Michel Serrault
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Nom de naissance | Michel Lucien Serrault |
---|---|
Naissance | 24 janvier 1928 Brunoy (Seine-et-Oise, France) |
Nationalité | Français |
Décès | 29 juillet 2007(à 79 ans) Vasouy (Calvados, France) |
Profession | Acteur |
Films notables | Le Viager La Cage aux folles Garde à vue À mort l'arbitre Mortelle randonnée On ne meurt que deux fois Docteur Petiot Nelly et Monsieur Arnaud Le bonheur est dans le pré Les Enfants du marais Le Papillon |
Michel Serrault est un acteur français né le 24 janvier 1928 à Brunoy (Seine-et-Oise) et mort le 29 juillet 2007 à Vasouy (Calvados).
Un des acteurs les plus populaires de sa génération[1], Serrault a tourné au total dans 135 longs métrages[2], endossant des rôles très différents et originaux : du boulevard (La Cage aux folles) et de la comédie absurde ou délirante (Buffet froid, Le Miraculé, Rien ne va plus) à un registre plus sombre (Garde à vue, Les Fantômes du chapelier, Mortelle randonnée, Docteur Petiot) en passant par une palette d'interprétations dramatiques nuancées (Nelly et Monsieur Arnaud, Le Monde de Marty).
Il est le seul comédien à avoir obtenu le César du meilleur acteur à trois reprises, en 1979 pour La Cage aux folles, en 1982 pour Garde à vue et en 1996 pour Nelly et Monsieur Arnaud.
Sommaire
1 Biographie
2 Vie privée
3 Récit autobiographique
4 Récompenses et nominations
4.1 César
4.2 Prix Lumière
4.3 Molière
4.4 Festival de la Fiction TV
5 Décorations
6 Théâtre
7 Filmographie
8 Discographie
9 Livres
10 Documentaires consacrés à Michel Serrault
11 Citations
12 Notes et références
13 Voir aussi
13.1 Bibliographie
13.2 Liens externes
Biographie |
Il est le fils de Robert Serrault, représentant en cartes postales le jour et contrôleur de théâtre la nuit, et d'Adeline Foulon[3]. Au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en 1939, sa mère l'envoie à Argentat en Corrèze, avec ses deux frères Raoul et Guy[4], et sa sœur Denise. Issu d'une « famille très simple de tradition chrétienne », il devient enfant de chœur dans l'église de ce village. Il y découvre la théâtralité de la cérémonie religieuse et côtoie la mort lors du sacrement de l'extrême onction et des funérailles religieuses[5].
Portant en lui le germe d'une foi naissante, il annonce à sa mère en octobre 1941 vouloir devenir prêtre. En octobre 1942, il entre au petit séminaire de Conflans à Charenton-le-Pont. Dès cette époque, il proclame avoir deux passions, « faire rire et m'occuper de Dieu[6] » et dira plus tard qu'il n'aurait pas aimé le vœu de chasteté[7]. Après deux ans de séminaire marqué par l'austérité, le père Modeste Van Hamme, son directeur spirituel, l'oriente alors vers son métier de comédien, considérant qu'il servirait mieux le Seigneur dans ce domaine[8]. Michel Serrault restera un fervent catholique.
Il s’inscrit au printemps 1944 dans le centre d’art dramatique de la Rue Blanche et suit les cours gratuits de Jean Le Goff, comme José Artur[9]. Parallèlement, il suit des cours payants au conservatoire Maubel où il rencontre une autre élève, Juanita Saint-Peyron, qu'il épousera le 27 janvier 1958. Refusé au Conservatoire en 1946, il décroche ses premiers contrats de comédien de théâtre, part en tournée en Allemagne, monte un spectacle de clown avant de faire son service militaire à Dijon en 1948[10]. À son retour, il intègre la troupe des Branquignols de Robert Dhéry, est initié au théâtre d'avant-garde par Jean-Marie Serreau, étudie l'art du mimodrame avec Étienne Decroux et fait de la figuration à la Comédie-Française[11]. Dans les années 1950 et 1960, il fait les belles heures des cabarets parisiens en duo avec Jean Poiret, qu'il rencontre en 1952 à une audition des matinées classiques du Théâtre Sarah-Bernhardt. Ils se font connaître en interprétant ensemble le sketch « Jerry Scott, vedette internationale » dont la première représentation a lieu au cabaret Tabou[12] le 11 janvier 1953[13]. Il débute au cinéma avec les Branquignols par un petit rôle dans Ah ! les belles bacchantes (1954), puis dans Les Diaboliques (1955) d’Henri-Georges Clouzot. Il participera à leurs nombreux autres films.
Il se lance dans une longue aventure dans le film comique : Assassins et Voleurs (1957) de Sacha Guitry, avec Jean Poiret, Le Viager (1972) de Pierre Tchernia, qui le fera jouer dans plusieurs autres films, où il a pour partenaire Michel Galabru, avec lequel il participera à un grand nombre de films comme Les Gaspards, Room service. Il tourne aussi avec Louis de Funès, alors encore peu connu : Nous irons à Deauville, Des pissenlits par la racine, Carambolages, ou encore avec Jean Lefebvre et Bernard Blier : Quand passent les faisans (1965), Le Fou du labo 4 (1967), C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule (1974).
Figure du théâtre de boulevard, avec ses rôles dans des pièces télévisées d'Au théâtre ce soir, il triomphe en 1973 dans le rôle de l'excentrique travesti « Zaza Napoli » de La Cage aux folles, qu’il rejouera plus tard avec un succès international[14] dans ses adaptations au cinéma et dont le premier opus lui vaut le César du meilleur acteur en 1979.
Puis arrive L'Ibis rouge (1975) de Jean-Pierre Mocky avec Michel Simon. C'est un grand ami du cinéaste avec lequel il tourne un grand nombre de films dont le plus gros succès reste Le Miraculé (1987) où il joue pour la dernière fois avec son vieil ami Jean Poiret et donne la réplique à Jeanne Moreau qu'il retrouve pour un autre face à face truculent dans La Vieille qui marchait dans la mer (d'après Frédéric Dard) de Laurent Heynemann en 1991. Il reviendra à la comédie incisive avec Rien ne va plus (1997) de Claude Chabrol où il forme avec Isabelle Huppert un couple d'arnaqueurs à la petite semaine pris dans les mailles du filet d'un parrain des Antilles interprété par Jean-François Balmer. Serrault a également servi le comique grinçant, absurde et ubuesque de Bertrand Blier en l'espace de trois collaborations : Préparez vos mouchoirs (1978), Buffet froid (1979) et Les Acteurs (2000) ; dans ce dernier, comme presque tout le reste de la prestigieuse distribution, il interprète son propre rôle.
L’adaptation de la pièce La Cage aux folles au cinéma étant un succès international[14], il est un des rares acteurs français à pouvoir se permettre de tourner à la fois dans de grosses productions mais aussi des films d’art et essai, souvent moins grand public.
Le 30 août 1977, il perd sa fille Caroline (alors âgée de 19 ans) dans un accident de la route à Neuilly-sur-Seine[15]. L'acteur, Nita et leur fille cadette ne surmonteront jamais vraiment cette tragédie[5].
Ce drame familial est parallèle à un changement de cap artistique : c'est désormais dans des rôles dramatiques que l'acteur va exceller, soulevant parfois au passage de vives polémiques comme en 1997 lors de la présentation à Cannes d'Assassin(s) de Mathieu Kassovitz. Après l'obtention d'un deuxième César pour Garde à vue (1981) de Claude Miller, où il campe un notaire cynique et équivoque, soupçonné d'être l'auteur d'un double viol et homicide sur mineures, son dialoguiste Michel Audiard déclare à son sujet : « il est le plus grand acteur du monde ». Ce huis clos policier où il se confronte à Lino Ventura marque sans conteste un grand tournant dans sa carrière puisque s'ouvre devant lui la porte d'interprétations plus ténébreuses : il apparaît en 1982 aux côtés de Charles Aznavour en petit commerçant provincial voué aux meurtres de vieilles dames dans Les Fantômes du chapelier de Claude Chabrol (adapté de Georges Simenon) ou devient, dans Mortelle Randonnée (1983) de Claude Miller, un père croyant reconnaître sa fille disparue en la personne d'une jeune meurtrière interprétée par Isabelle Adjani et qu'il suit avant d'effacer les traces laissées sur les scènes de crime.
Il affronte ensuite, paralysé et aphone, sa bru adultère campée par Nathalie Baye dans En toute innocence (1988) d'Alain Jessua et endosse, pour Christian de Chalonge, les oripeaux du médecin et tueur en série, Marcel Petiot dans Docteur Petiot (1990). C'était par ailleurs ce réalisateur qui avait révélé ses capacités à endosser des rôles ambigus avec L'Argent des autres en 1978 où il était un inquiétant banquier. En 1995, Nelly et Monsieur Arnaud, le film testament de Claude Sautet, est une autre étape décisive pour Serrault puisqu'il y fait preuve d'une nuance dramatique qu'il avait peu manifestée auparavant. Il y interprète un magistrat retraité, désenchanté, solitaire et mélancolique, sollicitant les services d'une jeune femme délaissée (jouée par Emmanuelle Béart) pour rédiger ses mémoires. Sa prestation est unanimement reconnue comme sa composition la plus aboutie. Elle lui permet de remporter un ultime César en 1996. En 1999 dans Le Monde de Marty de Denis Bardiau, il tient le rôle d'un vieillard muet et paralysé, atteint de la maladie d'Alzheimer mais dont la voix commente en off les récits de son amitié naissante avec un jeune garçon souffrant de leucémie.
À la fin de sa vie, l'acteur joue plutôt des rôles de « pépé » campagnard à la française, bougon, un peu rustre, mais avec un grand cœur, comme dans Les Enfants du marais (1999) de Jean Becker, avec Jacques Villeret et Jacques Gamblin, Une hirondelle a fait le printemps (2001) de Christian Carion, Le Papillon (2002) de Philippe Muyl, Albert est méchant (2003) ou Les Enfants du pays de Pierre Javaux.
Peu de temps avant sa mort, on a pu le voir aux obsèques de Jean-Claude Brialy, à Paris. Il mettait également la dernière main à un ouvrage dans lequel il souhaitait raconter ses souvenirs, en se retournant sur sa carrière exceptionnelle. Cet ouvrage, qui s'intitule À bientôt, est paru le 12 novembre 2007 chez Oh ! Éditions. Il envisageait aussi de porter à l'écran la vie de monsieur Pouget, prêtre de Paris que nombre de personnes illustres consultaient pour sa vaste science et ses conseils. Michel Serrault rêvait d'interpréter un jour la vie de ce prêtre qu'il admirait beaucoup.[réf. nécessaire][16]
« Homme au physique de monsieur-tout-le-monde et au caractère fougueux, cabotin, provocateur, franc et chaleureux », il a joué dans 135 longs métrages[17].
Il est mort chez lui, dans sa propriété du Val la Reine[18] à Vasouy, le 29 juillet 2007 (un jour avant Ingmar Bergman et Michelangelo Antonioni), à l’âge de 79 ans, des suites d’un cancer[19] alors qu'il souffrait depuis plusieurs années d'une maladie rare, la polychondrite chronique atrophiante, d'où la déformation de son nez[20],[5]. Le 2 août 2007, de nombreux amis du monde du cinéma et quelques représentants officiels ont assisté à ses obsèques en l'église Sainte-Catherine de Honfleur[21] (près de sa résidence secondaire). Il est inhumé au cimetière y attenant, avant que sa dépouille soit transférée en 2009 au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine (lieu de sa résidence principale) auprès de son épouse et de sa fille[22].
Vie privée |
Michel Serrault avait rencontré Juanita Saint-Peyron au conservatoire Maubel à Paris alors qu'il prenait des cours de comédie. Il l'épouse le 27 janvier 1958, avec pour témoins Jean Poiret et Françoise Dorin. Ils ont deux filles : Caroline (1958-1977), qui trouvera la mort dans un accident de voiture à 19 ans, et Nathalie (1962). Juanita Saint-Peyron, dite Nita, décédée le 15 novembre 2008, aura été jusqu'à la fin l'amour de sa vie.
Récit autobiographique |
Il a écrit trois ans avant sa mort une œuvre autobiographique : Vous avez dit Serrault ?, et un journal : Les Pieds dans le plat !, dans lequel il fait part des remarques, pensées et critiques qui s'offrent à son regard de comédien et à son cœur de chrétien.
Dans son autobiographie, il a expliqué combien la foi catholique avait marqué son existence et donné un sens à sa vie.
Récompenses et nominations |
César |
Année | Récompense | Film | Palmarès |
---|---|---|---|
1979 | Meilleur acteur dans un second rôle | L'Argent des autres | nommé |
Meilleur acteur | La Cage aux folles | lauréat | |
1981 | La Cage aux folles II | nommé | |
1982 | Garde à vue | lauréat | |
1984 | Mortelle Randonnée | nommé | |
1986 | On ne meurt que deux fois | nommé | |
1991 | Docteur Petiot | nommé | |
1996 | Nelly et Monsieur Arnaud | lauréat |
Prix Lumière |
Année | Récompense | Film | Reçue ? |
---|---|---|---|
1996 | Prix Lumière du meilleur acteur | Nelly et Monsieur Arnaud | Oui |
1998 | Rien ne va plus | Oui |
Molière |
Année | Récompense | Pièce | Reçue ? |
---|---|---|---|
1987 | Meilleur comédien | L'Avare | Oui |
1993 | Knock | Oui |
Festival de la Fiction TV |
Année | Récompense | Film | Reçue ? |
---|---|---|---|
2006 | Meilleure interprétation masculine | Monsieur Léon | Oui |
2008 | Prix du public du meilleur comédien des palmarès du Festival (décerné par Télé 7 Jours) | Monsieur Léon | Oui |
Décorations |
- Officier de la Légion d’honneur, décret du 31 décembre 1996
- Commandeur de l'Ordre national du Mérite, décret du 14 novembre 2002
- Chevalier du Mérite agricole
Théâtre |
1951 : Du-Gu-Du, spectacle des Branquignols, texte d'André Frédérique, musique de Gérard Calvi, Théâtre La Bruyère
1955 : L'Ami de la famille de Jean Sommet, mise en scène Bernard Blier, Comédie Caumartin
1957 : L'Habit vert de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet, mise en scène Marcel Cravenne [23]
1958 : Monsieur Masure de Claude Magnier, mise en scène Claude Barma, Théâtre des Célestins
1959 : Le Train pour Venise de Louis Verneuil & Georges Berr, mise en scène Jacques Charon, Théâtre Michel
1961 : Un certain monsieur Blot de Robert Rocca, mise en scène René Dupuy, Théâtre Gramont
1963 : Sacré Léonard de Jean Poiret et Michel Serrault, mise en scène André Puglia, Théâtre Fontaine
1964 : Quand épousez-vous ma femme ? de Jean Bernard-Luc et Jean-Pierre Conty, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre du Vaudeville
1965 : Monsieur Dodd d'Arthur Watkyn, mise en scène Jacques-Henri Duval, Théâtre des Variétés
1966 : Opération Lagrelèche de Jean Poiret et Michel Serrault, Théâtre Fontaine
1967 : Pour avoir Adrienne de Louis Verneuil, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre Marigny
1968 : Gugusse de Marcel Achard, mise en scène Michel Roux, Théâtre de la Michodière
1969 : Les Grosses Têtes de Jean Poiret et Michel Serrault, mise en scène Jean Poiret et René Dupuy, Théâtre de l'Athénée
1969 : Le Vison voyageur de Ray Cooney et John Chapman, mise en scène Jacques Sereys, Théâtre du Gymnase
1970 : Les Bonshommes de Françoise Dorin, mise en scène Jacques Charon, Théâtre du Palais-Royal
1972 : Le Tombeur de Neil Simon, mise en scène Emilio Bruzzo, Théâtre de la Madeleine
1973 : La Cage aux folles de Jean Poiret, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre du Palais-Royal
1986 : L'Avare de Molière, mise en scène Roger Planchon, TNP Villeurbanne, Théâtre Mogador
1992 : Knock ou le triomphe de la médecine de Jules Romains, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre de la Porte-Saint-Martin
Filmographie |
Discographie |
Jean Poiret et Michel Serrault
- 1955 : Les interviews de Jean Poiret et Michel Serrault n° 1 : Jerry Scott, vedette internationale
- 1955 : Jean Poiret et Michel Serrault dans leurs interviews n° 2 : Stéphane Brineville, prix littéraire
- 1955 : Les interviews de Jean Poiret et Michel Serrault 3 : Le Salon De L'Homme (1ère Partie) - Hommes A Vendre "Épiciers, Magistrats Généraux, Intellectuels" / Le Salon De L'Homme (Suite Et Fin) "Fonctionnaires, Spécimens Internationaux Et Français Moyens" / Si Versailles M’était "Critiqué" (Impressions D'un Critique Sur Le Film De M. Sacha Guitry)
- 1955 : Clément de Laprade, explorateur
- 1956 : Les embarras de Paris
- 1956 : Voyage en Corrèze
- 1957 ; Les 45 tours de Monsieur Petit Lagrelèche
- 1958 : Monsieur Petit Lagrelèche, parlementaire
- 1960 : Le Président : Interview du Président Auguste Braquillet
- 1960 : Les antiquaires (avec Jacqueline Maillan)
- 1962 : Permis de conduire
- 1962 : En direct du Théâtre de 10 Heures : Le spécialiste / Monsieur Poton, indépendant
- 1962 : Le Bourgeois gentilhomme : Auteur : Molière - Compositeur : Jean-Baptiste Lully - Direction d'orchestre : Roland Douatte - Interprètes : Chorale Philippe Caillard, Collegium musicum de Paris - Mezzo-soprano : Denise Benoît - Ensemble vocal : Les Frères Jacques - Réalisateur : Georges Hacquard - Distribution : Arletty (Madame Jourdain), Sophie Desmarets (Nicole), Françoise Dorléac (Lucile), Jacques Fabbri (Monsieur Jourdain), Pierre Philippe (élève du maître de musique), Jean Poiret (maître de musique), Michel Serrault (maître à danser), Serge Berry (1er laquais), Jean-Claude Pollet (2e laquais), Henri Virlojeux (maître d'armes), Robert Vattier (maître de philosophie), Jean Raymond (maître tailleur), Jacques Muller (garçon tailleur), Jacques Dacqmine (Dorante), Louis Velle (Cléonte), Henri Salvador (Covielle), Maria Mauban (Dorimène)
- 1963 : Démarrer au 1/4 de Tour...Auto... Critiques (1ère Partie) (Microsillon publicitaire Shell)
- 1963 : Un Moteur qui "Tourne Rond"...Auto... Critiques (2ème Partie) (Microsillon publicitaire Shell)
- 1963 : Une Voiture en Forme...Auto... Critiques (3ème Partie) (Microsillon publicitaire Shell)
- 1965 : Chanson du film A La tête du client (avec Francis Blanche, Darry Cowl et Jean Richard)
- 1967 : En direct de La Tête de l’Art : Gymnastique du corps et de l'esprit par le Professeur Petit Lagrelèche
- 1992 : Radio mémoire - 40 ans de radio : Jean Poiret et Michel Serrault - Poètes à vos luths (1957)
- 2000 : Méga Fou Rire : Jean Poiret et Michel Serrault - Plaies et Bosses
Michel Serrault
- 1961 : Un certain Monsieur Blot de Robert Rocca d'après le livre de Pierre Daninos. Réalisation de René Dupuy. Au piano : Michel Ramos. Avec Michel Serrault et Georges Audoubert, Christine Aurel, Jacqueline Cros, Robert Destain, Michel George, Fernand Guiot, Francis Joffo, Claude Larue, Paul Le Person, Francine Olivier, Daniel Prévost, Danielle Rocca, Pierre Roussel, André Thorent, Jean Yanne. Commentaires dits par Robert Rocca. Enregistrement public au Théâtre Gramont.
- 1980 : Zygomaticorama 79/80 : Michel Serrault : Le Docteur en Doigt
- 1998 : Michel Serrault et Isabelle Carré racontent la crèche de Notre-Dame : Récitants : Isabelle Carré, Michel Serrault. Orgue : Olivier Latry
- 2002 : B.O.F. Le Papillon : Michel Serrault et Claire Bouanich : Le Papillon, Paroles et musique : Philippe Muyl et Nicolas Errèra
Livres |
Le Cri de la carotte (avec Jean-Louis Remilleux), aux éditions Michel Lafon, 1995 (ISBN 978-2840980742), rééd. Ramsay, 1997 (ISBN 978-2841143597 et 978-2841141579)
...Vous avez dit Serrault ?, Éditions Florent Massot, 2001 (ISBN 978-2845880351)
Les Pieds dans le plat !, Oh ! Éditions, 2004 (ISBN 978-2915056075)
À bientôt, Oh ! Éditions, 2007
Jean Poiret Michel Serrault, Jean-Jacques Jelot-Blanc, Éditions Alphée, 2009 (ISBN 978-2753803718)
Documentaires consacrés à Michel Serrault |
2007 : Michel Serrault, le portrait, documentaire de Gérard Jourd'hui : lui-même
2013 : Un jour, un destin : « Michel Serrault, la fureur de rire »
Citations |
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« Je n'ai plus peur de la mort depuis que j'ai appris que je ne serai pas le premier à passer par là. »[24]
« Le rire doit être construit, basé sur la réalité de la vie, sur des faits communs. La folie, oui, mais avec un cadre. » (Le Figaro Magazine, 31 mars 2001)
« Si l'acteur ne bouscule pas la réalité pour aller plus loin dans les émotions ou dans le rire, ce n'est plus un artiste. » (Le Figaro Magazine, 31 mars 2001)
« Un acteur est quelqu'un qui doit inventer, se laisser porter par son invention. Il est essentiel de donner un plus, de ne pas se contenter d'être un serviteur aveugle et ignare. » (Le Figaro Magazine, 31 mars 2001)
« Si je ne suis pas devenu prêtre, c'est à cause des vœux de chasteté. » (Bonne Soirée, 24 février 1993)
« La foi fait partie de ma vie. Si on n'a pas la foi pour récupérer, pour transformer le sens de la vie, tout devient un peu dérisoire, et même pathétique » (à propos de la mort de sa fille en 1977 ; cité par le père Alain de la Morandais, 30 juillet 2007)
« Aurais-je un jour la possibilité d'exercer un métier qui ne me ferait pas perdre le goût de m'amuser ? » (...vous avez dit Serrault ?)
« J'ai l'âme d'un Chaplin avec une tête d'apothicaire » ; (cité par Pierre Murat dans Télérama no 3005 du 18 août 2007)
Notes et références |
Ouvrez, ouvrez la cage au Serrault ! par Loïc Decrauze, 4 août 2007
147 selon l'émission télévisée Un jour, un destin.
Jacques Lafitte, Stephen Taylor, Who's Who in France, J. Lafitte, 2003, p. 1730
Futurs ingénieurs.
Laurent Delahousse, « Michel Serrault, la fureur de rire », émission Un jour, un destin sur France 2, 26 octobre 2013, 1 h 35 min.
Père Alain de La Morandais sur RTL, 30 juillet 2007
Michel Serrault, Jean-Louis Remilleux, Le cri de la carotte. Conversations avec Jean-Louis Remilleux, Éditions Ramsay, 1979, p. 45-52
Jean-Louis Remilleux, op. cit., p. 56
Jean-Louis Remilleux, op. cit., p. 57
Jean-Louis Remilleux, op. cit., p. 68
Jean-Louis Remilleux, op. cit., p. 65
Débuts du duo Michel Serrault et jean Poiret au cabaret "Le tabou" filmés par les caméras de la RTF pour l"émission "Aux quatre coins de Paris", photo INA
Jean-Louis Remilleux, op. cit., p. 89
Il est à nos jours[Quand ?] le 2e plus gros succès pour un film français diffusé en version originale aux États-Unis derrière Amélie Poulain
Jean Poiret, par Philippe Durant
Michel Serrault, Les pieds dans le plat, Oh! Editions, 29 avril 2007, 144 p. (ISBN 2-915056-07-2), Page 44-46 passage intitulé "30 mai 2003"
« Michel Serrault, « l’âme de Chaplin sur un corps d’apothicaire » », sur Libération.fr, 30 juillet 2007
« On pourra dormir dans la maison de Michel Serrault », sur Ouest-France, 12 août 2012
« Le monde du cinéma rend hommage à Michel Serrault », sur Le Nouvel Observateur, 30 juillet 2007
Déformation dite « en selle » ou en « pied de marmite », qu'il expliquait pudiquement provenir d'une chute sur un tournage.
Le Premier ministre François Fillon, la ministre de la Culture Christine Albanel, les cinéastes Bertrand Blier, Jean-Pierre Mocky et son épouse Patricia Barzyk, Régis Wargnier, Claude Lelouch, Édouard Molinaro, Claude Zidi, Pierre Tchernia, Claude Chabrol, les comédiens Daniel Prévost, Mathilda May, Pierre Mondy, Charles Berling, Charles Aznavour, Jackie Berroyer, Caroline Cellier, Jeanne Moreau, Pierre Arditi, Frédéric Mitterrand, Michel Galabru, Isabelle Adjani, Mathilde Seigner, Emmanuelle Seigner, Jean-Paul Belmondo...
Michel Serrault : exhumé et déplacé à Neuilly, Voici.fr, 27 février 2009
« L'Habit vert » [vidéo], sur ina.fr (consulté le 2 février 2007).
« Michel Serrault, ses citations » (consulté le 25 septembre 2008).
Voir aussi |
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Bibliographie |
- Michel Serrault, Jean-Louis Remilleux, Le cri de la carotte. Conversations avec Jean-Louis Remilleux, Éditions Ramsay, 1979
Jean-Jacques Jelot-Blanc, Michel Serrault, Pac, 1985
Liens externes |
Michel Serrault sur Allociné
(en) Michel Serrault sur l’Internet Movie Database
Michel Serrault sur CinEmotions
Vidéo : Michel Serrault en 1990, confie ses doutes, ses joies et ses espérances, une archive de la Télévision suisse romande
- Fiche Bibliothèque du Film
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