Loire (département)





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Drapeau de Loire

Loire (département)
Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Drapeau du Auvergne-Rhône-AlpesAuvergne-Rhône-Alpes

Création du département
12 août 1793

Chef-lieu
(Préfecture)

Saint-Étienne

Sous-préfectures

Montbrison
Roanne

Président du
conseil départemental

Georges Ziegler

Préfet
Evence Richard

Code Insee
42

Code ISO 3166-2
FR-42

Code Eurostat NUTS-3
FR715
Démographie

Gentilé
Ligériens

Population
759 411 hab. (2015)
Densité 159 hab./km2
Géographie

Superficie
4 781 km2
Subdivisions

Arrondissements

3

Circonscriptions législatives

6

Cantons

21

Intercommunalités

10

Communes

326


Le département de la Loire (prononcé [lwaʁ]) est un département français de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il doit son nom au fleuve qui le traverse du sud au nord sur plus de 100 km. Les habitants sont appelés Ligériens, dérivé du nom latin du fleuve Liger. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 42. Sa préfecture est Saint-Étienne.


Il est limitrophe des départements du Rhône, de l'Isère, de l'Ardèche, de la Haute-Loire, du Puy-de-Dôme, de l'Allier et de Saône-et-Loire.


Il est très étiré du nord au sud (136 km séparent la commune d'Urbise au nord dans le canton de Renaison et Saint-Sauveur-en-Rue près de Bourg-Argental) mais ne s'étend que sur 50 km de largeur entre les monts du Forez à l'ouest et les monts du Lyonnais à l'est. Sa superficie de 4 781 km2 en fait un département plus petit que la moyenne.




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Des origines à la création du département


      • 1.1.1 La Préhistoire


      • 1.1.2 La Protohistoire


      • 1.1.3 L'Antiquité


      • 1.1.4 Du comté de Forez au royaume de France




    • 1.2 La création du département


    • 1.3 XXIe siècle




  • 2 Emblèmes


    • 2.1 Blason




  • 3 Vie politique et administration


    • 3.1 Administration


      • 3.1.1 Administration générale


      • 3.1.2 Les divisions administratives




    • 3.2 Vie politique et élections


      • 3.2.1 Le Conseil départemental


      • 3.2.2 Politique nationale






  • 4 Géographie


    • 4.1 Hydrographie


    • 4.2 Climat


    • 4.3 Environnement, milieux et paysages


      • 4.3.1 Les montagnes


        • 4.3.1.1 Les monts du Forez


        • 4.3.1.2 Les monts de la Madeleine


        • 4.3.1.3 Les monts du Lyonnais et de Tarare


        • 4.3.1.4 Le Pilat




      • 4.3.2 Les plaines


        • 4.3.2.1 La plaine du Forez


        • 4.3.2.2 Le bassin roannais




      • 4.3.3 Les vallées


        • 4.3.3.1 La vallée de l'Ondaine


        • 4.3.3.2 La vallée du Gier








  • 5 Démographie


  • 6 Économie


    • 6.1 Tourisme


      • 6.1.1 Lits marchands


      • 6.1.2 Sites touristiques marchands principaux


      • 6.1.3 Les résidences secondaires






  • 7 Culture


    • 7.1 Langues traditionnelles


    • 7.2 Lieux et équipements culturels et sportifs


      • 7.2.1 Musées


      • 7.2.2 Parcs de loisir et zoos


      • 7.2.3 Châteaux


      • 7.2.4 Salles de spectacle


      • 7.2.5 Lieux et équipements sportifs






  • 8 Quelques personnalités liées au département


    • 8.1 Artistes, écrivains et personnalités des médias


    • 8.2 Gastronomie


    • 8.3 Industriels et ingénieurs


    • 8.4 Militaires


    • 8.5 Personnalités politiques


    • 8.6 Sportifs


    • 8.7 Scientifiques et médecins




  • 9 Notes et références


  • 10 Voir aussi


    • 10.1 Bibliographie


    • 10.2 Articles connexes


    • 10.3 Liens externes







Histoire |



Des origines à la création du département |



La Préhistoire |





Dolmen de Roche-Cubertelle (Luriecq), Logo monument historique Classé MH (1916)[1].


Dans le département, 261 sites préhistoriques ont été identifiés, principalement le long du fleuve, des rivières et sur des hauteurs[2]. La présence humaine remonterait jusqu'à 100 000 ou 200 000 ans[3] voire au moins 300 000 ans dans le Roannais avec des sites datés de la fin de l'Acheuléen[4],[5].


Pour la période du Paléolithique, les 148 sites recensés[6] se trouvent principalement dans le Roannais et, tout particulièrement, pour les plus importants d'entre eux, dans les Gorges de la Loire, aujourd'hui immergés sous les eaux du barrage de Villerest[7] : gisement gravettien de la Vigne-Brun[8] et gisement magdalénien de la Goutte-Roffat à Villerest ; gisement magdalénien du rocher de la Caille et gisement moustérien du Champ-Grand[9] à Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire. Dans le Forez, cette période est représentée par un abri sous-roche à Chalmazel et une grotte à Sail-sous-Couzan[10]. Cette grotte dite des fées a révélé une centaine de silex taillés, issus pour une partie du Magdalénien (17 000 à 12 000 av. J.-C.)[11].


Pour la période du Néolithique, plusieurs habitats ont été identifiés, dont des campements chasséens dans la plaine du Forez et un habitat fortifié à Chambles, ainsi que quatre menhirs, un dolmen, un tumulus, dix ateliers de taille et deux enceintes[10].



La Protohistoire |


Article détaillé : Ségusiaves.

Des habitats de l'Âge du bronze ont été découverts sur les terrasses alluviales de la Loire[12], notamment à Chambéon, Saint-Laurent-la-Conche et Craintilleux[10].


À l'Âge du fer, le peuple des Ségusiaves occupe le territoire qui s'étend, globalement, sur les départements actuels du Rhône et de la Loire. Dans ce dernier département, leurs oppidums ont été identifiés à Chatelard de Lijay (Débats-Rivière-d'Orpra), Essalois (Chambles), Crêt Chatelard (Saint-Marcel-de-Félines) et Joeuvre (Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire). De gros bourgs ont été découverts à Feurs, Poncins et Saint-Romain-le-Puy ainsi qu'un réseau d'habitats intercalaires, notamment à Cleppé. Deux nécropoles (Roanne et Feurs) et une tombe à char (Saint-Laurent-la-Conche) ont également été mises à jour par les archéologues[13].



L'Antiquité |





Forum segusiavorum : vestiges de la Curie.


Article détaillé : Ségusiaves.

Dans le Livre VII des Commentaires sur la Guerre des Gaules par César, les Ségusiaves sont décrits comme un peuple autonome, allié des Éduens.


Lors de la réorganisation de la Gaule et en particulier de la Gaule lyonnaise dont ils dépendent, les Ségusiaves se voient accorder, par la Rome d'Auguste, le statut politique privilégié de peuple libre (Civitas Segusiavorum Libera). Le territoire se structure alors autour d'une capitale, Forum segusiavorum (Feurs), et de plusieurs agglomérations dont Izieux (poste de garde de l'Aqueduc du Gier, qui alimentait la ville antique de Lyon en eau), Moingt, Saint-Galmier et Sail-les-Bains (stations thermales) ou encore Roanne[14].



Du comté de Forez au royaume de France |


Article détaillé : comté de Forez.

Après la disparition de l'Empire romain d'Occident, le Forez, lié au Lyonnais et au Beaujolais, faisait partie du royaume Burgonde, puis de Royaume de Bourgogne. Un comté de Forez se créé par division du comté de Lyon lors du Permutatio (1173). Au XVIe siècle, le Forez entre dans le domaine royal puis intègre la Généralité de Lyon.



La création du département |


Article détaillé : Rhône-et-Loire.



La Loire et les provinces qui occupaient son territoire avant 1790.


Le département de la Loire a été créé pendant la Révolution française, en 1793, par scission du département de Rhône-et-Loire en Rhône et Loire. Il est largement issu de l’ancienne province française du Forez.


Ses chefs-lieux ont été successivement :




  • Feurs de 1793 à 1795 ;


  • Montbrison de 1795 à 1855 ;


  • Saint-Étienne depuis 1855.


Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo (18 juin 1815), le département est occupé par les troupes autrichiennes de juin 1815 à novembre 1818 (voir occupation de la France à la fin du Premier Empire).



XXIe siècle |


Au 1er janvier 2016 la région Rhône-Alpes, à laquelle appartenait le département, fusionne avec la région Auvergne pour devenir la nouvelle région administrative Auvergne-Rhône-Alpes.



Emblèmes |



Blason |


C'est le blason des comtes de Forez.[réf. nécessaire]






Blason

Blasonnement :
« De gueules au dauphin d'or. »



Vie politique et administration |



Administration |



Administration générale |



  • Liste des préfets de la Loire

  • Evence Richard est actuellement le préfet de la Loire[15]



Les divisions administratives |


Articles détaillés : Communes de la Loire, Anciennes communes de la Loire et Armorial des communes de la Loire.

Le département de la Loire compte 21 cantons et 327 communes. Il est divisé administrativement en 3 arrondissements :



  • l'arrondissement de Saint-Étienne, composé de 74 communes et de 19 cantons (413 329 habitants) ;

  • l'arrondissement de Roanne, composé de 115 communes et de 11 cantons (153 402 habitants) ;

  • et l'arrondissement de Montbrison, composé de 138 communes et 10 cantons (174 538 habitants).



Vie politique et élections |


La Loire est un département plutôt marqué à droite même si les élections y sont souvent disputées notamment dans les agglomérations de Saint-Étienne et de Roanne.
On peut opposer des zones urbaines (bassin stéphanois, vallée de l'Ondaine, vallée du Gier, Pays Roannais), à traditions ouvrières, qui votent à gauche aux communes rurales (Monts du Lyonnais, Forez, Pilat) accordant leur voix à la droite.


Durant les années 1990, le Front national a récolté de très bons résultats. Jean-Marie Le Pen arrivant même en tête au premier tour de l'élection présidentielle de 2002. Après les élections municipales de 2008 les grandes agglomérations sont dirigées par la gauche. Mais depuis les élections municipales de 2014, un revirement de tendance sur les principales villes du département s’opère et sont dirigées par des maires de droite :




  • Saint-Étienne (177 000 hab.) : Gaël Perdriau (UMP puis LR) ;


  • Roanne (36 000 hab.) : Yves Nicolin (UMP puis LR) ;


  • Saint-Chamond (35 000 hab.) : Hervé Reynaud (Divers Droite) ;


  • Montbrison (15 000 hab.) : Christophe Bazile (Divers Droite) ;


  • Rive-de-Gier (14 678 hab.) : Jean-Claude Charvin (UMP puis LR) ;


  • Saint-Just-Saint-Rambert (14 542 hab.) : Olivier Joly (Divers Droite) .


Sauf



  • Firminy (18 000 hab.) : Marc Petit (PCF)


Le Conseil départemental |


Article détaillé : Conseil départemental de la Loire.

Le Conseil départemental de la Loire est présidé par Georges Ziegler depuis le 16 octobre 2017.



Politique nationale |


Les députés de la Loire sont au nombre de 6:



  • 1 pour le PS (1re circonscription - sud de l'agglomération stéphanoise) ;

  • 5 pour le LREM (2e, 3e, 5e, 6e circonscriptions) ;

  • 1 pour LR (4e circonscription - sud du département).


Les sénateurs de la Loire sont au nombre de 4, dont :



  • 1 pour le PCF ;

  • 1 pour le PS ;

  • 2 pour LR.


Le 14 juin 2008, le maire Jean-François Barnier est élu président des maires de la Loire.



Géographie |


La Loire s'étend du 46°15'18 N au 45°16'14 N et de 3°44'58 E à 4°45'12 E.



Hydrographie |




Paysage de bruyères et de conifères autour du lac du barrage de Couzon.


Le réseau hydrographique du département est structuré par la Loire qui lui a donné son nom et le traverse du sud-ouest au nord-est sur une distance de 130 km. Le bassin versant de la Loire s'étend sur plus de 80 % du territoire du département et collecte les eaux d'affluents venus des montagnes qui l'encadrent, parmi lesquels, sur la rive droite, la Coise ou, sur la rive gauche, le Lignon.


Le bassin versant du Rhône au sud-est du département draine les eaux du massif du Pilat et du versant est des Monts du Lyonnais collectées principalement le Gier et ses affluents, parmi lesquels la Durèze et le Couzon.



Climat |



alternative textuelle

La plaine du Forez en hiver sous le brouillard.


Si le climat du département de la Loire est de type semi-continental, les contrastes d'altitude, d'exposition des versants et l'étirement en latitude induisent des nuances sensibles où l'on différencie les espaces de moyenne montagne, les plaines et le versant rhodanien.



Environnement, milieux et paysages |


Le département abrite des milieux d'importance majeure pour la trame verte nationale[16].
La Loire possède une grande diversité de paysages, depuis le nord du Roannais qui fait penser aux paysages bourguignons, jusqu'au sud-est du département, au bord du Rhône, avec un type de climat faisant penser à la Provence, en passant par les montagnes du soir ou celles du matin. Ce département, traversé dans sa longueur par la Loire, peut être vu comme un "condensé" des paysages français.



Les montagnes |



Les monts du Forez |

Article détaillé : Monts du Forez.




Pierre-sur-Haute (1 634 m), point culminant des monts du Forez.


À l'ouest du département, les Monts du Forez, appelés localement montagnes du Soir, marquent la limite et le contact entre les anciennes régions Rhône-Alpes et Auvergne. La chaîne culmine à 1 634 mètres d'altitude au sommet de Pierre-sur-Haute, qui constitue également le point le plus haut du département.


Le socle des monts du Forez est constitué de roches magmatiques (granites) et métamorphiques (gneiss). L'édification de la chaîne s'est réalisée à l'Ère primaire. Au Tertiaire, le cycle alpin a créé le relief actuel avec des monts et des vallées. Cet épisode se termine par une phase volcanique Miocène. Puis les glaciations du Quaternaire ont érodé le paysage pour donner la forme actuelle.


Vers 1 400 mètres d'altitude, les vastes forêts de hêtres et de sapins, laissent place à des landes et tourbières à la diversité floristique remarquable[17] : les Hautes Chaumes, site classé Natura 2000[18] qui abrite également la Réserve naturelle régionale des Jasseries de Colleigne. Le climat des hautes Chaumes se caractérise par la présence de la burle, vent du nord formant d'importants amas neigeux et expliquant l'absence d'arbres sur les plateaux sommitaux, ainsi que de brouillards fréquents (132 jours par an) occasionnant du givre[17].


En descendant vers la plaine du Forez, le climat est plus chaud et la pluviométrie devient relativement faible (effet de foehn). Cela permet la culture de vignobles (Côtes-du-Forez).


L'hiver, on pratique le ski alpin, à Chalmazel, sur 12 kilomètres de pistes de descente évoluant entre 1 100 mètres à 1 600 mètres d’altitude, desservies par un télésiège débrayable à bulles et 7 téléskis et équipées de 90 enneigeurs[19]. On pratique également le ski de fond au col de la Loge, sur les 45 kilomètres de pistes du domaine nordique du haut Forez[20].


Cinq communes de la Loire font également partie du Parc naturel régional du Livradois-Forez[21].




Les monts de la Madeleine |

Article détaillé : Monts de la Madeleine.

Les Monts de la Madeleine sont situés dans le prolongement nord des Monts du Forez. Ils dominent la plaine de Roanne et marquent la limite entre les départements du l’Allier et de la Loire. Le point culminant ligérien des Monts de la Madeleine est le Rocher de Rochefort avec 1 075 mètres d'altitude[22], situé à 2 kilomètres du sommet du massif, Pierres du Jour (1 164 mètres), qui se trouve dans le département de l'Allier.



Les monts du Lyonnais et de Tarare |

Article détaillé : Monts du Lyonnais.



Le mont Boussuivre (1 004 mètres), point culminant ligérien des montagnes du Matin.


Les Monts du Lyonnais et de Tarare correspondent à la limite est du département et à la retombée orientale du Massif central sur les couloirs de la Saône et du Rhône. Ils constituent deux entités géographiques distinctes de part et d'autre de la vallée de la Brévenne. Pour autant, l'ensemble topographique jumelant les deux massifs est repris sous l'appellation locale de montagnes du Matin.


Les monts du Lyonnais culminent au crêt Malherbe, situé sur de la commune de Marcenod. Haut de 946 mètres, il offre un panorama sur la chaîne des Alpes et le massif du Pilat.
Pour autant, le point culminant ligérien des montagnes de l'est de la plaine du Forez est le mont Boussuivre à 1 004 mètres sur la commune de Violay, au sommet duquel est installé la tour panoramique Matagrin.



Le Pilat |

Article détaillé : Pilat.



Le pic des trois Dents dans le Pilat.


Le Pilat marque la limite sud-est du département. Il est frontalier avec le Rhône, l'Isère, l'Ardèche et la Haute-Loire.


Entre la dépression du Gier et la vallée du Rhône, les massifs boisés du Pilat dominent des collines couvertes d'arbres fruitiers (notamment des pommiers) et de vignobles. Au-dessus de 900 mètres, les versants nord sont marqués par la présence d'éboulis rocheux localement appelés chirats, formés lors de la dernière glaciation. Ils peuvent recouvrir plus d'un kilomètre de versant.


C'est dans cette région que sont produits deux fromages caractéristiques : la rigotte de Condrieu (AOC et AOP au lait de chèvre) et la bûche du Pilat (au lait de vache). De plus, une partie des fromages industriels des marques Fromager d’Affinois et Pavé d’Affinois y sont produits.


La majeure partie du territoire est classé Parc naturel régional. En été, on y pratique le tourisme vert (vélo, VTT, randonnée) et en hiver, le ski de fond sur l'espace nordique des monts du Pilat qui regroupe les communes du Bessat, de Burdignes, de Saint-Régis-du-Coin et de Graix et dispose de 80 kilomètres de pistes évoluant entre 950 et 1 300 mètres d’altitude.



Les plaines |



La plaine du Forez |

Article détaillé : Plaine du Forez.



La plaine et les Monts du Forez vus depuis la table d'orientation de la Madone de Rozier-en-Donzy.


La plaine du Forez est un effondrement de l'époque tertiaire encadré par les montagnes du matin (monts du Lyonnais et monts de Tarrare) et les Montagnes du soir (monts du Forez et monts de la Madeleine). L'ensemble est recouvert d'une forte épaisseur d'alluvions et traversé du sud au nord par la Loire dont les limites sont très lisibles. Le sud se rattache par ses activités industrielles et la rurbanisation à l'agglomération stéphanoise, le nord a gardé un caractère plus rural, polarisé par les villes de Feurs et de Montbrison.



Le bassin roannais |

Le bassin roannais est situé au nord du seuil de Neulise et des gorges de la Loire. Il est entouré par les collines du Brionnais du Charolais (pays) et du Beaujolais à l'est et par les Monts de la Madeleine à l'ouest. Par son ouverture vers le Bourbonnais, c'est un territoire de transit entre le nord et le sud de la France parcouru par la Route nationale 7, la Loire et le Canal de Roanne à Digoin.


Sur les communes de Noailly, Saint-Forgeux-Lespinasse et Vivans se situe la forêt de Lespinasse. Cette forêt essentiellement composée de feuillus s'étend sur 455 hectares et se trouve au nord du département. Elle est propriété du département de la Loire.



Les vallées |


Les vallées du département de la Loire sont des espaces d'industrialisation ancienne, très fortement urbanisés le long des rivières. L'urbanisation linéaire suit en effet le tracé de cours d'eau descendus du Pilat : l'Ondaine et le Furan, affluents de la Loire et le Gier affluent du Rhône. Les paysages présentent des contrastes entre les fonds des anciennes vallées industrielles au bâti dense et complexe et les versants encore voués aux cultures mais gagnés par le mitage pavillonnaire.



La vallée de l'Ondaine |


alternative textuelle

Aux confins de la Loire et de la Haute-Loire, Firminy et la Vallée de l'Ondaine.


La vallée de l'Ondaine est située au sud-ouest du département, aux confins de la Loire et de la Haute-Loire. Quelques villes importantes y sont présentes, dont le développement s'est fait surtout au XIXe siècle par la sidérurgie, la métallurgie et l'exploitation de la houille. Ainsi, des villes comme Firminy et Unieux accueillaient une importante usine sidérurgique qui comptait 6 252 employés en 1960 dans ce qui était appelé l'Usine de l'Ondaine.


Les forges et fonderies se sont également développées dans toute la vallée, à Fraisses, au Chambon-Feugerolles, à La Ricamarie, bien aidée par l'exploitation du charbon dans ces mêmes villes. La vallée connue une forte expansion démographique au XIXe siècle grâce aux paysans des régions et départements environnants, la Haute-Loire toute proche notamment. Cet apport migratoire se remplaça peu à peu au XXe siècle par l’arrivée d’étrangers comme dans le reste du bassin stéphanois.


Autre caractéristique, la vallée de l'Ondaine reste un bastion important du Parti Communiste Français : 3 communes, Firminy, Unieux et La Ricamarie ont actuellement un maire affilié au PCF.



La vallée du Gier |

La vallée du Gier traverse le département de Saint-Chamond à Rive-de-Gier puis se prolonge dans le département du Rhône jusqu'au confluent de Givors.


La vallée comporte des villes importantes comme Saint-Chamond et Rive-de-Gier, ainsi que d'autres villes plus petites dont le développement s'est fait entièrement et donc plus tardivement grâce à la Révolution industrielle. Le développement en fond de vallée le long de la rivière fait que le tissu urbain entre Saint-Chamond et Rive-de-Gier est continu, et s'étend de plus en plus en remontant le flanc de la vallée par l'habitat pavillonnaire. Contrairement à Saint-Étienne et à la vallée de l'Ondaine, la vallée du Gier a peu perdu d'habitants depuis les années 1970, début de la crise industrielle.


La plus grande ville, Saint-Chamond était déjà un important bourg avant de voir l'industrie se développer jusqu'à former un important complexe d'aciéries, qui de reconversion en reconversion ferma en 2003. L'industrie du textile, avec ses teintureries et ses fabriques de lacet était installée massivement le long du Gier. Elle souffrit aussi énormément au XXe siècle avec la concurrence étrangère, mais la ville n'eut pas à subir la fermeture des houillères contrairement au reste de la région, puisque Saint-Chamond n'a eu qu'une exploitation houillère limitée. Avec 35 891 habitants en 2009, Saint-Chamond est la 3e ville de la Loire, juste derrière Roanne.


Rive-de-Gier comptait 15 295 habitants en 2009. Située en bordure du département, important bourg elle aussi avant la Révolution Industrielle, la ville se développa plus tard comme le reste de la vallée et compta parmi les plus grands établissements sidérurgiques de la région, les usines Marrel sur la commune de Châteauneuf, aujourd'hui propriété d'Arcelor-Mittal. L'industrie du verre se développa également grâce à l'exploitation du charbon dans un premier temps. Cette industrie s'éteindra peu à peu avec la fermeture de la dernière verrerie de la vallée, Duralex, en 2006.


L'industrie permit le développement de communes plus petites avec L'Horme, La Grand-Croix et Lorette dans le fond de vallée le long du Gier.



Démographie |


Article détaillé : Démographie de la Loire.

Le département de la Loire comptait 753 763 habitants en 2012 (chiffres officiels INSEE[23]).


Au début du XIXe siècle, la Loire était un département rural et sans grande ville. En effet, Saint-Étienne comptait à peine 25 000 habitants vers 1800. Mais la révolution industrielle très marquée dans la Loire entraîne une immigration des départements voisins surtout de l'Auvergne et de l'Ardèche et une explosion démographique jusqu'aux années 1960. Puis, durant les années 1970-1980, l'expansion démographique commence à s'essouffler avec la fermeture des mines et le début de la désindustrialisation. Dans les années 1990, l'accélération de la désindustrialisation et la reconversion difficile ont entraîné une baisse de la population. Depuis 1999, les bassins stéphanois et roannais ont continué à perdre de la population, mais de façon moins marquée qu'entre les précédents recensements. Le renouveau des campagnes et le dynamisme de certaines villes principalement dans la plaine du Forez ont permis une légère augmentation de la population (+18 000 habitants entre 1999 et 2009, soit +0,25%/an). Cependant, selon les populations légales de 2012, entrées en vigueur le 1er janvier 2015, la Loire a perdu sa place de troisième département le plus peuplé de l'ancienne région Rhône-Alpes, au profit de la Haute-Savoie (756 501 habitants).






























           Évolution de la population  [modifier]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
- 290 903 317 053 343 454 369 298 391 216 412 497 434 085 453 786



























1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
472 588 505 260 517 603 537 108 550 611 590 613 599 836 603 384 616 227



























1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
625 336 647 633 643 943 640 549 637 130 669 216 664 822 650 226 631 591



























1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
654 482 696 348 722 443 742 396 739 521 746 288 728 524 741 269 740 668



























2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 - -
742 076 746 115 748 947 749 053 753 763 756 715 757 305 - -

Les données proposées pour les années antérieures à 2004 sont établies à périmètre géographique identique, dans la géographie communale en vigueur au 8 mars 1999.
(Sources : Insee, Population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[24] puis population sans doubles comptes à partir de 1962[25] puis population municipale à partir de 2006[26].)



Histogramme de l'évolution démographique





Économie |


Article détaillé : Économie de la Loire.

Le département de la Loire s'est fortement industrialisé aux XIXe et XXe siècles, surtout dans la région de Saint-Étienne, dans la vallée du Gier et de l'Ondaine, voire dans la région de Roanne dans une moindre mesure. Puis la plaine du Forez s'industrialisa, d'abord timidement avec les verreries de Saint-Romain-le-Puy et de Veauche, les fonderies de Feurs, la mécanique à Montbrison, Boën et Saint-Just, enfin Andrézieux-Bouthéon dans les années 1970 et 80.


Les activités étaient alors principalement l'exploitation de la houille, dont le bassin de Saint-Étienne fut le deuxième plus important de France après celui du Nord-Pas-de-Calais en termes de quantités de houille extraite. Le dernier puits de mine ferma en 1983 à La Ricamarie dans la vallée de l'Ondaine. Le textile connut également son heure de gloire au XIXe siècle dans les passementeries, produisant rubans et lacets à Saint-Étienne et Saint-Chamond, avant de se rétracter puis de disparaître pendant le XXe siècle. Enfin, la sidérurgie et la métallurgie s'installa fortement dans les vallées du Furan, de l'Ondaine et du Gier grâce au savoir-faire stéphanois et à la présence de la houille, indispensable à l'époque pour la production d'acier et la demande d'énergie des usines. Cette industrie se désagrégea peu à peu après la Seconde Guerre mondiale à travers les établissements de la CAFL (Compagnie des Forges et Ateliers de la Loire), puis de Creusot-Loire qui, dans les années 1980, fut réparti entre GIAT, Framatome et Usinor.


Aujourd'hui la Loire comporte encore une part importante d'activités industrielles, notamment dans la mécanique, le textile médical, l'optique et garde encore de nombreuses installations de sidérurgie. Elle se distingue par sa multitude de PME et la faible présence de grands groupes industriels. Elle ne comporte également aucune usine automobile, malgré la présence très importante de sous-traitants automobiles.


Depuis les années 1970 et 80 le département se tertiarise peu à peu. Saint-Étienne accueille aujourd'hui le siège du Groupe Casino, groupe de distribution qui a opéré chiffre d'affaires de 34 milliards d'euros en 2011, avec près de 307 000 employés dans le monde[27].


La viticulture est représentée par trois vignobles classés AOC : Côte-roannaise, Côtes-du-forez et Côtes-du-rhône septentrionaux (Château-grillet, Condrieu et Saint-joseph). Des vins de pays dits vins classés IGP sont également présents avec les vins de pays d'urfé en forez et roannais, et les Comtés-rhodaniens|vins de pays des Comtés-rhodaniens au sud-est du département, sur les coteaux des Monts du Lyonnais et sur ceux de Condrieux.



Tourisme |



Lits marchands |


Le département de la Loire dispose en 2015 de 25 780 lits marchands. 7 110 lits (28 % de l'offre) se répartissent dans les campings, 6 490 (25 % de l'offre) dans l'hôtellerie, 5 780 (22 % de l'offre) dans les hébergements collectifs, 4 260 (17 % de l'offre) dans les gites et meublées et 2 140 (8 % de l'offre) en chambres d'hôtes[28].


Toujours en 2015, la fréquentation de ces hébergements s'est établie à 1 172 670 nuitées, dont 764 200 nuitées en hôtellerie homologuée[28].



Sites touristiques marchands principaux |


L'Espace zoologique de Saint-Martin-la-Plaine s'impose largement comme le premier site touristique marchand du département avec plus de 130 000 entrées enregistrées en 2015, suivi par le Château de Bouthéon (79 130 entrées), le Musée de la mine de Saint-Étienne (74 700 entrées) et la station de sports d'hiver de Chalmazel (74 300 entrées)[28].





















































































































Fréquentation annuelle des principaux sites touristiques de la Loire[29],[30]
Rang 2016 Sites touristiques 2011 2012 2013 2014 2015 2016
1

Espace zoologique de Saint-Martin-la-Plaine
+161 730, +150 000, +140 000, +165 000, +130 000, +153 510,
2

Château de Bouthéon
+059 890, +063 250, +057 790, +069 490, +079 130, +075 030,
3

Musée de la mine de Saint-Étienne
+059 910, +055 490, +056 030, +058 950, +074 700, +073 150,
4

Musée d'art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole
+053 550, +054 380, +072 410, +054 670, +053 750, +056 690,
5

Musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne
+050 540, +043 270, +045 470, +048 480, +046 660, +041 010,
6

CCSTI La Rotonde

NC

NC

NC

NC

NC
+039 250,
7

Station de sports d'hiver de Chalmazel
+065 420, +073 220, +046 370, +074 310, +074 300, +036 550,
8
Espace Eau vive à Saint-Pierre-de-Bœuf
+048 140, +050 240, +056 290, +041 590, +040 000, +036 120,
9

Musée des Verts

non ouvert

non ouvert

non ouvert
+059 470, +039 300, +035 360,
10

Planétarium de Saint-Étienne
+026 600, +032 170, +033 680, +029 810, +031 140, +029 890,


Les résidences secondaires |


Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2008, 4,8 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.


Ce tableau indique les principales communes de la Loire dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.




Culture |



Langues traditionnelles |




Carte linguistique de la Loire : Vert : Francoprovençal ; Rouge : Auvergnat.


Le département connaît deux grands idiomes traditionnels :



  • Le francoprovençal, dans presque tout le département[31].
    • Le parler stéphanois (le gaga), qui est issu de la rencontre du français et du francoprovençal, dans la région de Saint-Étienne.


  • L'auvergnat dans trois franges frontalières[32] :

    • Le plateau de Noirétable, en incluant la commune proche de La Chamba, à l'ouest[33].

    • La zone autour de Saint-Bonnet-le-Château, au sud-ouest, avec pour pointe septentrionale, Saint-Marcellin-en-Forez (plaine du Forez) et Chambles[34].

    • Une bordure méridionale allant de Bourg-Argental jusqu'à Saint-Victor-sur-Loire (commune de Saint-Étienne)[35].




En francoprovençal, Loire se dit Lêre et en auvergnat Leu[36] et Léger en grahie occitane classique.


La langue d'oïl n'est que très peu parlée dans la Loire (autour d'Urbise seulement) . Sa limite sud étant à peu près l'actuelle limite entre les départements de la Loire et de Saône-et-Loire.


L'État a imposé la pratique majoritaire du français depuis le début du XXe siècle.



Lieux et équipements culturels et sportifs |



Musées |


Articles détaillés : Liste des musées en France#Loire et musée de France#Loire.



Le musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne.


En 2015, le département de la Loire comptabilise au moins 47 musées ouverts au public dont 17 sont labellisés musée de France [37].


De nombreux musées de la Loire mettent en valeur le savoir-faire local, passé ou présent, comme à la maison du Passementier (rubans), au musée du tissage et de la soierie, à l'Atelier-Musée du Chapeau (chapeaux de feutre de poils de lapin), à la maison des tresses et lacets, au musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne (armes, rubans, cycles), au musée de la mine de Saint-Étienne (charbon) ou au musée des vignerons du Forez.


Dans le domaine des arts et des civilisations, trois musées se distinguent particulièrement : le musée d'art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole, le musée des beaux-arts et d'archéologie Joseph-Déchelette et le musée des civilisations de Saint-Just-Saint-Rambert.


Quant à l'histoire locale, elle s'expose dans des structures aussi diverses que le mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire, le musée des transports urbains de Saint-Étienne et sa région, le musée du vieux Saint-Étienne ou encore le musée des Verts.


Par ailleurs, certaines structures, sans être des musées au sens classique du terme, œuvrent à la diffusion de la culture scientifique et technique. Il en est ainsi du centre de culture scientifique La Rotonde, de la Cité du design, du Planétarium de Saint-Étienne et de La Diana, société historique et archéologique du Forez à Montbrison.



Parcs de loisir et zoos |



  • L'espace zoologique de Saint-Martin-la-Plaine

  • Le parc animalier et l'aquarium du Château de Bouthéon



Châteaux |




Le château de La Roche.


Article détaillé : Liste des châteaux de la Loire.


  • Le château de la Bastie d'Urfé

  • Le château de Bouthéon

  • Le château de Bonson

  • Le château des Bruneaux

  • Le château de Chalmazel

  • Le château de Chabert

  • Le château-Grillet

  • Le château de Couzan

  • Le château d'Essalois

  • Le château de Grangent

  • Le château de Matel

  • Le château de la Merlée

  • Le château de Montrond

  • Le château de La Roche

  • Le Château de Roche-la-Molière

  • Le château de Virieu

  • Le château de Vaugirard à Champdieu



Salles de spectacle |




La station de ski de Chalmazel.



  • L'Opéra théâtre de Saint-Étienne

  • Le Zénith de Saint-Étienne

  • Le Fil

  • Le Palais des spectacles (Saint-Étienne)

  • La Comédie de Saint-Étienne

  • Le Scarabée (Roanne)

  • Les Pénitents (Montbrison)



Lieux et équipements sportifs |



  • La station de ski de Chalmazel

  • Le domaine nordique du haut Forez

  • L'espace nordique des monts du Pilat

  • Le stade Geoffroy-Guichard de Saint-Étienne

  • La halle André Vacheresse de Roanne

  • La base nautique de Saint-Victor-sur-Loire



Quelques personnalités liées au département |



Artistes, écrivains et personnalités des médias |




  • Jules Janin (1804-1874), écrivain et critique dramatique.


  • Victor de Laprade (1812-1883), poète, homme de lettres et homme politique français.


  • Jules Massenet (1842-1912), compositeur.


  • Gaston Baty (1885-1952), homme de théâtre.


  • Jean Dasté (1904-1994), acteur, metteur en scène et directeur de théâtre, a vécu et est mort dans la Loire.


  • Charles Exbrayat (1906-1989), scénariste et écrivain, auteur de romans policiers.


  • Pierre Boulez (1925-2016), compositeur et chef d'orchestre.


  • Pierre Étaix (1928-2016), réalisateur, acteur, clown, dessinateur, affichiste et dramaturge.


  • Maurice Fleuret (1932-1990), compositeur, journaliste, organisateur de festivals de musique contemporaine, un des initiateurs de la Fête de la musique.


  • Michel Granger (1946-), artiste-peintre, connu notamment pour avoir réalisé certaines pochettes de disques de Jean-Michel Jarre ou pour sa série Empreintes où il fait rouler des chars d'assaut de chez Nexter-Systems à Roanne dans de la peinture étalée sur des toiles géantes.


  • Bernard Lavilliers (1946-), auteur-compositeur-interprète.


  • Jean-Pierre Jeunet (1953-), réalisateur, notamment, de Alien, la résurrection, du Fabuleux Destin d'Amélie Poulain et d'Un long dimanche de fiançailles.


  • Muriel Robin (1955-), humoriste et actrice.


  • Bruno Gaccio (1958-), humoriste, scénariste et producteur de télévision, connu notamment pour sa participation à l'écriture de l'émission Les Guignols de l'info de Canal+.


  • Jean Dell (1961-), comédien, scénariste et auteur de théâtre.


  • Louis Laforge (1968-), journaliste, présentateur, notamment, du magazine Des racines et des ailes, du Grand Soir 3, du 18h-20 de France Info.


  • Difool (1969-), animateur radio.


  • Mickaël Furnon (1970-), auteur-compositeur-interprète et guitariste, leader du groupe Mickey 3D.


  • Juliette Arnaud (1973-), actrice, scénariste, chroniqueuse de radio et animatrice de télévision.




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Gastronomie |




  • Georges Pralus (1940-2014), chef cuisinier, inventeur de la cuisine sous vide.


  • Pierre Gagnaire (1950-), chef cuisinier étoilé.


  • Michel Troisgros (1958-), chef cuisinier et restaurateur étoilé, héritier des Frères Troisgros.



Industriels et ingénieurs |




  • Charles-François Richard (1772-1851), à l'origine de la fabrication industrielle des tresses et lacets en France.


  • Louis-Antoine Beaunier (1779-1835), né en Seine-et-Marne, ingénieur des mines, fondateur de l'école des mineurs de Saint-Étienne, aujourd’hui école nationale supérieure des mines de Saint-Étienne, créateur de la première ligne de chemin de fer en France et d’Europe continentale, de Saint-Étienne à Andrézieux.


  • Jean-Claude Verpilleux (1798-1875), industriel et inventeur de locomotives-tender pour la ligne de chemin de fer Saint-Étienne à Lyon, député, maire de Rive-de-Gier où il est né.


  • Benoît Fourneyron (1802-1867), élève de l'école des mineurs de Saint-Étienne, industriel, inventeur de la turbine hydraulique et de la conduite forcée.


  • Jacob Holtzer (1802-1862), né dans le Bas-Rhin, arriva très jeune dans la Loire, maître de forges à Unieux dont il fut maire et où il est mort.


  • Emmanuel-Louis Gruner (1809-1883), ingénieur polytechnicien d’origine suisse, professeur puis directeur de l’École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne, il établit la carte géologique du département de la Loire.


  • Pierre-Frédéric Dorian (1814-1873), né dans le Doubs, élève de l'école nationale des mines de Saint-Étienne, maître de forges dans la Loire, président du conseil général et député de la Loire.


  • Jean-Baptiste Berlier (1841-1911), ingénieur, créateur du réseau de transmission « pneumatique » des cartes-télégrammes à Paris et un des précurseurs du métro parisien.


  • Étienne Mimard (1862-1944), né dans l'Yonne, armurier et industriel, cofondateur de la Manufacture Française d'Armes et Cycles de Saint-Étienne (Manufrance).


  • Geoffroy Guichard (1867-1940), fondateur du groupe Casino, créateur de l'association sportive du Casino qui deviendra l'Association sportive de Saint-Étienne. Son nom sera donné au stade de l'ASSE.


  • André Chapelon (1892-1978), ingénieur mécanicien et concepteur de locomotives à vapeur.


  • Pierre Angénieux (1907-1998), ingénieur-opticien et industriel spécialisé dans la conception et la fabrication d'optiques de précision pour le cinéma et la photographie, notamment les zooms et l'optique spatiale.




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Militaires |


  • Francisque Durantet (1870-1914), un des soldats fusillés pour l'exemple dans l'affaire des martyrs de Vingré pendant la Première Guerre mondiale. Né à Ambierle.


Personnalités politiques |




  • Jean-Baptiste Nompère de Champagny (1756-1834), homme d'État sous Napoléon Ier (ministre de l'Intérieur puis ministre des Affaires étrangères), officier de marine qui prit part à la guerre d'indépendance des États-Unis, député, sénateur, duc de Cadore.


  • Duc de Persigny (1808-1872), homme d'État du Second Empire, président du Conseil Général de Loire, ministre et ambassadeur.


  • Vicomte Alfred de Meaux (1830-1907), homme d'État de la IIIe République (plusieurs fois ministre de l'Agriculture et du Commerce), député et sénateur de la Loire.


  • Michel Rondet (1841-1908), syndicaliste, secrétaire de la Fédération nationale des Mineurs.


  • Ravachol (1859-1892), ouvrier et militant anarchiste, coupable de plusieurs délits, assassinats et attentats.


  • Antoine Durafour (1876-1932), homme d'État de la IIIe République (ministre du travail), maire de Saint-Étienne, président du Conseil Général et député de la Loire.


  • Antoine Pinay (1891-1994), homme d'État des IVe et Ve République (plusieurs fois ministre), né dans le Rhône, a passé une grande partie de sa vie dans la Loire où il est mort.


  • Michel Durafour (1920-), homme d'État de la Ve République (plusieurs fois ministre), maire de Saint-Étienne, président du Conseil Régional, sénateur et député de la Loire.


  • Lucien Neuwirth (1924-2013), président du Conseil Général, député et sénateur de la Loire, connu pour avoir proposé la loi Neuwirth pour l'autorisation de l'utilisation de la contraception orale en 1967.


  • Huguette Bouchardeau (1935-), femme d'État (ministre de l'environnement), universitaire et éditrice.


  • Jean Auroux (1942-), homme d'État (deux fois ministre), né dans le Rhône, maire de Roanne, député de la Loire, président du groupe socialiste à l'assemblée nationale.




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Sportifs |




  • Édouard Carpentier (1926-2010), gymnaste devenu catcheur français et canadien, puis entraîneur et animateur de télévision au Québec dans cette discipline, résistant décoré.


  • Henry's (1931-2013), célèbre funambule.


  • Aimé Jacquet (1941-), joueur puis entraîneur de foot, sélectionneur de l'équipe de France championne du monde de football 1998


  • Alain Gilles (1945-2014), basketteur, 8 fois champion de France et 2 fois vainqueur de la coupe de France avec l'ASVEL Lyon-Villeurbanne.


  • Alain Prost (1955-), quadruple champion du monde des pilotes de Formule 1.


  • Cyril Dessel (1974-), coureur cycliste professionnel de 2000 à 2011, vainqueur d'une étape du Tour de France en 2006 et 2008.


  • Jeanne Collonge (1987-), triathlète, championne de France de triathlon longue distance en 2012.


  • Alexis Ajinca (1988-), basketteur évoluant dans l'équipe de NBA des Pelicans de La Nouvelle-Orléans.


  • Blandine Dancette (1988-), double vice-championne du monde de handball 2011 et 2009, médaille de bronze à l'euro jeune en 2005.




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Scientifiques et médecins |




  • Marie-Anne Pierrette Paulze (1758-1836), scientifique, artiste-peintre et illustratrice, épouse et collaboratrice du chimiste Antoine Lavoisier, épouse, en secondes noces, du physicien américain Benjamin Thompson.


  • Claude Fauriel (1772-1844), historien, linguiste, critique, érudit, professeur de littérature.


  • Félix Thiollier (1842-1914), érudit, historien, archéologue, artiste photographe, collectionneur et éditeur.


  • Joseph Déchelette (1862-1914), archéologue et conservateur au Musée des beaux-arts et d'archéologie Joseph-Déchelette de Roanne, mort pour la France.


  • Edmond Locard (1877-1966), professeur de médecine légale, fondateur, à Lyon, du premier laboratoire de police scientifique au monde.


  • René Leriche (1879-1955), chirurgien et physiologiste, spécialiste de la douleur, de la chirurgie vasculaire et du tronc sympathique. Deux syndromes, une opération et une classification portent son nom.


  • François Bourlière (1913-1993), à la fois médecin et écologue. Fondateur et animateur de la gérontologie en France.




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Notes et références |





  1. « Dolmen de Roche-Cubertelle », notice no PA00117501, base Mérimée, ministère français de la Culture



  2. « De la pierre à l'outil : l'usage de la pierre à la Préhistoire », Archéo G.R.A.L., no 33,‎ septembre 2016, p. 4 (lire en ligne).



  3. Gilbert Gardes (dir.), Grande encyclopédie du Forez et des communes de la Loire. Le pays stéphanois, la vallée de l'Ondaine, Horvath, 1er janvier 1985(ISBN 2717103325, OCLC 420567681, lire en ligne), page 11.


  4. Marie-Hélène Montcel, Marta Arzarello, Angeliki Theodoropoulou et Yves Boulio, « Variabilité de l’Acheuléen de plein air entre Rhône et Loire (France) », L'Anthropologie, vol. 118, no 4,‎ septembre 2014, p. 408-436 (lire en ligne).


  5. Marie-Hélène Montcel, Marta Arzarello et Yves Boulio, « Prospections systématiques d’une vallée entre Rhône et Loire (France). Une cartographie de l’occupation à la fin de l’Acheuléen ? », L'Anthropologie, vol. 121, no 5,‎ novembre-décembre 2017, p. 428-450 (lire en ligne).


  6. Marie-Agnès Gaidon-Bunuel, « La Loire », dans Direction régionale des affaires culturelles Rhône-Alpes, Service régional de l'archéologie, Bilan quadriennal de la CIRA (2003-2006) : Programmation scientifique interrégionale - Antiquité tome 2, Lyon, DRAC Rhône-Alpes, SRA, 2008(lire en ligne), p.80.


  7. Huguette Deloge, "État actuel des recherches préhistoriques dans la région de Roanne (Loire)", In Revue archéologique du Centre de la France, tome 21, fascicule 2, 1982. p. 99-106. lire en ligne.


  8. Mahaut Digan, Mathieu Rué et Harald Floss, « Le Gravettien entre Saône et Loire : bilan et apports récents », PALEO, no 20,‎ 2008, p. 291-304 (lire en ligne).


  9. L. Slimak (dir.), Artisanats et territoires des chasseurs moustériens de Champ Grand, Aix-en-Provence, MMSH, coll. « artisanats & territoires », 2008, 432 p..


  10. a b et cMarie-Agnès Gaidon-Bunuel, op.cit., p. 80.


  11. Gilbert Gardes (dir.), Grande encyclopédie du Forez et des communes de la Loire. Le pays stéphanois, la vallée de l'Ondaine, Horvath, 1er janvier 1985(ISBN 2717103325, OCLC 420567681, lire en ligne), pages 12 et 13


  12. Marie-Odile Lavendhomme, Carte archéologique de la Gaule : La Loire, 42, Paris, Maison des sciences de l'homme, 1997, 306 p., p. 37


  13. Marie-Agnès Gaidon-Bunuel, op.cit., p. 80-81.


  14. Marie-Agnès Gaidon-Bunuel, op.cit., p. 81.


  15. « Evence Richard nouveau préfet de la Loire », leprogres.fr, 2 mars 2016(consulté le 3 mars 2016)


  16. « guide méthodologique sur les "Infrastructures vertes et bleues" (Service de la protection et de la gestion de l’espace de la direction régionale de l’environnement Rhône-Alpes et la direction départementale de l’équipement de la Loire) »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)


  17. a et bTravail collectif réalisé dans le cadre d'un contrat de recherche du SRETIE, Les Hautes Chaumes du Forez: diagnostic écologique pour la gestion d'un espace sensible, Université de Saint-Étienne, 1989(ISBN 2-86272-040-2, lire en ligne), p. 21 à 24


  18. Carte de Chalmazel, couche Natura 2000, Institut géographique national (lire en ligne)


  19. « Ski de piste », sur site du Conseil général de la Loire, section station de Chalmazel (consulté le 13 septembre 2010)


  20. « Haut Forez / Col de la Loge », sur Nordique France (consulté le 13 septembre 2010)


  21. Décret no 2011-874 du 25 juillet 2011 portant classement du parc naturel régional du Livradois-Forez (régions Auvergne et Rhône-Alpes)


  22. Institut géographique national, Carte de monts de la Madeleine (lire en ligne)


  23. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000026855244&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id


  24. Structure de la population du département de 1968 à l'année de la dernière population légale connue


  25. Structure de la population du département de 1968 à l'année de la dernière population légale connue


  26. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années [ 2006], [ 2014]


  27. Site du Groupe Casino, Positionnement et modèle économique: « http://www.groupe-casino.fr/fr/Positionnement-et-modele.html »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)


  28. a b et c[PDF] Agence du développement touristique de la Loire - Département de la Loire : chiffres clés du tourisme 2015


  29. « Agence du développement touristique de la Loire - Département de la Loire : chiffres clés du tourisme », sur Loire Tourisme (consulté le 24 novembre 2016)


  30. « Le top 10 des destinations touristiques de la Loire », sur zoomdici.fr (consulté le 4 août 2017)


  31. Simone Escoffier, Le Forez linguistique, Saint-Etienne, Centre d'études foréziennes, 1973, 205 p. (ISBN 2-85145-012-3)


  32. Pierre Bonnaud (géographe), Introduction générale à l'onomastique d'après l'exemple du fichier onomastique de l'Auvergne (FOA), Clermont-Ferrand, Centre régional de documentation pédagogique (CRDP) de Clermont-Ferrand, 1979, 105 p., Section "Petit atlas onomastique" ; voir cartes : Carte 10, p.93 "Formation et évolution de l'espace dialectal auvergnat" , carte 11, p.95 "Ensembles supra-dialectaux en Auvergne" , carte 12, p.99 "Quelques faits extensifs significatifs en auvergnat".


  33. Karl-Heinz Reichel, Les parlers du Puy-de-Dôme et parlers voisins au Nord-Ouest et à l’Est ; Thèse de Doctorat en philologie romane à l'Université d'Erlangen., Clermont-Ferrand, Cercle Terre d'Auvergne, 1991


  34. Karl-Heinz Reichel, Grand dictionnaire général auvergnat-français, Nonette, Créer, 2005, 878 p. (ISBN 2-8481-9021-3, lire en ligne), p.13. Voir carte de l'Auvergnat et ses sous-dialectes, X = Plateau de Saint-Bonnet-le-château . Introduction/2) L'étendue et les divisions internes de l'auvergnat, les localisations.


  35. Pierre Bonnaud, « Géographie linguistique, linguistique géographique, géographie : l'Exemple de l'Auvergne », Revue d'Auvergne,‎ 1973, p. 319 (ISSN 0035-1008)


  36. Pierre Bonnaud, Nouveau Dictionnaire Général Français - Auvergnat, Nonette, Créer, 1999, 776 p. (ISBN 2-909797-32-5, lire en ligne)


  37. « Tous au musée, supplément Loire Magazine, n°109, janvier-février 2015 », sur loire.fr (consulté le 25 novembre 2016)




Voir aussi |


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Bibliographie |




  • Atlas des paysages de la Loire, collectif, conseil général de la Loire, 2001, (ISBN 2-912026-00-8)

  • La loire, Jean Tibi, Connaître et comprendre un Département, Lec édition, 1996, (ISBN 2-84123-030-9)

  • Jérôme Sagnard La Loire Mémoire en images Éditions Alan Sutton, 2008, 192 p.

  • Gilbert Gardes (sous la direction de), Grande encyclopédie du Forez et des communes de la Loire, cinq volumes, Horvath, 1984-1986.

  • Gilbert Gardes, La Cité industrielle, Rive-de-Gier, Mémoire d'un patrimoine, Azossi (Mémoire Sculptée Association internationale), 782 pages, 2010.



Articles connexes |



  • Liste de ponts de la Loire

  • Liste des communes de la Loire

  • Loire (fleuve)

  • Réseau routier de la Loire

  • Liste de films tournés dans la Loire

  • Volontaires nationaux de Rhône-et-Loire pendant la Révolution

  • Sur wikisource : La Flore carbonifère du département de la Loire, La Nature - Revue des sciences, 1873.



Liens externes |



  • Préfecture


  • (fr) Département de la Loire : Les Comptes des Communes et des groupements à fiscalité propre : Données Individuelles Budget principal seul - Données consolidées "Budget principal et budgets annexes"

  • Département de la Loire

  • Loire tourisme




  • Portail du Massif central Portail du Massif central
  • Portail du département de la Loire Portail du département de la Loire



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