Castelsarrasin





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Castelsarrasin
L'hôtel de Ville

Blason de Castelsarrasin
Blason


Castelsarrasin
Logo

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Occitanie

Département

Tarn-et-Garonne
(sous-préfecture)

Arrondissement

Castelsarrasin
(chef-lieu)

Canton

Castelsarrasin
(bureau centralisateur)

Intercommunalité

Communauté de communes Terres des confluences
(siège)

Maire
Mandat
Jean-Philippe Bésiers
2014-2020

Code postal
82100

Code commune
82033
Démographie

Gentilé
Castelsarrasinois

Population
municipale
13 886 hab. (2015 en augmentation de 8,74 % par rapport à 2010)
Densité 181 hab./km2
Population
aire urbaine
27 026 hab. (2014)
Géographie

Coordonnées

44° 02′ 27″ nord, 1° 06′ 28″ est

Altitude
Min. 61 m
Max. 97 m

Superficie
76,77 km2
Localisation


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Castelsarrasin





Liens

Site web

ville-castelsarrasin.fr


Castelsarrasin est une commune française, unique sous-préfecture du département de Tarn-et-Garonne et chef-lieu de l'arrondissement de Castelsarrasin, en région Occitanie.


La commune est également le siège de la communauté de communes Terres des confluences.


L'aire urbaine de Castelsarrasin comptait 27 026 habitants en 2014, ce qui en faisait la 23e aire urbaine de la nouvelle grande région Occitanie. C'est la ville-centre d'une unité urbaine. La population municipale s'élevant à 13 886 habitants au dernier recensement de 2015 en augmentation de 8,74 % par rapport à 2010, Castelsarrasin est la deuxième commune du département en termes de population, après Montauban et devant Moissac.


Castelsarrasin se situe sur un axe important de communication reliant Bordeaux et l'Océan Atlantique au nord-ouest, à Narbonne et la Mer Méditerranée au sud-est, le tout via Toulouse. Cet axe important est notamment matérialisé par l'autoroute A62, qui contourne le centre-ville par le nord-est avant de desservir Castelsarrasin par une sortie au niveau de la zone industrielle de l'Artel. Le centre-ville de Castelsarrasin, à l'image de celui d'Agen, a la particularité d'être ceinturé de part et d'autre par la Garonne, et le Canal latéral à la Garonne qui fait partie du canal des deux mers.


Bien que Castelsarrasin ne fasse pas partie de l'aire urbaine de Toulouse, elle est semble-t-il fortement influencée par cette proche agglomération d'environ 1,3 million d'habitants, tout comme le Tarn-et-Garonne de manière générale[1].


La plupart des habitants de la cité et d'une grande partie de son département nomme la ville par le diminutif "Castel".

Ses habitants sont appelés les Castelsarrasinois.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Communes limitrophes


    • 1.3 Relief et géologie


    • 1.4 Climat


    • 1.5 Voies de communication et transports


      • 1.5.1 Voies routières


      • 1.5.2 Transports en commun


      • 1.5.3 Canal de Garonne


      • 1.5.4 Transports aériens






  • 2 Toponymie


  • 3 Histoire


  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Administration municipale


    • 4.2 Tendances politiques et résultats


    • 4.3 Liste des maires


    • 4.4 Instances administratives, judiciaires et militaires


    • 4.5 Jumelages




  • 5 Population et société


    • 5.1 Démographie


    • 5.2 Enseignement


    • 5.3 Santé


    • 5.4 Manifestations culturelles et festivités


    • 5.5 Sports


    • 5.6 Cultes




  • 6 Économie


    • 6.1 Industrie


    • 6.2 Emploi


    • 6.3 Zones d'activités économiques et commerciales


    • 6.4 Gastronomie


    • 6.5 Infrastructures


    • 6.6 Télécommunications




  • 7 Culture locale et patrimoine


    • 7.1 Lieux et monuments


      • 7.1.1 Église Saint-Sauveur


      • 7.1.2 Église Saint-Jean


      • 7.1.3 Chapelle Notre-Dame-d’Alem


      • 7.1.4 Les anciens établissements religieux de la ville


      • 7.1.5 L’hôtel de ville


      • 7.1.6 Le port Jacques-Yves-Cousteau


      • 7.1.7 Monuments civils




    • 7.2 Castelsarrasin et le cinéma


    • 7.3 Personnalités liées à la commune


    • 7.4 Héraldique




  • 8 Notes et références


    • 8.1 Notes


    • 8.2 Références




  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Articles connexes


    • 9.2 Liens externes







Géographie |



Localisation |


L'ouest de la ville se situe dans la vallée de la Garonne (plaine alluviale), d'où la faible urbanisation de ce secteur en raison du caractère inconstructible de ces terrains.
Le centre-ville et les autres secteurs, bien plus urbanisés, se situent à une altitude légèrement plus élevée, ce qui leur permet d'être à l'abri des crues du fleuve.


Voici les villes notables les plus proches :























Rose des vents
Bordeaux (160 km[2])
Agen (43 km[3])

Paris (544 km[4])
Limoges (200 km[5])

Lyon (351 km[6])
Clermont-Ferrand (248 km)[7]
Rose des vents

Mimizan - Océan Atlantique (187 km[8])

N

Montauban (19 km[9])
Montpellier (227 km[10])

O    Castelsarrasin    E

S

Auch (60 km[11])

Toulouse (55 km[12])

Carcassonne (136 km[13])



Communes limitrophes |























Communes limitrophes de Castelsarrasin[14]

Saint-Nicolas-de-la-Grave

Moissac

Les Barthes

Castelmayran
Castelsarrasin
Labastide-du-Temple,
La Ville-Dieu-du-Temple

Saint-Aignan,
Castelferrus

Cordes-Tolosannes

Saint-Porquier

Enclave : Castelmayran



Relief et géologie |


La superficie de la commune est de 7 677 hectares ; son altitude varie de 61 à 97 mètres[15].



Climat |


La ville connait un climat océanique dégradé (climat océanique avec influences continentales).


En hiver, la vallée de la Garonne favorise la formation de brouillards parfois épais, qui peuvent durer plusieurs jours d'affilée. Les températures restent généralement positives, sauf le matin en janvier et en février, et lors des vagues de froid. L'hiver, avec l’automne, connait l'essentiel des précipitations.


Au printemps, et surtout en été, de longues périodes sans précipitations sont ponctuées d'orages parfois violents. Les températures sont souvent supérieures à 30 °C lors de la saison estivale.
Le record de chaleur à Castelsarrasin est de 41,5 °C le 12 août 2003, lors de la canicule européenne de 2003.




































Climat à Castelsarrasin en 2014

Castelsarrasin
Moyenne nationale
Ensoleillement
2114 heures
1973 h/an
Pluie
662 mm
770 mm/an
Neige
1 jour
14 j/an
Orages
21 jours
22 j/an
Brouillard
52 jours
40 j/an


Voies de communication et transports |



Voies routières |


Les principaux axes routiers desservant la ville sont l'autoroute A62 par la sortie no 9 « Castelsarrasin », et l'ancienne route nationale 113 désormais devenue la route départementale 813. La plupart des axes routiers secondaires existants convergent vers le centre-ville.


Un boulevard circulaire fait le tour du centre-ville. La particularité de ce boulevard, est qu'il est presque entièrement à sens unique. Cela complique les trajets entre certains quartiers de la ville.



Transports en commun |


La ville est traversée par la ligne Bordeaux-Sète. Des trains l'empruntent et desservent la gare de Castelsarrasin.
La ligne LGV Bordeaux-Toulouse, traversera l’extrémité sud de Castelsarrasin, dans les quartiers résidentiels de Bénis et Saint Martin Belcassé[16].


Une ligne du réseau régional de bus relie Montauban à Castelsarrasin à raison de 37 allers-retours quotidiens.















Ligne
Tracé
803
Montauban ↔ Castelsarrasin[17]

La ville est desservie par le réseau de transports en commun de Castelsarrasin, La Tulipe, réseau qui comporte deux lignes, dont une ligne circulaire partagée en deux (sens pair et impair).



Canal de Garonne |


Le Canal de Garonne, qui fait partie du Canal latéral à la Garonne, traverse la ville du nord au sud. Il est un élément essentiel du tourisme, en raison du nombre important de plaisanciers qui l'empruntent, de la voie verte utilisée par les promeneurs en tous genres, et de l'attrait du Port Jacques-Yves-Cousteau.



Transports aériens |


L’aérodrome de Castelsarrasin, se situe dans la partie nord-est de la ville, dans le quartier de Gandalou. Il a essentiellement une vocation de loisirs aériens.



Toponymie |


Le nom officiel et français de la commune est Castelsarrasin [kastɛlsaʁazɛ̃], parfois orthographié Castelsarrazin. Ceci est une francisation du nom occitan originel Castèlsarrasin, plus communément Los Sarrasins[18]. Pendant la Révolution française le nom officiel de la ville a été brièvement Mont-Sarrazin[réf. nécessaire].


Le nom de la localité est attesté sous la forme Castrum Cerrucium au IXe siècle[19], puis Castro Sarreceno en 1156.


Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Castèl-, cognat occitan du français « château » (cf. Castelnau). Le second élément -sarrasin est la forme altérée de *Cerrucinum, nom antique de la localité réutilisé dans le nouvelle formation médiévale en Castèl-[20]. Il s'agit d'un procédé fréquent en toponymie, par exemple Castel-Roussillon (Pyrénées-Orientales, Ruscino au Ier siècle) est construit selon le même principe.


Albert Dauzat considère que le nom de lieu initial est du type *Cerrucinum, c'est-à-dire *Cerrucius, anthroponyme latin conjecturel, basé sur le nom de personne Cerius, bien attesté, suivi du suffixe -inum[20], fréquent en toponymie et qui a donné la terminaison -in dans la plupart des cas. *Cerrucin a été réinterprété en sarracin (du bas latin Sarracenus « sarrasin, sarrazin »), puis sarrasin[20] par attraction paronymique du mot bien connu. Il existe un homonyme Castel-Sarrazin (Landes).


Gandalou / Gandalor

Il existe un hameau de la commune appelé Gandalou (en occitan Gandalor [gan.da.ˈlu]), site d'une fortification attesté en 961 dans une phrase latine Castello quod vocant Vuandalors, qui en revanche fait directement référence à un peuple étranger, c'est-à-dire « (ferme des) Vandales », au génitif pluriel[21].



Histoire |


Le début de l’histoire de la ville est marqué par les guerres : contre les Aquitains jusqu’à la fin du XIIe siècle, puis croisade des Albigeois pendant la première moitié du XIIIe siècle. À cette époque, la ville est administrée par des consuls et reçoit ses premières coutumes (textes de droit régissant la ville) en 1230.


Au XIVe siècle, la folie religieuse fait encore des ravages, et en 1320, lors de la deuxième croisade des Pastoureaux des milliers de juifs seront tués dans la région, dont 160 rien qu'à Castelsarrasin.


Dès 1337, on avait clos d'un mur la porte de Garonne et enduit la tour de l'avenue de Moissac[22].


Au cours des XIVe siècle et XVe siècle, les inondations, la peste, et surtout la guerre de Cent Ans vont ravager le pays qui ne connaîtra que quelques dizaines d’années d’accalmie au début du XVIe.


Car, dès 1560, débutent les guerres de religion durant lesquelles, Castelsarrasin la catholique, est aux prises avec le reste de la région, plutôt protestant. L’église Saint-Sauveur est d’ailleurs une des rares qui ait échappé à la destruction dans le secteur.


À la fin du XVIIe siècle, Antoine Laumet, dit Lamothe Cadillac naquit à Saint-Nicolas-de-la-Grave, non loin de Castelsarrasin. Envoyé par le roi de France aux Amériques, il y fonda la ville de Détroit, puis fut nommé gouverneur de Louisiane en 1710. En signe de reconnaissance, Détroit donna son nom à la célèbre marque d’automobiles et des « Rencontres Cadillac » sont célébrées tous les deux ans à Castelsarrasin.


Revenu en France, il devint gouverneur de Castelsarrasin le 11 février 1723 et y meurt quelques années plus tard, en octobre 1730.


Les siècles suivants, jusqu’à la Révolution de 1789, seront plus calmes. À Castelsarrasin, comme partout en France, la fin du XVIIIe siècle sera agitée, avec la mise en place de la République, puis du Premier Empire.


De 1790 à 1795, Castelsarrasin était le chef-lieu du district de Castelsarrasin, anciennement établie en Haute Garonne.


À partir de 1850, la ville qui compte 7000 habitants commence à se développer et à s’étendre, en particulier grâce à l’arrivée du chemin de fer, puis de « l’Usine ». De même, en 1875, une caserne est construite ; la ville a encore aujourd’hui son régiment qui contribue largement à son dynamisme.


Au printemps 1944, une partie du 4e régiment SS « Der Führer » de la division « Das Reich » y est cantonnée, avant d’être appelée en Normandie et de commettre de nombreuses exactions et massacres en route, dont celui d’Oradour-sur-Glane[23].


Au XXe siècle, malgré les terribles saignées des deux guerres, la ville poursuit son expansion jusqu’à nos jours où elle s’affirme comme le deuxième site économique de Tarn-et-Garonne.


En mai 1968, la sous-préfecture de Tarn-et-Garonne est après Montauban, la deuxième ville où le mouvement de grève s'étend. « Au contraire de ce que l'on aurait pu penser, l'usine Cégédur-Péchiney, avec son millier d'ouvriers métallos, ne sera pas le fer de lance des manifestations de ce mai 68 castelsarrasinois, et c'est encore moins la CGT, le syndicat le plus puissant au sein de l'usine, qui en a été l'instigateur[24] ». Ce sont bien les lycéens, aidés par leurs surveillants, dont beaucoup étaient encartés au PSU, qui ont lancé le mouvement[24]. Dans ce département, qui était à l'époque essentiellement agricole, les paysans ne seront pas en reste. Le leader syndicaliste communiste, Paul Ardouin qui a fait ses classes auprès de Renaud Jean parvient à mobiliser plusieurs centaines de petits exploitants agricoles[24].



Politique et administration |



Administration municipale |


Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 10 000 habitants et 19 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de trente trois[25],[26].



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 en Tarn-et-Garonne.

Du point de vue politique, la ville est difficilement situable. Depuis 1985, aucun membre d'un parti politique n'a été élu maire de la ville.


Néanmoins, l'élection présidentielle française de 2017, a laissé apparaître une tendance en faveur du Front national. Le parti d'extrême-droite y a en effet réalisé d'importants scores, allants de 31,85 % au premier tour, à 48,51 % au second tour[27]. Cette tendance semble quasiment généralisée à la plupart des communes longeant la Garonne, depuis le sud du Tarn-et-Garonne jusqu'à l'estuaire de la Gironde[28].


Concernant ces élections présidentielles dans la commune, il convient toutefois de noter que malgré le moindre score d'En marche ! au premier tour (20,03 %), ce dernier l'a emporté avec 51,49 % de voix au second tour. La tendance reste donc incertaine.



Liste des maires |


Article détaillé : Liste des maires de Castelsarrasin.


Instances administratives, judiciaires et militaires |


Castelsarrasin étant la sous-préfecture du Tarn et Garonne, un bâtiment, situé au 44 rue de la Fraternité, abrite les attributions qui lui sont octroyées par l'administration. Le sous-préfet actuel est Sébastien Lanoye. En poste à Castelsarrasin de 2012 à 2014, Myriam Garcia fut le premier sous-préfet d'arrondissement féminin de l'histoire de la France[29].


La ville est le siège de la Communauté de communes Terres des confluences, qui est un acteur essentiel du développement économique de la ville. En effet, celle-ci lui a permis d'acquérir une plus grande influence sur les zones environnantes, avec de plus de 40 000 habitants sur l'ensemble de l'intercommunalité. La dénomination de l'intercommunalité « Terres des confluences » est nouvelle. Elle est née le 1er janvier 2017 de la fusion entre les communautés de communes « Terre de confluences » et « Sère-Garonne-Gimone ». Avant 2014, elle se nommait «Communauté de communes Castelsarrasin-Moissac» et se limitait à ces deux communes.


La ville est le siège du tribunal d'instance et du tribunal de police, dont les ressorts correspondent à l'arrondissement de Castelsarrasin. Le tribunal, comme la sous-préfecture, se situe dans la rue de la Fraternité.


Un commissariat de la police nationale, une brigade de la gendarmerie nationale et une section d'agents de surveillance de la voie publique couvrent Castelsarrasin et sa périphérie.


Enfin, depuis 1971, la ville est la garnison du 31e régiment du génie (RG) de l'Armée de Terre.


Antérieurement, entre 1949 et 1971, stationnait à la caserne Banel, le 17e bataillon (devenu régiment en 1963) du génie aéroporté (RGAP), aujourd’hui à Montauban sous l'appellation 17e régiment du génie parachutiste (RGP). Jusqu'en 2015, la caserne Banel a été utilisée comme une annexe du 31e régiment du génie (RG) de l'Armée de Terre. Les bâtiments de la caserne vont bientôt être remis à la disposition de la commune, qui en est le propriétaire.



Jumelages |



  • Drapeau de l'Italie Fiume Veneto (Italie) depuis le 22 septembre 2007.


Population et société |



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[30],[Note 1].



En 2015, la commune comptait 13 886 habitants[Note 2], en augmentation de 8,74 % par rapport à 2010 (Tarn-et-Garonne : +5,62 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6 500 6 104 6 487 6 946 7 092 7 408 7 008 7 250 7 208



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6 894 6 838 6 835 6 514 6 906 7 245 7 590 7 772 7 871



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7 858 7 496 6 996 6 707 7 546 8 040 7 768 8 360 10 098



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2015
10 388 11 318 10 752 10 924 11 317 11 352 12 740 13 054 13 886

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)



Histogramme de l'évolution démographique










































Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années :

1968[33]

1975[33]

1982[33]

1990[33]

1999[33]

2006[34]

2009[35]

2013[36]
Rang de la commune dans le département
3
3
3
3
3
2
2
2
Nombre de communes du département
195
195
195
195
195
195
195
195



Enseignement |


Castelsarrasin fait partie de l'académie de Toulouse.


L'éducation occupe une large place au sein de la ville[37]




  • Lycée général et technologique Jean-de-Prades, (+ post bac avec le BTS assistant de gestion PME-PMI).


  • Lycée professionnel Jean-de-Prades.


  • collège Jean-de-Prades.

  • Collège Pierre-Flamens.

  • Huit écoles primaires et sept écoles maternelles, dont deux groupes scolaires dans les quartiers périphériques.



Santé |


La commune dispose de l’hôpital intercommunal Castelsarrasin-Moissac, pour les moyens et longs séjours, les soins palliatifs, et la maison de retraite. Le service des urgences de ce même hôpital se situe dans la commune voisine, Moissac.



Manifestations culturelles et festivités |


De 2015 à 2016, la ville a accueilli le Festival Alors... CHANTE !, initialement basé à Montauban. Fin 2016, l'association qui gère ce festival a déposé le bilan. Une autre association a été créée avec de nouveaux partenaires, pour créer un nouveau festival, qui débutera en mai 2017, sous le nom de Festival Grain de sel[38].


La ville a accueilli la 17e étape du Tour de France 2007 ainsi que deux départs d'étapes du Tour de France en 2001 et 2004 et un passage le 20 juillet 2012[39].



Sports |


Les activités sportives dans la ville sont assez diversifiées et nombreuses[40].


Le Cercle athlétique castelsarrasinois, club de Rugby à XV évolue dans le championnat de France de 2e division fédérale. Ils jouent en rouge et blanc. La ville a accueilli les entrainements de l'équipe des Fidji durant la coupe du monde de rugby à XV 2007. Le club joue ses matchs au stade Adrien-Alary.


Pour le football, deux clubs, le Gandalou Football Club (GFC) (situé dans le quartier de Gandalou), évoluant en première division de district et l'Entente Football Castel-Moissac qui évolue en promotion d'honneur.


Le CAC cyclisme, club centenaire, compte parmi les plus importants clubs de cyclisme de France[41].


Parmi les autres activités existantes, l'on peut citer le tennis, le basket-ball, le hand-ball, l’athlétisme, etc. De plus, diverses franchises gestionnaires de salles de sport et de fitness ont ouvert ces dernières années, notamment dans la zone commerciale de Terre Blanche.


La ville est équipée d'un aérodrome dans le quartier de Gandalou. De l'aéronautisme amateur y est pratiqué. Par ailleurs, cet aérodrome a, dans le futur, vocation à devenir un aéroport commercial pour vols moyen courrier low cost.



Cultes |




Saint Alpinien


Les principaux cultes ont des lieux dédiés à travers la ville. L'Église Saint-Sauveur est le principal lieu d'exercice du culte catholique. Il existe également une mosquée pour le culte musulman, et un lieu de culte dédié, pour l’Église évangélique.


  • Saint Alpinien est le saint patron de la ville pour l'église catholique; un monument est érigé le long de la façade nord de l'église Saint-Sauveur.


Économie |



Industrie |


L'usine de Castelsarrasin a été un atelier monétaire en 1914 et de 1943 à 1946[42]. Les monnaies qui y furent frappées sont marquées d'un « C » au-dessus de la date. En 1914, il avait été créé un atelier de fortune dans le Sud de la France, en prévision d'un éventuel siège de Paris. Usine française des métaux, l'entreprise est rachetée par le groupe Cégédur, puis Péchiney. À cette date, au début des années 1970, l’entreprise perd au début de la crise de métallurgie française, la majorité de ses effectifs. À la fin des années 1990, l’unité castelsarrasinoise est rachetée par la multinationale Alcan, et en 2005, par le groupe Rio Tinto[43]. Une autre partie de l'usine a été reprise par le groupe Alcoa[44].


L'usine de lave et de quartz émaillé (Pyrolave) qui emploie plus d'une centaine de salariés, est leader mondial de l'utilisation de la lave, et 2e dans l'exploitation du quartz. Au départ familiale, l'entreprise a été rachetée, en juin 2008, par le groupe Finalp qui détient Mobalpa tout en demeurant sur le site de Castelsarrasin[45].


La commune possède aux deux extrémités de son périmètre, deux sites classés « Seveso 2 seuil haut », le plus haut niveau depuis l’accident d’AZF de Toulouse. À la sortie nord de Castelsarrasin, direction Moissac, le site de l'entreprise de dépôt de gaz Butagaz, sur la zone de Barrès 2, suscite de nombreux questionnements avec la future application du dispositif du plan de prévention des risques technologiques (PPRT), qui risque de réduire le développement économique de cette ZAC[46]. La zone intercommunale est d'ailleurs depuis septembre 2009, au cœur d'un imbroglio judiciaire lancé par le sous-préfet Patrick Cousinard qui dénonce les permis de construire de l'entreprise Delrieu[47]. Dans le même temps, il provoque le fort mécontentement des riverains du site qui doivent engager d’importants travaux de mise en sécurité de leur habitation[48].


De l’autre côté de la ville, c'est le site de ravitaillement et de stockage du service des essences de l'Armée qui est aussi concerné par la même dangerosité.


Depuis le début du XXIe siècle, l'extrémité nord de la ville ne cesse ne se développer. Le maire de la ville, Bernard Dagen, a plusieurs fois exprimé son grand désir de voir se développer « un quartier d'affaires castelsarrasinois » selon ses mots. Après l'implantation relativement massive de grandes enseignes commerciales, cette zone s'apprête à accueillir la construction d'un grand cinéma multiplexe, dans le quartier Terre Blanche. Cela donnera lieu à des expropriations.


Sur le plan ferroviaire, la ville possède une liaison de fret avec Beaumont-de-Lomagne, par le biais de la ligne de Castelsarrasin à Beaumont-de-Lomagne. Autrefois utilisée pour le transport de voyageurs, la ligne n'est désormais utilisée que pour du transport de céréales, et d'essence pour la zone militaire de ravitaillement et de stockage du service des essences de l'Armée.



Emploi |


Le taux de chômage dans la ville est de 10,8 % en 2013, contre 10,4 % en 2008[49].



Zones d'activités économiques et commerciales |


Ces quinze dernières années, la ville a connu un développement particulièrement important de ses activités économiques et commerciales, en raison de l'éclosion soudaine dans les années 1990 de zones d'activité commerciales, tout particulièrement au nord de la commune. La ZAC du Barraouet, de l'Artel, de Fleury, et dernièrement de Terre Blanche en sont des exemples emblématiques. À ce jour, la tendance est à une accélération exponentielle de ce développement, notamment avec les ambitieux projets concernant la ZAC de Terre Blanche, même si un jugement du tribunal administratif de Toulouse en date de mars 2015 a annulé la déclaration d'utilité publique de la zone.
Comme c'est le cas dans la grande majorité des communes qui connaissent ce type de développement économique « périphérique », Castelsarrasin connait ces dernières années un coup de mou commercial dans son hyper-centre ville.



Gastronomie |


Le marché au gras de Castelsarrasin demeure l'un des plus réputés de la région Midi-Pyrénées, après ceux du Gers voisins. C'est sous la halle occitane aujourd’hui que se déroule de novembre à avril, ce marché hebdomadaire où les producteurs et éleveurs de tout le département viennent écouler leurs canards, oies, dindons et autres volailles grasses. Malgré les gros efforts de la commune pour maintenir la tradition des concours au gras et des marchés, cette production qui « pourtant ne connaît pas la crise »[50], est en voie de disparition.



Infrastructures |


Une grande salle communale, la salle Jean-Moulin permettent d’accueillir divers événements d'une certaine envergure. Une autre salle, la salle Paul-Descazeaux permet d'accueillir de plus petits événements.


Le stade Adrien-Alary (environ 2500 places), héberge le club de rugby à XV de la ville, et parfois quelques matchs d'un des deux clubs de football. Il s'inscrit dans un complexe comprenant un gymnase, deux terrains, et une piscine.


Le canal du Midi traverse la ville du nord au sud. Au niveau du centre-ville, le port Jean-Yves-Cousteau permet une assez grande capacité de stationnement pour les plaisanciers. En 2015, un centre technique fluvial a été construit à proximité du port.
Une création signée de l’artiste néerlandais, Ruudt Wackers a été installé sur ce site. Une sculpture représentant un navire en acier rouillé sur laquelle est projeté en continu un jet d'eau qui a fait beaucoup parler, et continue encore d'intriguer les passants[51].


La ville possède un aérodrome dans le quartier de Gandalou (aérodrome de Castelsarrasin - Moissac) depuis le 22 juin 1935. « Cet aérodrome est au centre d'un projet d'étude visant à en faire à moyen terme un aéroport qui pourrait accueillir des vols low cost et des avions d’affaires[52] ». Un projet qui nécessitera de lourds investissements sur près d'une décennie. En attendant, l’étude diligentée par la communauté de communes de Castelsarrasin-Moissac préconise la reprise en main du site par l'intercommunalité.



Télécommunications |


Castelsarrasin s'est doté d'une boucle de fibre optique d'une longueur de vingt kilomètres pour un budget de 1,6 million d'euros. Il s'agit de la plus longue fibre optique du Tarn-et-Garonne[53]



Culture locale et patrimoine |


La ville possède un patrimoine important qui participe à son dynamisme touristique.



Lieux et monuments |



Église Saint-Sauveur |


L'église Saint-Sauveur se situe place de la Raison. Inscrite sur la liste supplémentaire de l’inventaire général des Monuments historiques[54].




Église Saint-Sauveur.


Mentionnée dès 961, l’église Saint-Sauveur fut reconstruite en 1254, « d’une manière somptueuse ». Elle assura jusqu’en 1626 des fonctions conventuelles (prieuré de l’abbaye de Moissac) et demeura jusqu’à la Révolution de 1789 la plus importante des églises du diocèse Bas-Montauban.


Elle est entièrement bâtie en briques, type même d’architecture du premier gothique avec nef et transept voûtés d’ogives et collatéraux couverts d’un berceau brisé roman.


Elle présente les caractéristiques suivantes :



  • clocher-tour de forme octogonale, à deux étages séparés par un cordon extérieur. 32 fenêtres géminées et à plein cintre ;

  • mobilier des XVIIe et XVIIIe siècles classé Monument historique. Il se compose de splendides boiseries provenant pour la plupart de l’ancienne abbaye de Belleperche acquises en janvier 1799 et d’autels et anges de marbre ;


  • vitraux signés et datés de Joseph Villiet, Louis Gesta et Henri Feur ;

  • vitrine présentant divers objets de culte derrière le maître-autel. L’église abrite depuis le XIIIe siècle les reliques du patron de la ville, saint Alpinien, compagnon de saint Martial, évangélisateurs de la province gauloise appelée Aquitaine ;

  • boiseries provenant de l’abbaye de Belleperche, acquises en janvier 1799, à savoir :

    • un buffet d’orgue (XVIIIe siècle) dont le thème est l’enseignement musical classé en tant qu'objet comme monument historique[55] ;

    • des stalles du XVIIe siècle. Le chœur n’en abrite que 39 sur les 80 d’origine ;

    • une porte (XVIIIe siècle) représentant certainement des membres de la famille d’Arcombald, fondatrice et bienfaitrice de l’abbaye de Belleperche ;

    • la chaire (XVIIe et XVIIIe siècles) ;

    • les prie-Dieu (XVIIIe siècle) ;

    • la porte (XVIIe siècle) de la sacristie représentant les apôtres Pierre et Paul sculptés en relief de façon tout à fait magistrale.



  • marbres :

    • le maître-autel (XVIIIe siècle) tout en marbres polychromes ;

    • les anges adorateurs (XVIIIe siècle) taillés dans un marbre blanc très pur ;

    • l’autel de la chapelle Saint-Alpinien (XVIIIe siècle) composé de marbres polychromes ;

    • les bénitiers (XVIIe et XVIIIe siècles) proviennent certainement de Belleperche.



  • autre mobilier :

    • une statue de la Vierge à l’Enfant en bois sculpté fin XVe - début XVIe siècle ;

    • une statue de bois polychrome (XVIIIe siècle) ;

    • une châsse en bois doré (XIXe siècle) contenant les reliques de saint Alpinien ;

    • un pavillon en bois doré (XVIIIe siècle).





Église Saint-Jean |




Église Saint-Jean Baptiste


Elle se situe à l'extrémité nord de la rue Paul-Descazeaux.


Les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem sont présents dans la campagne environnante dès le XIIe siècle (église Saint-Jean-des-Vignes). Mentionnée dès 1216 en ville, l’église est reconstruite partiellement en 1515.



  • Bâtie de brique, architecture lourde, voûtes d’ogives basses.

  • Clocher-tour à deux étages, chacune de ses faces ajourée de deux fenêtres, à plein cintre, deuxième étage surmonté d’une flèche hexagonale à arêtes aux faces ajourées de petites ouvertures en forme de croix de Malte.

  • Vitraux de L. V. Gesta de Toulouse

  • Décoration intérieure réalisée en 1924 par le peintre tarn-et-garonnais Gaillard-Lala. Intéressantes armoiries de personnages locaux.



Chapelle Notre-Dame-d’Alem |


Le premier titre attestant l’existence de cette chapelle date du 7 juin 1210.
De tout temps la renommée de Notre Dame d’Alem fut grande. La chapelle a longtemps détourné vers elle les jacobites passant par Toulouse et Moissac. Détruite à trois reprises (guerre de Cent Ans, guerres de Religion et Révolution de 1789), elle est encore aujourd’hui debout.


Elle doit deux de ses résurrections à deux « miracles » :



  • le vœu de Sancerre lors de la guerre de Cent Ans. Le maréchal Louis de Sancerre, réfugié dans les ruines de la chapelle, implore la Vierge et promet de rebâtir celle-ci s’il remporte la victoire ;

  • le vœu de Galatoire d’Espagne pendant la Révolution. Emprisonné dans le couvent de la Visitation, ce noble, parent d’émigrés promet de rebâtir la chapelle, s’il échappe à la guillotine.



Les anciens établissements religieux de la ville |


Castelsarrasin comptait cinq établissements religieux. Deux d’entre eux ont été ruinés à la Révolution française :



  • le couvent des Dominicaines (1602-1792) à l'emplacement de l’école de musique et de la médiathèque actuelles dont il ne subsiste aucun vestige ;

  • le monastère des Capucins (1602-1793) dont il ne subsiste aucun vestige ;

  • le monastère des Carmes (1282-1794) à l'emplacement de l’hôtel de ville actuel, de l’ancien tribunal et de l’ancienne gendarmerie.



Vestiges :

Clocher XVIe siècle, en briques, hexagonal à sa base et heptagonal dans ses deux étages supérieurs.

Portail de l’église de la fin XIIIe siècle en plein cintre, encadrée par un long arceau en ogives à trois boudins.


  • le couvent des Ursulines (1642-1792) à l'emplacement de la sous-préfecture actuelle.


Vestiges :

Intérieurs : Une galerie du cloître, salles voûtées

Extérieurs : une tour d’angle.


  • le prieuré de Saint-Jean (1282-1789) à l'emplacement du couvent et de la chapelle des sœurs de la Compassion.


L’hôtel de ville |




L'horloge Lepaute au fronton de la mairie avec les statues de Minerve et Cérès.


Il se situe place de la Liberté. Il a été construit par l’architecte Rivet en 1827 et possède une horloge éclairante fabriquée par la maison Lepaute à Paris, en 1847 ; cette horloge est encadrée des statues de Minerve (commerce) et Cérès (agriculture), œuvre du sculpteur toulousain Palat.



Le port Jacques-Yves-Cousteau |


C'est en 1997 que le port Jacques-Yves-Cousteau est créé, le long de l'allée de Verdun, dans le centre-ville de Castelsarrasin. Doté à la base d'une quinzaine de places, le port est agrandi au fil des années, pour porter le nombre de places à 40. En 2016, des travaux d'extension du port, le long du square Aristide-Briand, et de la rue de la Passerelle, font passer la capacité du port à 65 emplacements. Avec en parallèle la construction d'un centre technique fluvial d'une capacité de 140 emplacements, situé près du port, ce port est devenu un des principaux ports du canal de Garonne. C'est un des principaux sites touristiques de Castelsarrasin[56].



Monuments civils |


Plusieurs édifices ou rues méritent la visite.


  • Maison Renaissance (place de la Liberté) Privé

Construite fin XVe début XVIe siècle. Classée monument historique. Fenêtres Renaissance. Sculptures des culots et supports de fenêtres : animal et feuillage.


  • Maison italienne ou maison d'Espagne, construite pour la famille d'Espagne au XVIIe siècle et inscrite au titre des monuments historiques. Longtemps laissée à l'abandon[57] et sa tour détruite en 1958, elle a vu sa façade restaurée et sa tour reconstruite en 2010-2011[58].


  • Hôtel Marceillac 54 rue de l'Egalité. Hôtel de voyageurs construit de 1909 à 1912 par l'architecte Antonin Maurou. Inscrit aux monument historiques.

  • Hôtel Lamothe-Cadillac (no 6 place Lamothe-Cadillac) Privé.
    Dite « maison des Gouverneurs », Antoine de Lamothe-Cadillac, fondateur de Détroit, y vécut de 1723 à 1730. Façade XVIIIe siècle, cour intérieure XVIIe siècle. Plaque commémorative.

  • Maison de l’abbé de Prades (9, rue du commandant Châtinières, privée). Maison natale de l’abbé Jean-Martin de Prades, collaborateur à l’Encyclopédie. Construction XVIIIe siècle. Sculptures du portail : masque et guirlandes. Plaque commémorative.


  • Maison à colombage (49, rue de la Révolution, privée). Construction XVIe siècle. Façade en pans de bois.

  • Rue de la Discrétion. Typique du Moyen Âge. Fenêtres à meneaux début XVIe siècle.

  • Rue de la Solitude. Typique du Moyen Âge.


  • Monument aux morts, square Aristide-Briand, œuvre du sculpteur toulousain Paul Ducuing, 1920.


  • Parc de Clairefont : ce parc est un lieu très fréquenté par les habitants de la ville, surtout lorsque le temps est agréable.




Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.




Castelsarrasin et le cinéma |


  • Le film Voyance et manigance d’Éric Fourniols avec Dieudonné, Emmanuelle Béart et Anémone a en grande partie été tourné à Castelsarrasin.


Personnalités liées à la commune |


Outre les maires de la commune, plusieurs personnalités sont liées à la commune :




  • Antoine de Lamothe-Cadillac (1658-1730),aventurier et visionnaire, mort à Castelsarrasin.


  • Jean-Martin de Prades (1720-1782), théologien et encyclopédiste, né à Castelsarrasin.


  • Julien-Bernard-Dorothée Mazade-Percin (1756-1823), homme politique, mort à Castelsarrasin.


  • Alexandre Dezos de la Roquette (1784-1868), militaire et géographe, né à Castelsarrasin.


  • Charles de Mazade (1820-1893), historien et journaliste, né à Castelsarrasin.


  • Henri Rieunier (1833-1918), amiral et homme politique, né à Castelsarrasin.


  • Henri Pottevin (1865-1928), médecin, biologiste et homme politique. Il fut maire de Castelsarrasin.


  • Jean Antonin Delzers (1873-1943), dessinateur, graveur de timbres et enseignant, né à Castelsarrasin.


  • Frédéric Cayrou (1879-1958), homme politique, fébrile à Castelsarrasin.


  • Gaston Bénac (1881-1968), journaliste sportif, né à Castelsarrasin.


  • Paul Chatinières (1884-1928) médecin humaniste.


  • Clément Bressou (1887-1979), vétérinaire. Il fut élève au collège, une rue porte son nom.


  • Adrien Alary (1897-1982), homme politique, mort à Castelsarrasin.


  • Marcel Pérès (1898-1974), acteur de cinéma, né à Castelsarrasin.


  • Louis de Guiringaud (1911-1982), diplomate et un homme politique, conseiller municipal de Castelsarrasin.


  • Marcel Maurières (1924-2008) journaliste, instituteur et pédagogue, né à Castelsarrasin.


  • Pierre Perret (1934), auteur-compositeur-interprète, né à Castelsarrasin.


  • Pierre Montlaur, (1963), joueur de rugby à XV, né à Castelsarrasin.


  • Gil Galasso (1967), maître d'hôtel et professeur de restauration, né à Castelsarrasin.


  • Sylvia Pinel (1977), femme politique, candidate non élue de la circonscription.


  • Caroline Costa (1996), chanteuse, a grandi à Castelsarrasin.



Héraldique |







Castelsarrasin


Son blasonnement est : D’azur au château donjonné de trois tours d’argent, maçonné de sable, au chef cousu de gueules chargé d’une croisette cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d’or.






Notes et références |



Notes |




  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.



Références |





  1. [1], Tarn-et-Garonne,
    un territoire multipolaire sous l’influence croissante de Toulouse, Insee.



  2. Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Bordeaux.


  3. Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Agen.


  4. Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Paris.


  5. Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Limoges.


  6. Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Lyon.


  7. Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Clermont-Ferrand).


  8. Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Mimizan.


  9. Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Montauban.


  10. Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Montpellier.


  11. Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Auch.


  12. Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Toulouse.


  13. Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Carcassonne.


  14. Carte IGN sous Géoportail


  15. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].


  16. « Tracé de la LGV à Castelsarrasin », sur www.gpso.fr.


  17. https://www.laregion.fr/Un-nouveau-reseau-de-cars-entre-Castelsarrasin-et-Montauban


  18. (oc) « Toponimia occitana e senhalizacion en occitan », 2009(consulté le 13 mai 2018).


  19. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979(ISBN 2-85023-076-6), p. 153b.


  20. a b et cAlbert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit..


  21. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Vol. II, Librairie Droz, Genève, p. 739 (lire en ligne) [2].


  22. Désastres causés par la guerre de Cent ans au pays de Verdun-sur-Garonne à la fin du XIVe siècle par Firmin Galabert.


  23. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », 2004 (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, notice BnF no FRBNF39169074), p. 43.


  24. a b et cMax Lagarrigue, Castelsarrasin-Moissac : « Ce sont les lycéens qui ont lancé 68 », in La Dépêche du Midi, 20 mai 2008.


  25. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.


  26. http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/031/031044.html.


  27. « Castelsarrasin : résultats des élections présidentielles 2017 », sur francetvinfo.fr, 8 mai 2017


  28. « Carte des résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur www.cartesfrance.fr (consulté le 15 mai 2017)


  29. « Castelsarrasin. Le sous-préfet Myriam Garcia quitte le Tarn-et-Garonne », sur www.ladepeche.fr, 21 février 2014(consulté le 24 janvier 2017).


  30. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee


  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.


  33. a b c d et eINSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, 15 octobre 2015(consulté le 10 janvier 2016)


  34. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, 1er janvier 2009(consulté le 8 janvier 2016)


  35. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, 1er janvier 2012(consulté le 8 janvier 2016)


  36. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, 1er janvier 2016(consulté le 8 janvier 2016)


  37. « Enseignement à Castelsarrasin », sur www.ville-castelsarrasin.fr (consulté le 8 janvier 2017).


  38. « Festival Grain de Sel », sur festivalgraindesel.com (consulté le 24 janvier 2017).


  39. « Historique du Tour de France », sur www.letour.fr (consulté le 24 janvier 2017).


  40. « Associations sportives », sur www.ville-castelsarrasin.fr (consulté le 8 janvier 2017).


  41. Max Lagarrigue, Le CAC cyclisme se classe parmi les 10 meilleurs club de France, in La Dépêche du Midi, 25 août 2008.


  42. P. Garesio, 1914, une grève castelsarrasinoise, Montauban, revue Arkheia, no 7-8-9, 2003.


  43. Max Lagarrigue, « Pas d'OPA pour l'usine Rio Tinto », in La Dépêche du Midi, 30 novembre 2008.


  44. Max Lagarrigue, Alcoa : six licenciements d'ici la fin de l'année, La Dépêche du Midi, 21 octobre 2009.


  45. Max Lagarrigue, « Ce rachat va nous permettre de résister », La Dépêche du Midi, 17 juillet 2008, et Ils transforment le quartz en or, La Dépêche du Midi, 9 février 2008, et La zone de Barrès au cœur des préoccupations, La Dépêche du Midi, 27 septembre 2008.


  46. Max Lagarrigue, Exercice grandeur nature autour de Butagaz, La Dépêche du Midi, 19 décembre 2007.


  47. Max Lagarrigue, L'État débouté, la mairie confortée, La Dépêche du Midi, 20 décembre 2009 et Le maire se pourvoit devant le Conseil d'État, La Dépêche du Midi, 18 mars 2010.


  48. Les riverains de l'usine devront payer pour leur sécurité, La Dépêche du Midi, 16 mars 2010.


  49. « Dossier INSEE 2013 - Castelsarrasin ».


  50. Max Lagarrigue, Le gras fait toujours recette, La Dépêche du Midi, 19 décembre 2008.


  51. Max Lagarrigue, Wackers va encore frapper les esprits, in La Dépêche du Midi, 21 décembre 2008.


  52. Max Lagarrigue (en), Une compagnie low cost à l'aérodrome ?, in La Dépêche du Midi, 8 octobre 2008 et Que faire de l’aérodrome de Gandalou ?, La Dépêche du Midi, 27 mars 2010.


  53. « Castelsarrasin. «C'est la plus longue boucle de fibre optique du département» », sur www.ladepeche.fr, 12 mars 2012(consulté le 24 janvier 2017).


  54. « Église Saint-Sauveur », notice no PA82000006, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  55. « Orgue de tribune : buffet d'orgue », notice no PM82000033, base Palissy, ministère français de la Culture.


  56. Castelsarrasin renforce son tourisme fluvial, francetvinfo.fr, 25 juillet 2016.


  57. La dépêche : Chantier. La rénovation de la maison italienne, la plus ancienne bâtisse de la cité, devrait servir à élargir l'offre culturelle….


  58. La dépêche : Castelsarrasin. La maison d'Espagne retrouve son lustre.




Voir aussi |


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Articles connexes |



  • Liste des communes de Tarn-et-Garonne

  • La Tulipe (Castelsarrasin)



Liens externes |



  • Site de la mairie

  • Castelsarrasin - Dossier de l'INSEE datant de 2013

  • Castelsarrasin sur le site de l'Institut géographique national




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