Taxonomie





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La classification classique du vivant classe les êtres vivants selon une hiérarchie de groupes de plus en plus vastes.


La taxonomie ou taxinomie[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11],[12] est une branche de la biologie, qui a pour objet de décrire les organismes vivants et de les regrouper en entités appelées taxons afin de les identifier, les nommer et les classer via des clés de détermination.


Elle complète la systématique qui est la science qui organise le classement des taxons et leurs relations (ces deux sciences sont tellement liées que la différence entre taxinomie et systématique ne se fait pas toujours).


Parmi ces taxinomies, les plus récentes incluent une nouvelle approche conceptuelle de la classification mais aussi des taxonomies d'analyse d'éléments empiriques restés longtemps ignorés de la science avant l'arrivée, au cours de la seconde moitié du XXe siècle, des découvertes de la biologie moléculaire.


La taxinomie s'étend maintenant à d'autres sciences, entre autres les sciences humaines et sociales, les sciences de l'information ou l'informatique.




Sommaire






  • 1 Étymologie et usage du mot


  • 2 Définition nomenclaturale


  • 3 Différences entre taxinomie et systématique


  • 4 Historique et évolution des modèles


    • 4.1 Avant Linné


    • 4.2 Carl von Linné


    • 4.3 Augustin de Candolle


    • 4.4 La révolution darwinienne


    • 4.5 Développements modernes




  • 5 Principes communs et différences


    • 5.1 La notion d'espèce


    • 5.2 Emploi du binom latin


    • 5.3 Approche phylogénétique




  • 6 Évolution des pratiques


  • 7 Notes et références


  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Bibliographie


    • 8.2 Articles connexes


    • 8.3 Liens externes







Étymologie et usage du mot |


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Le mot taxinomie provient du grec τάξις (taxis) « placement », « classement », « ordre » et de νομός (nomos) qui signifie « loi », « règle »). Le terme fut créé en 1813, sous la graphie de taxonomie, par le botaniste suisse Augustin Pyrame de Candolle (1778-1841) dans sa Théorie élémentaire de la botanique ou exposition des principes de la classification naturelle et de l'art de décrire et d'étudier les végétaux[13], pour désigner dans sa « théorie des classifications » à la fois la méthode et ce qu'il a qualifié de « bases de la botanique philosophique » (Mémoires et souvenirs, Livre III, § 11[14]).
Dans la seconde édition publiée en 1819[15], il considérait la graphie du mot taxonomie incorrecte dans sa forme originale en mentionnant : « Il serait plus exact de dire Taxéonomie ; mais j'ai cru devoir admettre la suppression de l’e, pour rendre le mot plus court. »[16]


Le terme taxonomie est entériné en 1836 dans le Supplément au Dictionnaire de l'Académie française[17].


La graphie taxinomie était recommandée en 1864[18]. Émile Littré, dans son Dictionnaire de la langue française (version 1872-1877)[19] précisait que le mot taxinomie ou taxionomie pouvait aussi être utilisé, formé sur l'étymon grec taxis (l'ordre). Le Grand dictionnaire terminologique, au Québec, confirme que taxinomie est recommandé par plusieurs auteurs considérant « taxonomie » comme « un calque de l'anglais taxonomy », ce qui est pourtant historiquement faux. En effet, taxonomy n'apparait en anglais qu'en 1819 sous l'influence du français, soit six ans après qu'il a été inventé par De Candolle[20]. Des dictionnaires français continuent cependant à répandre cette erreur que la graphie taxonomie (De Candolle, 1813) correspondrait à l'anglais taxonomy[1]. Au contraire, la plupart des dictionnaires anglais affirment correctement que le mot taxonomy dérive du français[6], et, pour le TLFI, l'anglais taxonomy est apparu seulement en 1828 dans le dictionnaire américain Webster's[5].


Le terme de taxinomie ne dérive pas du mot taxon, ce dernier étant un concept apparu plus tardivement (mot créé par le botaniste Herman Johannes Lam en 1948[21]). Ainsi, la taxinomie n'est pas, étymologiquement, l'étude des taxons mais bien les lois sur l'ordre, donc les règles de la classification. Certains spécialistes font une différence dans l'usage, particulièrement en botanique, entre la taxinomie qui, formée sur l'étymon grec nómos (loi, règle), concerne les questions de classification, et la taxonomie qui, formée sur l'étymon grec ónoma (nom), se rapporte aux questions de nomenclature[22],[23]. D'autres savants font usage du terme taxionomie dans leur activité, particulièrement en zoologie, pour nommer les groupes d'êtres vivants[24],[25],[26],[27]. Cependant, le mot taxonomie est aussi et très souvent utilisé pour nommer la science de la description des taxons. Même les auteurs prônant l'usage du terme « taxinomie » ne parlent pas de « taxins » mais de taxons, à l'exception toutefois d'un spécialiste en entomologie invoquant la diffusion francophone des connaissances et déplorant l'influence de l'anglais[28]. Les autres langues utilisent des termes similaires à « taxonomie », pas « taxinomie » ; ainsi, on écrit Taxonomie en allemand, taxonomy en anglais, taxonomía en espagnol (castillan), taxonomia en portugais et en catalan, tassonomia en italien, таксономия (taksonomiya) en russe, etc.[29].


En 1957, en France, l'Académie des sciences adopte le nom de « Taxinomie » pour désigner la science de la classification[30].


Le terme est devenu d’usage courant au XXIe siècle, soit dans la graphie originale, taxonomie, même si celle-ci est étymologiquement contestée[31],[32],[33],[3],[34] voire considérée comme fautive[35], soit sous la graphie corrigée par Émile Littré, taxinomie avec un « i », même si celle-là est sciemment réfutée[36]. Le remplacement du « o » par un « i » est perçu par certains comme du purisme, qui lui préfèrent le terme « taxonomie », en faisant valoir un usage majoritaire, la cohérence et un « principe de priorité »[36],[37],[38].



Définition nomenclaturale |


Le mot « taxonomie » est employé dans les appendices du Code international de nomenclature zoologique bilingue (publié en français et en anglais) en 1961 pour la première édition[39] et en 1964 pour la deuxième édition[40].


Le texte en français de la troisième édition du Code international de nomenclature zoologique (1985) mentionne le terme « taxonomie ». Dans le glossaire, la « taxonomie » est définie comme étant « La théorie et la pratique de la classification des organismes ; partie de la systématique, l'étude des catégories d'organismes et de leur diversité »[41].


Le texte en français de la quatrième édition du Code international de nomenclature zoologique (1999) mentionne les deux termes « taxinomie » et « taxonomie ». Dans le glossaire, la « taxinomie ou taxonomie » est définie comme étant la « Théorie et pratique de la classification des organismes »[42].



Différences entre taxinomie et systématique |


Dans la plupart des disciplines de la biologie, le terme taxinomie est inséparable de celui de systématique[35], science qui a pour objet de dénombrer et de classer les taxons dans un certain ordre, basé sur des principes divers.


Dans la pratique, le terme « systématique » désigne aussi bien la méthode utilisée (on dira par exemple la « systématique phylogénétique ») que le résultat obtenu avec cette méthode (la « systématique des Agaricales »). Dans le sens concret de résultat, les deux sciences sont peu distinctes et souvent confondues, car pratiquées simultanément par les mêmes personnes. Les taxonomistes ont de tout temps été nommés systématiciens, car après avoir étudié et décrit des organismes, ils ont tout naturellement essayé de les classer à partir du bas niveau des espèces (alpha taxonomy ou « taxinomie primaire »).


Ceux qui utilisent surtout le sens de méthode (les phylogénéticiens notamment) nomment souvent le résultat « classification », ou parfois « taxinomie » par abus de langage.



Historique et évolution des modèles |



Avant Linné |


La première classification des végétaux est généralement attribuée à Théophraste à la fin du IVe siècle av. J.-C., même si son Histoire des plantes reprend en partie des théories de l'École pythagoricienne. Le premier classificateur connu des animaux fut Aristote, dans le traité Histoire des animaux. Celui qui est traditionnellement présenté comme le « père de la science », emprunte la distinction à Démocrite en divisant les animaux en deux classes, ceux qui ont du sang et ceux qui n'en ont pas (animaux à sang blanc ou incolore qu'il nomme lymphe). Il sous-divise les animaux à sang rouge en cinq classes (quadrupèdes vivipares, cétacés, oiseaux, quadrupèdes ovipares et poissons) et les animaux à sang blanc en quatre (mollusques, testacés[43], crustacés et insectes)[44].



Carl von Linné |


Le naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778) posa les fondations de la systématique, et fut l'auteur d'une classification dont les grands principes furent la base de la systématique scientifique jusqu'au milieu du XXe siècle.



Augustin de Candolle |


Bien que, comme la méthode de Jussieu, elle utilise les binoms linnéens (ou binôme en botanique) et préconise la « méthode naturelle » opposée au « système artificiel » de Carl von Linné, la taxinomie proposée par de Candolle s'en écarte par l'importance donnée aux coupures. Alors que pour Linné et Jussieu, la nature « ne fait pas de saut », Candolle insiste sur les discontinuités qui sont à la base de la notion de taxon, à la fois entité et coupure.



La révolution darwinienne |


Dans la systématique classique (parfois dite « linnéenne »), l'ordre hiérarchique interne des taxons était fondé à l'origine sur des critères de ressemblance « morphologique » et d'affinités supposées. Bien que fortement anthropocentrique et reflétant des causes de la diversité des êtres vivants (création divine) telles qu’on les pensait voici 250 ans, elle fait encore, en ce début du XXIe siècle, partie du bagage culturel commun de tous les naturalistes. Mais par la suite, au fur et à mesure de l'avancée des connaissances, notamment à partir des travaux de Jean-Baptiste de Lamarck et Charles Darwin, cet ordre a rapidement eu l'ambition de donner par surcroît une image de l'évolution.


L’anthropocentrisme fut battu en brèche avec Charles Darwin qui recommande en 1859 une classification purement généalogique. S’il y a eu évolution, les espèces doivent être classées selon leur degré d’apparentement évolutif. Mais il faudra attendre près d’un siècle pour que nous y arrivions vraiment, et d'abord pour que nous acceptions la généalogie comme inaccessible (qui descend de qui ?) pour mieux nous concentrer sur la phylogénie (qui est plus proche de qui ?)[non neutre].



Développements modernes |


Dans la deuxième moitié du XXe siècle, la systématique dite phylogénétique s'est développée à partir d'une méthode de reconstruction qui a connu un développement foudroyant : la cladistique, initiée par Willi Hennig en 1950. Cette méthode est fondée globalement sur des relations évolutives pour laquelle le critère fondamental du choix de la classification est qu'elle doit refléter strictement la phylogénie, c'est-à-dire les degrés d’apparentement entre espèces. La notion même d'une telle phylogénie est une conséquence de la théorie de l'évolution, et le succès prédictif des arbres phylogénétiques une des preuves de cette théorie.


D'importants progrès en génomique ont été permis par l'analyse génétique automatique et le développement des outils et modèles informatiques. Ils imposent et permettent la redéfinition de certaines espèces ou groupes d'espèces et permettraient une meilleure connaissance et suivi des espèces.



Principes communs et différences |


Toutes les classifications actuelles se présentent sous la forme d'un arbre (classement arborescent), depuis une racine incluant tous les êtres vivants existants ou ayant existé, jusqu'aux individus. Chaque nœud de l'arbre définit un taxon, qui groupe tous les sous-taxons qu'engendre le nœud.



La notion d'espèce |


Un concept important de classification, assez stable, est celui d'espèce. Ce groupement est relativement bien défini, du moins pour les espèces à reproduction.


L'espèce se définit comme une communauté d'êtres vivants interféconds (ou interfertiles, capables de se reproduire entre eux), pouvant échanger du matériel génétique et produisant des descendants eux-mêmes féconds (en effet, certains individus du même genre mais appartenant à des espèces différentes peuvent se croiser pour donner un individu hybride, mais celui-ci est le plus souvent stérile). Dans le cas de la multiplication strictement asexuée, on parle abusivement d'espèces à la place de lignée, le groupement étant alors purement phylogénétique. Le cas des entités à la limite du vivant (virus, prions) est encore différent ; elles sont en général exclues des classifications. Une autre difficulté à citer est celle des symbioses strictes, comme les lichens (qui combinent un organisme de nature fongique, et un organisme capable de photosynthèse, de nature végétale), mais en général, un des deux partenaires est capable de vivre sans s'associer à l'autre, et l'on peut les classer dans deux espèces distinctes, avec comme caractéristique d'une des deux espèces de ne pouvoir survivre sans l'autre.



Emploi du binom latin |


Les espèces sont nommées selon le système binominal généralisé par Carl von Linné. Le nom scientifique d'une espèce est la combinaison de deux mots latins ou considérés comme étant du latin (jusqu'à trois dans certaines disciplines, pour une sous-espèce, variété ou forme) généralement écrits en italique : un nom de genre, suivi d'une ou deux épithètes spécifiques.


Au-dessous du rang de genre, tous les noms de taxons sont appelés combinaisons. On distingue plusieurs catégories de combinaisons :



  • Entre genre et espèce (sous-genre, section, sous-section, série, sous-série, etc.), les combinaisons sont infragénériques et binominales : nom de genre, puis après indication du rang, une épithète infragénérique, par exemple le cèpe appartient à la section « Boletus sect. Edulis » ;

  • Au rang d'espèce, les combinaisons sont spécifiques et binominales ;

  • Au-dessous de l'espèce, les combinaisons sont infraspécifiques et trinominales en zoologie.


Articles détaillés : nom binominal et rang taxonomique.


Approche phylogénétique |


L'approche phylogénétique actuelle fait appel aux données de la cladistique, mais ses exigences se résument à n'accepter que des taxons monophylétiques, c'est-à-dire correspondant à un clade donné. Elle demande que les taxons soient limités à ceux qui respectent les deux conditions suivantes :



  • tous les individus du taxon descendent d'un individu ancestral particulier ;

  • tous les descendants de cet ancêtre particulier sont dans le taxon.


On parle alors seulement de taxon monophylétique ou clade. Cette contrainte a amené des modifications fondamentales de la classification scientifique, certaines renversant le « sens commun » modelé par l'héritage culturel. Ainsi, les dinosaures n'ont pas disparu, la systématique moderne incluant les oiseaux dans le groupement « dinosaures ».


Parmi d'autres exemples, les taxons traditionnels comme reptiles, poissons, algues, dicotylédones, pongidés, n'ont pas droit de cité en systématique phylogénétique, car considérés polyphylétiques (origines multiples) ou paraphylétiques (incomplets) (dicotylédones a été remplacé par dicotylédones vraies). D'autres ont survécu avec quelques séquelles, comme champignons. Enfin, certains ont surmonté la tempête, comme animal (métazoaires) ou mammifères. Remarquons qu'il n'y avait rien d'évident à ce que tous les animaux multicellulaires partagent un ancêtre commun qui les sépare de tout végétal ou champignon.


À part cela, sa structure reste fondamentalement de type linnéen et sa nomenclature (c'est-à-dire les dénominations elles-mêmes) également.


Il y a plusieurs approches techniques pour élaborer les arbres phylogénétiques.



  • L'approche cladistique cherche en particulier à déterminer les caractères propres à une branche, qui « signent » un apparentement.

  • L'approche phénétique, une classification basée uniquement sur des mesures de distance entre taxons (évaluées par exemple en comptant les différences de séquences d'ADN) sans chercher à faire une interprétation phylogénétique.

  • L’approche probabiliste qui construit des arbres phylogénétiques en utilisant des modèles d’évolution des caractères (le plus souvent moléculaires, mais pas obligatoirement).


Selon les publications, on trouve à ce jour des classifications de tout type, depuis la classification traditionnelle à peine remaniée, jusqu'aux classifications strictement phylogénétiques en passant par différents mélanges, par exemple gardant les catégories, mais s'alignant sur les découvertes récentes en matière de phylogénie.



Évolution des pratiques |


Les progrès de la génétique et de la bioinformatique permettent de faire également progresser la taxinomie, ce qui se traduit aussi par de fréquentes révisions et mises à jour, qui s'inscrit parfois dans des modes alternatifs de publication scientifique[45], plus coopératifs[46] et réactifs.


De plus, l'étude de la biodiversité bactérienne, ou des espèces du sol ou des océans, est complexe et nécessite - outre de nouveaux moyens - une collaboration entre de nombreux spécialistes répartis dans le monde entier.


Les naturalistes ont développé des outils de travail collaboratif et de partage avec par exemple Tela botanica (pour les botanistes) et plus récemment l'European Journal of Taxonomy (EJT[47]). C'est une revue scientifique internationale de taxinomie descriptive, soutenue par un Consortium EJT (de musées d’histoire naturelle et d'un jardin botanique), publiée en anglais, en format électronique, en licence Open Access, en licence Creative Commons (3.0), c'est-à-dire en accès libre, à publication gratuite et consultation gratuite. Elle traite des domaines de la zoologie, entomologie, botanique et paléontologie. Les articles sont des travaux originaux, devant répondre à des critères de haute qualité en termes de contenu scientifique et de forme (style, illustrations, etc.). La revue est européenne, mais les sujets peuvent concerner toutes les espèces, quel que soit leur pays d'origine. Les révisions taxonomiques, monographies et articles thématiques ou d'opinion pourront ainsi être mieux et plus rapidement partagés.



Notes et références |




  1. a et b« taxinomie », dans Le Grand Robert de la langue française de Paul Robert, Deuxième édition entièrement revue et enrichie par Alain Rey, Tome IX : Suc-Z, Dictionnaires Le Robert, Paris, 1985, p.188. (ISBN 2-85036-100-3)


  2. François Dagognet, « Taxinomie », dans Encyclopædia Universalis, Corpus 22 : Tacite - Trust, Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Octobre 1995, p.84-86. (ISBN 2-85229-290-4)


  3. a et bChristine Tardieu, La bonne orthographe du mot taxinomie, PALEO, 22-2011, pages 331-334.


  4. Marie D’Aoûst, « Taxinomie ou taxonomie ? Quand l’usage s’emmêle », Chroniques de langue, L’Actualité langagière, vol. 2, no 4,‎ 2005, p. 12 (lire en ligne)


  5. a et bDéfinitions lexicographiques et étymologiques de « taxinomie » du Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales


  6. a et bTaxinomie dans le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française.


  7. (en) Mayr, Ernst, « The proper spelling of taxonomy », Systematic Zoology, no 15,‎ 1966, p. 88 (lire en ligne)


  8. Jean-Louis Morère et Raymond Pujol, Dictionnaire raisonné de biologie, Paris, Frison-Roche, 2003, 1222 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-87671-300-4), « Article Taxinomie », p. 1136.


  9. Jacques Berthet (préf. Christian de Duve, en collaboration avec Alain Amar-Costesec), Dictionnaire de Biologie, Bruxelles, De Boeck & Larcier, 2006, 1re éd., vii + 1034 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-8041-2798-2), « Taxinomie », p. 853.


  10. Bernard Boullard, Dictionnaire de botanique, Paris, Ellipses, août 1988, 398 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7298-8845-4), article « Taxinomie ou taxonomie », p. 359.


  11. « taxinomie (ou taxonomie) », dans Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader, Classification phylogénétique du vivant, Tome 2, 4e édition (revue et augmentée), Belin, Paris, 2017, p.794. (ISBN 978-2-410-00385-7)


  12. François Ramade, Dictionnaire encyclopédique des sciences de la nature et de la biodiversité, Paris, Dunod, 2008, 1re éd., viii + 726 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2-10-049282-4), « taxonomie (variante orthographique : taxinomie) », p. 636.


  13. 1re éd., Paris, Déterville, 1813, p.19. [lire en ligne]


  14. Candolle, Augustin-Pyramus de, Mémoires et souvenirs (1778-1841), éd. Alphonse de Candolle, Genève, Cherbuliez, 1862 — réédité en 2004 sous la direction Jean-Daniel Candaux et Jean-Marc Drouin avec le concours de Patrick Bungener et René Sigrist. Georg Éditeur (Chêne-Bourg, Genève), collection Bibliothèque d’histoire des sciences : xv + 591 p. (ISBN 2-8257-0832-1).


  15. 2e éd., Paris, Deterville, 1819, p.20. [lire en ligne]


  16. Charles Sauvage, « Taxinomie ou taxonomie », Bulletin de la Société Botanique de France, Vol.112, n°3-4, 1965, p.180-182. DOI:10.1080/00378941.1965.10838227


  17. « taxonomie », dans F. Raymond, Supplément au Dictionnaire de l'Académie française, Sixième édition publiée en 1835, Gustave Barba, libraire, Paris, 1836, p.780. disponible sur Gallica.


  18. « taxonomie et mieux taxinomie », dans Jean-François-Marie Bertet-Dupiney de Vorepierre, Dictionnaire français illustré et encyclopédie universelle, Tome Second : G-Z, Michel Lévy Frères, Libraires, Paris, 1864, p.1175. disponible sur Gallica.


  19. É. Littré, « taxinomie ou taxionomie », dans Dictionnaire de la langue française, Tome Quatrième : Q-Z, Librairie Hachette et Cie, Paris, 1874, p.2158. disponible sur Gallica.


  20. Online Etymology Dictionary


  21. (en) Herman Johannes Lam, "Proposal to indicate a taxonomic group of any rank with the term taxon (plural taxa)", in Joseph Lanjouw (ed.), Botanical nomenclature and taxonomy : A symposium organized by the International Union of Biological Sciences with support of UNESCO at Utrecht, the Netherlands, June 14-19, 1948, Chronica botanica, Vol.12, No.1-2, 1950, p.1-88 ; Series B : Colloquia, International Union of Biological Sciences, No.2, 1950, p.1-88.


  22. Didier Normand et Raymonde Chatelet, « Sur le bois de quatre espèces africaines (Césalpiniacées, Ochnacée et Huacée) », Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée, vol.2, n°1-2, Janvier-février 1955, p.19-27. DOI:10.3406/jatba.1955.2199


  23. Jean-François Leroy, « Taxon, Taxonomie, querelle de mots? querelle de fond! », Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée, vol.5, n°1-3, Janvier-février-mars 1958, p.73-176. DOI:10.3406/jatba.1958.2456


  24. Georges Pasteur, « Taxinomie, taxionomie, systématique : trois termes, trois concepts », Mammalia, Walter de Gruyter GmbH, vol. 26, no 2,‎ 1962, p. 285-287 (ISSN 0025-1461, DOI 10.1515/mamm.1962.26.2.280, résumé).


  25. Marie-Louise Bauchot, Jacques Daget, Jean-Claude Hureau et Théodore Monod, "Le problème des « auteurs secondaires » en taxionomie", Bulletin du Muséum national d'histoire naturelle, tome 42, n°2, 1970, p.301-304. [lire en ligne]


  26. Jacques Daget, « Éditorial », Cybium, Société française d'ichtyologie, 3e série, vol. 1, no 2,‎ décembre 1977, p. 3-6 (ISSN 0399-0974, lire en ligne)


  27. Christian Lévêque (dir.) et Didier Paugy (dir.), « Taxinomie et systématique », dans Les poissons des eaux continentales africaines : diversité, écologie, utilisation par l'homme, Paris, IRD Editions, 2006, 2e éd. (1re éd. 1999), 564 p. (ISBN 2-7099-1589-8 et 978-2-7099-1589-2, lire en ligne [PDF]), p. 105-133.


  28. Remi Coutin, « Note de la rédaction à propos des deux articles précédents », Insectes, Revue d'écologie et d'entomologie de l'Office pour les insectes et leur environnement, n°97, 2e trimestre 1995, p.24. [lire en ligne]


  29. Fabien Raimbault, « Histoire des sciences : Remarques et réflexions en réaction à l'article d'Emmanuel Delfosse », Insectes, Revue d'écologie et d'entomologie de l'Office pour les insectes et leur environnement, n°97, 2e trimestre 1995, p.23-24. [lire en ligne]


  30. Académie des sciences, Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, séance du 1er juillet 1957, Tome 245, Paris, 1957, p.125-127. disponible sur Gallica.


  31. (en) Georges Pasteur, "The Proper Spelling of Taxonomy", Systematic Biology, Vol.25, No.2, 1976, p.192-193. DOI:10.2307/2412746


  32. Marc Travers, « Sur quelques questions de terminologie scientifique », La Banque des mots, n°21, 4e trimestre 1981, p.3-18. [lire en ligne]


  33. Sur la controverse étymologique, voir : Fisher, Jean-Louis et Rey, Roselyne, « De l’origine et de l’usage des termes taxinomie-taxonomie », in Documents pour l’histoire du vocabulaire scientifique (1983), vol. V, p. 97-113.


  34. Michel Casevitz, « Taxi- ou Taxo- ? », Revue française d’Entomologie, N.S. 12 (1), 1990, p. 26-28, republié par l'auteur, Michel Casevitz, « Chronique étymologique : Taxi- ou Taxo- ? », sur laviedesclassiques.fr, 29 novembre 2016(consulté le 29 août 2017).


  35. a et b« Glossaire progressif d'entomologie », sur Insectes, OPIE (consulté le 27 janvier 2017).


  36. a et bMichel Boulard, « Taxi, Taxo, entomique et phéromone », L'Entomologiste, tome 47, fascicule no 1, février 1991, p.53-56. [lire en ligne]


  37. Tancoigne, E. (2011). Évaluer la santé de la taxonomie zoologique: histoire, méthodes et enjeux contemporains (Thèse de doctorat, Muséum national d'histoire naturelle-MNHN PARIS). [lire en ligne]


  38. Aubert, D. (2016). Doit-on parler de « nomenclature binomiale » ou bien de « nomenclature binominale » ? La Banque des mots 91, 7–14. [lire en ligne]


  39. (fr+en) 1re édition (1961) du CINZ, sur le site de l’American Association for Zoological Nomenclature.


  40. (fr+en) 2e édition (1964) du CINZ, sur le site de l’American Association for Zoological Nomenclature.


  41. (fr+en) 3e édition (1985) du CINZ, sur le site de l’American Association for Zoological Nomenclature, p.293.


  42. (fr+en) 4e édition (1999) du CINZ, sur le site de l’American Association for Zoological Nomenclature, p.254.


  43. Animaux à coquilles appelées test.


  44. Hendrik Cornelis Dirk de Wit, Histoire du développement de la biologie, PPUR presses polytechniques, 1992, p. 9-10.


  45. (en) Houghton J., Rasmussen B., Sheehan P., Oppenheim C., Morris A., Creaser C., Greenwood H., Summers M. & GourlayA. (eds) (janvier 2009). Economic Implications of Alternative Scholarly Publishing Models: Exploring the costs and benefit. Loughborough University, London, 257 p. [lire en ligne]


  46. (en) Crow R. (février 2006). Publishing Cooperatives : an Alternative for Society publishers, a SPARC Discussion Paper, SPARC Publications, Washington DC, 39 p.


  47. Présentation : (en) European Journal of Taxonomy : A Model for Collaborative Publication BioOne – 22 avril 2011.



Voir aussi |




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Bibliographie |




  • Jean-Marc Drouin, « Un botaniste philosophe : Augustin-Pyramus de Candolle (1778-1841) », Colloque « Voyages en Botanique », Besançon,‎ 16 & 17 juin 2005 (lire en ligne [Fichier PDF])
    Théorie des classifications de Candolle



  • Classification phylogénétique du vivant, Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader, Belin

  • Gargominy O., Tercerie S., Daszkiewicz P., Régnier C., Ramage T., Dupont P. & Poncet L. (2012). Taxref V5.0, Référentiel Taxonomique Pour La France : Mise En Œuvre et Diffusion. Service du Patrimoine Naturel, Direction de la Recherche, de l’Expertise et de la Valorisation, Muséum national d'histoire naturelle, Paris, France, 75



Articles connexes |




  • Arbre phylogénétique

  • Taxinomie des plantes cultivées

  • Taxonomie numérique

  • Classification

  • Classification scientifique

  • Classification phylogénétique

  • Systématique évolutionniste

  • Clé dichotomique

  • Obstacle taxonomique

  • Catégorisation

  • Projet Wikispecies (associé à Wikimedia)




Liens externes |




  • Tree of Life Web Project, une classification visant à couvrir tout le vivant, aisée à parcourir (pas toujours mise à jour...)


  • TreeBASE, une base de données de publications sur la phylogénétique (très technique)

  • Code international de nomenclature botanique de Saint-Louis

  • Base de données de Taxinomie : The NCBI Entrez Taxonomy Homepage


  • Reconstruction phylogénétique P. Darlu et P. Tassy (Fichier PDF gratuit à télécharger)

  • Exemple de site Internet en arborescence sur la taxinomie


  • « Explications sur le classement », sur Le monde du classement, Thomas Heitz, 2000.

  • Effervesciences (CINAPS Télévision) : Darwin aujourd'hui (avec Guillaume Lecointre)




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