Kazakhstan
République du Kazakhstan
Қазақстан Республикасы (kk)
Qazaqstan Respublïkası (kk)
Республика Казахстан (ru)
Drapeau du Kazakhstan. | Armoiries du Kazakhstan. |
Hymne national | Менің Қазақстаным (Meniñ Kazakstanım) (« Mon Kazakhstan ») |
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Forme de l'État | République |
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Président de la République | Noursoultan Nazarbaïev |
Premier ministre | Bakytjan Saguintaïev |
Langues officielles | Kazakh (langue d'État) Russe (langue officielle) |
Capitale | Astana 51°10′N 71°30′E |
Plus grande ville | Almaty |
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Superficie totale | 2 724 900 km2 (classé 9e) |
Superficie en eau | Négligeable |
Fuseau horaire | UTC +5 (ouest) et +6 (centre et est) |
Indépendance | de l'URSS |
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Date | 16 décembre 1991 |
Gentilé | Kazakh Kazakhstanais |
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Population totale (2014[1]) | 17 948 816 hab. (classé 62e) |
Densité | 7 hab./km2 |
PIB nominal (2014) | 212,260 milliards de $ - 8,46 % (49e) |
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PIB (PPA) (2014) | 418,473 milliards de $ + 5,82 % (42e) |
PIB nominal par hab. (2014) | 12 183,513 $ - 9,81 % (60e) |
PIB (PPA) par hab. (2014) | 24 019,950 $ + 4,26 % (52e) |
Taux de chômage (2014) | 5,225 % de la pop.active + 0 % |
Dette publique brute (2014) | Nominale : 5 751,545 milliards de ₸ + 26,78 % Relative : 15,122 % du PIB + 17,58 % |
IDH (2013) | 0,757 ; 70e) |
Monnaie | Tengue ( ) |
Code ISO 3166-1 |
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Domaine Internet | .kz |
Indicatif téléphonique | +7 |
Le Kazakhstan, en forme longue la république du Kazakhstan (en kazakh : Qazaqstan, Қазақстан, /qɑzɑqˈstɑn/ et Qazaqstan Respýblıkasy, Қазақстан Республикасы, en russe : Казахстан, Kazakhstán, /kɐzəxˈstɐn/ et Республика Казахстан, Respoublika Kazakhstán), est un pays situé majoritairement au nord de l'Asie centrale et en partie en Europe de l'Est (à l'ouest du fleuve Oural). Pays de steppes peuplé autrefois de cavaliers nomades turcophones, il fit partie de l'Empire russe puis de l'Union des républiques socialistes soviétiques. Il est indépendant depuis 1991. Ses habitants s'appellent les Kazakhs ou les Kazakhstanais.
Sommaire
1 Histoire
2 Géographie
2.1 Données géographiques
3 Politique
4 Droits de l'homme
5 Divisions administratives
6 Économie
6.1 Agriculture
7 Démographie
7.1 Données démographiques
7.2 Groupes ethniques
7.3 Gentilé du Kazakhstan
8 Langues
9 Culture
9.1 Cuisine
9.2 Les fêtes au Kazakhstan
9.3 Religions du Kazakhstan
9.4 Patrimoine mondial
9.5 Sport
9.6 Médias
9.6.1 Chaînes de télévision
9.6.2 Stations de radio
9.6.3 Presse
10 Transports
10.1 Transport aérien
10.2 Transport ferroviaire
10.3 Transport routier
11 Galerie
12 Notes et références
13 Voir aussi
13.1 Bibliographie
13.2 Articles connexes
13.3 Liens externes
Histoire |
Le Kazakhstan, région de vastes steppes, est longtemps parcouru et peuplé par des populations nomades.
Il est habité depuis l'âge de pierre par des pasteurs nomades[2]. Les cultures de l'âge de bronze qui se sont étendues sur ce territoire comprennent la culture de Srubna, la culture d'Afanasievo, la culture d'Andronovo et la culture de Begazy-Dandybai (en).
Entre -500 et 500, le Kazakhstan abrite les cultures nomades guerrière des Scythes puis des Huns.
Au IXe siècle le territoire kazakh est partiellement islamisé. La religion traditionnelle étant le tengrisme.
Les Mongols envahissent le territoire au XIIIe siècle, pendant l'expansion de l'Empire mongol.
En 1723: les Dzoungars enlèvent au Khanat kazakh les villes de Sayram, Tachkent et Turkestan. Les trois hordes, dissociées par la défaite, se séparent en trois jüzes.
Au début de l'époque moderne, il est peuplé de nomades turcophones, les Kazakhs, chasseurs et éleveurs, dont les traditions sociales sont basées sur une structure clanique qui perdure jusqu'à nos jours. Ces territoires, âprement disputés entre la Russie et la Chine, finissent par des jeux d'alliances et des pressions militaires, par passer sous tutelle, puis sous domination directe, de l'Empire russe.
Les pressions de la Russie pour imposer son système provoquèrent le ressentiment des Kazakhs. Dans les années 1860, la plupart des Kazakhs résistèrent à l’annexion par la Russie en partie à cause de l’influence que cela avait sur leur style de vie nomade traditionnel et leur économie largement basée sur l’élevage et à cause de la famine associée qui se répandit rapidement, décimant des tribus kazakhs entières.
Proclamé république soviétique (initialement « des Kirghizes », avec des frontières assez différentes) à l'issue de la Révolution d'Octobre en 1917, le Kazakhstan est incorporé à l'Union soviétique lors de sa création. À la suite de tentatives de sédentarisation des populations nomades qui peuplaient historiquement la région et de la politique de collectivisation, une famine décime la population durant les années 1929-1933. Environ un tiers de la population kazakhe, soit près d'1,3 million de personnes, périt des suites de ces événements. Dans les années suivantes du régime stalinien, le Kazakhstan, en partie dans le cadre du complexe correctionnel du « steplag » et du « karlag », est une destination pour de nombreuses déportations (et évacuations de guerre), et en particulier, pendant et juste après la Seconde Guerre mondiale, de groupes ethniques parfois entiers : Tatars de Crimée, Polonais, Tchétchènes, Allemands de la Volga, et autres. Plus tard, le Kazakhstan devient le site de plusieurs ambitieux projets soviétiques réussis : le polygone nucléaire de Semipalatinsk et ses laboratoires nucléaires, le cosmodrome de Baïkonour et la campagne des terres vierges.
Le Kazakhstan proclame son indépendance en décembre 1991. Les années suivantes voient une émigration importante, notamment de nombreux non-Kazakhs qui se sentent écartés des responsabilités ; mais progressivement la situation économique se stabilise ces dernières années, avec une croissance sensible, et un solde migratoire tendant à redevenir positif. Le chef d'État Noursoultan Nazarbaïev, au pouvoir depuis 1990, est toujours président du pays, réélu en 2011 pour cinq nouvelles années, puis de nouveau en 2015. Le 30 août 1995, une nouvelle Constitution est adoptée et des élections législatives ont lieu en décembre 1995 avec la création d'un Parlement à deux chambres.
Le Kazakhstan adhère à l'ONU le 2 mars 1992 et au partenariat pour la Paix de l'OTAN le 27 mai 1994. Il est aussi membre de l’UNESCO depuis mai 1992
En 1997, la capitale du Kazakhstan est déplacée d'Almaty (ancienne Alma-Ata), au sud-est du pays, à Akmola (Akmolinsk, Tselinograd), rebaptisée Astana (« capitale » en kazakh) à cette occasion. Cette ville située dans les steppes du nord du pays (plus près de son centre géographique), s'est développée comme centre urbain principal pour la campagne des terres vierges.
En janvier 2010, le Kazakhstan assure pour une année la présidence de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), la plus grande organisation de sécurité régionale, regroupant 56 pays d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie. Le Kazakhstan devint le premier état post-soviétique à prédominance asiatique et musulmane à recevoir l’honneur de diriger cette organisation. L’honneur de cette présidence symbolise sans doute le succès des progrès sociaux, économiques et politiques du Kazakhstan au cours des dix-huit années depuis son indépendance. La présidence du Kazakhstan présente des opportunités importantes pour Astana et l’OSCE. Le Kazakhstan a organisé le sommet de l’OSCE en 2010 en particulier pour renforcer les relations entre les pays d’Asie de l’Ouest et Centrale et soutenir le processus d’intégration entre les différents acteurs de la région.
Géographie |
Le Kazakhstan est souvent qualifié de « pays d'Asie centrale » en raison des liens historiques, linguistiques, culturels et politiques qui le lient aux quatre autres ex-républiques soviétiques d'Asie. Cependant, au Kazakhstan, l'ensemble géopolitique formé par le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan est fréquemment appelé « Asie centrale et Kazakhstan ». Cette position rejoint la définition soviétique d'« Asie médiane et Kazakhstan » (russe : Средняя Азия и Казахстан), l'Asie médiane pouvant inclure également le sud et le centre du Kazakhstan. En 1992, le président Noursoultan Nazarbaev, lors du sommet des États d'Asie centrale, proposa de renoncer à cette expression pour « Asie centrale ». Le terme est depuis largement employé, même s'il peut inclure également la Mongolie et l'Ouest de la Chine.
L'Extrême-Ouest du pays n'est généralement pas considéré comme faisant géographiquement partie de l'Asie centrale mais de l'Europe (selon une convention généralement admise, le continent européen s'arrête aux monts Oural puis au fleuve du même nom) : le Kazakhstan est ainsi situé sur deux continents (bien que la partie européenne soit désertique et très peu peuplée).
Données géographiques |
- Longueur totale des frontières : 12 012 km, dont :
- 6 846 km de frontière entre le Kazakhstan et la Russie ;
- 2 203 km de frontière entre le Kazakhstan et l'Ouzbékistan ;
- 1 533 km de frontière entre le Kazakhstan et la république populaire de Chine ;
- 1 051 km de frontière entre le Kazakhstan et le Kirghizistan ;
- 379 km de frontière entre le Kazakhstan et le Turkménistan.
- Le Kazakhstan est bordé de deux mers fermées :
- La mer Caspienne (1 894 km de côtes) ;
- La mer d'Aral, désormais séparée en trois parties (1 070 km de côtes) : la partie Nord (Petite Mer d'Aral Septentrionale) semble sauvée de l'assèchement, la partie Sud (Grande mer) s'est scindée en deux, la partie occidentale étant en voie d'assèchement très rapide et sans solution viable à long terme.
- Point culminant : le Khan Tengri à 7 010 mètres.
Politique |
Le Kazakhstan a un régime présidentiel considéré comme autoritaire. L'actuelle Constitution du Kazakhstan a été adoptée par référendum national le 30 août 1995. Elle a remplacé la première Constitution du 28 janvier 1993.
Le chef de l'État est actuellement le président Noursoultan Nazarbayev. Le chef du gouvernement est le Premier ministre Karim Massimov.
Le 4 décembre 2005, le président Nazarbayev est réélu pour un mandat de sept ans au premier tour. Cinq candidats participent aux élections présidentielles. 91,15 % des électeurs votent pour Nazarbayev. Le taux de participation à ces élections avoisine les 77 %.
Le 3 avril 2011, après avoir provoqué des élections anticipées Nazarbayev est réélu pour un mandat de cinq ans (et non plus sept) au premier tour. Trois candidats participent à l'élection présidentielle. 95,55 % des électeurs votent pour Nazarbayev. Le taux de participation à ces élections était de 89,99 %. Le Premier ministre Karim Massimov est reconduit dans l’exercice de ses fonctions le 8 avril 2011[3]. En avril 2015, Nazarbayev est réélu avec 97,7 % des voix[4].
Le Parlement du Kazakhstan est composé d'une chambre basse, le Majilis, et d'une chambre haute, le Sénat.
- Le Majilis est composé de 107 députés élus au suffrage universel, le scrutin est partiellement proportionnel.
- Le Sénat comporte 47 sièges. Quinze sénateurs sont directement nommés par le président de la République. Les autres sont élus par les grands électeurs des 14 oblystar et des deux villes à statut particulier (Astana et Almaty). Ces grands électeurs sont eux-mêmes nommés par le président de la République.
Droits de l'homme |
Selon Amnesty International, les brutalités policières seraient monnaie courante au Kazakhstan[5]. La torture serait généralisée au sein du système judiciaire, et ce dans la plus grande impunité. Le 16 décembre 2011, à Jañaözen, des émeutes ont été réprimées dans le sang[6] (voir Massacre de Janozen (en)).
Reporters sans frontières considère la liberté de la presse dans une « situation difficile » au Kazakhstan. Fin 2012, les principaux médias d'opposition sont interdits de publication par un tribunal[7],[8]. En 2012, RSF considère Nazarbaïev comme un « prédateur » de la liberté de la presse[9].
Divisions administratives |
À quelques modifications près, le découpage administratif de la République du Kazakhstan correspond à celui de la République socialiste soviétique kazakhe. Le système de division administrative du territoire est resté celui de l'Union soviétique. La plus grande unité administrative est l'oblys (en kazakh, pluriel : oblystar) ou oblast (en russe) que l'on peut traduire par « région » ou « province ».
Le Kazakhstan est divisé en quatorze régions ou provinces et trois villes à statut spécial.
No | Oblys (ou Oblast) | Centre administratif | Superficie | Population (2017)[10] |
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1 | Oblys de Karaganda | Karaganda | 428 000 km2 | 1 381 501 |
2 | Oblys du Kazakhstan-Oriental | Öskemen | 283 300 km2 | 1 386 208 |
3 | Oblys d'Almaty | Taldykourgan | 224 000 km2 | 2 003 063 |
4 | Oblys de Jambıl | Taraz | 144 000 km2 | 1 116 384 |
5 | Oblys du Kazakhstan-Méridional | Chimkent | 118 600 km2 | 2 899 853 |
6 | Oblys de Qızılorda | Qızılorda | 226 000 km2 | 777 730 |
7 | Oblys d'Aktioubé | Aktioubé | 300 600 km2 | 851 339 |
8 | Oblys de Kostanaï | Kostanaï | 196 000 km2 | 876 833 |
9 | Oblys du Kazakhstan-Septentrional | Petropavl | 123 200 km2 | 560 553 |
10 | Oblys d'Aqmola | Kökşetaw | 121 400 km2 | 737 443 |
11 | Oblys de Pavlodar | Pavlodar | 124 800 km2 | 755 847 |
12 | Oblys du Kazakhstan-Occidental | Oural | 151 300 km2 | 643 874 |
13 | Oblys d'Atyraw | Atyraw | 118 600 km2 | 613 880 |
14 | Oblys de Mañğıstaw | Aqtaw | 118 600 km2 | 650 509 |
Les trois villes à statut spécial sont :
Almaty (anciennement Alma-Ata), l'ancienne capitale.
Astana, la nouvelle capitale
Baïkonour ou Bayqongyr, ville du cosmodrome
Économie |
Le PIB du Kazakhstan est estimé pour 2012 à 231 milliards de dollars américains[1].
La croissance du PIB du Kazakhstan dans les années 2000 fut de :
Année | Taux |
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2000 | 9,8 % |
2001 | 13,5 % |
2002 | 9,8 % |
2003 | 9,3 % |
2004 | 9,6 % |
2005 | 9,7 % |
2006 | 10,7 % |
2007 | 8,9 % |
2008[11] | 3,2 % |
2009 | 1,2 % |
2010 | 7,0 % |
L'économie du Kazakhstan repose essentiellement sur les exportations de pétrole, qui représentent 56 % de la valeur des exportations et 55 % du budget de l'État. Selon certaines estimations, le pays a des ressources pétrolières équivalentes à celles de l'Irak mais présentes dans des nappes plus profondes, dans et autour de la mer Caspienne, ce qui explique le début relativement récent de son exploitation. Selon l’Agence américaine de l’énergie (EIA), le Kazakhstan a produit environ 1,54 million de barils de pétrole par jour en 2009[12]. Le pays détient 75 % des réserves de pétrole de la mer Caspienne (soit 3 % des réserves mondiales) et espère entrer d'ici à 2020 dans le club des cinq premiers pays exportateurs (il est en 2011, le seizième).
Le Kazakhstan est devenu la première république ex-soviétique à rembourser toute sa dette au Fonds monétaire international (FMI), en 2000, sept ans avant l'échéance.
Le gisement pétrolier du Tengiz, entre les villes d'Atyraw et Aqtaw, est exploité par le consortium TCO regroupant Chevron, ExxonMobil, KazMunayGas. Un oléoduc part directement du Tengiz pour la Mer Noire.
Le projet d'exploitation du gisement du Kachagan, le plus grand champ pétrolier découvert au monde depuis 30 ans, avec des réserves estimées à 36 milliards de barils, est situé dans la mer Caspienne, au large de la ville d'Atyraou. C'est actuellement le plus grand projet industriel au monde avec un budget de 150 milliards de dollars. Il est mené par le consortium North Caspian Operating Company B.V. dont les participants sont l'ENI, Shell, Exxon, Total, Conoco Philips, Inpex et KazMunayGas et produira plus de 1,5 million de barils par jour. Plusieurs pipelines ou gazoducs au départ du Kazakhstan relient la Russie, la Chine et l'Europe.
Le Kazakhstan est un pays satellite de l'empire russe puis de l'URSS. Il a connu un développement axé sur l'approvisionnement de la Russie (comme les colonies d'Afrique pour les pays européens). Un approvisionnement très riche et diversifié par la multitude des richesses de ses sols. Le Kazakhstan est un eldorado minier ferreux avec 16,6 milliards de tonnes soit 8 % des réserves mondiales, dont 2/3 sont considérées comme facile d'accès. Il se place au second rang mondial des réserves en manganèse (600 millions de tonnes), et au huitième rang des réserves de fer avec 12,5 milliards de tonnes. Il regroupe par ailleurs 1/3 des gisements de chrome du monde et est neuvième producteur mondial de charbon. Ces ressources métallurgiques constituent 35 % du total des exportations, 16 % du PIB et 19 % des emplois industriels en 2008.
Le Kazakhstan est devenu le premier producteur d'uranium avec 33 % (soit 17 803 tonnes en 2010) de la production mondiale[13]. Il dispose de réserves importantes d'uranium (17 % de la réserve mondiale) et selon l'OCDE, l'intensification de la production de ce pays a permis une augmentation de plus de 25 % de la production mondiale de 2008 à 2010[14].
Le Kazakhstan est également un des plus gros exportateurs mondiaux de potassium.
Agriculture |
Le Kazakhstan a des cultures importante de céréales, notamment de blé dur, mais aussi des cultures à destination animale et des cultures industrielles, comme le tournesol, le coton ou le lin. L'élevage est surtout composé d'ovins (viande et laine) et de bovins (viande et lait) ; on retrouve également des élevages camelins et équins.
L'agriculture représente 5 % du PIB du Kazakhstan[1]. Le pays est caractérisé par une grande disponibilité de terres arables par habitant (seconde place au classement mondial de 2013[15]).
Les exportations majeures du Kazakhstan incluent le blé, les textiles et le bétail[16].
Démographie |
Cinq fois plus grand que la France et 1,6 fois plus grand que le Québec mais peuplé d'environ 18 000 000 d'habitants, le Kazakhstan a l'une des densités de population les plus faibles du monde.
Données démographiques |
Population : 17 948 816 d'habitants (données 2014)[1]
Pyramide des âges : 21,8 % de la population a moins de 15 ans, 70,2 % a entre 15 et 64 ans et 7,9 % a 65 ans ou plus[1].
Âge moyen : 29,9 ans (28,4 pour les hommes et 31,6 pour les femmes)[1].
Accroissement naturel : 0,399 % (estimation, 2010).
Taux de natalité : 16,66 ‰ (estimation, 2010)[1].
Taux de mortalité : 9,39 ‰ (estimation, 2010)[1].
Taux de mortalité infantile : 23,06 ‰ (garçons : 25,83 ‰ ; filles : 20,46 ‰)[1].
Espérance de vie : 69,63 ans (hommes : 64,34 ans ; femmes : 74,59 ans)[1].
Taux de fécondité : 2.41 (estimation, 2012)[1]
Solde migratoire : -3,28 ‰[1].
Le recensement de 2009 fait état d’une population de 16 009 600 d’habitants au Kazakhstan en janvier 2010, dont 54,1 % d’urbains et 45,9 % de ruraux[17]. Il souligne une croissance de la population de 6,9 % par rapport au recensement de 1999[17]. La population du Kazakhstan est à 51,8 % composée de femmes et 48,2 % d’hommes[17].
Depuis 2003 il existe un désaccord entre deux sources, pourtant réputées sûres, sur la population du Kazakhstan : le gouvernement américain dénombre actuellement 16 736 795 habitants alors que l'ONU et la Banque internationale donnent une estimation de 14 794 830 habitants. Cette différence plutôt importante est probablement due aux difficultés des mesures causées par les grandes migrations de populations et à la faible densité démographique.
Pour une surface aussi grande que l'Europe de l'Est, la population est relativement faible, la densité n'étant que de 5,5 hab./km2. La plupart de la population parle le russe ; seule la moitié de la population parle le kazakh, langue qui connaît actuellement un renouveau. Ce sont les deux seules langues officielles.
Après la chute de l'Union soviétique, la population allemande du Kazakhstan commença à émigrer en masse, principalement vers l'Allemagne.
Groupes ethniques |
La population totale est estimée à 63,1 % de Kazakhs, 23,7 % de Russes, 2,9 % d’Ouzbeks, 2,1 % d’Ukrainiens, 1,4 % d’Ouïghours, 1,3 % de Tatars, 1,1 % d'Allemands et 4,5 % d'autres (Biélorusses, Azéris, Polonais et Lituaniens)[17],[18].
Certaines minorités telles que les Allemands, installés initialement en Russie (en particulier les Allemands de la Volga, du Caucase, de la mer Noire, etc.), les Ukrainiens, les Kurdes, les Tchétchènes, les Meskhètes et des opposants politiques russes du régime soviétique ont été déportées au Kazakhstan dans les années 1930 et 1940 par Staline. Certains des plus grands camps de travail forcé (goulags) se situaient au Kazakhstan[19],[20].
Le règne de Nikita Khrouchtchev a vu une importante immigration russe conséquence de la campagne des terres vierges et du programme spatial de la Russie[21].
En 1989, les Russes formaient 37,8 % de la population et les Kazakhs n'étaient plus majoritaires que dans 7 des 20 régions du Kazakhstan.
Avant 1991 il y avait un million Allemands du Kazakhstan dont la plupart émigrera à la chute de l'Union soviétique[22].
La plupart des membres de la communauté des Grecs pontiques ont émigré vers la Grèce.
À la fin des années 1930 des milliers de Koryo-saram de l'URSS ont subi la déportation des Coréens de l'Union soviétique (en) en Asie centrale.
Les années 1990 ont vu l'émigration de nombreux Russes et allemands de la Volga.
Les Kazakhs sont redevenus le groupe ethnique majoritaire, ce qui est soutenu par son taux de natalité élevée et par l'immigration des Oralmans de Chine, de Mongolie et de Russie.
En 2010, les ethnies principales du Kazakhstan sont[23]:
Ethnie | Kazakhs | Russes | Ouzbeks | Ukrainiens | Ouïghours | Tatars | Allemands | autres |
Taux | 63,6 % | 23,3 % | 2,9 % | 2,0 % | 1,4 % | 1,2 % | 1,1 % | 4,5 % |
Gentilé du Kazakhstan |
Officiellement, les habitants du Kazakhstan s'appellent en français des Kazakhs. Ce gentilé recouvre en fait deux termes distincts au Kazakhstan : celui de « Kazakh(e) » et celui de « Kazakhstanais(e) », auxquels correspondent deux réalités différentes.
- Le terme de Kazakh(e) désigne exclusivement les membres de l'ethnie kazakhe.
- Le terme de Kazakhstanais désigne tous les citoyens du Kazakhstan, quelle que soit leur appartenance ethnique.
Selon une distinction héritée de l'administration soviétique, l'État du Kazakhstan reconnaît en effet la « nationalité » de ses citoyens (leur appartenance ethnique), notion distincte de celle de citoyenneté. Ainsi, le cycliste Alexandre Vinokourov n'est-il pas considéré dans son pays d'origine comme un Kazakh mais comme un Russe kazakhstanais.
Le gentilé « Kazakhstanais » n'est pas reconnu officiellement en français, mais utilisé par les diplomates ou les géographes.
Langues |
Le kazakh est parlé par 64,4 % de la population et est la langue d'État. Le russe est parlé par 95 % de la population et est la langue officielle[1]. Il faut savoir parler et lire le kazakh pour être député ou accéder à un emploi dans l'administration, mais l'interdiction est théorique, et rarement appliquée[réf. nécessaire]. Le russe est la langue la plus utilisée dans les villes, notamment dans le nord, où est concentrée l'essentiel de la population slave. L'alphabet latin sera adopté à l'horizon 2025 pour écrire le kazakh, en remplacement de l'alphabet cyrillique[24].
Le russe est resté la langue véhiculaire entre les différentes ethnies, et cette langue est toujours présente dans les médias. D'un point de vue migratoire, le russe est très important pour circuler dans la communauté des États indépendants.
Il y a d'autres langues minoritaires, comme l'ouzbek, le turkmène, le kirghiz, le tatar et l'ukrainien. Les citoyens d'origine allemande, qui constituent 1,1 % de la population, et qui furent déportés sous Staline dès 1941 et après 1944, parlent le russe, l'allemand étant très rarement pratiqué. D'autres petits groupes ethniques, isolés de leurs pays d'origines, comme les Biélorusses, les Coréens, les Koryo-sarams, les Moldaves et les Baltes parlent le russe.
Dans les grandes villes, l'anglais devient une langue enseignée très importante d'un point de vue universitaire, et dans une moindre mesure, le chinois (mandarin).
Culture |
Cuisine |
Les fêtes au Kazakhstan |
Date | Nom français | Nom local |
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1er janvier | Nouvel an | Жаңа жыл |
7 janvier | Noël orthodoxe | Рождество Христово |
8 mars | Journée internationale des droits des femmes | Халықаралық әйелдер күні |
22 mars | Nauryz | Наурыз мейрамы |
1er mai | Journée de l'Unité des peuples du Kazakhstan | Қазақстан халқының бірлігі күні |
7 mai | Jour de la défense de la Patrie | Отан Қорғаушы күні (Otan Qorgaushy kuny) |
9 mai | Jour de la Victoire (Seconde Guerre mondiale) | Жеңіс күні |
6 juillet | Jour de la Capitale | Астана күні (Astana küni) |
30 août | Jour de la Constitution (ru) | Конституция күні |
15 octobre en 2013 | Aïd al-Adha | Республика күні |
1er décembre | Jour du premier Président | Тұңғыш Президент күні (Tungysh President kuny) |
16 et 17 décembre | Jour de l'Indépendance (ru) | Тәуелсіздік күні |
Un certain nombre de fêtes sont héritées de l'époque soviétique : le 8 mars (Journée internationale des femmes) était déjà férié en URSS (et l'est également toujours en Russie) ; le 9 mai (et non le 8 comme en Europe) célèbre la victoire alliée de 1945 ; Le 1er mai, fête de toute première importance aux temps soviétiques a été conservé mais s'est vu octroyé une autre signification (Journée de l'Unité des peuples du Kazakhstan). Les autres fêtes soviétiques (Journée de l'Armée rouge, etc.) n'ont plus d'existence officielle mais continuent cependant parfois d'être célébrées, par habitude, de manière informelle et privée.
Les jours de fêtes religieuses, aussi bien chrétiennes que musulmanes, n'étaient pas officiellement fériés. Cependant, la fête musulmane de l'Aïd et le Noël orthodoxe ont été officiellement fériés fin 2007-début 2008, sans que cette innovation paraisse entérinée.
La fête de Nauryz (ou Norouz) est célébrée le premier jour du mois lunaire kazakh du même nom qui correspond à l'équinoxe de printemps. C'est une fête qui remonte à l'histoire mythique de l'Iran et qui est célébrée dans toute l'Asie centrale, l'Iran et les peuples d'influence culturelle iranienne.
Religions du Kazakhstan |
D'après le recensement de 2009, les religions du Kazakhstan, qui est depuis la Constitution du 28 janvier 1993 une république laïque[26] sont l'islam (70,2 %) principalement sunnite et le christianisme (26,2 %) principalement orthodoxe, le bouddhisme (0,1 %), le judaïsme avec 5 300 personnes et d'autres (0,2 %)[17]. Les sans religion sont 2,8 % et ceux qui n'ont pas désiré répondre, 0,5 %[17].
L'islam principalement sunnite, avec 70,2 % de la population, est pratiqué par les Kazakhs ainsi que des minorités telles que les Tatars, les Bachkirs, les Ouzbeks ou les Ouïghours.
Les premiers contacts avec l'islam ont lieu à partir de 714[27],[28].
Au XIIe siècle, le soufi Ahmed Yasavi joua un rôle majeur dans le développement de l'islam dans la région. Le tengrisme a disparu en laissant quelques traits, comme l’appellation Tengri concurrente d'Allah pour Dieu.
L'orthodoxie est pratiqué par les Russes, et certains Ukrainiens et Biélorusses.
La religion catholique est pratiquée dans quelques régions (principalement au nord du pays) mais le nombre de fidèles, d'origine polonaise ou allemande, tend à se réduire, ces derniers quittant progressivement le Kazakhstan pour rejoindre leur pays d'origine (le pape Jean-Paul II a effectué une visite à Astana du 22 au 27 septembre 2001). Il en va de même pour le judaïsme : même si une synagogue, a été récemment bâtie à Astana, les citoyens de confession juive ont en majorité émigré en Israël.
Depuis l'indépendance du pays, une relative renaissance des religions a vu le jour. Un nombre important de mosquées mais aussi d'églises ont été bâties. Les religions tendent pour certains à combler le vide idéologique laissé par la disparition du dogme communiste ; elles sont aussi un moyen d'affirmer son appartenance culturelle : le retour à l'islam constitue un élément de l'affirmation de l'identité kazakhe et la pratique du christianisme (orthodoxe ou catholique) offre un point de regroupement aux populations slaves dont le nombre ne cesse de diminuer en raison de l'émigration.
Il existe de petits groupes de 3000 à 5000 Zoroastriens présents dans le sud-ouest du pays.
Patrimoine mondial |
Trois sites du Kazakhstan se trouvent sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco :
Tamgaly : site de pétroglyphes de l'Âge du bronze, 120 km à l'ouest d'Almaty ;- Le mausolée de Khoja Ahmed Yasavi à Turkestan : mausolée musulman de l'époque de Tamerlan ;
Saryarka : réserve naturelle (steppes et lacs).
Sport |
Médias |
Chaînes de télévision |
Corporation de radio et de télévision du Kazakhstan (télévision d'État) :
- Kazakhstan
- KazSport TV
- Balapan
Khabar Agency :
- Khabar TV
- Kazakh TV
Stations de radio |
Corporation de radio et de télévision du Kazakhstan (radio d'État) :
- Kazakh Radio
- Radio Shalkar
- Radio Astana
- Radio Classic
Stations privées :
- Radio NS
- Radio Energy
- Tengri FM
- Orda FM
Presse |
- Kazakhskaya Pravda
- Egemen Kazakhstan
- Zhas Alash
Transports |
Transport aérien |
Transport ferroviaire |
Le Kazakhstan est équipé de locomotives diesels ou électriques de différentes générations et constructeurs. On y trouve des locomotives russes, américaines (General Electric), chinoises[réf. nécessaire] et dernièrement françaises (Alstom).
Transport routier |
Le Kazakhstan dispose d'un réseau routier étendu.
Le pays est connecté à l'international principalement par les routes E127, la A300 et la A310 (ru).
Les routes européennes traversant le Kazakhstan sont les suivantes: E004 , E011 , E012 , E013 , E014 , E015 , E016 , E018 , E019 , E38 , E40 , E121 , E123 , E125 .
Galerie |
La rivière Aral.
L'avenue Raimbek à Almaty.
Le canyon de Charyn.
Le lac Kucherla.
La steppe d'Astana.
Le mont Belucha de l'Altaï.
Officier du service des forêts dans la réserve de Markakol, dans l'Altaï.
Notes et références |
(en) « The World Factbook », Central Intelligence Agency, 2014
Glenn E.Curtis, « Early Tribal Movements », GPO for the Library of Congress (consulté le 23 décembre 2014)
Page de la Commission électorale centrale de la République du Kazakhstan en russe
« Nazarbaïev réélu président du Kazakhstan avec 97,7 % des voix », Le Monde.fr, 26 avril 2015(lire en ligne)
« Pas de justice pour les victimes de torture au Kazakhstan », Amnesty International, 3 mai 2016
(en) « Deadly riots spread in Kazakhstan oil region », Aljazeera, 18 décembre 2011(lire en ligne).
« Le Kazakhstan poursuit ses interdictions des journaux d'opposition », Le Monde et Agence France-Presse, 26 novembre 2012.
« En un mois, les principaux médias d’opposition nationaux réduits au silence », Reporters sans frontières, 28 décembre 2012
« Noursoultan Nazarbaïev », Reporters sans frontières
(ru) « Численность населения Республики Казахстан по полу в разрезе областей, городов, районов и районных центров и поселков на 1 июля 2017 года », КазСтат, 18 août 2017
(en) GDP growth (annual %) - The World Bank
US Energy Information Administration
(en) World Uranium mining, World Nuclear Association
Communiqué OCDE, Des approvisionnement mondiaux en Uranium assurés à long terme ; Press Room NEA/COM(2012)5 Paris/Vienne, le 26 juillet 2012
(en) « Arable land (hectares per person) », sur The World Bank, 2013(consulté le 31 décembre 2016).
« Kazatomprom »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 21 octobre 2014)
(en) (en) Agency of Kazakhstan of Statistics, « The results of the national population census in 2009 », 12 novembre 2010(consulté le 20 octobre 2014)
Collins, Cheryl, « Kazakhstan's `forgotten Poles' long to return » [archive du 15 février 2007], Cdi.org, 2 janvier 2003(consulté le 18 octobre 2014)
Remembering Stalin's deportations, BBC News, 23 February 2004
Christopher Clarey, « Politics, economics and time bury memories of the Kazakh gulag », International Herald Tribune, 1er janvier 2007(consulté le 18 octobre 2014)
Robert Greenall, « Russians left behind in Central Asia », BBC News, 23 novembre 2005(lire en ligne)
(en) « Kazakhstan: Special report on ethnic Germans », IRIN Asia, 1er février 2005(consulté le 20 octobre 2014)
« Итоги переписи населения Республики Казахстан 2009 года (Les résultats du recensement national de la République du Kazakhstan, 2009.) »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), stat.kz, 4 février 2010(consulté le 18 octobre 2014)
http://www.inform.kz/eng/article/2741711
« The results of the national population census in 2009 », Agence des Statistiques de la République du Kazakhstan, Astana, 2011(consulté le 19 août 2015)
Fragilités d’une "autocratie éclairée" au Kazakhstan
Anne-Marie Vuillemenot, « L’islam populaire kazakh et ouzbek : enracinements locaux et mondialisations », © Recherches sociologiques et anthropologiques (consulté le 2 octobre 2014)
Talgat ABDRAKHMANOV, « L’islam au Kazakhstan, Les rapports Etats-religion (XVIII-XXème siècles) », Bordeaux 3, Université Michel de Montaigne, 13 décembre 2012(consulté le 21 octobre 2014)
Voir aussi |
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Bibliographie |
- Catherine Poujol, Le Kazakhstan, PUF, 2000.
- Nicholas V. Riasanovsky, Histoire de la Russie, Robert Laffont, 1994.
- Olivier Roy, L'Asie centrale contemporaine, PUF, 2001
- Isabelle Ohayon, La sédentarisation des Kazakhs dans l'URSS de Staline. Collectivisation et changement social (1928-1945), Maisonneuve et Larose, 2006.
- Laurence Deonna Kazakhstan, bourlinguer en Asie centrale postsoviétique, éditions Zoé, 2007
Articles connexes |
- Union soviétique
- Nationalités en URSS
- Asie centrale
Kazakhs (peuple)
Kazakh (langue)- République socialiste soviétique kazakhe
- Jetyssou
- Forces armées kazakhes
- Passeport kazakh
- Limites de l'Europe
Liens externes |
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(kk) (ru) (en) (de) Site officiel du tourisme du Kazakhstan
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