Marrakech





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Marrakech
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Blason de Marrakech
Héraldique


Marrakech
Ville de Marrakech
Administration

Pays

Drapeau du Maroc Maroc

Région

Marrakech-Safi

Maire
Mohamed Larbi Belcaid (PJD) (2015)

Code postal
40000
Démographie

Gentilé
Marrakchi(e)[1] ou Marrakéchois [2]

Population
928 850 hab.[3](2014)
Densité 4 038 hab./km2
Géographie

Coordonnées

31° 37′ 48″ nord, 8° 00′ 00″ ouest

Altitude
450 m


Superficie
230 km2
Divers
ⴰⵎⵓⵔ ⵏ ⵡⴰⴽⵓⵛ (Amur N Wakuc)
Al Bahja, Al Hamra, Zahrat Al Janoub
Localisation


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Marrakech





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Marrakech





Liens

Site web

http://www.ville-marrakech.ma/


Marrakech [maʁakɛʃ ][4] (en arabe : مراكش Murrākuš ; en berbère : ⵎⵕⵕⴰⴽⵯⵛ Meṛṛakʷc) est une ville située dans le centre du Maroc, dans l'intérieur des terres, au pied des montagnes de l'Atlas[5]. Elle est surnommée la « ville rouge » (المدينة الحمراء) ou la « ville ocre » en référence à la couleur rouge d'une grande partie de ses immeubles et ses maisons[6].


La ville a été fondée en 1071 par Youssef ben Tachfine, à la tête de l'Empire berbère des Almoravides. Dans le passé, le Maroc était connu en Orient sous le nom de Marrakech (appellation toujours d'actualité en Iran)[7] ; le nom Maroc provient lui-même de la déformation de la prononciation portugaise de Marrakech : Marrocos[8].


Marrakech compte 928 850 habitants d'après le recensement de 2014, répartis sur une superficie de 230 km2. La densité de population atteint les 350 habitants à l'hectare dans la Médina. C'est la quatrième plus grande ville du Maroc après Casablanca, Fès et Tanger[9]. La ville est divisée en deux parties distinctes : la ville historique (dix kilomètres d'enceinte) et la ville nouvelle dont les quartiers principaux s'appellent Guéliz, L'Hivernage (qui concentre de nombreux complexes hôteliers), Douar el Askar, Sidi Youssef Ben Ali, M'hamid, et Daoudiate[10]. Le Guéliz constitue aujourd'hui le centre-ville commercial. Il fut fondé par les Français lors du protectorat français au Maroc. Depuis quelques années, la ville s'agrandit en périphérie, notamment à l'ouest avec l'apparition de nouveaux quartiers résidentiels comme pour la région de Targa ou l'extension de l'avenue Mohammed-VI, ou au nord Tamansourt.




Sommaire






  • 1 Étymologie


  • 2 Histoire


    • 2.1 Moyen Âge


    • 2.2 XVIe siècle


    • 2.3 XVIIIe siècle


    • 2.4 XXe siècle




  • 3 Liste des maires


  • 4 Culture


  • 5 Climat


  • 6 Quartiers


    • 6.1 La Médina


    • 6.2 Guéliz


    • 6.3 L'Hivernage


    • 6.4 Les quartiers hors-remparts


    • 6.5 Sidi Youssef Ben Ali




  • 7 Transports


    • 7.1 Autoroute


    • 7.2 Avion


    • 7.3 Train




  • 8 Économie


    • 8.1 Salons




  • 9 Tourisme


    • 9.1 Monuments et sites touristiques


    • 9.2 Événements


    • 9.3 Curiosités autour de Marrakech




  • 10 Sport


  • 11 Le grand stade de Marrakech


    • 11.1 Clubs de football


    • 11.2 Autres




  • 12 Personnalités liées à Marrakech


  • 13 Films tournés à Marrakech


  • 14 Romans se déroulant à Marrakech


  • 15 Films se déroulant à Marrakech


  • 16 Jumelages et accords de coopération


  • 17 Galerie photo


  • 18 Notes et références


  • 19 Voir aussi


    • 19.1 Articles connexes


    • 19.2 Liens externes


    • 19.3 Bibliographie







Étymologie |


Le nom de Marrakech vient du tamazight Amur qui signifie « pays » et Akouch qui veut dire « Dieu », ce qui donne « la terre de Dieu ». Une autre étymologie donne l'interprétation de « terre de parcours »[11].



Histoire |



Moyen Âge |




La médersa Ben Youssef.


Marrakech (Mourrakouch) fut fondée en l'an 1071 (an 463 de l'Hégire) par le souverain berbère almoravide Youssef ben Tachfine[12]. Très vite, à Marrakech, sous l'impulsion des Almoravides, pieux guerriers et austères savants venus de l'actuel désert mauritanien, de nombreuses mosquées et médersas (écoles de théologie coranique) furent construites, ainsi qu'un centre commercial drainant le trafic entre le Maghreb occidental et l’Afrique subsaharienne. Marrakech grandit rapidement et s'imposa comme une métropole culturelle et religieuse influente, supplantant Aghmat et Sijilmassa.
Des palais furent édifiés également et ornés avec le concours d'artisans andalous venus de Cordoue et de Séville, qui apportèrent le style omeyyade caractérisé par des coupoles ciselées et des arcs polylobés. Cette influence andalouse fusionna avec les éléments sahariens et ouest-africains, et fut synthétisée dans une architecture originale totalement adaptée à l'environnement spécifique de Marrakech.
La ville devint la capitale de l'Émirat almoravide, un empire eurafricain qui s'étendait des rives du fleuve Sénégal jusqu'au centre de la péninsule Ibérique et du littoral atlantique marocain jusqu'à Alger. La cité fut ensuite fortifiée par le fils de Youssef Ibn Tachfin, Ali Ben Youssef, lequel fit édifier vers 1122-1123 des remparts encore visibles.


En 1147 les Almohades, partisans d’un interprétation orthodoxe de l'islam et issus des tribus masmoudas du Haut-Atlas, s'emparèrent de la ville. Les derniers Almoravides furent exterminés sauf ceux qui s'exilèrent aux îles Baléares (famille des Beni Ghania). En conséquence la presque totalité des monuments fut détruite. Les Almohades construisirent de nombreux palais et édifices religieux, comme la célèbre mosquée Koutoubia bâtie sur les ruines d'un palais almoravide, et sœur jumelle de la Giralda de Séville et de la tour Hassan (inachevée) de Rabat.
La Casbah abrita la résidence califale (depuis le règne d'Abd al-Mumin le souverain almohade portait le titre de calife, rivalisant ainsi avec le lointain califat oriental des Abbassides), agrémentée d'un hôpital qui attira le médecin andalou Ibn Tufayl. De l'ensemble majestueux de la Casbah mansourienne, nommée ainsi d'après le calife Abu Yusuf Yaqub al-Mansur, subsiste encore la superbe porte de Bab Agnaw. Marrakech fut ainsi digne d'abriter la capitale de la puissance majeure de l'Occident musulman médiéval, l'Empire almohade qui englobait toute la région comprise entre Cordoue et Tripoli, de l'Andalousie jusqu'à la Libye.




Pavillon principal des jardins de la Ménara.


Afin d'alimenter la palmeraie et les grands jardins, un système d'irrigation fut édifié et perfectionné, à l'aide de canaux nommés khettaras. Marrakech, par son rayonnement culturel, attira de nombreux écrivains, intellectuels et artistes venus notamment d'Al-Andalus, dont le célèbre Averroès, connu pour avoir abondamment commenté et réinterprété le Logos du philosophe grec Aristote[13].


En 1269, Marrakech fut conquise par les nomades zénètes aux dépens des derniers Almohades. Lorsque survint l'avènement de la dynastie mérinide, la ville tomba dans une certaine léthargie, et son déclin entraîna la perte de son statut de capitale au profit de sa grande rivale Fès.



XVIe siècle |


Au début du XVIe siècle, Marrakech devint la capitale de l'Empire saadien, après avoir été le siège de la principauté locale des émirs Hintata. Elle renoua rapidement avec son apogée, en particulier sous le règne des sultans Mohammed El Mahdi et Ahmed al-Mansur Saadi. Grâce à la fortune amassée à la suite de la conquête de Tombouctou, Marrakech fut embellie, les monuments en ruine alors restaurés et de somptueux palais furent édifiés. Le palais El Badi bâti par Ahmed al-Mansur, était une réplique de l'Alhambra de Grenade, réalisée avec les matériaux les plus précieux provenant des trois continents de l'Ancien Monde (marbre d'Italie, granite d'Irlande, or d'Afrique de l'Ouest, porphyre des Indes, jade de Chine, etc). El Badi frappa également les contemporains par sa Kubbat al Jujjaj, sa « coupole de verre » réalisée en cristal translucide, et autres singularités techniques qui évoquent la Maison dorée de Néron à Rome[14]. Mais tous les éléments décoratifs vont par la suite disparaître, démantelés sur ordre du sultan Moulay Ismail vers 1695 pour être réemployés dans les grands palais impériaux de Meknès.
El Badi était avant tout destiné aux réceptions fastueuses offertes aux ambassades espagnoles, anglaises, françaises, vénitiennes et ottomanes, qui reconnaissaient le Maroc saadien comme une puissance incontournable qui s'étendait de la mer Méditerranée jusqu'au fleuve Niger et incluait l'ancien empire Songhaï du Mali et ses riches gisements d'or. Sous le règne de la dynastie saadienne, Marrakech retrouva ainsi son rôle de grand terminus caravanier grâce aux pistes venant du Soudan marocain et qui n'étaient pas contrôlées par les Turcs établis plus à l'est.



XVIIIe siècle |




Les remparts de Marrakech.


À la fin du XVIIe siècle, la dynastie alaouite succéda aux Saadiens. Le trône fut successivement transféré à Fès puis à Meknès, nouvelle capitale de l'Empire chérifien avec Moulay Ismail. Le sultan Mohammed III (1757-1790) choisit la ville comme lieu de résidence principale, en raison de la proximité du port de Mogador (actuelle ville d'Essaouira) qu'il faisait édifier sur les plans de l'architecte français Théodore Cornut. C'est en outre à Marrakech que fut conclu en 1787 le premier traité d'amitié entre le Maroc et les États-Unis nouvellement indépendants[15]. En 1792, Marrakech devint la capitale d'un fils de Mohammed III, Moulay Hicham, qui se fit reconnaître comme sultan par cette partie du pays, tandis que son frère Moulay Sulayman était reconnu sultan légitime à Fès par les oulémas et par les provinces au nord du fleuve Oum Errabiaa. Il s'ensuivit une guerre entre les deux sultans rivaux, qui s'acheva par la défaite de Hicham en 1796, malgré le soutien de l'Espagne de Charles IV qui s'immisçait dans les affaires internes marocaines. Marrakech fut reconquise par Sulayman en 1797 et la ville réintégra le territoire du makhzen de Fès.



XXe siècle |


Au début du XXe siècle, Marrakech connut plusieurs années de troubles. Après la mort du grand-vizir Ba Ahmed en 1900, véritable régent de l'Empire chérifien durant la minorité du jeune sultan Abd al-Aziz, le pays était en proie à l'anarchie, aux révoltes tribales, aux complots des grands féodaux, sans compter les intrigues européennes. En 1907, Moulay Abd al-Hafid, khalifa (représentant du makhzen) à Marrakech fut proclamé sultan par les puissantes tribus du Haut-Atlas et par certains oulémas qui niaient la légitimité de son frère Abd al-Aziz. C'est également en 1907 que fut assassiné un médecin français installé à Marrakech, le docteur Émile Mauchamp, suspecté d'espionnage au profit de son pays. La France saisit cette affaire pour faire pénétrer ses troupes au Maroc, depuis Oujda à l'est et Casablanca à l'ouest.




La mosquée Koutoubia.


L'armée coloniale française se heurta néanmoins à une solide résistance animée par Ahmed al-Hiba, un fils du grand cheikh Ma El Aïnin monté du Sahara avec ses guerriers nomades issus des tribus Reguibat. Après la bataille de Sidi Bou Othmane, qui vit la victoire de la colonne Mangin sur les forces d'al-Hiba (septembre 1912), les Français s'emparèrent de Marrakech qui entra ainsi dans le protectorat français du Maroc instauré depuis mars 1912. La conquête avait été facilitée par le ralliement des tribus Imzwarn et de leurs chefs appartenant à la puissante famille des Glaouis.


L'un d'entre eux, Thami El Glaoui, devint célèbre en accédant au poste de pacha de Marrakech avec l'aval du maréchal Lyautey, résident général de France au Maroc. El Glaoui occupera cette fonction durant toute la durée du protectorat (quarante-quatre ans). Le pacha s'illustra par sa collaboration avec les autorités françaises, qui trouva son point d'orgue avec le complot visant à détrôner Mohammed Ben Youssef (Mohammed V) pour le remplacer par le cousin du sultan, Ben Arafa.
Thami El Glaoui, déjà réputé pour ses fréquentations prestigieuses (notamment celle de Winston Churchill) et son train de vie fastueux, digne d'un véritable monarque, devint ainsi un symbole marquant de l'ordre colonial au Maroc[16]. Il ne put néanmoins s'opposer à la montée en puissance du sentiment nationaliste, ni de l'hostilité d'une part croissante de la population. Il ne put non plus s'opposer aux pressions de la France, qui consentit à se défaire de son protectorat marocain en raison du désastre de la guerre d'Indochine et du début de la guerre d'Algérie. Après deux exils successifs (en Corse puis à Madagascar), Mohammed Ben Youssef fut autorisé à rentrer au Maroc (novembre 1955), et ce retour signa la fin du règne despotique du Glaoui sur Marrakech et sa région.


À partir des années 1960-1970, Marrakech devient une destination de la jet-set occidentale, notamment sous l'impulsion de plusieurs personnalités comme Yves Saint Laurent[17].



Liste des maires |




  • 2003-2009 : Omar El Jazouli

  • 2009-2015 : Fatima-Zahra Mansouri

  • Depuis 2015 : Mohamed Larbi Belcaid



Culture |


Marrakech est aussi l'une des villes universitaires du Maroc. L'université Cadi Ayyad est la plus importante de la région. Plus récemment une école supérieure des arts visuels (ESAV) est née en partenariat entre la Fondation Dar Bellarj et l'université de Marrakech, offrant à la ville un support de formation aux métiers du cinéma et de la télévision. Marrakech organise aussi le Festival international du film.


La Biennale Arts in Marrakech, née en 2005 est le plus important rendez-vous d'art contemporain au Maroc. L'art contemporain a désormais un musée privé à Marrakech. Il s'agit du musée de la Palmeraie, une initiative privée due au collectionneur et créateur de parfums Abderrazzak Benchaâbane. Au musée de la Palmeraie, le visiteur découvre une collection de peintures, de photographies, installations et sculptures d'artistes marocains et étrangers. La collection présente le travail d'une soixantaine d'artistes d'aujourd'hui et de ceux d'après la Première Guerre mondiale.
À l'occasion de la Biennale 2016, un nouveau musée privé a vu le jour à Gueliz, le Musée d'Art et de Culture de Marrakech (abr. MACMA). Fondé par un collectionneur privé, Nabil El Mallouki, également associé à la Galerie d'art contemporain Matisse Gallery, le MACMA présente une collection permanente d’œuvres orientalistes majeures. Les tableaux de Delacroix, Pontoy, Legrand, Majorelle, Dufy, Bertuchi Suréda, Cruz-Herrera, Deutsch y côtoient de remarquables témoignages de l'artisanat ancien du Maroc (portes sculptées, céramiques, tissages dont plusieurs proviennent de la collection Yves saint Laurent).


On trouve à Marrakech le premier campus privé du royaume qui regroupe plusieurs écoles telles que le Groupe HECI (Hautes études commerciales et informatiques), l'école supérieure de gestion (ESG), Euromed, et Vatel.



Climat |


La ville est sujette à un climat méditerranéen semi-aride (classification de Köppen) [18]. La température moyenne annuelle est de 20 °C. La moyenne des précipitations est de 281 mm par an, soit moins que la zone climatique méditerranéenne (400 mm par an). Le climat de Marrakech peut être apparenté à celui que l'on trouve en Californie intérieure ; on peut parler de climat méditerranéen atténué par la proximité du désert. Le climat varie énormément d'une année à l'autre ; en effet si certaines années la ville peut recevoir 500 mm de précipitations (climat méditerranéen), elle peut d'autres années ne recevoir qu'une petite centaine de millimètres d'eau. À Marrakech, les hivers sont souvent froid la nuit et le matin (5 °C environ, parfois -2 °C; record de -6 °C). Les étés, quant à eux, sont souvent torrides, avec des températures moyennes de 28 °C. En journée, il n'est pas rare que le mercure dépasse la barre des 40 °C. Le record de chaleur a été observé le 17 juillet 2012 avec 49,6 °C[19],[20]
.




Les orages éclatent la plupart du temps vers les mois d'octobre et novembre, car un vent humide et assez rare, le Herrûrco, apparaît en automne, pour y apporter des pluies et orages. Quant à l'hiver, il est assez humide et il n'est pas rare qu'il pleuve plusieurs jours de suite. Les montagnes de l'Atlas qui cernent la ville sont enneigées de novembre à mai en moyenne, offrant un magnifique paysage aux portes de Marrakech. L'ensoleillement annuel y est d'environ 280 jours.





































































































Relevé météorologique de Marrakech-altitude: 406 m (période 1961-1990)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 5,9 7,6 9,4 11 13,8 16,3 19,9 20,1 18,2 14,7 10,4 6,5 13,8
Température moyenne (°C) 12,2 13,8 15,8 17,3 20,6 23,8 28,3 28,3 25,3 21,1 16,3 12,6 20,5
Température maximale moyenne (°C) 18,4 19,9 22,3 23,7 27,5 31,3 36,8 36,5 32,5 27,5 22,2 18,7 27,9
Précipitations (mm) 32,2 37,9 37,8 38,8 23,7 4,5 1,2 3,4 5,9 23,9 40,6 31,4 281,3
Nombre de jours avec précipitations 7,6 6,8 7,5 7,7 4,8 1,2 0,6 1,2 2,8 5,5 6,6 6,5

Source : Le climat à Marrakech (en °C et mm, moyennes mensuelles) Hong Kong Observatory

















































Mois J F M A M J J A S O N D
Record de chaleur 33 34 37 42 46 47 49 48 46 43 39 34
Record de froid -6 -2 4 5 7 9 14 15 10 6 4 -2


Quartiers |


Les principaux quartiers de Marrakech sont Bab Ahmer, Amerchich, Semlalia, Hivernage, Guéliz, Bab Doukkala, Targa, Majorelle, Bab Al Khmis, Bab Aylanne, Douar Laskar, M'Hamid , Assif, Camp El Ghoul



La Médina |


Article détaillé : Médina de Marrakech.

La médina de Marrakech constitue le centre névralgique et le cœur historique de la ville de Marrakech. S'étendant sur une superficie globale de 600 hectares, elle est une des plus vastes médinas du Maroc et la plus peuplée d'Afrique du Nord. Son raffinement et sa spécificité urbanistique découlent directement de la virginité totale du terrain sur lequel elle fut érigée au XIe siècle. Articulée autour d'un campement militaire, le Qsar El Hajar, et d'un marché, elle fut augmentée d'une kasbah au XIIe siècle afin de la protéger des assauts répétés des tribus berbères de la plaine du Haouz, contribuant ainsi à asseoir durablement l'hégémonie Almoravide. Les célèbres remparts de la vieille ville de Marrakech subirent d'importantes modifications au gré des dynasties. Ainsi, ils furent à de maintes reprises percés de nouvelles portes (Bab en arabe). Aujourd'hui, la hauteur des murailles oscille entre 8 et 10 mètres et elles s'étendent sur une distance totale dépassant les 19 kilomètres. La médina est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1985[21].


Le récent engouement pour les riads, ces maisons traditionnelles marocaines articulées autour d'une cour centrale, a généré de profondes transformations sociologiques au sein de la médina de Marrakech, où le prix du mètre carré a atteint des sommets. Ainsi, un nombre non négligeable et croissant de modestes ménages marrakchis se voit poussé par la spéculation à « s'exiler » en dehors des remparts. D'autre part, on observe un phénomène de densification de l'habitat au sein de la médina. Cependant, on est loin d'assister à une muséification de la médina, tant s'en faut. En réalité, le succès touristique croissant de Marrakech a durablement revigoré la médina en attirant de nombreux jeunes au sein des dédales de la médina. Ainsi, il semblerait que plus de 40 000 artisans y travaillent, répartis dans les différents quartiers thématiques organisant géographiquement la médina.


Le mellah, dans le sud est de la médina, fut et demeure aujourd'hui encore dans une moindre mesure le quartier juif de Marrakech. Loin d'être un ghetto, le mellah regroupait certains corps de métiers qui au fil et à mesure de l'histoire de Marrakech, devinrent des spécialités de cette communauté (le métier de tisserand fut un exemple de ce phénomène). Il fut fondé en 1558 sous le règne de Moulay Abdellah à proximité du palais ce qui permit, comme ce fut le cas à Fès par exemple, au sultan de mieux les protéger.


Les jardins de l'Agdal jouxtant par le sud le palais royal furent créés dès 1156 selon l'historien officiel de la dynastie almohade par El Haj Ya'is, celui-là même qui fut à l'origine de la prestigieuse mosquée Koutoubia. Le terme aguedal signifiant par ailleurs « jardin » de manière générale par les Berbères, cette appellation de jardins de l'Aguedal ne s'imposa comme appellation exclusive que vers la fin du XVIIIe siècle. Son existence, mise à mal par le temps est intimement liée à l'astucieuse gestion des ressources hydrauliques qui y est faite. Ainsi, le captage des eaux des nappes souterraines fut dès la fin du XIe siècle assuré par un dense réseau de « khettaras », assisté plus tard par un système de viaducs plus élaboré en provenance de Aghmat, ville située plus au sud en direction de la vallée de l'Ourika. Enfin, le stockage des eaux de pluie était assuré par deux immenses réservoirs dont le plus grand, baptisé Es Sala, servit à l'entraînement des troupes à la natation en vue de la traversée du détroit de Gibraltar.



Guéliz |


Le quartier de Gueliz tire son nom du Jbel Gueliz, massif de grès de faible altitude situé au nord-ouest de l'ancienne médina au nom berbère. Des étymologies populaires locales font dériver le nom de ce quartier, autrefois européen, de la présence d'Anglais (Enguéliz) ou de l'Eglise qui s'y trouve. Ce fut le premier quartier situé à l'extérieur des remparts, autrefois réservés aux défunts. Articulé autour de l'actuelle avenue Mohammed-V joignant le square Foucault et Bab Nkob au Jbel Gueliz, le quartier de Gueliz concentre la majorité des banques et des boutiques de Marrakech. La poste, située place du 16 novembre, est aussi un bâtiment datant de l'époque protectorale, au même titre que l'ancien marché de Guéliz qui fut récemment déplacé pour céder place au complexe Carré Eden (commercial, résidentiel et hôtelier). L'ensemble du quartier de Gueliz ayant été classé par la wilaya zone immeuble R+ 5.



L'Hivernage |


Article détaillé : L'Hivernage.

Situé à l'ouest de la place Jemaa el-Fna, le quartier de L'Hivernage abrite de nombreux complexes hôteliers. Il est traversé par l'avenue Mohammed-VI.



Les quartiers hors-remparts |




La palmeraie


Au cours des années 1980, la ville de Marrakech s'est considérablement étendue à l'ouest le long de plusieurs pénétrantes, en particulier les rues El Mouqaouama, la route d'Essaouira, et dans une moindre mesure la rue Mohammedia. Ce sont les quartiers de Massira 1, 2 et 3, Hay Azli et Hay Socoma La Cité El bahia. Parallèlement, au nord-ouest, le long de la route de la Targa (également appelée route de Souihla), ont été construits plusieurs quartiers résidentiels de standing globalement élevé. Ce sont les quartiers de Targa, d'Al Masmoudi, de Jawhar, de Hay Sofia, d'Inara, Borj Targa et Massira 3. Au sud-ouest, le long de la route de Guemassa, souvent appelée route de l'aéroport Marrakech - Ménara, se sont développés les quartiers de M'Hamid, Bouekkaz, Agdal. On notera également l'existence de douars importants comme douar Cherki et douar Berrada.
Au nord, il y a des quartiers résidentiels comme Amerchich, Hay Firdaouss, Al Andalouss, Riad Salam, Cité Yasmine, Saada et la Palmeraie. À la sortie nord de Marrakech, se dresse Tamansourt qui est une ville nouvelle située à 10 km sur la route d'El Jadida. Cette ville a été créée en 2005, sous la houlette du roi Mohamed VI, dans le but de désengorger Marrakech.
Elle est composée principalement de villas, appartements et riads. Une grande mosquée y a été construite ainsi que de nombreuses écoles. Sont en projet un immense parc sportif, une université, des hôtels et piscines. Cette ville nouvelle a la particularité d'être une ville écologique puisqu'elle déborde d'espaces verts et l'éclairage public est composé de lampes dites Led qui sont très respectueuses de l'environnement.



Sidi Youssef Ben Ali |


Sidi Youssef Ben Ali est l'une des deux communes urbaines de la préfecture de Sidi Youssef Ben Ali. En 1994, avec une densité de 63354 habitants par kilomètre carré (196 396 habitants dans une superficie de 3,1 km2), c'était le quartier le plus dense de Marrakech[22].


Le stade Sidi Youssef Ben Ali où s'entraine l'Olympique de Marrakech y est situé.



les universités Cadi Ayyad et Al- Kadissiya, l'échange de visites et des rencontres de réflexion périodiques.



Special Olympics : SAR la princesse Lalla Amina à la réunion d'Abou Dhabi.



Saâd-Eddine El Othmani : Nouvelle vision de la diplomatie marocaine.


En effet, le quartier de Sidi Youssef Ben Ali, couramment appelé "Sidi Youssef", est vu, de nos jours, comme l'un des plus démunis de la ville..



Transports |



Autoroute |


Marrakech est reliée par l'autoroute A7 à la capitale économique du pays, Casablanca, depuis avril 2007. Côté sud, elle est reliée à Agadir par l'autoroute A7 depuis juin 2010. Depuis mars 2011, la ville est reliée par l'autoroute à Chichaoua, en direction d'Essaouira.



Avion |




L'aéroport de Marrakech-Ménara.


L'aéroport de Marrakech-Ménara est un des principaux aéroports marocains. Il enregistre plus de 4 millions de passagers chaque année.


Malgré les travaux du terminal 3 portant sa capacité à 9 millions de passagers, et en raison d'un trafic de plus de 14 millions de passagers prévu pour 2030 et de l'extension urbanistique autour de l'actuel aéroport qui limite son développement, le projet d'une nouvelle « cité aéroportuaire intégrée » est en projet, d'un coût estimé de 4,3 milliards de dirhams et pour lequel les sites de Sidi Zouine et Sidi Bou Othmane sont pressentis[23].



Train |


La gare de Marrakech est une des principales gares ferroviaires du Maroc. Elle compte plus de 3 millions de voyageurs chaque année.



Économie |


L'économie de Marrakech repose essentiellement sur le tourisme, le commerce et l'artisanat. L'infrastructure hôtelière a connu ces dernières années une croissance rapide. Le chiffre d'affaires rapporté par le tourisme y connaît une croissance exponentielle puisqu'il y doublerait tous les 4 ans.


On recense dix-huit souks à Marrakech, où exercent plus de quarante mille potiers, dinandiers, maroquiniers et autres artisans. Leurs productions traditionnelles sont aujourd'hui concurrencées par des sandales en plastique, des djellabas synthétiques ou de fausses écharpes palestiniennes fabriquées en Inde ou en Chine.


Marrakech est dotée de plusieurs grandes et moyennes surfaces dont Marjane, Acima, Asswak Salam, Carrefour et Carrefour Market, trois centres commerciaux: Al Mazar Mall, Marrakech Plaza, Marjane Square, Carré Eden, Menara Mall.


Les quartiers industriels Sidi Ghanem et Al Massar, regroupent une plateforme logistique importante contenant des usines, des ateliers, des dépôts de stockage et des showrooms.


La ville est desservie par l'aéroport Marrakech - Menara, qui est le deuxième plus important aéroport du Maroc. Ce dernier est certifié ISO 9001 par les organisations de certification internationale.


La gare de Marrakech est l'une des plus importantes gares marocaines. Une ligne TGV reliant la ville à Casablanca est à l'étude pour l'horizon 2017, pour être ensuite prolongée vers Agadir.


La ville abrite une cimenterie de la société Ciments du Maroc, filiale du groupe italien Italcementi[24].



Salons |




  • AeroExpo Marrakech : Salon International des industries et services aéronautiques

  • Riad art expo : salon professionnel de l’art de vivre marocain ;



Tourisme |


Article connexe : Tourisme au Maroc.



La place Jemaa el-Fna.


La ville est un haut-lieu touristique, plus de deux millions de touristes chaque année.
Elle est également le point de départ de nombreuses excursions pour les randonneurs désireux de parcourir l'Atlas ou le désert plus au sud.


La ville s'oriente désormais vers le tourisme de luxe. Marrakech est en effet devenue une des destinations favorites pour les célébrités françaises qui aiment son charme préservé qui sait allier luxe, raffinement et authenticité. La ville a ainsi été qualifiée de « rêve des mille-et-une nuits » par Arielle Dombasle qui s'investit en France pour mieux faire connaître cette ville. De nombreuses stars françaises ont d'ores et déjà acheté leur riad privé en plein cœur de la Médina. L'apparition de ce tourisme de luxe remonte à 1967 avec l'arrivée d'Yves Saint Laurent à Marrakech, puis son rachat en 1980 du jardin Majorelle. Marrakech devient alors un lieu réputé pour sa culture, ses arts, ses traditions et son patrimoine architectural qui séduit peu à peu un grand nombre d'artistes de renom. Les attentats du 11 septembre 2001 marquent le début de la crise du tourisme mondiale et donc un premier coup d'arrêt par répercussion pour les séjours à Marrakech. Dix ans plus tard, l'attentat d'Argana porte lui aussi un coup au tourisme de la ville. Entretemps, le Club Med ouvre un village de vacances dans la Palmeraie en 2004 et ferme celui appelé « La Médina », situé place Jemaa el-Fna, peu après[25].



Monuments et sites touristiques |





  • Place Jemaa el-Fna (XIe siècle)


  • Medersa Ben Youssef (XVIe siècle)

  • La Qoubba Almoravide (XIIe siècle)

  • Les tombeaux Saadiens (XVIe siècle)


  • Fontaine chrob ou chouf (début XVIIe siècle)


  • Mosquée Koutoubia (XIIe siècle)


  • Mosquée El Mouassine (XIIe siècle) et sa fontaine (XVIe siècle)


  • Mosquée aux pommes d'Or (XIIe siècle)

  • Synagogue Salat Al Azama


  • Palais de la Bahia (XIXe siècle)


  • Palais El Badi (XVIe siècle)


  • Jardin Cyber Parc Arsat Moulay Abdeslam (XVIIIe siècle)


  • Jardins de la Ménara (XIIe siècle)


  • Jardins de l'Agdal (XIIe siècle)


  • Jardin Majorelle (XXe siècle)


  • Musée de Marrakech (XIXe siècle)


  • Musée Dar Si Saïd (XIXe siècle)


  • Musée d'art islamique de Marrakech (XXe siècle)


  • Musée Bert-Flint ou maison Tiskwin (XXe siècle)


  • Musée de la Palmeraie (XXIe siècle)


  • Palais des congrès de Marrakech (XXe siècle)

  • Jardin ANIMA de l'artiste André Heller (XXIe siècle)[26]




Événements |



  • La conférence de Marrakech ou COP22 se tient du 7 au 18 novembre 2016 sur le réchauffement climatique.


  • Festival des arts populaires de Marrakech : festival annuel se déroulant au mois de juillet.


  • Festival international du film de Marrakech : évènement annuel début décembre pour récompenser la meilleure production marocaine et étrangère de longs et courts-métrages. Celui-ci a une notoriété grandissante, reconnue par le monde entier.

  • Arts in Marrakech : Biennale Internationale d'art actuel.

  • Festival Awaln'art : rencontre internationale des arts de rue de Marrakech organisée par l'association Éclats de lune. Les rencontres ont lieu simultanément à Tahanaoute, Ait Ourir, Aghmat, Amizmiz et Marrakech.

  • Festival Samaa des musiques sacrées, festival annuel se déroulant au mois de juillet.

  • On marche : festival de danse contemporaine de Marrakech.

  • Danse pour tous : festival de la danse.

  • Sun festival : festival national des jeunes et de la musique en mois de juillet, est une célébration de la nation, et du patriotisme à l'occasion des fêtes de la jeunesse et du trône.

  • Marrakech MadJazz Festival : au mois de février, ce festival fait de Marrakech une destination phare Des musiques alternatives Jazz-rock, afin de faire reconnaître les talents des artistes marocains à travers le monde.


  • Festival Marrakech du rire : événement créé par Jamel Debbouze

  • Festival de l’humour francophone ;

  • Festival de la magie ;


  • Khmissa : manifestation qui récompense les femmes qui se sont illustrées durant l’année dans divers domaines ;

  • Le printemps de la poésie ;

  • Jardin’art : festival de l’art du jardin qui a pour objectif de réunir des artistes, des paysagistes, des architectes, des professionnels et des amateurs du jardin avec une large place consacrée à l’éducation environnementale et à l’écotourisme ;

  • Women of africa festival : ce festival célèbre les actions de la femme sur le plan culturel, économique et artistique à travers le continent africain ;


  • Caftan : événement annuel révélateur de talents et de styles, ce défilé est le rendez-vous incontournable de la haute couture marocaine ;



Curiosités autour de Marrakech |







  • Vallée de l'Ourika à 60 km


  • Oukaïmden, station de ski à 75 km


  • Parc national de Toubkal à 70 km au sud

  • Cascades d'Ouzoud à 154 km

  • Fondation Montresso et le Jardin rouge à 40 km[27]




  • Site archéologique d'Aghmat à 30 km


  • Tinmel, ancienne bourgade berbère (XIe siècle), à 60 km

  • Vallée du Draâ


  • Montgolfière, à Jbilets-Nord de la Palmeraie

  • Le village berbère d'Amizmiz


  • Écomusée berbère de la vallée de l'Ourika, Tafza

  • Barrage Lalla Takerkoust à 40 km.

  • La vallée du dadès aussi appelée la vallée des roses, ou la vallée des mille et une Kasbah




Sport |


La ville est dotée de deux grands espaces sportifs :



  • Stade El Harti

  • Le complexe sportif de Marrakech, inauguré en mai 2010.



Le grand stade de Marrakech |



À l'instar des autres stades, entre autres, de Tanger, d'Agadir, et de Fès, le stade de Marrakech est un projet colossal qui témoigne de la politique du Royaume en matière de promotion de l'activité sportive ainsi que de l'intérêt particulier accordé à la jeunesse.


D'un investissement global de 935 millions de DH, le nouveau complexe sportif de Marrakech est réalisé sur une superficie totale de 58 ha, avec une capacité d'accueil totale de 45 000 sièges numérotés, dont 37 000 couverts.


Le complexe, comprend notamment un parking de 7 500 places, un stade principal de football avec une piste d'athlétisme de 8 couloirs, un stade annexe de football, quatre accès spécialisés pour handicapés, 20 issues pour évacuation et 31 points de restauration.


Il dispose également de 128 blocs sanitaires, quatre blocs de premiers soins en tribune, un centre médical principal, des salles de conférences, outre des équipements de pointe dont, 98 caméras de surveillance, deux écrans géants de 84 m2, 96 portillons d'accès, 36 guichets de billetterie, un héliport et 1 400 palmiers.



Clubs de football |



  • Kawkab de Marrakech

  • Olympique de Marrakech

  • Mouloudia de Marrakech

  • Najm de Marrakech



Autres |



  • Grand Prix automobile de Marrakech/Course du Maroc FIA WTCC : Marrakech accueille tous les ans (sauf en 2011) le Championnat du Monde des Voitures de Tourisme, l’un des trois Championnats du Monde automobiles de la FIA dans un circuit situé au cœur de la ville, le Circuit urbain de Marrakech.


  • Marathon de Marrakech ;


Un tourisme alpin tend à se développer, Oukaïmden, à 73 km au sud de Marrakech, est une station de ski réputée en Afrique, l'enneigement y dure environ cinq mois (de novembre à avril).



Personnalités liées à Marrakech |




  • Farid Belkahya, peintre et sculpteur, né en 1934 à Marrakech.


  • Mahi Binebine, peintre et écrivain né à Marrakech en 1959


  • M'hamed Boucetta, ancien secrétaire général du Parti de l'Istiqlal (PI), ancien ministre des Affaires étrangères


  • Bernard Dhéran, acteur et doubleur, mort à Marrakech en 2013


  • Just Fontaine, footballeur international né à Marrakech en 1933


  • Abdelkader Hassan El Assimi, ancien diplomate et homme politique marocain


  • Lartiste, chanteur et rappeur, né à Marrakech en 1985.


  • Abdallah Ibrahim, ancien président du conseil du gouvernement marocain


  • Denise Masson, islamologue française, morte à Marrakech en 1994


  • Saïda Menebhi, militante féministe de gauche


  • Sapho, artiste franco-marocaine née le 10 janvier 1950 à Marrakech


  • Yves Saint Laurent (ayant vécu à Marrakech de 1980 à 2008)


  • Kate Winslet et Saïd Taghmaoui ont joué dans le film Marrakech Express de Gillies MacKinnon tourné à Marrakech.



Films tournés à Marrakech |



  • 1956 : L'Homme qui en savait trop d'Alfred Hitchcock

  • 1964 : Cent mille dollars au soleil d'Henri Verneuil

  • 1970 : Le Lit de la Vierge de Philippe Garrel

  • 1988 : La Dernière Tentation du Christ de Martin Scorsese

  • 1998 : Marrakech express de Gillies MacKinnon

  • 1999 : La Momie de Stephen Sommers

  • 2004 : Alexandre d'Oliver Stone

  • 2004 : Abdou chez les Almohades de Said Naciri

  • 2007 : Kandisha de Jérôme Cohen-Olivar

  • 2009 : L'Arnacœur de Pascal Chaumeil

  • 2010 : Sex and the City 2 de Michael Patrick King

  • 2010 : La Source des femmes de Radu Mihaileanu

  • 2010 : Prince of Persia : Les Sables du temps de Mike Newell

  • 2015 : American Sniper, de Clint Eastwood

  • 2015 : Les Nouvelles Aventures d'Aladin, d'Arthur Benzaquen

  • 2015 : Mission impossible 5, de Tom Cruise

  • 2015 : Spectre, de Sam Mendes



Romans se déroulant à Marrakech |



  • 2006 : Zaynab, reine de Marrakech, Ed. de L'Aube, Zakyia Daoud

  • 2006 : L'absent de Marrakech, Ed. Flammarion, Thierry de Beaucé

  • 2008 : Souk à Marrakech, Ed. Le livre de Poche, 2008

  • 2009 : Double meurtre à Marrakech, Ed. de l'Officine, Philippe Gourdin



Films se déroulant à Marrakech |


  • 2011 : Artesanos, Albert Albacete


Jumelages et accords de coopération |




  • Jumelage :


    • Drapeau de la France Clermont-Ferrand (France)


    • Drapeau de l'Espagne Séville (Espagne)


    • Drapeau de la France Marseille (France) depuis 2004 (18 mai)[réf. nécessaire]


    • Drapeau de la République populaire de Chine Ningbo (Chine) depuis 2006 (17 avril)


    • Drapeau de la République populaire de Chine Suzhou (Chine) depuis 2006 (17 avril)


    • Drapeau des États-Unis Scottsdale (États-Unis) (États-Unis) depuis 2008


    • Drapeau de la Tunisie Sousse (Tunisie) depuis 1982


    • Drapeau du Mali Tombouctou (Mali)




  • Accords de coopération :


    • Drapeau de la France Tours (France) depuis 2003


    • Drapeau du Burkina Faso Ouagadougou (Burkina Faso) depuis 2005.





Galerie photo |




Notes et références |





  1. « Forme recommandée par le ministère de Affaires étrangères français (BO no 106) » [PDF], Paris, janvier-mars 2009


  2. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/no_106_janv-mars_2009_cle446315.pdf


  3. « Le surprenant classement des villes les plus peuplées du Maroc », sur H24info.ma, 20 mars 2015(consulté le 3 avril 2015)


  4. Prononciation en français du Maroc retranscrite selon la norme API.


  5. « De Marrakech à Fès », L'internaute,‎ 2014(lire en ligne)


  6. « Les remparts de Marrakech, la Ville Rouge », Vicedi,‎ 2016(lire en ligne)


  7. « Historique », Medina de Marrakech,‎ 2015(lire en ligne)


  8. « Medina Marrakech », Histoire Islamique,‎ 2016(lire en ligne)


  9. « Marrakech », Sonaprest,‎ 2016(lire en ligne)


  10. « Marrakech », Riad Mahjouba,‎ 2016(lire en ligne)


  11. Méditerranée no 4, 1986, p. 21 ff, M.B. Lagdim Soussi, Les Rapports de Marrakech avec le monde rural dans le domaine de l'artisanat


  12. Michel Abitbol, Histoire du Maroc, Paris, Perrin, 2009[détail de l’édition], p. 61


  13. [1]


  14. [2]


  15. [3]


  16. [4]


  17. Sybille Grandchamp, « Bill Willis, l'esthète de Marrakech », Vanity Fair n°14, août 2014, pages 134-145.


  18. classification BSh (semi-aride) sur le site fr.climate-data.org


  19. http://www.infoclimat.fr/observations-meteo/archives/17/juillet/2012/marrakech/60230.html


  20. « Agence de Location de voiture à Marrakech », sur Smartlocomotive, 10 octobre 2018


  21. http://whc.unesco.org/fr/list/331


  22. Ministère d'État à l'Intérieur, Wilaya de Marrakech et Ministère de l'environnement, direction de l'observation des études et de la coordination, Monographie de l'environnement de Marrakech, p. 24 texte intégral en ligne sur le site du ministère de l'environnement


  23. « Projets : un nouvel aéroport pour Marrakech », sur h24info.ma


  24. (en) Italcementi


  25. Jean-Jacques Manceau, Le Club Med : Réinventer la machine à rêves, Perrin, juin 2010, 224 p. (ISBN 978-2262033033, présentation en ligne), p. 108 et sv.


  26. (en) « Experience - ANIMA – Le retour du paradis créé par André Heller », sur www.anima-garden.com (consulté le 2 août 2018)


  27. [5]




Voir aussi |



Articles connexes |


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  • Chronologie de Marrakech (en)



Liens externes |




  • (fr) Site officiel de la Ville de Marrakech


  • (fr) Site officiel du Conseil Régional du Tourisme de Marrakech


  • (fr) Étapes de construction de la Médina de Marrakech (résumé depuis l'ouvrage de Quentin Wilbaux L'Ordre caché de Marrakech, publié en 2000) sur zwinup.com


  • (fr) Ville de Marrakech Marrakech la Perle du Sud marocain


  • (fr) Office National Marocain du Tourisme | Marrakech



Bibliographie |



  • Mohammed El Faïz (photogr. Rachid Bendaoud), Jardins de Marrakech, Arles, Actes Sud, 2000, 186 p. (ISBN 2742727256 et 9782742727254, présentation en ligne)


  • Marianne Duvivier, Les Portes de Marrakech, Paris, Casterman, 2001, 48 p. (ISBN 2203389524 et 9782203389526, présentation en ligne)
    Bande dessinée ; no 3 de la série Mauvaise Graine.


  • Anne Favier et Pascal Martinez, Marrakech kilomètre 44 : Intérieurs marocains, La Tour-d'Aigues, Éditions de l'Aube, 2004, 187 p. (ISBN 2752600445 et 9782752600448, présentation en ligne)

  • Najess Ghachem-Benkirane et Philippe Saharoff, Marrakech : Demeures et Jardins secrets, Courbevoie, ACR Édition, 1990, 336 p. (ISBN 2867700434 et 9782867700439, présentation en ligne)

  • Claude Michel (préf. Georges Bousquet), Marrakech d'un siècle à l'autre, Paris, Maisonneuve et Larose, 2003, 176 p. (ISBN 2706817062 et 9782706817069, présentation en ligne)


  • Jean-Marie Thiébaud, Le Cimetière chrétien de Marrakech (Maroc), Paris, L'Harmattan, 2009(présentation en ligne).



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