Hawaï





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Hawaï
(en) Hawaii
(haw) Hawai‘i
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Blason de Hawaï
Sceau


Drapeau de Hawaï
Drapeau


Hawaï
Carte des États-Unis avec l'État de Hawaï en rouge.

Surnom
The Aloha State
En français : « l'État d'Aloha ».

Devise
(haw) Ua mau ke ea o ka aina i ka pono
« La vie du pays se perpétue dans la vertu ».
Administration

Pays

Drapeau des États-Unis États-Unis
Capitale

Honolulu

Adhésion à l’Union

21 août 1959(59 ans) (50e État)

Gouverneur

David Ige (D)

Sénateurs

Brian Schatz (D)
Mazie Hirono (D)

ISO 3166-2
US-HI

Fuseau horaire

UTC−10:00
Démographie

Gentilé
Hawaïen (en anglais : Hawaiian)

Population
1 427 538 hab. (2017[1])
Densité 50 hab./km2
Rang

40e
Ville la plus peuplée

Honolulu
Géographie

Altitude
925 m
Min. 0 m
Max. 4 207 m (Mauna Kea)

Superficie
28 337 km2
Rang

43e
– Terre
16 649 km2
– Eau (%)
11 672 km2 (41,2 %)

Coordonnées
16° 55' N à 23° N
154° 40' W à 162° W
Divers

Langues officielles

Anglais et hawaïen
Liens

Site web

ehawaii.gov






























































Symboles d'Hawaï

drapeau
Le drapeau d'Hawaï.
Symboles vivants
Arbre

Noyer des Moluques
Fleur

Hibiscus
Mammifères

Phoque moine hawaïen
Baleine à bosse
Oiseau

Bernache néné
Poisson

Baliste écharpe
Reptile

Gekko
Symboles non vivants
Chanson
Hawai’i Pono’i
Danse

Hula
Gemme

Antipatharia
Slogan
« The Islands of Aloha »
(« les Îles d'Aloha »)
Sol
Hilo
Sports

Surf (individuel)
Va’a (d'équipe)
Pièce de 25 Cents de l'État

1/4 de dollar
La pièce d'Hawaï émise en 2008.

Hawaï ou Hawaii (en hawaïen Hawai‘i, prononcé [haˈvaj.ʔi], en anglais Hawaii prononcé [həˈwaɪ(j)i]) est un État des États-Unis. Constitué d'un archipel de 137 îles[2], il s'agit du seul État américain situé en dehors du continent nord-américain, puisqu'il est situé en Océanie, et de l'un des deux États américains non contigus, avec l'Alaska. Les huit principales îles sont Niihau, Kauai, Molokai, Lanai, Kahoolawe, Maui, l'île d'Hawaï et Oahu, où se trouve la capitale Honolulu. L'archipel fait partie de la Polynésie et se situe dans l'océan Pacifique central, à 3 718 kilomètres au sud de la péninsule d'Alaska, à 3 792 kilomètres au sud-ouest de Punta Gorda, sur la côte californienne, et à 5 713 kilomètres à l'est-sud-est de l'île d'Hokkaidō au Japon. En outre, il est le 50e et dernier État à avoir été admis dans l'Union, le 21 août 1959. La variété de ses paysages, marqués notamment par un volcanisme très actif (Hualālai, Kīlauea, Mauna Kea, Mauna Loa), un climat tropical humide et un patrimoine naturel endémique en font une destination prisée aussi bien des touristes que des scientifiques[3].


L'archipel était habité par des peuples polynésiens depuis plusieurs siècles à l'arrivée de l'explorateur britannique James Cook en 1778, qui le baptise Îles Sandwich. Les îles sont unifiées en un royaume vers 1810 par Kamehameha Ier, qui fonde une dynastie qui perdure jusqu'en 1893. Lui succèdent une éphémère République d'Hawaï (1894-1898) et le Territoire d'Hawaï, créé après l'annexion de l'archipel par les États-Unis. En décembre 1941, l'île d'Oahu est le théâtre de l'attaque de Pearl Harbor. Le territoire est dissous en 1959 lorsque Hawaï devient le 50e État américain. Il compte environ 1 360 000 habitants en 2010, principalement dans l'aire urbaine de Honolulu. La population est composée de nombreux groupes ethniques, principalement d'origine asiatique (Philippins, Japonais). Les autochtones hawaïens comptent aujourd'hui pour 22 % de la population[4].


Situé au cœur de l'océan Pacifique, Hawaï mêle de nombreuses influences culturelles, entre les apports nord-américains et asiatiques, et sa propre culture ancestrale. Proche des cultures polynésiennes et maories, elle demeure très active, notamment autour de traditions musicales. La musique hawaïenne, essentiellement jouée à la guitare hawaïenne et au ukulélé, fut popularisée dans le monde par Sol Hoopii et plus tard par le chanteur Iz. Le mode de vie hawaïen se diffuse également avec la pratique du surf et de la spiritualité locale, le Hoʻoponopono. Ses deux grands parcs nationaux (Parc national des volcans d'Hawaï, Parc national de Haleakalā) et ses nombreuses plages en font une destination touristique majeure. De tradition démocrate, Hawaii est le lieu de naissance du 44e président des États-Unis, Barack Obama. 




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Toponymie


    • 1.2 Premiers habitants


    • 1.3 Arrivée de James Cook au royaume d'Hawaï


    • 1.4 Kamehameha


    • 1.5 Constitution de 1887 et la République d'Hawaï


    • 1.6 Annexion d'Hawaï (1898-1959)




  • 2 Géographie


    • 2.1 Géographie physique


    • 2.2 Climat


    • 2.3 Des volcans de point chaud


    • 2.4 Écologie, patrimoine naturel


    • 2.5 Endémisme à Hawaï


    • 2.6 Aires protégés




  • 3 Subdivisions administratives


    • 3.1 Comtés


    • 3.2 Agglomérations


    • 3.3 Municipalités


    • 3.4 Principales villes




  • 4 Démographie


    • 4.1 Population


    • 4.2 Composition ethno-raciale et origines ancestrales


    • 4.3 Religions


    • 4.4 Langues




  • 5 Présence militaire


  • 6 Politique


    • 6.1 Élections présidentielles


    • 6.2 Représentation fédérale


    • 6.3 Politique locale


      • 6.3.1 Gouverneur


      • 6.3.2 Législature


      • 6.3.3 Vie politique






  • 7 Économie


  • 8 Personnalités liées à Hawaï


  • 9 Culture


    • 9.1 Spiritualité


    • 9.2 Surf


    • 9.3 Gastronomie


    • 9.4 Télévision et cinéma




  • 10 Sport


  • 11 Notes et références


  • 12 Voir aussi


    • 12.1 Bibliographie


    • 12.2 Articles connexes


    • 12.3 Liens externes







Histoire |


Article détaillé : Histoire d'Hawaï.


Toponymie |


Le nom Hawaii provient du mot hawaïen Owhyhee (lexicalisé en anglais). Les Espagnols sont les premiers Européens à visiter les îles. Le capitaine James Cook vole les cartes et se rend sur les îles en 1778 et les nomme les « îles Sandwich » (en l'honneur du comte de Sandwich). Ce nom a duré jusqu'à ce que le roi Kamehameha Ier, artisan de leur unité, fonde le royaume d'Hawaï en 1810.


En français, on rencontre indifféremment les orthographes Hawaii et Hawaï, la deuxième forme étant plus répandue comme dans le titre de série télévisée Hawaï police d'État. Le titre du roman de James A. Michener est, lui, orthographié Hawaii. De même pour l'adjectif hawaïen ou hawaiien (cette dernière forme étant nettement moins répandue). En hawaïen, un coup de glotte (okina), représenté par l'apostrophe inversée (‘), sépare les deux i.




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Premiers habitants |


Les îles hawaïennes furent habitées initialement par des Polynésiens (probablement des voyageurs des îles Marquises) il y a environ 1 500 ou 2 000 ans. Malgré des contacts sporadiques avec les autres Polynésiens, cette société a vécu dans un important et long isolement. Pendant la majeure partie de leur histoire, les îles d'Hawaï furent gouvernées indépendamment par des monarques locaux, les ali‘i.



Arrivée de James Cook au royaume d'Hawaï |


Le premier contact avec les Européens dont on a gardé la trace date de 1778 avec James Cook lors de son troisième voyage, qui les baptisa îles Sandwich en l'honneur du 4e comte de Sandwich. Il est toutefois possible que ce ne fût pas le premier Européen ; en effet, durant tout le XVIe siècle des navigateurs espagnols, néerlandais et portugais sillonnent le Pacifique et les îles d'Hawaï. Certains pensent que les îles furent découvertes en 1527 par des Espagnols envoyés par Cortés sous le commandement d'Alvaro de Saavedra[5], puis explorées par Juan Gaetano en 1555, puis en 1567 par le navigateur espagnol Álvaro de Mendaña qui précisera la position des îles[6]. Enfin des hommes du Liefde désertent en 1599 dans des îles du Pacifique dont on pense aujourd'hui qu'il s'agit d'Hawaii. Les 28 et 29 mai 1786, l'expédition française de La Pérouse fait escale à Mauwee (Maui), une île que James Cook avait négligée lors de son passage.



Kamehameha |




Armoiries du royaume d'Hawaï, adoptées en 1845 sous le règne de Kamehameha III.


Après une période de conflit qui débute en 1795, le souverain de l'île d'Hawaï, Kamehameha Ier, unifie en 1810 pour la première fois sous son sceptre tous les royaumes insulaires de l'archipel. Ce royaume unifié se développe et est internationalement reconnu, notamment grâce à la bienveillante protection britannique (d'où son drapeau actuel).


En 1849, le contre-amiral Louis Legoarant de Tromelin dirige l'invasion française d'Honolulu.


Ce royaume excite l’appétit des États-Unis qui signent un traité de réciprocité en 1875 avec l'archipel, ainsi que des puissances européennes dont trois d'entre elles en particulier : la Russie, la Grande-Bretagne et la France. Cette dernière ne s'y implante durablement qu'à partir de 1837 lorsque le capitaine Abel Aubert Du Petit-Thouars (1793-1864) nomme un agent consulaire dans la capitale. Les intérêts français aux îles Sandwich sont variés : politiques et stratégiques d'abord, dans la mesure où ces îles apparaissent très tôt comme la « clé du Pacifique nord » ; religieux aussi, puisque c'est une société missionnaire française, la congrégation de Picpus, qui y introduit le catholicisme ; économiques enfin, les deux ports de Lahaina et surtout d'Honolulu se trouvant pendant une vingtaine d'années, de 1845 à 1865, au centre de la pêche baleinière française.




Constitution de 1887 et la République d'Hawaï |


Mais c’est finalement l'influence prépondérante des Américains, principalement le fruitier Dole Food Company (planteurs, commerçants), appuyée par le débarquement d'une compagnie de fusiliers-marins[7], qui conduit in fine à la déposition de la dernière reine par un coup d'État en 1893 et à l'instauration d'un Gouvernement provisoire. En 1894, le protectorat toujours plus renforcé des Américains sur l'archipel, conduit à la proclamation d'une République d'Hawaï, véritable république bananière. Celle-ci finit par être annexée au territoire américain le 7 juillet 1898 avec le statut de Territoire d'Hawaï.
L'archipel est notamment impliqué dans la Seconde Guerre mondiale lors de l'attaque de la base navale de Pearl Harbor par l'aviation japonaise le 7 décembre 1941.


Le pouvoir des planteurs prend fin en raison du droit de vote accordé aux nombreux immigrés qui dès le XIXe siècle ont radicalement transformé la démographie de l'archipel.


Le 21 août 1959, Hawaï devient le 50e et dernier territoire de l'Union à avoir accédé au statut d'État des États-Unis : cette transformation étant due notamment à l'action des organisations syndicales (132 773 voix pour, 7 971 contre lors du référendum du 27 juin 1959).



Annexion d'Hawaï (1898-1959) |





2 mai 1898 : annexion d'Hawaï.


Hawaï présente la caractéristique rare de n'avoir jamais été rattachée à son actuelle puissance souveraine (les États-Unis) par un acte de droit international. La cession de l'archipel a en effet été le fait d'un gouvernement provisoire que les États-Unis ne reconnaissaient pas, le président Grover Cleveland ayant explicitement déclaré cette entité illégitime. Par peur des résultats, on ne procéda pas à un référendum auprès de la population hawaïenne. La résolution Newland, qui érige Hawaï en territoire organisé des États-Unis, votée par le Congrès américain n'est donc, en termes juridiques, qu'un acte unilatéral. Par l'Apology Resolution du 23 novembre 1993, le Congrès américain souligne ainsi ce point en reconnaissant que le peuple hawaïen n'avait jamais renoncé à sa souveraineté au profit des États-Unis.


Quand bien même le gouvernement hawaïen aurait été considéré comme légitime, le droit international prévoit qu'il aurait fallu un traité, dans la mesure où une loi votée dans un pays ne peut s'appliquer à un autre pays, traité qui n'a jamais été conclu. Le statut du territoire d'Hawaï est donc, au regard du droit international pur, non valide. Cette irrégularité dans l'annexion d'Hawaï nourrit aujourd'hui encore un mouvement indépendantiste chez une partie de la population autochtone, ainsi que des querelles récurrentes quant à la propriété des terres ancestrales hawaïennes[8],[9],[10].


Lors de la campagne des présidentielles américaines de 2008, certains opposants à Barack Obama ont tenté d'utiliser ce fait pour affirmer qu'Hawaï n'étant pas de droit un État américain et Barack Obama y étant né, ce dernier n'était donc pas né sur le territoire des États-Unis, et qu'en conséquence, il ne pouvait pas en être élu président en vertu de l'Article II de la Constitution des États-Unis[11].


Dans la mesure où Hawaï a été constitué en État fédéré en 1959, sa séparation des États-Unis est aujourd'hui presque impossible, même au titre de la nullité en droit de son rattachement, car elle constituerait un cas de sécession[12].



Géographie |




Carte de l'archipel d'Hawaï.


Article détaillé : Géographie d'Hawaï.

D'une superficie totale de 16 760 km2, Hawaï est peuplé de 1 360 301 habitants (2010). La capitale et plus grande ville de l'État est Honolulu, située sur l'île d'Oahu. Hawaï est bordé par l'océan Pacifique.


Les 19 îles et atolls qui composent l'archipel se répartissent en deux groupes principaux :



  • les îles au vent, situées au Sud-Est, composées des plus grandes îles :


    • Hawaï (la plus grande île de l'archipel)

    • Maui

    • Kahoolawe

    • Lanai

    • Molokai


    • Oahu (l'île la plus peuplée de l'archipel)

    • Kauai

    • Niihau



  • les îles sous le vent, au Nord-Ouest, plus petites, qui constituent le monument national marin de Papahānaumokuākea.


Parmi les 50 États américains, Hawaï est :



  • l'État le plus méridional (le seul situé sous les tropiques, à la latitude du Mexique central),

  • le seul des États-Unis à ne pas faire partie du continent américain,

  • l'un des deux seuls des États-Unis, avec l'Alaska, à n'être limitrophe d'aucun des 48 autres membres de l'Union.



Géographie physique |




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Climat |


Hawaï a un climat tropical typique, bien que les températures soient moins extrêmes grâce aux alizés qui soufflent de l'est. En été, les températures maximales pendant la journée sont d'environ 31 °C, et les températures minimales sont d'environ 24 °C. En hiver, les températures maximales sont d'environ 28 °C, et les températures minimales ne descendent pas souvent plus bas que 18 °C.


Hawaï n'a généralement que deux saisons : la saison sèche (avec moins de pluie) entre mai et septembre, et la saison humide (plus de pluie) entre octobre et avril. Il neige parfois en hiver aux sommets de Mauna Kea et Mauna Loa, les deux volcans les plus hauts à Hawaï. Le Mont Waialeale, sur l'île de Kauai, avec 11 684 mm par an, a la deuxième plus grande hauteur de précipitations annuelle du monde.






















































































Relevé météorologique de Honolulu (21°20'N/157°55W, 2 mètres)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 18,7 18,6 19,6 20,4 21,3 22,3 23,1 23,4 23,1 22,4 21,3 19,4 21,1
Température moyenne (°C) 22,7 22,8 23,6 24,3 25,3 26,3 26,9 27,4 27,2 26,4 25,1 23,4 25,1
Température maximale moyenne (°C) 26,8 26,9 30,6 28,2 29,3 30,3 30,8 31,5 31,4 30,5 28,9 27,3 29,1
Précipitations (mm) 90,2 56,1 55,9 39,1 28,7 12,7 15 11,2 19,8 57,9 76,2 96,5 559,2

Source : World Climate[13]




Des volcans de point chaud |


La géographie de Hawaï est très variée à cause de ses grands volcans.
Avec Tahiti, les îles Marshall et Tuamotu, Hawaï est l’un des points chauds les plus étudiés par les géologues. Une instabilité de couche limite située à la base du manteau terrestre engendre un panache thermique (formé de matière solide comme le reste du manteau) qui en arrivant à proximité de la surface subit une décompression adiabatique qui produit du magma par fusion partielle ; comme les plaques de la croûte terrestre sont en mouvement, une série de volcans voient le jour puis s’éteignent au fur et à mesure que la plaque pacifique passe au-dessus du point chaud. Cela explique la forme de l'archipel hawaïen, en chapelet d’îles et de guyots. Les volcans d’Hawaï sont de type « volcans-boucliers ».


Les principaux volcans de l'archipel sont :



  • Hualālai

  • Kīlauea

  • Mauna Kea

  • Mauna Loa

  • Mauna Ulu



Écologie, patrimoine naturel |


Le patrimoine écopaysager hawaïen est d'une grande richesse, tant sur terre qu'en mer.


Les espèces insulaires sont cependant très vulnérables en raison de la pression anthropique, de l'insularisation écologique des milieux naturels relictuels et de l'introduction de nombreuses espèces devenues invasives ou susceptibles de le devenir[14].
Par exemple pour la flore endémique, la mise à jour 2016 de la liste rouge de l'UICN a confirmé un risque croissant d'extinction parmi les espèces de la flore d’Hawaï : pour 415 espèces végétales endémiques évaluées, 38 étaient déjà éteintes et quatre autres classées « Éteint à l’état sauvage » (c'est-à-dire ne survivant qu'en culture)[14].


Deux parcs naturels existent à Hawaï :



  • Parc national des volcans d'Hawaï

  • Parc national de Haleakalā


En juin 2006, c'est après avoir visionné le film de Jean-Michel Cousteau (Voyage to Kure) que le président George W. Bush fait classer les îles du Nord-Ouest d'Hawaï comme monument national. Ces îles constitueront alors la plus grande zone marine protégée du monde à l'abri de la pêche commerciale. D'une superficie de plus de 350 000} km2, ce nouveau monument national s'étire sur près de 2 300 km, comprend une dizaine d'îles inhabitées ainsi qu'une centaine d'atolls et abrite également de nombreuses espèces en danger.




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Endémisme à Hawaï |


Article détaillé : Endémisme à Hawaï.



Orchidée endémique d'Hawaï.


Le 15 juin 2006 les États-Unis ont créé la plus vaste et longue aire marine protégée au large des îles du Nord-Ouest d’Hawaï. Le « Monument national marin des îles du Nord-Ouest d'Hawaï » recouvre environ 36 millions d’hectares marins, incluant 1,16 million d’hectares de récifs coralliens abritant plus de 7 000 espèces marines (endémiques à 25 % environ). 1 400 phoques hawaïens, les derniers de cette espèce menacée de disparition, ainsi qu'environ 90 % des tortues vertes d'Hawaï (également espèce menacée). Présence du palmier de Hawaï également endémique et en voie de disparition. Les embarcations non autorisées, l'extraction de matériaux marins, le déversement de déchets, et même la pêche commerciale devraient y disparaître en cinq ans, ainsi que les activités commerciales et touristiques, selon la Maison-Blanche[15].


À la suite de la catastrophe nucléaire de Fukushima, Hawaï fait partie des premières zones terrestres habitées et éloignées du Japon potentiellement touchées par les retombées aériennes radioactives de l'accident de mars 2011. Les autorités américaines et la presse[16] se sont rapidement montrées rassurantes, invitant la population à ne pas se précipiter vers les stocks de pilules d'Iode[17], certains spécialistes suggérant de rester néanmoins vigilant[17]. Des radionucléides ont été détectés dans le lait par le réseau national RadNet de l'EPA ; du Césium 134 (24 picocuries par litre) et du Césium 137 (19 picocuries par litre), ainsi que l'iode 131 (18 picocuries par litre) dans du lait local échantillonné le 4 avril 2011. À cette date, la radioactivité était très inférieure aux seuils d'action de l'EPA[18]. Une bioaccumulation par les champignons ou coquillages filtreurs (huitres, moules, coques...) est localement possible dans les mois ou années à venir. En juin 2011, le projet FLEXPART du NILU (Norwegian Institute for Air Research) a cessé de produire ses modélisations[19] du trajet du nuage dans l'hémisphère nord en raison d'un manque d'accès aux sources d'émissions[20].



Aires protégés |




Le Honouliuli National Monument.


Le National Park Service gère neuf sites à Hawaï[21] :




  • Ala Kahakai National Historic Trail (en)

  • Parc national de Haleakalā

  • Parc national des volcans d'Hawaï

  • Honouliuli National Monument


  • Kalaupapa Leprosy Settlement and National Historical Park (en)

  • Parc historique national de Kaloko-Honokōhau


  • Puʻuhonua o Hōnaunau National Historical Park (en)


  • Puʻukoholā Heiau National Historic Site (en)

  • World War II Valor in the Pacific National Monument



Subdivisions administratives |



Comtés |


Article détaillé : Comtés de l'État d'Hawaï.

L'État d'Hawaï est divisé en 5 comtés[22].



Agglomérations |


Le Bureau de la gestion et du budget a défini deux aires métropolitaines et deux aires micropolitaines dans l'État d'Hawaï[23].



























Aires métropolitaines
Zone urbaine
Population (2010)
Population (2013)
Variation (2010-2013)
Rang national (2013)
Urban Honolulu, HI

953 207

983 429

3,2 %

54
Kahului-Wailuku-Lahaina, HI

154 924

160 292

3,5 %

255


























Aires micropolitaines
Zone urbaine
Population (2010)
Population (2013)
Variation (2010-2013)
Rang national (2013)
Hilo, HI

185 079

190 821

3,1 %

2
Kapaa, HI

67 091

69 512

3,6 %

101

En 2010, tous les Hawaïens résidaient dans une zone à caractère urbain, dont 81,5 % dans une aire métropolitaine et 18,5 % dans une aire micropolitaine.



Municipalités |



Centre ville d'Honolulu.


Honolulu, capitale d'Hawaï.


L'État d'Hawaï compte une municipalité[24].






















Municipalité d'Hawaï
Rang
Municipalité
Comté
Population (2010)
Population (2013)
Variation (2010-2013)
1

Honolulu

Honolulu
337 256
347 884
3,2 %


Principales villes |


Article détaillé : Villes de Hawaï.



  • Honolulu, 374 658 habitants, capitale de l'État


  • Hilo, 47 181 habitants

  • Kailua

  • Kaunakakai

  • Lahaina

  • Lihue




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Démographie |



Population |




Densités de population en 2010 (en mille carré).






































































Historique des recensements
Année Population Variation

1900 154 001 ——
1910 191 874 24,6 %
1920 255 881 33,4 %
1930 368 300 43,9 %
1940 422 770 14,8 %
1950 499 794 18,2 %
1960 632 772 26,6 %
1970 769 913 21,7 %
1980 964 691 25,3 %
1990 1 108 229 14,9 %
2000 1 211 537 9,3 %
2010 1 360 301 12,3 %

Le Bureau du recensement des États-Unis estime la population d'Hawaï à 1 404 054 habitants au 1er juillet 2013, soit une hausse de 3,2 % depuis le recensement des États-Unis de 2010 qui tablait la population à 1 360 301 habitants[25]. Depuis 2010, l'État connaît la 15e croissance démographique la plus soutenue des États-Unis.


Avec 1 360 301 habitants en 2010, Hawaï était le 40e État le plus peuplé des États-Unis. Sa population comptait pour 0,44 % de la population du pays. Le centre démographique de l'État était localisé entre les îles d'Oahu et de Molokai[26].


Avec 81,78 hab./km2 en 2010, Hawaï était le 13e État le plus dense des États-Unis.


Le taux d'urbains était de 91,9 % et celui de ruraux de 8,1 %. L'État comptait le 5e plus fort taux d'urbains du pays après la Californie (95,0 %), le New Jersey (94,7 %), le Nevada (94,2 %) et le Massachusetts (92,0 %).


En 2010, le taux de natalité s'élevait à 14,0 [27] (13,6  en 2012[28]) et le taux de mortalité à 7,1 [29] (7,4  en 2012[30]). L'indice de fécondité était de 2,15 enfants par femme[27] (2,10 en 2012[28]). Le taux de mortalité infantile s'élevait à 6,2 [29] (5,0  en 2012[30]). La population était composée de 22,33 % de personnes de moins de 18 ans, 9,58 % de personnes entre 18 et 24 ans, 26,59 % de personnes entre 25 et 44 ans, 27,15 % de personnes entre 45 et 64 ans et 14,35 % de personnes de 65 ans et plus. L'âge médian était de 38,6 ans[31].


Entre 2010 et 2013, l'accroissement de la population (+ 43 753) était le résultat d'une part d'un solde naturel positif (+ 26 544) avec un excédent des naissances (61 617) sur les décès (35 073), et d'autre part d'un solde migratoire positif (+ 17 517) avec un excédent des flux migratoires internationaux (+ 23 621) et un déficit des flux migratoires intérieurs (- 6 104)[32].


Selon des estimations de 2013, 79,6 % des Hawaïens étaient nés dans un État fédéré, dont 54,2 % dans l'État d'Hawaï et 25,4 % dans un autre État (10,3 % dans l'Ouest, 6,5 % dans le Sud, 4,9 % dans le Midwest, 3,8 % dans le Nord-Est), 2,8 % étaient nés dans un territoire non incorporé ou à l'étranger avec au moins un parent américain et 17,6 % étaient nés à l'étranger de parents étrangers (79,2 % en Asie, 9,3 % en Océanie, 4,5 % en Europe, 4,1 % en Amérique latine, 2,1 % en Amérique du Nord, 0,8 % en Afrique). Parmi ces derniers, 56,7 % étaient naturalisés américain et 43,3 % étaient étrangers[33],[34].


Selon des estimations de 2012 effectuées par le Pew Hispanic Center, l'État comptait 35 000 immigrés illégaux, soit 2,4 % de la population[35].



Composition ethno-raciale et origines ancestrales |


Selon le recensement des États-Unis de 2010, la population était composée de 38,60 % d'Asiatiques (14,52 % de Philippins, 13,64 % de Japonais, 3,97 % de Chinois, 1,78 % de Coréens, 0,72 % de Viêts), 24,74 % de Blancs, 23,57 % de Métis, 9,96 % d'Océaniens (5,91 % d'Hawaïens, 1,34 % de Samoans), 1,57 % de Noirs, 0,31 % d'Amérindiens et 1,25 % de personnes n'entrant dans aucune de ces catégories.


Les Métis se décomposaient entre ceux revendiquant deux races (15,22 %), principalement asiatique et océanienne (5,33 %), blanche et asiatique (4,89 %), blanche et océanienne (2,79 %) et blanche et amérindienne (0,58 %), et ceux revendiquant trois races ou plus (8,35 %).


Les non-hispaniques représentaient 91,12 % de la population avec 37,73 % d'Asiatiques, 22,74 % de Blancs, 19,41 % de Métis, 9,43 % d'Océaniens, 1,46 % de Noirs, 0,21 % d'Amérindiens et 0,14 % de personnes n'entrant dans aucune de ces catégories, tandis que les Hispaniques comptaient pour 8,88 % de la population, principalement des personnes originaires de Porto Rico (3,24 %), du Mexique (2,60 %) et d'Espagne (0,75 %)[31].


En 2010, l'État d'Hawaï avait les plus fortes proportions d'Asiatiques et d'Océaniens des États-Unis. À contrario, l'État avait les plus faibles proportions de Blancs et de Blancs non hispaniques ainsi que la 8e plus faible proportion d'Amérindiens et la 10e plus faible proportion de Noirs des États-Unis.


L'État comptait également le 2e plus grand nombre d'Océaniens (135 422) après la Californie (144 386) et le 6e plus grand nombre d'Asiatiques des États-Unis.


L'État regroupait à lui seul 25,1 % des Océaniens résidant aux États-Unis.


À l'instar du Texas (45,33 %), du Nouveau-Mexique (40,49 %) et de la Californie (40,15 %), Hawaï est un État aux minorités majoritaires, concept selon lequel la population blanche non hispanique représente moins de la moitié de la population, mais à la différence des trois autres, les Blancs non hispaniques n'ont jamais été majoritaires dans l'État.










































































































































Historique récent de la composition ethno-raciale d'Hawaï (en %)[36],[37]

1940
1950
1960
1970
1980
1990
2000
2010

Asiatiques (et Océaniens jusqu'en 1990)

73,33

72,86

65,29

57,68

60,46

61,83

41,59

38,60
———Non hispaniques






40,79
37,73

Blancs

24,52

22,97

31,96

38,79

33,04

33,35

24,28

24,74
———Non hispaniques




31,07
31,37
22,87
22,74

Océaniens







9,37

9,96
———Non hispaniques






8,95
9,43

Noirs

0,06

0,53

0,78

0,99

1,80

2,45

1,82

1,57
———Non hispaniques





2,34
1,72
1,46

Autres

2,09

3,64

1,97

2,54

4,70

2,37

22,94

25,13
———Non hispaniques






18,43
19,76
Hispaniques (toutes races confondues)




7,39
7,34
7,24
8,88

En 2013, le Bureau du recensement des États-Unis estime la part des non hispaniques à 90,2 %, dont 37,0 % d'Asiatiques, 23,0 % de Blancs, 19,1 % de Métis, 9,0 % d'Océaniens et 2,0 % de Noirs, et celle des Hispaniques à 9,8 %[38].


En 2000, les Hawaïens s'identifiaient principalement comme étant d'origine japonaise (24,5 %), philippine (22,8 %), hawaïenne (19,8 %), chinoise (14,0 %), allemande (5,8 %), irlandaise (4,4 %), anglaise (4,3 %), portugaise (4,0 %) et coréenne (3,4 %)[39].


L'État avait la 3e plus forte proportion de personnes d'origine portugaise.


L'État abrite la 36e communauté juive des États-Unis. Selon le North American Jewish Data Bank, l'État comptait 7 280 Juifs en 2013 (1 500 en 1971), soit 0,5 % de la population. Ils se concentraient principalement dans les agglomérations d'Honolulu (5 200) et Kahului-Wailuku-Lahaina (1 500)[40].


En 2010, les Asiatiques s'identifiaient principalement comme étant Philippins (37,6 %), Japonais (35,3 %), Chinois (10,5 %) et Coréens (4,6 %)[41].


L'État avait les plus fortes proportions de Philippins (14,52 %), de Japonais (13,64 %), de Chinois (4,04 %) et de Coréens (1,78 %), la 2e plus forte proportion de Thaïs (0,15 %), la 4e plus forte proportion de Viêts (0,72 %) ainsi que la 8e plus forte proportion de Laotiens (0,14 %).


L'État comptait également les 2e plus grands nombres de Philippins (197 497) et de Japonais (185 502).


L'État regroupait 24,3 % des Japonais et 7,7 % des Philippins résidant aux États-Unis.


Les Océaniens s'identifiaient principalement comme étant Hawaïens (59,3 %), Samoans (13,5 %), Marshallais (4,7 %) et Tongiens (3,6 %)[42].


Les Hispaniques étaient principalement originaires de Porto Rico (36,5 %), du Mexique (29,3 %) et d'Espagne (8,5 %)[43]. Composée à 46,9 % de Métis, 22,6 % de Blancs, 9,8 % d'Asiatiques, 6,0 % d'Océaniens, 1,3 % de Noirs, 1,1 % d'Amérindiens et 12,5 % de personnes n'entrant dans aucune de ces catégories, la population hispanique représentait 32,2 % des Amérindiens, 17,7 % des Métis, 8,1 % des Blancs, 7,1 % des Noirs, 5,3 % des Océaniens, 2,2 % des Asiatiques et 88,9 % des personnes n'entrant dans aucune de ces catégories.


L'État avait la 3e plus forte proportion de personnes originaires d'Espagne (0,75 %) et la 7e plus forte proportion de personnes originaires de Porto Rico (3,24 %).


Les Métis se décomposaient entre ceux revendiquant deux races (64,6 %), principalement asiatique et océanienne (22,6 %), blanche et asiatique (20,7 %) et blanche et océanienne (11,8 %), et ceux revendiquant trois races ou plus (35,4 %)[44].



Religions |




L'église catholique St. Augustine situé à Waikiki.





























































Composition religieuse en % en 2014[45]
Religion

Drapeau d'Hawaï Hawaï

Drapeau des États-Unis États-Unis

Protestantisme évangélique
25
25,4

Catholicisme
20
20,8
Non affiliés
20
15,8
Protestantisme traditionnel
11
14,7

Bouddhisme
8
0,7
Agnosticisme
5
4,0

Mormons
3
1,6

Églises noires
2
6,5
Athéisme
2
3,1
Autres
4
7,4

Selon l'institut de sondage The Gallup Organization, en 2015, 30 % des habitants d'Hawaï se considèrent comme « très religieux » (40 % au niveau national), 26 % comme « modérément religieux » (29 % au niveau national) et 44 % comme « non religieux » (31 % au niveau national)[46].



Langues |





































































































Langue parlée à la maison par la population âgée de plus de 5 ans[47],[48],[49],[50]
Langue
1980
1990
2000
2010
2016

Anglais
74,21 %
75,18 %
74,98 %
76,04 %
76,09 %

Japonais
9,04 %
6,78 %
4,58 %
3,70 %
3,13 %

Tagalog
7,51 %
5,39 %
5,17 %
4,24 %
2,79 %

Ilocano
2,56 %
3,77 %
3,81 %
4,26 %

Chinois
2,26 %
2,48 %
2,31 %
2,22 %
2,18 %

Coréen
1,04 %
1,43 %
1,46 %
1,39 %
1,30 %

Espagnol
1,34 %
1,34 %
1,66 %
1,88 %
1,87 %

Vietnamien
0,31 %
0,45 %
0,66 %
0,68 %
0,67 %

Samoan
4,30 %
0,92 %
0,93 %
0,90 %
0,86 %

Hawaïen
0,86 %
1,58 %
1,41 %
1,50 %

Chuuk
2,61 %
2,90 %
3,75 %
4,78 %
Autres

D'après l'article XV de la Constitution de l'État d'Hawaï, les deux langues officielles depuis 1978 sont l'anglais et l'hawaïen. Il est donc un des deux États sur 50 ayant plus d'une langue officielle (en 2014 l'Alaska a officialisé ses vingt langues amérindiennes en plus de l'anglais)[51]. Bien que l'hawaïen soit menacé d'extinction, il est enseigné et des mesures de protection sont en place[52]. L'hawaïen, appelé ‘Ōlelo Hawai‘i (langue d'Hawaï), est la langue autochtone, une langue polynésienne de la famille austronésienne étroitement reliée au marquisien, proche du tahitien et du maori[53]. Au recensement de 1970, quelque 17 000 insulaires avaient indiqué que l'hawaïen était encore la langue parlée au foyer lorsqu'ils étaient enfants. En 1990, ils étaient moins de 1 000. Aujourd’hui, seules les personnes âgées de plus de 60 ans et les habitants de l’île Niihau (230 personnes) parlent encore l'hawaïen. L'île de Niihau est une propriété privée dont les propriétaires n'admettent que les habitants de l'île, les anciens résidents et les descendants des ancêtres hawaïens ; les insulaires y parlent une variante dialectale de l’hawaïen.


D'après le recensement des États-Unis de 2000, 73,4 % des Hawaïens de plus de 5 ans parlent l'anglais comme langue maternelle[54]. Ce sont, dans l'ordre, l'île d'Oahu, puis celle d'Hawaï, suivies des îles Molokai, Lanai, Kahoolawe et Maui, qui sont les plus anglicisées. Les îles situées au nord-ouest (Niihau, Kauai) comptent moins (ou pas) d'anglophones. L'île d'Oahu est celle qui compte aussi le plus grand nombre de langues immigrantes, notamment le chinois et le japonais.


Les autres langues sont, outre les langues polynésiennes (7,9 %), le filipino (5,7 %), le japonais (4,9 %), le chinois (2,9 %), l'espagnol (1,6 %) et le coréen (1,6 %). Les Hawaïens qui utilisent encore ces langues immigrantes sont ceux de la première et de la deuxième génération ; ceux de la troisième génération ont généralement abandonné la langue de leurs ancêtres. Selon le contexte, les Kamaaina (ceux de n'importe quelle origine qui sont nés et élevés à Hawaï) parlent soit un anglais qui ressemble à celui des autres citoyens américains, soit le Hawaiian Pidgin, créole basé sur l'anglais et comportant des emprunts à l'hawaïen comme aux nombreuses langues parlées par des vagues successives d'immigrants.


L'anglais et l'hawaïen sont les deux langues officielles de l'État depuis 1978.



Présence militaire |




La base navale de Pearl Harbor.


La base navale de Pearl Harbor, près de Honolulu occupe le quart du territoire de l'île d'Oahu. Il s'agit de la plus importante base militaire américaine[55],[56].



Politique |
































Équilibre partisans à Hawaï en 2017
Gouvernement d'Hawaï

Législature d'État

Congrès fédéral

Gouverneur

Lieutenant-gouverneur
Procureur général

Chambre des représentants

Sénat

Chambre des représentants

Sénat


David Ige (D)


Shan Tsutsui (D)


Doug Chin (en) (D)

D : 45, R : 6

D : 25

D : 2

D : 2


Élections présidentielles |


Article détaillé : Résultats des élections présidentielles à Hawaï depuis 1960.

Hawaï est un État de tradition démocrate. Il participe aux élections présidentielles depuis 1960 mais seuls Richard Nixon en 1972 et Ronald Reagan en 1984 ont emporté l'État pour le compte des républicains. Lors de l’élection présidentielle de 2004, le candidat démocrate John Kerry l'emporte avec 54,01 % des voix contre 45,26 % au président sortant et candidat républicain George W. Bush.


Lors de l'élection de 2016, le républicain Donald Trump n'obtient que 30 % des voix à Hawaï face à son adversaire démocrate, Hillary Clinton, obtient 62,2 % des voix[57].



Représentation fédérale |


Articles détaillés : Liste des représentants d'Hawaï et résultats des élections à la Chambre des représentants à Hawaï depuis 1959.

Au niveau fédéral, les deux sénateurs de l'Union sont les démocrates Brian Schatz et Mazie Hirono et à la Chambre des représentants l'État est représenté par deux élus démocrates Tulsi Gabbard et Colleen Hanabusa.




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Politique locale |





David Ige, gouverneur depuis 2014.


Articles détaillés : Gouverneur d'Hawaï et résultats des élections du gouverneur et du Sénat d'Hawaï depuis 1959.


Gouverneur |


Au niveau local, le gouverneur de l'État est le démocrate David Ige depuis le 1er décembre 2014.




Le capitole de l'État d'Hawaï.



Législature |


Pour la législature 2016-2018, la Chambre des représentants comprend 51 sièges dont 46 élus démocrates et 5 élus républicains et le Sénat, 25 membres, tous démocrates.



Vie politique |


Au niveau fédéral, Hawaii devient le 8 mars 2017, le premier État américain à contester en justice le nouveau décret migratoire du président Donald Trump, qui interdit l’entrée des États-Unis aux ressortissants de six pays majoritairement musulmans[58].



Économie |


Le tourisme représente un des principaux revenus de l’archipel avec 10 milliards de dollars en termes de revenu de tourisme à chaque année[55],[56].


L'agriculture occupe aussi une place importante. En effet Hawaï est le premier producteur mondial d'ananas et de papaye[55],[56]. Hawaï est aussi le deuxième producteur mondial de sucre de canne[55],[56].


Il faut aussi noter la présence d'autres culture comme celle du café et de l'élevage sur le territoire[55],[56].



Personnalités liées à Hawaï |


Voir les catégories : Naissance à Hawaï et Décès à Hawaï.


Culture |





Panorama depuis Lanikai Beach sur l'île d'Oahu.



  • Danse : Hula

  • Massage Hawaiien : Lomilomi


  • Musique hawaïenne : Ukulélé, Gabby Pahinui, Ledward Kaapana...

  • Outrigger Canoe

  • Tatouage traditionnel : Kakau

  • Sport : Surf

  • Shaka


La culture d'Hawaï est réputée pour la danse traditionnelle polynésienne nommée hula. Ce type de danse permet aux Hawaïens de partager et de préserver leur culture. Il est possible de voir ce type de danse un peu partout sur les îles. D'ailleurs, plusieurs hôtels proposent des forfaits souper-spectacle[59]. Un certain nombre de peintres sont originaires de l'archipel, à l'instar de Mabel Alvarez, George Miyasaki (en) ou John Chin Young (en), tandis que d'autres s'y sont installé : Jules Tavernier, Jean Charlot et Kosta Kulundzic, par exemple.



Spiritualité |


Hoʻoponopono est un procédé psycho-spirituel de réconciliation et de pardon mutuel des anciens Hawaïens : une voie de résolution des conflits et d'absolution, mais aussi une philosophie et un art de vivre. Traditionnellement Hoʻoponopono était fait par un(e) Kahuna lapaʻau (prêtre(sse) guérisseur(se)) et la plupart du temps avec des groupes familiaux pour guérir les maladies physiques et mentales. Les versions modernes sont conçues de façon que chacun puisse le faire seul, individuellement.



Surf |


Le surf est une pratique traditionnelle d'Hawaï qui a connu un renouveau populaire à partir du milieu du XXe siècle. Ce sport s'est depuis répandu de par le monde, mais reste très pratiqué dans l'archipel.


À Peahi, île de Maui, dans le nord l'île, se produit en cas de forte houle la déferlante de Jaws (littéralement « les mâchoires » en anglais mais également le titre original du film Les Dents de la mer). Cette vague géante, une des plus grosses du globe, atteint parfois 25 mètres de haut. Elle a été popularisée par Laird Hamilton, Dave Kalama (en), Darrick Doerner (en), Gerry López et Basile Commarieu entre autres.


En janvier 1998, Laird Hamilton surfa la vague la plus haute jamais surfée (à l'époque), de 26 mètres de haut, déferlant à une vitesse impressionnante et formant un mur d'eau gigantesque, pour ensuite se transformer en tourbillon de mousse et d'écume géant. Jack Johnson, aujourd'hui connu pour ses chansons, est originaire de l'île d'Oahu et a commencé sa carrière dans le monde du surf. Il a été plusieurs fois récompensé pour ses films comme Thicker Than Water ou A Brokedawn Melody.




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Gastronomie |




Le loco moco est un plat typique d'Hawaï.


De nombreuses influences culturelles font partie de la cuisine hawaïenne : coréenne, portugaise, chinoise, japonaise, philippine. Par contre, une gastronomie locale est présente dans l'État. Ainsi on retrouve par exemple le loco moco, le déjeuner local dans les mœurs alimentaires de l'État. Enfin on retrouve des particularités locales comme le jambon épicé appelé commercialement Spam[60].



Télévision et cinéma |


Voir la catégorie : Série télévisée se déroulant à Hawaï.

Hawaï est connue pour être le lieu de tournage des séries Hawaï police d'État et son remake Hawaii 5-0, mais aussi Magnum et LOST.


Le nom du premier monarque du royaume unifié d’Hawaï, Kamehameha Ier, inspira notamment l'auteur de Dragon Ball.


Le film Battleship fut tourné sur la côte d'une des îles hawaïennes.


L'action du film The Descendants, avec George Clooney, se déroule à Hawaï.


Le film Pearl Harbor retrace l'attaque japonaise du 7 décembre 1941 du port militaire de l'île d'Oahu.


Des segments du film Kong: Skull Island ont été tournés à Kulaoa Ranch. Il en va de même pour les scènes extérieures de Jurassic Park .



Sport |



  • Rainbow Warriors d'Hawaï (NCAA)


Notes et références |





  1. (en) « U.S. Census Bureau QuickFacts: Hawaii; UNITED STATES », sur census.gov (consulté le 23 octobre 2018).


  2. (en) « Hawai'i Facts & Figures » [PDF], sur hawaii.gov.


  3. Christian Huetz de Lemps, Le Paradis de l'Amérique, Hawaï, de James Cook à Barack Obama, Paris, Vendémiaire, 2017, 432 p. (ISBN 978-2-36358-274-4).


  4. (en) « American FactFinder - Results », sur factfinder.census.gov.


  5. Voir p. 19 in The gifts of civilization : germs and genocide in Hawaii, Oswald A. Bushnell, University of Hawaii Press, 1993


  6. (en) William Drake Westervelt, Hawaiian Historical Legends, Forgotten Books, 1920, p. 57-59.


  7. (en) William Russ, The Hawaiian Revolution (1893-94), Selinsgrove Pa. London, Susquehanna University Press Associated University Presses (en), 1992, 372 p. (ISBN 978-0-9456-3643-4 et 978-0-9456-3653-3, OCLC 24846595), p. 350.


  8. Francis A. Boyle, « The restoration of the Independant nation of Hawaii under international law », in St Thomas Law Review 7 (1994-1995), ppes 727-738


  9. Martins Paparinskis, « Investment arbitration and the la of contermeasures », in British Year Book of International Law 2008, Oxford, 2009, note 411 page 339 : « The Larsen arbitration dealt with a claim by a US national of Hawaiian origin against the Kingdom of Hawaii (that both parties considered still existing in international law because of the internationally wrongful way it was annexed by the US) regarding breaches of international law by the US that the Kingdom had not prevented. »


  10. (en) Jean-Yves Faberon, Armand Hage et al., Mondes océaniens études en l'honneur de Paul de Deckker, Paris, l'Harmattan, 2010(ISBN 978-2-2961-1303-9 et 2296113036, OCLC 848105176), p. 283-292.


  11. Théories sur la citoyenneté de Barack Obama


  12. idem


  13. (en) World Climate, « Honolulu HI, USA Pacific Islands:Climate, Global Warming, and Daylight Charts and Data » (consulté le 19 juin 2008).


  14. a et b« Quatre grands singes sur six sont à un pas de l’extinction, selon la Liste rouge de l’UICN », sur iucn.org, 4 septembre 2016.


  15. (en) « President Sets Aside Largest Marine Conservation Area on Earth », US National Oceanic and Atmospheric Administration, Northwestern Hawaiian Islands Marine National Monument (consulté le 14 septembre 2006).


  16. (en) William J. Broad, « Radiation Plume Course Charted by U.N. Agency », The New York Times,‎ 16 mars 2011(ISSN 0362-4331, lire en ligne).


  17. a et bRon Mizutani, Fukushima nuclear plant crisis not a current threat to Hawaii


  18. (en-US) « Radioactive Particles from Fukushima Detected in Hilo Milk », sur Hawai`i News Daily, 11 avril 2011(consulté le 26 février 2016).


  19. (en) « Fukushima Forecast: Radiation cloud to approach US West Coast starting April 24 (VIDEO) », sur enenews.com, 21 avril 2011(consulté le 26 février 2016).


  20. « We have discontinued our Flexpart forecast of the atmospheric dispersal of radionucleides from Fukushima. This due to the fact that we do not have access to reliable release rates reflecting the current situation at the plant to be used as input to our simulations. It is likely that the release of radioactive material is significantly reduced compared to the initial period, and that levels no longer pose a health risk at distance from the plant. » (Source)


  21. (en) « Hawaii (U.S. National Park Service) », sur www.nps.gov.


  22. http://quickfacts.census.gov/qfd/maps/hawaii_map.html


  23. http://www.whitehouse.gov/sites/default/files/omb/bulletins/2013/b13-01.pdf


  24. (en) « US Census Bureau Lists & Structure of Governments », sur www.census.gov.


  25. (en) « Population estimates, July 1, 2015, (V2015) », sur quickfacts.census.gov (consulté le 11 avril 2016).


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Voir aussi |


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Bibliographie |




  • Miroir de L'Histoire, no 169, janvier 1964


  • Sally Engle Merry, Colonizing Hawaiï : The Cultural Power of Law. Princeton, NJ : Princeton University Press, 2000


  • Sally Engle Merry et Don Brenneis (en), Law and Empire in the Pacific : Hawaiï and Fiji, School of American Research Press, Santa Fe, NM, 2004



Articles connexes |




  • Ananas, sur la colonisation par les fruitiers.


  • James A. Michener qui a écrit une histoire romancée de l'archipel.

  • Témoignages polynésiens anciens sur Hawaï : Samuel Kamakau, John Papa I'i (1959), David Malo (1903)



Liens externes |




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