YouTube







































































YouTube, LLC

logo de YouTube



Création

14 février 2005(13 ans)
Dates clés

9 octobre 2006 : rachat par Google
Fondateurs

Steve Chen, Chad Hurley et Jawed Karim

Forme juridique

LLC, propriété de Google

Slogan
Broadcast Yourself (2005-2012)

Siège social
901 Cherry Ave. San Bruno, Californie 94066
Drapeau des États-Unis États-Unis

Direction

Susan Wojcicki
Actionnaires

Google

Activité

Internet

Produits
Hébergeur de vidéo en ligne

Société mère

Alphabet Inc. (Google) depuis 2006
Effectif
121 (2014)

Site web

YouTube.com


Fonds propres
6 700 000 USD















































YouTube.com.mw-parser-output .entete.communication{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a2/Picto_infobox_antenna.png")}

Logo de YouTube


Slogan

Broadcast Yourself

Commercial
Oui

Écrit en

JavaScript, C, C++, Python[1],[2],Java[3],[4], Go[5], Ruby[6]

Publicité
Google AdSense
Type de site

Site web d’hébergement de vidéos
Langue

Multilingue (76 langues[7])
Lancement
mai 2005[8](site)
Classement Alexa

2 (États-Unis / Monde, Décembre 2016)
État actuel
Actif

YouTube [ˈjutub][9] est un site web d’hébergement de vidéos et un média social sur lequel les utilisateurs peuvent envoyer, regarder, commenter, évaluer et partager des vidéos. Il a été créé en février 2005 par Steve Chen, Chad Hurley et Jawed Karim, trois anciens employés de PayPal et racheté par Google en octobre 2006 pour 1,65 milliard de dollars[10]. Le service est situé à San Bruno, en Californie.


En 2009, environ 350 millions de personnes visitent chaque mois ce site[11]. Le 28 octobre 2010, l'ensemble des chaînes de YouTube atteint le milliard d'abonnés[12].


L’une des chaînes, PewDiePie, a le plus de vues, 18,0 milliards le 12 juin 2018[13]. La chaîne PewDiePie a le plus d’abonnés, 63,3 millions le 12 juin 2018[13]. La vidéo Despacito de Luis Fonsi a le plus de vues, 5,59 milliards le 14 octobre 2018[14].




Sommaire






  • 1 Présentation


    • 1.1 Statistiques


      • 1.1.1 Langues






  • 2 Historique


    • 2.1 Interfaces et évolution du logotype


    • 2.2 Reconnaissance des médias


    • 2.3 Dans la presse


    • 2.4 Modèle économique


    • 2.5 Lancements mondiaux




  • 3 Popularité


  • 4 Considérations techniques


    • 4.1 Problème du nom de domaine


    • 4.2 Définition d’image et codecs utilisés


    • 4.3 Limite des vidéos


    • 4.4 Vidéos en direct


    • 4.5 Licence Creative Commons




  • 5 Conséquences sociales


    • 5.1 Promotion des artistes




  • 6 Critiques


    • 6.1 Droits d'auteur


      • 6.1.1 Remixs


      • 6.1.2 Rémunération des vidéastes


      • 6.1.3 YouTube et les majors devancent la loi




    • 6.2 Contenus violents


    • 6.3 Liberté d'expression


      • 6.3.1 Monopole du flux d'information




    • 6.4 Affrontement d'utilisateurs


    • 6.5 Affrontement de vidéastes


    • 6.6 Commentaires


    • 6.7 Failles


    • 6.8 Publicités




  • 7 Notes et références


    • 7.1 Notes


    • 7.2 Références




  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Articles connexes


    • 8.2 Liens externes


    • 8.3 Bibliographie







Présentation


La plupart des vidéos du site ou les chaînes YouTube peuvent être visualisées par tous les internautes, tandis que seules les personnes inscrites peuvent envoyer des vidéos de façon illimitée. Les vidéos sont accessibles par catégorie et à l'aide de mots-clés (tags), comme sur Flickr ou Technorati, et peuvent être importées sur un blog personnel. Tout internaute inscrit peut poster des commentaires et noter les vidéos en ligne.


Lorsqu’une personne regarde une vidéo, d’autres vidéos en rapport avec celle visionnée lui sont proposées à l’écran à droite dans une barre défilante et ce, grâce au titre et aux étiquettes. Après un an d’existence, de nouvelles fonctionnalités ont fait leur apparition comme la possibilité de poster des vidéos en réponse à celles visionnées et celle de s’abonner pour en recevoir de nouvelles sur un thème particulier. Ces fonctionnalités ont permis à plusieurs internautes de devenir populaires, par exemple Tay Zonday, Smosh, Epic Meal Time, PewDiePie... Si la communauté YouTube juge une vidéo non appropriée pour le jeune public, YouTube peut demander à l'utilisateur de se connecter afin de prouver qu'il est majeur et ainsi l'autoriser à voir la vidéo.


YouTube fait partie des plateformes et services web centralisés, c'est à dire possédés par une seule entreprise et/ou dont le contenu ne peut être accessible que depuis des applications conçues par ses propriétaires ; à la différence des services décentralisés (PeerTube[15]) qui promeuvent un web non concentré.


Statistiques


Au 6 avril 2015, YouTube est disponible dans 79 pays (ce à quoi s'ajoute le territoire de Hong Kong) et dans 76 langues, couvrant 95 % de la population Internet mondiale[7]. 80 % du trafic est généré hors des États-Unis. Chaque minute, plus de 300 heures de vidéo sont mises en ligne. Plus d'un milliard d'utilisateurs uniques consultent YouTube chaque mois, pour regarder plus de six milliards d'heures de vidéo, soit en moyenne près d'une heure par personne sur Terre. Chaque seconde, ce sont près de 43 000 vidéos qui sont visionnées, soit 1 460 milliards de vidéos par an[16],[17],[18]. En février 2017, YouTube annonce avoir franchi le cap du milliard d'heures de vidéos vues quotidiennement[19].


Langues


Au 6 avril 2015, YouTube est disponible en 76 langues dans 83 pays, couvrant 95 % de la population internet mondiale[7].


















































































































































































































































































































































































































































Historique




Les fondateurs de YouTube : Chad Hurley, Steve Chen et Jawed Karim.


La société a été créée en février 2005 par trois ex-employés de l'entreprise PayPal : Chad Hurley, Steve Chen et Jawed Karim[65],[66]. La plateforme devait être à l'origine un site de rencontres basé sur l'utilisation de vidéos, mais les créateurs ont renoncé à cette idée quelques jours après son lancement public[67]. La première vidéo de YouTube est d'ailleurs celle de Jawed Karim où il commente sa visite au Zoo de San Diego[68],[66] (la vidéo a été mise en ligne le 23 avril 2005 à 8:27 pm).


Le 9 octobre 2006, Google a racheté YouTube 1,65 milliard de dollars en nouvelles actions, ce qui constitue la quatrième plus grosse opération d'acquisition de Google[10] (après DoubleClick en 2007, Nest Labs en 2014 et Motorola en 2011). YouTube a conservé son nom et maintenu les emplois de 67 salariés dont les cofondateurs Chad Hurley et Steve Chen.


Le 30 mai 2007, Apple, en la personne de Steve Jobs, a annoncé que l'Apple TV s'ouvrirait à YouTube. À cette occasion, toutes les vidéos de YouTube ont été converties en H.264, un standard vidéo HD utilisé par Apple. C'est le plus grand virage technologique de YouTube depuis sa création. Il utilisait en effet jusqu'ici le format Flash Vidéo.


Le 19 juin 2007, Eric Schmidt, le PDG de Google, se rend à Paris pour lancer la version française de YouTube destinée à concurrencer l'hébergeur de vidéos Français Dailymotion. Google a également fait plusieurs propositions aux chaînes de télévision françaises, notamment à France 4, qui sera désormais diffusée sur YouTube en plus de la télévision classique[69]. Google souhaite étendre son offre à d'autres pays européens (comme l'Allemagne, pour concurrencer le site myVideo) si l'essai aboutit à une réussite en France.
Depuis le 19 mai 2010, toutes les nouvelles vidéos de YouTube sont converties en WebM, format ouvert libre, concurrent de H.264, basé sur le codec vidéo VP8, acquis par Google à la suite du rachat de On2, et sur le codec audio OGG Vorbis.


Un service de sous-titrage et de traduction existe (encore au stade de bêta)[70].


Il était possible de regarder certaines vidéos en 3D stéréoscopique[71].


Le 27 août 2015, YouTube Gaming est lancé[72] (annoncé au E3 2015), un site Internet et une application dédiés à la communauté des gamers[73]. L'objectif est notamment de concurrencer Twitch, racheté en août 2015 par Amazon[74]. Le streaming vers la plateforme vidéo sera intégré dans la mise à jour 3.0 de la PlayStation 4[75] ; rien n'a encore été annoncé à ce jour du côté de la Xbox One.


Le 21 octobre 2015, la plateforme a annoncé le lancement d'une nouvelle offre d'abonnement payante : YouTube Red[76]. L'objectif annoncé est d'offrir une meilleure expérience aux internautes qui le souhaitent en leur fournissant des vidéos sans publicité et en leur permettant de conserver des vidéos qu'ils pourront visionner plus tard sur leur ordinateur ou leur écran mobile sans nécessiter de connexion Internet[77].


En mars 2017, YouTube annonce le lancement de YouTube TV aux États-Unis, un service d'abonnement à des chaînes de télévision pour 35 $ par mois. Plus de 40 chaînes sont disponibles, dont ABC, CBS, Fox, NBC et ESPN[78],[79].


Le 3 avril 2018, une fusillade au siège de l'entreprise fait plusieurs victimes[80].



Interfaces et évolution du logotype






Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.




Reconnaissance des médias




L'immeuble servant de quartier général de YouTube à ses débuts.




Quartier général de YouTube à San Bruno (en Californie)


Grâce au bouche-à-oreille sur le net, YouTube a pu se faire connaître en un temps relativement court. À ses débuts, le site de vidéos s’est beaucoup fait connaître lorsqu’il a commencé à diffuser la vidéo Lazy Sunday du groupe comique The Lonely Island, vidéo issue de l'émission Saturday Night Live, et ce, en dépit de son règlement officiel interdisant aux internautes d’envoyer des vidéos dont ils ne possèdent pas les droits d’auteurs. NBCUniversal, propriétaires de SNL, ont très rapidement décidé de réagir.


En février 2006, NBC a demandé le retrait de plusieurs vidéos de YouTube, dont Lazy Sunday et des extraits des Jeux olympiques d'hiver de 2006. Le mois suivant, dans l’objectif de renforcer sa politique d’interdiction de non-respect de droits d’auteur, YouTube a fixé une limite de 10 min pour la longueur des vidéos. Ainsi, tous les nouveaux membres inscrits ne peuvent envoyer des vidéos de plus de 10 min, quel que soit leur statut (il semblerait que la limite réelle soit de 10 min et 59 s). Les internautes inscrits avant cette nouvelle limite ont quant à eux la possibilité d'envoyer des vidéos plus longues. Dans tous les cas, cette limite n’a pas de réel impact, car n’importe quel membre peut découper une vidéo longue en plusieurs parties de 10 min chacune.


Bien que YouTube ait exécuté la demande de NBC, l’incident a été rapporté dans la presse, ce qui a eu pour conséquence de renforcer la publicité du site. YouTube continuant à grandir en popularité, NBC a commencé à se rendre compte des capacités d’un tel site web et a finalement annoncé en juin 2006 un partenariat stratégique avec YouTube. Depuis cet accord, une chaîne NBC est officiellement disponible sur YouTube : elle diffuse des extraits de la série The Office (US). YouTube met également en avant les vidéos de NBC sur son site.


CBS, qui avait également demandé à YouTube de retirer plusieurs vidéos leur appartenant, a suivi la démarche de NBC en juillet 2006. Lors d'une déclaration, Sean McManus, président de CBS News et Sports, a expliqué comment les médias traditionnels ont changé leur vision de YouTube :


« Notre philosophie consiste aujourd'hui à se dire que plus nos clips sont mis en avant de cette façon, plus CBS News et le réseau de télévisions CBS en tirent avantage. Ainsi, après coup je pense que nous aurions probablement dû profiter de cette vitrine et de l'attention qu'elle a entraîné sur CBS, au lieu d'avoir cet esprit de clocher et de nous dire « abattons-les » »[Note 1].


En août 2006, YouTube a annoncé que son objectif était de proposer, après une période de 18 mois, tous les clips vidéo ayant été produits tout en restant gratuit. Warner Music Group et EMI ont confirmé qu’elles faisaient partie des entreprises impliquées dans ce projet. En septembre 2006, Warner Music et YouTube ont signé un accord ayant pour but de permettre la diffusion de tous les clips vidéo de Warner sur le site web en échange d’une part des revenus obtenus grâce à la publicité. De plus, les vidéos amateur diffusées sur YouTube sont autorisées à reprendre les musiques de Warner pour leur bande-son.


Le 9 octobre 2006, CBS, le groupe Universal Music et Sony Music Entertainment ont annoncé un accord visant à autoriser la diffusion de leurs vidéos sur YouTube.


Le 29 janvier 2007, Chad Hurley, l’un des fondateurs du site, a annoncé que le service de vidéo en ligne versera à ses participants les plus actifs (ces derniers doivent être les auteurs de leurs vidéos) une partie des revenus de site générés par la publicité. Cependant, Hurley n’a donné aucune somme exacte pendant le Forum économique mondial[réf. nécessaire].


Le 12 novembre 2015, YouTube lance YouTube Music, sa première application exclusivement dédiée à la musique, destinée à concurrencer Spotify et Apple Music[81].


Le 14 novembre 2015, YouTube ajoute dans son logo le drapeau français (attentats, 13 novembre 2015).


Dans la presse


YouTube est cité par le magazine Time comme l'un des nouveaux médias gérés par les internautes qui sont élus à cette occasion Personnalité de l'année 2006. Le numéro montre une vidéo lue sur YouTube en couverture et présente les créateurs du site ainsi que plusieurs auteurs des vidéos[82]. Les quotidiens Wall Street Journal et New York Times ont également présenté YouTube en 2006 et son impact sur la communication et le recrutement dans les entreprises. Le magazine PC World a classé YouTube à la neuvième place de son classement des dix meilleurs produits de l’année 2006[83].



Modèle économique


Avant d'être rachetée par Google, YouTube avait déclaré que son modèle économique était basé sur la publicité, ce qui lui permettait de gagner vingt millions de dollars par mois[réf. nécessaire]. Certains analystes ont spéculé que les coûts de fonctionnement de YouTube (surtout la bande passante nécessaire) s'élevaient à environ trente millions de dollars par mois[réf. nécessaire], ce qui a suscité des critiques envers l’entreprise qui, comme de nombreuses startups travaillant dans le domaine de l'Internet, n’avait pas de réelle solution économique viable. Des publicités ont fait leur apparition sur le site en mars 2009, avec entre autres une brève apparition des publicités AdSense.


YouTube était déficitaire d'au moins 470 millions de dollars en 2009[84]. En janvier 2013, YouTube dégagerait jusqu'à 4,80 euros de revenus publicitaires tous les mille clics[85]. Une partie des revenus publicitaires sont reversés aux youtubeurs, pour un tarif un peu inférieur à 1 dollar pour 1.000 vues, mais varie selon la démographie de l'audience de la chaîne, et la période dans l'année[86],[87].


Lancements mondiaux


Le 19 juin 2007, Eric Schmidt est à Paris pour le lancement du nouveau système de localisation. L’interface du site web est depuis ce jour entièrement disponible dans trente-sept pays incluant :





















































































































































































Implantation Mondiale de YouTube

YouTube Localisation.svg
Pays
Langue
Date de lancement

Drapeau des États-Unis États-Unis

Anglais (États-Unis)

15 février 2005[20]

Drapeau de la France France

Français

19 juin 2007[20]

Drapeau du Brésil Brésil

Portugais (Brésil)

29 juin 2007[20]

Drapeau de l'Italie Italie

Italien

Drapeau du Japon Japon

Japonais

Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas

Néerlandais

Drapeau de la Pologne Pologne

Polonais

Drapeau de l'Espagne Espagne

Espagnol
Catalan

Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni

Anglais (Royaume-Uni)

Drapeau de l'Irlande Irlande

Anglais (Irlande)

25 juin 2007[20]

Drapeau du Mexique Mexique

Espagnol (Mexique)

11 octobre 2007[88]

Drapeau de Hong Kong Hong Kong

Anglais
Chinois (Traditionnel)

17 octobre 2007[89]

Drapeau de la République de Chine Taïwan

Chinois (Traditionnel)

Drapeau de l'Australie Australie

Anglais (Australie)

22 octobre 2007[24]

Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande

Anglais (Nouvelle-Zélande)

Drapeau du Canada Canada

Anglais (Canada)
Français (Canada)

6 novembre 2007[25]

Drapeau de l'Allemagne Allemagne

Allemand

8 novembre 2007[26]

Drapeau de la Russie Russie

Russe
13 novembre 2007

Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud

Coréen
23 janvier 2008

Drapeau d’Israël Israël

Hébreu
16 septembre 2008

Drapeau de l'Inde Inde

Anglais (Inde)
Hindi

7 mai 2008[90]

Drapeau de la République tchèque République tchèque

Tchèque

9 octobre 2008[91]

Drapeau de la Suède Suède

Suédois
22 octobre 2008

Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud

Anglais (Afrique du Sud)

17 mai 2010[20]

Drapeau de l'Argentine Argentine

Espagnol
8 septembre 2010

Drapeau de l'Algérie Algérie

Arabe
11 mars 2009

Drapeau de l'Égypte Égypte

Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite

Drapeau de la Tunisie Tunisie

Drapeau de la Jordanie Jordanie

Drapeau du Maroc Maroc

Drapeau du Yémen Yémen

Drapeau des Philippines Philippines

Anglais (Philippines)
Philippin
13 octobre 2011

Drapeau de Singapour Singapour

Anglais
20 octobre 2011

Drapeau de la Belgique Belgique

Français (Belgique)
Néerlandais (Belgique)
16 novembre 2011

Drapeau de la République démocratique du Congo République démocratique du Congo

Français
Lingala
28 novembre 2011

Drapeau de la Colombie Colombie

Espagnol (Colombie)
1er décembre 2011

Drapeau de l'Ukraine Ukraine

Ukrainien
29 décembre 2011

Drapeau de la Turquie Turquie

Turc

2 octobre 2012[92]

Drapeau de la Suisse Suisse

Français
Allemand
9 avril 2013


Google a l’intention de renforcer sa position face au concurrent français Dailymotion. Il a également passé certains accords avec des chaînes françaises comme M6 et France Télévisions pour pouvoir diffuser légalement certaines vidéos. Google prévoit aussi de produire une version adaptée pour l’Allemagne[réf. nécessaire].


Le 30 septembre 2015, YouTube ouvre à Paris sa septième ambassade dans le monde après Los Angeles, Londres, Tokyo, New York, São Paulo et Berlin. Le lieu, localisé dans les sous-sols du siège français de Google, a pour objectif[93] de partager, apprendre et créer afin de diffuser du contenu de qualité sur la plateforme en mettant à la disposition des Youtubeurs du matériel de professionnel[93].



Popularité


Article détaillé : Liste des vidéos les plus visionnées sur YouTube.

Depuis l'apparition des chaînes en lieu et place des comptes, YouTube promet les créateurs de contenus individuels, dits youtubeur. Grâce à ce média, plusieurs vidéastes ont acquis une notoriété sur la plateforme, et certains au delà.


D'autre part, des utilisateurs comme LasVegasUsa4 qui ne font pas partie du programme partenaire, ont vu le compteur de vues de leur compte exploser dès la publication de leurs vidéos. Ce site, censé relater la chronique des atermoiements intimes d'une adolescente, s'est révélé être une supercherie[94], ce qui a déclenché une couverture médiatique inouïe (CBS, MTV, The New York Times, Los Angeles Times).


En 2007, YouTube est responsable de la consommation de 10 % de la bande passante américaine[95]. Le 9 octobre 2009, Chad Hurley annonce qu'un milliard de vidéos sont visionnées chaque jour sur YouTube[96].


Le groupe appartenant à la chaîne principale le plus vu est VEVO, avec un peu moins de cinquante milliards de visionnages pour toutes ses vidéos, suivi par UniversalMusicGroup, avec un peu moins de sept milliards de vues.


Il est à noter que 9 des 10 vidéos les plus vues sur YouTube sont des clips musicaux. Gangnam Style, du chanteur sud-coréen PSY, est devenue le 21 décembre 2012 la première vidéo à franchir la barre symbolique du milliard de vues. Le 31 mai 2014, la barre des deux milliards de vues a été franchie. De plus, c'est la vidéo possédant le plus grand nombre de « j'aime », avec plus de 10 363 676 « j'aime » (au 13 janvier 2016). PSY était le premier artiste à avoir deux chansons dans ce top 10 avec Gangnam Style (no 1) et Gentleman (no 10). Il a ensuite été rejoint par Katy Perry avec Dark Horse (no 3) et Roar (no 4). Parmi les personnes ayant le plus de vues sur le site, on retrouve le rappeur américain Eminem, qui totalise à lui seul plus de 5,4 milliards de vues. Il y a également les chanteuses Lady Gaga et Rihanna, qui en totalisent plusieurs milliards chacune.



Considérations techniques



Problème du nom de domaine


Le succès considérable de YouTube a affecté de façon involontaire les affaires d’une entreprise américaine : Universal Tube & Rollform Equipment. Les serveurs hébergeant le site web de l'entreprise Universal Tube ont été saturés et interrompus de nombreuses fois à cause d’un nombre important de visiteurs qui n’étaient pas certains de l’orthographe de l’adresse du site web de YouTube (la lettre U se prononce en anglais de la même façon que le pronom You). Début novembre 2006, Universal Tube a lancé une poursuite judiciaire contre YouTube, pour leur interdire l’utilisation du nom de domaine YouTube.com ou pour les obliger à payer un nouveau nom de domaine à l’entreprise industrielle[97].



Définition d’image et codecs utilisés


Les lecteurs vidéos du site permettent de regarder davantage que 9 qualités bien que 9 qualités soient indiquées par un clic sur la roue dentée (bas du lecteur). Voici toutes les 9 qualités notées lors d’un clic sur la roue dentée pour une vidéo avec assez de pixels : 144p 240p 360p 480p 720p 1080p 1440p 2160p et 4320p. L’indication du choix de la qualité correspond à un grand arrondi inférieur du plus faible entre les 2 chiffres (pixels largeur et hauteur). Par exemple, il est écrit « 480p » pour une vidéo de 608 pixels de large et 1 080 p de hauteur.


YouTube proposait à l’origine des vidéos en une seule qualité « 240p » (définition 320 × 240 pixels), en utilisant le codec Sorenson Spark (une variante du H.263), avec un son MP3 mono.


En juin 2007, YouTube ajoute une option afin qu’il soit possible de regarder les vidéos au format 3gp sur les téléphones mobiles (144p).


En mars 2008, la définition maximale est de 480 × 360 pixels. En novembre 2008, la plus haute définition est 1280 × 720 pixels. Au moment du lancement de 720p, le lecteur YouTube est passé du 4:3 à plus large 16:9. De plus, YouTube a commencé un passage vers le codec H.264/MPEG-4 AVC avec un son stéréo AAC ou 5 canaux + 1 canal pour les basses avec échantillonnage[98] de 48 kHz ou 96 kHz.


En novembre 2009, la plus haute résolution est le 1920 × 1080 pixels.


En juillet 2010, YouTube a annoncé la présence de vidéos d'environ quatre-mille pixels de large « 2160p 4K » .


En 2015 apparaît dans les paramètres du lecteur la définition « 4320p 8K »[99], c'est-à-dire 4 320 pixels de hauteur d'images. Depuis l'apparition de « 4320p 8K », il n'est plus écrit dans les paramètres du lecteur qu'il s'agit de la définition « originale »[99].


Depuis mars 2015, il existe des vidéos 360 degrés en deux dimensions pour chacune des définitions d'image[100]. La vidéo, en cours de lecture ou en pause, peut se déplacer en bas, en haut, à droite et à gauche, à l'aide de la souris ou du clavier.


La qualité de mise en ligne normale pour la chrominance est 4:2:0[98]. Sauf pour la qualité 144p, la qualité sonore est la même.








































































Toutes les qualités souvent présentes
4320p 8K 2160p 4K 1440p HD
1080p HD 720p HD Haut Standard Bas
GSM
Extension de fichier webm ou mp4 flv mp4 3gp
Vidéo Codec vp9 ou MPEG-4 AVC (H.264) MPEG-4 AVC (H.264) MPEG-4 Part 2
Format d'image 16:9 4:3, 16:9 4:3 16:9

Images par seconde
60/30
60/30
60/30
24/25/30/50/60
24/25/30/50/60
24/25/30
24/25/30
24/25/30
12
Définition 7680x4320 3840x2160 2560x1440 1920x1080 1280x720 854×480 640x360
400×226
320×240

480×360 256×144

Audio

Débit variable moyen

son stéréo à 48 kHz : environ 111 à 139 kilo (1000 = 1 kilo) bits (0,125 octet = 1 bit) par seconde

Codec


opus (streaming et téléchargement) ou AAC (streaming et téléchargement) (ou Vorbis en téléchargement)


Limite des vidéos


Jusqu’au moins 2018, sans valider son compte, le maximum d’envoi est de 15 minutes par vidéo. La réception d’un SMS ou d’un message vocal, autorise l’ajout dans sa chaîne d’une vidéo de 2 heures.


Il existe un système d’identification afin de rémunérer les auteurs à l’aide du respect des droits d’auteur. Mais il existe des vidéos qui ne respectent pas les droits d’auteur, car elles ne sont pas supprimées et/ou sans accord entre le youtubeur et l’auteur.


En 2007, le poids maximum d’une vidéo envoyée passe de 100 Mo à 1 Go[101], 2 Go en juillet 2009[102] et 128 Go en 2015.



Vidéos en direct


YouTube, dans une tendance propre à certains réseaux sociaux comme Facebook, Instagram, Twitter ou Périscope, propose désormais aux utilisateurs de plus de 1.000 abonnés la possibilité de faire du live mobile[103].


Licence Creative Commons


Voir aussi : YouTube permet aux utilisateurs de partager des vidéos sous licences Creative Commons sur Wikinews.

En février 2009, YouTube annonce la possibilité de mettre en ligne sur sa plateforme les vidéos sous licence Creative Commons CC-BY. Dans un premier temps, cette possibilité est offerte seulement à quelques partenaires[104]. À partir de juin 2011, tous les utilisateurs peuvent y accéder[105]. Cela permet désormais aux utilisateurs de partager leurs vidéos, mais aussi de remixer et de télécharger les vidéos des autres membres via un outil dédié[106]. En août 2012, on trouve sur YouTube quatre millions de vidéos sous licence Creative Commons[107].



Conséquences sociales


Promotion des artistes


Divers groupes et musiciens se sont fait connaître grâce à YouTube. C'est le cas de plusieurs nouveaux chanteurs comme MattRach, Lana Del Rey, Justin Bieber, Cody Simpson, Greyson Chance, Ronald Jenkees ou le désormais célèbre chanteur coréen PSY qui ont adopté cette méthode pour accéder rapidement à la notoriété.


Critiques



Droits d'auteur


Remixs


La contrefaçon est un risque majeur pour YouTube. En effet, la diffusion de contenu protégé par le droit d'auteur entraîne un risque de procès de la part des ayants droit, semblable à celui qu'a connu Napster. Pourtant, les vidéos présentes sur YouTube reprennent souvent du contenu protégé par le droit d'auteur, sans que ladite vidéo ne soit nécessairement une version piratée d'un film. Il peut s'agir en effet de l'utilisation d'une image, d'une musique, d'un extrait de film protégés par le droit d'auteur. Ces œuvres protégées sont en général utilisées pour illustrer le propos de la vidéo. En France, la loi n'a jamais vraiment tranché sur le droit à la citation audiovisuelle ; la réutilisation d’œuvres protégées, même d'un extrait, y est donc le plus souvent sois tolérée soit interdite en fonction des ayants droit. Cependant, le droit moral des auteurs est de plus en respecté, celui-ci impose de référencer le nom des auteurs des œuvres utilisées. (Si cette pratique est courante pour les musiques et les extraits vidéos, elle reste assez marginale pour les images[réf. nécessaire]). Il est à noter que ces dernières années les positions changent et les « gros » vidéastes pensent à citer l'origine des citations. Il existe cependant toujours une grande disparité entre YouTube et d'autres médias comme la télévision[108].



Rémunération des vidéastes



Les vidéastes (dits « youtubeurs ») peuvent choisir de monétiser leurs vidéos en autorisant l'affichage de publicités avant ou pendant la lecture de la vidéo. La rémunération des vidéastes au titre de vidéos bafouant le droit d'auteur est problématique. Aussi, YouTube signe des accords avec certains grands studios (Warner music fin septembre 2006, puis CBS, Universal et enfin Sony en octobre 2006). Ces accords prévoient que les contenus protégés pourront être supprimés grâce à un système de filtrage, ou qu'ils pourront être diffusés gratuitement moyennant un partage des revenus publicitaires avec les ayants droit[109]. Les ayants droit japonais, regroupés dans la Société japonaise pour les droits des auteurs, des compositeurs et des éditeurs (JASRAC), sont pour l'instant opposés à de tels accords. Ils ont demandé et obtenu le retrait de près de 30 000 vidéos[110]. D'autres pays interdisent purement et simplement l'accès au portail.


Le jeudi 30 septembre 2010, le site annonce un partenariat avec la Sacem. Celui-ci concerne la période 2006-2012. Cela permet au site Internet de pouvoir diffuser en légalité les œuvres (musicales) de la Sacem. La rémunération se fait en fonction du nombre de visionnages et le montant de l'accord est tenu confidentiel[111]. Le 17 août 2011, YouTube annonce sur son blog officiel un accord avec les ayants droit associés à la National Music Publishers Association (NMPA), afin d'établir une meilleure gestion de leurs chansons[112].


La gestion des droits d'auteurs sur YouTube via son système Content ID est régulièrement décriée. Ce système automatique de détection des violations des droits d'auteur fait parfois des erreurs, tels des faux positifs, et peut aussi se laisser abuser par des demandes infondées. En août 2012, le blocage par un groupe de médias d'une vidéo de la NASA, pourtant dans le domaine public comme toute œuvre de l'agence spatiale, a créé la polémique[113],[114],[115].


Début 2014, Google a prévu de modifier la politique de droits d'auteur sur YouTube. Toutes les vidéos ne disposant pas de l'autorisation des ayants droit doivent être supprimées[116].


En juin 2014, YouTube met en place de nouvelles conditions tarifaires à destination des artistes, pour son service de diffusion en flux (« streaming ») par abonnement. Les artistes refusant ces conditions se voient refuser l'accès à YouTube[117].


Le 6 décembre 2016, les députés français votent une loi surnommée la « taxe YouTube » prévoyant de taxer les revenus générés par la publicité sur YouTube en faveur des créateurs de vidéos[118].


YouTube et les majors devancent la loi


Plutôt que d’appliquer la loi en supprimant automatiquement le contenu illicite, YouTube a choisi d'informer l'ayant droit et de lui laisser le choix entre la suppression de la vidéo, le blocage de sa piste son ou sa monétisation à son profit. Ainsi, au lieu de supprimer massivement des vidéos, YouTube maintient la mise en ligne de la plupart, puisque les ayants droit préfèrent s’approprier l’exploitation commerciale des vidéos litigieuses.


Dans le monde de la musique, l’enjeu est de taille. Les covers (ou reprises de chansons) cumulent les milliards de vues[119]. Certaines majors du disque ont compris l’enjeu et permettent aux internautes de reprendre les chansons qu’ils produisent, tout en partageant équitablement les revenus publicitaires[120].


D’autres vont plus loin en autorisant les reprises de leurs chansons, sans contrepartie, même si celles-ci génèrent des revenus publicitaires pour les Youtubeurs. C’est la stratégie adoptée par Disney à partir de 2014. À l’occasion de la sortie du film La Reine des neiges, produit par la firme, les reprises de la chanson phare (Let it go) se multiplient sur YouTube. Ce n’est rien d’autre qu’une démonstration du succès du film auprès du public. Si le clip original a été visionné plus d’un milliard de fois, ses soixante mille covers rassemblent soixante millions de vues. Disney est avant tout une entreprise à but lucratif : il est donc surprenant de voir le groupe renoncer à cette manne financière. Mais ce serait oublier que le groupe a racheté en avril 2014 le network Maker Studios pour la somme d’un milliard de dollars[pas clair]. Les réseaux multi-chaînes sont à la tête d’un certain nombre de chaînes YouTube, en particulier les plus populaires : en échange d’un pourcentage des revenus publicitaires, les réseaux fournissent des services aux chaines affiliées, notamment en termes de visibilité. Ainsi, les chaînes affiliées à Maker Studios se trouvent protégées par Disney au lieu d’être menacées[121].


Contenus violents


Plusieurs vidéos violentes ont dû être retirées du site[122]. Des agressions sont ainsi filmées et diffusées sur YouTube[123]. Des combats de chiens sont aussi diffusés[124]. La secrétaire d'État à la solidarité de la France, Valérie Létard, a cependant échoué à faire retirer une des chansons du rappeur Orelsan jugée particulièrement violente, le site se limitant à en interdire l'accès aux personnes non enregistrées ou de moins de 18 ans[réf. nécessaire].


En date du 16 avril 2011, de nombreuses vidéos hébergées par YouTube comprennent plus de 4 000 clips (d'internautes français) prônant ouvertement l'apologie du néonazisme tout en se rendant ouvertement complices d'incitation à la haine raciale. Le premier axe est l’harmonisation des législations nationales en ce qui concerne la définition des infractions répertoriées par la Convention et dont fait partie intégrante un protocole additionnel « incluant la propagation via Internet d’idées racistes et xénophobes ».



Liberté d'expression


Articles détaillés : Blocage de YouTube et Censure de l'Internet#Principaux opérateurs de services Web.

YouTube étant une entreprise américaine, elle profite de la liberté d'expression très large de ce pays, qui permet à un hébergeur de fixer lui-même les règles d'admission des contenus. En effet, le premier amendement de la Constitution des États-Unis interdit à l'État de limiter la liberté d'expression des personnes privées, mais n'est pas opposable à une entreprise privée[125].


YouTube a placé dans ses conditions d'utilisation l'interdiction des contenus violents[126]. Cependant, cette règle est d'interprétation très libre. Elle permet à YouTube de rejeter ce qu'il estime être de la propagande terroriste et, au contraire, d'accepter les vidéos dénonçant des actes de violence, y compris par des États. L'Espagne a débattu de l'interdiction du postage de telles vidéos sur Internet[127]. D'autres pays optent pour le blocage de YouTube quand les utilisateurs l'utilisent largement pour dénoncer l'action du gouvernement (exemple de la Turquie[128] ou de la censure d'Internet en Tunisie).


En revanche, les tribunes politiques interdites dans de nombreux pays d'Europe en tant qu'incitation à la haine — négationnisme, apologie du racisme, de l'homophobie, etc. — sont autorisées.


Pour toutes ces raisons, des États ont souvent mis YouTube en demeure sous la forme « le site YouTube sera filtré dans sa totalité si telle vidéo n'est pas supprimée ». Pour résoudre ce dilemme, YouTube a mis en place un filtrage géographique qui permet d'interdire certaines vidéos aux résidents de pays choisis — sauf utilisateurs avertis, capables de contourner un tel blocage, ce qui peut être illégal selon les lois de leur pays. Cette technologie est aussi utilisée quand une vidéo est soumise à un droit d'auteur variable selon les pays.


Un exemple célèbre est L'Innocence des musulmans : YouTube a accepté la mise en place d'un filtrage géographique, mais se revendiquant de la liberté d'expression, a refusé de la supprimer malgré son caractère très controversé[129]. Finalement, les tribunaux américains en ont ordonné la suppression, non pas en raison de son caractère offensant pour les musulmans — cet argument est rejeté aux États-Unis —, mais pour atteinte aux droits d'auteur[130].



Monopole du flux d'information


Les géants du web détiennent un quasi-monopole sur le flux d'informations et, en tant que tel, sont en mesure de manipuler le discours public[131]. Internet est un ensemble de services de base. La plupart de ces services sont détenus et gérés par des sociétés privées, qui hébergent le contenu et donnent aux utilisateurs la possibilité de le consulter ou d’en créer de nouveaux. Si ces fournisseurs de services de base ne veulent pas de quelque chose sur Internet, ils peuvent le censurer et le faire disparaître d'internet dans le monde entier[132]. Ce contrôle d'Internet est dans les faits concentré dans les mains de quelques entreprises massives qui font tout pour que le public n'en soit pas conscient.


Selon l’éditorialiste Tucker Carlson, « Google est en 2017 la société la plus puissante de l'histoire du monde. Google contrôle la réalité et a déjà démontré une volonté troublante de fausser cette réalité à des fins idéologiques »[133]. Réagissant à un blocage des revenus grâce aux contenus publicitaires de centaines de vidéos sur Youtube, SkyNews écrit « c'est de l'intimidation. Le débat n'existe plus »[134].



Affrontement d'utilisateurs


Dans certains domaines sensibles, comme la politique par exemple, il arrive fréquemment de voir de multiples personnes s'affronter, s'insulter et divulguer des propos racistes. Pour y remédier, certaines vidéos sont bloquées ou supprimées. D'autre part, certains utilisateurs publient volontairement des vidéos portant un titre hors sujet, non lié au contenu, dans le but d'énerver les visionneurs qui perdent alors leur temps. Cette pratique est similaire au rickroll. Des dessins insultants sous forme d'Art ASCII sont parfois apposés à la chaîne dans la rubrique des commentaires afin d'exprimer sa colère envers ces individus[pas clair].



Affrontement de vidéastes


YouTube offre une grande liberté d'expression quant aux sujets choisis par les vidéastes. Ainsi, il n'est pas rare de voir des YouTubers se consacrer spécifiquement à la chasse aux histoires sensationnelles ou sordides, avec en tête de lice, la chaîne « Drama Alert » lancée en 2014[135]. Ce phénomène, souvent appelé « YouTube Drama », s'est révélé suite aux propos du célèbre vidéaste américain PewdiePie ayant été accusé d'antisémitisme[136].


Les YouTubeurs qui se concentrent à raconter ces histoires sensationnelles s'appuient généralement sur des témoignages ou des captures d'écran de message, parfois sans aucune preuve concrète, le but étant de générer un trafic important et des revenus potentiels. Ce mécanisme, très inspiré des recettes de la presse people américaine, a parfois des conséquences importantes sur les Youtubeurs accusés.


En effet, le 9 janvier 2017, Keemstar de la chaîne « Drama Alert » a dû publier une vidéo d’excuses, après avoir affirmé dans une émission précédente qu’un YouTubeur de 62 ans qui diffuse des vidéos du jeu Runescape était un pédophile condamné et qu’il avait eu des relations sexuelles avec une jeune fille qu’il avait « épousée » dans le jeu. Toute l’histoire était fausse : l’homme montré à l’écran comme ayant été condamné, qui est toujours en prison, n’était pas le YouTubeur en question. Harcelé par des internautes le menaçant, l’homme accusé à tort avait à son tour publié une vidéo dans laquelle il demandait, en larmes, « qu’on [le] laisse tranquille, bordel… Je voulais juste faire une putain de chaîne YouTube ! »[137].


Commentaires


La plupart des vidéos permettent aux utilisateurs de laisser des commentaires écrits et ces derniers ont attiré l'attention par leur aspect négatif, à la fois sur le fond et sur la forme. Lorsque le magazine américain Time a loué en 2006 le Web 2.0 pour avoir permis l'émergence d'une « communauté et d’une collaboration sur une échelle sans précédent », il a ajouté que YouTube « stimule la stupidité des foules et non pas seulement leur sagesse. Certains des commentaires sur YouTube vous font pleurer pour l'avenir de l'humanité, ne serait-ce que par leur orthographe, sans compter l'obscénité et la haine à l'état pur qu'on y trouve »[138]. Le journal britannique The Guardian a décrit en ces termes, en 2009, les commentaires d'utilisateurs sur YouTube : « Enfantins, agressifs, mal orthographiés, sexistes, homophobes, allant de remarques rageuses sur le contenu d'une vidéo à une description de celle-ci pleine de détails inutiles et suivie d'un LOL, les commentaires sur YouTube sont un vivier de débats puérils et d'ignorance éhontée — avec, parfois, la percée d'un bon trait d'esprit »[139]. En septembre 2008, le Daily Telegraph a remarqué que YouTube était « tristement célèbre » pour « des échanges de commentaires parmi les plus acerbes et mal pensés sur Internet » ; il a rapporté en outre l'existence de YouTube Comment Snob, « un nouveau logiciel qui bloque les commentaires malpolis et écrits par des analphabètes »[140].


Failles


Le 4 juillet 2009, YouTube est victime d'une faille XSS permettant d'injecter du code JavaScript dans les commentaires des vidéos. En quelques heures, des centaines de scripts permettant de récupérer le cookie des utilisateurs (et donc de se connecter à leur compte) sont déposés sur les vidéos les plus populaires, avant que YouTube ne clôture globalement les commentaires, le temps de résoudre le problème[141].


Durant la nuit du 8 février 2017, un bug permettant de faire descendre le nombre d'abonnés d'un utilisateur a été découvert. Le bug a été corrigé dans la nuit très rapidement[142].



Publicités


D'abord exempt de publicité, YouTube monétise son audience dans la plupart des pays du monde. Depuis 2011[réf. nécessaire], les pubs vidéos peuvent être vues avant le contenu vidéo.


Une version de YouTube sans publicité accessible sur abonnement (au coût de 9,99 dollars par mois) est lancée fin octobre 2015 aux États-Unis[143].


Fin 2016, suite au constat selon lequel des vidéastes intégristes et incitant à la haine percevaient des revenus publicitaires, YouTube a revu sa politique de monétisation. Désormais, les vidéos incitant à la haine, à caractère sexuel (même d'un point de vue humoristique ou d'éducation ne montrant pas de parties intimes), incitant à la consommation de drogues ou présentant des sujets historiques « sensibles » ou « controversés » se voient démonétisées en masse et/ou une augmentation de la limite d’âge de visionnage des vidéos ou suppression des vidéos par YouTube. Cette politique a été beaucoup critiquée par de nombreux vidéastes qui l'estiment trop floue et injuste, puisqu’il serait désormais impossible d'aborder un sujet historique, même de façon pacifiste et objective, sans voir ses revenus baisser de façon significative, d'autant que les vidéastes ne sont jamais avertis d'une démonétisation ni des raisons précises de cette dernière. De plus, certains vidéastes ont pointé du doigt le fait que dans la pratique, ces mesures s'appliquent de façon totalement aléatoire : des contenus se font démonétiser sans pour autant enfreindre ces règles alors que d’autres les enfreignent en toute impunité. Les annonceurs ne subissent pas ce genre de pressions, plusieurs cas de publicités pour des sectes, des groupes extrémistes et des contenus violents ont été rapportés[réf. nécessaire].


Aux États-Unis, en avril 2018, une coalition formée par 23 groupes américains de protection de l’enfance dépose plainte contre Google auprès de la Federal Trade Commission. Cette coalition reproche à Google de violer les lois de protection de l’enfance en collectant des données sur les enfants de moins de 13 ans afin de leur envoyer des publicités ciblées[144].



Notes et références


Notes





  1. « Our inclination now is, the more exposure we get from clips like that, the better it is for CBS News and the CBS television network, so in retrospect we probably should have embraced the exposure, and embraced the attention it was bringing CBS, instead of being parochial and saying ‘let’s pull it down.’ »




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Voir aussi


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Bibliographie



  • Gilles Tanguy, « Youtube : Le site qui enterre la télé de papa », Capital, no 249,‎ juin 2012, p. 38-42.



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