Coupe du monde de football





Cet article traite de la Coupe du monde de football masculin. Pour la Coupe du monde féminine de football, voir Coupe du monde féminine de football.


Wikipédia:Bons articles Vous lisez un « bon article ».



.mw-parser-output .entete.football{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f8/Infobox_Football_pictogram.png")}
Coupe du monde de football



Description de l'image FIFA World Cup wordmark.svg.





























Généralités
Sport
Football
Création
1928
Organisateur(s)
FIFA
Périodicité
4 ans
Participants
32 qualifiés[a]
(210 partants[b])
Site web officiel
fr.fifa.com/worldcup


























Palmarès
Tenant du titre
Drapeau : France France (2 titres)
Plus titré(s)
Drapeau : Brésil Brésil (5 titres)
Meilleur(s) buteur(s)
Drapeau : Allemagne Miroslav Klose (16 buts)
Plus d'apparitions
Drapeau : Allemagne Lothar Matthäus (25 ap.)



Crystal Clear app kworldclock.png
Pour la compétition à venir voir :
Coupe du monde 2022





La Coupe du monde de football ou Championnat du monde de football ou encore Coupe du monde de la FIFA[c] est une compétition internationale de football qui se déroule ordinairement tous les quatre ans. Cette compétition, créée en 1928 en France, sous l'impulsion de Jules Rimet alors président de la FIFA, est ouverte à toutes les fédérations reconnues par la Fédération internationale de football association (FIFA). Le vainqueur de la Coupe du monde à la fin de la compétition obtient le titre de Champion du monde. La première édition se déroule en 1930 en Uruguay, dont l'équipe nationale sort vainqueur.


À l'exception de la Coupe du monde de 1930, la compétition n'est accessible qu'après une phase de qualification. Organisée par les confédérations continentales, cette phase préliminaire permet aux meilleures sélections de chaque continent de se qualifier pour la phase finale qui se déroule dans un pays organisateur. Le format actuel de la phase finale fait s'affronter depuis 1998 trente-deux équipes nationales masculines pendant une période d'environ un mois, démarrant avec une phase de poules (premier tour) suivie de la qualification de seize équipes à la phase à élimination directe qui commence avec les huitièmes de finale.


Seules huit nations ont remporté la Coupe du monde. Le Brésil, seule équipe à avoir disputé toutes les phases finales de compétition, détient le record d'éditions remportées avec cinq succès. Il est par ailleurs l'unique détenteur de la Coupe Jules Rimet, mise en jeu à partir de 1930 et qu'il a définitivement conservée à l'issue de sa 3e victoire dans la compétition en 1970 avec Pelé, le seul joueur triple champion du monde de l'histoire. L'Italie et l'Allemagne comptent quatre trophées. L'équipe vainqueur de la première édition, l'Uruguay, gagne deux fois l'épreuve tout comme l'Argentine et la France. Enfin, l'Angleterre et l'Espagne, remportent chacune une Coupe du monde.


Le pays organisateur de la Coupe du monde de football est désigné par la FIFA. Toutes les nations peuvent postuler pour l'accueillir, et sont jugées sur leur capacité à organiser l'épreuve. Le pays organisateur est automatiquement qualifié pour la compétition. La vingt-et-unième édition de la Coupe du monde s'est déroulée en Russie du 14 juin au 15 juillet 2018. L'édition suivante aura lieu au Qatar en 2022, tandis que la Coupe du monde 2026 attribuée conjointement aux États-Unis, au Canada et au Mexique sera la première édition à quarante-huit équipes participantes.


La Coupe du monde de la FIFA est l'événement sportif le plus regardé dans le monde avec les Jeux olympiques et la Coupe du monde de cricket[1]. Économiquement, la compétition a des effets positifs sur la croissance de certains secteurs d'activité et sur le développement du pays organisateur. Des infrastructures, notamment sportives (stades), sont construites ou rénovées à cette occasion.


La Coupe du monde de football a un aspect politique. Bien que véhiculant des valeurs de paix et d'universalité, la compétition peut être également l'occasion de bagarres générales, de violences autour des rencontres, voire l'élément déclencheur de guerre entre pays. De nombreux forfaits et boycotts émaillent l'histoire de la compétition pour des raisons politiques. Il existe des opposants à la Coupe du monde.


L'événement mondial est présent dans la culture populaire, sujet de nombreux films et documentaires, et est l'occasion de créer des chansons ou hymnes nationaux. Des jeux vidéo ou encore des albums d'autocollants de joueurs sont mis en vente avant la Coupe du monde.




Sommaire






  • 1 Historique


    • 1.1 Origine de la compétition


    • 1.2 Première Coupe du monde (1930)


    • 1.3 Épreuves européennes d'avant-guerre et victoires italiennes (1934-1938)


    • 1.4 Interruption et retour de la compétition (1942-1950)


    • 1.5 « Le Miracle de Berne » (1954)


    • 1.6 Le Brésil de Pelé et Garrincha victorieux (1958-1962-1970)


    • 1.7 Victoires des pays hôtes (1966-1974-1978)


    • 1.8 Troisième sacre italien (1982)


    • 1.9 Sacre de l'Argentine de Maradona et revanche allemande (1986-1990)


    • 1.10 Sacres du Brésil et de la France (1994-1998-2002)


    • 1.11 Hégémonie européenne (2006, 2010, 2014 et 2018)


    • 1.12 Années 2022 et suivantes




  • 2 Palmarès


    • 2.1 Par édition


    • 2.2 Bilan par nation


    • 2.3 Bilan par confédérations


    • 2.4 Statistiques et records


      • 2.4.1 Nations


      • 2.4.2 Joueurs


      • 2.4.3 Sélectionneurs




    • 2.5 Distinctions individuelles




  • 3 Organisation


    • 3.1 Sélection des pays hôtes


    • 3.2 Format de la compétition


      • 3.2.1 Tour préliminaire


      • 3.2.2 Phase finale


      • 3.2.3 Évolution du règlement




    • 3.3 Cérémonies d'ouverture


    • 3.4 Stades


    • 3.5 Matériel


    • 3.6 Arbitrage


    • 3.7 Trophée


    • 3.8 Étoile sur le maillot


    • 3.9 Mascottes




  • 4 Aspects socio-économiques


    • 4.1 Violences conjugales


    • 4.2 Coût de la compétition


    • 4.3 Effet sur l'économie


    • 4.4 Effet sur le développement local


    • 4.5 Sources de revenus


      • 4.5.1 Billetterie


      • 4.5.2 Sponsors


      • 4.5.3 Couverture médiatique




    • 4.6 Supporters




  • 5 Aspect politique


    • 5.1 Pacification


    • 5.2 Propagande


    • 5.3 Forfaits


    • 5.4 Violences et oppositions




  • 6 La Coupe du monde dans la culture populaire


  • 7 Notes et références


    • 7.1 Notes


    • 7.2 Références




  • 8 Annexes


    • 8.1 Bibliographie


    • 8.2 Articles connexes


    • 8.3 Liens externes







Historique |


Article détaillé : Histoire de la Coupe du monde de football.


Origine de la compétition |




Président de la FIFA, Jules Rimet réussit à convaincre les fédérations nationales de créer la Coupe du monde.


Le projet d'organiser une Coupe du monde commence dès la création de la Fédération internationale de football association (FIFA) en 1904. En 1906, la première édition initiée par le dirigeant néerlandais Carl Hirschman est programmée en Suisse et quatre poules de quatre équipes en guise de premier tour sont mises en place[2]. Mais lors de la clôture des confirmations d'inscriptions pour les seize sélections invitées, le 31 août 1905, aucune fédération ne confirme sa participation et le projet est enterré. Avec la mise en place d'un tournoi olympique de football à partir de 1908, Hirschmann veut procéder à la reconnaissance de ce tournoi olympique comme championnat du monde de football amateur. L'idée est validée lors du congrès de la FIFA en 1914, mais la Première Guerre mondiale bloque cette initiative[3]. Après la Grande Guerre, la FIFA modifie son attitude. Dès son élection à la présidence de la FIFA, Jules Rimet met en effet tout en œuvre, avec Henri Delaunay, pour ne pas reconnaître le tournoi olympique comme championnat du monde de football amateur, militant pour la mise en place d'une nouvelle compétition. Les Jeux olympiques de 1924 et 1928 permettent d'établir un dialogue constructif entre les formations d'Amérique du Sud et celles du Vieux continent.


Le projet de Coupe du monde est adopté par la FIFA lors d'un congrès à Amsterdam le 26 mai 1928 par 25 voix pour et 5 contre et 1 abstention[d],[4]. L'organisation de la première Coupe du monde est ensuite confiée à l'Uruguay lors du congrès de la FIFA tenu à Barcelone le 18 mai 1929 pour fêter le centenaire de son indépendance mais aussi parce que le pays est double champion olympique en titre[5].


La cadence des Coupes du monde de football est fixée en alternance avec les Jeux olympiques. À l'époque de la création de la Coupe du monde, presque toutes les équipes présentent les mêmes formations aux Jeux olympiques et en Coupe du monde car elles ont un statut amateur. Cependant la compétition devient rapidement professionnelle. Si le tournoi olympique est réservé aux amateurs, la FIFA reconnait et accepte les équipes qui ont opté pour le professionnalisme. Les objectifs et valeurs divergent, la Coupe du monde est ouverte à tous, amateurs et professionnels[6].


En hommage à l'action du président de la FIFA, le premier trophée qui reste en usage depuis 1930 se nomme « Coupe Jules-Rimet » depuis le congrès de la FIFA du 25 juillet 1946 à Luxembourg[7].



Première Coupe du monde (1930) |


Article détaillé : Coupe du monde de football de 1930.



L'équipe d'Uruguay victorieuse de la Coupe du monde 1930


Pour la première édition de la Coupe du monde, la compétition se déroule en Uruguay à Montevideo en 1930. Seulement treize équipes nationales se rencontrent à cette occasion. Seuls quatre pays européens traversent l'océan Atlantique en bateau pour disputer la compétition. La Belgique, la France et la Roumanie prennent un navire nommé « Conte Verde »[6] depuis Villefranche sur Mer. La Yougoslavie quant à elle embarque à bord du « MS Florida ». Les autres pays européens déclinent pour des raisons financières et d'intendance. Jules Rimet est même contraint de procéder à un tour de France pour convaincre autorités, joueurs et employeurs afin que la France ne rate pas ce premier rendez-vous mondial. Tous les autres pays sont américains, il y a deux équipes nord-américaines : les États-Unis et le Mexique, les autres sont sud-américaines. Impressionnantes au cours du tournoi, les équipes d'Argentine et d'Uruguay, toutes deux invaincues, se rencontrent en finale à Montevideo[8]. Les deux pays voisins sont rivaux et les supporters argentins se déplacent en nombre pour assister à la finale[9]. Cependant, la Celeste est à domicile ce qui lui donne un avantage conséquent. Le match se joue le 30 juillet 1930 au Stade Centenario. L'Uruguay ouvre le score mais l'Argentine réagit et inscrit deux buts consécutivement pour mener 2-1 à la mi-temps[8]. La rencontre connait alors un nouveau renversement de situation en deuxième mi-temps. Poussée par ses supporters, l'équipe uruguayenne inscrit finalement trois autres buts en seconde période et gagne la partie sur le score de 4-2[8].



Épreuves européennes d'avant-guerre et victoires italiennes (1934-1938) |


Articles détaillés : Coupes du monde de football de 1934 et 1938.

L'Italie accueille la deuxième Coupe du monde de l'histoire dans un climat de crise économique et de montée du fascisme dans une partie de l'Europe. Le tenant du titre, l'Uruguay, ne participe pas à la compétition qui regroupe pourtant trente-deux nations, beaucoup plus que lors de la première édition. Un tour préliminaire doit être mis en place pour réduire le nombre d'équipes participant à la phase finale à seize. Entraînée par Vittorio Pozzo[10], l'équipe d'Italie reçoit l'Espagne au stade Giovanni Berta en quart de finale. Après une première rencontre âpre, les deux équipes sont à égalité et doivent rejouer le lendemain[11]. Le violent Luis Monti oblige un joueur espagnol à sortir sur blessure dès le début du match. L'Italie se qualifie grâce à un but de Giuseppe Meazza et rejoint l'Autriche en demi-finale. Meazza offre à nouveau la victoire aux siens. Dans la seconde demi-finale, la Tchécoslovaquie élimine l'Allemagne 3-1. En finale, la Tchécoslovaquie ouvre le score par Antonin Puc devant Benito Mussolini et les nombreux militaires présents dans le stade de Rome[12],[13]. L'Italie arrache la prolongation à cinq minutes de la fin sur un but de Raimundo Orsi et s'impose finalement après prolongation sur un but d'Angelo Schiavio[13].




Finale 1938 à Colombes, le sélectionneur Pozzo brandit la "Victoire ailée".


L'organisation de la Coupe du monde de la FIFA de 1938 est confiée à la France. Trente-six pays sont engagés dans les éliminatoires auxquels ne participent pas l'Angleterre, l'Uruguay et l'Espagne, cette dernière nation étant ravagée par la guerre civile. Le tour final se joue à quinze équipes, l'Autriche venant d'être annexée par l'Allemagne déclare forfait. En huitièmes de finale, le Brésil et la Pologne offrent un excellent match à Strasbourg au cours duquel les Brésiliens triomphent 6-5 après prolongation grâce notamment à trois buts de Leônidas[14]. Lors du quart de finale opposant le Brésil à la Tchécoslovaquie, la rencontre se transforme en bataille générale qui se solde par trois expulsions et cinq blessés. Qualifié, le Brésil défie en demi-finale l'Italie en laissant au repos des joueurs cadres comme Leônidas qui a permis à la sélection brésilienne de battre les Tchèques deux jours plus tôt[15]. Les Italiens se qualifient pour la finale grâce à un succès 2-1. Dans l'autre demi-finale, la Hongrie se qualifie en battant la Suède sur le large score de 5-1. La finale est de nouveau remportée par l'équipe d'Italie, tenante du titre, qui battent les Hongrois en finale sur le score de 4-2 grâce à des doublés de Silvio Piola et Gino Colaussi[16],[17]. L'équipe de Vittorio Pozzo est la première sélection nationale à remporter la compétition deux fois consécutivement.



Interruption et retour de la compétition (1942-1950) |


Articles détaillés : Coupes du monde de football de 1942 et 1950.

En 1939, les fédérations d'Allemagne, du Brésil et d'Argentine sont candidates à l'organisation de la Coupe du monde de football de 1942. Le président de la FIFA Jules Rimet se rend en Amérique du Sud pour évaluer les projets brésilien et argentin. Pendant son séjour à Rio de Janeiro, les troupes allemandes attaquent la Pologne le 1er septembre 1939 et la Seconde Guerre mondiale débute. Les préparatifs pour la Coupe du monde 1942 sont interrompus avant même le choix du pays organisateur[18].




Match d'ouverture du stade Maracanã, avant la coupe du monde de 1950.


Le congrès de Luxembourg du 26 juillet 1946 signe le grand retour aux affaires de la FIFA après le conflit mondial. Il est marqué par le choix des pays hôtes des deux prochaines éditions et la décision de changer la périodicité de la Coupe du monde. Le trophée sera désormais remis en jeu tous les deux ans (au lieu de tous les quatre ans). Afin d'éviter la concurrence des Jeux olympiques une fois sur deux, la FIFA planifie son tournoi mondial les années impaires. Le Brésil et la Suisse (les deux seuls pays candidats) héritent respectivement de l'organisation des Coupes du monde de 1949 et de 1951. Deux ans plus tard, en juillet 1948 la FIFA fait cependant marche arrière en optant finalement pour le maintien de la traditionnelle organisation quadriennale les années paires non-olympiques. La Coupe du monde au Brésil est alors retardée d'un an (1950), celle devant se disputer en Suisse est reportée à 1954[19].


La quatrième Coupe du monde se déroule donc au Brésil en 1950. Pour la première fois de l'histoire de la compétition, l'Angleterre qui avait maintes fois décliné les invitations de la FIFA dans les années 1930 accepte enfin de s'affilier à la FIFA et participe aux éliminatoires, où trente-trois pays sont engagés. À l'inverse, de nombreuses équipes nationales sont absentes de cette première édition d'après guerre, l'Autriche et la Belgique ne s'inscrivent pas aux éliminatoires, l'Argentine, le Pérou et l'Équateur déclarent forfait. Dans le Maracanã, stade construit pour l'occasion, 150 000 spectateurs se sont réunis pour regarder un match décisif du premier tour entre le Brésil et la Yougoslavie. Grâce à une victoire 2-0, le Brésil se qualifie pour la poule finale[20]. Les Anglais sont battus par les États-Unis sur un but de Joe Gaetjens[21], puis à nouveau par l'Espagne quelques jours plus tard. La Suède remporte un match décisif contre l'Italie à São Paulo et se qualifie elle aussi pour le tour final. Le quatrième et dernier groupe est composé de deux équipes, l'Uruguay bat largement la Bolivie sur le score de 8-0[22]. Conformément au souhait du pays organisateur la formule championnat est reconduite au second tour sous la forme d'une poule finale à quatre équipes. C'est la première (et seule) fois dans l'histoire de la compétition où il n'y a aucun match à élimination directe. Les Brésiliens sont impressionnants et réalisent un festival offensif contre la Suède puis l'Espagne pour des victoires 7-1 et 6-1 respectivement[23],[24]. Le buteur brésilien Ademir inscrit neuf buts dans la compétition dont il est le meilleur buteur. Leur principal rival, l'Uruguay, est moins flamboyant mais ne cède qu'un point lors des deux premiers matchs. A l'aube de la dernière journée le Brésil et l'Uruguay sont les deux seules équipes encore en course pour le titre. Elles s'affrontent lors du match final décisif au Maracanã le 16 juillet 1950 devant près de 200 000 personnes, considéré comme une véritable finale, à la nuance près que le Brésil peut se contenter d'un match nul pour remporter celle qu'on appelle désormais la Coupe Jules-Rimet. La défense uruguayenne contient les offensives brésiliennes et le score est de 0-0 à la mi-temps[25]. Dès le début de la seconde période, le Brésil marque par Friaça. À la 65e minute, Juan Alberto Schiaffino égalise pour les Uruguayens avant qu'Alcides Ghiggia n'inscrive le but décisif pour l'Uruguay[26]. Le Brésil perd la Coupe du monde sur ses terres à la plus grande déception des supporters brésiliens[27]. L'équipe uruguayenne est sacrée championne du monde pour la deuxième fois de l'histoire[28].



« Le Miracle de Berne » (1954) |




Fanion de l'équipe de Hongrie de la finale de la Coupe du monde 1954.


Article détaillé : Coupe du monde de football de 1954.

L'édition 1954 de la Coupe du monde de football, compétition alors appelée Championnat du monde de football - Coupe Jules-Rimet, se dispute en Suisse. L'équipe de Hongrie est favorite du tournoi. Aussi appelée le onze d'or hongrois, l'équipe hongroise domine le football mondial et confirme son statut lors des premiers matchs de la compétition en étrillant 9-0 la Corée du Sud et 8-3 une RFA jouant battue d'avance, l'entraîneur allemand ayant décidé de mettre au repos une partie de ses joueurs en vue du match d'appui contre la Turquie. Lors de ce dernier, les joueurs allemands l'emportent 7-2 et se qualifient pour les quarts de finale. L'Italie est battue en match d'appui par la Suisse qui se qualifie avec l'Angleterre. En quarts de finale, le match le plus spectaculaire (le plus prolifique en buts à ce jour dans l'histoire de la Coupe du monde) se dispute entre la Suisse, pays hôte, et l'Autriche, son voisin : les Autrichiens s'imposent en effet sur le score de 7-5 après avoir été menée 3-0. De son côté l'Allemagne écarte sans difficulté la Yougoslavie. Les deux grosses affiches de ces quarts de finale opposent l'Uruguay (tenant du titre) à l'ambitieuse Angleterre, et la Hongrie (favorite n°1) au Brésil (vice-champion sortant). La Céleste est trop forte pour l'Angleterre qui se montre pourtant à la hauteur de l'évènement. La Hongrie bat logiquement mais dans la douleur (plus au sens propre qu'au figuré) un Brésil plus rugueux qu'inspiré. En effet, alors que la rencontre est à 3-2, Hongrois et Brésiliens commencent à se battre et cela dure jusqu'à l'entrée aux vestiaires des joueurs après trois expulsions[29],[30] ! En demi-finale, l'Allemagne fait preuve d'efficacité en surclassant l'Autriche 6-1. Dans la "finale avant la lettre" opposant les deux équipes les plus impressionnantes du tournoi jusque là, la Hongrie doit puiser dans ses réserves pour venir à bout de l'Uruguay en fin de prolongation et se qualifier pour la finale (4-2) au cours d'un match d'une qualité exceptionnelle, rentré dans la légende comme l'un des plus grands de l'histoire[31],[32]. La finale se déroule le 4 juillet 1954 à Berne. La Hongrie mène rapidement 2-0 mais se fait surprendre dans la foulée avec deux buts allemands. À la stupeur générale, Helmut Rahn inscrit le but décisif pour la RFA qui conclut un match surnommé le « miracle de Berne »[33]. La compétition est un succès, au total 943 000 spectateurs ont assisté à la compétition dans les tribunes. Sportivement, le bilan est bon et marqué par un festival offensif avec une moyenne de 5,4 buts par match.



Le Brésil de Pelé et Garrincha victorieux (1958-1962-1970) |


Articles détaillés : Coupes du monde de football de 1958, 1962 et 1970.



Djalma Santos, Pelé et Gilmar après leur victoire finale contre la Suède en 1958.


La sixième édition de la Coupe du monde, en 1958, se déroule en Suède. L'équipe d'URSS fait son apparition dans la compétition. L'édition est marquée par l'échec de l'Italie à se qualifier pour la phase finale de la compétition. Inattendue, l'équipe de France étonne par son jeu offensif[34]. La progression des joueurs français est arrêtée en demi-finale par le Brésil sur le score de 5-2 grâce à un triplé du jeune Pelé[34]. Dans l'autre demi-finale, la Suède, à domicile, se qualifie pour la finale en battant la RFA. En finale de la compétition, le Brésil l'emporte logiquement 5-2 avec deux nouveaux buts de Pelé et deux autres de Vavá[35]. Avec 13 buts, Just Fontaine est sans conteste le meilleur buteur de la compétition bien aidé par sa complicité avec le meneur de jeu français Raymond Kopa.


Quatre années plus tard, la Coupe du monde retourne en Amérique du Sud et s'installe au Chili. Cinquante-six pays participent aux éliminatoires, la France, demi-finaliste de l'édition précédente, ne parvient pas à se qualifier[36]. On note rapidement une évolution du jeu vers un style plus défensif. Le pays organisateur, le Chili, se hisse jusqu'en demi-finale après avoir éliminé l'Union soviétique en quart de finale. Il est dominé à ce stade par le Brésil de Vavá et Garrincha qui inscrivent deux buts chacun. Dans l'autre demi-finale, la Tchécoslovaquie de Masopust, Ballon d'or en fin d'année, écarte la Yougoslavie 3-1. En finale, les Brésiliens réalisent le doublé en battant les Tchécoslovaques 3-1[37]. Le Yougoslave Jerkovic finit meilleur buteur de l'épreuve avec cinq buts[37] et Garrincha, le dribbleur fou, meilleur joueur en l'absence de Pelé.


Après la victoire de l'Angleterre à domicile en 1966, la neuvième Coupe du monde de la FIFA a lieu au Mexique en 1970. Un nombre record de pays s'alignent au coup d'envoi des éliminatoires avec 75 sélections nationales différentes[38]. Le Portugal, la Hongrie, la France, l'Espagne et même l'Argentine échouent à se qualifier pour la phase finale de l'édition. À l'inverse, Israël et le Maroc s'invitent pour la première fois dans les équipes qualifiées[38]. La RFA et l'Angleterre s'affrontent en quart de finale : menés 2-0 à vingt minutes de la fin, les Allemands reviennent à égalité puis s'imposent 3-2 après prolongation. En demi-finale, l'équipe allemande affronte l'Italie dans le Stade Azteca, construit pour l'occasion. Après prolongation, l'Italie gagne la partie 4-3 sur un but de Giovanni Rivera alors que Franz Beckenbauer reste presque une heure sur le terrain avec le bras en écharpe à cause d'une clavicule cassée[39]. En finale, les joueurs italiens s'inclinent 4-1 face au Brésil et son attaque prolifique[40]. Avec 10 buts, l'attaquant allemand Gerd Müller est meilleur buteur de la compétition. Devant le métronome Gerson, Pelé montre une nouvelle fois son talent avec une tentative de lob de 50 mètres sur Ivo Viktor, un grand pont sur le gardien Ladislao Mazurkiewicz et quatre nouveaux buts dans la compétition[41]. Il remporte sa troisième Coupe du monde, la troisième du Brésil qui obtient ainsi le droit de garder la Coupe Jules-Rimet.



Victoires des pays hôtes (1966-1974-1978) |


Articles détaillés : Coupes du monde de football de 1966, 1974 et 1978.



Statue représentant les champions du monde anglais de 1966 Geoff Hurst, Martin Peters et Ray Wilson soulevant le capitaine Bobby Moore.


La Corée du Nord est la surprise de la Coupe du monde 1966 se déroulant en Angleterre. La sélection asiatique bat en phase de poule l'Italie pour se qualifier en quart de finale. Ils dominent rapidement le Portugal 3-0 avant de perdre pied et d'encaisser cinq buts dont quatre d'Eusébio. À domicile, l'Angleterre est avantagée, d'abord parce qu'elle joue tous ses matchs dans le même stade de Wembley et de plus parce que l'arbitrage lui est favorable. En quart de finale, le capitaine de l'Argentine Antonio Rattín est exclu à la 35e minute contre l'Angleterre, laissant son équipe à 10 contre 11[30]. Les joueurs anglais s'imposent et se qualifient en finale après un succès 2-1 sur le Portugal grâce à un doublé de Bobby Charlton. En finale, l'Angleterre est opposée à la RFA. Les joueurs anglais encaissent un but rapidement mais égalisent puis prennent l'avantage. À quelques minutes de la fin, la RFA égalise et les deux équipes doivent jouer deux périodes de 15 minutes supplémentaires. À la 100e minute, l'arbitre de la rencontre accorde un but litigieux à Geoffrey Hurst. Hurst marque à nouveau à la dernière minute de la rencontre alors que des supporters sont sur le terrain. L'Angleterre remporte sa première (et jusqu'à présent, seule) Coupe du monde.




Sur cette action, Johan Cruyff provoquera un penalty dès la première minute mais la RFA finira gagnante.


Après que le Brésil remporte l'épreuve en 1970, la compétition a lieu quatre années plus tard en Allemagne de l'Ouest. Haïti crée la surprise en se qualifiant aux dépens du Mexique. L'Australie fait également ses débuts dans la compétition. Lors du premier tour, la RFA joue la RDA avec pour enjeu la première place du groupe I. Le 22 juin 1974, la RDA bat le pays organisateur 1-0 d'un but de Jürgen Sparwasser[42]. Non sans difficultés, les Pays-Bas, le Brésil et l'Italie, qui est même menée 1-0 par Haïti, se qualifient également pour la deuxième phase de poule. Lors de ce tour, les Pays-Bas dominent le Brésil lors d'un dernier match décisif alors que la RFA bat la Pologne sur un terrain inondé pour s'adjuger une place en finale. Les Pays-Bas, emmenés par Johan Cruyff, développent un football total. En finale de l'édition, la RFA, à domicile, l'emporte 2-1 contre les Pays-Bas[43]. Malgré la défaite de son équipe en finale, Cruijff est désigné meilleur joueur de la compétition.


Les qualifications de la Coupe du monde 1978 s'annoncent difficiles. La RFA et l'Argentine étant directement qualifiées, il ne reste que 14 places à attribuer entre les 97 équipes jouant les tours préliminaires. Le Brésil, l'Italie et Pays-Bas font également figures de favoris. L'équipe de France se qualifie, contrairement à l'URSS, l'Uruguay, la Yougoslavie et l'Angleterre, une nouvelle fois absente[44]. L'Iran et la Tunisie sont également présents pour la phase finale se déroulant en Argentine[45]. La compétition se déroule à nouveau en deux phases de poules. La RFA et les Pays-Bas se retrouvent et font match nul. Bien placée, l'Italie affronte les Pays-Bas pour la place de finaliste du groupe A. Les Néerlandais sortent vainqueurs de la confrontation et se qualifient pour la finale. Alors qu'elle doit battre le Pérou par quatre buts pour se qualifier en lieu et place du Brésil, l'Argentine remporte la rencontre 6-0 et atteint son objectif[44],[46]. Lors de la finale, Mario Kempes ouvre le score peu avant la mi-temps. Dominée par les Pays-Bas, la deuxième mi-temps se conclut par un but de Dick Nanninga pour les joueurs néerlandais à huit minutes de son terme[47]. À égalité à 1-1, les deux équipes se dirigent vers la prolongation. Lors de celle-ci, les joueurs argentins marquant à deux reprises par Kempes, meilleur joueur et buteur de la compétition[48], puis Daniel Bertoni. L'Argentine remporte la compétition à domicile[49],[50].



Troisième sacre italien (1982) |


Article détaillé : Coupe du monde de football de 1982.



Le président de la République italienne Sandro Pertini avec Dino Zoff, Franco Causio et Enzo Bearzot dans l'avion du retour vers Rome avec le trophée de la compétition.


La 12e Coupe du monde se déroulant en Espagne voit, pour la première fois, 24 équipes participer à la phase finale. Les Pays-Bas, finaliste de l'édition précédente ne parviennent pas à passer les phases de qualification. Le premier tour est marqué par la victoire historique de la Hongrie sur le Salvador par 10 à 1 et par le non match entre l'Allemagne et l'Autriche qualifiant les deux pays aux dépens de l'Algérie. L'Italie se qualifie de peu après trois matchs nuls en trois rencontres. Après deux tours de poule, les demi-finales opposent quatre équipes européennes. La Pologne, sans son maître à jouer Boniek suspendu, s'incline face à l'Italie sur deux buts de Paolo Rossi.
L'autre demi-finale oppose la France et la RFA à Séville. Le match très intense connait de nombreux rebondissements et voit l'Allemagne s'imposer aux tirs au but[51],[52]. En finale, l'Italie s'impose 3 à 1 face à des Allemands marqués physiquement par le match précédent[53]. L'attaquant italien Paolo Rossi finit meilleur buteur de la compétition[54].



Sacre de l'Argentine de Maradona et revanche allemande (1986-1990) |


Articles détaillés : Coupes du monde de football de 1986 et 1990.

Initialement prévue en Colombie, l'édition 1986 de la Coupe du monde se déroule au Mexique. Comme quatre années auparavant, la France est battue en demi-finale de la compétition par la RFA. Les Bleus terminent troisième de l'édition après avoir battu le Brésil en quart de finale dans un match historique terminé par une séance de tirs au but[55]. La compétition est marquée par la rencontre entre l'Argentine et l'Angleterre en quart de finale. Capitaine de l'équipe argentine, Diego Maradona inscrit à la 51e minute un but de la main. Quatre minutes après le but surnommé plus tard « la main de Dieu », Maradona dribble six joueurs anglais et le gardien Peter Shilton pour inscrire un but historique. Auteur d'un nouveau doublé en demi-finale contre la Belgique, Maradona est élu meilleur joueur du tournoi. Son équipe domine en finale la RFA 3-2 et remporte la Coupe du monde[56]. Gary Lineker termine meilleur buteur de la compétition avec six buts devant Maradona, Emilio Butragueño et Careca avec cinq buts chacun.


Tenant du titre, l'Argentine joue le match d'ouverture de l'édition 1990 contre le Cameroun. Jouée en Italie, la compétition offre une première surprise avec la victoire des Camerounais. Le Cameroun devient même la première nation africaine à se qualifier pour les quarts de finale de la compétition après une victoire sur la Colombie grâce à un doublé de Roger Milla alors âgé de 38 ans. L'équipe camerounaise est éliminée en quart de finale par l'Angleterre après prolongation sur le score de 3-2. Le Brésil et les Pays-Bas éliminés en huitièmes de finale, les deux demi-finales de la compétition sont Italie-Argentine et Angleterre-RFA. La rencontre entre l'Italie et l'Argentine se déroule à Naples, club de Diego Maradona où il est une idole[57]. Les joueurs italiens ouvrent le score par Salvatore Schillaci. Ils encaissent ensuite leur premier but de la compétition sur une tête de Claudio Caniggia. Les deux équipes vont à la prolongation puis aux tirs au but. Sergio Goycochea arrête les tirs de Roberto Donadoni et Aldo Serena et qualifie l'Argentine pour la finale de la compétition. La deuxième demi-finale doit également se jouer aux penaltys. Stuart Pearce et Chris Waddle manquent leur tentative et permettent à la RFA de prendre une revanche sur la finale de 1966. Franz Beckenbauer est alors sur le banc allemand. Deux joueurs argentins sont expulsés durant la finale qui se conclut par un but décisif d'Andreas Brehme sur penalty à cinq minutes de la fin de la partie[58]. Après avoir perdu les deux précédentes finales, l'Allemagne remporte son troisième succès dans la compétition au terme d'une finale décevante[58]. Le capitaine allemand Lothar Matthäus soulève le trophée.



Sacres du Brésil et de la France (1994-1998-2002) |


Articles détaillés : Coupes du monde de football de 1994, 1998 et 2002.



Penalty de l'Allemand Lothar Matthäus contre la Bulgarie en quart de finale en 1994.


À la suite de la performance du Cameroun, la FIFA décide d'offrir une troisième place qualificative pour le continent africain. La compétition se déroule aux États-Unis. 147 pays participent aux éliminatoires dont ne parviennent pas à sortir l'Angleterre, le Portugal, la France et le Danemark, champion d'Europe en titre. Le début du mondial est marqué par le contrôle antidopage positif de Diego Maradona. Le pays organisateur est éliminé en huitième de finale par le Brésil. Les Brésiliens poursuivent dans la compétition en battant les Pays-Bas puis la Suède, une des surprises du mondial. Également demi-finaliste de la Coupe du monde de 1994, la Bulgarie est l'autre révélation de l'édition[59]. Qualifiée à la dernière minute aux dépens de la France, la Bulgarie élimine le Mexique et l'Allemagne, tenante du titre. L'équipe bulgare et son attaquant auteur de six buts Hristo Stoitchkov sont éliminés en demi-finale par l'Italie, qualifiée comme dernier meilleur troisième après une défaite contre l'Irlande lors du match d'ouverture. La finale se dispute entre le Brésil et l'Italie au Rose Bowl. Contrairement au reste de la compétition plutôt offensive avec 2,7 buts par match[59], la finale est fermée. À la fin du temps réglementaire, le score est toujours 0-0, résultat qui n'évolue pas en prolongation[60]. La rencontre est la première finale à se décider aux tirs au but[60]. Les deux premiers tireurs échouent mais ce sont les échecs des Italiens Daniele Massaro et Roberto Baggio qui se révèlent décisifs et permettent aux joueurs brésiliens de devenir champions du monde[60].


La Coupe du monde de 1998 est la deuxième à se disputer en France, soixante ans après celle de 1938. Les éliminatoires enregistrent une participation record avec 174 pays inscrits. Pour la première fois, les phases finales regroupent 32 équipes. Tenant du titre, le Brésil atteint une nouvelle fois la finale de la Coupe en battant les Pays-Bas aux tirs en but en demi-finale. Après trois victoires en trois matchs dans le groupe C, la France s'impose contre le Paraguay à Lens sur un but en or de Laurent Blanc[61]. En quart de finale, les Bleus s'imposent aux tirs au but face à l'Italie[62]. Contre la surprenante équipe de Croatie, l'équipe de France l'emporte 2-1 grâce à un doublé de Lilian Thuram répondant au but du meilleur buteur de la compétition Davor Šuker[63]. En finale, la France s'impose 3-0 au stade de France grâce à un doublé de Zinédine Zidane et un but d'Emmanuel Petit[64]. C'est la sixième fois que l'épreuve est remportée par le pays hôte. L'attaquant brésilien Ronaldo est élu meilleur joueur de la compétition.


Organisée au Japon et en Corée du Sud, la Coupe du monde de 2002 voit le Brésil s'imposer pour la cinquième fois, signant ainsi la « Penta ». L'adversaire des Brésiliens en finale est l'Allemagne, vainqueur des sud-coréens en demi-finale. Ronaldo, déjà décisif en demi-finale contre la Turquie, inscrit un doublé en finale, les deux seuls buts du match[65],[66]. Il termine meilleur buteur de la compétition avec huit buts. Pays hôte entraîné par Guus Hiddink, la Corée du Sud est la surprise de cette édition. Après avoir battu le Portugal en phase de poule, la Corée du Sud élimine l'Italie en huitièmes de finale sur un but en or de Ahn Jung-hwan puis l'Espagne au tour suivant après séance de tirs au but[66]. La France, tenante du titre, est éliminée au premier tour de la compétition sans inscrire le moindre but. Également éliminés au premier tour, le Portugal, l'Argentine et le Cameroun sont les autres déceptions du premier mondial asiatique[67].




Hégémonie européenne (2006, 2010, 2014 et 2018) |


Articles détaillés : Coupe du monde de football de 2006, 2010, 2014 et 2018.




Zinédine Zidane frappant un pénalty lors du match opposant la France au Portugal en 2006.


La Coupe du monde 2006 se déroule en Allemagne. À domicile, la Nationalmannschaft atteint les demi-finales notamment grâce aux 5 buts de Miroslav Klose qui termine meilleur buteur de l'édition. Elle est battue par l'Italie, future nation victorieuse de la compétition. Dans l'autre demi-finale, la France affronte le Portugal. Après un premier tour difficile avec notamment une qualification acquise à la troisième journée, les joueurs français battent l'Espagne puis le Brésil. Le Portugal élimine les Pays-Bas et l'Angleterre. Grâce à un penalty de Zinédine Zidane, la France bat les Portugais et se qualifie pour la finale de la Coupe du monde. Après l'ouverture du score de Zidane d'une panenka, Marco Materazzi égalise d'un but de la tête sur corner. Les deux équipes ne marquent plus et après que Zinedine Zidane, élu meilleur joueur de la compétition, est expulsé pour un coup de tête sur Materazzi, la France et l'Italie se départagent aux tirs au but. Les Italiens inscrivent tous leurs tirs, David Trezeguet rate le sien, l'Italie remporte la compétition.




La vuvuzela est omniprésente dans les stades sud-africains.


La Coupe du monde 2010 se déroule pour la première fois sur le continent africain, en Afrique du Sud. La phase finale oppose 32 sélections nationales. Tous les précédents vainqueurs de la Coupe du monde sont présents. Championne d'Europe, l'Espagne est favori alors que la Nouvelle-Zélande, le Honduras ou encore la Corée du Nord sont les équipes les moins redoutées. Le premier tour est marqué par plusieurs surprises, les équipes favorites sont tenues en échec ou s'inclinent face à des équipes supposées plus faibles telles l'Angleterre tenue en échec par les États-Unis puis l'Algérie ou l'Espagne, championne d'Europe en titre, qui est battue par la Suisse. Cette édition voit l'élimination des deux finalistes de la précédente édition au premier tour, ce qui est une première. Le pays organisateur, l'Afrique du Sud, est le premier pays hôte à ne pas dépasser le premier tour de la Coupe du monde. Alors que le Brésil et l'Argentine impressionnent, ils sont éliminés au stade des quarts de finale. L'Uruguay atteint les demi-finales de la Coupe du monde après avoir battu le Ghana, troisième équipe africaine à atteindre les quarts de finale, à la suite d'une fin de prolongation houleuse. Les Pays-Bas dominent la dernière nation sud-américaine en demi-finale et retrouvent la finale de la compétition, 32 ans après celle contre l'Argentine. Surpris respectivement par la Serbie et la Suisse en phase de poule, l'Allemagne et l'Espagne se rencontrent dans la deuxième demi-finale. Les Espagnols l'emportent et atteignent pour la première fois la finale d'une Coupe du monde. Pour la deuxième édition consécutive, la finale de la Coupe du monde oppose deux nations européennes, ce qui entraîne à coup sûr une première victoire européenne dans une Coupe du monde hors d'Europe. L'Espagne est victorieuse (1-0) sur un but marqué à la 116e minute par Andrés Iniesta, pendant les prolongations. Cette finale est la plus prolifique en termes d'avertissements, avec 14 cartons jaunes donnés par l'arbitre[68].


La Coupe du monde 2014 se déroule au Brésil pour la deuxième fois de l'histoire de la Coupe du monde. Deux résultats surprises ont lieu lors des phases de groupe, l'Espagne, le tenant du titre, est éliminée dès le premier tour, et le Costa-Rica termine premier du groupe D devant trois anciens vainqueurs du titre mondial, l'Uruguay, l'Italie et l'Angleterre. L'équipe d'Amérique centrale atteint pour la première fois de son histoire les quarts de finale de la compétition où elle est éliminée aux tirs aux buts par les Pays-Bas. Autre sélection à atteindre pour la première fois ce niveau, la Colombie menée par James Rodríguez, meilleur buteur de la compétition avec six buts inscrits, est éliminée à ce stade par le pays organisateur, le Brésil. En demi-finale, les Allemands s'imposent facilement sur le Brésil, sept buts à un, un résultat jamais vu à ce stade de la compétition. C'est la plus lourde défaite du Brésil en Coupe du monde. L'autre demi-finale voit les Argentins battre les Pays-Bas quatre tirs aux buts à deux après un match nul sans buts. Le Brésil connaît, lors de la rencontre pour la troisième place, une nouvelle défaite face aux Pays-Bas sur le score de trois buts à zéro. La finale se déroule au Stade Maracanã de Rio de Janeiro entre l'Allemagne et l'Argentine. L'Allemagne s'impose un but à zéro en prolongations grâce à un but de Mario Götze. L'Allemagne décroche ainsi son quatrième titre, vingt-quatre ans après son dernier trophée.




La 21e édition de la Coupe du monde se déroule en Russie du 14 juin au 15 juillet 2018. Précédée de la non-qualification de l'Italie et des Pays-Bas en phase éliminatoire, cette édition n'est pas exempte de surprises, à l'instar de l'élimination de la Mannschaft, tenante du titre, dès le 1er tour, de l'Espagne éliminée par la Russie et de l'Argentine vaincue par la France, en 8e de finale, et du Brésil en quarts-de-finale sorti par la Belgique. Ainsi, pour la première fois depuis 1930, on ne retrouve ni le Brésil ni l'Allemagne dans le dernier carré qui, pour la cinquième fois dans l'histoire de la compétition, est 100% européen[69]. La Belgique finit troisième en battant l'Angleterre 2-0 et atteint ainsi sa meilleure place dans l'histoire de la Coupe du monde. Quant à la France, elle atteint la finale en battant la Belgique 1 à 0 et affronte la Croatie (treizième finaliste de l'histoire), vainqueur de l'Angleterre en prolongations 2 à 1. La finale voit le sacre des premiers sur les seconds (4-2) et couronne ainsi les Français pour la deuxième fois de leur histoire, vingt ans après leur premier titre face au Brésil, le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps devenant le troisième homme après le Brésilien Mario Zagallo et l'Allemand Franz Beckenbauer à remporter le trophée mondial comme joueur et comme entraîneur. Sur la période de vingt ans 1998-2018 et les six dernières éditions disputées, la France est la seule équipe a avoir joué trois finales et à en avoir gagné deux.



Années 2022 et suivantes |


Articles détaillés : Coupe du monde de football de 2022 et Coupe du monde de football de 2026.

La Coupe du monde 2022 se déroulera au Qatar du 21 novembre au 18 décembre. Prévue initialement en été, elle a été déplacée à l'automne, en raison des conditions climatiques.


La dernière Coupe du monde attribuée se déroulera de juin à juillet 2026 en Amérique du Nord et sera organisée conjointement par les États-Unis, le Canada et le Mexique. Ce sera la première à rassembler 48 équipes nationales au lieu de 32 (en 16 groupes de 3).



Palmarès |


Article détaillé : Palmarès des nations à la Coupe du monde de football.


Par édition |






































































































































































































































































































Palmarès de la Coupe du monde de football[70]
Année

No 
Vainqueur
Finaliste

3e place

4e place
Meilleur buteur (Buts)
Organisateur
Capitaine vainqueur
Sélectionneur vainqueur

1930

1er

Drapeau : Uruguay Uruguay

Drapeau : Argentine Argentine

Drapeau : États-Unis États-Unis[71]

Drapeau : Yougoslavie (1918–1943) Yougoslavie

Drapeau : Argentine Guillermo Stábile (8)

Drapeau de l'Uruguay Uruguay

José Nasazzi

Alberto Suppici

1934

2e

Drapeau : Italie Italie

Drapeau : Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie

Drapeau : Troisième Reich (1933-1935)Drapeau : Allemagne Allemagne

Drapeau : Autriche Autriche

Drapeau : Tchécoslovaquie Oldřich Nejedlý (5)

Drapeau : Italie Italie

Giampiero Combi

Vittorio Pozzo

1938

3e

Drapeau : Italie Italie (2)

Drapeau : Royaume de Hongrie Hongrie

Drapeau : États-Unis du Brésil Brésil

Drapeau : Suède Suède

Drapeau : États-Unis du Brésil Leônidas (7)

Drapeau de la France France

Giuseppe Meazza

Vittorio Pozzo

1950

4e

Drapeau : Uruguay Uruguay (2)

Drapeau : États-Unis du Brésil Brésil[e]

Drapeau : Suède Suède

Drapeau : Espagne Espagne

Drapeau : États-Unis du Brésil Ademir (9)

Drapeau : États-Unis du Brésil Brésil

Obdulio Varela

Juan López

1954

5e

Drapeau : République fédérale d'Allemagne Allemagne de l’Ouest

Drapeau : République populaire de Hongrie Hongrie (2)

Drapeau : Autriche Autriche

Drapeau : Uruguay Uruguay

Drapeau : République populaire de Hongrie Sándor Kocsis (11)

Drapeau de la Suisse Suisse

Fritz Walter

Sepp Herberger

1958

6e

Drapeau : États-Unis du Brésil Brésil

Drapeau : Suède Suède

Drapeau : France France

Drapeau : République fédérale d'Allemagne Allemagne de l’Ouest

Drapeau : France Just Fontaine (13)

Drapeau de la Suède Suède

Hilderaldo Bellini

Vicente Feola

1962

7e

Drapeau : États-Unis du Brésil Brésil (2)

Drapeau : Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie (2)

Drapeau : Chili Chili

Drapeau : République fédérative socialiste de Yougoslavie Yougoslavie (2)

Flag of Brazil (1960–1968).svg Garrincha (4)
Flag of Brazil (1960–1968).svg Vavá (4)
Flag of Chile.svg Leonel Sánchez
Drapeau : Hongrie Flórián Albert (4)
Drapeau : République fédérative socialiste de Yougoslavie Dražan Jerković (4)
Drapeau de l'URSS Valentin Ivanov (4)

Drapeau du Chili Chili

Mauro Ramos

Aymoré Moreira

1966

8e

Drapeau : Angleterre Angleterre

Drapeau : République fédérale d'Allemagne Allemagne de l’Ouest

Drapeau : Portugal Portugal

Drapeau : URSS Union soviétique

Drapeau : Portugal Eusébio (9)

Drapeau de l'Angleterre Angleterre

Bobby Moore

Alf Ramsey

1970

9e

Drapeau : Brésil Brésil (3)

Drapeau : Italie Italie

Drapeau : République fédérale d'Allemagne Allemagne de l’Ouest (2)

Drapeau : Uruguay Uruguay (2)

Drapeau : République fédérale d'Allemagne Gerd Müller (10)

Drapeau du Mexique Mexique

Carlos Alberto Torres

Mário Zagallo

1974

10e

Drapeau : République fédérale d'Allemagne Allemagne de l’Ouest (2)

Drapeau : Pays-Bas Pays-Bas

Drapeau : Pologne Pologne

Drapeau : Brésil Brésil

Drapeau : Pologne Grzegorz Lato (7)

Drapeau : République fédérale d'Allemagne RFA

Franz Beckenbauer

Helmut Schön

1978

11e

Drapeau : Argentine Argentine

Drapeau : Pays-Bas Pays-Bas (2)

Drapeau : Brésil Brésil (2)

Drapeau : Italie Italie

Drapeau : Argentine Mario Kempes (6)

Drapeau de l'Argentine Argentine

Daniel Passarella

César Luis Menotti

1982

12e

Drapeau : Italie Italie (3)

Drapeau : République fédérale d'Allemagne Allemagne de l’Ouest (2)

Drapeau : Pologne Pologne (2)

Drapeau : France France

Drapeau : Italie Paolo Rossi (6)

Drapeau de l'Espagne Espagne

Dino Zoff

Enzo Bearzot

1986

13e

Drapeau : Argentine Argentine (2)

Drapeau : République fédérale d'Allemagne Allemagne de l’Ouest (3)

Drapeau : France France (2)

Drapeau : Belgique Belgique

Drapeau : Angleterre Gary Lineker (6)

Drapeau du Mexique Mexique (2)

Diego Maradona

Carlos Bilardo

1990

14e

Drapeau : République fédérale d'Allemagne Allemagne de l’Ouest (3)

Drapeau : Argentine Argentine (2)

Drapeau : Italie Italie

Drapeau : Angleterre Angleterre

Drapeau : Italie Salvatore Schillaci (6)

Drapeau de l'Italie Italie (2)

Lothar Matthäus

Franz Beckenbauer

1994

15e

Drapeau : Brésil Brésil (4)

Drapeau : Italie Italie (2)

Drapeau : Suède Suède (2)

Drapeau : Bulgarie Bulgarie

Drapeau : Russie Oleg Salenko (6)
Drapeau : Bulgarie Hristo Stoitchkov (6)

Drapeau des États-Unis États-Unis

Dunga

Carlos Alberto Parreira

1998

16e

Drapeau : France France

Drapeau : Brésil Brésil (2)

Drapeau : Croatie Croatie

Drapeau : Pays-Bas Pays-Bas

Drapeau : Croatie Davor Šuker (6)

Drapeau de la France France (2)

Didier Deschamps

Aimé Jacquet

2002

17e

Drapeau : Brésil Brésil (5)

Drapeau : Allemagne Allemagne (4)

Drapeau : Turquie Turquie

Drapeau : Corée du Sud Corée du Sud

Drapeau : Brésil Ronaldo (8)

Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud
Drapeau du Japon Japon

Cafu

Luiz Felipe Scolari

2006

18e

Drapeau : Italie Italie (4)

Drapeau : France France

Drapeau : Allemagne Allemagne (3)

Drapeau : Portugal Portugal

Drapeau : Allemagne Miroslav Klose (5)

Drapeau de l'Allemagne Allemagne (2)

Fabio Cannavaro

Marcello Lippi

2010

19e

Drapeau : Espagne Espagne

Drapeau : Pays-Bas Pays-Bas (3)

Drapeau : Allemagne Allemagne (4)

Drapeau : Uruguay Uruguay (3)

Drapeau : Allemagne Thomas Müller (5)
Drapeau : Espagne David Villa (5)
Drapeau : Pays-Bas Wesley Sneijder (5)
Drapeau : Uruguay Diego Forlán (5)

Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud

Iker Casillas

Vicente del Bosque

2014

20e

Drapeau : Allemagne Allemagne (4)

Drapeau : Argentine Argentine (3)

Drapeau : Pays-Bas Pays-Bas

Drapeau : Brésil Brésil (2)

Drapeau : Colombie James Rodríguez (6)

Drapeau du Brésil Brésil (2)

Philipp Lahm

Joachim Löw

2018

21e

Drapeau : France France (2)

Drapeau : Croatie Croatie

Drapeau : Belgique Belgique

Drapeau : Angleterre Angleterre (2)

Drapeau : Angleterre Harry Kane (6)

Drapeau de la Russie Russie

Hugo Lloris

Didier Deschamps

2022

22e






Drapeau du Qatar Qatar



2026

23e






Drapeau du Canada Canada
Drapeau des États-Unis États-Unis (2)
Drapeau du Mexique Mexique (3)




Bilan par nation |


Le tableau suivant présente le bilan par nation ayant atteint au moins une fois le dernier carré.
































































































































































































































































Bilan de la Coupe du monde de football par nation
Rang
Équipe
Vainqueur
Finaliste
Troisième
Quatrième
Édition(s) gagnée(s)
Participations
1 Drapeau : Brésil Brésil
Médaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du Monde 5

Médaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du Monde 2

Médaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du Monde 2
2

1958, 1962, 1970, 1994 et 2002
21
2 Drapeau : Allemagne Allemagne
Médaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du Monde 4

Médaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du Monde 4

Médaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du Monde 4
1
1954, 1974, 1990 et 2014
19
3 Drapeau : Italie Italie
Médaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du Monde 4

Médaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du Monde 2

Médaille de bronze, Coupe du Monde 1
1
1934, 1938, 1982 et 2006
18
4 Drapeau : Argentine Argentine
Médaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du Monde 2

Médaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du Monde 3
- -
1978 et 1986
17
5 Drapeau : France France
Médaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du Monde 2

Médaille d'argent, Coupe du Monde 1

Médaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du Monde 2
1

1998 et 2018
15
6 Drapeau : Uruguay Uruguay
Médaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du Monde 2
- - 3
1930 et 1950
13
7 Drapeau : Angleterre Angleterre
Médaille d'or, Coupe du Monde 1
-
- 2 1966 15
8 Drapeau : Espagne Espagne
Médaille d'or, Coupe du Monde 1
- -
1 2010 15
9 Drapeau : Pays-Bas Pays-Bas -
Médaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du Monde 3

Médaille de bronze, Coupe du Monde 1
1 - 10
10 Drapeau : Hongrie Hongrie -
Médaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du Monde 2
- - - 9
11 Drapeau : Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie -

Médaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du Monde 2
- - - 8
12 Drapeau : Suède Suède -
Médaille d'argent, Coupe du Monde 1

Médaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du Monde 2
1 - 12
13 Drapeau : Croatie Croatie -
Médaille d'argent, Coupe du Monde 1

Médaille de bronze, Coupe du Monde 1
- - 5
14 Drapeau : Pologne Pologne - -
Médaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du Monde 2
- - 8
15 Drapeau : Belgique Belgique - -
Médaille de bronze, Coupe du Monde 1
1 - 13
16 Drapeau : Portugal Portugal - -
Médaille de bronze, Coupe du Monde 1
1 - 7
17 Drapeau : Autriche Autriche - -
Médaille de bronze, Coupe du Monde 1
1 - 7
18 Drapeau : États-Unis États-Unis - -
Médaille de bronze, Coupe du Monde 1
- - 10
19 Drapeau : Chili Chili - -
Médaille de bronze, Coupe du Monde 1
- - 9
20 Drapeau : Turquie Turquie - -
Médaille de bronze, Coupe du Monde 1
- - 2
21 Drapeau : République fédérative socialiste de Yougoslavie Yougoslavie - - - 2 - 8
22 Drapeau : Corée du Sud Corée du Sud - - - 1 - 10
23 Drapeau : URSS Union soviétique - - - 1 - 7
24 Drapeau : Bulgarie Bulgarie - - - 1 - 7















































































































































































































































Bilan de la Coupe du monde de football par nation championne
Rang
Équipe
Participation
1930
1934
1938
1950
1954
1958
1962
1966
1970
1974
1978
1982
1986
1990
1994
1998
2002
2006
2010
2014
2018
1 Drapeau : Brésil Brésil 21 6 14 Médaille de bronze, Coupe du Monde Médaille d'argent, Coupe du Monde 5 Médaille d'or, Coupe du Monde Médaille d'or, Coupe du Monde 11 Médaille d'or, Coupe du Monde 4 Médaille de bronze, Coupe du Monde 5 5 9 Médaille d'or, Coupe du Monde Médaille d'argent, Coupe du Monde Médaille d'or, Coupe du Monde 5 6 4 6
2 Drapeau : Allemagne Allemagne 19 - Médaille de bronze, Coupe du Monde 10 - Médaille d'or, Coupe du Monde 4 6 Médaille d'argent, Coupe du Monde Médaille de bronze, Coupe du Monde Médaille d'or, Coupe du Monde 5 Médaille d'argent, Coupe du Monde Médaille d'argent, Coupe du Monde Médaille d'or, Coupe du Monde 5 7 Médaille d'argent, Coupe du Monde Médaille de bronze, Coupe du Monde Médaille de bronze, Coupe du Monde Médaille d'or, Coupe du Monde 22
3 Drapeau : Italie Italie 18 - Médaille d'or, Coupe du Monde Médaille d'or, Coupe du Monde 7 10 - 9 9 Médaille d'argent, Coupe du Monde 10 4 Médaille d'or, Coupe du Monde 12 Médaille de bronze, Coupe du Monde Médaille d'argent, Coupe du Monde 5 15 Médaille d'or, Coupe du Monde 26 22 -
4 Drapeau : Argentine Argentine 17 Médaille d'argent, Coupe du Monde 9 - - - 13 10 5 - 7 Médaille d'or, Coupe du Monde 11 Médaille d'or, Coupe du Monde Médaille d'argent, Coupe du Monde 10 6 18 6 5 Médaille d'argent, Coupe du Monde 16
5 Drapeau : France France 15 7 9 6 - 11 Médaille de bronze, Coupe du Monde - 13 - - 12 4 Médaille de bronze, Coupe du Monde - - Médaille d'or, Coupe du Monde 28 Médaille d'argent, Coupe du Monde 29 7
Médaille d'or, Coupe du Monde
6 Drapeau : Uruguay Uruguay 13 Médaille d'or, Coupe du Monde - - Médaille d'or, Coupe du Monde 4 - 12 7 4 13 - - 16 16 - - 26 - 4 12 5
7 Drapeau : Angleterre Angleterre 15 - - - 8 6 11 8 Médaille d'or, Coupe du Monde 8 - - 6 8 4 - 9 6 7 13 26 4
8 Drapeau : Espagne Espagne 15 - 5 - 4 - - 13 10 - - 10 12 7 10 8 17 5 9 Médaille d'or, Coupe du Monde 23 10


Bilan par confédérations |


Le tableau suivant présente par confédérations un bilan avec le nombre de victoires, de deuxièmes, de troisièmes et de quatrièmes places en Coupe du monde d’une équipe de la confédération.


Les confédérations européenne et nord-américaines ont été créées respectivement en 1954 et en 1961. Le tableau intègre les résultats qui précèdent 1954 et 1961 obtenus par des équipes de ces deux continents dans le bilan respectif des deux confédérations.






















































































































Bilan de la Coupe du monde de football par confédérations
Rang
Confédération
Vainqueur
Finaliste
Troisième
Quatrième
Édition(s) gagnée(s)
Nombre d’éditions organisées
Editions organisées
Nombre d’éditions organisées et gagnée(s)
Editions organisées et gagnée(s)
Nombre d’éditions organisées et perdu(s)
Editions organisées et perdu(s)
Confédération non hôte vainqueur
1
UEFA (Europe)

Médaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du Monde 12

Médaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du Monde 16

Médaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du Monde Médaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du Monde 17
15

1934, 1938, 1954, 1966, 1974, 1982, 1990, 1998, 2006, 2010, 2014 et 2018
11
1934, 1938, 1954,1958, 1966, 1974, 1982, 1990,1998, 2006 et 2018
10
1934, 1938, 1954, 1966, 1974, 1982, 1990,1998, 2006 et 2018
1 1958
CONMEBOL (1)
2
CONMEBOL (Amérique du Sud)

Médaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du MondeMédaille d'or, Coupe du Monde 9

Médaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du MondeMédaille d'argent, Coupe du Monde 5

Médaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du MondeMédaille de bronze, Coupe du Monde 3
5
1930, 1950, 1958, 1962, 1970, 1978, 1986, 1994 et 2002
5
1930, 1950, 1962,1978 et 2014
4
1930, 1950, 1962,1978
1 2014
UEFA (1)
3
CONCACAF (Amérique du Nord et centrale et Caraïbes)
0 0
Médaille de bronze, Coupe du Monde 1
0 3
1970, 1986, 1994
0 3
1970, 1986, 1994

CONMEBOL (3)
4
AFC (Asie)
0 0 0 1 1 2002 0 1 2002
CONMEBOL (1)
5
CAF (Afrique)
0 0 0 0 1 2010 0 1 2010
UEFA (1)
6
OFC (Océanie)
0 0 0 0 0 0


Statistiques et records |


Article détaillé : Statistiques et records de la Coupe du monde de football.


Nations |


Article détaillé : Apparition des équipes dans la Coupe du monde de football.

Deux continents dominent historiquement la Coupe du monde : l'Amérique du Sud et l'Europe. Ils ont remporté toutes les éditions depuis la création en 1930. Les huit vainqueurs différents inscrits au palmarès de la Coupe du monde de la FIFA sont sud-américains ou européens. De plus, entre la victoire du Brésil en 1962 et la victoire de l'Italie en 2006, les équipes européennes et sud-américaines se sont succédé alternativement au palmarès tous les quatre ans. L'organisation de l'épreuve dans d'autres continents, d'abord en Amérique du Nord (1970, 1986 et 1994), ensuite en Asie (2002) et enfin en Afrique (2010) a mondialisé la compétition qui est aujourd'hui un événement universel.





Meilleure performance des équipes nationales :


  •      Vainqueur

  •      Finaliste/deuxième

  •      Troisième

  •      Quatrième

  •      Quart de finale (ou phase de poule du second tour en 1974, 1978 ou 1982)

  •      Huitième de finale/second tour

  •      Premier tour

  •      Aucune qualification pour la phase finale

  •      Pays organisateurs
La carte en encart en haut à droite montre d'anciens pays : URSS, Yougoslavie, Tchécoslovaquie et Allemagne de l'Est.


Les records sont détenus principalement par les nations historiques de la compétition. Seule sélection à avoir participé à toutes les phases finales de la Coupe du monde, le Brésil détient le record de victoires dans la compétition en étant le seul quintuple vainqueur (5 victoires). Le Brésil est également l'équipe à avoir remporté le plus de matches en phase finale (73 victoires en 109 matches). Le Brésil et l'Allemagne sont les seules équipes à avoir gagné la Coupe du monde sur leur propre continent et sur un autre continent que le leur. Le Brésil ne s'est pas imposé à domicile.


À l'exception de la finale de 2010 (Espagne-Pays-Bas), chacun des 20 autres matchs décisifs aura vu la présence d'une au moins des six nations multi-titrées (trois européennes et trois sud-américaines), à savoir : les sélections d'Allemagne (en 1954, 1966, 1974, 1982, 1986, 1990, 2002 et 2014), du Brésil (en 1950, 1958, 1962, 1970, 1994, 1998 et 2002), d'Italie (en 1934, 1938, 1970, 1982, 1994 et 2006), d'Argentine (en 1930, 1978, 1986, 1990 et 2014), de France (en 1998, 2006 et 2018) et d'Uruguay (en 1930 et 1950).


Cependant, chronologiquement il aura fallu attendre la 9ème finale (1970) pour voir deux anciens (double !) champions s'affronter en finale (Brésil-Italie). Naturellement, le palmarès s'étoffant, les confrontations en finale entre équipes déjà titrées vont s'enchaîner dès la douzième édition en 1982 (Italie-Allemagne), au point que seulement trois finales sur les dix dernières auront permis de voir à l'œuvre des équipes au palmarès vierge jusqu'alors, en 1998 avec la France (contre le Brésil), en 2010 avec l'Espagne et les Pays-Bas et en 2018 avec la Croatie (contre la France).


Bien que des nations fortes issues d'un noyau restreint accèdent régulièrement à la finale, seules deux affiches se sont reproduites plus d'une fois : Allemagne-Argentine (1986, 1990 et 2014) et Brésil-Italie (1970 et 1994). On remarque que ces deux affiches mettent en scène les quatre nations les plus performantes dans l'histoire de la Coupe du monde.


Sur les treize finalistes (en 21 éditions) :


- seulement quatre l'ont été à une seule reprise (dont les deux équipes qui ont gagné une seule Coupe du monde, l'Angleterre et l'Espagne) ;


- seulement cinq n'ont jamais été sacrés champions du monde et trois d'entre eux ont même échoué à plusieurs reprises en finale (la Tchécoslovaquie en 1934 et 1962, la Hongrie en 1938 et 1954 et les Pays-Bas en 1974, 1978 et 2010).


Le Brésil (1958, 1962) et l'Italie (1934, 1938) sont les deux seuls pays à avoir conservé la coupe quatre ans après (il s'agit, qui plus est, de leurs deux premiers titres pour l'un et l'autre).


Trois pays (sur les six ayant remporté plusieurs fois la Coupe du monde) ont obtenu leur second titre de champion du monde vingt ans après le premier : l'Uruguay (1930, 1950), l'Allemagne (1954, 1974) et la France (1998, 2018).


Cinq pays tenant du titre ont été éliminés lors de la phase de poules du premier tour de la compétition suivante (le Brésil en 1966, la France en 2002, l'Italie en 2010, l'Espagne en 2014 et l'Allemagne en 2018).


Avec seulement deux buts encaissés, la France en 1998, la sélection italienne en 2006 et l'équipe d'Espagne en 2010 réalisent la meilleure performance défensive.


























Pays
Titres
Drapeau : Brésil Brésil 5

Drapeau : Italie Italie
Drapeau : Allemagne Allemagne
4

Drapeau : Uruguay Uruguay
Drapeau : Argentine Argentine
Drapeau : France France
2

Drapeau : Angleterre Angleterre
Drapeau : Espagne Espagne
1

La République fédérale d'Allemagne inscrit 25 buts lors de sa victoire au mondial 1954, ce qui constitue la meilleure performance d'une équipe victorieuse. Lors de cette édition est aussi établi le record de buts marqués lors d'une phase finale : 27, par l'équipe de Hongrie.


L'Allemagne[f] est l'équipe ayant disputé le plus grand nombre de finales (8 au total) et de demi-finales (12 au total, 13 présences dans le dernier carré). Elle a aussi disputé le plus grand nombre de matches (109 en 19 participations) – ex æquo avec le Brésil (109 en 21 participations). En ce qui concerne le nombre de buts en phase finale, le chassé-croisé entre les deux nations historiquement les plus performantes se poursuit : à l'issue de la 21e Coupe du monde, le Brésil reprend la tête du classement du plus grand nombre de buts marqués (229) devant l'Allemagne (226).


Le Brésil et l'Allemagne (parfois qualifiés d'office en tant qu'organisateur ou vainqueur sortant) sont les deux seules nations à avoir toujours réussi à se qualifier sur le terrain pour la phase finale. Ils sont également les deux seuls à y avoir joué plus de cent matches chacun (à titre de comparaison le troisième, l'Italie n'a disputé "que" 83 matches en phase finale). Curieusement, malgré leur régularité et présence au plus haut niveau mondial au fil des éditions (14 finales sur 21 ont concerné au moins l'une ou l'autre !), les équipes du Brésil et de l'Allemagne ne se sont rencontrées qu'à deux reprises en Coupe du monde. Il aura fallu attendre la 17e Coupe du monde en 2002 au Japon pour la grande "première" (finale remportée par le Brésil 2-0). La seconde confrontation en demi-finale de l'édition 2014 permit à l'Allemagne de prendre sa revanche sur le terrain du pays hôte de manière éclatante (1-7). Dans les deux cas, le vainqueur du match Brésil-Allemagne fut sacré champion du monde.


Cinq nations ont organisé à deux reprises la Coupe du monde : l'Italie, la France, le Mexique, l'Allemagne et le Brésil. À l'exception du Brésil et du Mexique, chacune a remporté la Coupe du monde sur son propre sol au moins une fois. Contrairement au Mexique, le Brésil a cependant déjà fini deuxième sur son propre sol, en 1950.


L'Uruguay en 1930, l'Italie en 1934, l'Angleterre en 1966, l'Allemagne en 1974, l'Argentine en 1978 et la France en 1998 sont devenus champions à domicile (soit 6 fois sur 21). L'Allemagne est le seul pays à avoir déjà remporté la Coupe du monde avant de triompher à domicile.


À partir de la 13e Coupe du monde en 1986, la règle concernant la finale à rejouer en cas d'égalité après prolongations (ce qui ne s'était jamais produit) est abandonnée par la FIFA. Depuis lors, deux Coupes du monde (sur neuf) se sont jouées aux tirs au but après match nul en finale à l’issue des prolongations : celle de 1994 entre le Brésil et l'Italie remportée 3 tirs au but à 2 par le Brésil et celle de 2006 entre l'Italie et la France que les joueurs italiens remportent 5 tirs au but à 3.


Lors des qualifications pour une Coupe du monde, l'Espagne est le premier pays à avoir remporté dix matchs sur dix, en 2010. L'équipe d'Allemagne réitère cette performance pendant les éliminatoires de la coupe du monde 2018. En 1970, le Brésil remporte six rencontres sur six. Respectivement en 1982 et 2010, la RFA et les Pays-Bas ont gagné huit matchs sur huit. En phase de qualifications, le succès le plus large revient à l'Australie, avec sa victoire 31-0 sur les Samoa américaines en 2001, 13 des buts sont marqués par Archie Thompson ce qui constitue le record du nombre de buts marqués dans un match international[72],[73].


La victoire la plus large en phase finale de la Coupe du monde est le succès 10-1 de la Hongrie sur le Salvador le 15 juin 1982 lors du premier match du groupe 3 comptant pour le premier tour. Lors de cette rencontre, le remplaçant László Kiss réalise le triplé le plus rapide de l'histoire de la Coupe du monde en marquant aux 70e, 73e et 78e minutes, le premier coup du chapeau d'un joueur entrant. D'autres matchs se sont soldés par une victoire avec neuf buts d'écart, la démonstration de la Yougoslavie contre le Zaïre le 18 juin 1974 qui se conclut sur un résultat de 9-0 et la victoire sur ce même score de la Hongrie contre la Corée du Sud le 17 juin 1954.



Joueurs |





Pelé marque la Coupe du monde en étant le plus jeune buteur et vainqueur de la Coupe de monde.


Le Français Lucien Laurent est le premier buteur de l'histoire de la Coupe du monde en marquant lors du match d'ouverture de la Coupe du monde en Uruguay contre le Mexique[74], sur une passe décisive d'Ernest Libérati[75],[76]. Le 1000e but de la compétition est inscrit par le néerlandais Robert Rensenbrink lors d'une défaite des Pays-Bas contre l'Écosse le 11 juin 1978[77].


L'Allemand Miroslav Klose détient le record de buts marqués en Coupe du monde avec 16 buts, suivi du Brésilien Ronaldo (15 buts) et de l'Allemand Gerd Müller qui en compte 14[78]. Le Français Just Fontaine reste le meilleur buteur sur une seule édition avec 13 buts en 1958. Il n'a pas marqué lors d'une autre édition. Pelé est le cinquième meilleur buteur de l'histoire de la Coupe du monde avec 12 buts. Le Russe Oleg Salenko reste le meilleur buteur en un seul match de Coupe du monde avec 5 buts lors du match Russie-Cameroun gagné par la Russie 6-1 en 1994[79]. Lors de ce match, un autre record a été battu par Roger Milla. Il devient le plus vieux buteur de la compétition à 42 ans et 39 jours[80],[59], il est également le joueur de champ le plus âgé à une phase finale[81]. En 2018, le gardien égypten Essam El-hadary devient le joueur le plus âgé à participer à une Coupe du monde à l'âge de 45 ans et 161 jours. Le plus jeune est le Nord-Irlandais Norman Whiteside âgé de 17 ans et 41 jours lors du premier match contre la Yougoslavie de la Coupe du monde 1982[80].


Le joueur qui a remporté le plus grand nombre de victoires en Coupe du monde est le Brésilien Pelé avec trois succès en 1958, 1962 et 1970, il ne dispute cependant pas la finale en 1962. Pelé détient également des records de précocité, il est le plus jeune buteur et vainqueur de la Coupe du monde[82]. À l'opposé, le gardien de la sélection italienne Dino Zoff est le joueur le plus âgé à avoir remporté la compétition[83].




Avec 16 buts, Miroslav Klose est le meilleur buteur de l'histoire de la Coupe du monde.


Les joueurs Antonio Carbajal, Gianluigi Buffon, Lothar Matthäus et Rafael Márquez sont les seuls joueurs à avoir disputé cinq phases finales de Coupe du monde[80]. Lothar Matthäus est celui qui a disputé le plus grand nombre de rencontres avec vingt-cinq matchs entre 1982 et 1998[80]. Le Brésilien Cafu est le seul joueur à avoir disputé trois finales de Coupe de monde : vainqueur en 1994, finaliste en 1998 et vainqueur en 2002, cette dernière en tant que capitaine. Luis Monti a disputé deux finales pour deux pays différents. Il perd en 1930 avec l'Argentine et gagne en 1934 avec l'Italie.


Les Allemands Fritz et Ottmar Walter puis les Anglais Bobby et Jack Charlton sont les deux seules fratries à avoir été champions du monde dans la même équipe respectivement en 1954 et 1966.


Jairzinho est le seul joueur à avoir marqué lors de chaque match d'une phase finale de Coupe du monde, performance qu'il réalise lors de la Coupe du monde 1970 disputée au Mexique et remportée par sa sélection, le Brésil[38].


Le record du but le plus rapide marqué en phase finale de Coupe du monde est actuellement détenu par le turc Hakan Şükür avec une réalisation inscrite 10,8 secondes après le coup d'envoi[84]. Ce but est marqué lors du match de la 3e place entre la Turquie et la Corée du Sud lors de la Coupe du monde 2002 remporté 3-2 par la Turquie[85]. En phase de qualifications, le but le plus rapide est inscrit au bout de 8,3 secondes par le saint-marinais Davide Gualtieri dans un match, contre l'Angleterre, qualificatif à la Coupe du monde 1994[86].


En 1986, José Batista est expulsé par l'arbitre français Joël Quiniou lors du match Uruguay-Écosse après seulement 56 secondes pour un tacle par derrière, carton rouge le plus rapide de la Coupe du monde[30],[87].



Sélectionneurs |





Mario Zagallo a soulevé la Coupe du monde à quatre reprises





Vittorio Pozzo est le sélectionneur le plus titré avec les victoires de l'Italie en 1934 et 1938


Le plus titré des sélectionneurs est Vittorio Pozzo avec les victoires de l'Italie lors des Coupes du monde 1934 et 1938[10]. Le Brésilien Mario Zagallo détient le record global de titres en Coupe du monde. Déjà victorieux en tant que joueur en 1958 et 1962, il remporte la compétition au poste de sélectionneur en 1970 puis comme adjoint en 1994[88]. Il est suivi de l'Allemand Franz Beckenbauer, qui réalise ce doublé avec sa victoire en 1974 comme joueur et en 1990 comme sélectionneur, puis du Français Didier Deschamps, vainqueur comme joueur en 1998 et comme sélectionneur en 2018.


Également de nationalité allemande, Helmut Schön est le sélectionneur ayant dirigé le plus de rencontres sur le banc avec vingt-cinq matchs entre 1966 et 1978 pour la RFA. Le brésilien Luiz Felipe Scolari détient lui deux records. Il est invaincu douze rencontres de suite, sept avec le Brésil, avec qui il remporte le titre en 2002, et cinq avec le Portugal en 2006, les onze premières rencontres se concluant par des victoires, c'est la plus longue série de victoires dans le temps réglementaire en Coupe du monde.


Le Brésilien Carlos Alberto Parreira est également un sélectionneur historique de la Coupe du monde. Il conduit le Koweït en 1982, les Émirats arabes unis de football en 1990, devient champion du monde avec le Brésil en 1994, puis dirige l'Arabie saoudite quatre ans plus tard. Il revient à la tête de la sélection brésilienne en 2006 et atteint les quarts de finale avant de devenir sélectionneur de l'Afrique du Sud en 2010, pays hôte. Bora Milutinović a lui aussi participé à cinq Coupes du monde avec cinq sélections différentes. Il a dirigé le Mexique en 1986, le Costa Rica en 1990, les États-Unis en 1994, le Nigeria en 1998 et la Chine en 2002.


Le sélectionneur le plus jeune est l'Argentin Juan José Tramutola en 1930 à 27 ans et 267 jours, alors que le plus âgé est l'Allemand Otto Rehhagel qui dirige une rencontre depuis le banc à 71 ans et 317 jours pendant la Coupe du monde 2010.



Distinctions individuelles |


Article détaillé : Récompenses de la Coupe du monde de football.

À la fin de chaque tournoi de la Coupe du monde, plusieurs trophées sont attribués aux joueurs et aux équipes qui se sont distingués par rapport aux autres dans différents aspects du jeu. En 1938, la FIFA édite une équipe type à la fin de la compétition. L'absence de l'Italien Silvio Piola dans cette équipe type provoque un tel tollé que la FIFA se refuse ensuite de renouveler ce type de désignation. Entre 1982 et 2002, il existe un trophée du but inscrit le plus rapidement récompensé par un chronomètre en or.


Actuellement cinq trophées officiels sont décernés[89] :



  • le Soulier d'or est décerné depuis 1982 au meilleur buteur ;

  • le Ballon d'or pour le meilleur joueur de la Coupe du monde (premier trophée en 1982) ;

  • le Gant d'or pour le meilleur gardien de but depuis la Coupe du monde de football de 1994 ;

  • le Meilleur jeune joueur est un prix qui récompense le meilleur joueur ayant moins de 21 ans au début de l'année depuis la Coupe du monde de football de 2006 ;

  • le Trophée du Fair-Play de la FIFA pour l'équipe qui fait preuve du plus bel esprit sportif et du meilleur comportement, sur le terrain comme en dehors depuis la Coupe du monde de football de 1978.



Organisation |



Sélection des pays hôtes |


Article détaillé : Désignation du pays organisateur de la Coupe du monde de football.




Pays organisateurs de la compétition :


  •      Une fois

  •      Deux fois

  •      Jamais



Lors du congrès de la FIFA tenu à Barcelone le 18 mai 1929, l'organisation de la première Coupe du monde est confiée à l'Uruguay pour fêter le centenaire de son indépendance mais aussi parce que le pays est double champion olympique en titre.


Pour la deuxième édition en 1934, l'Italie s'impose comme le pays hôte après avoir apporté les conditions financières nécessaires. La Suède, bien engagée, se retire devant la candidature italienne. La désignation, prévue d'abord en mai 1932 au congrès de Stockholm, est finalement décalée en décembre à la suite des demandes de reports de la compétition. L'Autriche et d'autres pays européens souhaitent en effet repousser la compétition en 1936 à cause du contexte économique marqué par la Grande Dépression[90].


En 1938, Jules Rimet souhaite que la compétition se déroule dans son pays, la France. L'Argentine et l'Allemagne se présentent également comme candidats à l'organisation. La FIFA se questionne sur la capacité de la France à disposer d'installations suffisantes pour accueillir la compétition[91]. Finalement, la FIFA donne le 15 août 1936 la responsabilité de la compétition à la France par un vote.


Brésil et Allemagne sont candidats pour accueillir la Coupe du monde 1942, l’organisateur devant être désigné lors d’un congrès en 1938. À la suite de désaccords persistants, la décision est repoussée à un congrès en 1939 mais la guerre éclate avant que le pays hôte ne soit choisi et la compétition est annulée.


Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le Brésil, déjà candidat à l’organisation pour 1942, et la Suisse sont les deux seuls pays à se porter volontaires. Ils sont tous les deux désignés le 26 juillet 1946 à Luxembourg pour organiser les premières compétitions d'après-guerre, dans l'ordre, pour respecter l'alternance Europe-Amérique du sud, le Brésil en 1949 puis la Suisse en 1951. La décision de changer le calendrier est prise le 27 juillet 1948 : les Coupes du monde initialement prévues en 1949 et 1951 sont décalées en 1950 et 1954[92] et retrouvent un rythme quadriennal les années paires où ne se tiennent pas les Jeux olympiques (comme c’était le cas avant la guerre avec les Coupes du monde en 1930, 1934 et 1938).


Une nouvelle fois sans vote, l'organisation de l'édition 1958 est confiée à la Suède le 23 juin 1950 à Rio de Janeiro, soit près de huit ans avant le début de l'épreuve.


Pour la compétition de 1962, trois pays sont candidats à l'organisation : l'Argentine, le Chili et la RFA. L'Allemagne de l'Ouest se retire et la FIFA doit procéder à un vote le 10 juin 1956 à Lisbonne pour désigner dans lequel des deux pays sud-américains la Coupe du monde 1962 se dispute. Le Chili est finalement désigné par 32 voix à 11. Un nouveau vote à un tour a lieu à Rome le 22 août 1960 pour l'édition suivante et l'Angleterre obtient la responsabilité d'être l'hôte de la compétition en 1966. Pour 1970, le congrès de la FIFA continue l'alternance entre l'Europe et l'Amérique du Sud. Il se réunit le 8 octobre 1964 à Tokyo et désigne le Mexique dès le premier tour des votes.


Le 6 juillet 1966 à Londres, le Congrès de la FIFA choisit les trois pays hôtes de la compétition suivants. La RFA et l'Espagne sont les seuls candidats pour l'Europe pour les éditions 1974 et 1982, la première revient à la RFA, la seconde à l'Espagne. Battue pour 1962 et 1970, l'Argentine obtient enfin l'organisation de la Coupe du monde en 1978.


Le scrutin change alors, un vote du Comité Exécutif de la FIFA remplace les congrès. Choisi en 1974 à Stockholm, la Colombie fait face à des problèmes financiers et doit renoncer en 1982 à accueillir l'épreuve quatre ans plus tard. La candidature mexicaine pour la Coupe du monde 1986 est alors votée à l'unanimité par les membres du comité exécutif. L'Italie est ensuite préférée à l'URSS pour la Coupe du monde 1990. Pour la désignation de l'organisateur de l'édition 1994, un nouveau vote est organisé à Zurich en 1988. Les États-Unis battent le Maroc de trois voix, rompant l'alternance entre l'Europe et l'Amérique du Sud. Le Maroc est une nouvelle fois battu quatre ans plus tard avec le choix de la France pour la compétition de 1998.


Le 31 mai 1996, une candidature conjointe du Japon et de la Corée du Sud est proposée et votée à main levée par le Comité Exécutif de la FIFA. La première phase finale ayant lieu en Asie se déroule donc dans ces deux pays en 2002.


Après trois tours de vote, l'Allemagne est désignée organisateur de la Coupe du monde 2006 en devançant d'un vote la candidature de l'Afrique du Sud. Cette dernière est désignée pour organiser l'édition suivante aux dépens du Maroc, une nouvelle fois battu. L'Afrique du Sud devient le premier pays africain à accueillir la compétition. Avec le système de rotation de la FIFA, la Coupe du monde 2014 doit être organisé sur le continent sud-américain. Le Brésil est désigné après le retrait des autres candidatures. Le 2 décembre 2010, l'organisation des éditions 2018 et 2022 sont respectivement attribuées à la Russie et au Qatar, ce qui constitue une première pour les deux pays[93].


Pour 2026, la procédure est retardée d'une année à la suite du Fifagate. Cette édition inaugurera le format à 48 équipes qui requiert plus de stades pour accueillir la compétition. Le format de vote change, les comités réduits disparaissent, chaque fédération nationale vote. Deux candidatures sont déposées : une du Maroc et l'autre conjointement par le Mexique, les États-Unis et le Canada[94]. C'est la candidature nord-américaine conjointe qui est choisie le 13 juin 2018.



Format de la compétition |


Alors que la première édition ne rassemble que 13 équipes (toutes invitées) au lieu des 16 escomptées, la mise en place de tours préliminaires s'impose dès 1934 afin de sélectionner 16 formations parmi les 30 nations inscrites. Ce nombre d'équipes qualifiées en phase finale restera inchangé jusqu'en 1982, où il passera de 16 à 24, puis évoluera encore de 24 à 32, pour l'édition 1998. Pour la seconde édition l'Italie, pays organisateur, doit participer aux phases qualificatives tandis que l'Uruguay décide de ne pas défendre son titre. De 1938 et jusqu'en 2002, les pays tenant du titre et organisateur sont tous les deux qualifiés d'office. Depuis, seul le pays organisateur est retenu pour la phase finale. Ainsi, le Brésil, champion du monde en 2002 doit passer par le tour préliminaire pour participer à la compétition de 2006.



Tour préliminaire |


Article détaillé : Tours préliminaires à la Coupe du monde de football.

Depuis la Coupe du monde de 1934, un tournoi de qualification se déroule avant la phase finale du tournoi afin de réduire le nombre d'équipes disputant la compétition dans le pays organisateur de la phase finale. Le tour préliminaire de qualification est divisé entre les six zones continentales de la FIFA (Afrique, Asie, Amérique du Nord, centrale et Caraïbes, Amérique du Sud, Océanie et Europe), chacune représentée par leur confédération. Pour chaque édition, la FIFA décide d'accorder le nombre de places pour chacun des zones continentales. Le système de qualification commence après la tenue de la phase finale du tournoi précédant jusqu'au tirage au sort de la compétition. Les formats de qualification varient selon les confédérations. Il y a également des barrages entre équipes de confédérations.



Phase finale |


La phase finale de la compétition a presque toujours combiné les deux formules "championnat" (phase de poule) et "coupe" (élimination directe). En 1930 le système de poules, mis en place afin que les équipes eurpéennes ayant fait un long voyage par bateau ne repartent pas après un seul match joué (en cas de défaite), permet ainsi aux premiers de chaque groupe d'accéder aux demi-finales. En 1934 et 1938 la FIFA opte pour le système "coupe" intégral (des huitièmes de finale à la finale). À l'inverse en 1950, c'est le système "championnat" intégral sur deux tours qui est appliqué, les premiers de chacun des quatre groupes du premier tour accédant à la poule finale. De 1954 à 1970, quatre poules de quatre équipes dégagent huit quarts de finalistes, la fin du tournoi se dispute alors par élimination directe. Pour les éditions 1974 et 1978 la formule "championnat" est redoublée, un second tour de poules remplace les quarts de finale et les demi-finales, les seuls matchs-couperet étant les finales. Avec l'augmentation du nombre d'équipes qualifiées en phase finale, passant de 16 à 24 en 1982, la formule de la compétition comprend désormais 6 poules de quatre équipes au premier tour dégageant douze qualifiés pour un second tour de 4 poules de trois équipes; demi-finales et finale concluent alors l'épreuve. De 1986 à 1994, la formule comporte toujours 6 poules de quatre équipes au premier tour comme en 1982, mais passe en phase à élimination directe dès le second tour : en plus des douze qualifiés directs, quatre équipes ("les meilleurs troisièmes") sont repêchées pour compléter le tableau des huitièmes de finale. Depuis 1998, 32 équipes participent à la phase finale avec huit poules de 4 équipes au premier tour dégageant 16 équipes qualifiées en huitièmes de finale[95].


En 1990, la répartition des équipes pour le tirage au sort se fait selon un classement prenant en compte les performances des précédentes épreuves ; l'Espagne critique l'imperfection de ce système, plaçant l'Angleterre au niveau des têtes de série. En 1994, les sélections de l'Allemagne, du Brésil, de l'Italie et des USA (pays hôte), négocient avec les organisateurs pour choisir leur ville du premier tour[96]. En 1998, afin que le pays organisateur et le tenant du titre ne puissent se rencontrer avant la finale (s'ils finissent premiers de leur groupe), les organisateurs pré-arrangent le tirage au sort, comme cela s'est d'ailleurs pratiquement toujours fait depuis 1930. Ce type d'arrangement validé par les instances de la FIFA se reproduit de manière similaire en 2006. Depuis lors, seul le pays organisateur connaît à l'avance le groupe dans lequel il sera placé : le groupe A[96],[97].


Le 10 janvier 2017, sous l'impulsion de son nouveau président Gianni Infantino, le conseil mondial de la FIFA réuni à Zurich décide à l'unanimité de faire passer le nombre d'équipes participantes à la phase finale à 48 à partir du Mondial 2026[98]. Selon la nouvelle formule, les quarante-huit équipes seront réparties en seize poules de trois au premier tour, et la phase éliminatoire commencera à partir des seizièmes de finale[99].






































































































Récapitulatif
Années
Équipes

Seizièmes
Douzièmes
Huitièmes
Quarts
Demies

3e / 4e Place[100]
Finale
1930 13
1er tour

4 poules de 3 ou 4[101] :
1ers qualifiés.


oui - [102]
oui
1934
et 1938
16

et 15[103]


oui oui oui oui oui
1950 13[103]

1er tour

4 poules de 4[101], 3 ou 2 :
1ers qualifiés.



2e tour

Poule finale de 4


1954
à 1970
16
1er tour

4 poules de 4 :
1ers et 2es qualifiés.


oui oui oui oui
1974
et 1978
16
1er tour

4 poules de 4 :
1ers et 2es qualifiés.



2e tour

2 poules de 4 :
1ers en finale,
2es en petite finale.


oui oui
1982 24


1er tour

6 poules de 4 :
1ers et 2es qualifiés.



2e tour

4 poules de 3 :
1ers qualifiés.


oui oui oui
1986
à 1994
24

1er tour

6 poules de 4 :
1ers et 2es qualifiés
+ 4 meilleurs 3°.


oui oui oui oui oui
1998
à 2022
32

1er tour

8 poules de 4 :
1ers et 2es qualifiés.


oui oui oui oui oui
2026 48
1er tour

16 poules de 3 :
1ers et 2es qualifiés.


oui oui oui oui oui oui


Évolution du règlement |


Article détaillé : Règlement de la Coupe du monde de football.

Depuis 1930, le règlement de la compétition évolue. Les joueurs portent des numéros sur leur maillot à partir de la Coupe du monde de 1938 disputée en France[15]. Les remplaçants sont d'abord autorisés seulement à la suite de la blessure d'un joueur. Le premier remplacement a lieu dans les années 1950 lors d'une phase de test et limité dans les 40 premières minutes de la rencontre. À partir de la Coupe du monde 1970, les remplacements sont autorisés quelle qu'en soit la raison. Les équipes ont alors le droit de faire entrer deux joueurs remplaçants. En phase finale, le premier remplacement a lieu entre Viktor Serebryanikov et Anatoli Puzach qui entre à la place de son compatriote soviétique à la 46e minute lors d'une rencontre du 31 mai 1970 opposant l'URSS au Mexique[104]. Le nombre de remplacements autorisés passe ensuite à trois, puis en 2018 à quatre si le match se poursuit avec des prolongations.


La victoire à trois points est mise en place lors de la Coupe du monde 1994, alors que historiquement elle valait deux points. La passe en retrait au gardien est interdite pour la Coupe du monde 1994 afin de limiter son abus. Le but de cette interdiction est de développer le jeu offensif. Les effectifs des équipes qualifiées pour la phase finale de la compétition passent de 22 à 23 joueurs pour l'édition 2002 de la Coupe du monde.


En 2010, la FIFA impose que le drapeau de la FIFA, le drapeau FIFA Fair-play, le drapeau de la confédération et les drapeaux des deux associations en lice soient hissés dans le stade lors de chaque match de la compétition[105]. L’hymne de la FIFA doit être joué pendant que les deux équipes pénètrent sur le terrain[105]. Comme pour les autres rencontres internationales, les hymnes nationaux des deux sélections en lice sont ensuite joués une fois les équipes alignées. Les joueurs serrent ensuite la main de leurs adversaires et des arbitres.



Cérémonies d'ouverture |




Cérémonie d'ouverture de 2006.


Avant 1970, les cérémonies sont simples avec la présentation de représentants des pays qualifiés pour la phase finale. Depuis 1970, elles sont de plus en plus colorées et vivantes. Cette transformation des cérémonies d'ouverture commence en 1970. Cette édition marque un tournant, la cérémonie d'ouverture est un défilé de jeunes joueurs habillés aux couleurs des nations qualifiées. Quatre ans plus tard, la RFA organise une cérémonie d'ouverture simple mais inédite. Les organisateurs disposent des ballons en fleurs qui s'ouvrent pour laisser place à des danseurs locaux de chaque pays[106]. Les joueurs ne sont pas présents mais d'anciennes gloires sont là comme Pelé ou Uwe Seeler[107].


Les cérémonies d'ouverture deviennent ensuite de plus en plus impressionnantes. En 1982, la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde est présidée par la famille royale d'Espagne[108]. La Colombe de la paix de Pablo Picasso est le symbole de la cérémonie qui souhaite faire passer un message de paix. Plus de 20 000 ballons sont lâchés avant que 2 200 athlètes vêtus de blanc forment sur la pelouse du Camp Nou une colombe[108]. Après les discours officiels du président de la FIFA et du Roi d'Espagne, la compétition commence[108].


La cérémonie d'ouverture de 1990 a lieu dans un stade San Siro rénové et devenu Stadio Giuseppe Meazza. Sont présents quatre chefs d'États : le président du pays organisateur, l'Italien Francesco Cossiga, le président brésilien Fernando Collor de Mello, le président camerounais Paul Biya et le président argentin Carlos Menem, ces deux derniers assistent au match d'ouverture opposant leur nation[109], montre l'intérêt croissant pour la cérémonie. Des gymnastes présentent les drapeaux des nations avant que des mannequins aux couleurs des cinq continents ne rentrent sur la pelouse[109]. L'hymne de la Coupe du monde retentit ensuite avant un lâché de ballons[109].


En 1998, à la veille du premier match de la Coupe du monde, une procession de quatre géants est organisée dans les rues de Paris et retransmise à la télévision. Chaque personnage d'environ vingt mètres de hauteur représente un continent : Ho pour l'Asie, Moussa pour l'Afrique, Pablo pour l'Amérique et Roméo pour l'Europe[110],[111],[112].


Pour la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde 2006, Pelé et Claudia Schiffer amènent le trophée sur le terrain[113]. Environ 150 autres joueurs vainqueurs de la Coupe du monde sont présents pour regarder la cérémonie d'ouverture. Des danseurs et des chorégraphies en couleurs précèdent la présentation des équipes qualifiées pour la phase finale avec un drapeau de chaque pays sur le terrain.



Stades |




En 1930, le stade Centenario accueille la première finale de la Coupe du monde.


La première édition de la Coupe du monde se déroule en 1930 dans trois stades de Montevideo, capitale de l'Uruguay. D'une capacité de plus de 80 000 personnes, le Stade Centenario, qui est le plus grand des trois, n'est pas prêt pour le début de la compétition[114]. Les premiers matchs de la compétition sont donc joués dans deux autres stades : l'Estadio Pocitos et l'Estadio Gran Parque Central. La plus faible affluence de la Coupe du monde est une rencontre entre la Roumanie et le Pérou à l'Estadio Pocitos en 1930 où seulement 300 spectateurs se regroupent[115]. La première finale de l'histoire de la compétition est finalement jouée au Stade Centenario. Quatre ans plus tard, la compétition se déroule en Italie. La Coupe du monde se joue dans huit stades différents. La finale a lieu à Rome au Stadio Nazionale del PNF. Le stade de Turin, qui peut accueillir la plus grande affluence avec 70 000 personnes, est renommé Stadio Benito Mussolini. En 1938, la France porte la contenance du stade de Colombes à 60 000 places afin de répondre aux attentes de la FIFA qui espère que l'affluence soit aussi haute que quatre ans auparavant. L'organisation française rénove et agrandit les huit autres stades, 374 937 spectateurs assistent à la compétition[116]. Pour l'édition de 1950, le stade du Maracanã est construit pour accueillir la compétition et permet de battre des records d'affluence. Avec officiellement 199 854 spectateurs, le match décisif entre le Brésil et l'Uruguay disputé au Maracanã en 1950 est l'affluence la plus élevée pour un match de football disputé dans le cadre de la Coupe du monde[117].




Pelé marque en finale de la Coupe du monde 1958 dans le stade Råsunda.


En 1954, la Suisse met six stades à disposition pour le bon déroulement de la compétition. La finale de la Coupe du monde 1954 se dispute dans le stade du Wankdorf de Berne. Pour la campagne suédoise en 1958, les organisateurs construisent pour l'occasion de nouveaux stades à Malmö et Göteborg. Le stade Råsunda de Stockholm est rénové pour pouvoir contenir plus de 50 000 personnes. Au total, 821 363 spectateurs assistent à la Coupe du monde en Suède[118]. En 1962, la Coupe du monde se joue dans seulement quatre stades : l'Estadio Carlos Dittborn d'Arica, l'Estadio Braden Cooper Co. de Rancagua, l'Estadio Sausalito de Viña del Mar et l'Estadio Nacional de Chile de Santiago du Chili. La finale se déroule dans ce dernier qui, d'une capacité de 75 000 spectateurs, accueille également presque tous les matchs du pays hôte, le Chili, et la petite finale.


La Coupe du monde 1966 se dispute sur le sol où le football a été créé : l'Angleterre. Le stade de Wembley construit en 1923 est la principale enceinte, elle est le lieu de la finale. L'Angleterre a le privilège de jouer toutes ses rencontres dans ce stade jusqu'à la victoire finale des joueurs anglais. Les autres principaux stades sont Goodison Park, Roker Park ou encore le Hillsborough. Pour l'édition 1970, les cinq stades de la compétition sont construits ou modernisés. Il s'agit du stade Jalisco, du stade Nou Camp, du stade Cuauhtémoc, du stade Nemesio Díez et du stade Azteca. Ce dernier, d'une capacité d'accueil de plus de 105 000 spectateurs, est construit pour l'événement et pour recevoir la finale de la Coupe du monde 1970. Situé dans la ville de Mexico, il accueille dix matchs en 1970 et neuf autres en 1986, ce qui consiste un record de rencontres de Coupe du monde jouées dans un même stade[119].




Le Parkstadion est construit à l'occasion de l'édition 1974.


En 1974, l'Allemagne fédérale choisit d'organiser la compétition dans neuf différents stades. Deux sont construits à cette occasion, le Parkstadion et le Westfalenstadion, les autres sont rénovés. Un nouveau record de spectateurs présents dans les stades est établi avec 1 774 022 spectateurs[120]. L'Argentine ne bat pas le record d'affluence en 1978 avec 1 729 292 personnes présentes dans les stades, mais vend 88 % des billets disponibles contre 72 % en RFA quatre années plus tôt[120].




Le Rose Bowl est le lieu de la finale 1994, l'édition américaine détient toujours le record d'affluence total.


La Coupe du monde 1982 se déroule en Espagne. L'organisation espagnole détient alors le record du nombre de stades dans lesquels la compétition se déroule avec 17 stades répartis dans tout le pays. La finale a lieu dans le stade Santiago Bernabéu où le Real Madrid est le club résident. La plupart des enceintes sportives mexicaines utilisées pour la Coupe du monde 1986 sont les mêmes qu'en 1970, le stade Azteca accueille à nouveau la finale de la compétition. Les stades italiens sont les hôtes des matchs de la Coupe du monde 1990. Le Stade olympique de Rome est le stade désigné pour accueillir la finale de la compétition, 73 606 spectateurs s'y réunissent pour assister à la victoire allemande.


Les États-Unis reconvertissent des stades de football américain en stades de football pour la Coupe du monde 1994. Cela leur permet de battre l'affluence record d'une épreuve de Coupe du monde avec 3 587 538 spectateurs pour voir les 52 rencontres soit une moyenne record de 68 991 spectateurs par match. La finale a lieu au Rose Bowl Stadium devant 94 194 personnes. En 1998, la France construit le stade de France pour accueillir la finale de la compétition. Les autres stades sont modernisés. Neuf autres stades sont rénovés à l'occasion de cet événement. La capacité du stade Vélodrome, qui accueille une demi-finale, est portée à 60 000 spectateurs. La petite finale se dispute au Parc des Princes. La Coupe du monde de 2002 se dispute dans 20 stades différents divisés équitablement entre les deux pays organisateurs, la Corée du Sud et le Japon. La plupart des stades utilisés sont construits pour la compétition et mis en service peu avant la tenue de l'édition. Le Yokohama International Stadium accueille la finale et les 69 029 spectateurs présents à cette occasion. À l'occasion de la Coupe du monde 2006, douze stades allemands sont construits ou rénovés pour la Coupe du monde[121]. La Allianz Arena ou Munich Arena est construite. La finale de l'édition se dispute au stade olympique de Berlin, rénové à cette occasion. Pour la compétition en Afrique du Sud quatre ans plus tard, quatre des dix des stades sont construits pour l'occasion[122].




Le stade olympique de Berlin lors du match de football Suède-Paraguay en 2006.


Dans les années 2000, la construction de stades est soumise à un cahier des charges très précis édicté par la FIFA afin que les stades soient homologués pour accueillir la phase finale de la compétition[123]. Les affluences de la Coupe du monde sont chronologiquement croissantes. Le Maracanã fait de l'édition 1950 la plus suivie dans les tribunes avant que la Coupe du monde n'ait lieu en Angleterre et son stade de Wembley. Le dernier pic majeur se produit en 1994 lorsque les États-Unis transforment les stades de football américain pour la Coupe du monde.



Moyenne de spectateurs dans les stades lors des phases finales la Coupe du monde de football[124]






Parfois, la faible utilisation des stades après la compétition est critiquée comme le Maracanã à Rio, trop grand, qui est tombé en ruine et a dû être reconstruit. Cependant, de nombreux stades comme les stades allemands ont permis aux clubs locaux de bénéficier d'un stade plus moderne après la compétition.



Matériel |




Ballons utilisés lors de la première Coupe du monde en 1930.


Lors de la première finale de la Coupe du monde, chaque équipe apporte son ballon et l'arbitre, John Langenus, doit tirer au sort le terrain mais également le ballon pour jouer la rencontre. Le ballon argentin est choisi par le hasard. Dès l'édition 1934, un même modèle de ballon est utilisé pour toutes les rencontres d'une même phase finale. Allen fournit ainsi les ballons en 1938. En 1962, Adidas est choisi comme fournisseur et sort son édition Santiago. Après la pause de 1966 où les ballons sont des Slazenger, Adidas devient fournisseur exclusif de la Coupe du monde. L'équipementier allemand sort un nouveau modèle de ballon à chaque édition auquel il donne un nom. Tango est utilisé pour les Coupes du monde 1978 et 1982. Azteca en 1986 est le premier ballon de la compétition totalement en synthétique. Le ballon de l'édition 1990 est nommé l'Estrusco Unico. Le Questra en 1994 est apprécié par les joueurs et décrié par les gardiens de but. Le ballon Tricolore pour l'édition 1998 arbore les couleurs du pays organisateur, la France, avec un ballon bleu et blanc. Il est fabriqué au Maroc. Le Fevernova en 2002 est de couleur or avec des flammes rouges. La couche de mousse qui le compose est améliorée par des micro-billes de gaz, permettant selon Adidas des frappes plus précises[125]. Le ballon Teamgeist en 2006 est un ballon innovant. Il est imperméable ce qui lui permet de garder le même poids du début à la fin de la partie quelles que soient les conditions météorologiques. Adidas nomme Jabulani, qui signifie « célébrer » en zoulou, le ballon utilisé pour la 2010[126]. Il est moulé dans une seule pièce[126], et équipé d'un nouveau concept appelé « Grip'n'Groove » pour un contrôle optimal, des trajectoires stables et une accroche parfaite[127]. Cependant, le ballon de la Coupe du monde 2010 est très critiqué par les gardiens de but pour sa trajectoire flottante[127]. Ces critiques sont prises en compte par Adidas lors de la Coupe du monde 2014, les trajectoires de Brazuca, dont la conception a duré deux ans, sont moins aléatoires[128].



Arbitrage |


Article détaillé : Arbitres de la Coupe du monde de football.



John Langenus arbitre la première finale de la Coupe du monde en 1930.


Les débuts de l'arbitrage en Coupe du monde sont difficiles. L'opposition de cultures est également présente pour les arbitres. Dès la première édition en 1930, des bagarres générales éclatent. Les cartons n'existent pas, les arbitres peuvent seulement exclure des joueurs. Arbitre de la première finale de la Coupe du monde, le Belge John Langenus le constate lors du match entre l'Argentine et le Chili : « En Europe, j'aurais exclu les vingt-deux joueurs. En Amérique, on trouvait ça presque naturel. Finalement, après intervention de la police montée, le match put se terminer normalement. »[129]. L'interprétation des règles diverge selon les arbitres et cause des problèmes d'équité[6].


Les cartons jaunes et rouges sont mis en place à l'occasion de la Coupe du monde de la FIFA 1970, quatre ans après l'affaire avec le capitaine argentin Antonio Rattín qui ne voulait pas sortir du terrain comme le lui demande alors l'arbitre. Le dimanche 31 mai 1970, l'arbitre allemand Kurt Tschenscher gratifie Evgeny Lovchev, le no 6 de l'équipe d'Union soviétique, du premier carton jaune de l'histoire de la Coupe du monde de football lors du match de premier tour à Mexico entre le Mexique et l'Union soviétique qui se solde par un 0-0. Le premier carton rouge est sorti par l'arbitre turc Doğan Babacan pour le Chilien Carlos Caszely lors d'un match contre l'Allemagne de l'Ouest le 14 juin 1974[87].


L'arbitrage est souvent au cœur de controverses. En finale de l'édition 1966, Geoffrey Hurst tape le ballon sur la barre à la 100e minute de la rencontre, en prolongation[130]. Le ballon rebondit alors sur la pelouse et sort des buts. L'arbitre suisse Gottfried Dienst valide le but après avoir consulté son assistant Tofik Bakhramov[130],[131]. Cependant, le doute persiste et une étude anglaise a confirmé que le ballon n'est pas rentré[130]. À la dernière minute de cette rencontre, Hurst marque son troisième but personnel alors que des supporters sont sur le terrain[130]. L'« arbitrage maison » est souvent critiqué, l'arbitre prenant des décisions favorables aux pays hôtes.


Certaines éditions de la Coupe du monde sont marqués par des erreurs aux conséquences lourdes. Lors de la demi-finale de la Coupe du monde 1982, Harald Schumacher agresse Patrick Battiston[132]. L'arbitre Charles Corver ne siffle pas de faute alors que Battiston doit être hospitalisé. Schumacher et la RFA s'imposent par la suite aux tirs au but. Quatre années plus tard, la Coupe du monde est à nouveau marquée par une erreur flagrante de l'arbitre. Le Tunisien Ali Bennaceur ne voit pas Diego Maradona marquer de la main en quart-de-finale de la Coupe du monde, but resté célèbre comme la « main de Dieu »[132]. En finale de la Coupe du monde 1990, l'Argentine et Maradona subissent les décisions de l'arbitre Edgardo Codesal Méndez, qui fait basculer la rencontre en expulsant Pedro Monzón puis en sifflant un pénalty contestable à cinq minutes de la fin de match[132].


Lors de la Coupe du monde 2006 en Allemagne, le joueur de l'équipe de Croatie Josip Šimunić reçoit trois avertissements avant d'être exclu lors d'une rencontre de premier tour contre l'Australie[87]. Graham Poll donne un premier carton jaune à la 62e minute, puis un deuxième à la 90e minute mais oublie de l'exclure[87]. Trois minutes plus tard, dans le temps additionnel, Šimunić commet une nouvelle faute et reçoit son troisième carton jaune du match et est exclu[87].


La FIFA ajoute l'arbitrage assisté par la vidéo lors de la Coupe du monde 2018 en Russie. Elle a pour la première fois une influence sur une décision arbitrale lors du cinquième match, la rencontre entre l'Australie et la France. À l'issue du visionnage des images depuis le bord du terrain, l'arbitre accorde un penalty à l'équipe de France. Les arbitres sont également équipés d'un dispositif électronique installé au poignet pour leur confirmer ou non le franchissement de la ligne de but par le ballon.



Trophée |


Article détaillé : Trophée de la Coupe du monde de football.

De 1930 à 1970, la coupe Jules-Rimet est remise aux vainqueurs de l'épreuve. Nommée ainsi en 1946 pour rendre hommage à Jules Rimet, la Coupe du Monde de Football Association (nom d'origine du trophée) est réalisée par le sculpteur français Abel Lafleur avant la première édition de l'épreuve[133]. Le trophée représente la déesse de la victoire tenant un calice octogonal au-dessus d'elle. La statuette en or repose sur un socle de pierres fines[133]. Les conditions précisent que lorsqu'une équipe remporte trois fois le même trophée, elle le conserve définitivement.


Pendant la Seconde Guerre mondiale, le vice-président de la FIFA, l'Italien Ottorino Barassi garde le trophée de la Coupe du monde caché sous son lit dans une boîte à chaussures, afin d'éviter que les nazis ne s'en emparent[134].


En 1966, l'organisation incombe à l'Angleterre qui devient, de fait, gardienne du trophée pour la durée de la compétition. Le trophée est dérobé et des forces importantes de Scotland Yard sont déployées afin de retrouver la statuette avant la fin de la compétition[135]. Finalement un petit chien nommé Pickles trouve l'objet dans un paquet emballé dans du papier journal, déposé dans une poubelle d'un jardin public, que son maître remet à la police[136].


En 1970, la sélection brésilienne remporte le trophée pour la troisième fois (après avoir déjà été vainqueur en 1958 et 1962), il l'acquiert donc définitivement et le ramène au Brésil. En 1983, la coupe Jules Rimet est volée dans les locaux de la fédération brésilienne. Les autorités pensent que les voleurs l'ont refondue. Une réplique est alors réalisée.


En 1974, est donc présentée la FIFA World Cup, dessinée par Silvio Gazzaniga et produite par Bertoni à Milan. La statuette (sans son socle) représente deux athlètes soulevant la terre. Elle mesure 36,5 cm de haut et pèse 6,175 kg dont 75% d'or (18 carats). La base de 13 cm de diamètre contient deux morceaux de malachite[137]. Les noms des pays ayant gagné le tournoi sont gravés sous la coupe. Seuls huit noms peuvent être gravés sur la coupe elle-même, ce qui signifie que la plaque où sont gravées les équipes victorieuses peut contenir le nom des vainqueurs jusqu'en 2038.



« De la base jaillissent des lignes qui s'élèvent en spirale pour s'ouvrir et recevoir le monde. Les silhouettes de deux sportifs transcendés par la victoire naissent de la remarquable dynamique de la base massive de la sculpture ».


Silvio Gazzaniga, créateur italien de la Coupe du monde à propos de son œuvre[133].




Avant chaque compétition, le trophée est exposé dans de nombreux endroits à travers le monde avant d'arriver dans le pays organisateur. Dérobée à plusieurs reprises, la Coupe du monde est désormais très protégée. Seuls les champions du monde et les chefs d'État peuvent la toucher. Le trophée est propriété de la FIFA, même si sa surveillance est confiée au pays qui est tenant du titre[138].




Étoile sur le maillot |




Cinq étoiles du maillot brésilien depuis 2002.


Article détaillé : Étoile (football).

Le vainqueur de la Coupe du monde peut disposer, sur son maillot, une étoile par trophée gagné. Ces étoiles font leur apparition sur le maillot du Brésil en 1974. L'Italie, alors ancien triple vainqueur de la compétition, adopte ce système au début des années 1990[139] et l’Allemagne à la fin de la décennie. À la suite de la victoire de l'équipe de France en 1998, le maillot des Bleus arbore une étoile. Dès lors, les autres pays vainqueurs d'une Coupe du monde qui n'ont pas encore d'étoile sur le maillot (Angleterre, Argentine, Uruguay) adoptent l'utilisation de l'étoile en hommage du ou des sacres mondiaux[139]. Seul l'Uruguay a plus d'étoiles que de nombre de victoires en Coupe du monde. En plus des deux étoiles représentant les succès en Coupe du monde, deux autres étoiles sont sur le maillot uruguayen pour les deux victoires lors des tournois olympiques de 1924 et 1928 co-organisés par la FIFA, à l'époque où la Coupe du Monde n'existait pas encore (les JO étaient alors la compétition internationale la plus importante)[139]. Chaque pays brode sur son maillot la ou les étoiles dans les couleurs de son choix. Ainsi, les étoiles espagnole, allemandes, italiennes, uruguayennes et argentines sont en or alors que celles du maillot brésilien sont vertes (cf. image de gauche), que l'étoile anglaise se fond avec la couleur du maillot et que celles françaises sont blanches. La couleur des étoiles a pu évoluer, l’étoile française fut un temps dorée et les étoiles allemandes, avant le quatrième sacre, furent aux couleurs du drapeau national (noir, rouge, jaune).




Mascottes |


Article détaillé : Mascotte de la Coupe du monde de football.




World Cup Willie, première mascotte de la Coupe du monde.


La Coupe du monde se dote d'une mascotte officielle à partir de 1966. La première mascotte de l'histoire de la Coupe du monde est World Cup Willie, un lion footballeur portant un maillot de l'Union Jack[140]. Quatre ans plus tard, la mascotte du mondial mexicain est un garçon habillé avec un sombrero et aux couleurs du Mexique : le vert et le blanc. Il est nommé Juanito (Jeannot en espagnol)[140]. En 1974, la mascotte allemande est constituée de deux hommes différents, Tip und Tap, se tenant par les épaules et portant des T-shirts sur lesquels sont inscrits « WM » et « 74 »[140]. En 1978, l'Argentine choisit comme mascotte Gauchito, un garçon argentin de la pampa avec un chapeau, un foulard et une cravache[140]. Il s'agit de la dernière mascotte représentant un humain.


La mascotte suivante pour l'édition 1982 disputée en Espagne est l'innovante orange espagnole Naranjito avec un visage, un ballon et des crampons[140]. En 1986, la mascotte est Pique, un piment mexicain de nouveau avec un sombrero. En 1990, l'Italie choisit un objet-design nommé Ciao représentant un footballeur avec une tête en ballon de football et un corps aux couleurs de l'Italie. Les États-Unis reviennent aux animaux en 1994 avec un chien habillé en tenue de football rouge, blanche et bleue avec les mots « USA 94 ». Pour la Coupe du monde 1998, les organisateurs choisissent un coq bleu appelé Footix, son nom est choisi par les téléspectateurs français parmi trois propositions. En 2002, le Japon et la Corée du Sud choisissent trois mascottes, les sphériks Kaz, Nik et Ato, inspirées des mangas[141]. Goleo VI, un lion en peluche, accompagné d'un ballon parlant nommé Pille, est la mascotte retenue par les Allemands en 2006. La mascotte de la Coupe du monde 2010 s'appelle Zakumi. Il s'agit d'un léopard avec des cheveux verts. Son nom vient de « ZA », abréviation internationale de l'Afrique du Sud, et « kumi », mot qui signifie « dix » dans diverses langues africaines en rapport à l'année de la compétition[142]. La mascotte de la Coupe du monde 2018 s'appelle Zabivaka, ce qui signifie "celui qui marque" en russe. C'est un loup jeune et rusé, qui possède des lunettes oranges lui permettant de mieux contrôler ses frappes pour que le ballon rentre dans les cages.



Aspects socio-économiques |



Violences conjugales |


Pendant une Coupe du monde le nombre de violences conjugales augmentent. Une étude britannique réalisée en 2014[143] a démontré que les violences conjugales augmentent de 26% pendant la compétition. En cas de défaite de l'équipe nationale ce chiffre atteint même les 38%. La faute ne revient pas seulement au sport évidemment : la consommation d'alcool exacerbée pendant ce type d'évènement, ainsi que les penchants violents pré-existants chez les auteurs des violences sont aussi prendre à compte. Toutefois, il est admis que ce type de compétitions entretient un environnement propice aux violences. En 2013 une étude aux États-Unis avait montré des résultats similaires concernant le football américain[144].


Pour tenter de pallier ce problème de nombreuses campagnes publicitaires alertent à ce sujet pendant la Coupe du monde. En 2018, le Center for Domestic Violence révèle une campagne choc mettant en scène des visages de femmes où les coups portés dessinent le drapeau d'un pays jouant en Russie[145],[146].



Coût de la compétition |


Le coût de la Coupe du monde varie d'une édition à une autre. Le prix est généralement de plus en plus élevé. À titre d'exemple, le coût total de l'organisation de la Coupe du monde de 1998 en France est estimé à près de 10 milliards de francs (1,56 milliard d'euros) dont environ 7 milliards d'investissements (1,1 milliard d'euros) dans des infrastructures sportives et de dessertes, et 3 milliards (460 millions d'euros) de dépenses d'organisation[147]. Le financement est assuré par les fonds publics (État, collectivités locales et entreprises publiques) et des sociétés privées, mécènes de l'opération. Ces coûts vont aussi être effectifs dans plusieurs autres domaines comme la sécurité ou la mise en place d'un réseau de transport adapté. Le respect des normes fixées par la FIFA engendre de grosses dépenses. Cette aide financière est aussi une vitrine pour des sociétés qui, grâce à la médiatisation mondiale de l'événement, peuvent espérer des retombées économiques fortes.



Effet sur l'économie |


L'organisation de la Coupe du monde de football n'est pas sans conséquence économique pour le pays hôte. Les sommes investies pour rénover ou construire stades et infrastructures sont considérables. Ces investissements qui concernent d'abord principalement les villes organisatrices, s'étendent maintenant dans tout le pays organisateur. Au total, plus de huit milliards d'euros sont investis en 2002, trois en 2006 et 5 en 2010, dans la mise aux normes de stades de football, l'amélioration des routes et divers moyens de transports[148]. D'autres infrastructures comme les hôtels sont également concernées. Les coûts croissants pour organiser une Coupe du monde provoquent cependant de plus en plus de critiques[149]. Celles-ci se font encore plus fortes au Brésil où les investissements conséquents dans les équipements sportifs sont remis en cause par une partie de la population. De nombreux manifestants souhaitent que l'argent soit utilisé pour l'amélioration des équipements publics (hôpitaux, écoles) et pour diminuer le coût de la vie[150].


La victoire en Coupe du monde est un facteur positif pour la croissance. À la suite du succès de l'équipe de France en 1998, le Produit Intérieur Brut (PIB) français s'est maintenu à un bon niveau de progression. Il progresse de seulement 2,3 % en 1997, contre 3,5 % en 1998 et 3,0 % en 1999[151]. L'impact de l'événement est difficile à évaluer du fait de la multitude d'autres facteurs rentrant en compte dans l'évolution du PIB.


Il existe des faillites liées à la Coupe du monde. La société qui produit la mascotte Goleo a dû déposer le bilan deux semaines avant le début de la Coupe du monde de football de 2006[152]. Les économistes allemands ne prévoyaient d'ailleurs qu'une hausse de 0,3 % du PIB.


L'organisation de la Coupe du monde peut n'avoir que peu d'effet sur le volume des investissements sur le pays organisateur. Il ne représente qu'environ 1 % seulement des flux annuels d'investissement en Allemagne à l'édition 2006[153].


Certains secteurs bénéficient de l'événement pour connaître une croissance rapide. Les secteurs des équipements sportifs[154] et des appareils télévisuels[g] connaissent une forte hausse des ventes au moment de la Coupe du monde.


Pour le pays hôte, le gain vient en premier lieu de l’afflux de visiteurs étrangers, eux-mêmes sources de devises (500 000 millions d'euros pour l'Allemagne selon les prévisions de Standard & Poor's). Pour les pays réalisant des performances remarquables, l’effet de la hausse du moral au sein de la population suscite à la fois une stimulation de la demande intérieure[155] et une meilleure productivité du travail. D'après l'Insee, l'effet de la Coupe du monde sur la consommation en Allemagne n'est toutefois qu'un soutien temporaire à une tendance ayant d'autres explications[153]. Les victoires et les défaites suscitent par ailleurs des variations boursières sur les marchés nationaux.


Certaines études ont montré une relative concordance dans les pays en développement entre les périodes d’expansion économique et les bons résultats en Coupe du monde. L'analyse la plus répandue consiste à dire que la victoire suscite l’expansion. Cependant, certaines analyses, fondées sur le fait qu’historiquement les renversements de tendance économique précèdent les bons ou mauvais résultats sportifs[156], avancent que c’est la croissance économique qui favorise les chances de victoire d’une équipe.


Pour le pays hôte, l’organisation de l’événement est le plus souvent considérée comme positive. Si la hausse de la consommation nationale est modeste, progressant par exemple en Allemagne que de 0,3 % pendant le trimestre de la Coupe du monde, elle peut être renforcée par un élan national comme en France en 1998. De plus, la consommation supplémentaire se transforme en partie en importations de produits étrangers et pas seulement en consommation de produits nationaux[153]. Ainsi la Coupe du monde de 2006 suscite un engouement pour les écrans plats produits en Asie.



Effet sur le développement local |


Le marché de l'événementiel est un facteur de développement local. Toutes les villes qui accueillent des matchs de la Coupe du monde et donc des supporters venus du monde entier enregistrent un surplus de consommation sur leur territoire : certains chercheurs parlent d'une « économie présentielle » ou d'une « économie résidentielle »[157]. À l'occasion de cet événement, les pays construisent des infrastructures[158]. D'abord, la Coupe du monde permet de développer les stades du pays organisateur. En plus, les nations hôtes bénéficient de l'occasion pour développer les moyens de transport. En 2010, de nombreux moyens sont mis en œuvre pour déplacer les spectateurs entre les villes avec des navettes et des trains[159].


L'organisation d'une Coupe du monde dope le tourisme[158],[160]. Les touristes ou « résidents non déclarés » doivent se loger, se nourrir, se distraire et donc dépensent de l'argent. Cette manne irrigue le tissu économique local qui réalise des ventes supérieures à l'ordinaire[158]. Les autorités publiques allemandes, bien conscientes de ce potentiel économique, ont d'ailleurs autorisé les commerçants à prolonger plus tardivement l'ouverture des magasins lors de la Coupe du monde 2006 et même le dimanche[161].


En Allemagne, on parle de 50 000 emplois tandis qu'en Afrique du Sud ce sont près de 159 000 emplois[162] qui sont annoncés. Les emplois créés par et pendant la Coupe du monde ne sont pas toujours durables. On estime pour l'Allemagne qu'un tiers seulement des emplois seront conservés à l'issue de la compétition de 2006. En effet les principaux secteurs d'embauche que sont la sécurité, la restauration et la vente de produits dérivés, ne perdurent pas après la compétition.



Sources de revenus |



Billetterie |


Jadis source de revenus quasi-unique, la billetterie ne représente désormais qu'une modeste partie des revenus générés par la Coupe du monde. La billetterie est prise en charge par la FIFA pour la phase finale de la compétition[163]. Le marché parallèle, légal dans certains pays, peut multiplier par vingt le prix des places initialement prévu[164].


Sécurité supplémentaire pour la version 2006, les billets sont équipés de puces électroniques permettant de désactiver immédiatement des blocs de billets perdus ou volés[165].






























































Prix des places lors de la Coupe du monde 2010[166]
Type de Match
Catégorie 1
Catégorie 2
Catégorie 3
Catégorie 4[h]
Match d'ouverture 450 $
300 $
200 $
490 R
Matches de groupe 160 $
120 $
80 $
140 R
Huitièmes de finale 200 $
150 $
100 $
350 R
Quarts de finale 300 $
200 $
150 $
525 R
Demi-finales 600 $
400 $
250 $
700 R
Petite finale 300 $
200 $
150 $
525 R
Finale 900 $
600 $
400 $
1 050 R


Sponsors |




Coca-Cola utilise l'image de la Coupe du monde de la FIFA sur ses bouteilles.


L'augmentation d'affluence dans les stades et devant la télévision a permis à la Coupe d'attirer des sponsors permettant à la FIFA d'augmenter ses profits. En 1982, les revenus liés au sponsoring s'élèvent à 2 milliards de dollars pour augmenter régulièrement et atteindre plus de 16 milliards de dollars aujourd'hui. Le titre de Sponsor officiel se monnaie 40 millions de dollars tandis qu'un sponsor d'équipe dépensera 10 millions de dollars. Sans compter que la nouveauté de l'édition 2006 est de faire financer la construction des stades par les sponsors eux-mêmes. Par contre, lors de la Coupe du monde, la FIFA qui n'accepte pas d'autres noms que ceux des sponsors officiels, a fait renommer tous les stades sponsorisés par « Stade FIFA de ... ».


Les sponsors historiques de la FIFA sont Coca-Cola, Fujifilm ou encore Philips[167]. Coca-Cola est sponsor officiel de toutes les éditions de la Coupe du monde depuis 1978 et a un contrat jusqu'en 2022[168].


Les principaux équipementiers sportifs se disputent à l'occasion de la Coupe du monde de football une guerre économique afin de bénéficier au plus des effets économiques de la compétition. Les campagnes publicitaires débutent de plus en plus tôt, suivant les matchs amicaux de près. Les enjeux sont énormes pour certains équipementiers sportifs. Le match entre Adidas et Nike prend toute son ampleur avec les équipes nationales. Nike est le sponsor du Brésil et de la France alors qu'Adidas est l'équipementier de formations telles que l'Allemagne et d'Espagne. Les recettes commerciales se préparent bien avant la Coupe du monde.



Couverture médiatique |




Les caméras présentes dans les stades de la compétition permettent la télédiffusion des rencontres dans plus de 200 pays.


Les journaux sont les premiers médias à aborder le thème de la Coupe du monde. La radio suit, et retransmet la Coupe du monde dès les premières éditions, bien avant l'apparition de la télévision qui révolutionne la couverture médiatique de la compétition même si celle-ci est toujours retransmise à la radio. En 2010, les stations RMC et Radio Alfa en France, BBC Radio 5 Live au Royaume-Uni et ESPN aux États-Unis notamment retransmettent la Coupe du monde.


Les premières diffusions de matchs de la Coupe du monde en direct datent de 1954 via l'Eurovision. La Coupe du monde de la FIFA de 1974 est la première à être retransmise à la télévision en couleurs. Depuis la première épreuve retransmise, seule l’édition qui s’est déroulée en 1962 au Chili ne bénéficie pas d’une retransmission en direct.


La Coupe du monde de football est le deuxième événement planétaire le plus télédiffusé, derrière les Jeux olympiques et devant le Tour de France[169]. La FIFA estime l'audience cumulée télévisuelle à 26 288 753 000 téléspectateurs lors des 73 072 heures de retransmission de la compétition dans le monde pour l'édition de 2006[170]. L'épreuve est diffusée dans 213 pays en 2002, aussi, les enjeux pour les chaînes de télévision sont importants.


En France, le maximum enregistré est de 30 millions de téléspectateurs devant leur écran de télévision lors de la demi-finale 1982 entre la France et Allemagne selon l'audimat, cinq millions de plus que le match de premier tour entre la France et l'Angleterre lors de cette même édition[171]. Plus récemment, Médiamétrie mesure que les sept meilleures audiences de l'année 2006 en France sont des matchs de la Coupe du monde 2006, la huitième étant la remise du trophée aux joueurs italiens. La demi-finale contre le Portugal est, depuis la création de Médiamétrie en 1989, l'audience la plus élevée en France de l'histoire de la télévision avec en moyenne 22,2 millions de téléspectateurs[172]. Pour la finale quatre jours plus tard, 22,1 millions de téléspectateurs regardent la rencontre avec un pic à 25 millions à 22 h 28[172].




































Montants des droits TV[173]
Année
Droits TV
Audience mondiale cumulée[i]
1990 95 millions de francs suisses (60M €) 26,7 milliards de téléspectateurs
1994 110 millions de francs suisses (70M €) 32,1 milliards de téléspectateurs
1998 135 millions de francs suisses (86M €) 33,4 milliards de téléspectateurs
2002 1 300 millions de francs suisses (830M €) 28,8 milliards de téléspectateurs
2006 1 500 millions de francs suisses (957M €) 35,6 milliards de téléspectateurs

La presse spécialisée bénéficie de la tenue de l'événement pour augmenter ses ventes. En 1998, la victoire de la France permet au quotidien L'Équipe de réaliser son record de ventes avec 1,6 million d'exemplaires contre 500 000 en moyenne. Le quotidien La Gazzetta dello Sport atteint, au lendemain de la victoire italienne en 2006, le sommet de ses ventes avec 1,7 million d'exemplaires, son tirage moyen étant habituellement de 400 000[174].


La Coupe du monde est également l'occasion d'utiliser l'image des joueurs de football célèbres pour louer une marque[175].



Supporters |




Supporters de l'Allemagne dans les rues pendant la Coupe du monde 2006.




Tribune de supporters des Pays-Bas à la Coupe du monde en 2006.


La Coupe du monde étant la compétition majeure du football, les supporters sont particulièrement concernés par ce mois de compétition. Dès la première édition, les supporters uruguayens et argentins sont particulièrement présents. Le tourisme sportif commence en 1934, des voyages avec le déplacement, la pension et l'accès aux stades sont offerts aux supporters[6].


Les premiers déplacements massifs de supporters de différents pays remontent à 1982. À cette occasion, les fans anglais s'illustrent surtout par leurs hooligans. Malgré ces agissements d'une minorité des supporters, la phase finale reste une grande fête pour les fans. Les supporters de certains pays véhiculent même l'image de fans sympathiques. Lors de la Coupe du monde de 1998 en France, la fête est au rendez-vous malgré des dérapages à Marseille[176] et à Lens où le gendarme Daniel Nivel est agressé par des hooligans allemands[177].




Aspect politique |



Pacification |


En 1954, la victoire ouest-allemande a un effet allant bien au-delà d'un succès sportif. Neuf ans après la Seconde Guerre mondiale, une grande partie des Allemands - surtout en RFA, mais aussi en RDA - se considère acceptée pour la première fois depuis longtemps. Plusieurs historiens ont même appelé le 4 juillet 1954 « la vraie heure de naissance de la RFA, en particulier pour l'amour-propre du peuple allemand »[178].


Tous les stades portent l'emblème de la FIFA et des Nations unies avec la légende « Football pour la paix - année de la paix », « Football for peace - Peace Year » lors de la Coupe du monde 1986 au Mexique après que les Nations unies déclarent l'année 1986 comme année de la paix.


Dès 2006, la FIFA s'associe avec l'UNICEF pour promouvoir la paix et les actions de l'UNICEF dans le monde[179]. Lors de la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde 2006, le président fédéral d'Allemagne Horst Köhler dit pendant son discours que le souhait de l'organisation est d'avoir « des matches passionnants, de nombreux buts et du fair-play » mais également « que le football puisse réunir les peuples »[180].


La Coupe du monde permet parfois de diminuer les tensions entre les pays.
En 1998, un match de la Coupe du monde oppose l'Iran aux États-Unis. Ce match est un symbole de la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays, interrompues depuis 1978[181].


En 2008, le président turc Abdullah Gül se rend à Erevan à la suite de l'invitation de son homologue arménien, Serge Sarkissian, pour assister à la rencontre de football opposant l'Arménie à la Turquie dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2010[182],[183].


Malgré le climat de guerre présente dans le pays, les acteurs politiques iraquiens se sont engagés à favoriser un climat de confiance pour les amateurs de football pendant la Coupe du monde[184].



Propagande |


La Coupe du monde sert à une grande propagande fasciste lors de la Coupe du monde 1934 disputée en Italie. Les joueurs allemands font le salut fasciste[185], tout comme l'équipe italienne. L'équipe d'Allemagne affiche deux drapeaux, l'un aux couleurs nationales et l'autre frappé d'une croix gammée[6]. Le maillot allemand comporte alors l'écusson du Reich[6]. L'Italie remporte la compétition devant Benito Mussolini. Le président de la Fédération d'Italie de football, le général Giorgio Vaccaro, affirme que « le but ultime de la manifestation sera de montrer à l'univers ce qu'est l'idéal fasciste du sport. »[186]. Mussolini utilise la victoire de l'équipe italienne pour promouvoir ses idées politiques.



Forfaits |


Pour la première Coupe du monde, l'édition 1930 en Uruguay, la plupart des équipes européennes déclarent forfait ou déclinent l'invitation en raison du coût élevé et la longueur du voyage en bateau jusqu'en Amérique du Sud. Quatre années plus tard, la compétition a lieu en Italie, forfait en 1930. En représailles, l'Uruguay, pourtant tenante du titre, refuse de participer à la compétition[j]. L'Argentine aligne une équipe de joueurs amateurs et le Brésil envoie en Europe une équipe de joueurs de second plan. En 1938, pourtant inscrits, la Colombie, le Costa Rica, le Salvador, l'Espagne, les États-Unis, la Guyane Néerlandaise, le Japon et le Mexique déclarent forfait avant le tirage au sort du tour préliminaire. L’Argentine décide de ne pas participer à la suite de la décision de la FIFA d'organiser le tournoi en France et non en Argentine. Le Brésil est obligé d'organiser une tombola pour avoir assez de fonds pour payer le voyage vers la France. L'Autriche est contrainte en dernière minute par l'Allemagne nazie de déclarer forfait contre la Suède lors de la Coupe du monde de football de 1938 à cause de l'Anschluss[15].


La Coupe du monde de football de 1950 ne se joue qu'à 13 pays au lieu de 16 à la suite des forfaits de la Turquie, de l'Écosse, de la France (repêchée à la suite du forfait de l’Écosse)[187] et de l'Inde. Selon la légende cette dernière nation est forfait à la suite du refus d'obtenir la dérogation de jouer pieds nus pour ses joueurs. En réalité il semble que c'est surtout par manque de motivation que l'Inde a renoncé à faire le long voyage en Amérique du sud. Les Indiens considéraient en effet que le tournoi olympique (auquel ils avaient participé en 1948) était à leurs yeux bien plus prestigieux qu'une Coupe du monde dont ils ignoraient certainement l'envergure réelle[188]. En 1966, 16 nations africaines déclarent forfait lors des éliminatoires en raison du nouveau règlement de la FIFA n'accordant pas de place qualificative au continent africain[189]. L'Afrique obtient gain de cause lors de la Coupe du monde suivante.


Lors des phases de qualifications de la Coupe du monde 1974, l'URSS refuse, à la suite de l'arrivée au pouvoir de Pinochet, de se rendre au Chili pour jouer le match retour du barrage l'opposant au pays sud-américain. L'équipe du Chili se présente seule sur le terrain à l'heure du coup d'envoi du match et est déclarée vainqueur par forfait, se qualifiant ainsi pour la phase finale[190], tandis que l'URSS se voit notifier une disqualification par la FIFA. La Coupe du monde de football de 1978 soulève une polémique politique[191] car l'Argentine (pays hôte) est alors dirigée par le général Jorge Rafael Videla qui s'empara du pouvoir deux ans plus tôt et qui depuis mène dans son pays une répression politique. Certaines nations appellent au boycott et critiquent ouvertement le régime en place[191]. Un couvre-feu est mis en place pendant toute la compétition[191]. Finalement, le capitaine néerlandais Johan Cruyff choisit de ne pas disputer la compétition et l’équipe des Pays-Bas refuse les félicitations officielles de Videla pour sa deuxième place[192]. La Coupe du monde de football de 1986 doit avoir lieu en Colombie mais cette dernière, socialement et économiquement en difficulté, décide en fin d'année 1982 de déclarer forfait car elle ne s'estimait plus en mesure d'assurer l'organisation d'un tournoi passé entre-temps de 16 à 24 équipes. La FIFA se replie alors sur le Mexique (organisateur en 1970) qui disposait déjà des infrastructures nécessaires pour un tournoi agrandi.



Violences et oppositions |




Scène de la « Bataille de Santiago ».


Lieu de rencontres, la Coupe du monde de la FIFA reflète également les oppositions internationales.


La Coupe du monde de football a entraîné quelques affrontements, et a développé certaines rivalités entre pays, celle entre l'Angleterre et l'Argentine après 1966 ou celle entre la France et l'Allemagne après la demi-finale de 1982 par exemple. La violence est plus fréquente sur le terrain que dans les tribunes. Le match entre le Pérou et la Roumanie en 1930, la Bataille de Santiago en 1962 ou plus récemment la rencontre entre les Pays-Bas et le Portugal en 2006[193],[194] sont des exemples de matchs violents. La violence est également présente en dehors des pelouses, dans les villes où se disputent les rencontres de la Coupe du monde. En 1998, de violents affrontements entre Tunisiens et Anglais ont lieu dans les rues de Marseille. Les phases qualificatives ne sont pas exemptes de violences autour des rencontres comme lors des matchs de qualification entre l'Égypte et l'Algérie pour la Coupe du monde 2010[195].


En 1969, le match Honduras-Salvador en phase de qualification du Mondial mexicain est le catalyseur du conflit latent entre les deux pays. La défaite finale du Honduras débouche sur la guerre de cent heures qui fait plus de 5 000 morts[196]. En 1994, le joueur colombien Andres Escobar est assassiné, à la sortie d'un bar en Colombie, pour avoir inscrit un but contre son camp qui scelle l'élimination de la Colombie, dès le premier tour de la Coupe du monde, pourtant citée dans les favoris de la compétition[59].


La Coupe du monde de football ne fait pas toujours l'unanimité, de nombreux opposants dénoncent le coût de l'organisation de l’événement ainsi que les dérives engendrées par la Coupe (augmentation de la dette extérieure, expulsions, nettoyage social, augmentation des dépenses sécuritaires, vastes opérations immobilières, instrumentalisation au profit de dictateurs, etc.)[197]. Certaines villes ou villages des pays organisateurs tentent d'éloigner les touristes étrangers potentiellement créateurs de troubles[198].



La Coupe du monde dans la culture populaire |




Photographie prise pendant le tournage d'une scène de foule pour le film Le Miracle de Berne.


Outre de nombreux films documentaires et même un film officiel de la Coupe du monde produit par la FIFA à l'occasion de chaque édition depuis 1938, la Coupe du monde a également inspiré le film allemand Le Miracle de Berne (2003) qui revient sur la victoire de la Mannschaft en 1954 et le film américain Le Match de leur vie (2005) décrivant la victoire de l'équipe des États-Unis en 1950 face à l'équipe d'Angleterre. La Coupe du monde sert également de cadre à des films comme La Coupe (1999), Les Collègues (1999), The Van (1996) ou Sixty Six (2006), notamment. Des étudiants allemands ont même réalisé un film d'animation, Helden 06, mettant en scène des personnages Lego jouant un match de football[199].


L'impact de la Coupe du monde sur la musique est également important. Chaque sélection a un hymne et de nombreuses musiques sortent en références à l'équipe nationale. Des chansons sont parfois inspirées de faits de jeu comme France-Allemagne 82 signée par Bartone en 2005 en référence au fameux match de Séville, ou encore Coup de boule en 2006 à la suite du coup de tête de Zidane sur Materazzi.


De nombreux produits dérivés sont créés, produits et vendus pour chacune des éditions de la Coupe du monde. Des séries de timbres sont éditées dans différents pays et représentent la Coupe du monde. Des pièces de monnaies sont gravées pour l'occasion comme en 1998[200] et 2002. Chaque Coupe du monde est l'occasion de sortir un jeu vidéo officiel de l'édition. World Cup Italia '90 est le premier à sortir. Coupe du monde 98, Coupe du monde : FIFA 2002, FIFA World Cup: Germany 2006, Coupe du monde de la FIFA : Afrique du Sud 2010 et Coupe du monde de la FIFA : Brésil 2014 complètent cette série. C'est EA Sports qui réalise la série de jeux.



Notes et références |



Notes |




  1. Depuis l'édition 1998.


  2. Pour l'édition 2018.


  3. Nom officiel de la compétition affiché depuis l’édition 2002 en anglais : FIFA World cup.


  4. Les cinq pays qui ont voté contre sont les pays scandinaves et l'Allemagne s'est abstenue.


  5. Le Brésil n'est pas finaliste de la compétition car il n'y a pas de finale mais un mini-championnat à quatre équipes. Le Brésil termine deuxième après une ultime défaite contre l'Uruguay. On considère parfois à tort ce match comme une finale.


  6. RFA incluse.


  7. Ce sont les télévisions, les magnétoscopes puis les lecteurs DVD par exemples.


  8. Les billets de la catégorie 4 sont réservés à la population locale, aux résidents Sud-Africains et sont vendus exclusivement en rands.


  9. Chine non incluse. Avec la Chine, la CM 1998 arrive à 40 milliards d'audience, celle de 2002 à 42,6 milliards et 55 milliards pour celle de 2006 (dont plus de 1,2 milliard pour la finale).


  10. La fédération uruguayenne doute également du niveau de son équipe à réitérer la performance de 1930 et préfère ne pas partir pour l'Europe.



Références |




  1. « Un milliard de téléspectateurs pour un match de cricket », Le Figaro,‎ 19 février 2015(lire en ligne)


  2. Victor Sinet, Coupe du monde 1938: la Coupe du monde oubliée, Saint-Cyr-sur-Loire (37), Alan Sutton, coll. « Mémoire du football », 2002, 160 p. (ISBN 2-84253-729-7), p. 18.


  3. Coupe du monde 1938. La Coupe du monde oubliée, op. cit., p. 19


  4. Victor Sinet, La Coupe du monde oubliée, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2002, p. 17 à 20.


  5. « L'Uruguay remporte le premier titre mondial », sur fr.fifa.com (consulté le 16 mai 2010).


  6. a b c d e et fGeorges Vigarello, « Les premières coupes du monde, ou l'installation du sport moderne. », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 26, no 26,‎ 1990, p. 5 à 10 (lire en ligne).


  7. Thierry Roland, La fabuleuse histoire de la coupe du monde : de 1930 à nos jours, Minerva, 2002, 768 p. (ISBN 2-8307-0676-5), p. 25.


  8. a b et cAnthony Procureur, « Le Mondial 1930 », sur eurosport.fr, 1er mars 2006(consulté le 23 mai 2010).


  9. La grande histoire de la coupe du monde, L'équipe, 2009, op. cit., p. 19, consulté le 13 mai 2010


  10. a et b« Le "Vieux Maître" qui a façonné le football italien », sur fr.fifa.com (consulté le 13 mai 2010).


  11. Thierry Roland, La fabuleuse histoire de la Coupe du monde, op. cit., p. 15 et 16, consulté le 13 mai 2010.


  12. Thierry Roland, La fabuleuse histoire de la Coupe du monde, op. cit., p. 17, consulté le 13 mai 2010.


  13. a et bLa grande histoire de la coupe du monde, L'équipe, 2009, op. cit., p. 26, consulté le 13 mai 2010.


  14. « L'acte de naissance de la Seleçao », sur fr.fifa.com (consulté le 28 mai 2010)


  15. a b et c(en) John Brewin et Martin Williamson, « World Cup 1938 », ESPN, 10 novembre 2009(consulté le 28 mai 2010).


  16. « Rapport du match Italie - Hongrie du 19 juin 1938 », sur fr.fifa.com (consulté le 13 mai 2010).


  17. « La fiche de Hongrie-Italie, finale de la Coupe du monde 1938 », sur lequipe.fr (consulté le 13 mai 2010).


  18. (de) Nils Havemann, Fußball unterm Hakenkreuz. Der DFB zwischen Sport, Politik und Kommerz, Campus Verlag, 2005(ISBN 3-593-37906-6, lire en ligne), p. 248 et suivantes.


  19. « Document FIFA, tableau récapitulatif des annonces du pays hôte de la Coupe du Monde de la FIFA », 2006


  20. Thierry Roland, La fabuleuse histoire de la Coupe du monde, op. cit., p. 29, consulté le 10 mai 2010.


  21. La grande histoire de la coupe du monde, L'équipe, 2009, op. cit., p. 44, « Gaetjens, star d'un jour », consulté le 13 mai 2010.


  22. « Rapport d'Uruguay - Bolivie du 2 juillet 1950 », sur fr.fifa.com (consulté le 13 mai 2010).


  23. La grande histoire de la coupe du monde, L'équipe, 2009, op. cit., p. 41, consulté le 13 mai 2010


  24. Thierry Roland, La fabuleuse histoire de la Coupe du monde, op. cit., p. 31, consulté le 10 mai 2010.


  25. Thierry Roland, La fabuleuse histoire de la Coupe du monde, op. cit., p. 32, consulté le 10 mai 2010.


  26. (en) « Rapport du match Uruguay - Brésil du 16 juillet 1950 », sur fr.fifa.com (consulté le 13 mai 2010).


  27. L'Équipe, 50 ans de sport, Calmann-Lévy, 18 octobre 1995, 704 p. (ISBN 2-7021-2598-0), p. 87, « Joas da Silva, âgé de 58 ans s'écria : Le Brésil est mort... » d'Al. Djukitch.


  28. L'Équipe, 50 ans de sport, Calmann-Lévy, 18 octobre 1995, 704 p. (ISBN 2-7021-2598-0), p. 86 et 87, « Uruguay bat Brésil (2-1) et gagne la Coupe du monde ! » de Jacques de Ryswick.


  29. La grande histoire de la coupe du monde, L'équipe, 2009, op. cit., p. 54, consulté le 13 mai 2010.


  30. a b et c(en) Robin Hackett, « First XI: World Cup battles », sur soccernet.espn.go.com, 24 février 2010(consulté le 13 mai 2010).


  31. (en) « Uruguay-Hungary 1954 »


  32. La grande histoire de la coupe du monde, L'équipe, 2009, op. cit., p. 55, consulté le 13 mai 2010.


  33. « Le miracle de Berne », sur fr.fifa.com (consulté le 13 mai 2010).


  34. a et bLes Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, Paris, Solar, 1998, 180 p. (ISBN 2-263-02819-6), p. 40 à 45, « Coupe du monde 1958 : Voyage en première classe ».


  35. L'Équipe, 50 ans de sport, op. cit., p. 190, « Le Brésil, écrasant champion » de Jacques Ferran. Consulté le 29 mai 2010.


  36. Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, op. cit., p. 50 et 51, « 1960-1961 : le ressort est cassé ».


  37. a et b« Le Mondial 1962 », sur eurosport.fr, 17 avril 2006(consulté le 5 juin 2010).


  38. a b et c« Le Mexique sous le charme des Brésiliens », sur fr.fifa.com (consulté le 21 mai 2010).


  39. L'Équipe, 50 ans de sport, op. cit., p. 339, « Italie-Allemagne » de Jacques Étienne. Consulté le 29 mai 2010.


  40. L'Équipe, 50 ans de sport, op. cit., p. 337, « Le verrou italien fracturé » de Robert Vergne. Consulté le 29 mai 2010.


  41. Dave Appadoo et Laurent Campistron, « Pelé 1970, le cerveau », France Football, no 3347,‎ 1er juin 2010, p. 60.


  42. « RFA 1974 », sur fr.euronews.net (consulté le 23 mai 2010).


  43. L'Équipe, 50 ans de sport, op. cit., p. 385, « Et Muller a châtié la Hollande » de Jean-Philippe Rethacker. Consulté le 29 mai 2010.


  44. a et b« Kempes soulève le trophée sous les papelitos », sur fr.fifa.com (consulté le 23 mai 2010).


  45. « Coupe du monde de la FIFA, Argentine 1978 Qualifications », sur fr.fifa.com (consulté le 23 mai 2010).


  46. « Rapport du match Argentine - Pérou du 21 juin 1978 », sur fr.fifa.com (consulté le 23 mai 2010).


  47. (en) Jonathan Stevenson, « The story of the 1978 World Cup », sur bbc.co.uk, 18 mai 2010(consulté le 23 mai 2010).


  48. L'Équipe, 50 ans de sport, op. cit., p. 433, « Kempes, le messie » de Jean Cornu. Consulté le 29 mai 2010.


  49. L'Équipe, 50 ans de sport, op. cit., p. 432, « L'Argentine au sommet » de Gérard Ernault. Consulté le 29 mai 2010.


  50. « Argentine 1978 », sur fr.euronews.net (consulté le 23 mai 2010).


  51. L’intégrale de l’équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p. 274.


  52. L'Équipe, 50 ans de sport, op. cit., p. 483, « Si près du paradis » de Gérard Ernault. Consulté le 29 mai 2010.


  53. L'Équipe, 50 ans de sport, op. cit., p. 486, « Le Calcio triomphant » de Jacques Ferran. Consulté le 29 mai 2010.


  54. L'Équipe, 50 ans de sport, op. cit., p. 487, « Le rachat de Rossi » de Victor Sinet. Consulté le 29 mai 2010.


  55. L'Équipe, 50 ans de sport, op. cit., p. 536, « Foot de bonheur ! » de Gérard Ejnès. Consulté le 29 mai 2010.


  56. L'Équipe, 50 ans de sport, op. cit., p. 535, « Le plus haut tango » de Gérard Ernault. Consulté le 29 mai 2010.


  57. Vittorio Dini, « Maradona, héros napolitain », Actes de la recherche en sciences sociales, no 103,‎ 1994, p. 75 à 78 (lire en ligne).


  58. a et bL'Équipe, 50 ans de sport, op. cit., p. 593, « RFA : un triplé attendu » de Victor Sinet. Consulté le 29 mai 2010.


  59. a b c et dMaxime Dupuis, « Rétro : Le Mondial 1994 », sur coupe-du-monde.tf1.fr, 2 juin 2010(consulté le 2 juin 2010).


  60. a b et cL'Équipe, 50 ans de sport, op. cit., p. 655, « Le Brésil à l'arraché » de Patrick Urbini. Consulté le 29 mai 2010.


  61. Dominique Grimault, Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, Paris, Solar, 1998. (ISBN 978-2-263-02819-9), p. 128 et 129, « Laurent Blanc : Seule la victoire est jolie ».


  62. Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, op. cit., p. 130 et 131, « L'Italie à leur botte : la Squadra est française ! ».


  63. Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, op. cit., p. 132 et 133, « Thuram : « On est en finale » ».


  64. Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, op. cit., p. 134 et 135, « Zidane, l'arc de triomphe ».


  65. (en) « Brazil crowned world champions », sur news.bbc.co.uk, 30 juin 2002(consulté le 23 mai 2010).


  66. a et b« Ronaldo renaît en Asie », sur fr.fifa.com (consulté le 23 mai 2010).


  67. « Coupe du monde 2002 », sur mondial.lemonde.fr (consulté le 24 mai 2010).


  68. Ag. Belga, « La finale au plus grand nombre de cartons », sur 7sur7.be, 7 sur 7, 11 juillet 2010(consulté le 12 juillet 2010).


  69. « Un dernier carré de la Coupe du monde sans équipe sud-américaine pour la cinquième fois de l'histoire », sur lequipe.fr, 6 juillet 2018(consulté le 6 juillet 2018).


  70. (en) World Cup 1930-2010, RSSSF.


  71. Site de la FIFA.


  72. (en) « Rapport du match Australie - Samoa américaines du 11 avril 2001 », sur fifa.com (consulté le 31 mai 2010).


  73. (en) « Aussie footballers smash world record », sur news.bbc.co.uk, 11 avril 2001(consulté le 31 mai 2010).


  74. Didier Braun, Vincent Duluc, Régis Dupont, Céline Ruissel et Collectif, La grande histoire de la coupe du monde, L'Équipe, 21 octobre 2009, 239 p. (ISBN 2-915535-81-7, lire en ligne), p. 18.


  75. « Mexique-France 1930 », sur fff.fr


  76. Collectif, « Lucien Laurent entre dans le livre d'or », Chronique des Bleus : l'épopée des Bleus depuis 1904, Éditions Chronique-Dargaud, Bassillac, 2002, p. 46 (ISBN 2-20505-322-1).


  77. Thierry Roland, La fabuleuse histoire de la Coupe du monde, op. cit., p. 719, consulté le 10 mai 2010.


  78. (en) « World Cup 1930-2006 - Final Tournaments - Top-100 Goal Scorers », RSSSF (consulté le 23 mai 2010).


  79. « Rapport du match Russie - Cameroun du 28 juin 1994 », sur fr.fifa.com (consulté le 13 mai 2010).


  80. a b c et dÉric Lemaire, « Intouchable Matthäus », France Football, no 3347,‎ 1er juin 2010, p. 50.


  81. « Roger Milla : Le Vieux Lion rugit à travers les âges », sur fr.fifa.com (consulté le 25 mai 2010).


  82. « Pelé (Edson Arantes do Nascimento) : La Plus belle pépite du Brésil », sur fr.fifa.com (consulté le 13 mai 2010).



  83. « Dino Zoff : Le gardien du temple italien », sur fr.fifa.com (consulté le 25 mai 2010).



  84. « ... », France Football, no 2934,‎ 2 juillet 2002, p. 18[réf. incomplète].


  85. « Hakan Sukur buteur le plus rapide de la Coupe du monde », sur ladepeche.fr, 29 juin 2002(consulté le 5 juin 2010).


  86. (en) « The Fastest Goal in the History of the World Cup », sur bbc.co.uk, 27 mai 2005(consulté le 5 juin 2010).


  87. a b c d et eÉric Lemaire, « Le record pour Quiniou », France Football, no 3347 bis,‎ 4 juin 2010, p. 38.



  88. « Mario Zagallo : Un véritable symbole du football artistique », sur fr.fifa.com (consulté le 2 juin 2010).



  89. « Règlement Coupe du monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010 », FIFA (consulté le 11 mai 2010), p. 52 et 53 [PDF].


  90. Coupe du monde 1938. La Coupe du monde oubliée, op. cit., p. 37.


  91. « Histoire de la Coupe du monde 1938 », sur om4ever.com (consulté le 31 mai 2010).


  92. [PDF] Annonce du pays hôte de la Coupe du Monde de football de la FIFA sur le site de la FIFA, consulté le 6 août 2018.


  93. Quentin Girard, « L'étrange choix du Qatar pour la Coupe du monde 2022 », sur liberation.fr, Libération, 3 décembre 2010(consulté le 3 décembre 2010).


  94. « Mondial de football 2026 : une candidature commune Etats-Unis, Canada et Mexique », sur Le Monde, 11 avril 2017.


  95. « Règlement Coupe du monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010 », FIFA (consulté le 11 mai 2010), p. 46 à 51 [PDF].


  96. a et bA. T.-C., « Coupe du monde 1998 : les questions pour comprendre la «magouille» de Platini », L'Équipe,‎ 18 mai 2018(lire en ligne).


  97. Cyril Morin, « VIDEO – Platini avoue "une petite magouille" en 1998 pour que la France et le Brésil s’évitent », Eurosport,‎ 18 mai 2018(lire en ligne).


  98. Rédaction, « La Coupe du monde passe à 48 participants à l'unanimité », sur L'Equipe.fr, 10 janvier 2017(consulté le 11 janvier 2017).


  99. Loris Belin, « La Coupe du monde à 48 pays aura bien lieu, à partir de 2026 », sur Eurosport, 10 janvier 2017(consulté le 11 janvier 2017).


  100. Le nom le plus souvent donné est « match pour la troisième place » ou « petite finale » et concerne les perdants des demi-finales.


  101. a et bNormalement 4 poules de 4 équipes.
    * en 1930 : seulement 13 inscrits au lieu des 16 espérés. En conséquence les équipes sont réparties en 3 groupes de 3 et un groupe de 4.
    * en 1950 : seulement 13 participants sur les 16 qualifiés. 3 forfaits de dernière minute après tirage au sort de la phase de poules du premier tour ont conduit à une répartition déséquilibrée des équipes : 2 groupes de 4, un de 3 et un de 2.



  102. Un match pour la troisième place aurait peut-être été joué mais il n'est pas officiellement authentifié ou reconnu. Voir pour cela Coupe du monde de football de 1930#Match pour la troisième place.


  103. a et bParticipants réels : les équipes ayant déclaré forfait avant le début de la compétition ne sont pas comptées.


  104. Éric Lemaire, « Premiers matches, premiers buteurs », France Football, no 3346 bis,‎ 28 mai 2010, p. 26.


  105. a et b« Règlement Coupe du monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010 », FIFA (consulté le 11 mai 2010), p. 43 [PDF].


  106. Thierry Roland, La fabuleuse histoire de la Coupe du monde, op. cit., p. 148, consulté le 18 mai 2010


  107. Patrick Vassort, Football et politique : Sociologie historique d'une domination, Éditions L'Harmattan, coll. « Logiques sociales », 1er novembre 2005, 3e éd., 388 p. (ISBN 2-7475-9217-0, lire en ligne), p. 173.


  108. a b et cThierry Roland, La fabuleuse histoire de la Coupe du monde, op. cit., p. 229, consulté le 18 mai 2010.


  109. a b et cThierry Roland, La fabuleuse histoire de la Coupe du monde, op. cit., p. 350, consulté le 18 mai 2010.


  110. « Quatre géants pour le coup d'envoi. Le Mondial débute ce soir par un carnaval à Paris. », Libération,‎ 9 juin 1998, sports (lire en ligne).


  111. « A Paris, la Coupe du monde démarre à pas de géants », La Tribune de Genève,‎ 10 juin 1998(lire en ligne).


  112. G.D., « Le pitoyable destin des "géants" du 9 juin, brûlés, perdus, exilés », article paru dans Le Monde, 28 mai 2002.


  113. « Mondial 2006 : Flash back sur la cérémonie d’ouverture », sur afriquechos.ch, 12 juin 2006(consulté le 5 juin 2010).


  114. Thierry Roland, La fabuleuse histoire de la Coupe du monde, op. cit., p. 9, consulté le 10 mai 2010.


  115. Éric Lemaire, « Le Brésil et l'Allemagne au coude à coude », France Football, no 3346,‎ 25 mai 2010, p. 42.


  116. Pierre Delaunay, Jacques de Ryswick et Jean Cornu, 100 ans de football en France, Paris, Atlas, 1983, 376 p. (ISBN 2-7312-0108-8), p. 156.


  117. (en) « Maracana - a Name that spells Football Magic », sur fifa.com, 16 octobre 1996(consulté le 24 mai 2010).


  118. L'Équipe, 50 ans de sport, op. cit., p. 193, « 821 363 spectateurs pour les 35 matches de Coupe du monde ». Consulté le 29 mai 2010.


  119. Éric Lemaire, « Le Brésil et l'Allemagne aux coude à coude », France Football, no 3346,‎ 25 mai 2010, p. 42.


  120. a et bL'Équipe, 50 ans de sport, op. cit., p. 434, « 1 729 292 billet vendus ». Consulté le 29 mai 2010.


  121. « Les douze stades de la Coupe du monde », sur football365.fr, 9 décembre 2005(consulté le 24 mai 2010).


  122. « Les dix stades de la coupe du monde de foot 2010 », sur lexpress.fr, L'Express, 9 juin 2009(consulté le 24 mai 2010).


  123. « Stades de football: Recommandations et exigences techniques. 4e Édition » [PDF], sur fr.fifa.com, FIFA (consulté le 11 mai 2010).


  124. (en) « FIFA World Cup™ All Time Statistics », sur fr.fifa.com (consulté le 18 septembre 2018)


  125. (en) « Fevernova », sur soccerballworld.com, 16 mai 2010(consulté le 31 mai 2010).


  126. a et bJ.-B. D., « Un futur célèbre ballon nommé Jabulani », LSA, 21 janvier 2010(consulté le 29 mai 2010).


  127. a et b« Les critiques fusent contre le ballon du Mondial », sur lemonde.fr, 31 mai 2010(consulté le 31 mai 2010).


  128. Rémi Baldy, « Que vaut Brazuca, le ballon de la Coupe du monde? », sur lexpress.fr, 14 juin 2014(consulté le 14 août 2014).


  129. Christian Hubert, Les hommes en noir : Tout le football belge t.4, Bruxelles, éd. Arts et voyages, 1974, p. 26.


  130. a b c et dÉtienne Labrunie, La fabuleuse histoire de la coupe du monde, Timée-Éditions, 22 septembre 2005, 141 p. (ISBN 2-915586-38-1), p. 30 et 31, « La ligne de la discorde ».


  131. L'Équipe, 50 ans de sport, op. cit., p. 283, « Jusqu'au bout du suspense ». Consulté le 29 mai 2010.


  132. a b et c« La saga des erreurs d'arbitrage de Monti à Henry », sur miroirdufootball.com, 23 mars 2010(consulté le 19 juin 2010).


  133. a b et c« Le trophée de la Coupe du monde de la FIFA », sur fr.fifa.com, 10 mai 2007(consulté le 11 mai 2010).


  134. « Les larmes du Brésil, le sourire de l'Uruguay », sur fr.fifa.com (consulté le 16 mai 2010).


  135. (en) « World Cup Stolen in London », The Times,‎ 21 mars 1966, p. 10 (lire en ligne).


  136. (en) « World Cup Found in Garden », The Times,‎ 28 mars 1966, p. 10 (lire en ligne).


  137. (en)« FIFA Competition Trophies - FIFA World Cup™ », sur fifa.com (consulté le 28 mai 2014).


  138. « Règlement Coupe du monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010 », FIFA (consulté le 11 mai 2010), p. 44 [PDF].


  139. a b et c« Les étoiles sur les maillots des sélections nationales »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur sportvox.fr, 7 décembre 2009(consulté le 13 mai 2010).


  140. a b c d et eLaurent Campistron, « Mascottes, un vrai « bide-parade » », France Football, no 3347,‎ 1er juin 2010, p. 74 et 75.


  141. « Les "Spheriks™", mascottes officielles de la Coupe du monde de la FIFA 2002 », sur fr.fifa.com, 18 mai 2002(consulté le 5 juin 2010).


  142. « Mascottes officielles », sur fr.fifa.com (consulté le 24 mai 2010) [PDF].


  143. (en) Stuart Kirby, Brian Francis et Rosalie O’Flaherty, « Can the FIFA World Cup Football (Soccer) Tournament Be Associated with an Increase in Domestic Abuse?



    ,



    Can the FIFA World Cup Football (Soccer) Tournament Be Associated with an Increase in Domestic Abuse?
     »
    , Journal of Research in Crime and Delinquency, vol. 51, no 3,‎ 1er mai 2014, p. 259–276 (ISSN 0022-4278, DOI 10.1177/0022427813494843, lire en ligne)



  144. David Card et Gordon B. Dahl, « Family Violence and Football: The Effect of Unexpected Emotional Cues on Violent Behavior », The quarterly journal of economics, vol. 126, no 1,‎ 2011, p. 103–143 (ISSN 0033-5533, PMID 21853617, PMCID PMC3712874, lire en ligne)


  145. (en-GB) « Surge expected in domestic violence during World Cup - NCDV », NCDV,‎ 26 juin 2018(lire en ligne)


  146. « Coupe du monde de football : carton rouge aux violences domestiques », TV5MONDE,‎ 5 juillet 2018(lire en ligne)


  147. « L’organisation de la Coupe du monde de football 1998 » [PDF], Cour des comptes (consulté le 6 juin 2010), p. 266 à 293.


  148. Nathalie Henaff et Didier Primault, « Données financières du Mondial : une analyse difficile », sur lemonde.fr, Le Monde, 17 juin 2010(consulté le 6 juin 2014).


  149. Gaël Raballand et Sébastien Dessus, « Coupe du monde : et si l’histoire se répétait quatre ans après l’Afrique du Sud ? », sur lemonde.fr, Le Monde, 27 juin 2013(consulté le 6 juin 2014).


  150. Fabrice Rigobert, « Brésil : la polémique sur le coût du Mondial de foot continue », sur franceinfo.fr, 4 septembre 2013(consulté le 6 juin 2014).


  151. (en) Times News Network, « L'organisation de la coupe du monde dope le PIB », 3 juin 2006.


  152. Olivier Talles, « L'impact de la coupe du monde sera modeste », dans La Croix, 5 juin 2006.


  153. a b et cRaphaël Cancé, Jérémi Montornes, Benoît Ourliac, « Zoom sur l’économie allemande : l’Allemagne se qualifie pour la reprise », Insee.


  154. « Le bilan de coupe du monde de football », LSA, 29 août 2006(consulté le 29 mai 2010).


  155. Falter, Jean-Marc, Perignon, Christophe and Vercruysse, Olivier, « Impact of Overwhelming Joy on Consumer Demand: The Case of a Soccer World-Cup Victory » (January 12, 2005). Available at SSRN: http://ssrn.com/abstract=650741.


  156. « Soccer and Emerging Market », ABN AMRO Economics Department.


  157. Thèse de doctorat présentée à l'Université Paris XII-Val-de-Marne par Patricia Lajoux, « Le développement local à l'aune des mobilités touristiques ».


  158. a b et c(en) « Coupe du monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010, Document informatif FIFA (ang.) », FIFA (consulté le 11 mai 2010), p. 19 [PDF].


  159. « Metrorail sur la bonne voie », sur fr.fifa.com, 6 mai 2010(consulté le 10 mai 2010).


  160. « La Coupe du monde de football, une mine d'or pour le tourisme sud-africain », sur lepoint.fr, 26 mai 2009(consulté le 11 mai 2010).


  161. Nathalie Versieux, « L'Allemagne ouvre ses commerces pour la Coupe du monde de foot », LSA, 19 janvier 2006(consulté le 30 mai 2010).


  162. Saïd Aït-Hatrit, « Coupe du monde 2010 », dans Afrik.com, 17 mai 2004.


  163. « Règlement Coupe du monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010 », FIFA (consulté le 11 mai 2010), p. 46 [PDF].


  164. Le Monde, « Les prix explosent face à la pénurie de billets », 2 mai 2006.


  165. TSR, « Billets perdus en France » (reprise d'une dépêche AFP), 5 juin 2006.


  166. « Matches & prix », sur fr.fifa.com (consulté le 10 mai 2010).


  167. (en) « Partenaires commerciaux de la FIFA depuis 1982 », sur fr.fifa.com (consulté le 28 mai 2010) [PDF].


  168. « Coca-Cola », sur fr.fifa.com (consulté le 28 mai 2010).


  169. Jean-François Lauwens, « L'été sportif sera chaud », Le Soir,‎ 23 mai 2008(lire en ligne).


  170. (en) « Télévision: Chiffres », sur fr.fifa.com (consulté le 24 mai 2010) [PDF].


  171. Jean-François Bourg, Football business, Paris, Olivier Orban, 1986, 262 p. (ISBN 2-85565-311-8), p. 127.


  172. a et bNathalie Brafman, Guy Dutheil et Laurence Girard, « Les bonnes affaires de la Coupe du monde », sur lemonde.fr, 10 juillet 2006(consulté le 16 mai 2010).


  173. Info Plus de la FIFA - Coupe du monde et télévision [PDF].


  174. « Les gros sous du "Mondial 2006" », sur presse-francophone.org (consulté le 29 mai 2010).


  175. « Les annonceurs et la Coupe du monde, une affaire qui roule », sur lemonde.fr, 18 mai 2010(consulté le 23 mai 2010).


  176. (en) Eddy Brimson, Tear gas and ticket touts: with the England fans at the World Cup, Londres, Headline, 1999, 247 p. (ISBN 0-7472-6208-X).


  177. « Le gendarme agressé durant le Mondial, Daniel Nivel, a repris connaissance », sur humanite.fr, 5 août 1998(consulté le 10 mai 2010).


  178. (de) Peter Kasza, 1954 – Fußball spielt Geschichte. Das Wunder von Bern., Bonn, Bundeszentrale für politische Bildung (Lizenzausgabe), 2004, 208 p. (ISBN 3-89331-522-5), chap. 3, 5, 7, 9 et 10.


  179. Dan Thomas, « Les enfants sont les vrais vainqueurs de la Coupe du monde », sur unicef.org, 10 juillet 2006(consulté le 31 mai 2010).


  180. « La Coupe du monde de Football est ouverte », sur wm2006.deutschland.de/FR, 9 juin 2006(consulté le 5 juin 2010).


  181. « États-Unis/Iran 1998 », sur wearefootball.org (consulté le 29 mai 2010) [PDF].


  182. « Turquie-Arménie : questions autour d'un rapprochement », sur lemonde.fr, 1er septembre 2009(consulté le 13 mai 2010).


  183. « Le football pour la paix à Bursa », sur fr.uefa.com, 18 octobre 2009(consulté le 31 mai 2010).


  184. Ban Dhayi et Sabine Dolan, « Le football offre aux jeunes Iraquiens une détente dont ils ont bien besoin », sur unicef.org, 7 juillet 2006(consulté le 31 mai 2010).


  185. La grande histoire de la coupe du monde, L'équipe, 2009, op. cit., p. 25.


  186. Patrick Vassort, Football et politique : Sociologie historique d'une domination, op. cit., p. 176. Consulté le 18 mai 2010.


  187. « Éliminée, repêchée, forfait : la France et la Coupe du monde 1950 ».


  188. (en) « Did India withdraw from the 1950 world cup because they were not allowed to play barefoot ? »


  189. « Coupe du monde de la FIFA, Angleterre 1966 », sur fr.fifa.com (consulté le 1er juin 2010).


  190. « Allemagne 1974, qualifications », sur fr.fifa.com (consulté le 25 mai 2010).


  191. a b et cÉtienne Labrunie, La fabuleuse histoire de la Coupe du monde, op. cit., p. 32 et 33, « La Coupe est pleine », consulté le 9 mai 2010.


  192. Alfred Wahl, « Sport et politique, toute une histoire ! », Des peuples et des jeux, no 8,‎ 2004, p. 13 à 20 (ISBN 2749203732, lire en ligne).


  193. « Discipline. Un record d'expulsions » in France Football, mardi 27 juin 2006, n°3142, page 45.


  194. Thomas Bertolino, « Portugal - Pays-Bas : Le film du match », sur lequipe.fr, 25 juin 2006(consulté le 11 mai 2009).


  195. « L’Égypte jouera deux matches hors du Caire », sur fr.fifa.com, 18 mai 2010(consulté le 5 juin 2010).


  196. Patrick Vassort, Football et politique: sociologie historique d'une domination, op. cit., p. 194, consulté le 24 mai 2010.


  197. collectif, La Coupe est pleine! Les désastres économiques et sociaux des grands événements sportifs, vol. 38, Genève, CETIM, 2013, 144 p. (lire en ligne).


  198. « Les villages allemands se protègent », sur lepoint.fr, 17 janvier 2007(consulté le 11 mai 2010).


  199. (de) « Helden 06 », sur helden06.de (consulté le 19 juin 2010).


  200. « Rapport général n° 85 Tome III Annexe 41 - Projet de loi de finances pour 1998, Adopté par l'Assemblée nationale - Monnaies et médailles », sur senat.fr (consulté le 19 juin 2010) : « Les principaux thèmes retenus pour 1998 sont : la coupe du monde de football, le bicentenaire de l'Egyptologie ; par ailleurs, sera complétée la collection Grands Hommes du Panthéon commencée en 1997. Le programme retenu dans le cadre de la coupe du monde de football 1998 constitue l'essentiel des recettes attendues (99,87 millions de francs). ».



Annexes |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

Sur les autres projets Wikimedia :





Bibliographie |



  • coll., La Coupe du monde (1930-1998), Paris, Calmann Lévy et L'Équipe, 2001, 3 volumes (ISBN 978-2-7021-2780-3)


  • Thierry Roland, La fabuleuse histoire de la coupe du monde : de 1930 à nos jours, Paris, Éditions ODIL, 1978

  • Jean-Yves Guillain, La coupe du monde de football : l'œuvre de Jules Rimet, Paris, Amphora, 1998 (ISBN 978-2-85180-502-7)

  • Marc Barreaud, Alain Colzy et Jean Malleret, La Coupe du monde de football, miroir d'un siècle, Paris, Chiron, 1997 (ISBN 978-2-7027-0588-9)


  • Jean Eskenazi, Jean Eskenazy raconte 11 Coupes du monde, Paris, Éditions de Messine Vilo, 1978

  • Raymond Pitet, 1930-1978 : Histoire de la Coupe du monde, Paris, Alta, 1978.

  • Patrice Burchkalter, préface de Raymond Kopa, Les merveilleuses histoires de la Coupe du monde : 1930-2006, Paris, Éditions Jacob-Duvernet, 2006 (ISBN 978-2-84724-116-7)

  • Étienne Labrunie, La fabuleuse histoire de la coupe du monde, 141 p., Timée-Éditions, 22 septembre 2005 (ISBN 978-2-915586-38-1) Document utilisé pour la rédaction de l’article

  • Didier Braun, Vincent Duluc, Régis Dupont, Céline Ruissel et Collectif, La grande histoire de la coupe du monde, 239 p., L'Équipe, 21 octobre 2009 (ISBN 978-2-915535-81-5) Document utilisé pour la rédaction de l’article


Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.



Articles connexes |



  • Coupe du monde de football féminin

  • Bâton de Nasazzi



Liens externes |




  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale d’Israël • Base de bibliothèque norvégienne • Bibliothèque nationale tchèque • WorldCat

  • « Site officiel de la Coupe du monde de la FIFA », sur fifa.com (consulté le 14 mai 2010)

  • « Rapports techniques de la FIFA », sur fifa.com (consulté le 7 novembre 2010)




  • Portail du football Portail du football


Cet article est reconnu comme « bon article » depuis sa version du 19 juin 2010 (comparer avec la version actuelle).
Pour toute information complémentaire, consulter sa page de discussion et le vote l'ayant promu.

La version du 19 juin 2010 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.








Popular posts from this blog

What visual should I use to simply compare current year value vs last year in Power BI desktop

Alexandru Averescu

Trompette piccolo