Étampes





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Étampes
L’hôtel de ville.

Blason de Étampes
Blason

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Île-de-France

Département

Essonne

Arrondissement

Étampes (chef-lieu)

Canton

Étampes (Bureau centralisateur)




Intercommunalité

CC de l'Étampois Sud-Essonne (siège)

Maire
Mandat
Bernard Laplace
2018-2020

Code postal
91150

Code commune
91223
Démographie

Gentilé
Étampois

Population
municipale
24 271 hab. (2015 en augmentation de 4,81 % par rapport à 2010)
Densité 593 hab./km2
Géographie

Coordonnées

48° 26′ 03″ nord, 2° 09′ 41″ est

Altitude
Min. 66 m
Max. 156 m

Superficie
40,92 km2
Localisation


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Liens

Site web

mairie-etampes.fr


Étampes[1] (prononcé [e.ɑ̃p] .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter) est une commune française située à cinquante kilomètres au sud-ouest de Paris et soixante kilomètres au nord d'Orléans. Étampes est sous-préfecture du département de l’Essonne, dans la région Île-de-France. Elle est le chef-lieu de l’arrondissement d'Étampes et du canton d'Étampes, le siège de la communauté de communes de l'Étampois Sud-Essonne et du secteur pastoral de Saint-Michel-de-Beauce-Étampes.


Ville royale fortifiée depuis le Moyen Âge, comté et pairie devenus duché donné en apanage à trois favorites successives, adhérente au label Villes et pays d'art et d'histoire, Étampes est depuis toujours le principal centre urbain de l’Étampois, aux confins de l’agglomération parisienne et des larges plaines de Beauce. Principale cité du Sud essonnien, carrefour de voies de communication, elle rayonne économiquement et culturellement sur l’ensemble des villages voisins et marque sur la route nationale 20 l’entrée sud de la région Île-de-France, comme auparavant du domaine royal. Sillonnée par de nombreux cours d'eau, elle était parfois surnommée la « Petite Venise » à cause des anciens canaux qui alimentaient les moulins[2]. Dans une lettre à sa fille Léopoldine datée du 22 août 1834, Victor Hugo la décrivait ainsi : « Étampes, c’est une grosse tour entrevue à droite dans le crépuscule au-dessus des toits d’une longue rue[3]. » Commune au charme préservé, elle a servi de décor à diverses œuvres cinématographiques.


Ses habitants sont appelés les Étampois[4],[Note 1].




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Situation


    • 1.2 Hydrographie


    • 1.3 Relief et géologie


    • 1.4 Communes limitrophes


    • 1.5 Climat


    • 1.6 Transports


    • 1.7 Lieux-dits, écarts et quartiers




  • 2 Toponymie


  • 3 Histoire


    • 3.1 Antiquité


    • 3.2 Moyen Âge


    • 3.3 Du XVIe siècle à la Révolution française


      • 3.3.1 Étampes et les favorites royales


      • 3.3.2 Guerres de religion


      • 3.3.3 De la Fronde à la Révolution




    • 3.4 XIXe siècle


    • 3.5 XXe et XXIe siècles


      • 3.5.1 Étampes et l’aviation


      • 3.5.2 1939-1945


      • 3.5.3 De 1945 à nos jours






  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Rattachements administratifs et électoraux


    • 4.2 Intercommunalité


    • 4.3 Tendances et résultats politiques


    • 4.4 Politique locale


    • 4.5 Liste des maires


    • 4.6 Jumelages




  • 5 Population et société


    • 5.1 Enseignement


    • 5.2 Santé


    • 5.3 Culture


    • 5.4 Sports


    • 5.5 Services publics


    • 5.6 Lieux de culte


    • 5.7 Médias




  • 6 Économie


    • 6.1 Emplois, revenus et niveau de vie




  • 7 Culture locale et patrimoine


    • 7.1 Patrimoine environnemental


    • 7.2 Patrimoine architectural


      • 7.2.1 Architecture militaire


      • 7.2.2 Architecture religieuse


      • 7.2.3 Architecture civile


      • 7.2.4 Petit patrimoine




    • 7.3 Personnalités


      • 7.3.1 Moyen Âge


      • 7.3.2 Renaissance


      • 7.3.3 Grand Siècle


      • 7.3.4 Siècle des Lumières


      • 7.3.5 XIXe siècle


      • 7.3.6 XXe siècle




    • 7.4 Héraldique


    • 7.5 Gastronomie


    • 7.6 Étampes dans la culture et les arts


      • 7.6.1 Étampes au cinéma


      • 7.6.2 Étampes dans la peinture




    • 7.7 Mythes, légendes et anecdotes




  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Bibliographie


    • 8.2 Articles connexes


    • 8.3 Liens externes




  • 9 Notes et références


    • 9.1 Notes


    • 9.2 Références







Géographie |



Situation |




Position d’Étampes en Essonne.




























Occupation des sols.
Type d’occupation
Pourcentage
Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit
13,8 %
635,43
Espace urbain non construit
6,3 %
289,71
Espace rural
79,9 %
3 674,31

Source : Iaurif[5]

Étampes est située à l’extrémité sud de l’agglomération parisienne, aux portes nord de la région naturelle de la Beauce, dans la vallée et sur les coteaux de la Juine, sur un terrain étagé de soixante-six à cent cinquante-six mètres. Elle repose sur des couches d’argile dans le creux de la vallée, de sable couvrant du grès sur les plateaux. Les formations sableuses des environs abritent plusieurs sites fossilifères qui ont servi de référence à Alcide d’Orbigny pour la définition d’un étage géologique stampien (de Stampae, nom latin d’Étampes)[6].


La commune occupe une superficie de 4 092 hectares représentant schématiquement un T dont le pied serait orienté vers le sud-ouest, avec une hauteur de jambe de 9,3 kilomètres et 14 kilomètres de large, terrain principalement occupé par les exploitations agricoles ou les bois sur 3 731,02 hectares soit 81 % du territoire communal. L’Institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques 48°26'09" N et 02°09'47" E au point central de son territoire[7].


La ville est située au carrefour de deux axes importants de communication, la route nationale 20 qui la traverse du nord au sud sur la totalité de son territoire et la route nationale 191 devenue RD 191 qui coupe la commune d’ouest en est. S’ajoute, en parallèle ouest de la route nationale 20, la voie ferrée empruntée par la ligne C du RER qui y dessert deux gares : celle d’Étampes et le terminus de Saint-Martin-d’Étampes.


Située dans la partie sud du département, Étampes se trouve à cinquante kilomètres au sud-sud-ouest de Paris-Notre-Dame[8], point zéro des routes de France, trente-et-un kilomètres au sud-ouest d’Évry[9], quinze kilomètres au sud-ouest de La Ferté-Alais[10], quinze kilomètres au sud-est de Dourdan[11], dix-neuf kilomètres au sud-ouest d’Arpajon[12], vingt-trois kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[13], vingt-cinq kilomètres au sud-ouest de Montlhéry[14], trente-et-un kilomètres au sud-ouest de Corbeil-Essonnes[15], trente-deux kilomètres au sud de Palaiseau[16], quarante-neuf kilomètres à l’est de Chartres[17] et soixante-deux kilomètres au nord-est d’Orléans[18]. La commune est aussi située à cent quatorze kilomètres au sud-ouest de son homonyme Étampes-sur-Marne[19].



Hydrographie |


La commune est traversée par la Juine et par tout un réseau de cours d’eau forcés, constitué à partir de l’an mil environ pour faire tourner les roues des moulins qui ont fait sa richesse jusqu’au XIXe siècle : les eaux de la Louette et de la Chalouette, affluents de la Juine, ont été réunies au niveau des Portereaux pour former ce qu’on a appelé la rivière d’Étampes, qui traverse le centre-ville. Elles y sont rejointes par celles du Juineteau, artificiellement divisées en sept bras dont quatre portent les noms de rivière de l’Arche, ruisseau de Guillerval, ruisseau de la Filature et ruisseau de la Filière[20] et qui drainent une zone autrefois marécageuse. Le Juineteau traverse également le quartier Saint-Pierre où il irrigue des jardins.



Relief et géologie |




Panorama d’Étampes.


Le relief d’Étampes se développe entre les soixante-six mètres relevés dans le centre-ville à proximité du cours de la rivière d’Étampes et les cent cinquante-six mètres relevés sur le plateau à proximité du hameau de la Montagne[21]. La commune est pour sa majeure partie construite dans la vallée encaissée de la Juine. Deux plateaux, occupés par des terrains agricoles sont situés au nord-ouest et au sud-est du centre-ville. Au sud de la base nature, le relief se poursuit par un rehaussement à proximité du hameau des Hauts Carnaux, en partie situé sur la commune voisine d’Ormoy-la-Rivière. L’étude du sous-sol caractéristique de la commune au XIXe siècle a conduit à l’appellation de la période du Stampien. Il comporte notamment une couche de calcaire d’Étampes dans lequel sont emprisonnés des fossiles de micro-organismes et de végétaux, surmontée de sable de Fontainebleau, et supportée par une couche d’argile à silex et de craie imperméable[22].




Communes limitrophes |


Commune au territoire étendu, Étampes dispose de nombreuses frontières terrestres avec les cités voisines. Au nord, la commune est limitrophe de Brières-les-Scellés, Morigny-Champigny l’entoure du nord-est à l’est, jusqu’à la petite frontière avec La Forêt-Sainte-Croix elle aussi à l’est. Au sud-est se trouvent les deux communes d’Ormoy-la-Rivière et Boissy-la-Rivière. Au sud, Saclas et Étampes possèdent une frontière commune, sur une partie matérialisée par la route nationale 20, puis Guillerval au sud-ouest. À l’ouest se trouvent les villages de Chalo-Saint-Mars et Saint-Hilaire tandis que le nord-ouest est occupé par Boutervilliers sur une petite frontière et surtout Boissy-le-Sec.























Rose des vents
Boissy-le-Sec,
Boutervilliers

Brières-les-Scellés

Morigny-Champigny
Rose des vents

Chalo-Saint-Mars,
Saint-Hilaire

N

Morigny-Champigny,
La Forêt-Sainte-Croix

O    Étampes    E

S

Guillerval

Saclas

Ormoy-la-Rivière,
Boissy-la-Rivière



Climat |


Article connexe : Climat de l'Essonne.

Étampes, située en Île-de-France, bénéficie d’un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, et est régulièrement arrosée sur l’année. En moyenne annuelle, la température s’établit à 10,8 °C, avec une maximale de 15,2 °C et une minimale à 6,4 °C. Les températures réelles relevées sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrés sont de 38,2 °C le 1er juillet 1952 et −19,6 °C le 17 janvier 1985. Du fait de la moindre densité urbaine de la banlieue par rapport à Paris, une différence négative de un à deux degrés Celsius se fait sentir. L’ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec 1 798 heures par an, toutefois un peu inférieur au nord du département par la présence plus fréquente de brume à proximité des cours d'eau et des champs. Les précipitations sont réparties également sur l’année, avec un total de 598,3 millimètres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois.






































































































Données climatiques à Étampes.
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 2,8 4,8 8,3 11,1 13 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3

Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[23],[24].




Transports |


Article connexe : Aéroport d'Étampes-Mondésir.


La gare d'Étampes.

La gare d'Étampes.


La commune est desservie par la route nationale 20 qui permet de rallier rapidement Paris à la Porte d'Orléans ou, plus proche, la Francilienne à vingt-trois kilomètres au nord. La route nationale 191 devenue RD 191, qui passe par le centre-ville, fait office de grande rocade pour la région et permet de rejoindre l’autoroute A10 à dix-neuf kilomètres à l’ouest, l’A11 et la route nationale 10 à vingt-six kilomètres à l’ouest et l’autoroute A6 à vingt-sept kilomètres au nord-est. Les routes départementales (anciennes nationales) 836 et 837, qui ceinturent le sud de l’Essonne, mènent l’une à Dourdan et Rambouillet à l’ouest, l’autre à Milly-la-Forêt et Fontainebleau à l’est. D’autres voies ont pour point de départ Étampes, la route départementale 21 vers l’ouest, la route départementale 821 qui fait une rocade ouest, complétée au nord par la route départementale 201, la route départementale 49 et la route départementale 721 vers le sud, la route départementale 63 vers l’est.


L’intercommunalité a mis en place le réseau de bus Cerise dont les huit lignes desservent Étampes. La ligne 91.07 du réseau de bus Albatrans mène à Dourdan, le réseau TransEssonne permet de joindre Milly-la-Forêt et le réseau Ulys Loiret dessert Pithiviers. Trois lignes spécifiques permettent au personnel du CEA de rallier ses sites à partir d’Étampes. Enfin la commune a mis en place des monospaces à destination des personnes âgées, qui circulent sur commande.


La branche C6 de la ligne C du RER dessert dans la commune les deux gares d’Étampes et de Saint-Martin d’Étampes, son terminus. Elle relie la ville à la gare de la bibliothèque François-Mitterrand en trois quarts d’heure avec quatre trains par heure en horaire de pointe, dix minutes de plus et deux fois moins de trains en période creuse. La gare d'Étampes est de plus desservie par la ligne Paris - Orléans du TER Centre-Val de Loire, qui assure aux heures de pointe des liaisons directes en trente minutes avec Paris-Austerlitz. La gare de Massy-TGV est située à trente-trois kilomètres, elle est accessible avec un changement par le RER C ou directement par la route nationale 20.


L’aéroport Paris-Orly est situé à trente-six kilomètres au nord-est et accessible avec deux changements par le RER C, puis le RER B et l’Orlyval. L’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle est quant à lui accessible avec un changement par les RER C puis B. Enfin sur la commune voisine de Guillerval se trouve l’aéroport d'Étampes-Mondésir, ouvert avec restrictions à la navigation de tourisme.



Lieux-dits, écarts et quartiers |


La ville était sous l’Ancien Régime divisée en cinq paroisses nommées Saint-Martin, Saint-Gilles, Saint-Basile, Notre-Dame et Saint-Pierre. Dépendant de celle de Saint-Martin, le Petit-Saint-Mars était encore un hameau. Chaque quartier avait alors une physionomie et une vie propre. À la Révolution, Notre-Dame, Saint-Basile et Saint-Pierre furent regroupés en une seule paroisse.


Aux XIXe et XXe siècles, la topographie de la ville fut profondément modifiée à plusieurs reprises. En premier lieu, le tracé de la voie de chemin de fer Paris-Orléans a coupé pendant longtemps le centre-ville du plateau de Guinette, et empêché son extension de ce côté-là. Après guerre, une nouvelle voie transversale fut ouverte, suggérée par les cicatrices du bombardement du 10 juin 1944, l’avenue de la Libération, qui a redessiné les frontières du centre-ville en l’agrandissant aux dépens du quartier Saint-Gilles. Enfin, en 1962, la création d’une déviation de la route nationale 20 séparait du centre-ville l’une de ses parties qui désormais appartient au quartier Saint-Pierre et marquait en même temps la limite entre Saint-Martin et le Petit-Saint-Mars devenus contigus.


Désormais, le quartier du centre-ville comprend donc les anciennes paroisses de Notre-Dame et de Saint-Basile, augmenté d’un côté d’une fraction du quartier Saint-Gilles, et amputé par ailleurs de tous les côtés, par la route nationale 20 du côté de Saint-Pierre, et au nord par le développement du quartier Saint-Michel. Le plateau de Guinette, de l’autre côté de la voie de chemin de fer, a commencé son urbanisation à partir des années 1960 avec la construction de nombreux grands ensembles, et constitue aujourd’hui un quartier entièrement nouveau, qui connaît une belle vitalité malgré son classement en zone urbaine sensible[25]. Deux autres quartiers sont dits « prioritaires » : la Croix de Vernailles[26] et Saint-Michel[27].


Plusieurs hameaux sont répartis sur le territoire à la périphérie de la ville. On peut citer Valnay et Pierrefitte à l’ouest, le Chesnay au nord-ouest, l’Humery et les Hauts Carnaux au sud. L’Insee découpe la commune en neuf îlots regroupés pour l'information statistique soit Saint-Michel et Saint-Michel Est, Saint-Pierre, Guinette 1 et 2, Centre-ville, Saint-Gilles, Saint-Martin et Saint-Martin Sud[28].



Toponymie |


Au cours des siècles on trouve les formes suivantes : Castellum Stampis au XIe siècle, Stampae Vetulae en 1046, Stampas en 1073, Veteres Stampas en 1085, Stampae en 1194, Estampe en 1260, Estampes en 1370, Étampes sous le duc d'Orléans au XIVe siècle, la mention «Étampes la Vallée» figure sur la cloche du duc de Berry à Notre-Dame en 1401, l’orthographe Étampes semble s’imposer à partir de 1711, mais la carte de Cassini mentionne, encore, «Estampes» en 1785[29].


Le nom d’Étampes est attesté à partir du VIIe siècle à la fois par des inscriptions sur des monnaies mérovingiennes et par deux citations dans les livres de l’Histoire des Francs de Grégoire de Tours. La forme latine canonique est Stampae qui est un féminin pluriel, mais le nom est souvent traité à date ancienne, (VIIe siècle)[30], comme un indéclinable, sous la forme Stampis. En français, l’orthographe Estampes a survécu jusqu’au XVIIIe siècle. Dans les écrits du XVIe siècle on trouve souvent la graphie Estempes, sous l’influence d’une étymologie fantaisiste vulgarisée par le poète Clément Marot. L’étymologie de ce toponyme reste énigmatique et aucune des diverses hypothèses qui ont été suggérées jusqu’à présent ne fait l’unanimité[31].


Le nom Étampes vient probablement des Francs lors de leur invasion de la Gaule romane du IIIe au Ve siècle, à la suite de la présence d’une foulerie de grains ou d’un grand pressoir alors relativement courant dans la région. Une telle machine se disait stampfe en langue germanique, qui devint stampa en latin (la langue usitée dans les anciens territoires romains)[32].


La toponymie des différents quartiers de la ville est transparente pour ceux qui reprennent la titulature de leurs églises : Saint-Basile, Saint-Martin, Notre-Dame, Saint-Gilles, Saint-Pierre-et-Saint-Michel, ces deux derniers lieux de culte ayant aujourd’hui disparu. De même, le nom du Petit-Saint-Mars vient de la chapelle qui y était dédiée à saint Médard (Mars est un diminutif de Médard) tout en le distinguant du village voisin de Chalo-Saint-Mars, également appelé Grand-Saint-Mars[33].


Cependant, le quartier Saint-Martin s’est aussi appelé au Moyen Âge Étampes les Vieilles, d’où la tradition qui en a fait le berceau de la ville : Bernard Gineste y a relevé une confusion, la dénomination originelle étant Étampes les Veys, soit en ancien français les gués d’Étampes, là où l’on franchissait la Louette et la Chalouette sur la route de Paris à Orléans[34].


Le quartier de Guinette doit quant à lui son nom à une très ancienne ferme, mentionnée sous ce nom dès le XVIe siècle et qui a longtemps été le seul lieu d’habitation du secteur. Le nom pourrait dériver de celui de l’un de ses propriétaires, dénommé Guinet.


Les noms de certaines rues d’Étampes sont attestés dès le Moyen Âge central : la rue Evezard c’est-à-dire d’Évrard, la rue au Comte peut-être en rapport avec le comte de Montlhéry, la rue Darnatal, section de l’actuelle rue de la République dont le nom signifierait nouvel étal, par allusion à une boucherie fondée par Philippe Auguste. La section suivante de la rue de la République, jusqu’à Saint-Pierre, s’appelait le Perray, parce que c’était une chaussée empierrée pour assurer le passage dans une zone marécageuse.



Histoire |


Articles détaillés : Histoire d'Étampes, Chronologie d'Étampes et Liste des comtes et ducs d'Étampes.


Antiquité |


À l’époque gallo-romaine, Étampes était un bourg qu’on situe aujourd’hui dans l’actuelle zone industrielle. Son cimetière, apparemment le plus vaste d’Île-de-France connu à ce jour, a été localisé en 2006. Dès le XVIIe siècle, des trouvailles ont été faites dans ce secteur prometteur pour l’archéologie. Des fouilles encore en cours en 2008 ont par ailleurs mis au jour à Saint-Martin les restes d’une villa rustica gallo-romaine.



Moyen Âge |




Carte d’« Estampes » selon Cassini.




Enluminure du folio 8 (verso) du mois d’août extraite du livre d’heures Les Très Riches Heures du duc de Berry, représentation du château d’Étampes au Moyen Âge[35].


Au VIe siècle, Grégoire de Tours fait état d’une guerre qui aurait à son époque ravagé le pays d’Étampes, sans plus de précision. C’est au siècle suivant qu’eut lieu du côté de Saint-Martin un combat resté connu sous le nom de bataille d’Étampes, le 25 décembre d’une année qui n’est pas déterminée avec certitude, traditionnellement 604. L’armée du roi de Neustrie Clotaire II, commandée par le maire du palais Landry, y fut défaite par les troupes coalisées de Thierry II et Thibert II, rois de Bourgogne et d’Austrasie.


En 911, les troupes normandes de Rollon saccagèrent la ville. On connaît encore mal l’histoire du transfert progressif du noyau urbain principal dans l’actuel centre-ville. Récemment Bernard Gineste a développé l’idée que Saint-Basile était d’une fondation carolingienne, et que le périmètre de la place forte originelle, le castrum, attestée dès les environs de 936, était en contrebas, et encore très restreint au milieu du XIe siècle. Il n’aurait compris que quelques pâtés de maisons entre les actuelles rues du Petit-Panier, Sainte-Croix, de la Tannerie, Evezard et le début de la rue du Renard. Les fouilles archéologiques menées juste après par l’INRAP, d’abord sur le site de l’ancien Hôtel-Dieu puis rue de la République, sous la direction de Xavier Peixoto, ont confirmé ces hypothèses fondées sur l’étude d’une charte de 1046, importante pour l’histoire de la ville[Note 2].


Helgaud de Fleury, ami et biographe du roi Robert le Pieux[36], attribuait à ce monarque et à son épouse Constance d'Arles, la construction d’un palais dans ce castrum, ainsi que celle d’une collégiale desservie par douze chanoines, nommée Notre-Dame. Il semble cependant que cette dernière fondation fût surtout le fait de la noblesse locale[Note 3]. Deux villes coexistaient alors : Estampes-le-Châtel et Estampes-les-Vieilles.


Comme son grand-père Robert, Philippe Ier séjourna à plusieurs reprises à Étampes. Alors qu’il y hivernait en 1079, il tenta d’y imposer son autorité à Hugues du Puiset, qui malmenait les clercs du Pays chartrain voisin. Mais ce vassal se rebella et défit l’armée royale près du Puiset, humiliation dont la royauté ne se releva que sous le règne suivant, celui de Louis VI[Note 4].


En 1123, Louis VI le Gros accorda une franchise aux marchands qui s’installaient dans le secteur inhabité qui séparait alors le quartier Notre-Dame du quartier Saint-Martin. Ce fut l’origine du peuplement du quartier Saint-Gilles[37].


En 1130, le roi convoqua dans la ville les archevêques de Sens, Reims et Bourges ainsi que des évêques et abbés parmi lesquels Bernard de Clairvaux, afin de juger qui des deux prétendants d’alors était le pape légitime sur le plan canonique. Leur assemblée, restée le plus notable des conciles d’Étampes, se prononça en faveur d’Innocent II et refusa de considérer le dossier de son adversaire Anaclet II.


C’est à nouveau à Étampes et toujours avec le concours de saint Bernard que le successeur de Louis VI, Louis VII le Jeune, réunit en 1147 le concile qui acheva les préparatifs de la deuxième croisade.


À cette époque se trouvait au lieu-dit actuel du Temple la commanderie d'Étampes de l’ordre du Temple composé d’une maison et d’une chapelle entre autres. C’était aussi un baillie avant la dissolution de l’ordre en 1312.


La place forte servit plus tard de prison à Ingeburge de Danemark, femme répudiée de Philippe Auguste. Ce roi avait fait d’Étampes une des douze bonnes villes de France, disant que c’était « une des meilleures cités du royaume après Orléans et Paris ».


Par la suite, Étampes changea plusieurs fois de seigneurs, ainsi quand Philippe le Bel l’érigea en comté en 1298 pour son demi-frère Louis d’Évreux, puis lorsque Charles IV en fit une pairie en 1327 pour son neveu Charles d'Étampes.


Le 15 décembre 1411, la ville assiégée par Jean sans Peur fût prise et revint au duché de Bourgogne. Mais en 1478, un arrêté du Parlement annula toutes prétentions féodales, la ville étant désormais sous la protection des rois de France. En 1484, c’est à Étampes que le roi Charles VIII signa les Statuts et ordonnances des cordonniers de Chartres.




Du XVIe siècle à la Révolution française |


En 1514, la ville reçut du roi l’autorisation d’élire un conseil municipal et de faire bâtir une maison commune.



Étampes et les favorites royales |


François Ier donna le comté et la ville à sa favorite Anne de Pisseleu dont le mari, complaisant, fut même créé duc d’Étampes en 1536, le territoire du nouveau duché fût augmenté des terres de Dourdan et La Ferté-Alais. Cependant le bel hôtel qu’on appelle maison d’Anne de Pisseleu n’hébergea jamais cette duchesse. Henri II en montant sur le trône enleva ce titre à la maîtresse de son père et l’attribua à sa propre favorite, Diane de Poitiers. Mais l’hôtel étampois dit de Diane de Poitiers ne fut pas davantage la résidence de cette deuxième duchesse d’Étampes. Ce fut ensuite la famille de Vendôme qui reçut Étampes en héritage de Gabrielle d'Estrées, favorite d’Henri IV, qui en fut la souche. Charles Quint aurait dit d’Étampes : « c’est une belle rue ».



Guerres de religion |


Pour la défense de Paris, le lieutenant général de l’armée royale, Antoine de Bourbon installa à Étampes une garnison et organisa des réquisitions de grain dans les alentours, entre avril et mai 1562[38]. À ces réquisitions s’ajoutèrent une mauvaise récolte et une peste qui survint en octobre 1562[39]. La garnison abandonna la ville qui fut prise par le prince de Condé le 13 novembre 1562[39]. Les troupes protestantes l’occupèrent et y commirent de nombreuses dégradations, notamment dans les églises. Mais la victoire de l’armée royale à la bataille de Dreux permit au duc de Guise de mettre le siège devant Orléans et de forcer la garnison protestante d’Étampes à abandonner la ville le 2 janvier 1563[40], avant son arrivée.


En 1567, malgré l’organisation d’une milice bourgeoise, le comte de Montgomery prit la cité après un assaut le 17 octobre au cours duquel le couvent des Cordeliers fut incendié[39]. Mais le 16 novembre le parti protestant dut une fois encore abandonner la ville[40], après la bataille de Saint-Denis. En 1569, la région fut à nouveau ravagée par les mercenaires licenciés qui retournaient en Allemagne après la bataille de Moncontour[41].


En 1587, la ville constitua une ligue catholique qui se rallia à la Sainte-Ligue le 19 août 1588[42]. Elle reçut alors une garnison ligueuse, mais fut prise très rapidement par les deux Henri (Henri III et Henri de Navarre), le 23 juin 1589, puis pillée pendant trois jours. Les chefs de l’armée interdirent les violences aux habitants, ce qui n’empêcha pas des viols[43].


Le 20 octobre de la même année, les ligueurs mirent le siège devant Étampes et y pénétrèrent le 23. Plusieurs magistrats catholiques furent ensuite massacrés. Dès le 5 novembre Henri IV reprit la cité sans combat, le gouverneur ligueur, le comte de Clermont-Lodève, étant abandonné par les bourgeois de la ville[44].


En 1589, à la demande des habitants, le château et les fortifications furent démantelés.




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De la Fronde à la Révolution |




L'Orléanais - dont Étampes faisait partie - dans ses limites du XVIIIe siècle et les communes et départements actuels.


Durant la Fronde, Turenne battit une armée frondeuse, privée de son chef Condé, le 4 mai 1652. L’armée royale fit ensuite le siège de la cité[45]. Cette même année, la ville frappée par la peste fut secourue par saint Vincent de Paul.


Articles détaillés : Bataille d'Étampes (1652) et Siège d'Étampes (1652).

En 1712, le duché revint à la couronne.


Un arrêt du 30 juillet 1767 indique la perception des droits de havage[46] pour le bourreau d'Étampes.


Le 15 mars 1789, le bailliage élit Jacques-Auguste de Poilloüe de Saint-Mars député de la noblesse aux états généraux.


En 1790, la province de l'Orléanais est démantelée et le département de Seine-et-Oise est créé.


Le 3 mars 1792, les ouvriers, principalement agricoles, manifestent, excédés par la montée des prix des denrées de première nécessité. Cette révolte frumentaire a un retentissement important sur l'assemblée constituante. Par exemple la miche de pain dépasse la moitié de leur salaire journalier. La situation a évolué depuis 1774 : en effet le prix était auparavant garanti par les services du commerce des grains. Ce commerce n'étant plus surveillé, il devient l'objet de grandes spéculations. Le maire Jacques Guillaume Simoneau, questionné par la foule, est dépassé ; répondant qu'il est simplement dans l'incapacité d'intervenir, il est massacré. Ce lynchage provoque un grand émoi dans l'Assemblée législative. Elle réagit en instituant une Fête de la Loi, souvenir de ce 3 juin 1792, mémoire du "martyr" de la "liberté du commerce". Le petit peuple a en effet le sentiment d'être dupé par la déclaration des droits de l'homme qui masque un renversement important de valeurs : d'un pouvoir tutélaire protecteur des "petits" contre les commerçants, on passe à un pouvoir protégeant la liberté d'une autre classe, celle des commerçants[47].



XIXe siècle |


Le 26 mars 1846 eut lieu l’inauguration de la ligne de chemin de fer de Paris à Tours, qui reliait alors la capitale à Orléans via Étampes en trois heures et demie[48]. Le 2 mai 1852, ce fut celle du théâtre, financé sur l’apport volontaire de contributeurs privés[49]. En 1859, la ville acquit la ruine du donjon. Et en 1894 fut achevée la construction de l’hospice pour vieillards et de chirurgie.



XXe et XXIe siècles |


En 1905 ouvrit la maternité du centre hospitalier. Le 22 novembre 1907, trois malfaiteurs attaquèrent après la gare d’Étampes l’express no 16 en provenance de Toulouse, dérobant dix mille francs-or[50]. Et en 1923 Henry Dresch installa une usine dans la commune et y fabriqua des motocyclettes jusqu’en 1939.



Étampes et l’aviation |




Les élèves de l’école Blériot en 1910.


Louis Blériot prépara sa traversée de la Manche, en 1909, par un vol d’Étampes à Chevilly. Peu après, il installa, sur le territoire de la commune voisine de Guillerval, une école d’aviation à côté de laquelle Maurice Farman en installa une autre. Il y en eut bientôt une troisième, à Étampes même, sur la route de Chartres, qui fut rachetée par Armand Deperdussin. Pendant la Première Guerre mondiale, cette école d’aviation militaire d’Étampes fut l’une des plus importantes de France, avec celles situées près des villes de Chartres, de Châteauroux, d’Istres, ou encore d’Avord[51].


Étampes joua par là un grand rôle dans l’histoire de l'aviation naissante[52], celui de pépinière, car de nombreux pilotes de diverses nationalités vinrent y apprendre à voler avant d’aller répandre dans leurs pays d’origine ce qu’ils avaient acquis dans ces trois écoles. Plus tard Marcel Bouilloux-Lafont, maire d’Étampes, fut directeur de l’Aéropostale. C’est aussi à Étampes, sur la base aérienne 251 Étampes-Mondésir que naquit la Patrouille de France, d’abord nommée Patrouille d’Étampes. C’est encore à Étampes que furent conçus les premiers drones, dès 1923[53].
Durant la Première Guerre mondiale, les aviateurs belges purent occuper le terrain de Ville Sauvage. Jules Védrines vint essayer dans le plus grand secret le triplan Astoux mais l'avion à incidence variable s'écrase, n'ayant pu s'arrêter, dans les champs de blé le 31 août 1916.



1939-1945 |


Le 14 juin 1940, pendant la débâcle, une colonne de réfugiés venus du nord de la France et de Paris qui était prise au piège dans les embouteillages du centre-ville, fut cruellement mitraillée par des appareils que de nombreux témoins encore vivants et crédibles identifient avec certitude, fort curieusement, comme italiens : épisode qui reste inexpliqué[réf. nécessaire]. Peu après et jusqu’en 1944, Étampes fut l’un des quartiers généraux de la Luftwaffe, ce qui valut à la ville, qui était aussi un carrefour ferroviaire important, un bombardement sévère le 10 juin 1944 tuant cent quarante-et-un habitants et dix fois plus d’Allemands. Au cours de ce raid important, cent huit Lancaster et neuf Mosquito de la RAF, six bombardiers furent détruits. Libérée le 22 août 1944, Étampes se trouve sur la célèbre Voie de la Liberté. La commune d’Étampes a été décorée de la Croix de guerre 1939-1945[54].



De 1945 à nos jours |


Le 28 avril 1962, des attentats attribués à l’OAS sont perpétrés contre les locaux du journal communiste La Marseillaise de Seine-et-Oise et contre le commissariat de police[55].


Le 1er janvier 1968, après le démembrement du département de Seine-et-Oise, la commune d'Étampes est intégrée au nouveau département français de l’Essonne et abandonne son ancien code commune, le 78223.


Le 16 décembre 2005, une professeur d’art plastique est agressée par un de ses élèves au lycée Louis-Blériot[56].


Le 27 juillet 2008, Étampes est pour la première fois ville-étape du Tour de France[57].



Politique et administration |



Rattachements administratifs et électoraux |


Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[58], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne après un transfert administratif effectif le 1er janvier 1968. Elle en est le chef-lieu de l'arrondissement d'Étampes


La commune était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Étampes[59]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune en est désormais le bureau centralisateur



Intercommunalité |


La ville est le siège de la communauté de communes de l'Étampois Sud-Essonne, créée en 2009 et qui succédait à la communauté de communes de l’Étampois, elle-même créée en 2003.


Cette intercommunalité s'est transformée en communauté d'agglomération sous le nome de communauté d'agglomération de l'Étampois Sud-Essonne le 1er janvier 2016.



Tendances et résultats politiques |


Située en lointaine périphérie de l’agglomération parisienne, Étampes se rapproche du profil politique d’une ville importante de province, relativement à droite mais éloignée de l’extrême droite, privilégiant les candidats de droite aux élections présidentielles et les plébiscitant aux élections législatives et cantonales. Les électeurs ont également moins voté pour les candidats de gauche que le reste du département lors des dernières élections régionales (51,31 % pour Jean-Paul Huchon en Essonne[60] contre 48,36 % à Étampes) et européennes. Par ailleurs les Étampois ont très largement rejeté le Traité constitutionnel européen, à 59,16 % contre seulement 50,71 % pour l’ensemble de l’Essonne[61]. Des sections du Parti socialiste et du Parti communiste sont installées sur la commune, représentatives pour le sud du département.


Élections présidentielles

Résultats des deuxièmes tours :




  • Élection présidentielle de 2002 : 81,66 % pour Jacques Chirac (RPR), 18,34 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 80,25 % de participation[62].


  • Élection présidentielle de 2007 : 50,60 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 49,40 % pour Ségolène Royal (PS), 81,89 % de participation[63].


  • Élection présidentielle de 2012 : 57,14 % pour François Hollande (PS), 42,86 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 79,57 % de participation[64].


  • Élection présidentielle de 2017 : 67,11 % pour Emmanuel Macron (LREM), 32,89 % pour Marine Le Pen (FN), 71,06 % de participation[65].


Élections législatives

Résultats des derniers tours :




  • Élections législatives de 2002 : 66,12 % pour Franck Marlin (PR), 33,88 % pour Gérard Lefranc (PCF), 62,57 % de participation[66].


  • Élections législatives de 2007 : 59,89 % pour Franck Marlin (PR), élu au premier tour, 16,65 % pour Marie-Agnès Labarre (PS), 61,44 % de participation[67].


  • Élections législatives de 2012 : 59,60 % pour Franck Marlin (UMP), 40,40 % pour Béatrice Pèrié (PS), 57,17 % de participation[68].


  • Élections législatives de 2017 : 65,71 % pour Franck Marlin (LR), 34,29 % pour Daphné Ract-Madoux (LREM), 43,70 % de participation[69].


Élections européennes

Résultats des deux meilleurs scores :




  • Élections européennes de 2004 : 22,65 % pour Harlem Désir (PS), 15,36 % pour Patrick Gaubert (UMP), 42,02 % de participation[70].


  • Élections européennes de 2009 : 26,77 % pour Michel Barnier (UMP), 16,42 % pour Daniel Cohn-Bendit (Europe Écologie), 37,40 % de participation[71].


  • Élections européennes de 2014 : 25,80 % pour Aymeric Chauprade (FN), 19,94 % pour Alain Lamassoure (UMP), 36,71 % de participation[72].



Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores 





  • Élections régionales de 2004 : 48,36 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 37,70 % pour Jean-François Copé (UMP), 64,12 % de participation[73].


  • Élections régionales de 2010 : 56,45 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 43,55 % pour Valérie Pécresse (UMP), 46,03 % de participation[74].


  • Élections régionales de 2015 : 39,22 % pour Valérie Pécresse (LR), 37,75 % pour Claude Bartolone (PS), 51,13 % de participation[75].


Élections cantonales et départementales

Résultats des deuxièmes tours :




  • Élections cantonales de 2001 : 64,52 % pour Jean-Pierre Colombani (RPR), 35,48 % pour Sébastien Lepetit (PS), 48,68 % de participation.


  • Élections cantonales de 2008 : 68,13 % pour Jean Perthuis (UMP), 31,87 % pour François Jousset (PCF), 44,24 % de participation[76].


  • Élections départementales de 2015 : 68,95 % pour Marie-Claire Chambaret (DVD) et Guy Crosnier (UMP), 31,05 % pour Valentin Millard et Maryvonne Roulet (FN), 42,72 % de participation[77].


Élections municipales


Résultats des derniers tours :




  • Élections municipales de 2001 : 63,17 % pour Franck Marlin (RPR) élu au premier tour, 25,86 % pour Laurence Auffret-Deme (PCF), 63,69 % de participation[78].


  • Élections municipales de 2008 : 70,89 % pour Franck Marlin (PR) élu au premier tour, 22,35 % pour Didier Chareille (PS), 62,56 % de participation[79].


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans l'Essonne.


Élections référendaires 





  • Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 71,64 % pour le Oui, 28,36 % pour le Non, 35,97 % de participation[80].


  • Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe : 59,16 % pour le Non, 40,84 % pour le Oui, 69,28 % de participation[81].



Politique locale |




L’hôtel de ville d’Étampes.


Trente-cinq élus composaient le conseil municipal répartis en trente élus UMP, quatre élus d’union de la Gauche (PS, PCF, PG) et un élu divers gauche , pour le mandat 2014-2017.


En effet, après la démission d'office le 20 août 2017 de Franck Marlin de son mandat de maire à la suite de sa réélection comme député, des élections municipales sont organisées les 12 et 19 novembre 2017 afin d'élire un nouveau conseil municipal[82],[83], au terme desquelles Jean-Pierre Colombani, ancien premier-adjoint, dont la liste a recueilli 67,65 % des suffrages, est fugacement élu maire[84]. En effet, celui-ci annonce sa démission pour motif personnel en mars 2018, et Franck Marlin, devenu divers droite[85], annonce son souhait de redevenir maire d'Étampes, ce qui entrainerait sa démission de son mandat de député[86]


La commune dispose d’un centre communal d'action sociale et est le cadre d’une OPAH. En 2009, la commune disposait sur son territoire de deux mille quatre cent douze logements sociaux[87], soit 26 % du parc total de logements, au-dessus des prescriptions de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (Loi SRU).



Liste des maires |


Trente-cinq maires se sont succédé à la tête de l’administration municipale d’Étampes depuis l’élection du premier en 1790.































































Liste des échevins et maires successifs[88],[89].
Période
Identité
Étiquette
Qualité



août 1944
avril 1953
Louis-Barthélémy Durand
 

Conseiller général d'Étampes (1955 → 1955)
avril 1953
mars 1965
Berthe-Suzanne Vayne
 
 
mars 1965
mars 1977
Gabriel Barrière
 
 
mars 1977
juin 1995
Gérard Lefranc

PCF

Conseiller général d'Étampes (1976 → 1982)
juin 1995
août 2017[92],[93],[94]

Franck Marlin[95]

PR
puis UMP

Député de l'Essonne (2e circ.) (1995[96] → )
Démissionnaire d'office à la suite de sa réélection comme député
novembre 2017[84],[97]
15 mars 2018[86]
Jean-Pierre Colombani

LR
Président de la CA de l'Étampois Sud-Essonne (2014 → 2018)
Démissionnaire
avril 2018[98],[99]
en cours
(au 6 avril 2018)
Bernard Laplace

SE
Vice-président de la CA de l'Étampois Sud-Essonne



Jumelages |


Article connexe : Coopérations décentralisées des communes de l'Essonne.


Localisation des villes jumelées avec Étampes.

Localisation de la ville

Étampes



Localisation de la ville

Borna




Étampes a développé une association de jumelage avec :



  • Drapeau de l'Allemagne Borna (Allemagne) depuis 2000, en allemand Borna, située à huit cents kilomètres[100].



Population et société |


Évolution démographique

Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[101],[Note 5].



En 2015, la commune comptait 24 271 habitants[Note 6], en augmentation de 4,81 % par rapport à 2010 (Essonne : +5,01 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7 027 7 687 8 333 7 693 8 109 7 896 7 968 8 157 8 083



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8 066 8 220 8 228 7 789 7 840 7 710 8 461 8 573 8 637



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9 001 9 245 9 454 9 925 10 067 9 944 10 610 10 425 11 890



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2015
13 515 16 493 19 651 19 386 21 457 21 839 22 568 24 013 24 271

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[102].)



Histogramme de l'évolution démographique




Ville frontière entre la Beauce et le Hurepoix, siège d’un ancien duché, d’une élection, d’un grenier à sel, d’un bailliage et d’un archidiaconé et doyenné, chef-lieu de district puis d’arrondissement dès 1793, Étampes a longtemps été une des villes les plus peuplées de la région et demeure la petite métropole du sud de l’Essonne. De 7 027 habitants en 1793 (deux fois plus que Rambouillet et autant que Fontainebleau), la population se stabilisa durant tout le XIXe siècle autour de 8 000 habitants, ne dépassant le seuil de neuf mille habitants que lors du recensement de 1901. Seule la guerre de 1870 fit chuter la population de cinq cents personnes, dont quarante-neuf morts aux combats[103]. L’arrivée du XXe siècle entraîna une croissance mesurée de la population, dépassant les dix mille habitants en 1926 et totalisant 10 425 Étampois au sortir de la Seconde Guerre mondiale, malgré les quatre cent soixante-huit victimes cumulées des deux conflits mondiaux[104]. Comme ailleurs dans le département mais de manière moins soutenue, les Trente Glorieuses permirent un accroissement rapide de la population, s’approchant des vingt mille résidents en 1975. Néanmoins, le relatif éloignement de la capitale freine ce développement, la commune n’atteignant que 23 300 habitants au recensement partiel de 2006. En 1999, 11 % de la population étampoise était étrangère, 16,3 % des foyers étaient composés de familles monoparentales, chiffre qui grimpe à 22,9 % dans la ZUS du plateau des Guinettes[105]. Parmi les résidents de nationalité étrangère, 2,3 % venaient du Portugal, 1,9 % du Maroc, 1,3 % du Turquie, 1,1 % d’Algérie et 0,1 % de Tunisie, d’Espagne et d’Italie[106].


Pyramide des âges en 2009

La population d’Étampes est relativement homogène et conforme aux données régionales, avec un relatif manque d’habitants âgés de plus de soixante-quinze ans. Avec 43 % de la population âgée de moins de trente ans et 34,6 % âgée de moins de vingt-cinq ans[105], la commune apparaît ainsi relativement jeune, sans pour autant disposer de centre étudiant.















































Pyramide des âges à Étampes en 2009 en pourcentages[107].
Hommes Classe d’âge Femmes


0,3 

90 ans ou +

1,0 



4,4 

75 à 89 ans

7,6 



10,3 

60 à 74 ans

11,1 



19,3 

45 à 59 ans

18,6 



22,5 

30 à 44 ans

20,4 



22,1 

15 à 29 ans

21,4 



21,1 

0 à 14 ans

19,8 















































Pyramide des âges en Essonne en 2009 en pourcentages[108].
Hommes Classe d’âge Femmes


0,3 

90 ans ou +

0,8 



4,4 

75 à 89 ans

6,7 



11,3 

60 à 74 ans

11,9 



19,9 

45 à 59 ans

20,0 



21,9 

30 à 44 ans

21,4 



20,6 

15 à 29 ans

19,2 



21,7 

0 à 14 ans

20,0 




Enseignement |


Les établissements scolaires d’Étampes sont rattachés à l’académie de Versailles. La commune dispose de dix écoles maternelles (Elsa-Triolet, Jean-de-La-Fontaine, Éric-Tabarly Jacques-Prévert, Marie-Curie, Le Port, Pauline-Kergomard, Simone-de-Beauvoir, Hélène-Boucher et Louise-Michel), huit écoles élémentaires (André-Buvat, Les Prés, Louis-Moreau, Éric-Tabarly, Jacques-Prévert, Jean-de-La-Fontaine, Le Port et Hélène-Boucher)[109]. Trois collèges (Guettard, de Guinette et Marie-Curie), le lycée polyvalent Geoffroy-Saint-Hilaire et le lycée technologique Louis-Blériot accueillent les élèves du secondaire[110]. En 2007, le lycée Geoffroy-Saint-Hilaire s’est classé quinzième à l’échelle départementale avec 87 % de réussite au baccalauréat toutes filières confondues[111].


La ville accueille également deux établissements privés sous contrat, l’Institution primaire, collège et lycée Jeanne-d'Arc[112] rattachée au diocèse[113] et la maison familiale rurale, cette dernière spécialisée dans l’enseignement de l’horticulture.


Le conservatoire national des arts et métiers est installé dans la commune et le Greta occupe des locaux au lycée Geoffroy-Saint-Hilaire. Un réseau de soutien scolaire a été mis en place par la municipalité sur trois sites répartis sur le territoire. Le centre d'information et d'orientation dispose d’un point d’accueil. Hors périodes scolaires, les enfants sont accueillis par le centre de loisirs de Valnay.



Santé |


Étampes accueille sur son territoire le centre hospitalier du Sud-Essonne. Il dispose d’un service d’urgences, de l’ensemble des services traditionnels d’un hôpital, d’une maternité avec néonatalogie, d’un laboratoire et d’un service de radiographie, d’échographie et d’imagerie médicale[114]. Le Service mobile d'urgence et de réanimation du sud-Essonne est basé dans cet hôpital[115]. Le centre accueille aussi une maison de retraite. S’y ajoutent la clinique du Val-de-Juine (actuellement fermée) et l’établissement public de santé Barthélémy-Durand, qui dispose de trois cent soixante lits principalement en psychiatrie et pédopsychiatrie[116].


La commune accueille aussi un centre de la protection maternelle et infantile[117] et un centre du planification familiale[118]. Une résidence d’accueil pour personnes âgées dispose de soixante-quinze logements adaptés et propose des services médicaux et d’aide au maintien à domicile.


Cent quatre-vingt-neuf médecins[119] y exercent, pour la plupart dans les établissements de santé. Vingt et un chirurgiens-dentistes[120] et neuf pharmacies[121] sont implantés sur le territoire.



Culture |




Le château de Valnay.


Étampes est dotée d’un service municipal consacré à la culture, qui gère notamment la bibliothèque, l’école de musique, l’atelier d’arts plastiques, le théâtre qui favorise les créations contemporaines et le musée. Deux cinémas sont présents sur la commune, le complexe de La Rotonde et CinÉtampes, classé Art et Essai.


Le théâtre, la salle des fêtes, la salle Saint-Antoine, l’espace Jean-Carmet et le château de Valnay accueillent les spectacles et manifestations culturelles. Trente-six associations agissent pour la promotion et la mise en valeur de la culture communale.




Sports |




La piscine de plein air à vagues du parc de loisirs d’Étampes.


Un service municipal est spécialement consacré au sport. La commune dispose de plusieurs infrastructures sportives dont les COSEC Michel-Poirier et André-Gauthier, l’espace Jo-Bouillon, le gymnase René-Jouanny, les stades Laloyeau et du Pont-de-Pierre et la piscine Charles-Haury. S’y ajoutent la base de loisirs d'Étampes et sa piscine à vague qui est le seul site d’Île-de-France à permettre la pratique du surf. L’aéroport d'Étampes Mondésir à proximité directe permet la pratique de sports aéronautiques tels que l’ULM ou le parachutisme.


Trente-deux associations participent à la promotion des pratiques sportives sur la commune. La compagnie des archers d’Étampes évolue notamment en championnat de France de tir à l'arc. Les licenciés de l’Étampes triathlon club participent fréquemment aux rencontres internationales.


Le 27 juillet 2008, Étampes a été la dernière ville-étape du Tour de France 2008 avant Paris. Elle a aussi été la première ville-étape du Paris-Nice 2005.




Services publics |


Étampes est la sous-préfecture et la principale ville du sud du département, elle accueille donc ses services, un tribunal d’instance et un conseil de prud’hommes. Pour la sécurité des biens et des personnes, elle dispose sur son territoire d’une caserne de gendarmerie, d’un commissariat de police et d’un centre de secours et d'incendie. Trois bureaux de poste sont implantés en centre-ville[122], à Guinette[123] et à Saint-Martin[124]. Le Trésor public et un hôtel des impôts, la Sécurité sociale et des représentations de la Caisse d’allocations familiales, de la DDASS, de l’Assedic et de l’ANPE sont présents. La DDE et la Banque de France, le Cadastre, ÉDF et GDF y disposent de bureaux d’accueil. Trois offices notariaux[125] et quatre avocats[126] y sont installés. La commune est le centre de la juridiction d’instance et du conseil de prud’hommes, elle est rattachée aux tribunaux de grande instance et de commerce d’Évry et à la cour d'appel de Paris.



Lieux de culte |


La paroisse catholique d’Étampes est rattachée au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes et au secteur pastoral de Saint-Michel-de-Beauce-Étampes. Elle dispose de divers lieux de cultes dont les collégiales Notre-Dame-du-Fort et Saint-Martin, les églises Saint-Gilles et Saint-Basile et les chapelles de Guinette (Saint-Jean-Baptiste), Gérofosse (Notre-Dame-de-la-Trinité) et du centre hospitalier[127]. La fête patronale se tient le jour de la saint Michel et dure du dernier samedi de septembre au deuxième dimanche d’octobre.


Le culte protestant est présent avec l’église baptiste, l’église évangélique pentecôtiste et l’église réformée de France à la chapelle de Guinette. L’église orthodoxe utilise parfois l’église Saint-Gilles pour célébrer.


La communauté juive se réunit dans la salle Rabbi-Nathan-ben-Meschullam mise à sa disposition par le presbytère catholique de la rue Evezard.


Une mosquée appelée mosquée du Centre est aussi installée sur la commune.


En 2006, le tribunal administratif de Versailles avait annulé l’interdiction faite par la mairie de construire un lieu de culte de l’association des témoins de Jéhovah[128].




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Médias |


Les radios Rire et Chansons, Évasion FM, RFM, Sensations 89.2 FM (Anciennement Triangle FM) et Vibration disposent de fréquences à partir d’Étampes, ainsi que les radios du service public. Radio Plus y était installée et a cessé d'émettre en novembre 2011. L’hebdomadaire Le Républicain y dispose d’un bureau, comme le journal gratuit ParuVendu. Le quotidien Le Parisien disposant d'un bureau à Courcouronnes fait paraître son édition départementale de l'Essonne. La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.



Économie |



Sous-préfecture et principale ville du sud de l’Essonne, Étampes connaît la situation d’une ville de grande banlieue, à mi-chemin de Paris, Chartres et Orléans, favorisée par les réseaux de transports que représentent la route nationale 20 et la voie ferrée commune au RER C et au TER Centre-Val de Loire. Elle est placée par l’Insee au cœur d’un bassin d'emploi de trente-trois communes et 45 705 habitants[129] totalisant en 2004 1 764 entreprises[130] et 16 267 emplois[131]. Trois zones industrielles, le parc d’activité SudEssor, la zone de Coquerive et celle du Bois-Bourdon occupent cent trente hectares sur le territoire communal[132] et accueillent la majeure partie des huit cent quarante-neuf entreprises[133]. La commune dispose d’une antenne de la chambre de métiers et de l'artisanat de l'Essonne[134].


En 1999, 9 197 Étampois exerçaient une activité rémunérée, dont 44,5 % sur la commune[135], principalement des employés et ouvriers (35,3 et 29,3 %). La principale industrie locale est la construction mécanique. L’équipementier Faurecia est présent. Les centres commerciaux Carrefour, Intermarché et Leclerc sont grands pourvoyeurs d’emplois tertiaires, de même que les hôpitaux.


Un centre du réseau Frenchelon est implanté au sud de la commune en bordure de la route nationale 20[136]. Une foire est organisée le deuxième week-end de juin. Les marchés se tiennent le mardi au quartier Saint-Gilles et samedi à l’hôtel de ville. L’établissement Saria Industries Île-de-France de traitement des carcasses animales est inscrit au répertoire du registre des émissions polluantes, notamment pour ses prélèvements en eaux souterraines[137].



Emplois, revenus et niveau de vie |



Le chômage atteignait les 15,9 % de la population active en 2014[138], chiffre supérieur à la moyenne nationale (10,4 %). Et les inégalités sont importantes entre les habitants de la commune, où en 1999 le revenu moyen s’élevait à 13 933 euros par an alors que quatre-vingt-dix foyers fiscaux étaient redevables de l’ISF[139]. En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 116 €, ce qui plaçait Etampes au 21 131e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[140].
















































































Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
 
Agriculteurs
Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés
Ouvriers
Étampes
0,3 %
4,4 %
16,3 %
26,7 %
30,3 %
22,0 %
Zone d’emploi d’Étampes
1,8 %
6,2 %
15,1 %
24,9 %
27,2 %
24,8 %
Moyenne nationale
2,2 %
6,0 %
15,4 %
24,6 %
28,7 %
23,2 %

Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
 
Agriculture
Industrie
Construction
Commerce
Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Étampes
0,9 %
12,2 %
4,7 %
13,7 %
8,6 %
5,2 %
Zone d’emploi d’Étampes
2,9 %
16,1 %
6,7 %
14,8 %
9,2 %
5,8 %
Moyenne nationale
3,5 %
15,2 %
6,4 %
13,3 %
13,3 %
7,6 %
Sources : Insee[141]



Culture locale et patrimoine |



Patrimoine environnemental |



  • La Base de plein air et de loisirs d'Étampes, avec ses soixante-dix hectares d’espaces verts, est le principal poumon de la commune.

  • S’y ajoutent la promenade des Prés, le square voisin de la Douce-France, le parc de Valnay et le parc de Jeurre, situé en partie sur son territoire. En outre la ville a été récompensée par trois fleurs au Concours des villes et villages fleuris[142].

  • Les anciennes champignonnières d’Étampes, installées dans les carrières souterraines constituent aujourd’hui un habitat préservé pour les chauves-souris (dont le Grand Murin, le Vespertilion à oreilles échancrées et le Vespertilion de Bechstein) répertorié dans le réseau Natura 2000[143].

  • Les berges de la Juine et de la Chalouette et les bois qui les bordent ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le Conseil général de l'Essonne[144].

  • Le GR 655, qui reprend le tracé d’un ancien sentier de pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle, passe par la commune.



Patrimoine architectural |




La tour de Guinette vue depuis le parvis de la gare.


La commune est adhérente au label Villes et pays d'art et d'histoire[145].



Architecture militaire |


Son passé royal et de place forte a laissé à Étampes des traces dont la tour de Guinette, donjon de l’ancien château royal construit par Louis VI Le Gros au XIIe siècle, emblème de la ville, classé monument historique depuis 1862[146], la tour carrée du Petit-Saint-Mars, qui date sans doute du XIe siècle[147], les restes des anciens remparts du XIIIe et XIVe siècles, inscrits depuis 1968[148], complétés au XVIIe siècle des fortifications dites des faubourgs Saint-Pierre, Saint-Martin et des Portereaux, ces derniers également inscrits depuis 1968[149].




Architecture religieuse |


Étampes, capitale d’un comté puis d’un duché était aussi un centre religieux important sur la via Turonensis. Il en subsiste de nombreux édifices religieux dont la collégiale Notre-Dame-du-Fort construite aux XIIe et XIIIe siècles et classée monument historique depuis 1840[150], son cloître du XIVe siècle, son presbytère du XIXe siècle, l’église Saint-Basile des XIIe et XVe siècles, classée monument historique depuis 1862[151], la collégiale Saint-Martin, qui date des XIIe et XIIIe siècles, classée monument historique depuis 1909[152], célèbre pour sa tour penchée Renaissance, enfin l’église Saint-Gilles construite aux XIIe, XVe et XVIe siècles et classée monument historique depuis 1970[153]. S’y ajoutent aujourd’hui les chapelles Notre-Dame-de-la-Trinité à Gérofosse et Saint-Jean-Baptiste à Guinette.



Architecture civile |


Son économie florissante entre Beauce et Paris et la richesse de ses notables permirent à la ville de se doter d’équipements tels que les moulins du Bourgneuf, de Chauffour, de Vaujouan et de Vauroux, d’hôtels, de palais, qui subsistent aujourd’hui et sont pour la plupart classés ou inscrits aux monuments historiques.


On y compte l’Hôtel-Dieu, créé au XVIe siècle puis régulièrement modifié jusqu’au XIXe siècle, inscrit aux monuments historiques depuis 1988[154], l’hôtel de ville, composé des anciennes maisons de Saint-Christophe puis de la Treille, construit entre les XVe et XVIe siècles, remanié au XIXe siècle, inscrit aux monuments historiques en 1982 et 1987[155],[156], l’hôtel dit Maison de l’Écu de Berry, du XVIe siècle, rénové aux XIXe et XXe siècles et qui accueille aujourd’hui la sous-préfecture depuis 1819[157], le palais de justice du XIVe siècle, dans les murs d’un ancien palais capétien inscrit aux monuments historiques en 1926[158], qui conserve une très remarquable fresque du XIVe siècle, le théâtre construit par l’architecte Gabriel Davioud en 1851-1852 grâce à une souscription publique, inscrit aux monuments historiques en 1982[159],[160] et le collège Guettard, ancien hôpital Saint-Antoine au XIIIe siècle, couvent des barnabites au XVIIe siècle, réaménagé en collège par l’architecte Joseph Auguste Émile Vaudremer en 1885[161].


L’hôtel dit d’Anne de Pisseleu, du XVIe siècle, bâti en fait en 1538 par un receveur des tailles du comté dénommé Jean Lamoureux[162], classé monument historique depuis 1926[163], l’hôtel dit de Diane de Poitiers, du XVIe siècle, bâti en fait en 1554 par un receveur du Domaine du comté dénommé Esprit Hattes[164], remanié au XIXe siècle, inscrit aux monuments historiques en 1926, devenu le musée d'Étampes[165], l’hôtel Saint-Yon, du XVIe siècle et remanié au XIXe siècle, inscrit aux monuments historiques en 1926[166], le château du Petit-Saint-Mars, construit au XVIIe siècle, transformé en maison de retraite, le château de Valnay, construit au XVIIIe siècle[167], devenu aujourd’hui une salle municipal et un centre associatif, et le château de Vauroux, construit en 1873, témoignent de la longue prospérité des notables de la cité.


Le cinéma La Rotonde conçu par l'architecte Édouard Lardillier a été inauguré en 1952.


Récemment, le grand ensemble de la Croix de Vernailles, construit en 1967 par Jean Ginsberg, et les structures de la base régionale de loisirs sont venus perpétuer l’enrichissement architectural de la commune.




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Petit patrimoine |


Un petit patrimoine nombreux et de qualité est réparti sur l’ensemble du territoire de la commune. On peut citer le menhir de Pierrefitte, classé monument historique depuis 1964[168], le vieux pont de Saint-Martin, des puits, lavoirs, fontaines (Cérès de marbre de Saint-Gilles[169], Cérès de fonte de Notre-Dame construite en 1893[170], Nymphe Louette de la rue Louis-Moreau), de vieilles portes de maisons, la pergola de la Douce-France réalisée en 1925 et installée en 1934[171], des sculptures d’André Deluol (La Terre, ancienne école Gaston-Ramon ; Le Corbeau et le Renard, école Jean-de-La Fontaine ; Vénus anadyomène, école de musique, autrefois square de la Libération) et le cimetière de Notre-Dame, ancien, avec de nombreuses sépultures en pierre[172].



Personnalités |


Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Étampes :



Moyen Âge |




  • Thibaud d'Étampes (v. 1080-v. 1120), en latin Theobaldus Stampensis, précepteur de Hugues III du Puiset, puis professeur à Caen vers 1114, puis premier enseignant d’Oxford attesté dans l’histoire vers 1120, auteur de six lettres.

  • Rabbi Nathan ben Meshullam est un rabbin étampois du XIIe siècle[173] dont le nom a été donné à la salle de réunion de la communauté juive actuelle.


  • Ingeburge de Danemark (1175-1236), reine de France, y fut de longues années assignée à résidence, probablement au Palais dit capétien plutôt que dans le donjon, comme on le dit généralement.


  • Blanche de Castille (1188-1252), reine de France, en fut la première dame.


  • Louis dit d’Evreux (1276-1319) en fut le premier comte.


  • Charles dit d’Evreux (1305-1336) en fut comte.


  • Arthur III de Bretagne (1393-1458) prétendit à son comté.


  • Louis d'Étampes (?-1400) en fut comte.


  • Richard dit de Bretagne (1395-1438) prétendit à son comté.


  • Jean de Bourgogne (1415-1491) en fut comte.


  • François II de Bretagne (1435-1488) prétendit à son comté.


  • Jean de Foix (1450-1500), prétendant malheureux au trône de Navarre, en fut comte et y est mort.



Renaissance |




  • Artus Gouffier de Boissy (1475-1519) en fut comte.


  • Gaston de Foix-Nemours (1489-1512) en fut comte.


  • Anne de Pisseleu (1508-1580), favorite de François Ier, en fut la première duchesse.


  • Diane de Poitiers (1499-1566), favorite d’Henri II, en fut la deuxième duchesse à partir de 1553.


  • Gabrielle d'Estrées (1570-1599), favorite d’Henri IV en fut duchesse et souche de la seconde famille de Vendôme, qui en tint à sa suite le duché.

  • Jacques Houllier (1577-1621), médecin et auteur médical de référence, y est né.


  • François Ravaillac (1578-1610), assassin d’Henri IV, a pris la décision définitive de commettre son régicide à Étampes, sur le chemin du retour vers sa ville natale.




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Grand Siècle |




  • César de Vendôme (1594-1665), fils d’Henri IV et de Gabrielle d'Estrée, en fut duc.


  • Basile Fleureau (1612-1674), historien, professeur de philosophie, supérieur des barnabites d’Étampes de 1662 à 1668 y est né et décédé. Il est l’auteur d’un ouvrage monumental qui fait encore autorité et a conservé des documents maintenant perdus, les Antiquités de la Ville et du duché d’Estampes, rédigées vers 1668 et publiées après sa mort en 1683.


  • Louis II de Vendôme (1612-1669) en fut duc.


  • Louis-Joseph de Vendôme (1654-1712) en fut duc.




Jean-Étienne Guettard.




Étienne Geoffroy Saint-Hilaire par Ambroise Tardieu.


  • Michel Godeau (1653-1736), recteur de l’Université de Paris et poète latin important (il a notamment traduit en latin les poésies de Nicolas Boileau), démis de ses fonctions par Louis XIV pour avoir osé résister frontalement à sa politique religieuse antijanséniste[174], y est né.


Siècle des Lumières |




  • Jean-Étienne Guettard (1715-1786), docteur en médecine, savant, naturaliste, botaniste, minéralogiste et un des fondateurs de la manufacture de Sèvres, y est né. Il fut notamment le premier à comprendre que les monts d’Auvergne sont d’anciens volcans.


  • Henri Jabineau (1724-1792), avocat, y est né.


  • Jean-Baptiste Guignard dit Clairval (1735-1795) comédien et chanteur lyrique à l’Opéra-Comique, y est né.


  • Jacques Guillaume Simonneau (1740-1792) y est né, en fut maire et y est mort assassiné sur le marché. Il s’ensuivit des cérémonies officielles grandioses à Paris et dans plusieurs villes de province.


  • Marie-Alexandre Guénin (1744-1835), premier violon de l'Opéra, compositeur et éditeur de musique, professeur à l'École royale puis au Conservatoire de Paris, y a vécu les douze dernières années de sa vie et y a été enterré.


  • Louis Philippe d’Orléans (1747-1793), dit Philippe Égalité, en fut le dernier seigneur et duc[175].



XIXe siècle |




  • Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844), naturaliste, fondateur de la ménagerie du Jardin des plantes de Paris, y est né. Il a donné son nom à une place (ornée de sa statue depuis 1857), à une avenue et au lycée polyvalent d’Étampes. Une rue parisienne, située près du Jardin des Plantes, porte également son nom.


  • Marie Boivin (1773–1841), sage-femme et auteur d'ouvrages d'obstétrique, y reçut l'enseignement de religieuses.


  • Auguste-Rodolphe Darblay (1784-1873), homme politique, y est né.


  • Abel Dufresne (1788-1872), écrivain, y est né.


  • Victor Hugo (1802-1885), écrivain, y séjourna.


  • Isidore Geoffroy Saint-Hilaire (1805-1861), fils d’Étienne, naturaliste, fondateur de la Société impériale zoologique d’acclimatation et du Jardin d'acclimatation du bois de Boulogne, y est né. C’est un précurseur de la génétique moderne.


  • Eugène de Gaville (1806-1837), auteur dramatique et poète, y est né, y a vécu et y est mort.


  • Gabriel-Gervais Chardin (1814-1907), peintre, y séjourna.


  • Narcisse Berchère (1819-1891), peintre et graveur de lithogravure, y est né.


  • Élias Robert (1819-1874), peintre et sculpteur, y est né.


  • Rose Chéri (1824-1861), actrice, y est née.


  • Anna Chéri (1826-?), actrice, y est née.


  • Félix Giacomotti (1828-1909), peintre d’origine italienne, Prix de Rome en 1854, y vécut et y est enterré.


  • Édouard Béliard (1832-1912), peintre en fut maire et y est mort.

  • Paul Hautefeuille (1836-1902), minéralogiste, y est né et y a fait ses premières études.

  • Léon Marquis (1843-1905), historien, est l’auteur entre autres d’un ouvrage de référence, Les Rues d’Étampes et ses monuments (1881).


  • Eugène Turpin (1848-1927), chimiste, y a été incarcéré (1893).


  • Louise Abbéma (1853-1927), peintre renommé et amie très intime de Sarah Bernhardt, y est née.


  • Anatole Le Braz (1859-1926), écrivain de langue bretonne, y enseigna.



XXe siècle |




Automobiles Morisse, construites à Étampes vers 1900.



  • Pierre Morisse (1867-1921), ingénieur civil IDN, fondateur du constructeur automobile P. Morisse et Cie, établi boulevard Saint-Michel de 1898 à 1921[176].


  • Marcel Bouilloux-Lafont (1871-1944), homme d'affaires y est né et en fut maire.


  • Lucien Camus (1876-1947), homme politique, y est mort.


  • Henri Manhès (1889-1959), résistant, Compagnon de la Libération[177] y est né.


  • Magdeleine Paz (1889-1973), née Legendre, écrivain et militante anti-stalinienne, pacifiste et féministe, y est née.


  • Émilien Amaury (1909-1977), homme de presse français, fondateur entre autres du Parisien et de Marie-France, y est né.


  • Raymond Trouard (1916-2008), pianiste, y est né.


  • Jean-Louis Bory (1919-1979), écrivain et journaliste, y a étudié.


  • Jean Duvignaud (1921-2007), écrivain et sociologue, y a enseigné.


  • Georges Perec (1936-1982), écrivain, y a étudié[Note 7].


  • Philippe Lejeune (1924-), peintre et fondateur de l’École d'Étampes, y vit et y enseigne.

  • Jacques Gélis (?-), professeur agrégé d’histoire moderne, professeur émérite d’histoire à la Sorbonne, auteur d’ouvrages de référence en matière d’histoire des mentalités, est cofondateur et président de l’Association Étampes-Histoire[178].


  • Denis Langlois (1940-), écrivain et avocat, y a vécu.


  • Pierre Goldman (1944-1979), intellectuel d’extrême gauche y étudia.


  • Christian Binet (1947-), dessinateur des Bidochons et de Kador, y vit.


  • Philippe Legendre-Kvater (1947-), auteur de la série J’apprends à dessiner, peintre et illustrateur, y vit et y enseigne.


  • Gilbert Bordes (1948-), écrivain, y vit.


  • Cathy Kopp (1949-), femme d’affaires, y est née.


  • François Legrand (1951-), peintre, y est né.


  • Michel Crépu (1954-), écrivain, y est né.


  • Arnaud Gidoin (1968-), humoriste, comédien et animateur de télévision, y est né.


  • Arnaud Beltrame (1973-2018), né à Étampes, est un officier supérieur de la gendarmerie nationale, connu pour s’être substitué à une otage au cours des attaques du 23 mars 2018 à Carcassonne et Trèbes. Il est assassiné par le terroriste.

  • Messaoud Hammou (1976-), karatéka champion d’Europe, y est né.


  • Olivier Soulliaert (1977-), peintre, se rattache à l’École d’Étampes.


  • Ibrahim Maalouf (1980-), musicien, y a étudié.

  • Gaëtan Ader (?-), peintre et graveur, se rattache à l’École d’Étampes.


  • Jean-Louis Martinoty (1946-2016), metteur en scène d'opéra et directeur de l'Opéra de Paris de 1986 à 1989, y est né.


  • Jacques Boulas, coureur cycliste professionnel de 1974 à 1978, célèbre lanterne rouge du Tour de France 1975, y est né le 20 octobre 1948. Décédé le 29 septembre 1990 à Chartres.




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Héraldique |


Article connexe : Armorial des communes de l'Essonne.









Blason d’Étampes.


Les armes d’Étampes se blasonnent : De gueules à la tour crènelée d’or flanquée de deux tourelles en forme de guérite du même, la tour ouverte et ajourée de sable et chargée d’un écusson d’azur à trois fleurs de lys d’or, brisé en cœur d’un bâton péri en bande de gueules, chargé de trois lionceaux d’argent[179].


La tour accompagnée de guérite figure la façade de l’hôtel de ville, chargé des armes de France agrémentées du bâton des armes du comté de Vendôme, Louis-Joseph de Vendôme étant le dernier duc d’Étampes.


Il apparaît sur la locomotive numéro Z5699 de la SNCF au titre du parrainage du matériel ferroviaire par les communes[180].


La commune utilise parfois un drapeau armorié[181].




Drapeau d’Étampes.




Gastronomie |




Potiron rouge vif d’Étampes.


Étampes est réputée pour les variétés dites potiron rouge vif d'Étampes et mâche verte d’Étampes, ainsi que pour la friandise appelée Bûchette d'Étampes.




Étampes dans la culture et les arts |



Étampes au cinéma |


Par la proximité de Paris et leurs caractères préservés, les rues et bâtiments d’Étampes ont plusieurs fois servi de décor au tournage de scènes de films, téléfilms ou séries télévisées[182].


Les décors, naturels ou remaniés, apparaissent dans :




  • Au royaume des cieux de Julien Duvivier, avec Serge Reggiani et Juliette Gréco, en 1949[183],


  • La mariée était en noir de François Truffaut, avec Jeanne Moreau et Jean-Claude Brialy, en 1968[184],


  • Les Brigades du Tigre (série télévisée de la deuxième chaîne) de Victor Vicas, entre 1974 et 1983[185],


  • Adieu poulet de Pierre Granier-Deferre, avec Lino Ventura, Patrick Dewaere et Victor Lanoux, en 1975[186],


  • L'Année sainte de Jean Girault, avec Jean Gabin, Jean-Claude Brialy et Danièle Darrieux, en 1976[187],


  • Arsène Lupin joue et perd (série télévisée d’Antenne 2) d’Alexandre Astruc, en 1980[188],


  • Léon Morin, prêtre (téléfilm) de Pierre Boutron, en 1991[189],


  • L'Instinct de l'ange de Richard Dembo, avec Lambert Wilson, François Cluzet et Jean-Louis Trintignant, en 1993[190],


  • Le Parfum d'Yvonne de Patrice Leconte, avec Jean-Pierre Marielle et Hippolyte Girardot, en 1994[191],


  • Le Gendre idéal (téléfilm) d’Arnaud Sélignac, avec François Berléand, Fanny Cottençon et Armelle Deutsch, en 2008[192].



Étampes dans la peinture |


La commune a servi de décor pour plusieurs artistes peintres qui l’ont représentée dans leurs œuvres, dont Maurice Dainville qui a peint le Chemin des Vendons[193] et Henry Grosjean qui a peint La ville d’Étampes[194].



Mythes, légendes et anecdotes |



  • Étampes sous sa forme latine a donné son nom à l’étage géologique stampien après les recherches effectuées dans son sous-sol par Alcide Dessalines d'Orbigny.

  • On racontait autrefois qu’Étampes avait été fondée, comme Paris, par des rescapés troyens de la guerre de Troie. Arrivés dans cette belle vallée de la Juine, ils lui auraient donné le nom, depuis déformé, de Tempé, que portait une vallée de Thessalie réputée dans l’Antiquité pour son climat agréable[195].

  • Au XIIe siècle aurait eu lieu le miracle de la « Visitation d’Étampes » au cours duquel la Vierge Marie serait venue guérir trois malades de l'hôtel-Dieu[196].

  • Un bras de saint Jean Chrysostome était autrefois conservé en l’église Notre-Dame d’Étampes.

  • En 1772, l’abbé Desforges réalisa un « char volant » à ailes battantes fabriquées avec des plumes d’oiseaux avec lequel il comptait s’élancer du donjon dit tour de Guinette[197]. L’astrophysicien belge Eric Elst a fait donner en mai 2003 par l’Union astronomique internationale le nom de Desforges à l’astéroïde no 10830[Note 8].

  • Étampes a accueilli à trois reprises l’élection de Mister France, en 2004, 2007 et 2008.



Voir aussi |



Bibliographie |



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    Réédition


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  • Maxime Legrand, Histoire d'Étampes, Lorisse, 1992

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  • Claudine Billot, Monique Chatenet et Julia Fritsch, Étampes, Canton entre Beauce et Hurepoix, Édition du Patrimoine, 1999 (lire en ligne)

  • P. Bonnet et B. Duclos, Étampes, Chroniques d'un siècle, Alan Sutton, 2001

  • M. de Saint-Périer, Étampes, la grande histoire d'une petite ville, Lorisse, 2004(ISBN 978-2-84373-540-0 et 2843735408)

  • François Cavaignac, La culture théâtrale à Étampes au XIXe siècle, L'Harmattan, 2007(ISBN 978-2-296-02314-7)

  • Léon Marquis, Les rues d'Étampes et ses monuments, La Tour Gile



Articles connexes |



  • Liste des communes de l'Essonne

  • Canton d'Étampes

  • Arrondissement d'Étampes

  • District d'Étampes

  • Chronologie d'Étampes

  • Comté d'Étampes

  • Liste des comtes et ducs d'Étampes

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  • Musée municipal d'Étampes

  • École d'Étampes

  • Base aérienne 251 Étampes-Mondésir

  • Aéroport d'Étampes-Mondésir

  • Base de loisirs d'Étampes

  • Escadrille aéro-sanitaire 06.560 Étampes



Liens externes |


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  • Site de la mairie


  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque nationale de France (données) • Gemeinsame Normdatei



Notes et références |



Notes |





  1. La forme Étaplois ne serait qu’une erreur apparemment issue d’une confusion avec la ville d’Étaples sur la page web Habitants, reprise comme une variante sur d’autres sites.


  2. Le texte de cette charte est édité, traduit et commenté par le Corpus Étampois. Les résultats des fouilles de l’INRAP ne sont pas encore publiés.


  3. Le fait est pratiquement démontré par Bernard Gineste dans son édition de la charte de 1046.


  4. Épisode mis en lumière par Bernard Gineste dans son édition d’une notice d’Eustache de Saint-Père.


  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.


  7. Il a utilisé ses souvenirs de pensionnaire notamment dans le chapitre deuxième, Étampes, de son roman inachevé « 53 jours » (ISBN 2-07-038783-6), où il brosse une typologie en « sept familles » des élèves qu’accueillait le collège Geoffroy-Saint-Hilaire au milieu du siècle dernier.


  8. Sur proposition du Corpus Étampois.




Références |





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  10. Orthodromie entre Étampes et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.


  11. Orthodromie entre Étampes et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.


  12. Orthodromie entre Étampes et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.


  13. Orthodromie entre Étampes et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.


  14. Orthodromie entre Étampes et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.


  15. Orthodromie entre Étampes et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.


  16. Orthodromie entre Étampes et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.


  17. Orthodromie entre Étampes et Chartres sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.


  18. Orthodromie entre Étampes et Orléans sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.


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  33. Dom Basile Fleureau, Du Hameau, & de la Chapelle du petit saint Mard (1668), réédition numérique par le Corpus Étampois.


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  36. Une édition illustrée de la Vie de Robert par Helgaud de Fleury, traduite du latin par François Guizot, est en ligne sur le Corpus Étampois.


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  84. a et bMarie-Charlotte Dutheil, « Étampes : Jean-Pierre Colombani (LR) devrait être élu maire dimanche : Celui dont la liste a recueilli 67,65 % des suffrages à l’élection municipale partielle de dimanche devrait être élu maire dimanche prochain », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ 13 novembre 2017(lire en ligne).


  85. Cécile Chevallier, « Franck Marlin, député de l’Essonne, claque la porte des Républicains : L’ancien maire d’Etampes estime que la fédération départementale « trahit les convictions » de la droite. L’élu veut « retrouver de la proximité ». », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ 12 mars 2018(lire en ligne).


  86. a et bMarie-Charlotte Dutheil et Cécile Chevallier, « Étampes : le maire Jean-Pierre Colombani démissionne, Franck Marlin veut revenir : Il avait été élu maire (LR) en novembre dernier, en replacement de Franck Marlin (SE, ex-LR), concerné par la loi sur le non-cumul des mandats. Ce dernier a immédiatement fait part de son intention de reprendre son fauteuil », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ 15 mars 2018(lire en ligne).


  87. Répartition du patrimoine social par communes et par bailleurs sur le site de l’Aorif. Consulté le 15/05/2010.


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  90. « Théodore, Alexis Charpentier », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.


  91. « Lucien, Eugène, René Camus », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale


  92. Élie Julien et Nolwenn Cosson, « Yerres-Etampes : réélus députés, ils laissent les clés de leurs mairies à contrecœur : Poussés à la démission par la loi sur le non-cumul des mandats, Nicolas Dupont-Aignan (DLF) à Yerres et Franck Marlin (LR) à Etampes ont attendu le dernier moment pour confier les clés de leurs mairies. En fin de semaine, ce sera chose faite. », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ 17 juillet 2017(lire en ligne).


  93. Cécile Chevallier, « En attendant les élections, qui commande à la mairie d’Etampes ? : Depuis le 20 août dernier, le mandat de maire de Franck Marlin a pris fin. Réélu député, il était confronté à la loi de non-cumul des mandats. En attendant de nouvelles élections les 12 et le 19 novembre, le flou règne à l’hôtel de ville », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ 26 novembre 2017(lire en ligne).


  94. Marie-Charlotte Dutheil, « Étampes : « Ca m’a fait mal aux tripes de quitter mes fonctions » : Redevenu simple conseiller municipal pour se mettre en conformité avec la loi sur le non-cumul des mandats, Franck Marlin (LR) revient sur ses 22 années à la tête de la ville. Et pense déjà à un éventuel retour », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ 19 novembre 2017(lire en ligne).


  95. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « 4e mandat de maire pour Franck Marlin », Etampes info - le journal des étampois, no 966,‎ 4 avril 2014, p. 1-3 (lire en ligne [PDF]).


  96. Cécile Chevallier, « Essonne : Franck Marlin part en force à l’assaut d’un sixième mandat de député », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ 9 mai 2017(lire en ligne).


  97. « Jean-Pierre Colombani élu maire d'Etampes », sur http://www.mairie-etampes.fr, 19 novembre 2017(consulté le 20 novembre 2017).


  98. Teddy Vaury, « Essonne : Bernard Laplace est le nouveau maire d’Etampes », Le Républicain de l'Essonne,‎ 4 avril 2018(lire en ligne).


  99. Marie-Charlotte Dutheil, « Bernard Laplace (SE) est le nouveau maire d’Etampes : http://www.leparisien.fr/essonne-91/etampes-bernard-laplace-se-elu-maire-04-04-2018-7646340.php », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ 4 avril 2018(lire en ligne) « Reportée la semaine dernière, faute de quorum, l’élection du remplaçant de Jean-Pierre Colombani (LR) a finalement eu lieu ce mercredi soir. Sans Franck Marlin, qui a dirigé la ville pendant 22 ans, mais conformément à ce qu’il avait souhaité ».


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  101. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee


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  166. Fiche de l’hôtel Saint-Yon sur la base Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 06/12/2009.


  167. Fiche du château de Valnay sur le site topic-topos.com Consulté le 26/08/2008.


  168. Fiche du menhir de Pierrefitte sur la base Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 06/12/2009.


  169. Fiche de la fontaine Véret ou Cérès de marbre sur le site topic-topos.com Consulté le 26/08/2008.


  170. Fiche de la fontaine Hugo ou Cérès sur le site topic-topos.com Consulté le 26/08/2008.


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  172. Jacques Gélis, Patrimoine au cœur. Le Pays d’Étampes, Étampes, Étampes-Histoire, 1999.


  173. Bernard Gineste, Nathan ben Meschullam et les rabbins étampois du XIIe siècle, in Cahiers d’Étampes-Histoire 5 (2003), p. 14-24.


  174. Lettre de Louis XIV éditée avec un récit des événements par le Corpus Étampois.


  175. Reproduction du jeton émis dans l’émigration pour célébrer sa mort in Corpus Étampois.


  176. « Les Ateliers Morisse de construction automobile à Étampes ; compilation, 1898-1921 » (consulté le 30 décembre 2014)


  177. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération[1]


  178. Les publications d’Étampes-Histoire sont toutes référencées par le Corpus Étampois.


  179. Gaso, la banque du blason.


  180. Liste des blasons de communes présents sur le matériel SNCF.


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  194. Notice no 08150000092, base Joconde, ministère français de la Culture. Consulté le 24/08/2010.


  195. Source: Basile Fleureau, Du nom d’Estampes, in Corpus Étampois.


  196. Site officiel de la paroisse Saint-Michel d’Étampes. Consulté le 25/08/2008.


  197. Jacky Gélis, Cahiers d’Étampes-Histoire no 5 (2003)





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