Équipe de Pologne de football





Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voir Équipe de Pologne de football féminin.



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Drapeau : Pologne Équipe de Pologne



Écusson de l' Équipe de Pologne





























Généralités
Confédération
UEFA
Emblème
L'aigle
Couleurs
Blanc et rouge
Surnom
Biało-czerwoni (« Blanc et rouge »)
Białe Orły (« Les aigles blancs »)
Stade principal
Stade national de Varsovie

Classement FIFA

en diminution21e (25 octobre 2018)[1]





















Personnalités
Sélectionneur
Drapeau : Pologne Jerzy Brzęczek
Capitaine
Robert Lewandowski
Plus sélectionné
Michał Żewłakow (102 matchs)
Meilleur buteur
Robert Lewandowski (55 buts)

















Rencontres officielles historiques
Premier match
18 décembre 1921(Hongrie, 0-1)
Plus large victoire
10-0, Saint-Marin (1er avril 2009)
Plus large défaite
0-8, Danemark (26 juin 1948)





















Palmarès

Coupe du monde

Phases finales : 8
Médaille de bronze, Coupe du Monde Médaille de bronze, Coupe du Monde Troisième en 1974 et 1982

Championnat d'Europe

Phases finales : 3
Quart de finaliste en 2016

Ligue des nations

Phases finales : 0


Jeux olympiques

Phases finales : 7
Médaille d'or, Jeux olympiques Médaille d'or (1) en 1972

Maillots








Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe


Domicile





Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe

Couleurs de l’équipe


Extérieur





L'équipe de Pologne de football (Reprezentacja Polski w piłce nożnej en polonais) est l'équipe nationale qui représente la Pologne dans les compétitions internationales masculines de football, sous l'égide de la fédération polonaise de football (PZPN). Elle consiste en une sélection des meilleurs joueurs polonais.


Après la fondation de la fédération polonaise de football le 20 décembre 1919, l'équipe nationale dispute la première rencontre de son histoire en 1921 face à la Hongrie. Affiliée à la FIFA à partir de 1923, la sélection polonaise dispute sa première compétition internationale lors des Jeux olympiques d'été de 1924, y étant éliminée dès le tour préliminaire.


Les années 1970 sont le symbole de l’apogée du football polonais. Deux troisièmes places lors des Coupe du monde 1974 et 1982 ainsi que deux médailles olympiques, une en or lors des Jeux olympiques de 1972, l'autre d'argent aux Jeux olympiques de 1976 sont les plus grandes performances de l'équipe. Après quatre participations consécutives en Coupe du monde (entre 1974 et 1986), la Pologne n'a plus participé à aucune compétition internationale pendant seize ans.


Les années 2000 sont la période du renouveau de la Pologne, la sélection se qualifiant deux fois consécutivement à une phase finale de Coupe du monde, en 2002 puis en 2006. Elle se qualifie également pour la première fois au tournoi européen en 2008 avant de coorganiser quatre ans plus tard la compétition.


De 1956 à 2009, les Polonais disputent la plupart de leurs rencontres importantes à domicile au Stadion Śląski. Depuis 2012, ils évoluent principalement au stade national de Varsovie, d'une capacité de 58 145 places, situé à Varsovie. Adam Nawałka, international dans les années 1970, est le sélectionneur de l'équipe depuis le 1er novembre 2013. Actuellement, les polonais pointent à la 6ème place du Classement FIFA




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Les débuts du football polonais


    • 1.2 La Pologne de 1938 à 1970 : une difficile mise en route


    • 1.3 Des années 1970 à 1986 : l’apogée du football polonais


      • 1.3.1 Premiers succès du football polonais avec Kazimierz Górski sélectionneur (1971-1976)


      • 1.3.2 Bons résultats internationaux et échecs européens des successeurs de Górski (1976-1986)




    • 1.4 Absence en phase finale de 1986 à 2000


    • 1.5 Renouveau (depuis 2001)


      • 1.5.1 Retour en Coupe du monde (2001-2006)


      • 1.5.2 Premières participations au Championnat d'Europe (2007-)






  • 2 Composition


    • 2.1 Joueurs


      • 2.1.1 Provenance des joueurs


      • 2.1.2 Joueurs importants


      • 2.1.3 Équipe actuelle




    • 2.2 Sélectionneurs


      • 2.2.1 Équipe technique actuelle






  • 3 Infrastructures


  • 4 Résultats


    • 4.1 Palmarès


    • 4.2 Parcours en Coupe du monde


    • 4.3 Parcours en Championnat d'Europe


    • 4.4 Parcours en Ligue des Nations


    • 4.5 Parcours aux Jeux olympiques d'été


    • 4.6 Divers




  • 5 Statistiques


    • 5.1 Nations rencontrées


    • 5.2 Adversaires les plus fréquents


    • 5.3 Classement FIFA


    • 5.4 Records




  • 6 Identité


    • 6.1 Surnoms


    • 6.2 Couleurs


    • 6.3 Rivalités


      • 6.3.1 Rivalité avec l'Allemagne


      • 6.3.2 Rivalité avec la Russie






  • 7 Notes et références


    • 7.1 Références issues du livre Encyclopedia of the FIFA World Cup


    • 7.2 Notes


    • 7.3 Feuilles de matchs


    • 7.4 Références


    • 7.5 Bibliographie


      • 7.5.1 Ouvrages généraux






  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Articles connexes







Histoire |



Les débuts du football polonais |




Équipe de Pologne avant son premier match contre la Hongrie en 1921.


La fédération de Pologne de football (Polski Zwiazek Pilki Noznej) est fondée le 20 décembre 1919 à Varsovie. Elle organise la première édition du championnat national dès 1921, avec seulement cinq formations. La Fédération de Pologne s'affilie à la FIFA le 20 avril 1923[2].


Le 18 décembre 1921, l’Équipe de Pologne (Reprezentacja Polski w piłce nożnej) joue son premier match, contre la Hongrie à l’extérieur à Budapest, où elle s'incline sur le score de 1 but à 0[3]. Les Polonais disputent leur premier match à domicile face à cette même sélection hongroise qui s'impose sur le score de 3 but à 0[4]. La Pologne remporte son premier match officiel 2-1 contre la Suède à Stockholm le 28 mai 1922[5]. La Pologne dispute son premier match officiel le 26 mai 1924 au Stade Bergeyre de Paris contre la Hongrie, ce match a pour cadre le tour préliminaire des Jeux Olympiques 1924, la Pologne s'incline très largement lors de ce match (0-5)[6].


Durant cette période, les hommes de Józef Kałuża participent aux éliminatoires de la Coupe du monde 1934, joués quelques semaines seulement avant le début du tournoi. Absents de l'édition inaugurale, où les équipes étaient invitées, les Polonais sont éliminés par la Tchécoslovaquie, les deux sélections devaient se rencontrer en matchs aller-retour pour désigner l'équipe qualifiée pour la Coupe du monde 1934. Le match aller est remportée par la Tchécoslovaquie à Varsovie[7]. En raison d'un différend à propos de la frontière entre la Pologne et la Tchécoslovaquie, le gouvernement polonais n'autorisa pas son équipe nationale à quitter le territoire. La Pologne déclara ainsi forfait pour le match retour en Tchécoslovaquie.


En 1936, la Pologne dispute sa première phase finale de compétition officielle, l’équipe olympique de Pologne termine quatrième des Jeux Olympiques de Berlin, menée par son attaquant Hubert Gad auteur d'un doublé, la Pologne élimine au Premier tour la Hongrie sur la marque de trois buts à zéro[8], la Pologne continue son parcours en quart de finale lors d'un match épique face à la Grande-Bretagne, le triplé de Gerard Wodarzpermet au siens de l'emporter (5-4)[9], en demi finale la Pologne affronte l'Autriche contre laquelle elle s'incline (3-1)[10], lors du match pour la médaille de bronze la Pologne enregistre un nouveau revers avec la défaite (3-2) contre la Norvège[11], elle doit donc se contenter de la quatrième place[12].



La Pologne de 1938 à 1970 : une difficile mise en route |


Article détaillé : Équipe de Pologne de football à la Coupe du monde 1938.



Les équipes polonaises et brésiliennes avant le huitième de final de Coupe du monde.


Les éliminatoires pour la Coupe du monde 1938 prennent la forme de matchs aller-retour face à la Yougoslavie pour désigner l'équipe qualifiée, lors du match aller joué en le 10 octobre 1937 à Varsovie, les Polonais s'imposent (4-0)[13], notamment grâce au doublé de Leonard Piątek dans les premières minutes. Le match retour est disputé à Belgrade, la Yougoslavie s'impose (1-0)[14] mais ce sont les Polonais qui se qualifient grâce au large succès du match aller. Les hommes de Józef Kałuża disputent un unique match de préparation face à l'Irlande contre laquelle la Pologne s'impose aisément (6-0)[15].


Les coéquipiers de Władysław Szczepaniak affrontent en huitièmes de finale du mondial français le Brésil lors d'une rencontre qui demeure un des matchs les plus prolifiques de l'histoire du tournoi, menée 3-1 à la mi-temps, les Polonais réussissent néanmoins à terminer le temps réglementaire à égalité (4-4) avec les Auriverdes, malgré un Ernest Wilimowski exceptionnel et auteur d'un quadruplé dont le but de l'égalisation polonaise dans les dernière minutes du temps réglementaire, les Polonais sont défaits (5-6)[16],[17],[B 1].


Le 27 août 1939, la Pologne reçoit la Hongrie, soit 5 jours avant l'invasion de la Pologne, les Polonais s’impose (4-2)[18] ce match est donc l'ultime représentation de la sélection polonaise avant la Seconde Guerre mondiale , pendant 6 années, le football est mis de côté. Avec l’intervention soviétique de 1945, le football reprend ses droits. Cependant, tous les joueurs principaux de l'équipe nationale arrêtent leur carrière internationale.


Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Hongrie se retrouve dans la zone d'influence de l'URSS. En 1947, son équipe de football est reprise en main par Henryk Reyman pour les trois premières rencontres, le 11 juin 1947, les Polonais se déplacent à Oslo pour disputer face à la Norvège sa première rencontre depuis près de 8 ans, lors de cette partie, la Pologne ne réussit pas son retour et s'incline (3-1)[19]. Les Polonais remportent leur premier succès de cette nouvelle ère le 17 septembre 1947 face à la Finlande en s'imposant (4-1) à Helsinki[20]. Le 26 juin 1948, face au Danemark, la Pologne enregistre la plus large défaite de son histoire (8-0)[21].


En 1952, les Polonais participent aux Jeux olympiques d'Helsinki, au tour préliminaire, la sélection olympique polonaise dispose de la France sur la marque de deux buts à un[22], six jours plus tard, dans le cadre du premier tour de ses Jeux olympiques, la Pologne rencontre à Turku le Danemark, les danois s'imposent (2-0)[23] mettant un terme rapide aux rêves polonais de médaille. La sélection polonaise doit participer aux qualifications de la Coupe du monde 1954, cependant la sélection est déclare forfait laissant son adversaire, le grandissime favori de l'épreuve, la Hongrie se qualifier sans jouer. La fédération polonaise devient membre de l'UEFA le 2 mars 1955[2].


Les Polonais disputent en revanche aux qualifications de la Coupe du monde 1958, placée dans un groupe de trois équipes en compagnie de l'URSS et de la Finlande, les Polonais terminent à égalité de points avec les Soviétiques, lors du match de barrage disputé sur terrain neutre, à Leipzig, les Polonais s'inclinent (2-0). Les Polonais participent par la suite aux Éliminatoires du Championnat d'Europe de football 1960, en huitièmes de finale, ils affrontent selon une formule de matchs aller-retour, l'Espagne, vaincu (4-2) au match aller à domicile puis (3-0) lors du match retour à Madrid, la Pologne est éliminée.


En 1960, la Pologne participe aux Jeux olympiques de Rome, lors de cette édition, le premier tour prend la forme d'un groupe de quatre dont le premier est qualifié pour le tour suivant, la Pologne lance idéalement sa compétition en s'imposant (6-1)[24] face à la Tunisie notamment grâce à l'excellente prestation de son attaquant Ernest Pohl auteur d'un quintuplé. Lors de la seconde rencontre face aux Danois, la Pologne tient le match nul avant de céder dans les dernières minutes pour finalement s'incliner (2-1)[25], lors de l'ultime rencontre, la Pologne est opposée à l'Argentine qui s'impose (2-0)[26].


L'année suivante, la Pologne participe aux qualifications de la Coupe du monde 1962, une nouvelle fois la Pologne ne parvient pas à se qualifier, elle est éliminée par la Yougoslavie battu (2-1) à l'aller à Belgrade, les Polonais ne peuvent faire mieux que match nul (1-1) au retour. Le 4 septembre 1963 à Szczecin, contre la Norvège, la Pologne enregistre la plus large victoire depuis 1921, avec un score de 9 buts à 0[27], un record qui a tenu un peu plus de 45 ans, jusqu'au 1er avril 2009. Par la suite, les Polonais participent aux Éliminatoires du Championnat d'Europe de football 1964, opposés à l'Irlande du Nord au tour préliminaire, la Pologne est battue (2-0) à domicile, avant de s'incliner sur le même score le mois suivant à Belfast.


Au cours des années 1964 et 1965, les Polonais participent aux qualifications de la Coupe du monde 1966, la Pologne est placée dans un groupe en compagnie de trois autres sélections, la Pologne termine 3e de son groupe derrière l'Italie et l'Écosse et échoue donc à se qualifier, par la suite, les Polonais sont en lice pour les Éliminatoires du Championnat d'Europe de football 1968, une nouvelle fois placée dans un groupe de trois, les Polonais terminent de nouveau 3e. À la suite de cette nouvelle élimination au tour préliminaire, la Pologne change de sélectionneur et nomme Ryszard Koncewicz, l'équipe dispute par la suite les qualifications de la Coupe du monde 1970, les Polonais échouent de nouveau à se qualifier, n'obtenant que la deuxième place du groupe derrière la Bulgarie, Ryszard Koncewicz quitte ses fonctions à la fin de l'année 1970.



Des années 1970 à 1986 : l’apogée du football polonais |


Très discrète lors des compétitions internationales jusqu'alors, la Pologne connait son heure de gloire des années 1970 au début des années 1980. Grâce à une génération de footballeurs talentueux, comme le milieu de terrain Kazimierz Deyna, les attaquants Grzegorz Lato, Robert Gadocha et Andrzej Szarmach ou encore le gardien de but Jan Tomaszewski.



Premiers succès du football polonais avec Kazimierz Górski sélectionneur (1971-1976) |


Article détaillé : Équipe de Pologne de football à la Coupe du monde 1974.

Au début de 1971, Kazimierz Górski devient sélectionneur de la Pologne, il reprend en main la sélection au cours des Éliminatoires du Championnat d'Europe de football 1972, bien parti dans la course à la qualification, l'équipe de Górski échoue à se qualifier notamment à cause des défaites à domicile face à la RFA puis contre la Turquie à Izmir[28]. Górski fait évoluer le jeu polonais avec un jeu s’exprimant à travers la transition offensive et les attaques rapides[29], il fait également évoluer l'effectif, certains futurs joueurs cadres font leurs débuts sous ses ordres, c'est le cas du portier Jan Tomaszewski, d'Antoni Szymanowski, d'Andrzej Szarmach ou encore de Władysław Żmuda[29].


Par la suite, la Pologne est qualifiée pour les Jeux Olympiques de Munich 1972, les Polonais commencent leur parcours par une large victoire face à la Colombie (5-1)[30], lors de la seconde journée, la Pologne rencontre le Ghana contre laquelle elle s'impose de nouveau largement (4-0)[31], lors de la dernière journée de groupe, la Pologne continue son sans-faute en disposant de la RDA sur le score de (2-1)[32]. Au second tour, la Pologne rencontre lors de la première journée le Danemark contre lequel elle concède le match nul (1-1)[33], la Pologne dispute par la suite le match le plus relevé de ce second tour face à l'URSS, menée par les soviétiques, les Polonais renversent la situation dans le dernier quart d'heure pour s'imposer finalement (2-1)[34], la Pologne conclut ce second tour en s'assurant la première place par un nouveau large succès (5-0) face au Maroc[35]. En finale, les Polonais sont opposés à la Hongrie double tenante du titre, menée par un but de Béla Várady, un doublé de Kazimierz Deyna offre à la Pologne son premier titre olympique[36],[37]. Lors de cette compétition, Kazimierz Deyna termine meilleur buteur avec 9 réalisations[38].




Les Polonais célébrant leur victoire face au Brésil (CM 74).


Entre mars et octobre 1973, le Pologne dispute les éliminatoires de la Coupe du monde 1974, la Pologne joue sa place au mondial dans un groupe composé de deux autres sélections, l'Angleterre et le Pays de Galles, malgré une défaite initial à Cardiff, les Polonais se relancent grâce à deux succès à domicile notamment face à l'Angleterre vaincu (2-0)[39], ils assurent finalement leur qualification en ramenant le point du match nul de Wembley[40], ce match est incontestablement un des plus grands exploits de l'histoire du football polonais[29],[40], les Anglais qui avait besoin de la victoire ont buté sur un Jan Tomaszewski impérial[41],[40], ce résultat est en revanche considéré comme une tragédie en Angleterre[29],[42],[43],[40]. Kazimierz Górski déjà champion olympique l'année précédente réussit l'exploit de qualifier son pays pour une Coupe du monde après 36 ans d’absence.


En 1974, l'équipe de Pologne se rend chez son voisin allemand, pour disputer la Coupe du monde. La Pologne est la révélation de ce mondial[29]. Les Polonais entament la compétition par un succès (3-2)[f 1] face à l'Argentine, par la suite les coéquipiers Kazimierz Deyna obtiennent une écrasante victoire face à Haïti (7-0)[f 2], lors de la dernière journée les Polonais continuent leur sans-faute en disposant (2-1) de l'Italie[f 3]. Lors du deuxième tour, les Polonais battent la Suède (1-0)[f 4] puis la Yougoslavie (2-1)[f 5]. Le 3 juillet, la Pologne dispute face à la RFA, le match décisif de ce groupe, soutenus par 59 000 supporters, l'inévitable Gerd Müller donne le but de la victoire aux allemands et met fin aux espoirs polonais d'un premier sacre mondial[f 6]. Trois jours plus tard, la Pologne obtient tout de même la troisième place du tournoi, en battant le Brésil de Jairzinho et de Rivelino à l'Olympiastadion de Munich par la plus petite des marges (1-0) grâce au but de Grzegorz Lato[44],[45]. La Pologne termine meilleur attaque de la compétition avec 16 buts marqués[46], Lato termine meilleur buteur de la compétition[47] avec 7 buts[46], Władysław Żmuda est désigné meilleur jeune joueur de la compétition[47].


À la suite de son brillant mondial, les Polonais repartent en campagne pour les qualifications de l'Euro 1976, idéalement lancés par deux succès face à la Finlande, (2-1) à Helsinki puis (3-0) à Poznań, Polonais et Italiens sont incapables de se départager avec deux nuls (0-0), ils finissent deuxième à égalité de point avec les Pays-Bas récent finaliste de la coupe du monde, malgré leur victoire (4-1) à domicile, ils échouent donc une nouvelle fois aux portes de la qualification[48].




L'équipe de Pologne vice-championne olympique en 1976.


À Montréal, la sélection olympique polonaise dispute les Jeux olympiques 1976, à la suite du forfait du Ghana, la Pologne prend part à un groupe de seulement 3 équipes, la Pologne tenante du titre commence son tournoi par un match nul (0-0)[49] face à Cuba, les Polonais affrontent lors de leur deuxième match l'Iran, les Polonais s'imposent difficilement (3-2)[50], en quart de finale c'est au tour de la Corée du Nord, les Polonais s’imposent très largement (5-0)[51] notamment grâce aux deux doublés de ses attaquants Andrzej Szarmach et Grzegorz Lato, en demi finale, la Pologne élimine le Brésil grâce à un nouveau doublé de Szarmach[52], la Pologne tenante du titre échoue en finale contre l’ancienne Allemagne de l'Est, sur le score de 3 buts à 1[53], la Pologne ramène la médaille d'argent[54], sa seconde médaille olympique. Lors de cette compétition, Andrzej Szarmach termine meilleur buteur avec 6 réalisations[55]. À la suite de cette compétition Kazimierz Górski quitte son poste de sélectionneur après 5 années et 68 matchs consécutif à la tête de l'équipe nationale.



Bons résultats internationaux et échecs européens des successeurs de Górski (1976-1986) |


Articles détaillés : Équipe de Pologne de football à la Coupe du monde 1978, à la Coupe du monde 1982 et à la Coupe du monde 1986.

Jacek Gmoch prend la succession de Górski avec comme objectif principal la qualification pour la Coupe du monde 1978. Les Polonais prennent part au Groupe 1 en compagnie de Chypre, du Danemark et du Portugal, ils réussissent à cette occasion un début de parcours exceptionnel avec 5 victoires consécutives en autant de rencontres, les Polonais déjà qualifiés pour le mondial argentin concèdent lors de la dernière journée un match nul (1-1) à domicile contre les Portugais.


En 1978, l'équipe de Pologne se rend en Argentine, pour disputer la Coupe du monde. Les Polonais entament la compétition par un match nul (0-0)[f 7] face aux champions du monde en titre ouest-allemands devant 67 579 spectateurs[B 2], par la suite, les joueurs de Jacek Gmoch obtiennent une courte victoire face à Tunisie (1-0)[f 8] grâce à une réalisation de Grzegorz Lato avant la mi-temps, lors de la dernière journée, la Pologne rencontre le Mexique, la victoire (3-1)[f 9] permet à la Pologne de se qualifier pour le second tour avec de plus la première place du groupe. Lors de ce second tour, la Pologne fait partie d'un groupe composé de trois sélections sud-américaines, lors de la première journée les coéquipiers de Zbigniew Boniek affrontent la nation hôte, l'Argentine contre laquelle ils s'inclinent sur le score de (2-0) à la suite du doublé de Mario Kempes[B 3],[f 10], lors de la rencontre suivante, la Pologne s'impose de la plus courte des manière contre le Pérou (1-0)[f 11], la dernière rencontre oppose Polonais et Brésiliens, la victoire 3-1[f 12],[B 3] des Auriverdes met fin aux espoirs polonais qui quittent la compétition à la suite de cette rencontre[56]. Jacek Gmoch dispute son dernier match à la tête de son pays à la suite d'une victoire polonaise face à l'Islande au cours du mois de septembre 1978.


Ryszard Kulesza succède à Gmoch avec pour objectif de qualifier la Pologne pour son premier championnat d'Euro, la Pologne prend part au Groupe 3 des Éliminatoires du Championnat d'Europe de football 1980, bien lancé par la dernière victoire de Gmoch à la tête de la Pologne, Kulesza échoue néanmoins à qualifier son pays, il ne prend que la deuxième place à un point seulement des Pays-Bas[57]. Kulesza quitte ses fonctions à la fin de l'année 1980 après un dernier succès face à Malte lors de la première journée des qualifications de la Coupe du monde 1982.


Au cours du mois de janvier 1981, Antoni Piechniczek prend la succession de Kulesza, Piechniczek prend les rênes de la sélection afin de qualifier cette dernière pour le Mondial espagnol, les Polonais s'imposent par deux fois contre leur principal adversaire la RDA avant de conclure leur sans faute en éliminatoire par une large victoire (6-0) face à la faible équipe de Malte.


En 1982, l'équipe de Pologne se déplace en Espagne pour disputer sa troisième Coupe du monde consécutive. La Pologne entame la compétition par un match nul (0-0) contre la Squadra Azzurra[f 13], lors de la seconde journée de compétition, la Pologne rencontre le Cameroun, les deux équipes ne réussissent pas à se départager, la Pologne concédant son second nul (0-0) de la compétition[f 14], la Pologne dispose aisément (5-1) du Pérou lors du troisième match[f 15], cette victoire permet aux Polonais de prendre la première place du Groupe devant l'Italie et de se qualifier pour le second tour. La Pologne entame cette seconde phase face à la Belgique au Camp Nou contre laquelle elle s'impose (3-0)[f 16] grâce au triplé de Zbigniew Boniek[58], la Pologne dispute son ultime match face à l'URSS, les Polonais font match nul (0-0)[f 17] ce qui leur offre la qualification grâce à une meilleure différence de but. En demi-finale, la Pologne retrouve l'Italie, affaiblit par l’absence de Boniek suspendu[58], la sélection polonaise s'incline (2-0)[f 18] sur un doublé de l'attaquant italien Paolo Rossi[B 4]. La Pologne rencontre la France pour le compte du match pour la troisième place, menée rapidement par une sélection française remagnée, la Pologne grâce à deux buts dans les cinq dernières minutes de jeu rentre au vestiaire en tête, les Polonais inscrivent un troisième but dès le retour sur le terrain, malgré la réduction de l'écart, la Pologne s'impose (3-2)[f 19] pour obtenir la troisième place sur la pelouse d’Alicante[B 4], rééditant sa performance de 1974[59].


Par la suite, Antoni Piechniczek dirige la sélection dans le but de la qualifier pour la première fois pour la phase finale des Championnats d'Europe, les Polonais disputent leur qualification au sein du Groupe 2, en compagnie de l'URSS, de la Finlande et du Portugal. Une nouvelle fois, les Polonais sont éliminés lors des qualification, ils ne finissent qu'à la 3e place avec un maigre bilan composé d'une seule victoire, de deux matchs nuls et de trois défaites[60].


Malgré cet échec, Piechniczek est maintenu à la tête de la sélection nationale, entre octobre 1984 et septembre 1985, la Pologne dispute les éliminatoires de la Coupe du monde 1986, la Pologne prend place dans le Groupe 1 avec l'Albanie, la Belgique et la Grèce, grâce à ses trois victoires, deux matchs nuls et seulement une défaite, la Pologne prend la première place du Groupe et se qualifie pour son quatrième mondial consécutif.


En 1986, l'équipe de Pologne se déplace au Mexique pour disputer sa quatrième Coupe du monde consécutive. La Pologne dispute la phase de Groupe au sein du groupe 6, la Pologne commence son tournoi en affrontant le Maroc contre laquelle les Polonais font match nul (0-0)[f 20], ils obtiennent par la suite un court mais précieux succès (1-0) face au Portugal[f 21], lors de l'ultime journée, les Polonais rencontrent les anglais et notamment Gary Lineker auteur d'un triplé contre lesquelles ils s’inclinent (3-0)[f 22]. La Pologne ne termine que troisième de son groupe mais sa place de second meilleur troisième lui permet d’accéder aux huitièmes de finale[B 5]. Lors de ce premier match à élimination directe, la Pologne rencontre la Seleção, les Białe Orły perdent largement cette rencontre sur le score de (4-0)[f 23]. À la suite de cette rencontre, Antoni Piechniczek quitte son poste de sélectionneur.



Absence en phase finale de 1986 à 2000 |


À la suite de l'élimination en huitième de finale de Coupe du monde, le sélectionneur Antoni Piechniczek est remercié et est remplacé par Wojciech Łazarek avec pour objectif de qualifier la Pologne pour l'Euro 1988. Lors des éliminatoires de l'Euro 1988, la Pologne échoue à se qualifier, terminant quatrième de son groupe, distancée par les Pays-Bas[61], futur vainqueur de la compétition[62], ainsi que par la Grèce et la Hongrie.


En octobre 1988, les Polonais commencent leur campagne de qualification pour la Coupe du monde 1990, alors que la course à la qualification est compromise après trois journées avec seulement une victoire pour deux défaites, le sélectionneur national Wojciech Łazarek démissionne[63] et est remplacé à la tête de la sélection par Andrzej Strejlau à la suite d'une large défaite (3-0) à Wembley face aux anglais[64], malgré ce changement la Pologne ne parvient pas à se qualifier pour l'édition 1990 après quatre participations consécutives à la Coupe du monde, devancée par la Suède et l'Angleterre qui se qualifient tous deux pour la phase finale[65].


Les années suivantes ne sont pas meilleures pour la sélection polonaise, elle échoue de nouveau dans la course à la qualification pour une phase finale, cette fois-ci pour l'Euro 1992, à deux journées de la fin des éliminatoires la Pologne est toujours en course dans le groupe 7, les deux dernières rencontres pourtant disputées à domicile se soldent par deux matchs nuls, face à l'Irlande (3-3) puis face à l'Angleterre (1-1)[66] pour finalement se classer troisième[67]. Malgré cette élimination, Andrzej Strejlau reste à la tête de l'équipe avec l'objectif de la qualifier pour la Coupe du monde 1994, les Polonais sont présents dans le Groupe 2, alors que la Pologne est de nouveau en difficulté dans le cadre des qualifications, Andrzej Strejlau quitte son poste à la suite d'une défaite (0-1) en Norvège[68], il est remplacé par son adjoint Lesław Ćmikiewicz[69], alors que l'intérim devait durer initialement une rencontre[69], Lesław Ćmikiewicz dirige les trois derniers matchs de la sélection polonaise[69] conclut par trois défaites, la Pologne finit quatrième loin derrière la Norvège et les Pays-Bas qualifiés pour le mondial[70].


Henryk Apostel est nommé sélectionneur de la Pologne le 20 décembre 1993 par la Fédération polonaise de football[71],[72]. Il prend ses fonctions lors d'un match amical prometteur disputé le 9 février 1994 à Santa Cruz de Tenerife contre l'Espagne conclu par un match nul (1-1)[69], dans le cadre des qualifications de l'Euro 1996, placée dans un groupe de six équipes en compagnie de l'Azerbaïdjan, de la France, d'Israël, de Roumanie et de la Slovaquie. Une nouvelle fois la Pologne échoue dans la course à la qualification, terminant à la quatrième place à 7 points des places qualificatives avec un bilan mitigé 3 victoires, 4 nuls, 3 défaites[73]. Henryk Apostel quitte son poste 15 novembre 1995[72], le soir même du dernier match de qualification en Azerbaïdjan du fait de son échec à qualifier son équipe.


Władysław Stachurski est nommé sélectionneur en novembre 1995[74], il prend ses fonctions lors de Carlsberg Cup 1996 le 19 février contre le Japon contre lequel la Pologne s'incline lourdement (5-0)[72],[74], il quitte ses fonctions dès le mois de mai après son quatrième match à la tête de son pays et un match nul (1-1) contre la Biélorussie[74]. Antoni Piechniczek déjà sélectionneur entre 1981 et 1981, est nommé sélectionneur par la Fédération polonaise de football au cours du mois de mai[75] reprenant en main une sélection en plein déclin, il dirige le premier match de son second mandat le 2 juin à Moscou contre la Russie, rencontre au cours de laquelle la Pologne s'incline (0-2)[72], il dirige deux autres matches amicaux avant d'entamer les éliminatoires de la Coupe du monde 1998, contre Chypre (2-2) au mois d'août puis contre l'Allemagne (0-2) au début de septembre, du fait de ces mauvais résultats, de revers contre des équipes plus faibles comme le Japon ou de contres performances comme contre l'Azerbaïdjan ou Chypre les Polonais pointent, le 25 septembre 1996, à la 56e place du classement mondial de la FIFA, son plus bas depuis la création du classement en 1993[76]. Lors de ces éliminatoires, la Pologne se retrouve dans le groupe 2 composé de cinq sélections, le groupe est relevé avec la présence de grandes sélections l'Angleterre et de l'Italie ainsi que deux sélections plus modestes, la Géorgie et la Moldavie. Après cinq journées et une défaite (0-2) face à l'Angleterre à domicile le 31 mai, la Pologne est éliminée de la course à la qualification, le 7 juin 1997, Antoni Piechniczek démissionne de son poste de sélectionneur[75]. Pour le match suivant de qualification face à la Géorgie Krzysztof Pawlak assistant de Antoni Piechniczek assure l'intérim[77], lors de cette rencontre, l’unique de Krzysztof Pawlak à la tête de la Pologne, il s'impose (4-1)[72],[77].


Janusz Wójcik devient sélectionneur après la démission de Antoni Piechniczek de son poste de sélectionneur et le bref passage Krzysztof Pawlak, il dirige son premier match le 6 septembre 1997 contre la Hongrie, match remporté (1-0)[72], pour ses débuts, il s'appuie sur les joueurs médaillés d'argent aux Jeux olympiques de 1992 de Barcelone[78]. Par la suite, il dirige les deux derniers matchs de qualifications, une victoire (3-0) en Moldavie puis une défaite (0-3) en Géorgie. Une nouvelle fois donc, les Polonais ratent la qualification pour la phase finale terminant 3e du Groupe 2[79]. Par la suite, Wójcik dirige la Pologne lors des éliminatoires de l'Euro 2000, les Polonais font partie du groupe 5 avec une nouvelle fois l'Angleterre ainsi que la Bulgarie, le Luxembourg et la Suède. À deux journées de la fin, la Pologne est toujours en course pour la qualification, le 8 septembre 1999, les Polonais reçoivent l'Angleterre pour leur dernier match de qualification et font match nul (0-0)[80], avec ce résultat, les deux sélections sont à égalité, cependant il reste un match à disputer pour la Pologne, il suffit donc d'un seul point pour que les Polonais se qualifient pour les barrages[80], lors de cette ultime rencontre disputée contre la Suède, les Polonais laissent passer leur chance en s'inclinant (0-2)[81],[82] à Solna. Janusz Wójcik quitte son poste à la suite de cette défaite[83].



Renouveau (depuis 2001) |



Retour en Coupe du monde (2001-2006) |


Articles détaillés : Équipe de Pologne de football à la Coupe du monde 2002 et à la Coupe du monde 2006.

Jerzy Engel, devient sélectionneur à compter du 1er janvier 2000[84]. Les qualifications pour la Coupe du monde de 2002 commencent idéalement leur campagne par un succès à l'extérieur face à l'Ukraine (3-1)[85] puis un succès à domicile face à la Biélorussie sur le même score[86], lors du troisième match, le dernier de l'automne 2000 la Pologne concède le nul sur son terrain face au Pays de Galles[87],[88]. Au printemps 2001 les Polonais enregistrent trois succès consécutifs, en Norvège [89], contre l'Arménie puis au Pays de Galles [90],[88]. Après un match nul en Arménie [91] les Polonais reçoivent la Norvège, avec sa large victoire (3-0)[92] la sélection d'Engel les Polonais sont la première sélection européenne à se qualifier pour la Coupe du monde de 2002, une première pour la Pologne depuis 16 ans[88]. Malgré une lourde mais anecdotique défaite en Biélorussie[93] et un nul contre l'Ukraine[85] pour terminer sa campagne de qualification les Polonais terminent premier de leur groupe avec 4 points d'avance[94]. Lors du tour final de la Coupe du monde, l'équipe polonaise termine dernière de son groupe après deux défaites (0-2) contre la Corée du Sud future demi-finaliste et le Portugal (0-4), et une victoire contre les États-Unis (3-1)[88].


Pour les qualifications de l'Euro 2004, la fédération polonais choisit un nouveau sélectionneur : Zbigniew Boniek, grand nom du football polonais[95],[96]. Les Polonais débutent par un succès (2-0) face à la modeste équipe de Saint-Marin, mais s'incline lors de la seconde journée (0-1) contre la Lettonie[95],[97]. Le 3 décembre 2002, après une nouvelle défaite, cette fois en amical contre le Danemark, Zbigniew Boniek démissionne de son poste de sélectionneur, il n'a passé que 5 matchs et 141 jours sur le banc polonais[95]. Le 20 décembre 2002 Paweł Janas est nommé sélectionneur[98]. Au début de 2003 la Pologne fait match nul (0-0) face à la Hongrie[99] avant de s'imposer largement (5-0) contre Saint-Marin[100], par la suite la sélection de Paweł Janas continue d'alterner les bon et mauvais résultats, après une défaite (0-3) en Suède[101], les Polonais prennent leur revanche (2-0) face à la Lettonie[102], les Polonais s’inclinent de nouveau lors de la journée suivante face à la Suède (0-2)[103], les Polonais n'ont plus leur distinct en main mais la deuxième place reste encore accessible[104], lors de l'ultime journée la Pologne s’impose en Hongrie (2-1)[105] mais la victoire lettonne en Suède prive la Pologne de Barrages. La Pologne termine troisième de son groupe, à quatre points du premier, la Suède[106].


Paweł Janas reste sélectionneur pour cette nouvelle campagne de qualification[107]. La Pologne se retrouve dans le groupe 6 des éliminatoires de la Coupe du monde 2006, un groupe à forte connotation anglo-saxonne avec la présence de l'Angleterre, de l'Irlande du Nord et du Pays de Galles, il faut également ajouter la présence de l'Autriche et de l'Azerbaïdjan[108]. La sélection polonaise lance idéalement sa campagne de qualification en disposant largement de l'Irlande du Nord à Belfast[109], lors de la seconde journée la Pologne reçoit l'Angleterre contre laquelle elle s'incline (1-2)[110]. Lors des sept match suivant la Pologne réalise un sans faute remportant toutes ses rencontres, lors de l'avant dernière journée la Pologne bat le Pays de Galles, ce résultat permet à la Pologne de se retrouver à un point de la qualification[111]. Lors de l'ultime journée, les Polonais se déplacent sur le terrain d'Old Trafford pour défier l'Angleterre, les joueurs de Paweł Janas s’inclinent sur le même score qu'au match aller[112], malgré cette défaite, les Polonais fort d'un bilan de 8 victoires et 2 défaites réussissent à se qualifier directement pour la Coupe du monde[107] en terminant deuxième meilleur second[113].


La Pologne affronte l'Allemagne, l'organisateur, le Costa Rica et l'Équateur dans le Groupe A lors de la phase finale[107]. Elle joue son premier match contre l'Équateur contre laquelle elle s'incline (0-2)[107],[114]. L'équipe polonaise rencontre ensuite contre l'Allemagne, les Polonais résistent mais finissent par s'incliner dans les arrêts de jeu sur un but d'Oliver Neuville[107]. L'équipe polonaise déjà éliminée remporte le dernier match contre le Costa Rica sur le score de 2-1[107] avec ce résultat la Pologne termine troisième du groupe avec 3 points.



Premières participations au Championnat d'Europe (2007-) |


Articles détaillés : au championnat d'Europe 2008 et au championnat d'Europe 2012.



Pologne - Arménie, le 28 mars 2007.


Leo Beenhakker, succède à Paweł Janas sur le banc polonais avec l'objectif de qualifier la Pologne pour son premier championnat d'Europe. Pour les éliminatoires de l'Euro 2008, la Pologne est placée dans le Groupe A avec l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Belgique, la Finlande, le Kazakhstan, le Portugal et la Serbie[115]. Les qualifications commencent mal, les Polonais s’inclinent à domicile (1–3) face à la Finlande[116], lors de la rencontre suivante contre la Serbie à Varsovie, ils concèdent le match nul (1-1)[117]. Les résultats s'améliorent par la suite, la Pologne remporte six matchs consécutifs, remportant notamment de précieux succès comme face au Portugal[118] ou en Belgique[119], lors de la 9e journée la Pologne s'incline en Arménie[120], malgré ce résultat négatif la Pologne garde 5 points d'avance sur ses poursuivants. Lors des deux rencontres suivantes les Polonais ramènent un point de leur déplacement au Portugal et en Finlande, puis ils s'imposent contre le Kazakhstan (3-1) grâce au coup du chapeau d'Euzebiusz Smolarek[121]. Le 17 novembre 2007, les Polonais s'imposent (2-0) face à la Belgique, cette victoire qualifie la Pologne pour son premier championnat d'Europe[122],[123]. Les Polonais terminent premier de leur groupe devant le Portugal[124].


Lors du tirage au sort effectué le 2 décembre 2007 à Lucerne, la Pologne est placée dans le Groupe B en compagnie de l'Allemagne, de l'Autriche pays coorganisateur et de la Croatie[125]. La Pologne débute par une défaite (0-2) face à l'Allemagne[126]. Lors de la seconde journée la Pologne rencontre l'Autriche dans son Stade Ernst-Happel de Vienne, Roger Guerreiro inscrit au cours de la première période le premier but polonais en phase finale de championnat d'Europe, alors qu'ils étaient proche de leur premier succès les Polonais concèdent dans les arrêts de jeu le match nul[127]. Lors de la dernière rencontre, alors qu'il reste un mince infime de qualification[128], les Polonais sont défaits (0-1) par la Croatie[129].


Leo Beenhakker reste sélectionneur de la Pologne pour les éliminatoires de la coupe du monde 2010. Les Polonais commencent bien leur campagne avec un nul initial lors de la réception de la Slovénie, puis avec deux victoires consécutives à Saint-Marin puis contre la République tchèque. Les deux rencontres suivantes sont marqués par deux défaites, le 1er avril 2009, la Pologne remporte face à la faible sélection de Saint-Marin son plus large succès sur le score de (10-0)[130]. La fin des qualification est difficile pour les Polonais, la Pologne enregistre un match nul face à l'Irlande du Nord puis une défaite en Slovénie, à la suite de cette défaite de trop la fédération polonaise met un terme au contrat du sélectionneur[131]. Pour les deux dernières rencontres Stefan Majewski assure l'intérim, ces deux rencontres se soldent par deux défaites. La Pologne termine avant-dernière de son groupe à onze points de la qualification[132].


Après la désillusion de l'élimination dès les éliminatoires de la coupe du monde 2010, l'objectif principal de la fédération polonaise (PZPN) est de mettre en place une équipe pour « son » Euro 2012, organisé conjointement avec l'Ukraine. La majorité des supporteurs polonais souhaite que le nouveau sélectionneur soit un Polonais[133]. Le poste s'est disputé entre Franciszek Smuda et Henryk Kasperczak
[134],[135],[136].
Le 29 octobre 2009, Franciszek Smuda succède à Stefan Majewski[137].
Au début de l'année 2010, l'équipe de Pologne participe à la King's Cup, avec une équipe composée uniquement de joueurs évoluant en club en Pologne. Elle parvient à terminer 2e de la compétition derrière le Danemark, contre lequel elle a perdu 1-3. Qualifiée d'office pour le championnat d'Europe en tant qu'organisatrice, elle ne dispute de fin 2010 à mi-2012 que des matchs amicaux. Les performances de l'équipe de Pologne sont marquées par le duo que forment Jakub Błaszczykowski et Robert Lewandowski, qui évoluent ensemble au Borussia Dortmund.


La Pologne organise le Championnat d'Europe 2012 avec l'Ukraine, l'équipe nationale est donc automatiquement qualifiée. La Pologne ne démérite pas en faisant deux matchs nuls (1-1) contre la Grèce lors du match d'ouverture[138] puis contre la Russie[139], mais est éliminée après sa défaite (1-0) contre la République tchèque.


Lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, l'équipe tombe dans un Groupe H assez relevé. Elle commence plutôt bien son parcours, avec notamment des matchs nuls 2-2 face au Monténégro et 1-1 face au favori du groupe, l'Angleterre ainsi qu'une victoire 2-0 contre la Moldavie. Après une série de résultats mitigés face à ses concurrents directs, la Pologne conserve un espoir de qualification jusqu'à la 11e journée, le 11 octobre 2013. Mais l'équipe est vaincue 1-0 par l'Ukraine qui s'empare de la deuxième place qualificative pour les barrages. La Pologne termine quatrième du groupe, neuf points derrière l'Angleterre, avec treize points, trois victoires, quatre matchs nuls et trois défaites, marquant 18 buts et en encaissant 12[140].



Composition |



Joueurs |



Provenance des joueurs |


Jusqu'aux années 1990, la plupart des internationaux jouent dans le Championnat de Pologne. Cependant, l'équipe nationale compte dès les années 1980 des joueurs évoluant à l'étranger. Tous les joueurs polonais de la Coupe du monde de 1938 évoluent en Pologne, c'est également le cas lors de la Coupe du monde de 1974 en revanche lors de la Coupe du monde de 1978 un joueur évolue hors de Pologne, Włodzimierz Lubański qui évolue en Belgique. Sur les 22 joueurs sélectionnés pour la Coupe du monde de 1982, deux évoluent à l'étranger, Grzegorz Lato évoluant lui aussi en Belgique (KSC Lokeren), et Andrzej Szarmach qui lui joue en France (AJ Auxerre). En 1986 la sélection polonaise compte 4 joueurs évoluent dans d'autres championnats européens, un au Portugal, le gardien Józef Młynarczyk (FC Porto), un évoluant en Allemagne, Stefan Majewski (FC Kaiserslautern) et deux autres en Italie, Władysław Żmuda (US Cremonese) et Zbigniew Boniek (AS Rome).


Le nombre d'internationaux évoluant dans les championnats étrangers augmente donc rapidement au début du XXIe siècle. Ils sont 15 lors des Coupe du monde 2002 et 2006, ils sont seulement treize à l'Euro 2008 puis entre dix-sept lors de l'Euro 2012 disputé à domicile. En 2014, la Pologne occupe le quatorzième rang des pays exportateurs de joueurs vers les cinq grands championnats européens avec vingt joueurs évoluant principalement en Allemagne et en Italie[141].


À partir des années 2000, la Pologne a intégré des joueurs d'origine étrangère dans son équipe, ce fut le cas d'Emmanuel Olisadebe, attaquant d'origine nigériane évoluant en Pologne au Polonia Varsovie, devenu polonais en 2000, il participe à la Coupe du monde 2002 avec son nouveau pays[142]. En 2008, c'est au tour de Roger Guerreiro, milieu de terrain du Legia Varsovie d'obtenir la nationalité polonaise[143], il participe à la Euro 2008 quelques mois après sa naturalisation. L'intégration de ces deux joueurs d'origine étrangère s'est difficilement faite au près des supporters polonais[144]. Par la suite la Pologne intègre des joueurs étranger d'origine polonaise désirant défendre les couleurs de leurs ancêtres dans son équipe, une nouvelle fois cette intégration fait polémique[145], Jan Tomaszewski ancien gardien de but de l'équipe nationale dans les années 1970 puis député pour le parti droit et justice se montre virulent par rapport à ces joueurs[145]. Lors de l'Euro 2012 disputé à domicile, deux joueurs d'origine française naturalisés polonais font partie de la liste des vingt-trois, il s'agit de Damien Perquis naturalisé en 2011[146] et de Ludovic Obraniak naturalisé en 2009[147], la sélection est également composée de trois joueurs qui ont émigré dans leur jeunesse en Allemagne, Adam Matuszczyk, Eugen Polanski et Sebastian Boenisch[145], les deux derniers ayant même porté les couleurs allemandes dans les sélections de jeunes.



Joueurs importants |


Les tableaux suivants donnent une vue d'ensemble des joueurs les plus capés et des meilleurs buteurs de la sélection[note 1] :

























































Joueurs les plus capés[148]
Sélections
Joueur
Période
Buts
102 Michał Żewłakow 1999-2011 3
100 Grzegorz Lato 1971-1984 45
97 Kazimierz Deyna 1968-1978 41
96 Jacek Bąk 1993-2008 3
Jacek Krzynówek 1998-2009 15
91 Władysław Żmuda 1973-1986 2
103 Jakub Błaszczykowski 2006- 18






















































Meilleurs buteurs[149]
Buts
Joueur
Période
Sélections
54 Robert Lewandowski 2008- 87
48 Włodzimierz Lubański 1963-1980 75
45 Grzegorz Lato 1971-1984 100
41 Kazimierz Deyna 1968-1978 97
39 Ernest Pohl 1955-1965 46
32 Andrzej Szarmach 1947-1958 61
27 Gerard Cieślik 1973-1982 45


Selon la FIFA, un « Joueur de légende » a joué pour la Pologne, il s'agit de Zbigniew Boniek[150].





Zbigniew Boniek, seul « Joueur de légende » polonais, ici en 2011.


Zbigniew Boniek est l'un des meilleurs éléments polonais de la fin des années 1970 et des années 1980. Formé au Zawisza Bydgoszcz club de sa ville natale[151], il rejoint en 1975 le Widzew Łódź, club phare du championnat polonais[151] avec lequel il remportera le titre de champion de Pologne à deux reprises[58] en 1981 et 1982, Boniek fait ses débuts internationaux à seulement 20 ans, le 24 mars 1976 face à l'Argentine[58]. Il dispute trois fois la Coupe du monde, en 1978, 1982 et 1986[151], et se distingue dès son premier mondial. Remplaçant lors des deux premières rencontres, Boniek est titularisé pour le troisième et dernier match du premier tour contre le Mexique et réalise un doublé[58]. Membre de la sélection quatre ans plus tard en Espagne, il rend son meilleur match en sélection[151] lors du premier match du second tour disputé face à la Belgique, et s'offre lors de cette rencontre un triplé[58] pour une victoire (3-0) des Polonais. Suspendu pour la demi-finale face à l'Italie, il participe à la victoire polonaise (3-2) face la France lors du match pour la troisième place[58]. Il signe en 1982 à la Juventus de Turin[151] où il passe trois saisons au cours desquelles il remporte cinq titres, dont trois européens, la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1984, la Supercoupe de l'UEFA 1984 (auteur d'un doublé pour une victoire 2-0 sur Liverpool)[58] et la Coupe des clubs champions 1985 de nouveau face à Liverpool[58]. À l'été 1985, il quitte la Juventus pour l'AS Rome où il passe trois saisons avant de raccrocher les crampons.





Włodzimierz Lubański, meilleur buteur de l'histoire de la sélection.


Włodzimierz Lubański est un des meilleurs joueurs polonais de tous les temps[152]. Il est nommé par l'UEFA Joueur en or en 2004[153]. Il fait ses débuts internationaux en 1963 à l'âge de seize ans, devenant le plus jeune international polonais de l'histoire[152],[154], et marque même à cette occasion son premier but sous le maillot polonais lors de la victoire (9-0) face à la Norvège[152]. Il est le recordman de buts en sélection polonaise, en ayant inscrit 44 en 65 matchs entre 1963 et 1980[155]. Joueur du Górnik Zabrze de 1963 à 1975, il y inscrit 228 buts en 315 matchs[156], et s'y forge un palmarès impressionnant avec sept titres de champion de Pologne et six Coupes de Pologne[152]. Lubański fait partie du groupe victorieux aux Jeux olympiques de 1972[152] et marque deux buts lors de la compétition. Il manque la Coupe du monde 1974 à cause d'une grave blessure aux ligaments du genou[156] qui l'éloigne des terrains pendant trois ans[157]. En 1975, il signe au KSC Lokeren en Belgique, obtenant une dérogation pour quitter le pays avant l’âge réglementaire de trente ans en raison de ses blessures physiques récentes[157]. Il retrouve la sélection nationale en 1977 avant de participer à la Coupe du monde 1978[152]. Il passe un total de sept saisons au KSC Lokeren[152], puis joue en France au Valenciennes-Anzin et au Stade Quimpérois, où il raccroche les crampons en 1985[152].





Grzegorz Lato (ici à gauche), attaquant polonais des années 1970.


Grzegorz Lato est aussi un des principaux attaquants polonais de cette génération dorée[158]. Joueur du Stal Mielec de 1969 à 1980 avec lequel il dispute 295 matchs et marque 117 buts[159], il intègre l'équipe première à l'âge de 19 ans[158] avant de remporter le championnat à deux reprises[160]. Il inscrit 42 buts en 95 matchs pour la sélection polonaise entre 1971 et 1984[161]. Lato remporte le titre olympique en 1972[158] et termine finaliste en 1976. Il participe également à la Coupe du monde par trois fois, en 1974, édition qu'il termine à la place de meilleur buteur de la compétition[47] avec sept buts[46],[158] (il est notamment l'auteur du seul but du match pour la troisième place face au Brésil)[158], puis en 1978[160] en marquant deux buts en six matchs et en 1982 au cours de laquelle il remporte une seconde médaille de bronze en huit ans[158]. En 1980, il rejoint le KSC Lokeren avant de finir sa carrière au Mexique puis au Canada[160].





Kazimierz Deyna.


Kazimierz Deyna, joueur du Legia Varsovie de 1966 à 1978, fait ses débuts internationaux en avril 1968[162]. Deyna dispute 85 matchs en sélection et inscrit 33 buts[163]. Il remporte le titre olympique en 1972 et finit également meilleur réalisateur de la compétition avec neuf buts[38],[162]. En 1973, il devient capitaine de la sélection à la suite de la grave blessure de Lubanski[162], et termine troisième de la Coupe du monde en 1974[162]. Cette même année, il termine à la troisième place du Ballon d'or[162] derrière Johan Cruijff et Franz Beckenbauer. Aux Jeux olympiques de 1976, il obtient la médaille d'argent[162]. En 1978, il participe à sa seconde Coupe du monde à l'issue de laquelle il met fin à sa carrière internationale[162]. En 1978, il signe à Manchester City où il passe trois saisons[164], avant de rejoindre en 1981 le club de San Diego, avec lequel il finit sa carrière[164].





Michał Żewłakow, recordman de sélections sous le maillot polonais.


D'autres joueurs importants faisaient partie de la sélection polonaise au cours de son âge d'or, comme Jan Tomaszewski, gardien de la sélection pendant dix ans, entre 1971 et 1981, et qui compte 59 sélections[165]. Parmi ses principaux faits d'armes, son match impérial à Wembley contre l'Angleterre[40] qui permit la qualification polonaise pour la Coupe du monde 1974. Il s'illustre d’ailleurs lors de la phase finale, devenant le premier portier à repousser deux pénaltys lors d'une même Coupe du monde[166].


Les grands défenseurs de ces années fastes du football polonais sont Antoni Szymanowski, arrière droit aux 72 sélections entre 1970 et 1980[167], et Jerzy Gorgoń, international de 1970 à 1978 (45 sélections)[168], tous deux médaillés d'or en 1972 et d'argent en 1976 aux Jeux olympiques, membres de la sélection pour les Coupes du monde 1974 et 1978. On peut également y inclure Wladyslaw Zmuda, international à 86 reprises et auteur de deux buts entre 1973 et 1986[169]. Il est le meilleur jeune joueur de la Coupe du monde 1974[B 6], et le joueur polonais à avoir disputé le plus de matches en phase finale de Coupe du monde (21 matchs)[170] ainsi que le troisième joueur au monde sur cette statistique[B 6].





Robert Lewandowski, meilleur joueur polonais des années 2010.


Henryk Kasperczak fait partie des milieux de terrain importants des années 1970[171]. Joueur notamment du Stal Mielec, il fait ses débuts internationaux en 1973 et compte 58 sélections pour cinq buts entre 1973 et 1978[172]. Au niveau des autres attaquants importants de cette époque, on peut évoquer Robert Gadocha[173], international à 62 reprises et auteur de 12 buts entre 1967 et 1975[174]. Andrzej Szarmach est lui aussi un grand attaquant de son époque, il compte 55 sélections et a inscrit 27 buts[175]. Il est le meilleur buteur des Jeux olympiques 1976 avec neuf buts[176].


Concernant les joueurs importants des périodes précédant celle dorée des années 1970-80, on peut évoquer Ernest Wilimowski, attaquant pour la Pologne dans les années 1930[177], l'un des plus grands de son époque. Il évolue entre 1934 et 1939 au Ruch Chorzów, et en 86 rencontres réussit à inscrire 112 buts[177]. En équipe nationale, il est l'auteur de 21 buts en 22 sélections entre 1934 et 1939[178], et est le premier joueur de l'histoire à avoir inscrit quatre buts en un seul match en phase finale de Coupe du monde, lors d'un match contre le Brésil perdu 6-5 à Strasbourg lors du Mondial 1938[177]. Par la suite, il joue pour l'équipe d'Allemagne à huit reprises pour 13 buts inscrits durant les années 1941-1942[178]. L'attaquant Ernest Pohl fait lui partie des joueurs importants des années 1950-1960 : il compte 42 sélections et 30 buts inscrits en équipe nationale entre 1955 et 1965[179].


Différents joueurs importants composent la sélection au début du XXIe siècle, notamment du fait de leur nombre important de sélections, comme le défenseur Jacek Bąk[180], qui fait ses débuts internationaux à l'âge de 19 ans[180]. International de 1993 à 2008, il compte 96 sélections pour trois buts marqués[181]. Le 12 juin 2008, lors de l'Euro 2008, il obtient sa 96e et dernière sélection lors du match face à l'Autriche, devenant ainsi le joueur le plus capé de l'histoire du pays, devançant Grzegorz Lato et ses 95 sélections. Michał Żewłakow est un autre grand nom du football polonais[182] : il fait ses débuts internationaux en 1999, et avec la Pologne jusqu'en 2011, il devient trois ans après Bąk (dont il prend la relève au poste de capitaine) le joueur polonais le plus capé avec 102 sélections[183]. Les deux joueurs participent ensemble à trois grands tournois, la Coupe du monde 2002, la Coupe du monde 2006 et l'Euro 2008. Le milieu de terrain Jacek Krzynówek[184] fait aussi partie des joueurs incontournables des années 2000. Nommé deux fois consécutivement footballeur polonais de l'année[184] en 2003 puis 2004, il est sélectionné à 96 reprises et a également inscrit 15 buts en sélection[185]. Le gardien de but Jerzy Dudek[186] compte 60 sélections entre 1998 et 2013. Passé par plusieurs grands noms du football européen, comme Feyenoord, Liverpool et le Real Madrid, le gardien de but a notamment remporté une Ligue des champions[186].


Les joueurs importants des années 2010 sont principalement le milieu de terrain Jakub Błaszczykowski, joueur du Wisła Cracovie de 2005 à 2007, du Borussia Dortmund de 2007 à 2015 puis de la Fiorentina depuis 2015, nommé deux fois footballeur polonais de l'année en 2008 puis 2010, international depuis 2006, qui compte 83 sélections pour 17 buts inscrits, capitaine lors de l'Euro 2012 disputé à domicile, et l'attaquant Robert Lewandowski, qui après quatre saisons passées au Borussia Dortmund rejoint en 2014 le Bayern Munich, nommé cinq fois consécutivement footballeur polonais de l'année entre 2011 et 2015, international polonais depuis 2008 et qui a déjà inscrit 33 buts en 78 sélections.



Équipe actuelle |


Voici la liste des vingt-trois joueurs convoqués par le sélectionneur Adam Nawałka, le 29 septembre 2017, pour les Éliminatoires de la Coupe du monde de football 2018.



















Effectif de l'équipe de Pologne au 9 octobre 2017.
Joueurs    
Encadrement technique


























































































































































































































































































P. Nom Date de naissance Sél. But(s) Club
Depuis

999

G

Szczęsny, WojciechWojciech Szczęsny

10 464 18/4/1990 (28 ans)
27
0

Drapeau : Italie Juventus

2009

999

G

Skorupski, ŁukaszŁukasz Skorupski

10 143 5/3/1991 (27 ans)
1
0

Drapeau : Italie AS Roma

2012

999

G

Fabiański, ŁukaszŁukasz Fabiański

12 290 18/4/1985 (33 ans)
38
0

Drapeau : Pays de Galles Swansea City

2006

999

G

Tytoń, PrzemysławPrzemysław Tytoń

11 664 4/1/1987 (31 ans)
14
0

Drapeau : Espagne Deportivo La Corogne

2010

999

D

Bereszyński, BartoszBartosz Bereszyński

9 678 12/6/1992 (26 ans)
5
0

Drapeau : Italie Sampdoria Gênes

2010

999

D

Lewczuk, IgorIgor Lewczuk

12 248 30/5/1985 (33 ans)
2
0

Drapeau : France Girondins de Bordeaux

2014

999

D

Cionek, ThiagoThiago Cionek

11 922 21/4/1986 (32 ans)
14
0

Drapeau : Italie US Palerme

2014

999

D

Kamiński, MarcinMarcin Kamiński

9 706 15/5/1992 (26 ans)
4
0

Drapeau : Allemagne VfB Stuttgart

2011

999

D

Glik, KamilKamil Glik

11 269 3/2/1988 (30 ans)
55
4

Drapeau : France AS Monaco

2010

999

D

Piszczek, ŁukaszŁukasz Piszczek

12 244 3/6/1985 (33 ans)
51
2

Drapeau : Allemagne Borussia Dortmund

2007

999

D

Kędziora, TomaszTomasz Kędziora

9 314 11/6/1993 (25 ans)
0
0

Drapeau : Ukraine Dynamo Kiev

2015

999

D

Rybus, MaciejMaciej Rybus

10 706 19/8/1989 (29 ans)
46
2

Drapeau : Russie Lokomotiv Moscou

2009

999

M

Mączyński, KrzysztofKrzysztof Mączyński

11 525 23/5/1987 (31 ans)
28
2

Drapeau : Pologne Legia Varsovie

2013

999

M

Góralski, JacekJacek Góralski

9 577 21/9/1992 (26 ans)
1
0

Drapeau : Bulgarie Ludogorets Razgrad

2016

999

M

Makuszewski, MaciejMaciej Makuszewski

10 665 29/9/1989 (29 ans)
3
0

Drapeau : Pologne Lech Poznań

2017

999

M

Linetty, KarolKarol Linetty

8 713 2/2/1995 (23 ans)
13
1

Drapeau : Italie Sampdoria Gênes

2014

999

M

Krychowiak, GrzegorzGrzegorz Krychowiak

10 543 29/1/1990 (28 ans)
39
2

Drapeau : Angleterre West Bromwich Albion

2008

999

M

Grosicki, KamilKamil Grosicki

11 143 8/6/1988 (30 ans)
48
9

Drapeau : Angleterre Hull City

2008

999

M

Wolski, RafałRafał Wolski

9 527 10/11/1992 (26 ans)
6
1

Drapeau : Pologne Lechia Gdańsk

2012

999

M

Błaszczykowski, JakubJakub Błaszczykowski

12 050 14/12/1985 (32 ans)
90
18

Drapeau : Allemagne VfL Wolfsbourg

2006

999

M

Wszołek, PawełPaweł Wszołek

9 721 30/4/1992 (26 ans)
10
2

Drapeau : Angleterre Queens Park Rangers

2012

999

M

Zieliński, PiotrPiotr Zieliński

8 971 20/5/1994 (24 ans)
21
3

Drapeau : Italie SSC Naples

2013

999

M

Kądzior, DamianDamian Kądzior

9 674 16/6/1992 (26 ans)
0
0

Drapeau : Pologne Górnik Zabrze

2017

999

A

Lewandowski, RobertRobert Lewandowski Capitaine

11 069 21/8/1988 (30 ans)
82
40

Drapeau : Allemagne Bayern Munich

2008

999

A

Wilczek, KamilKamil Wilczek

11 289 14/1/1988 (30 ans)
0
0

Drapeau : Danemark Brøndby IF

2017

999

A

Teodorczyk, ŁukaszŁukasz Teodorczyk

10 053 3/6/1991 (27 ans)
12
5

Drapeau : Belgique RSC Anderlecht

2013

999

A

Stępiński, MariuszMariusz Stępiński

8 604 22/5/1995 (23 ans)
3
0

Drapeau : Italie Chievo Verona

2013




Sélectionneur


  • Drapeau : Pologne Adam Nawałka

Sélectionneur(s) adjoint(s)



  • Drapeau : Pologne Bogdan Zając


  • Drapeau : Pologne Robert Góralczyk


  • Drapeau : Pologne Hubert Małowiejski


Préparateur(s) physique(s)


  • Drapeau : Pologne Remigiusz Rzepka

Entraîneur(s) des gardiens


  • Drapeau : Pologne Jarosław Tkocz

Médecin(s)


  • Drapeau : Pologne Jacek Jaroszewski

Kinésithérapeute(s)



  • Drapeau : Pologne Bartłomiej Spałek




Légende



  • G : Gardien de but


  • D : Défenseur


  • M : Milieu de terrain


  • A : Attaquant


  • Capitaine : Capitaine




(pl) « Encadrement technique », sur pzpn.pl






Sélectionneurs |


































































Principaux sélectionneurs
Entraîneur
Période[note 2]

M
Antoni Piechniczek 1981-1997 74
Kazimierz Górski 1966-1976 72
Andrzej Strejlau 1989-1993 57
Ryszard Koncewicz 1950-1970 55
Paweł Janas 2003-2006 51
Leo Beenhakker 2006-2009 47
Józef Kałuża 1932-1939 45
Czesław Krug 1947-1962 39
Franciszek Smuda 2009-2012 37
Wojciech Łazarek 1986-1989 32
Ryszard Kulesza 1978-1980 31



Antoni Piechniczek a dirigé la Pologne durant 74 matchs, un record.




Kazimierz Górski en mars 2006.




Franciszek Smuda en 2010.


La sélection polonaise est dirigée de ses débuts jusqu'en 1966 par un comité de sélection, fin 1966 Michał Matyas devient le premier sélectionneur de la Pologne, 59 techniciens ont dirigé la Pologne depuis 1921, au total depuis l'instauration du sélectionneur unique en 1966, 23 sélectionneurs se sont succédé sur le banc polonais, Antoni Piechniczek a effectué deux passages à la tête de la sélection polonaise, un premier de 1981 à 1986 puis un second fin des années 1990, Kazimierz Górski fut membre du comité de sélection en 1966 avant de devenir sélectionneur en 1971, à l'époque du comité de sélection de nombreux techniciens ont fait plusieurs passage sur le banc polonais, Krzysztof Pawlak et Stefan Majewski sont les deux seuls sélectionneurs par intérim pour respectivement une et deux rencontres. Seulement deux entraineurs de la Pologne ne sont pas polonais, il s'agit du hongrois Gyula Bíró entraineur lors des Jeux olympiques 1924 et du néerlandais Leo Beenhakker sélectionneur entre 2006 et 2009.


Avec 74 rencontres[187], Antoni Piechniczek est actuellement le technicien comptant le plus de matchs passés sur le banc de la sélection, effectuant deux mandats à la tête de la Pologne. Le premier a lieu entre 1981 et 1986, durant lequel Piechniczek, participe à deux Coupes du monde, en Espagne en 1982, la Pologne terminée sur le podium puis en 1986 au Mexique où il atteint huitièmes de finale. Il est remplacé à l'issue du huitièmes de finale de Coupe du monde, perdue lourdement contre le Brésil. Piechniczek dirige ensuite le club polonais Górnik Zabrze, l'Espérance Tunis puis les sélections tunisienne et émirati[188] avant d'être rappelé au chevet de l'équipe nationale en 1996. Il a pour objectif de qualifier la Pologne pour la Coupe du monde 1998, cette dernière restant sur deux échecs consécutifs. Alors qu'il est dans un groupe difficile en compagnie de l'Angleterre et l'Italie, les premiers résultat sont décevant et ne laisse pas entrevoir une qualification, Piechniczek quitte alors son poste. Il termine sa carrière d'entraîneur au Qatar, au Al-Rayyan SC. Piechniczek quitte alors le monde du football pour s'engager avec succès en politique où il est élu sénateur en 2007.


Kazimierz Górski peut être considéré comme l'un des meilleurs techniciens du pays. Il est membre du comité de sélection en 1966, par la suite, il devient sélectionneur, en poste entre 1971 et 1976, il est sur le banc polonais lors du titre olympique, obtenu à Munich en 1972, durant la phase finale de la Coupe du monde 1974, achevée à la troisième place et lors des Jeux olympiques 1976 de Montréal d'où la Pologne ramène l'argent. Né à Lviv en 1921, Górski effectue la majeure partie de sa carrière de joueur au Legia Varsovie, entre 1945 et 1953, elle évolue au poster d'attaquant, il compte une unique sélection avec l'équipe nationale en 1948. Il devient ensuite entraineur, il commence par entrainer les sélections nationales de jeune, par la suite, il devient entraineur au Legia Varsovie, au KS Lublinianka et au Gwardia Varsovie. En 1966, il fait partie du comité de sélection avant de diriger de nouveau les sélections de jeunes. Il devient sélectionneur en 1971, il reste à ce poste jusqu'en 1976, il quitte son poste après les Jeux olympiques 1976. En tant que sélectionneur unique, il a passé 68[189] sur le banc pour un bilan de 39 victoires 12 matchs nuls et 17 défaite, il est le sélectionneur comptant le plus de victoires. Par la suite, Górski va exercer sa profession en Grèce où il connait quatre clubs entre 1976 et 1985, le Panathinaïkos, le PAE Kastoria, l'Olympiakos et l'Ethnikós Le Pirée. Cette période grecque est marquée par un intermède d'un an au Legia Varsovie en 1981–1982. Kazimierz Górski prend sa retraite en 1985, il décède d'un cancer le 23 mai 2006 à l'âge de 85 ans.


En 2000, Jerzy Engel est nommé à la tête de la sélection nationale avec pour objectif de se qualifier pour le mondial 2002, il réussit à qualifier la Pologne pour une phase finale de coupe du monde, cependant il n'arrive pas à passer le premier tour, la victoire face aux USA lors de la dernière journée ne lui permet pas de rester à la tête de la sélection à l'issue du tournoi asiatique. Paweł Janas prend les rênes de la sélection au cours des qualification de l'Euro 2004, il n'arrive pas à qualifier son pays mais il est maintenu à son poste, il réussit en revanche à qualifier son pays pour la Coupe du monde de football de 2006. Il ne réussit pas à passer le premier tour perdant ses deux premiers matches contre l'Équateur et l'Allemagne et ne gagnant que le dernier, contre le Costa Rica, à la suite du mondial allemand, Janas est renvoyé de son poste[190]. Malgré cet échec, Janas possède un des meilleurs bilans avec les blancs et rouges, il a dirigé 51 matches[191] pour 31 victoires 6 nuls 14 défaites. Leo Beenhakker prend alors la succession de Janas sur la banc polonais, il est le premier non polonais depuis 1924 à exercer cette fonction, ses débuts à la tête de la Pologne sont un succès, en effet, il est le premier à réussir à qualifier la Pologne à un tournoi européen, à savoir l'Euro 2008[192]. Durant le tournoi l'équipe dirigée par Beenhakker offre une prestation décevante, la Pologne ne réussit pas à se qualifier pour les quarts de finale, la Pologne prend la dernière place du groupe s'inclinant contre l'Allemagne, la Croatie, et en concédant le nul contre l'Autriche. Toujours sous contrat, Leo Beenhakker dirige la Pologne lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2010, le 10 septembre 2009, la fédération polonaise met un terme au contrat qui la lie au technicien néerlandais après une défaite en Slovénie qui rend infime les espoirs de qualification pour le mondial[131].


Franciszek Smuda est alors nommé à la tête de la Pologne en remplacement de Leo Beenhakker avec comme objectif de préparer la Pologne pour son Euro, le contrat prend d’ailleurs échéance en 2012[193]. Malgré 3 ans à la tête de son pays et 37 matchs disputés[194], le passage de Smuda à la tête de la Pologne est un échec, il ne réussit pas à qualifier son pays pour les quarts de finale, il quitte ses fonctions de sélectionneur à la fin de l'Euro 2012[195]. Waldemar Fornalik lui succède alors avec comme objectif principal de se qualifier pour la coupe du monde 2014[196] cependant ce dernier a échoué à qualifier son pays, il est alors évincé[197] après seulement 18 matchs[198]. Adam Nawalka est alors nommé pour diriger la sélection polonaise avec pour objectif de se qualifier pour l'Euro 2016[199], Nawalka signe son premier coup d'éclat par une victoire polonaise face au récent champion du monde allemand, une première en 80 ans[200].




Équipe technique actuelle |




L'ancien sélectionneur Adam Nawałka


Le tableau suivant présente l'équipe technique actuelle de l'équipe nationale[note 3],[202].



































































Encadrement technique actuel de l'équipe de Pologne
Nom
Rôle
Jerzy Brzeczek Sélectionneur[203]
Bogdan Zając Sélectionneur adjoint[204]
Robert Góralczyk Sélectionneur adjoint[205]
Jarosław Tkocz Entraîneur des gardiens[206]
Remigiusz Rzepka Préparateur Physique
Tomasz Iwan Directeur sportif[207]
Hubert Małowiejski Statisticien
Dawid Zajączkowski Analyste vidéo
Jacek Jaroszewski Médecin de l'équipe
Wojciech Herman Masseur
Paweł Ptak Masseur
Bartłomiej Spałek Physiothérapeute
Jakub Kwiatkowski Chef de Presse
Paweł Kosedowski Intendant



Infrastructures |


Articles détaillés : Stade de Silésie et Stade national de Varsovie.




Poland location map.svg
Varsovie

Varsovie
Varsovie

Cracovie

Cracovie
Cracovie

Szczecin

Szczecin
Szczecin

Poznań

Poznań
Poznań

Łódź

Łódź
Łódź

Kielce

Kielce
Kielce

Gdańsk

Gdańsk
Gdańsk

Chorzów

Chorzów
Chorzów

Bydgoszcz

Bydgoszcz
Bydgoszcz




Voir l’image vierge

Les principales villes d'accueil de la sélection polonaise.


L'équipe nationale de football polonaise n'a pas véritablement au cours de son histoire de stade national où elle joue l’ensemble de ses matches à domicile. Différentes villes ont accueilli la sélection nationale, notamment Bydgoszcz, Chorzów, Gdańsk, Kielce, Cracovie, Lodz, Poznań, Szczecin, Cracovie et Varsovie.


Le Stade Józef Piłsudski de Cracovie a accueilli les deux premières rencontres à domicile de la Pologne, le 14 mai 1922 la Pologne reçoit la Hongrie puis le 3 juin 1923 la Yougoslavie, la Pologne y dispute un total de six matchs dont cinq au cours des années 1920, la Pologne y fait son retour face au Liechtenstein le 4 juin 2013 après 74 années d’absence[208]. Malgré cette longue absence au Stade Józef Piłsudski les polonais ont au cours de cette même période disputés 15 matchs dans différents stades de la ville de Cracovie.


À partir des années 1930, la Pologne reçoit de nombreux matchs à Varsovie au Stadion Wojska Polskiego, la Pologne y reçoit un total de 72 rencontres[209], l'enceinte est moins utilisé entre la fin des années 1940 et les années 1990, aucun match n'y est disputé entre 1971 et 1984, à partir de 1998 la Pologne y dispute de nouveau des rencontres de façon régulières, le stade est rénové entre 2008 et 2011 et est rebaptisé Pepsi Arena.


Au cours des dernières décennies, un grand nombre de matches de la sélection nationale ont été joué dans le Stade de Silésie à Chorzów. La construction du stade a été décidée en 1950 puis achevée en 1956. La Pologne accueil sa première rencontre international dans ce stade le 22 juillet 1956, devant près de 90 000 personnes, la Pologne s'incline (0-2) face à la RDA[210]. Le 20 octobre 1956, la Pologne dispute son second match dans ce stade face à l'URSS, 100 000 spectateurs ont assistés à la victoire polonaise (2-1), cette rencontre détiens le record d'affluence pour un match de la Pologne. Depuis 1957, les rencontres les plus importantes se déroulent au Stade de Silésie mais ce n'est qu'en 1993, que le stade est désigné comme le stade national pour les rencontres à domicile de la Pologne. À la suite d'une première rénovation entre 1993 et 1997, la capacité du stade est réduite à 47 202 places. La Pologne y dispute sa dernière rencontre le 14 octobre 2009 face à la Slovaquie. À partir de 2009, le stade est fortement rénové. La Pologne a disputé dans ce stade un total de 55 rencontres[211] pour un bilan de 23 victoires, 18 matchs nuls et 14 défaites.


La Pologne accueillant l'Euro 2012, trois nouveaux stades sont construits, le Stade national de Varsovie d'une capacité de 58 145 places, la PGE Arena Gdańsk, et le Stade municipal de Wrocław, et un est rénové, le Stade INEA de Poznań.


Après l'Euro 2012, le Stade national de Varsovie est utilisé comme le stade à domicile de l'équipe pour les rencontres les plus importantes, ce stade est construit à l'emplacement même de l'ancien Stade du 10e anniversaire (en polonais : Stadion Dziesięciolecia)[212]. Ce Stade est le plus grand de Pologne en termes de capacité, il est pour la première fois utilisé par la Pologne face au Portugal le 29 février 2012. C'est également dans ce stade que se déroule le match d'ouverture de l'Euro 2012 face à la Grèce. Au total depuis son inauguration, la Pologne y a disputé onze rencontres[213].


L'équipe de Pologne à également disputé différents matchs dans les autres stades polonais ayant accueilli l'Euro, principalement des rencontres amicales, PGE Arena Gdańsk fut l'hôte de quartes rencontres amicales des polonais[214], le Stade municipal de Wrocław de cinq rencontres dont deux match officiels, un match de l'Euro et un match de qualification pour la Coupe du monde 2014[215], le Stade INEA de Poznań a reçu 14 rencontres des polonais dont trois après la rénovation pour l'Euro[216].





Résultats |



Palmarès |


Le tableau suivant liste le palmarès de l’équipe de Pologne de football dans les différentes compétitions internationales officielles.
Il se compose d'un titres obtenu lors des Jeux olympiques, de deux finales olympique et de deux troisième places en Coupe du monde[221].



















Palmarès de l’équipe de Pologne en compétition
Coupe du monde
Compétitions continentales
Jeux olympiques
Tournois amicaux


  • Coupe du monde (7 participations) :

    • 3e place : 1974 et 1982




  • Championnat d'Europe (3 participations)
    • Quarts de finale : 2016




  • Jeux olympiques (7 participations) :

    • Vainqueur : 1972

    • Finaliste : 1976 et 1992





  • Vainqueur de la Nehru Cup 1984

  • Vainqueur du Tournoi d'Israël 1988

  • Vainqueur du Trofej Marjana 2003

  • Vainqueur du Valeriy Lobanovskyi Memorial 2005

  • Vainqueur du Tournoi des quatre nations de Chypre 2008





Parcours en Coupe du monde |


L’équipe polonaise s'est qualifiée à huit reprises sur vingt-et-une possibles pour la phase finale de la Coupe du monde, elle dispute son premier match de qualification le 15 octobre 1933 face à la Tchécoslovaquie. La Pologne réussit sa meilleure performance en atteignant la troisième de la compétition à deux reprises, la première fois en 1974, la sélection polonaise se classe deuxième du groupe B du Deuxième tour derrière la RFA accédant ainsi à la petite finale qu'elle remporte face au Brésil, la seconde fois en 1986, éliminé en demi-finale par Italie, elle affronte la France pour le compte du match pour la troisième place, la Pologne s'impose (3-2) et grimpe pour la seconde fois sur le podium mondial.


Lors du mondial 1978, la Pologne atteint pour la deuxième fois consécutive la phase de poule du 2ème tour. En 1938 et 1986 elle est éliminée en huitième de finale. La Pologne fait son retour dans une phase finale après 16 ans d’absence cependant lors des éditions 2002 et 2006 elle ne parvient pas à passer le 1er tour.
















































































Parcours de l'équipe de Pologne en Coupe du monde
Année
Position

Année
Position

Année
Position

Drapeau de l'Uruguay 1930

Non inscrite

Drapeau du Mexique 1970

Non qualifiée

Drapeau de la Corée du SudDrapeau du Japon 2002

Groupe Premier tour (seizième de finale)

Drapeau de l'Italie 1934

Non qualifiée

Drapeau de l'Allemagne 1974

Groupe Second tour (3e place)

Drapeau de l'Allemagne 2006
Groupe Premier tour (seizième de finale)

Drapeau de la France 1938

Huitième de finale

Drapeau de l'Argentine 1978

Groupe Second tour (Quart de finale)

Drapeau d'Afrique du Sud 2010

Non qualifiée

Drapeau du Brésil 1950

Non inscrite

Drapeau de l'Espagne 1982

Demi-finale (3e)

Drapeau du Brésil 2014

Non qualifiée

Drapeau de la Suisse 1954

Non qualifiée

Drapeau du Mexique 1986
Huitièmes de finale

Drapeau de la Russie 2018
Groupe Premier tour (seizième de finale)

Drapeau de la Suède 1958

Non qualifiée

Drapeau de l'Italie 1990

Non qualifiée

Drapeau du Qatar 2022
-

Drapeau du Chili 1962

Non qualifiée

Drapeau des États-Unis 1994

Non qualifiée

Drapeau du CanadaDrapeau des États-UnisDrapeau du Mexique

2026


-

Drapeau de l'Angleterre 1966

Non qualifiée

Drapeau de la France 1998

Non qualifiée





Parcours en Championnat d'Europe |




Match d'ouverture de l'Euro 2012


L’équipe polonaise a participé à trois reprises sur quinze possibles à une phase finale de Championnats d'Europe, elle s'est qualifiée deux fois sur le terrain (éditions 2008 et 2016), pour l'édition 2012, elle est qualifiée d'office en tant que nation co-organisatrice. La sélection polonaise dispute son premier match de qualification le 28 juin 1959 face à l'Espagne. Lors de ses deux premières participations au tournoi final, la Pologne n'a pas réussi à passer le premier tour, terminant par deux fois dernière de son groupe. Mais en 2016, elle réussit cette fois à passer le premier tour en terminant 2e de son groupe, juste derrière l'Allemagne, et se hisse jusqu'en quarts de finale, où elle n'est éliminée par le Portugal, futur vainqueur de la compétition, qu'à l'issue de la séance des tirs aux buts.






























































Parcours de l'équipe de Pologne en championnat d'Europe
Année
Position

Année
Position

Année
Position

Drapeau de la France 1960

Huitième de finale (non qualifiée pour le tournoi)

Drapeau de la France 1984

Non qualifiée

Drapeau de l'AutricheDrapeau de la Suisse 2008
Groupe Premier tour (huitième de finale)

Drapeau de l'Espagne 1964

Non qualifiée

Drapeau de l'Allemagne 1988

Non qualifiée

Drapeau de la PologneDrapeau de l'Ukraine 2012
Groupe Premier tour (huitième de finale)

Drapeau de l'Italie 1968

Non qualifiée

Drapeau de la Suède 1992

Non qualifiée

Drapeau de la France 2016

Quart de finale

Drapeau de la Belgique 1972

Non qualifiée

Drapeau de l'Angleterre 1996

Non qualifiée

Europe 2020


Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie 1976

Non qualifiée

Drapeau de la BelgiqueDrapeau des Pays-Bas 2000

Non qualifiée

Drapeau de l'Allemagne 2024


Drapeau de l'Italie 1980

Non qualifiée

Drapeau du Portugal 2004

Non qualifiée



Parcours en Ligue des Nations |






































































Édition Ligue Phase de Groupe Phase finale

Class.
J
G
N
P
bp
bc

Pays hôte
Résultat
J
G
N
P
bp
bc
2018-2019
en stagnationA
3/3 3 0 1 2 3 5
Drapeau : Portugal Portugal

Non qualifié
2020-2021
en diminutionB
?/3 0 0 0 0 0 0 Drapeau : Inconnu
Inéligible
Total 3 0 1 2 3 5 0/0 0 0 0 0 0 0


Parcours aux Jeux olympiques d'été |


L’équipe polonaise A a participé six fois aux Jeux olympiques d'été, l'équipe olympique une fois. En 1999, la FIFA décide que les matchs de football disputés dans le cadre des Jeux olympiques à partir des Jeux olympiques de Rome de 1960 ne comptent pas comme sélection nationale en équipe A, à partir de 1992, les phases finales des Jeux olympiques sont disputés par les sélections des moins de 23 ans. La Pologne a réussi sa meilleure performance en remportant une fois la compétition, en 1972 en disposant de la Hongrie double tenante du titre en finale[222] sur le score de deux buts à un[223]. La Pologne est également parvenu à ramener deux médailles d'argent en 1976 en s’inclinant face à l'Allemagne de l'Est en finale à Montréal[224] et en 1992 en s’inclinant sur le fil face à l'équipe hôte, l'Espagne en finale à Barcelone[225]. La médaille d'argent de 1992 n'est cependant pas le fait de la sélection A mais de la sélection olympique.




























































Parcours aux Jeux olympiques d'été
Année
Position

Année
Position

Année
Position
De 1900 à 1920

Non inscrit

Drapeau de l'Australie 1956

Non qualifié

Drapeau de l'URSS 1980

Non qualifié

Drapeau de la France 1924

Tour préliminaire

Drapeau de l'Italie 1960

Premier tour

Drapeau des États-Unis 1984

Non qualifié

Drapeau des Pays-Bas 1928

Non Participant

Drapeau du Japon 1964

Non qualifié

Drapeau de la Corée du Sud 1988

Non qualifié

Drapeau de l'Allemagne nazie 1936
Demi-finale (4e)

Drapeau du Mexique 1968

Non qualifié
Depuis 1992

Compétition disputée par les U23

Drapeau des Pays-Bas 1948

Non qualifié

Drapeau du Japon 1972

Médaille d'or, Jeux olympiques Vainqueur

Drapeau de la Finlande 1952

Premier tour

Drapeau du Canada 1976

Médaille d'argent, Jeux olympiques Finaliste



Divers |


Au cours de son histoire, la sélection polonaise a disputé diverses compétitions amicales. Dans le cadre de ces tournois, seuls les matchs entre sélections nationales A sont reconnus officiellement par la FIFA.


En 1984, elle participe à la Nehru Cup en Inde, compétition composée de six équipes, quatre sélections nationales A, l'Argentine, la Chine et l'Inde, d'une sélection espoir, la Roumanie et d'un club, le Vasas Budapest SC. Première du premier tournoi, la Pologne remporte la finale face à la Chine[226]. En 1985, elle dispute le Tournoi Querétaro, tournoi d'inauguration du Stade Corregidora, en compagnie de la Bulgarie, du Mexique et de la Suisse, les Polonais terminent le tournoi à la dernière place[227]. En 1988 elle remporte le tournoi d'Israël devançant la Roumanie et Israël[228]. En mai 1990, elle dispute la Marlboro Cup de Chicago, la Pologne termine 3e, battue par la Colombie en demi-finale mais vainqueur du Costa Rica lors du match pour la 3e place[229]. En février 1996, pour le nouvel an chinois, la Pologne dispute la Carlsberg Cup. Défaite par le Japon en demi, elle s'impose pour la 3e place face au Hong Kong League XI[230]. En 1999, la Pologne dispute la Four Nations' Cup; après avoir été défaite par le Brésil XI, la Pologne termine à la troisième place en s'imposant aux tirs aux buts face à la Nouvelle-Zélande[231]. En 2003, la Pologne remporte le trophée Marjana devant la Croatie et la Macédoine[232]. En 2005, la Pologne dispute en Ukraine le Valeriy Lobanovskyi Memorial, la Pologne remporte le tournoi, écartant la Serbie-et-Monténégro en demi-finale puis en disposant d'Israël en finale[233]. En 2008 à Chypre, la Pologne bat la Finlande en demi-finale avant de remporter le tournoi face à la République tchèque[234]. La Pologne prend part à la King's Cup 2010, les Polonais terminent deuxièmes de la compétition derrière le Danemark.




Statistiques |


Du 18 décembre 1921 au 18 novembre 2014, l'équipe polonaise a joué 785 matchs pour un bilan de 338 victoires, 192 matchs nuls et 255 défaites. Elle a marqué 1 334 buts et en a encaissé 1 076[235].



Nations rencontrées |


Article détaillé : Liste des matchs de l'équipe de Pologne de football par adversaire.

La sélection polonaise a eu l'occasion de rencontrer de nombreuses nations à travers le monde. Elle affronte sa première équipe non-européenne en 1924, lors d'un match amical jouée à domicile contre les États-Unis. L'équipe polonaise se déplace pour la première fois sur un autre continent en 1962 à l'occasion d'une rencontre amical face au Maroc, son premier adversaire africain. En juin 1966, les polonais effectuent une tournée en Amérique du Sud et y affronte ses deux premières nations membres de la CONMEBOL, le Brésil par deux fois puis l'Argentine. En 1970, la Pologne rencontre sa première nation affiliée à la AFC, l'Irak.


En 1976, la Pologne se déplace pour la première fois sur un autre continent pour une complétion officielle à l'occasion des Jeux olympiques de 1976 à Montréal, où elle affronte Cuba, l'Iran, la Corée du Nord le Brésil et l'Allemagne de l'Est. En juin 1999, la Pologne affronte la Nouvelle-Zélande, son première nation venu d’Océanie.



Adversaires les plus fréquents |


L'équipe polonaise a joué au moins quinze matchs contre dix-huit équipes, toutes européennes à l'exception des États-Unis. Elle a un bilan positif contre huit d'entre elles, la Finlande, la Bulgarie, l'Irlande, la Belgique, l'Allemagne de l'Est, la Norvège, la Turquie, et la Grèce. La Pologne à un bilan neutre contre les États-Unis et un bilan négatif contre, la Roumanie, la Hongrie, la Suède, le Danemark, l'Angleterre, la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie, l'Allemagne et la France.


L'adversaire le plus fréquent de la Pologne est la Roumanie, affrontée à 35 reprises depuis 1922. Les deux pays se sont principalement rencontrés en match amical, tandis qu'ils se sont affrontés seulement à quatre reprises en match à enjeu, dans le cadre des qualifications de l'Euro 1996 et des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2018. L'équipe polonaise a rencontré 32 fois la Hongrie, dont 25 fois pour un match amical. En 1924, la Hongrie élimine la Pologne lors du Tour préliminaire des Jeux olympiques, en 1936, la Pologne élimine la Hongrie au premier tour, avant de remporter la finale olympique face à la Hongrie en 1972.





































































































































































































Bilan de la Pologne face aux sélections affrontées au moins quinze fois[236]
Adversaire
Joués
Victoires
Matchs nuls
Défaites
Buts pour
Buts contre
Différence

Drapeau : Roumanie Roumanie[237]
35 6 15 14 53 55 -2

Drapeau : Hongrie Hongrie[238]
32 8 4 20 39 87 -48

Drapeau : Finlande Finlande[239],[240]
31 20 8 3 72 28 +42

Drapeau : Irlande Irlande[241]
27 11 10 6 43 29 +14

Drapeau : Suède Suède[242]
26 8 4 14 37 56 -19

Drapeau : Bulgarie Bulgarie[243]
25 12 8 5 47 30 +17

Drapeau : Allemagne Allemagne[244]
21 1 7 13 12 34 -22

Drapeau : Danemark Danemark[245],[246]
21 8 2 11 37 42 -5

Drapeau : Allemagne de l'Est Allemagne de l'Est[247]
19 9 4 6 26 27 -1

Drapeau : Angleterre Angleterre[248]
19 1 7 11 11 30 -29

Drapeau : Belgique Belgique[249]
19 7 6 6 26 20 +6

Drapeau : Norvège Norvège[250]
19 12 3 4 58 26 +32

Drapeau : Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie[251]
19 4 5 10 26 39 -13

Drapeau : République fédérative socialiste de Yougoslavie Yougoslavie[252]
19 6 4 9 39 46 -7

Drapeau : États-Unis États-Unis[253]
17 7 3 7 36 22 +14

Drapeau : Grèce Grèce[254]
17 10 4 3 30 12 +18

Drapeau : Turquie Turquie[255]
17 11 3 3 39 12 +27

Drapeau : France France[256]
16 3 5 8 16 27 -11


Classement FIFA |


La Pologne a connu son meilleur classement FIFA en septembre 2007 puis en juillet 2016 en atteignant la 16e place. Son plus mauvais classement est une 78e place atteinte en novembre 2013. La Pologne a enregistré sa meilleure progression lors du mois d'octobre 2014 avec un gain de 26 places, et au cours du mois d'octobre 2009, la Pologne a enregistré son plus fort recul avec la perte de 20 places au classement mondial. Depuis sa création, le classement moyen de la Pologne se situe autour du 40e rang[257].





















































































Classement FIFA de l'équipe de Pologne
Année
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
Classement mondial[258]
28 29 33 53 48 31 32 43 33 33 25 25 22 24 22 34 58 73 66 55 76 41 34
Classement européen[259]
18 18 20 26 25 15 22 25 20 19 16 15 14 17 15 21 31 36 33 28 36 25 23








Légende du classement mondial :




  •      de 1 à 25



  •      de 26 à 50



  •      de 51 à 209








  • Légende du classement européen :




  •      de 1 à 15



  •      de 16 à 30



  •      de 31 à 54



  • Records |


    L'équipe polonaise a obtenu la victoire la plus large de son histoire le 1er avril 2009 en battant la Saint-Marin sur le score de 10-0 lors des qualifications de la Coupe du monde 2010[130]. Le match amical joué le 26 juin 1948 contre le Danemark perdu sur le score de 0-8, reste la plus lourde défaite de son histoire. La Pologne a disputé son match le plus prolifique le 6 septembre 1936 lors d'un match amical face à la Yougoslavie perdu 9-3[260]. Lors d'un match de la sélection polonaise, la plus grande affluence est enregistrée en 1958 lors d'un match amical contre la Hongrie avec 110 000 spectateurs, à l'extérieur la plus grande affluence est enregistrée en 1966 lors d'un match amical face au Brésil au Maracanã[261].


    La Pologne termine meilleur attaque de la Coupe du monde de football 1974 avec 16 buts marqués[46]. Lato termine meilleur buteur de la compétition[47] avec 7 buts[46].


    Au niveau individuel, c'est le défenseur Michał Żewłakow avec 102 capes, qui détient le record d'apparitions sous le maillot polonais[148], devant Jacek Bąk et Jacek Krzynówek avec 96 sélections chacun. Włodzimierz Lubański, avec un total de 44 buts en 65 sélections, reste le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe nationale[149]. Robert Lewandowski est avec 66 sélections et 23 buts le joueur en activité le plus expérimenté ainsi que le meilleur buteur en sélection.


    Lors d'un match amical disputé le 4 septembre 1963 face à la Norvège, Wlodzimierz Lubanski est devenu à l'âge de 16 ans et 6 mois, le plus jeune joueur de l'histoire de la sélection polonaise[154], inversement le joueur le plus âgé à porter les couleurs polonaises est Władysław Szczepaniak, international jusqu’à l'âge de 37 ans et 4 mois[262]. Wlodzimierz Lubanski est également le joueur polonais le plus prolifique en un match, il est le seul à avoir réussi un quintuplé, le 20 avril 1969 lors d'un match de qualification face au Luxembourg[263].



    Identité |



    Surnoms |


    En Pologne, la sélection nationale est généralement surnommée les Blancs et rouges (en polonais : Biało-czerwoni)[264],[265] mais également les Aigles blancs (en polonais : Białe Orły)[265]. Ce sont les deux noms les plus utilisés pour désigner la sélection nationale.



    Couleurs |




    Emblème de la Pologne présent sur le maillot


    Les tenues de l'équipe nationale de football reflètent les couleurs du drapeau national qui sont le blanc et le rouge[264]. En dehors de petits détails (dans les années 1920, les chaussettes de la tenue domicile étaient rayés), le design du maillot polonais demeurent inchangé depuis 1921. La tenue domicile se compose d'une maillot blanche, d'un short rouge et de chaussettes blanches, la tenue extérieur est généralement entièrement rouge (parfois la tenue extérieur est porté avec un short blanc)[264]. Le tenue polonaise est traditionnellement ornée de l'aigle blanc, on trouve généralement l'inscription "POLSKA" en lettres capitales au-dessus de l'aigle. Contrairement à de nombreuses équipes nationales, le logo de la fédération n'est pas toujours présent.


    Dans de rares occasions la Pologne utilise un troisième jeu de maillot, généralement noir ou bleu (actuellement bleu marine). La sélection polonaise utilise pour la première fois un maillot autre que rouge ou blanc le 10 octobre 1998, lors des qualifications de l'Euro 2000 face au Luxembourg. Lors de cette rencontre, Nike fournit à la Pologne un maillot noir[266]. À partir de la coupe du monde 2006 puis lors de l'Euro 2008, Puma, ajoute en plus de l'aigle blanc, l’emblème des hussards polonais Les aigles blancs, ce logo est composé d'un ballon au-dessus duquel se trouvent des ailes de la même couleur, sous le logo est écrit Polska[267],[268]. En 2010, la société Nike crée une nouvelle tenue controversée, un maillot noir avec du blanc et du rouge sur les manches, ce maillot est utilisé le 3 mars 2010 lors de la victoire (2-0) contre la Bulgarie[269].


    Depuis 2009, l'équipementier officiel de la sélection polonaise est Nike, l'équipementier américain a signé un contrat de 6 ans en 2008, ce dernier se terminant fin 2014[270]. De 1994 à 1996, Puma devient une première fois équipementier de la Pologne, entre 1996 et 1998, la Pologne change d'équipementier et signe un premier contrat avec Nike, entre 1998 à 2008 l'équipement polonais est de nouveau fourni par Puma.


    En novembre 2011, face à l'Italie au Stade municipal de Wrocław, la nouvelle tenue dans laquelle l'équipe nationale polonaise jouera les matchs du championnat d'Europe 2012 est utilisée. Sur ce maillot se trouve le logo de la fédération, le mot Polska est écrit en dessous. Pour la première fois, l'aigle blanc, l'emblème d'État, n'est pas présent ce qui provoque auprès des supporters polonais une vague d'indignation[271],[272]. Suite à des protestations de fans, l'aigle blanc emblème de la Pologne est de retour dès le match suivant face à la Hongrie quatre jours plus tard[273].


    Au début de l'année 2014, Nike présente une nouvelle tenue, un maillot blanc avec bande verticale rouge au centre et short blanc, le maillot extérieur est lui rouge avec une bande blanche au centre, un short et des chaussettes rouges[274],[275]. La nouvelle tenue est portée pour la première fois le 5 mars 2014 au Stade national de Varsovie lors d'un match amical disputé face à l'Écosse[276].






    Rivalités |



    Rivalité avec l'Allemagne |


    La Pologne et l'Allemagne entretiennent une importante rivalité liée au contexte historique entre les deux pays, marqué par les guerres, notamment la Seconde Guerre mondiale et l'occupation allemande de la Pologne. Polonais et Allemands se sont rencontrés à de nombreuses reprises depuis leur première rencontre, jouée le 3 décembre 1933, que ce soit en match officiel ou au cours de matchs amicaux.


    Les deux sélections, polonaise et allemande, se sont affrontées au cours des campagnes de qualifications pour l'Euro (3 matchs lors des campagnes 1972 et 2016). Elles se sont également rencontrées à l'occasion de 12 rencontres amicales.


    Les deux équipes se sont également rencontrées lors de phases finales de compétitions internationales, à trois reprises en Coupe du monde, la première fois en 1974, lors du dernier match du Second tour, demi-finale officieuse remportée par l’Allemagne qui accède à sa finale. En 1978 les deux pays s'affrontent lors d'un terne match d'ouverture puis ils se rencontrent en 2006, les Polonais s’inclinent une nouvelle fois face à leur voisin. Pologne et Allemagne se sont affrontés deux fois en championnat d'Europe, d'abord en 2008, ce match est le premier de la Pologne en phase finale continentale mais il est remporté par l'Allemagne[126]. Cette rencontre est surtout marquée par un avant match tendu attisé par la presse des deux pays[277]. Lors de l'Euro 2016, les deux nations se retrouvent reversés une nouvelle fois dans le même groupe (le groupe C), après avoir déjà croisé le fer lors des éliminatoires de l'Euro 2016, et se quittent sur un score de parité lors de la deuxième journée des phases de poules au Stade de France (0-0)[278].


    La Pologne a également rencontré à de nombreuses reprises l'Allemagne de l'Est, nation rivale au sein du bloc de l'est, la Pologne est le premier adversaire de la sélection est-allemande en match officiel, le 21 septembre 1952. Les deux équipes se sont affrontées treize fois en amical, en match officiel ils se sont affrontés deux fois lors des qualifications pour l'Euro 1980, ainsi que deux fois lors des qualifications pour la Coupe du monde 1982. Les deux pays se sont rencontrés également au cours des Jeux Olympiques, en 1972 à Munich, les Polonais battent la RDA en match de groupe[32], puis en 1976 à Montréal, la RDA prend sa revanche en finale[53].


    La Pologne dispose d'un bilan négatif face à l'Allemagne avec 13 défaites, 7 nuls et une seule victoire, obtenue à domicile lors du match aller des éliminatoires de l'Euro 2016 le 11 octobre 2014[279]. Contre l'Allemagne de l'Est, le bilan est meilleur avec 8 victoires, 4 nuls et 5 défaites en 17 rencontres officielles[note 6].



    Rivalité avec la Russie |


    Polonais et Russes se sont rencontrés à quinze reprises en match officiel. La Pologne a affronté l'Union soviétique seize fois dont onze fois officiellement[280]. Les deux sélections se sont souvent affrontées au fil des campagnes de qualifications pour l'Euro (2 matchs lors des campagnes 1984) ou la Coupe du monde (3 matchs lors des campagnes 1958). Lors des qualifications de la Coupe du monde 1958 les deux sélections terminent à égalité de points, elles disputent un barrage le 24 novembre 1957 à Leipzig remporté par les soviétiques. Le match à enjeu le plus important en phase finale entre les deux équipes a eu lieu en 1982, lors du second tour de la Coupe du monde, la rencontre se solde par un match nul mais offre la qualification aux Polonais. Les deux pays se sont également affrontés cinq fois en match non-officiel, deux fois en qualification des Jeux olympiques 1968, puis en phase finale lors du second tour des Jeux olympiques 1972, match remporté par la Pologne. Les deux pays se sont affrontés à deux reprises en match amical lors de la Nehru Cup 1988.


    La Pologne a affronté la Russie à quatre reprises[281]. La première rencontre a eu lieu en 1996 en amical, la seule rencontre en match officiel s'est déroulée lors de l'Euro 2012, et s'est soldée par un match nul[139]. Ce match est marqué par des affrontements entre supporters des deux pays[282].


    La rivalité entre les deux nations a des origines historiques anciennes, elle débute en 1600, par la suite elle est marquée par la Seconde Guerre mondiale notamment l'Invasion soviétique de la Pologne et le Massacre de Katyń ainsi que la Guerre froide avec la domination soviétique sur la Pologne au sein du Bloc de l'Est; cette tension est ravivée à la suite de l'Accident de l'avion présidentiel polonais à Smolensk[283],[284],[285].



    Notes et références |



    Références issues du livre Encyclopedia of the FIFA World Cup |




    1. Dunmore 2015, p.11


    2. Dunmore 2015, p.123


    3. a et bDunmore 2015, p.105


    4. a et bDunmore 2015, p.39


    5. Dunmore 2015, p.43


    6. a et bDunmore 2015, p.365



    Notes |





    1. Les rencontres des Jeux olympiques ne sont pas comptabilisées comme des rencontres officielles par la FIFA. Les statistiques sont à jour au 30 juin 2016.


    2. La période correspond aux dates de premier et dernier match dirigé.


    3. Mis à jour en mars 2015


    4. Contient l'ensemble des matchs déroulés dans ce stade, Stadion Wisły de 1925 à 1983 puis Stadion Miejski après rénovation


    5. Première ex-aequo de son groupe avec l'URSS, la Pologne dispute contre cette dernière un match de barrage sur terrain neutre (à Leipzig), qu'elle perd 2-0.


    6. Les rencontres des Jeux olympiques ne sont pas comptabilisées dans ce bilan.




    Feuilles de matchs |




    1. « Feuille de match Pologne-Argentine (3-2) 1974 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    2. « Feuille de match Haïti-Pologne (0-7) 1974 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    3. « Feuille de match Pologne-Italie (2-1) 1974 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    4. « Feuille de match Suède-Pologne (0-1) 1974 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    5. « Feuille de match Pologne-Yougoslavie (2-1) 1974 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    6. « Feuille de match Pologne-RFA (0-1) 1974 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    7. « Feuille de match RFA-Pologne (0-0) 1978 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    8. « Feuille de match Pologne-Tunisie (1-0) 1978 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    9. « Feuille de match Pologne-Mexique (3-1) 1978 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    10. « Feuille de match Argentine-Pologne(2-0) 1978 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    11. « Feuille de match Pologne-Pérou (1-0) 1978 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    12. « Feuille de match Brésil-Pologne(3-1) 1978 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    13. « Feuille de match Italie-Pologne(0-0) 1982 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    14. « Feuille de match Pologne-Cameroun (0-0) 1982 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    15. « Feuille de match Pologne-Pérou (5-1) 1982 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    16. « Feuille de match Pologne-Belgique (3-0) 1982 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    17. « Feuille de match Pologne-URSS (0-0) 1982 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    18. « Feuille de match Pologne-Italie (0-2) 1982 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    19. « Feuille de match Pologne-France (3-2) 1982 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    20. « Feuille de match Maroc-Pologne(0-0) 1986 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    21. « Feuille de match Pologne-Portugal (1-0) 1986 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    22. « Feuille de match Angleterre-Pologne (3-0) 1986 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)


    23. « Feuille de match Brésil-Pologne (4-0) 1986 », sur FIFA.com (consulté le 25 mars 2015)



    Références |




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    Bibliographie |


    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.



    Ouvrages généraux |



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    Voir aussi |



    Articles connexes |



    • Équipe de Pologne de football à la coupe du monde 2006

    • Équipe de Pologne de football au Championnat d'Europe 2008

    • Liste des matchs de l'équipe de Pologne de football par adversaire




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