Saint-Étienne
Pour les articles homonymes, voir Saint-Étienne (homonymie).
« Stéphanois » redirige ici. Ne pas confondre avec Stéphanien.
Saint-Étienne.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | |||||
Vue sur la ville depuis le Guizay, le puits Couriot, le stade Geoffroy-Guichard, la place du Peuple et le tramway devant la gare de Châteaucreux. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire (préfecture) | ||||
Arrondissement | Saint-Étienne (chef lieu) | ||||
Canton | Bureau centralisateur des cantons de : Saint-Étienne-1 Saint-Étienne-2 Saint-Étienne-3 Saint-Étienne-4 Saint-Étienne-5 Saint-Étienne-6 | ||||
Intercommunalité | Saint-Étienne Métropole | ||||
Maire Mandat | Gaël Perdriau (Les Républicains) 2014-2020 | ||||
Code postal | 42000, 42100, 42230 | ||||
Code commune | 42218 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Stéphanois | ||||
Population municipale | 171 057 hab. (2015 ) | ||||
Densité | 2 139 hab./km2 | ||||
Population aire urbaine | 517 585 hab. (2015[1]) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 26′ 05″ nord, 4° 23′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 422 m Max. 1 117 m | ||||
Superficie | 79,97 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | saint-etienne.fr | ||||
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Saint-Étienne (prononcé [sɛ̃.t‿e.ˈtjɛn]), Sant-Etiève ou Sant-Tiève en arpitan et Sainté en langage familier), est une commune française située dans le quart sud-est du pays, dans le département de la Loire, dont elle est la préfecture, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Stéphanois(es).
Avec 171 057 habitants en 2015, elle est la 14e commune la plus peuplée de France[2] et la 2e commune d'Auvergne-Rhône-Alpes. La métropole Saint-Étienne Métropole constitue en termes de population le 2e regroupement intercommunal régional après la métropole de Grenoble Alpes (la métropole de Lyon, également plus peuplée, n'est pas une intercommunalité) mais devant la métropole Clermont Auvergne Métropole. La commune est aussi au cœur d'une vaste aire urbaine de plus de 515 240 habitants en 2013, la dix-septième de France par sa population, regroupant 117 communes.
Longtemps connue comme étant la ville française « de l'arme, du cycle et du ruban » et un important centre d'extraction houillère, Saint-Étienne est actuellement engagée dans un vaste programme de rénovation urbaine visant à conduire la transition du stade de cité industrielle héritée du XIXe siècle à celui de « capitale du design » du XXIe siècle[3]. Cette démarche a été reconnue avec l'entrée de Saint-Étienne dans le réseau des villes créatives UNESCO en 2010. La ville voit actuellement se renouvelle, avec l'installation du quartier d'affaires Châteaucreux, du centre commercial Steel et du quartier créatif Manufacture.
Entre 1970 et 2010, à cause de la désindustrialisation[4], l'analyse démographique globale montrait que Saint-Étienne était une ville en décroissance démographique. C'était une des deux seules grandes villes françaises à être dans ce cas, l'autre étant Roubaix[5].
Mais depuis 2010, la population stéphanoise s'est stabilisée autour de 172 000 habitants et a même légèrement augmenté lors des derniers recensements[6].
Sommaire
1 Géographie
1.1 Situation
1.2 Communes limitrophes
1.3 Hydrographie
1.4 Géologie et relief
1.5 Climat
1.6 Voies de communication et transports
1.6.1 Voies routières
1.6.2 Vélos en libre service et auto-partage
1.6.3 Transport ferroviaire
1.6.4 Transports en commun
1.6.5 Transports aériens
2 Urbanisme
2.1 Morphologie urbaine
2.2 Annexions
2.3 Quartiers
2.4 Voies et lieux-dits
2.5 Projets d'aménagements
2.6 Codification postale
3 Toponymie
4 Histoire
4.1 Antiquité
4.2 Le Moyen Âge
4.2.1 Premières mentions de Saint-Étienne-de-Furan
4.2.2 XIIe siècle : Saint-Étienne-de-Furan aux confins du royaume de France et de l'Empire.
4.2.3 1157-1167 : la guerre en Lyonnais
4.2.4 1173 : aux lendemains de la Permutatio
4.2.5 Organisation politique aux XIIIe – XIVe siècles : le consulat
4.2.6 XIVe siècle : les ravages de la guerre de Cent Ans.
4.2.7 XVe siècle : affirmation de l'autonomie communale et essor urbain
4.3 L'époque moderne
4.4 L'époque contemporaine
4.5 Seconde Guerre mondiale
4.6 Après-Guerre
5 Politique et administration
5.1 Liste des maires
5.2 Tendances politiques et résultats
5.3 Jumelages
5.4 Coopération décentralisée
5.5 Villes de design, membres du réseau des villes créatives UNESCO
6 Population et société
6.1 Démographie
6.2 Éducation, arts et culture
6.2.1 Enseignement
6.2.2 Musées
6.2.3 Sites et équipements culturels
6.2.4 Festivals et fêtes
6.3 Médias
6.3.1 Radios locales
6.3.2 Télévision
6.3.3 Presse écrite
6.3.4 Sites d'informations locales
6.4 Santé
6.5 Sports
6.5.1 Événements sportifs nationaux et internationaux
6.5.2 Équipements sportifs
6.5.3 Associations sportives
6.5.4 Les pôles sportifs
6.5.5 Football
6.5.6 Sarbacane
6.6 Vie militaire
6.7 Gestion des déchets
7 Économie
7.1 Agroalimentaire
7.2 Affaires
7.3 Recherche
7.4 Industrie
7.5 Commerce
7.6 Réalisations infrastructurales du XXIe siècle
7.7 Projets d'infrastructures
7.8 Revenus et fiscalité
8 Culture et patrimoine
8.1 Lieux et monuments
8.1.1 Architecture
8.1.1.1 Architecture du XVIe siècle
8.1.1.2 Architecture du XIXe siècle
8.1.1.3 Architecture du XXe siècle
8.1.1.4 Plus hautes structures
8.1.2 Édifices religieux
8.1.3 Parcs, jardins publics et fleurissement
8.1.4 Rues de Saint-Étienne
8.2 Personnalités liées à la commune
8.2.1 Artistes
8.2.2 Militaires
8.2.3 Politiques
8.2.4 Religieux, ecclésiastiques
8.2.5 Entrepreneurs et industriels
8.2.6 Scientifiques
8.2.7 Sportifs
8.3 Patrimoine culturel
8.3.1 Le « patois » de Saint-Étienne
8.3.2 Gastronomie stéphanoise
8.3.3 Saint-Étienne au cinéma
8.4 Héraldique
9 Voir aussi
9.1 Bibliographie
9.2 Articles connexes
9.3 Liens externes
10 Notes et références
10.1 Notes
10.2 Références
Géographie |
Situation |
La ville se trouve sur la vallée du Furan (ou Furens), qui prend sa source dans le massif du Pilat au sud de la ville. Une partie du territoire de la commune (quartier de Rochetaillée) s'inscrit dans le parc naturel régional du Pilat.
Au nord, Paris est à une distance de 524 km ; au sud, le Puy-en-Velay se trouve à 76 km ; au sud-est, Vienne est à 50 km et Valence est à 120 km; au nord-est Lyon est à 62 km, à l'ouest Clermont-Ferrand est distante de 147 km.
Le quartier de Saint-Victor-sur-Loire, non contigu de la ville de Saint-Étienne (à 15 minutes du centre-ville), a pour communes limitrophes – en plus de Roche-la-Molière et Saint-Genest-Lerpt qui font le lien avec la ville-centre – Saint-Just-Saint-Rambert, Chambles, Çaloire et Unieux.
Saint-Étienne constitue le cœur d'une aire urbaine de plus de 500 000 habitants, aire urbaine dont la surface est en forte extension ces dernières années (selon l'Insee[7]). Elle englobe plusieurs agglomérations proches : vallée de l'Ondaine, vallée du Gier, plaine du Forez avec Andrézieux-Bouthéon et La Fouillouse.
Communes limitrophes |
Hydrographie |
La ville est séparée par deux bassins versants :
- celui de la Loire avec le Furan qui traverse, presque intégralement recouvert, la ville du sud au nord et qui se jette dans la Loire ;
- celui du Rhône avec le Janon, qui se jette dans le Gier, un affluent du Rhône.
Géologie et relief |
Panorama de la ville de Saint-Étienne, depuis les hauteurs de la commune, au Guizay, en limite de celle de Planfoy, dans le parc naturel du Pilat.
La commune est située au centre du bassin houiller de la Loire dont l'étude systématique a conduit à la définition d'un étage géologique dit « Stéphanien », correspondant à la fin du Carbonifère. Ce bassin est constitué essentiellement d'une alternance de dépôts de grès (grès, conglomérat, brèches) et d'argilites et contenant de nombreuses veines de charbon. Le bassin est encadré par trois massifs de moyenne montagne d'age hercynien et constitués de roches magmatiques et métamorphiques : monts du Lyonnais au Nord, massif du Pilat au Sud, monts du Forez à l'ouest.
Après Madrid et Sofia, Saint-Étienne est l'une des plus grandes villes d'altitude d'Europe (env. 170 000 hab. à plus de 480 m d'altitude[8],[9]). La ville est très vallonnée et la tradition locale lui attribue sept collines[10] comme Rome, Nîmes, Besançon, Lisbonne, Yaoundé et Bergen.
Le territoire communal est traversé par la ligne de partage des eaux entre l'Atlantique et la Méditerranée.
Les quartiers ouest de la ville sont situés sur le méridien de Bruxelles : celui-ci passe par les quartiers de Bel-Air, Côte-Chaude et Michon.
Climat |
Le climat de Saint-Étienne est de type semi-continental sous influence montagnarde, conséquence de l'altitude (l'hypercentre étant situé 530 mètres au-dessus du niveau de la mer et les quartiers situés au sud approchant les 700 mètres d'altitude) et de sa situation en contrebas de l'ubac du massif du Pilat. Les chutes de neiges hivernales peuvent y être abondantes et les hivers y sont froids et secs. L'influence méditerranéenne se traduit ponctuellement par des épisodes de type cévenol et un ensoleillement souvent supérieur à la moyenne nationale et proche des 2 000 heures.
Ville | Ensoleillement (h/an) | Pluie (mm/an) | Neige (j/an) | Orage (j/an) | Brouillard (j/an) |
---|---|---|---|---|---|
Moyenne nationale | 1 973 | 770 | 14 | 22 | 40 |
Saint-Étienne | 1 985 | 718 | 24 | 28 | 21 |
Paris | 1 661 | 637 | 12 | 18 | 10 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 29 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 29 | 29 | 53 |
Brest | 1 605 | 1 211 | 7 | 12 | 75 |
Les relevés suivants ont été effectués à la station Météo France de l'aéroport de Saint-Étienne-Loire à 400 m d'altitude :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,4 | 0,1 | 2,4 | 4,6 | 8,8 | 12 | 14,2 | 13,8 | 10,7 | 8 | 3,3 | 0,7 | 6,6 |
Température moyenne (°C) | 3,2 | 4,2 | 7,4 | 10 | 14,3 | 17,8 | 20,4 | 20 | 16,3 | 13,5 | 7 | 4 | 11,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,8 | 8,4 | 12,4 | 15,3 | 19,8 | 23,6 | 26,7 | 26,3 | 22 | 17,1 | 10,8 | 7,4 | 16,4 |
Record de froid (°C) date du record | −25,6 04-01-1971 | −22,5 11-02-1956 | −13,9 08-03-1971 | −7 08-04-2003 | −3,9 01-05-1976 | −0,6 03-06-1962 | 2,9 01-07-1972 | 1,1 26-08-1966 | −2,6 26-09-1972 | −6,2 30-10-1950 | −10,6 26-11-1955 | −18,6 22-12-1963 | −25,6 04-01-1971 |
Record de chaleur (°C) date du record | 20 10-01-2015 | 23,2 24-02-1990 | 26,4 25-03-1981 | 28,8 16-04-1949 | 33,7 13-05-2015 | 37,8 22-06-2003 | 41,1 07-07-2015 | 39,3 13-08-2003 | 36 13-09-1987 | 29,2 04-10-2004 | 25,2 09-11-1985 | 20,2 25-12-1983 | 41,1 07-07-2015 |
Nombre de jours avec gel | 15,4 | 14 | 9,6 | 3,8 | 0,2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1,4 | 7 | 14 | 65,4 |
Ensoleillement (h) | 85,6 | 108,8 | 159,3 | 182,4 | 212,9 | 239,5 | 273,1 | 251,4 | 187,3 | 133,5 | 83,5 | 67,9 | 1 985,1 |
Précipitations (mm) | 36,6 | 28,2 | 36,7 | 61,3 | 91,6 | 78,3 | 64 | 70,4 | 75,7 | 71,8 | 63,1 | 40,5 | 718,2 |
Nombre de jours avec précipitations | 7,7 | 6,8 | 7,2 | 9,4 | 11 | 8,8 | 7,1 | 7,7 | 7,5 | 8,8 | 7,9 | 7,3 | 97,2 |
Nombre de jours avec neige | 6,3 | 5,1 | 3,2 | 2,6 | 0,1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,2 | 2,4 | 4,3 | 24,2 |
Nombre de jours avec grêle | 0 | 0 | 0,3 | 0,2 | 0,5 | 0,3 | 0,2 | 0,3 | 0,2 | 0 | 0 | 0 | 2 |
Nombre de jours d'orage | 0 | 0,1 | 0,3 | 1,2 | 4,8 | 5,4 | 5,6 | 6,3 | 3 | 1 | 0,1 | 0,1 | 27,9 |
Nombre de jours avec brouillard | 3,2 | 2,2 | 1,2 | 0,7 | 0,8 | 0,4 | 0,3 | 0,6 | 1,5 | 2,9 | 3,2 | 4,2 | 21,2 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
6,8 −0,4 36,6 | 8,4 0,1 28,2 | 12,4 2,4 36,7 | 15,3 4,6 61,3 | 19,8 8,8 91,6 | 23,6 12 78,3 | 26,7 14,2 64 | 26,3 13,8 70,4 | 22 10,7 75,7 | 17,1 8 71,8 | 10,8 3,3 63,1 | 7,4 0,7 40,5 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Voies de communication et transports |
Comme la plupart des grandes villes de France, Saint-Étienne connaît des problèmes de circulation. Les grands axes de circulation intra-muros sont souvent considérés comme insuffisants. L'autoroute A72[11] sert de périphérique nord et est, la route nationale 88 de périphérique sud et la D201 de périphérique Ouest. Toutefois, des actions ont été entreprises pour remédier à ce trafic : création d'une deuxième ligne de tramway en 2006 (pour réduire la place de l'automobile en centre-ville et améliorer globalement la qualité de vie des habitants), création d'un boulevard urbain entourant le centre, réouverture d'axes traversant le centre-ville et la future ouverture de la 3e ligne de tramway en 2019.
Voies routières |
A47 : vers Lyon, Givors, Vienne, Rive-de-Gier et Saint-Chamond
A72 : vers Roanne, Montbrison et Thiers, Clermont-Ferrand via l'A89.
N 88 : vers Toulouse via Yssingeaux, Le Puy-en-Velay, Mende et Albi.
N 82 : vers Bourg-Argental en passant par le col de la République
L'A47, gratuite, est une des autoroutes interurbaines les plus fréquentées de France, et la saturation est très proche. Pour résoudre ce problème, le conseil général de la Loire et la Chambre de commerce et d'industrie de Saint-Étienne / Montbrison et Saint-Étienne Métropole préconisent une deuxième autoroute, l'A45, à péage, qui serait plus sécurisée et adaptée au trafic. Les opposants préconisent la mise en place du ferroutage pour le transport de marchandises entre Saint-Étienne et Lyon ainsi que l'amélioration de la liaison ferroviaire existante pour le trafic voyageurs, et l'élargissement à 2×3 voies de l'A47 sur tout son parcours. Finalement le projet de l'A45 est abandonné en octobre 2018.
Vélos en libre service et auto-partage |
Un service de vélos en libre service, nommé Vélivert[12] et comprenant 360 vélos répartis dans l'agglomération, a été mis en place en juin 2010 par la société Smoove. De plus, Saint-Étienne bénéfice du service coopératif Citiz Alpes-Loire[13] qui propose actuellement dix-neuf véhicules en auto-partage dans tout le centre-ville.
Transport ferroviaire |
Saint-Étienne - Châteaucreux : 4 TGV directs en direction de Paris (moins de 3 h), liaisons directes TER avec Montbrison (Loire), Le Puy, Roanne et près de 60 allers-retours quotidiens en direction de Lyon (40 à 46 minutes).- Saint-Étienne - Carnot
- Saint-Étienne - Bellevue
- Saint-Étienne - Le Clapier
- Saint-Étienne - La Terrasse
La ligne TER Saint Étienne-Lyon est la ligne de chemin de fer la plus fréquentée de France après l'Île-de-France.
Transports en commun |
Saint-Étienne est l'une des rares villes de France à avoir conservé son tramway en permanence depuis ses origines[14]. Celui-ci a en effet fonctionné sans interruption depuis sa création, en 1881[15]. Il a bénéficié d'une extension en 2006, reliant le centre-ville à la gare ferroviaire de Châteaucreux. Un prolongement de ligne T3 est en vue pour 2019 afin de desservir les secteurs "Soleil" et "Technopole" ainsi qu'une desserte plus approfondie du Zénith et du stade Geoffroy Guichard.
La STAS gère et exploite le réseau de transports urbains de Saint-Étienne et son agglomération. Elle est chargée d'assurer le service de transport dans 45 communes de l'agglomération stéphanoise.
Le réseau est composé de 3 lignes de tramway (11,6 km de lignes), plus de 69 lignes régulières (5 de soirée et 2 de nuit) dont 98 % des véhicules roulent à l'énergie propre (trolleybus électrique, bus au gazole blanc)[16].
La carte OùRA! permet non seulement de voyager sur tout le réseau STAS, en chargeant ses titres de transports, mais aussi de combiner ses déplacements avec d'autres modes de transport comme les TER Rhône-Alpes, les réseaux de transport en commun de Valence, Grenoble ou Lyon, ou encore de louer un vélo en libre service.
Depuis 2013, l'abonnement mensuel « T-libr » a été mis en place avec 5 réseaux de transports possibles et des trajets illimités sur les réseaux de son choix dans l'aire métropolitaine lyonnaise : TCL (Sytral/Grand Lyon), TER Rhône-Alpes (Région Auvergne-Rhône-Alpes), STAS (Saint-Étienne Métropole), L'va (ViennAgglo), Ruban (Communauté d'agglomération Porte de l'Isère).
Transports aériens |
L'Aéroport de Saint-Étienne-Loire offre des liaisons entre Saint-Étienne et Porto (Portugal), Tel Aviv (Israël), Dubaï (Émirats arabes unis), Istanbul (Turquie) ou encore depuis 2015 Oran et Sétif (Algérie) plusieurs fois par semaine, ainsi que des vols charters.
L'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry se trouve à une heure de Saint-Étienne.
Urbanisme |
Morphologie urbaine |
Originellement implantée autour de la place Grenette la ville de Saint-Étienne se développe jusqu'au XVIIIe siècle selon un axe est-ouest, de part et d'autre du Furan : acquisitions du Pré de la Foire (place du Peuple) jusqu'au Treuil de la Montat (actuelle place Fourneyron), développement du faubourg le long de la rue Saint-Jacques (rue des martyrs de Vingré). Jusqu'au XVIIIe siècle la développement urbain suit principalement le tracé Est-Ouest (rue de Lyon - rue de Tarentaize), la ville étant enclavée au nord et au sud par des biens appartenant à l'Église (couvent Sainte-Catherine, paroisse de Valbenoite…). C'est seulement après la Révolution française (1789) et la nationalisation des biens du clergé, que l'axe de développement urbain pivote, en suivant désormais le cours du Furan, vers le nord et vers le sud[17].
Au XIXe siècle, le développement économique et industriel (passementerie, armurerie…) va fournir à la bourgeoisie locale l'occasion d'organiser un nouveau plan de ville néoclassique qui se superpose à celui de la ville ancienne et de ses faubourgs.
Le centre-ville est depuis le XIXe siècle organisé suivant le plan en damier mis au point par l'architecte voyer Dalgabio[18]. La fin du XIXe siècle marquera une certaine rupture dans ce plan en damier, puisque des « courbes » apparaissent : cours Fauriel bordé de contre-allées et d'arbres (dans le cadre du courant hygiéniste au XIXe siècle), cours Victor-Hugo, avenue de la Libération…
L'absence d'initiative patronale dans la construction de logement ouvrier va progressivement entraîner une crise du logement dans les années 1910-1920.
Les lendemains de la Seconde Guerre mondiale sont marqués par la construction des premiers grand ensembles (quartier de Beaulieu) et la construction progressive dans les années 1970 des quartiers Sud-Est (La Métare, La Palle, Montchovet) ainsi que la construction de Montreynaud, et des quartiers de logements sociaux de Solaure (sud) et de la Cotonne (sud-ouest).
Annexions |
La ville s'est agrandie à plusieurs reprises, annexant les communes suivantes :
- en 1855, Montaud, Outre-Furan et Valbenoîte[19] : avec ces nouveaux territoires, la superficie de la ville passe de 256 à 3 986 hectares, pour une population de 94 432 habitants[20] ;
- en 1969, Saint-Victor-sur-Loire (non contiguë au reste de Saint-Étienne, cas assez rare en France) ;
- en 1970, Terrenoire ;
- en 1973, Rochetaillée (avec le statut de commune associée, 757 habitants en 1999).
Quartiers |
Comme toutes les villes, Saint-Étienne dispose de quartiers très variés qui reflètent sa sociologie : cœur historique (Saint-Jacques, Badouillère / Saint-Roch, Jacquard), faubourgs (Crêt de Roc, Colline des Pères, Tarentaize / Beaubrun / Severine) ou encore grands ensembles (La Métare / Le Portail Rouge, Beaulieu / Montchovet / Marandinière, Montreynaud).
Une particularité réside dans le fait que son centre-ville demeure, aujourd'hui encore, majoritairement habité par des catégories de population modestes, en partie issues de l'immigration.
Saint-Étienne dispose toutefois de quartiers bourgeois comme le cours Fauriel, tout comme certains secteurs des collines de Villebœuf et de la Vivaraize situées à proximité.
Voies et lieux-dits |
1641 odonymes recensés à Saint-Étienne au 19 mai 2014 | ||||||||||||||||||
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Allée | Ave. | Bld | Chemin | Clos | Côte | Cours | Esp. | Imp. | Jardin | Montée | Pass. | Place | Rd-point | Route | Rue | Square | Autres | Total |
209 | 13 | 45 [N 1] | 76 | 1 [N 2] | 2 [N 3] | 7 [N 4] | 3 [N 5] | 89 | 3 [N 6] | 26 | 29 [N 7] | 81 [N 8] | 3 [N 9] | 10 | 870 [N 10] | 42 | 133 [N 11] | 1641 |
Notes « N » |
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Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap |
Projets d'aménagements |
L'EPASE (L'Établissement public d’aménagement de Saint-Étienne créé en janvier 2007)[21] et Saint-Étienne Métropole affichent une volonté de mutation du territoire stéphanois à travers plusieurs projets vitrines :
- L'aménagement autour de la Cité du design et des équipements les plus emblématiques de Saint-Étienne (Zénith, le nouveau site de la Comédie, le Fil) du quartier de la Manufacture destiné à la créativité et l'innovation. Organisé sur le modèle d'une ville-parc, à 10 minutes de Châteaucreux et de sa gare TGV, ce site est proposé comme nouveau centre de l'agglomération stéphanoise destiné aux activités économiques et culturelles.
- Autour du pôle d'échanges multimodal de Châteaucreux, aménagement d'un quartier d'affaires destiné aux activités tertiaires. Siège mondial du groupe Casino, ce quartier est le deuxième pôle tertiaire de l'aire métropolitaine. Un programme hôtelier va venir compléter l'offre d'ici 2016.
- Sur le secteur du Pont-de-l'Âne - Monthieu, principale entrée de Saint-Étienne depuis Lyon par A47, dans un quartier qui jouit d'une situation géographique privilégiée, développement de la zone commerciale, de l'habitat et renforcement de l'activité économique.
- Cœur de ville, projet d'amélioration du cadre de vie de ses habitants et constitution en centre-ville le premier pôle commercial à ciel ouvert de l'agglomération.
- Réaménagement et mise en valeur du site du puits Couriot[22].
- Ainsi que nombre d'autres projets d'envergure moins importante (construction de logements, démolition d'immeubles anciens jugés « insalubres », projets économiques, embellissement de places et rues, « mise en valeur » du patrimoine…).
Pour la conduite de l'ensemble de ces projets, la ville est intégrée au Pôle Métropolitain[23] constitué des agglomérations de Lyon, Saint-Étienne, Porte de l'Isère et ViennAgglo.
Codification postale |
Compte tenu de l’étendue de la ville, il y a trois codes postaux :
- Saint-Étienne Nord (nord-ouest / nord-est + centre-ville) : 42000 ;
- Saint-Étienne Sud (+ Rochetaillée) : 42100 ;
- Saint-Victor-sur-Loire est rattaché au bureau distributeur de Roche-la-Molière dont le code postal est 42230.
Toponymie |
Saint-Étienne est un hagiotoponyme issu de la dédicace d'une "chapelle haute" dont la localisation est aujourd'hui inconnue (ancienne chapelle Sainte-Barbe ?).
Les premières mentions donnent Sanctus Stephanus de Furano[24] (Saint-Étienne de Furan) vers l'an mil et Willelmus de Furano (Guillaume de Furan) en 1125 .
Ainsi, il est probable que la rivière Furan ait servi initialement à dénommer la localité, avant d'être adjoint au nom du patron de la chapelle haute, le protomartyr Étienne.
La ville étant connue pour ses fabriques d'armes, elle fut momentanément renommée Armeville ou Commune d'Armes pendant la Révolution française.
Saint-Étienne est dénommée en francoprovençal Sant-Etiève ou Sant-Tsiève[25], en occitan Sant Estève.
L'appellation Saint-Étienne-sur-Loire, donnée à la ville par un arrêté préfectoral lors de la fusion des communes de Saint-Étienne et de Saint-Victor-sur-Loire en 1969, n'a jamais été utilisée et n'a jamais été prise en compte par l'État.
Histoire |
Antiquité |
Peu de traces d'occupation précoce sur la vallée du Furan ont été mises au jour. Sur le site de la Font-Ria (Saint-Genest-Malifaux) ont été signalés des débris lithiques (nuclei, lammelles, gratoirs, racloirs, déchets de fabrication d'outillage en silex) dont la datation est incertaine. Ont été recueillis des tessons de poteries grises peu épaisses qui pourraient appartenir à la Tène finale. Le même site a livré également quelques fragments de céramique rouge/orange, un fragment de col d'amphore, un tesson de rebord de vase, micacé à l'intérieur[26].
En revanche, trois routes anciennes sur la ligne de partage des eaux ont été identifiées et ont été l'objet de découvertes archéologiques modestes[27] :
- Une transaction de 1243[28],[29],[30] fait mention d'une voie importante passant au sud de la ville, la via romipedum a Lugduno ad Podium (voie des pèlerins de Lyon au Puy), toujours visible aujourd'hui de part et d'autre de la ligne de partage des eaux[31] correspondant peut-être à une voie plus ancienne. À proximité des vestiges de la briqueterie romaine du Janon, elle longeait au sud le lieu-dit Brutéon[32] et se situerait potentiellement dans le prolongement des bornes (milliaires ?) signalées au lieu-dit l'Etrat-sous-Gillière et Pavillon-Blanc (Terrenoire)[33]. Sur ce même axe plus à l'ouest, à la Mulatière (au niveau de l'actuelle rue de Dunkerque), a été découverte, vers 1885, une pièce d'argent à l'effigie de Vesta, denier consulaire de P. Sulpitius Galba, édile curule de Rome en 69 av. J.-C.[34],[26].
- Une ancienne voie pavée a été mise au jour rue de Fontainebleau (actuelle rue Étienne-Mimard) lors de travaux de nivellement réalisés en août 1895[35] et un as de Néron avait été découvert au même endroit en 1883[36],[26]. Empruntant un pont sur le Furan, cette ancienne voie (désignée dans les sources de la fin du Moyen Âge comme un ancien itinéraire public) traversait alors l'ancienne ville[37]. Le toponyme "Violette" (actuel square Violette) est un dérivé classique de Via Lata (voie large).
- Une autre voie ancienne reliant Vienne à l'Auvergne passait à moins d'un kilomètre au nord de l'enceinte de Saint-Étienne, dans le prolongement de l'actuelle rue des Frères-Chappes, où fut découvert un bronze moyen de Trajan[38],[26], son tracé passant au milieu de l'actuelle place Jean-Jaurès, en direction du secteur Quartier Gaillard/Maisons Rouges/Marandon et de Saint-Victor-sur-Loire. Utilisée jusqu'à la mise en place du plan en damier Dalgabio, elle est visible sur le plan de la ville de 1763-1773.
Ancienne route de Vienne à l'Auvergne (1767-1773), Saint-Étienne.
Géolocalisation de l'ancienne route de Vienne à l'Auvergne, actuelles rues des Frères Chappe et Michel Servet.
Le secteur étant constitué d'une série de cols et de seuils sur la ligne de partage des eaux, la route entre Rhône et Loire mentionnée par Strabon passait probablement à proximité de l'emplacement de l'actuelle ville de Saint-Étienne : cette route de 800 stades entre Rhône et Loire empruntait la vallée du Gier puis vraisemblablement celles du Langonand ou du Furan. Long d'environ 140 km de Vienne à Roanne (point où la Loire devenait navigable), ce chemin vers le nord évitait ainsi la navigation à contre-courant sur le Rhône puis la Saône[39].
Le bois Monzil, à Villars, a été l'objet de découvertes modestes en novembre 1831[40].
Dans le territoire de la paroisse de Saint-Étienne, plusieurs lieux-dits Mathouret/Martorey ont été identifiés[41] et pourraient potentiellement correspondre à l'emplacement de cimetières paléochrétiens[42] :
- sur l'ancienne route de Saint-Chamond entre Monteux et le Monteil[43] ;
- entre le Mont et la Grange-de-l'Œuvre (actuelle place du Bicentenaire) à l'emplacement de la gare de Bellevue[44] ;
- entre la place Polignais et l'actuelle gare du Clapier[45] ;
- près de Chavassieu[46].
Les lieux-dits "petit Charlieu" et "grand Charlieu" (secteur du Golf) indiquent la présence de terres du fisc carolingien (carolus locus).
Le Moyen Âge |
Les archives de la ville de Saint-Étienne ayant été détruites au moins à trois reprises (1359, 1569 et 1793), le fonds documentaire permettant de retracer l'histoire de la ville à la période médiévale est très réduit.
Premières mentions de Saint-Étienne-de-Furan |
La mention à la cure de Saint-Étienne de Furan au sein du vaste archiprêtré de Jarez, telle que reprise postérieurement dans les pancartes et pouillés[47],[48], atteste d'une fondation antérieure au début du XIe siècle[49]. La dédicace au protomartyr Étienne de l'église permettrait théoriquement de faire remonter la fondation à la deuxième moitié du Ve siècle[50]; le vocable "Saint-Étienne" étant généralement associé aux anciens vici mérovingiens ou chef-lieux de comté carolingiens[51].
Deux mentions tardives à une ancienne chapelle supérieure dédiée à saint Étienne[52] et à un chapelain[53] semblent indiquer l'existence d'une chapelle antérieure à l'actuelle église paroissiale[54] et à laquelle elle aurait transmis la dédicace. La localisation de cette première chapelle (castrale[55] ?) est aujourd'hui incertaine.
Une première mention à Guillaume de Furan (Willelmus de Furano) apparaît dans un acte de rétrocession concernant l'église Saint-Victor de Saint-Victor-sur-Loire en 1125[56],[57]. Associée à une seconde, un siècle plus tard, dans la notice sur Renaud de Forez[58], elles indiqueraient potentiellement la présence du bourg sur le cours de la rivière éponyme.
La ville médiévale abritait un hôpital dont on ignore la date de fondation[59].
Une mention à la ville de Saint-Étienne-de-Furan et au manse de la Varenne apparaît dans l'obituaire de l'Église de Lyon[60].
XIIe siècle : Saint-Étienne-de-Furan aux confins du royaume de France et de l'Empire. |
C'est dans le contexte troublé de guerre entre le comte de Forez et l'archevêque de Lyon que la région stéphanoise apparaît dans les sources historiques.
1157-1167 : la guerre en Lyonnais |
Dès 1156, l'affirmation de l'autorité impériale sur l'ancien royaume rodolphien associée au conflit opposant Frédéric Barberousse au pape Alexandre III (réfugié en France en 1163) exacerbent les tensions entres les grandes familles de la région autour de la question droits ancestraux sur la ville de Lyon[61].
Aux marges du royaume de France et du Saint-Empire, le conflit oppose alors le comte Guigues II de Forez (issu de la maison d'Albon, élevé à la cour du roi de France, allié de Louis VII[62] et partisan d'Alexandre III) et l'archevêque de Lyon Héracle de Montboissier (issu d'une puissante famille auvergnate, vassal de Frédéric Barberousse, investi par lui du titre d'exarque de Bourgogne par la bulle de 1157 et des droits régaliens sur Lyon (au détriment du comte et du chapitre de Saint-Jean[63],[64]).
Le château de Saint-Priest-en-Jarez (au mandement duquel Saint-Étienne resta rattachée jusqu'à la fin de l'Ancien Régime) est cité pour la première fois en 1167[65] parmi l'ensemble des places fortes sur lesquelles Guy II de Forez, en proie aux attaques conjuguées[66] du comte Géraud de Mâcon et des "schismatiques lyonnais[67]" voués à l'"Empire teutonique[68]", obtint de Louis VII les droits régaliens.
Le comte est rétabli dans ses droits sur Lyon par la transaction de 1167 conclue avec Pierre de Tarentaise[69]. Mais l'intrication des droits publics et privés de la famille comtale contraint Guigues II à vendre ses possessions lyonnaises à l'Église, assurant probablement à son fils cadet Renaud l'accession à la dignité épiscopale.
1173 : aux lendemains de la Permutatio |
Entérinant le partage des possessions de l'Église et du comte, l'acte indique que l'archevêque de Lyon restituait au comte le serment de fidélité du seigneur de Saint-Priest Gaudemar de Jarez[70],[71]. L'accord définissait également qu'entre Saint-Chamond, La Tour-en-Jarez et Saint-Priest-en-Jarez, ils ne pouvaient plus désormais faire stationner des troupes[72].
Deux mentions directes à Saint-Étienne-de-Furan apparaissent une dizaine d'années plus tard dans les actes relatifs à la fondation de l'abbaye de Valbenoîte:
- Une copie partielle de la bulle pontificale de Lucius III relative à la fondation de l'abbaye (juin-septembre 1184) indiquerait que Brian de Lavieu, qui fut partie prenante dans la guerre contre le comte[73] et qui est donné pour être son neveu, aurait fait don à l'abbaye de ses possessions au "Verney dans le territoire de Saint-Étienne"[74];
- En 1195, en présence de Guy II de Forez et de son fils Renaud archevêque de Lyon, la femme de Brian de Lavieu, Villelma de Roussillon[75] aurait donné à Valbenoîte ses terrains du "champ de L'Orme[76] situés dans la paroisse de Saint-Étienne de Furan"[77],[78],[79].
Le patronage de l'église de Saint-Étienne-de-Furan fut contesté à l'Église de Lyon par Guichard Durgel, seigneur de Saint-Priest, en 1270. Une commission fut nommée en 1278 et après enquête le doyen de Montbrison confirma que Saint-Étienne-de-Furan était placée sous le patronage du seigneur de Saint-Priest-en-Jarez depuis sa fondation[80],[81],[82],[83], attestant pour E. Fournial d'une organisation antérieure à la réforme grégorienne.
Au lendemain de la scission Forez-Lyonnais de 1173, la paroisse est une enclave placée sous la protection du seigneur de Saint-Priest (vassal du roi de France par son serment de fidélité au comte de Forez) au milieu d'un ensemble de paroisses cédées par le comte[84] ou laissées "à la liberté" de l'Église de Lyon dans la permutation de 1173[85], et ce jusqu'en 1278[86].
Entre 1173 et 1278, Saint-Étienne marqua donc pendant un siècle la limite entre les territoires contrôlé par le comte sous la souveraineté du roi de France et les possessions de la seigneurie épiscopale lyonnaise, dépendance lointaine du Saint-Empire jusqu'en 1312.
On ignore aujourd'hui quelle forme pouvait prendre à cette date le bourg situé sur les rives du Furan. L'organisation de paroisse de Saint-Étienne-de-Furan au XIIIe siècle met en lumière un territoire étonnement vaste, s'étendant sur l'ensemble du mandement des sources du Furan à Saint-Priest-en-Jarez et comprenant alors les principaux cols et seuils sur les routes publiques reliant Rhône et Loire.
Organisation politique aux XIIIe – XIVe siècles : le consulat |
Les habitants de Saint-Étienne-de-Furan, comme tous ceux de l'ensemble du Forez à la même période, semblent avoir bénéficié de la pleine possessions de leurs terres et ne pas avoir été contraint à un quelconque servage par l'autorité civile seigneuriale. Le seigneur de Saint-Priest est alors investi dans les sources des seuls droits de haute-justice et d'administration des routes du mandement[87]. De même, le comte de Forez ne semble pas être intervenu d'une quelconque manière dans les affaires de la petite cité[88].
Saint-Étienne-de-Furan apparaît alors comme une ville de consulat[89] : une petite république de droit romain antique régie par une assemblée délibérante. La communauté formée par les habitants du bourg de Saint-Étienne-de-Furan nommaient des consuls[90], gérant alors la petite cité avec une apparente autonomie[91].
Les habitants de la vaste paroisse, probablement constituée aux XIIe – XIIIe siècles et qui s'étendait tout au long du cours du Furan, élisaient également des syndics[92]. L'ensemble du mandement de Saint-Priest a vraisemblablement bénéficié de franchises municipales[93] dont les titres furent apparemment perdus lors du pillage de la ville[94].
En 1310, le seigneur de Saint-Priest fit donation de 100 sols viennois pour la construction de l’église de Saint-Étienne de Furan[95]. On ignore toujours si cette église a été effectivement reconstruite à l'emplacement d'une l'église initiale et, si ce ne fut pas le cas, quelle était l'emplacement de l'ancienne église ou de la "chapelle haute" dédiée à saint Étienne, mentionnée en 1287 et vers 1360.
XIVe siècle : les ravages de la guerre de Cent Ans. |
La région stéphanoise fut durement éprouvée par la guerre de Cent Ans. Située sur une étroite zone de contact entre le comté de Toulouse et le duché de Bourgogne, elle vit le passage au moins à deux reprises des compagnies de mercenaires.
Le pillage de la ville est attribué rétrospectivement aux Tard-Venus, qui traversèrent le pays en 1359 (pillage de l’abbaye de Valbenoîte et de Montbrison), en 1361 (prise de Montbrison puis de Rive-de-Gier) et encore en 1362 (à la suite de la bataille de Brignais). Conformément aux dispositions de la permutation de 1173, Saint-Étienne ne possédait pas alors de fortifications : la ville eut à subir les exactions, voire l'occupation permanente, des troupes de mercenaires.
Les sources postérieures[96] indiquent que c'est lors de ces événements que les archives ainsi que les anciens titres de la ville furent détruites[97],[98].
XVe siècle : affirmation de l'autonomie communale et essor urbain |
Le 28 décembre 1410, les consuls firent l'acquisition, pour la ville, du Pré de la foire sur la rive droite du Furan (actuelle place du Peuple)[99]. Elle faisait déjà office de place publique (servitio reipublicae), pour les marchés, pour les jeux et les promenades. Elle servait également d'entrepôt pour les bois de charpente et autres matériaux de construction[100].
À la même période, la communauté possédait également de longue date la place du Treyve du village de la Monta[101] (actuelle place Fourneyron) ainsi que des droits d'usages anciens sur les routes et chemins publics.
C'est, selon les chroniqueurs, entre 1435 et 1444[102] que les habitants de Saint-Étienne ont obtenu, par lettres patentes du roi Charles VII, l'autorisation de construire un mur d'enceinte[103], il confia alors les clefs de la ville aux consuls[104]. Cette autorisation royale témoigne de l'importance de la ville qui comptait probablement déjà entre 2 000 et 3 000 habitants[105],[106] (soit une population comparable à celle de Montbrison, Grenoble, Chambéry ou Clermont-Ferrand à la même période). Si l'édification s'est déroulée comme dans le reste du royaume à l'époque, le financement des travaux a vraisemblablement été assuré par la levée d'une taxe spéciale sur la production locale (produits manufacturés, minerai de fer local ou houille).
Le chœur de l'église fut reconstruit dans les années 1470-1480.
En 1477, les Durgel de Saint-Priest ajoutèrent à leur nom « et de Saint-Étienne ». La cité (alors composée plus de deux cents maisons) se concentrait alors en contrebas du Mont d'or (colline Sainte-Barbe) autour de l'actuelle place Grenette et de la Grande Église[107].
Au début du XVIe siècle, les relations semblent se dégrader rapidement entre le seigneur de Saint-Priest et les bourgeois de Saint-Étienne[108]. La population de Saint-Étienne ayant alors sensiblement augmenté ; le seigneur de Saint-Priest s'étant approprié par bail emphytéotique (abénevis) des terrains dépendants de la ville et attenants à la route publique entre le Treyve de la Monta (place Fourneyron) et le pré de la Foire (place du Peuple). Les consuls réagirent et il s'ensuivit une série de procès devant le juge ordinaire de Forez, le sénéchal de Lyon et jusqu'au Parlement de Paris.
Finalement, en 1534, les consuls, habitants et manants de Saint-Étienne-de-Furan, conformément aux lettres patentes[109], se virent confirmé le « gouvernement » des portes et des murailles de la ville[110] et, entre autres[111] choses, le droit de nommer les consuls chaque année et celui de s'assembler « à leur gré, dans la maison de ville[112], pour la chose publique »[113].
Avec l’essor économique et démographique, les deux faubourgs se développèrent autour des murailles :
- à l'ouest à Polignais et Tarentaize autour de la place Roannelle[114] ;
- à l'est au-delà du Pré de la Foire, le long du chemin qui conduisait à Valbenoîte, l'actuel quartier Saint-Jacques[115].
Restes de peintures, rue de la Ville, 1902.
Sculptures rue de la Ville, 1902.
L'époque moderne |
Dès le XVe siècle, il s'était constitué un centre important de production métallurgique (armes blanches, puis armes à feu dès les guerres d'Italie) et l’armurerie va désormais faire la renommée de la ville avec la production d'armes de guerre (ou de commerce), on y compte plus de 600 armuriers en 1669. La petite métallurgie donne naissance à une production très variée, appelée « clincaillerie » (quincaillerie)[116].
Il se développe aussi la fabrication de rubans, importée d’Italie dès le XVIe siècle.
En 1535, le roi François Ier dépêche à Saint-Étienne Georges de Virgile pour organiser la production d'armes pour les guerres d'Italie.
Au début de 1569, la ville est prise par l’amiral de Coligny, au cours de la troisième guerre de religion[117]. Les archives de la ville sont à nouveau détruites[118].
Dès 1592, Papire Masson écrit : « Cette ville est célèbre dans toute l'Europe par l'industrie de ses habitants qui ont des ateliers semblables aux forges de Vulcain où se fabriquent toutes sortes d'objets de quincaillerie, les armes de chasse et de guerre. »
Le XVIe siècle est marqué par une augmentation sensible de la population : d'environ 3 700 habitants en 1515 à plus de 10 000 en 1582, surclassant déjà largement Montbrison et ses 3 000 âmes[119].
De 1628 à 1630 une épidémie de peste bubonique fait de 7 000 à 8 000 morts pour une population estimée à 17 000 habitants[120].
La ville située sur la ligne de partage des eaux entretient des relations étroites avec les villes de la façade Atlantique et particulièrement avec la capitale de l'Aquitaine. En 1638, Claude Henrys note que "ceux de Saint-Étienne ont beaucoup de commerce dans la ville de Bordeaux".
En 1641, Saint-Étienne passe de la maison des Durgel à celle des Chalus, une branche apparentée.
En 1667, les échevins et consuls sont établis en corps et communauté par lettres patentes de Louis XIV.
En 1693-1694, une maladie épidémique fit suite à une disette de 18 mois et tua 10 000 habitants sur les 28 000 que comptaient la ville[121].
En janvier 1723, François de Chalus vend pour 400 000 livres la seigneurie de Saint-Priest et de Saint-Étienne à Abraham Peyrenc de Moras, qui mourut sans héritier. Gilbert des Voisins la vendit à son tour à Louis XVI le 2 février 1787, pour la somme de 1 million 335 935 livres. Ce dernier y maintient la justice seigneuriale[122].
À la fin de l'Ancien Régime, la ville est dite : « La plus considérable du Forez, la seconde du gouvernement du Lyonnais, renommée par ses manufactures et son commerce en armes, clinquaille et rubans »[123]. Sa population d'environ 26 000 habitants est comparable à celles de Grenoble, Bourges, Tours, Limoges ou Besançon à la même période.
La période révolutionnaire permet à la municipalité d’acheter des terrains confisqués au clergé et à la noblesse. L'architecte Pierre-Antoine Dalgabio établi un nouveau plan de la ville en 1792. La ville de Saint-Étienne jusqu'alors orientée est-ouest suivant la route de Lyon au Puy-en-Velay (voir : Rue de Lyon) adopte un nouvel axe nord-sud suivant la route de Paris à Annonay, la Grand’rue.
Dans le cadre de la politique de déchristianisation de la Convention, la ville prend momentanément le nom d'Armeville.
Jusqu'au milieu du XIXe siècle, la ville dépend toujours administrativement de la préfecture installée à Feurs (chef-lieu de la Loire de 1793 à 1795) puis à Montbrison. En 1855, Saint-Étienne, en raison de son rapide développement industriel et démographique, devient chef-lieu du département.
Au moment de la Révolution industrielle s'y développent les métiers de la métallurgie lourde et l'exploitation industrielle des mines de charbons. Dans le même temps, Saint-Étienne devient un important centre de production de ruban, en dépit de la concurrence de Bâle.
L'époque contemporaine |
Dans la continuité de la loi sur les mines du 21 avril 1810, le regain d'intérêt du pouvoir central français pour l'activité industrielle stéphanoise conduit à la mise en œuvre d'un grand projet d'aménagement à l'échelle du bassin visant à assurer la production d'acier nécessaire au complexe militaro-industriel français. Avec le soutien des milieux d'affaire[124] les ingénieurs des mines Louis de Gallois et Louis-Antoine Beaunier apparaissent alors à la conduite de ce projet d'ampleur, probablement inspiré du modèle britannique, visant à regrouper la production de houille et de minerai de fer, des batteries de fours à coke, des forges et hauts-fourneaux[125] et la conception d'un réseau de transport adapté.
Rapatrié à la suite de la perte des départements étrangers, l'ancien directeur de l'école des mines de Geislautern en Sarre, Louis-Antoine Beaunier, qui avait déjà réalisé à la suite de la loi de 1810 la topographie extérieure et souterraine du bassin, se voit confier l'arrondissement minéralogique de Saint-Étienne. Il propose la création d'une "école des mineurs" à Saint-Étienne dont la création fut officialisée par ordonnance de Louis XVIII le 2 août 1816.
Le 5 mai 1821 il demande la concession d'une voie ferrée de Saint-Étienne à Andrézieux, longue de près de 18 km. Louis XVIII accorde la concession le 26 février 1823 du premier réseau ferré d'Europe continentale. Cette première ligne, uniquement destinée aux marchandises tractées par des chevaux, donnait accès aux rambertes de la Loire en aboutissant au port d'Andrézieux. Le charbon embarqué sur le fleuve partait à destination de la façade atlantique, se posant en concurrent des charbons du Nord et de Valenciennes.
À Saint-Étienne, le 27 octobre 1824, le gouvernement délivre la première concession minière.
L'ingénieur des mines Marc Seguin fait au cours de son voyage en Angleterre la connaissance de George Stephenson qui construit alors la ligne de train de Darlington à Stockton. L'adoption en France d'un système de transport qu'il a apprécié durant ce voyage lui paraît indispensable. Il obtient en 1826 la concession de la ligne de Saint-Étienne à Lyon par la vallée du Gier. Ce trajet de 57 km facilitera le transport du charbon et des produits industriels de cette importante région minière. Les travaux sur l'ensemble de la ligne commencent en septembre 1826, avant l'approbation du tracé. Trois stations intermédiaires sont établies, à Givors, Rive-de-Gier et Saint-Chamond. La section Givors - La Grand-Croix est ouverte le 28 juin 1830 ; celle de Givors - Lyon le 3 avril 1832 ; et celle de La Grand-Croix - Saint-Étienne le 1er octobre 1832 pour les voyageurs et le 25 février 1833 pour les marchandises. La ligne est exploitée à la fois par traction animale et par locomotive depuis l'origine. Elle a coûté plus cher que prévu car elle nécessite la construction de nombreux ouvrages d'art dans un sous-sol mal connu.
En 1827, c'est la mise en service du premier chemin de fer français entre Saint-Étienne et la Loire à Andrézieux, puis la construction de la ligne Saint-Étienne - Lyon.
La traction à vapeur remplace rapidement la traction animale, grâce à Marc Seguin.
En 1832, Marc Seguin commence la construction de la deuxième ligne de chemin de fer de Saint-Étienne à Lyon. En 1833, une ligne de voyageurs est créée reliant Roanne à Saint-Étienne et à Lyon.
C'est seulement le 1er août 1844 que la première locomotive arrive à Saint-Étienne du fait de la dure rampe venant de Rive-de-Gier. Autrefois pénalisée par son enclavement géographique, la région stéphanoise va alors connaître un essor économique et démographique important.
En 1833, est concédé dans le même département le premier tramway français faisant la liaison Montbrison - Montrond (Montbrison étant à l'époque la préfecture du département). C'est la première voie ferrée posée sur route, affectée au transport des voyageurs et marchandises. Ce tramway est mis en service en 1838.
Barthélemy Thimonnier y conçoit la première machine à coudre en 1830.
En 1848, Saint-Étienne montre grand enthousiasme à la chute de Louis-Philippe et la proclamation de la République. Le drapeau rouge est hissé pour la première fois sur l'Hôtel de Ville. Pas pour longtemps : dans les mois suivant le coup d’État du 2 décembre 1851, les arbres de la Liberté, plantés à Saint-Étienne durant les événements de 1848, sont arrachés et une quinzaine de socialistes locaux sont arrêtés. Le 18 septembre 1852, le Prince-Président, à deux mois d'être empereur, visite Saint-Étienne dans l'enthousiasme populaire - Edmond Texier écrit dans le Siècle :
« Il y a un mois, Saint-Étienne nommait Jules Favre membre du Conseil général, aujourd'hui cette ville crie « Vive l'Empereur ! » La légende impériale est toujours vivante dans le souvenir du campagnard et de l'ouvrier. Mais les drapeaux serrés, les échafaudages disparus, les uns retournent à la charrue, les autres à l'atelier et tous, à leurs instincts démocratiques[126]. »
Le retour de l'Empire stoppe temporairement les grèves ; elles reprennent en 1865 quand plusieurs milliers de veloutiers font grève pendant quelques jours.
En 1868, les passementiers stéphanois accueillent la première antenne française de l'Association Internationale des Travailleurs (A.I.T), formé à Londres en 1864. De son apport s'ensuivit la création des comités dont le plus célèbre à Saint-Étienne est celui de la rue de la Vierge : futur « Comité central des quatre cantons », il sera le point de départ de l'insurrection de 1871.
En 1869, les chaudronniers font grève (de même que les chapeliers à Chazelles-sur-Lyon, les teinturiers à Izieux…). La fusillade du Brûlé, à La Ricamarie, ébranle profondément les convictions patriotiques de la population.
Lors du plébiscite de mai 1870 (destiné à affermir le régime en arguant de sa libéralisation et en faisant adopter au passage l'idée de la transmission par ordre de primogéniture mâle, autrement-dit de Napoléon III à son fils), les libéraux (et Napoléon III) recueillent en France une large majorité de « oui » ; Saint-Étienne va à rebours : vingt-huit radicaux et seulement deux libéraux sont élus aux municipales du 7 juillet. L'Empire s'effondre deux mois plus tard à Sedan.
Parallèlement à tous ces mouvements politiques, le développement industriel et donc économique, est en plein essor à Saint-Étienne :
En 1860, est fondée une épicerie dans un ancien cabaret dit « Le Casino Lyrique ». Le public baptisera l'établissement « Au Casino », devenu « Casino ». Geoffroy Guichard la rachète en 1892, puis fonde en 1898 la société des magasins Guichard Perrachon, à l'origine du Groupe Casino[127].
Du 24 au 28 mars 1871, la Commune de Saint-Étienne embrase la ville. Le préfet de la Loire Henri de l’Espée est tué. Michel Rondet, alors inspecteur de la garde communale, est condamné à 5 ans de prison[126].
1881 voit la mise en service du réseau de tramway « Saint-Étienne - Firminy - Rive-de-Gier » (65 km), ainsi que la première ligne de tramway de Saint-Étienne.
En 1882, alors que Victor Duchamp est maire de Saint-Étienne, le congrès de la Fédération des travailleurs socialistes de France se tient à la « salle du Cirque ». À la suite de l'opposition entre « possibilistes » ou « broussistes » de Paul Brousse et marxistes menés par Jules Guesde, ces derniers quittent la FTSF pour créer le Parti ouvrier français.
La marque des Cycles Mercier est fondée à Saint-Étienne par Émile Mercier (1899-1973) en 1919, ainsi que la marque Automoto qui fabriquait des motos.
En 1885, Étienne Mimard, armurier originaire de Sens, fonde avec un autre armurier, Pierre Blachon, la Manufacture Française d'Armes et Cycles de Saint-Étienne, devenue Manufrance en 1947. Mimard dirige l'entreprise de sa création à 1944. Quelques années après la reprise de la société Martinier-Collin, Mimard et Blachon s'installent dans le site construit Cours Fauriel à partir de 1892 par l'architecte Lamaizière. Le bilan de leurs innovations est important : ils ont créé à la fois une grande manufacture, un centre d'innovation technique, un système inédit de vente par correspondance et un centre d'édition (Tarif-Album, Le Chasseur français).
Le 28 octobre 1890, l'ingénieur des mines Henri Kuss prend le poste d'ingénieur ordinaire du sous-arrondissement minéralogique-Ouest dans le bassin houiller de Saint-Étienne. Des catastrophes successives (Jabin (1871, 1876), Châtelus (1887), Verpilleux (1889) et Villebœuf (1890)) y ont douloureusement attiré l'attention publique. Il n'y reste que six mois, mais durant ce court délai il fait appliquer avec grande rigueur dans les exploitations des trois importantes Sociétés de Roche-la-Molière et Firminy, de Montrambert et La Béraudière, et des Mines de la Loire, des mesures de sécurité pour prévenir les explosions attribuées à l'époque au grisou mais le plus souvent directement liées au poussiers. Ces mesures seront plus tard codifiées par l'Administration dans des règlements généraux[128].
En 1901, la liaison Saint-Étienne – Saint-Héand (14 km) et la liaison Saint-Étienne – Saint-Chamond (15 km) sont mises en place. En 1905, la liaison Saint-Étienne – Pélussin (32 km) est ouverte. En 1933, la liaison Saint-Étienne – Saint-Chamond est fermée. La liaison Saint-Étienne - Pélussin l'est à son tour, suivie en 1937 par la liaison Saint-Étienne – Saint-Héand.
Au début du XXe siècle, l'industrie de l'arme est dominée par la Manufacture d'armes de Saint-Étienne (MAS) pour le matériel militaire et la Manufacture française d'armes et cycles (Manufrance), ainsi que de nombreux artisans pour les fusils civils.
Seconde Guerre mondiale |
Après l'armistice, Saint-Étienne se retrouve en zone libre. En 1941, le maréchal Pétain vient présenter à Saint-Étienne la « Charte du travail » (collaboration patronat salariés).
La ville est touchée par un bombardement américain dans la matinée du 26 mai 1944. La cible est la gare de triage et les infrastructures ferroviaires. Ce bombardement fait partie d'une opération américaine plus large ce jour là de bombardement de nœuds ferroviaires importants de la moitié sud de la France, en prévision du débarquement de Normandie et dans le but de ralentir la remontée des renforts allemands vers le front. Durant 18 minutes, une escadrille de bombardiers B17, va lâcher près de 1800 bombes sur la ville[129]. Si l'objectif est partiellement atteint, le bombardement touche aussi largement les quartiers Châteaucreux, du Soleil, Saint-François et Tardy[130]. On compte environ 1 000 morts et disparus et 1 100 bâtiments détruits[131]. À la suite de ce bombardement, le 6 juin 1944, Pétain se rendra à Lyon puis à Saint-Étienne[129].
Saint-Étienne est libérée le 1er septembre par les troupes débarquées en Provence[132], 15 jours plus tôt.
Après-Guerre |
Dans les années 1970, Saint-Étienne et la France sont admiratifs de l'épopée des Verts dans le championnat européen ; celle-ci se finit par une finale perdue contre le Bayern de Munich et le défilé de l’équipe sur l’avenue des Champs-Élysées.
Depuis les années 1970, les grandes industries stéphanoises connaissent de nombreuses difficultés.
Depuis la fin des années 1960, les Houillères de la Loire sont déficitaires à cause de la concurrence du pétrole et du charbon des pays étrangers, beaucoup moins chers sur le plan des coûts de production et surtout des frais de transport. De 26 029 employés en 1945, les effectifs sont ramenés sous le seuil des 10 000 en 1963. Quand le puits Couriot ferme ses portes en 1973, ils ne sont plus que 3 000 employés des houillères. Le dernier puits du bassin stéphanois - le puits Pigeot - ferme en 1983.
Manufrance dépose le bilan en 1986, la Manufacture Royale d'Armes gérée par GIAT industries licencie de plus en plus. Cet important repli économique passe aussi par une baisse démographique.
D'une population de 225 825 habitants en 1968, dans ses limites actuelles, la ville est passée à 201 569 en 1990 et 176 800 en 2004 ; mais (léger accroissement) 177 500 en 2006.
Ce déclin industriel touche l'ensemble des vallées de l'Ondaine et du Giers, l'ancien bassin industriel stéphanois. En conséquence, les classes moyennes le quittent pour émigrer vers les communes de la couronne, la plaine du Forez et plus loin la Haute-Loire. Pourtant, dans les années 1990, l'exode continue, alors que le tissu industriel se reconstitue par un fort réseau de petites entreprises. La décroissance démographique, d'ampleur exceptionnelle pour une ville de France, devient un problème en lui-même[133].
De fortes rivalités, apparues dans les années 1970, entre la ville et sa périphérie, autour de l'enjeu de l'accueil de nouvelles entreprises, compliquèrent la recherche d'une réponse politique. Elles aboutissent à l'échec de l'établissement d'un schéma de cohérence territoriale. L'arrivée de Michel Thiollière à la mairie permet d'aplanir les disputes. Les résultats catastrophiques du recensement de 1999 firent prendre conscience à l'ensemble des élus de la gravité du problème. À partir de 2001, un réseau d'acteurs, principalement publics, commence à se structurer pour relancer l'habitat sur le moyen terme[133].
Mais le cas de la ville étant très particulier par rapport au reste du pays, les acteurs locaux doivent bricoler des solutions peu courantes, à partir de politiques nationales qui ignorent la décroissance démographique. Pour l'État le redressement de la ville est un objectif important, pour assurer la compétitivité de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il cherche à privilégier la compétitivité économique, par l'arrivée de cadres supérieurs et d'une classe aisée, comme partout ailleurs. Mais pour la ville, l'important est de stabiliser les familles, en facilitant l'accession à la propriété en son sein. Il s'ensuit des politiques basées sur des hypothèses volontaristes tablant sur des augmentations de populations peu crédibles à l'avenir, même si le déclin démographique s'est aujourd'hui, en 2017, arrêté[133].
Politique et administration |
Au Moyen Âge, la ville était gouvernée par des syndics et consuls élus siégeant à l'ancien Hôtel-de-Ville (actuelle place Boivin), et dépendait du seigneur de Saint-Priest-en-Jarez pour la justice et la voirie.
Saint-Étienne a été créée en tant que commune indépendante de Saint-Priest-en-Jarez, sous le nom d'Armes (Commune-d'Armes ou Armes-Ville) dans le Canton-d'Armes en 1793.
Elle est renommée Saint-Étienne en 1801, Saint-Étienne-sur-Loire de façon très ponctuelle et utilisée uniquement en 1969 dans le décret d'absorption de Saint-Victor-sur-Loire, et à nouveau Saint-Étienne dès la fin de 1969, pour l'absorption de Terrenoire.
Saint-Étienne a annexé plusieurs communes : Beaubrun, Montaud (Loire), Outre-Furan et Valbenoîte en 1855, Saint-Victor-sur-Loire et Terrenoire en 1969 et Rochetaillée (Loire) en 1973.
Elle a cédé Planfoy à Saint-Genest-Malifaux en 1863.
Liste des maires |
Tendances politiques et résultats |
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Saint-Étienne sont les suivantes :
Élection | Territoire | Titre | Nom | Début de mandat | Fin de mandat |
---|---|---|---|---|---|
Municipales | Saint-Étienne | Maire | Gaël Perdriau | 2014 | 2020 |
Départementales | Saint-Étienne-1 | Conseillers départementaux | Fabienne Perrin Georges Ziegler | 29 mars 2015 | 2021 |
Saint-Étienne-2 | Conseillers départementaux | Jean-François Barnier Alexandra Custodio | 29 mars 2015 | 2021 | |
Saint-Étienne-3 | Conseillers départementaux | Arlette Bernard Pierrick Courbon | 29 mars 2015 | 2021 | |
Saint-Étienne-4 | Conseillers départementaux | Paul Celle Christiane Jodar | 29 mars 2015 | 2021 | |
Saint-Étienne-5 | Conseillers départementaux | Régis Juanico Marie-Michelle Vialleton | 29 mars 2015 | 2021 | |
Saint-Étienne-6 | Conseillers départementaux | Joseph Ferrara Nadia Semache | 29 mars 2015 | 2021 | |
Législatives | 1re circonscription | Député | Régis Juanico | 10 juin 2012 | juin 2017 |
2e circonscription | Député | Jean-Louis Gagnaire | 10 juin 2012 | juin 2017 | |
Régionales | Auvergne-Rhône-Alpes | Président du conseil régional | Laurent Wauquiez | 4 janvier 2016 | 2021 |
Présidentielle | France | Président de la République | Emmanuel Macron | 14 mai 2017 | mai 2022 |
Jumelages |
Au 1er janvier 2012, Saint-Étienne est jumelée avec 17 villes.
Coventry (Royaume-Uni) depuis 1955
Louhansk (Ukraine) depuis 1959
Ferrare (Italie) depuis 1960
Granby (Canada) depuis 1960
Wuppertal (Allemagne) depuis 1960
Windsor (Canada) depuis 1963
Geltendorf (Allemagne) depuis 1966 (jumelage avec la commune associée de Saint-Victor-sur-Loire)
Tamatave (Madagascar) depuis 1971
Nazareth Illit (Israël) depuis 1974
Annaba (Algérie) depuis 1982
Xuzhou (Chine) depuis 1984
Des Moines (États-Unis) depuis 1985
Patras (Grèce) depuis 1990
Ben Arous (Tunisie) depuis 1994
Katowice (Pologne) depuis 1994
Oeiras (Portugal) depuis 1996
Fès (Maroc) depuis 2006
Coopération décentralisée |
Bobo Dioulasso (Burkina Faso) depuis 2009
Monastir (Tunisie) depuis 2012
Villes de design, membres du réseau des villes créatives UNESCO |
Depuis novembre 2010, Saint-Étienne fait partie du réseau des villes créatives UNESCO, comme ville de design. Les coopérations entre les vingt-et-une villes de ce réseau sont nombreuses et se développent maintenant en dehors du strict cadre du design.
Berlin (Allemagne)
Buenos Aires (Argentine)
Graz (Autriche)
Kobe (Japon)
Montréal (Canada)
Nagoya (Japon)
Pékin (Chine)
Séoul (Corée du Sud)
Shanghai (Chine)
Shenzhen (Chine)
Bilbao (Espagne)
Curitiba (Brésil)
Dundee (Royaume-Uni)
Helsinki (Finlande)
Turin (Italie)
Bandung (Indonésie)
Budapest (Hongrie)
Detroit (États-Unis)
Kaunas (Lituanie)
Puebla (Mexique)
Singapour (Singapour)
Population et société |
Démographie |
L'industrialisation amène une très forte croissance démographique de 1800 à 1926. Après un recul industriel de vingt ans cette croissance reprend dans les années cinquante mais ne durera que vingt ans et actuellement la population est revenue à son chiffre de 1946 voire celui compris entre 1921 et 1926.
Ce recul démographique est le reflet des difficultés qu'ont subies les principales industries stéphanoises dès le début des années soixante-dix : tout d'abord les Houillères de la Loire en raison de la concurrence du pétrole et du charbon des pays étrangers, de 26 029 employés en 1945, les effectifs sont ramenés sous le seuil des 3 000 en 1973.
Puis Manufrance déposera le bilan en 1986 ; en 2001, c'est la Manufacture d'armes de Saint-Étienne reprise par GIAT industries qui ferme ses portes. D'une population de 223 223 habitants en 1968, dans ses limites géographiques actuelles, la ville est passée à 199 396 en 1990, 177 480 en 2006 puis 170 761 habitants en 2014.
Cette perte de population se fait principalement au profit de communes périphériques, notamment celles situées dans la plaine du forez.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[134],[Note 1].
En 2015, la commune comptait 171 057 habitants[Note 2], en diminution de 0,12 % par rapport à 2010 (Loire : +1,4 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 1,4 | |
7,5 | 12,1 | |
13,2 | 14,5 | |
18,0 | 18,3 | |
18,8 | 16,6 | |
24,7 | 22,8 | |
17,4 | 14,4 |
Éducation, arts et culture |
Enseignement |
L'agglomération compte 25 000 étudiants post-bac à travers des formations universitaires et grandes écoles intégrant des formations d'ingénierie santé, de sciences et design, de sciences humaines et économie, d'ingénierie et technologie, etc.
L'image de la ville dans le domaine des études supérieures est plutôt bonne. Le magazine L'Étudiant de septembre 2013 l'a d'ailleurs placée en 8e position des grandes villes étudiantes françaises et Saint-Étienne est la 1re ville française pour ce qui est de la croissance de la population étudiante (2001-2011).
Selon un sondage du mensuel L'Étudiant et de l'hebdomadaire Version Femina (courant 2007), Saint-Étienne arrive en tête des villes universitaires française en matière d'équipements sportifs, seconde dans la catégorie « bars-restos-fastfoods », et troisième en matière de loisirs et culture. En matière de logements universitaire, la ville se place 10e sur 31. La capitale ligérienne remporte la 1re place pour les cursus courts (BTS, DUT, BTSA, etc.). Quant aux capacités d'insertion dans le monde professionnel, les étudiants stéphanois se situent à la 11e place sur les 31 villes sondées.
- Enseignement secondaire
- Lycées de Saint-Étienne
- Enseignement supérieur :
- Université Jean-Monnet
École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne (EMSE ou ENSMSE)
École nationale d'ingénieurs de Saint-Étienne (ENISE)
Télécom Saint-Étienne (TELECOM Saint-Étienne)
Institut Supérieur des Techniques de la Performance (ISTP)
École nationale supérieure d'architecture de Saint-Étienne (ENSASE)
École nationale supérieure de sécurité sociale (EN3S)
École supérieure art et design de Saint-Étienne (ESADSE)
Institut universitaire de technologie de Saint-Étienne et Roanne
École supérieure de commerce (ESC) - Campus EMLYON Business School depuis la rentrée 2013
Institut d'optique Graduate School (IOGS)
Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM)
École de la comédie de Saint-Étienne - l'un des six établissements d'art dramatique basé au sein d'un théâtre
Centres de formation en soins infirmiers (CHU et Croix-Rouge)- École de masso-kinésithérapie
Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)- Conservatoire de Saint-Étienne
- Centre international d'ostéopathie (CIDO)
Institut régional universitaire polytechnique (IRUP)- Institut régional du travail social (IRTS)
International Rhône-Alpes Media (IRAM)
Musées |
- Musées intra muros
- Le musée d'art et d'industrie : installé dans un bâtiment Second Empire récemment remis en valeur, au milieu d'un jardin. Ce musée conserve la 1re collection mondiale de rubans, la 1re collection française de cycles et la 2e collection française d'armes[138]. Ce musée très riche est un brillant témoin du passé industriel glorieux de la ville.
- Le musée de la Mine : il a été inauguré en 1991. Les anciens bâtiments du puits Couriot abritent aujourd'hui la mémoire des anciennes houillères du bassin de la Loire. La « plâtre » de l'ancien site minier aménagé en parc urbain a été baptisé en 2013 parc Joseph Sanguedolce.
- Le musée du vieux Saint-Étienne. Ce musée se situe dans un hôtel particulier du XVIIe siècle. À travers une collection importante, vous découvrirez, au sein d'un intérieur au plafond à fougères XVIIe siècle - une spécialité locale - l'histoire de Saint-Étienne.
- Le conservatoire de Saint-Étienne et les Ateliers des meilleurs ouvriers de France exposent de nombreuses œuvres originales créées dans les ateliers situés dans le même site.
- Le musée des Verts sur l'équipe de football de l'Association sportive de Saint-Étienne.
- Le mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire, petit musée exposant l'histoire douloureuse de la Résistance et de la déportation lors de la guerre 1939/1945 dans la région.
- Musées extra muros
- Le Musée d'art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole (situé à Saint-Priest-en-Jarez) : la deuxième collection d'art contemporain de France après le Centre Beaubourg (plus de 4 000 m2 de surface d'exposition, près de 20 000 œuvres conservées, restaurées et valorisées, près de 2 000 pièces design…)[139]. De Picasso à Fernand Léger, en passant par Andy Warhol ou Jean Dubuffet, les plus grands artistes modernes et contemporains sont présents dans ce musée.
- Le musée des transports urbains de Saint-Étienne et sa région, situé à Saint-Priest-en-Jarez (une commune de la banlieue stéphanoise) dans le site du dépôt principal de la STAS (exploitant du réseau urbain stéphanois) expose l'histoire des transports urbains de l'agglomération et abrite quelques-uns des anciens matériels de transports urbains de la ville (tramways, trolleybus, bus).
Sites et équipements culturels |
- Cité du design
- Parc Giron : centre d'antiquaires.
Zénith inauguré en octobre 2008 qui peut accueillir jusqu'à 7 200 spectateurs. Johnny Hallyday y a commencé sa tournée d'adieu Tour 66 en mai 2009. C'est le 1er Zénith de Rhône-Alpes.
Opéra de Saint-Étienne.- Palais des spectacles : il servait aux spectacles avec une capacité de 4 500 places jusqu'en octobre 2008. Il est maintenant remplacé par le Zénith.
Planétarium de Saint-Étienne : destination l'Univers pour un voyage passionnant.
La Rotonde : centre qui associe l’approche pédagogique, expérimentale et culturelle autour de thématiques scientifiques.
Le Fil : 1re scène de musiques actuelles (SMAC) de Rhône-Alpes.- L'Assommoir : bar à concert, scène musicale underground, situé au Parc Giron.
Centre des congrès de Saint-Étienne.
Comédie de Saint-Étienne, est une scène d'importance nationale qui a été la première scène théâtrale décentralisée par Jean Dasté.- Le site Couriot / Musée de la mine (plateforme basse et bâtiments du jours).
- Parc des Expositions.
- Le Gran Lux, salle de visionnage associative.
- La cinémathèque de Saint-Étienne.
- Salle Jeanne-d'Arc.
- Le Triomphe, programmation de type café-théâtre et concert avec des pièces en gaga.
- L'Épalle, théâtre programmation autour du one-man-show.
- Le Théâtre de la Grille Verte, avec une programmation autour du théâtre amateur.
- Chok théâtre.
- Le Verso, centre de création théâtrale contemporaine.
- Le Nouveau Théâtre Beaulieu (Programmation Jeune Public, Festival des Arts Burlesques, Festival Bô Mélange, Médiation Culturelle).
- Nouvel Espace culturel programmation en direction du grand public.
- Le cinéma d'art et d'essai Le Méliès aujourd'hui situé place Jean Jaurès, dans l'ancien immeuble du Progrès (4 salles). Il possède désormais un deuxième lieu, Le Méliès saint-François, depuis le rachat du cinéma d'art et d'essai Le France (classé Recherche), situé près du quartier de Châteaucreux (2 salles).
- les cinémas L'Alhambra (anciennement Gaumont) et Le Camion Rouge, gérés par les anciens propriétaires des cinémas L'Eden et Le Royal, aujourd'hui fermés.
- La galerie d'Art contemporain Le Réalgar.
- L'Assaut de la Menuiserie (galerie d'art contemporain, indépendante et associative).
Festivals et fêtes |
- Festival artistique :
Biennale internationale design Saint-Étienne : qui a lieu tous les deux ans dans la première quinzaine de mars pendant un mois. L'édition 2013 a accueilli 140 000 visiteurs du monde entier, autour de la thématique de « l'empathie ou l'expérience de l'autre ». La 9e édition a eu lieu du 12 mars au 12 avril 2015. Cette biennale a accueilli 208 000 visiteurs. Le thème était "Les Sens du beau". La prochaine édition aura lieu du 9 mars 2017 au 9 avril 2017 avec comme thème "Working Promesse".
Fête du Livre de Saint-Étienne : (tous les ans dans la deuxième quinzaine d'octobre pendant trois jours : vendredi, samedi et dimanche) C'est une des fêtes du livre les plus fréquentées de France.
- Festival de musique :
- Festival Musitecture : festival visant à mêler musique et architecture, organisé par les étudiants de l'École nationale supérieure d'architecture de Saint-Étienne (en avril).
- Festival Paroles et musiques : (début mai).
- Festival Bô Mélange (juillet)
- Festival des musiques innovatrices : (en juin).
- Festival des Musiques du Monde : Festival composé de concerts, soirées dansantes, animations et films, à la découverte d'autres horizons.
- Biennale internationale Massenet : festival d'art lyrique.
- Les oreilles en pointe : festival axé sur la découverte de nouveaux talents de la chanson européenne.
- Festival Piano Passion : festival de musique classique au mois de mai.
- Festival Poto Carrés : festival hip-hop, graff, break dance,
- Les Roches celtiques : festival qui accueille des groupes musicaux d'inspiration celtique en plein air au début juillet.
- Avatarium : Ce festival propose chaque année en novembre une programmation éclectique autour des cultures alternatives, et mêle dans le même temps concerts, conférences et animations autour de l’Information Libre.
- Le Positive Education Festival, festival de musiques électroniques proposé par l'association stéphanoise Positive Education (mois de novembre)[140].
- Festival de théâtre-spectacle-cinéma :
Festival des 7 Collines : festival de théâtre et cinéma (tous les ans dans la 1re quinzaine de juillet).- Festival des Résistances et des Alternatives : (concerts, cinéma, ateliers, débats, conférences, etc. fin avril - début mai).
- Festival des Arts burlesques : festival composé de spectacles d'humour, conférences, ateliers d'initiations, défilés burlesques et expositions.
- Festival Potos carrés : festival qui présenter à un public varié les différentes disciplines de la culture hip hop.
Festival du film gay et lesbien Face à face : chaque année en octobre-novembre, il présente une sélection de courts et longs métrages thématiques et des rencontres avec les réalisateurs.- Planète couleurs le festival des voyages : festival qui réunit des aventuriers, des reporters-conférenciers, des photographes, des musiciens et des écrivains sur le thème du voyage et de l'aventure humaine.
- Festival « autrement gay » : chaque année au début de juin : festival pluridisciplinaire (théâtres, spectacles, expositions, films, rencontres citoyennes…) organisé par le collectif "autrement gay": rencontres artistiques ouvertes à tous dans le but de lutter contre les discriminations et notamment l'homophobie.
- Fêtes traditionnelles :
- Fête de la Sainte-Barbe patronne des mineurs le 4 décembre.
- Foire économique de Saint-Étienne : tous les ans dans la deuxième quinzaine de septembre pendant onze jours, du vendredi au lundi en huit.
- Fête sportive :
Saintélyon est une course à pied nocturne d'endurance entre les villes de Saint-Étienne et de Lyon, sur une distance de 68 km à l'origine.- Le Vélocio épreuve cycliste depuis 1922 se déroulant le deuxième week-end de juin avec la fameuse montée chronométrée du col de la République
- Francisco Moser, épreuve cyclosportive.
Médias |
Radios locales |
France Bleu Saint-Étienne Loire : depuis septembre 2013. Elle émet sur l'ensemble des départements de la Loire et de la Haute-Loire ainsi que sur une partie du département du Rhône depuis ses locaux de la Cité du design (97.1 FM).
Activ Radio : radio commerciale généraliste locale de la Loire (90.0 FM).
NRJ Loire : radio musicale émettant avec des décrochages locaux (102.8 FM).
Chérie Loire : radio musicale du même groupe que NRJ émettant avec des décrochages locaux (95.9 FM).
Radio Dio : radio associative et alternative, née en 1981. Elle reste une des dernières radios libres de France apparues à cette époque (89.5 FM).- Loire FM : la radio associative de la place Bobby Sands (100.9 FM).
Radio Espérance : radio catholique émettant sur une large couverture allant de Guéret à Gap (93.9 FM).
RCF Saint-Étienne : La radio du diocèse de Saint-Étienne (94.7 FM).
Radio Scoop : radio commerciale généraliste locale d'une partie de la région Auvergne-Rhône-Alpes avec décrochages locaux à destination de la Loire (91.3 FM).
Loire radio : radio commerciale généraliste de la Loire.
Télévision |
France 3 Rhône-Alpes : chaîne publique locale. Elle propose notamment un décrochage local pour une édition consacré à Saint-Étienne lors de ses JT.
TL7 : chaîne locale stéphanoise.
Onzéo : chaîne de l'AS Saint-Etienne et d'autres clubs (AS Nancy-Lorraine, RC Lens, Chamois Niortais...)
Presse écrite |
Le Progrès : quotidien d'information locale et régionale.
La Gazette de la Loire : hebdomadaire d'information locale.
Saint-Étienne & moi : bimestriel gratuit d'information locale et sportive.
Sports Forez Vert : le premier magazine omnisports gratuit de la région stéphanoise.
L'Essor : hebdomadaire d'information locale et régionale.
Le Petit Bulletin : journal mensuel gratuit d'infos culturelles
Sites d'informations locales |
- Forez Info
- Zoomdici.fr
- Le Grisou.fr
- Politique 42
Sortir Saint-Étienne : Calendrier gratuit des événements à Saint-Étienne
Santé |
Saint-Étienne possède, dans le domaine public, un CHU avec trois hôpitaux :
L'hôpital de la Charité : il se situe en centre-ville.
L’hôpital Bellevue : il se situe dans le quartier de Bellevue : C'était l'un des hôpitaux de France les plus importants dans les années 1900, mais depuis 2008, tous les services qu'il possédait ont déménagé à l’Hôpital Nord sauf le service de rééducation. Dans les années à venir, cet hôpital deviendra un hôpital gériatrique. Il possédait la faculté de Médecine qui a déménagé en 2015 à l'hôpital Nord.
L'hôpital Nord : il se situe à Saint-Priest-en-Jarez, dans le nord de l'agglomération. C'est le seul hôpital public général de Saint-Étienne. Il a ouvert en 1982 et a été agrandi en 2008 pour accueillir tous les services de l'Hôpital Bellevue. Il a accueilli la faculté de Médecine en 2015.
Le CHU de Saint-Étienne est le plus grand employeur du département de la Loire avec 6 900 employés (les 3/4 des employés se trouvent à l'hôpital Nord).
Il est reconnu parmi les meilleurs hôpitaux de France, à la 23e place du tableau d'honneur des 50 meilleurs hôpitaux de France[141]. Il se classe dans les toutes premières places nationales dans certaines spécialités : 2e sur les stimulateurs cardiaques, 9e sur la chirurgie des carotides.
Il y a aussi trois cliniques et hôpitaux privés :
Le Centre Hospitalier Privé de la Loire : il se situe anciennement à la place de l'immeuble de La Muraille de Chine.
La Clinique Mutualiste : située à côté de l'hôpital Bellevue, cet établissement privé à but non lucratif géré par la Mutualité française Loire SSAM, se classe parmi les premiers établissements pour certains actes chirurgicaux : 2e sur la traumatologie du genou, 4e sur la prothèse de hanche, 4e sur les hernies de l'abdomen ou encore 8e sur la vésicule biliaire[142].
La clinique du Parc : elle se situe aux abords de l'hôpital Nord.
Sports |
Événements sportifs nationaux et internationaux |
- Football :
Euro 1984[143] : France - Yougoslavie : 3-2, Roumanie - Espagne : 1-1.
Qualifications à l'Euro 1996 : France - Roumanie : 0-0.
Coupe du monde de football de 1998[144], avec les matches : Yougoslavie - Iran : 1-0, Chili - Autriche : 1-1, Espagne - Paraguay : 0-0, Écosse - Maroc : 0-3, Pays-Bas - Mexique : 2-2, Argentine - Angleterre (1/8) : 2-2 (4-3 aux tirs au but).
Coupe du monde de football féminin 2003 : France - Angleterre (Barrage pour la Coupe du Monde) : 1-0
Coupe des Confédérations 2003[145], avec les cinq rencontres : France - Japon : 2-1, Japon - Colombie : 0-1, Turquie - États-Unis : 2-1, Brésil - Turquie : 2-2, Turquie - Colombie (3e place) : 2-1.
Championnat d'Europe de football 2016 : Portugal - Islande : 1-1, République tchèque - Croatie : 2-2, Slovaquie - Angleterre : 0-0, Suisse - Pologne 1-1 (4-5 aux tirs au but).- Amicaux :
- France - Écosse : 2-1 (novembre 1997) ;
- France - Chine : 3-1 (juin 2006) ;
- France - Nigéria : 0-1 (3 juin 2009) ;
- France - Danemark : 2-0 (29 mars 2015).
- Football féminin :
- France - Australie : 2-0 (octobre 2018).
- Athlétisme :
Jeux mondiaux handisports (1990) ;- Championnats de France d'athlétisme 2001 et 2002.
- Rugby :
- Amical : France - Fidji : 77-10 ;
Coupe du monde de rugby à XV 2007[146], avec les rencontres : Samoa - États-Unis : 25-21, Écosse - Portugal : 56-10, Écosse - Italie : 18-16.
- Cyclisme :
Tour de France : Saint-Étienne a été 25 fois ville-étape du Tour pour 23 éditions de la Grande Boucle a y être passées (une ville peut être plusieurs fois ville-étape au cours d'une même édition lorsqu'elle accueille plusieurs arrivées, ce qui fut le cas pour Saint-Étienne en 1980 et 1986).
- De par sa proximité avec Lyon et avec le massif du Pilat la ville a accueilli plusieurs contre-la-montre : en 1950 et 1956 eut lieu un contre-la-montre Saint-Étienne-Lyon et le parcours inverse Lyon-Saint-Étienne se dispute en 1953. La ville accueille également quatre autres contre-la-montre disputés dans les massifs autour de la ville, en 1980, 1986, 1997 et en 2005.
- 25 fois ville étape, Saint-Étienne est la cinquième ville à avoir le plus souvent reçu le Tour depuis la fin de la Guerre[147], derrière Paris (toutes les années), Bordeaux (55), Pau (47) et L’Alpe d’Huez (26).
- Ville-étape en 1950, 1953 (clm), 1956, 1959, 1961, 1963, 1966, 1968, 1971, 1977, 1978, 1980 (une arrivée plus un contre-la-montre, 1983, 1985, 1986 (une arrivée plus un contre-la-montre), 1990, 1992, 1995, 1997 (clm), 1999, 2005 (clm), 2008, 2014 et 2019.
- Le Tour passa également à Saint-Étienne (sans s'y arrêter) au cours de ses deux premières éditions en 1903 et 1904 : en 1903 eut lieu la première ascension de l'histoire, celle du col de la République. Ce col figure également au programme de la deuxième édition de 1904 mais, dans la montée, des partisans du coureur régional Antoine Fauré prennent les autres concurrents à partie. Henri Desgrange privera dorénavant la ville de Tour et celui-ci n'y reviendra que 46 ans plus tard.
Paris-Nice : Saint-Étienne a été ville-étape à 58 reprises. Elle l'a été sans interruption de 1935 à 1939 et de 1953 à 1995. Elle a été la ville qui a accueilli le plus la course. Hormis Paris et Nice qui sont les villes du grand départ et de la grande arrivée de la course . Auparavant la course s'appelait Paris-Saint-Étienne ou encore Paris-Saint-Étienne-Nice. Elle accueillera un contre la montre le 7 mars 2018 avec une arrivée devant le Stade Geoffroy-Guichard.
Critérium du Dauphiné libéré : Saint-Étienne a accueilli la course par 24 reprises.
Grand Prix de Saint-Étienne Loire : se déroulant depuis 1998 chaque dernier samedi du mois de mars.
Équipements sportifs |
Saint-Étienne possède de nombreux équipements sportifs :
Stade Geoffroy-Guichard : en vue de l'Euro 2016 de football, le mythique Chaudron a été rénové et agrandi. Une capacité portée à près de 42 000 places, le stade Geoffroy-Guichard est la vitrine du territoire et le reflet de son positionnement : design, créatif et collectif. La toiture de la tribune officielle du stade est louée pour 20 ans à une société qui a installé 2 600 m2 de panneaux solaires durant l'été 2007. C'est l'une des surfaces de capteurs photovoltaïques les plus importantes en France ;
Stade de l'Étivallière, comprenant le stade Henri-Lux consacré à l'athlétisme et un terrain de rugby avec une tribune (jamais baptisée) ;- Stadium Pierre-Maisonal : accueillait les rencontres de basket du Saint-Étienne basket jusqu'à sa disparition en 2012 et accueille maintenant les matches du SAM Handball (Nationale 1(3e division)) (2 500 places) ;
- Parc des sports de l'Étivallière (19 hectares de terrains et d'équipement) ;
- Parc des sports de Méons ;
- Centre de gymnastique Séraph-Berland, qui accueille la gymnastique féminine de haut niveau et héberge le Pôle France ;
Golf de Saint-Étienne (107 hectares de verdure), unique golf français de 18 trous situé en centre-ville ;- Skatepark de Saint-Étienne (parc François-Mitterrand).
- Mur d'escalade de 15 mètres de haut et classé international (Gymnase Jean Gachet)
- Sports d'hiver :
Station de ski alpin de Chalmazel à 68 km (1 h 15).
Station de ski Alpin & nordique de Prabouré à 59 km (50 min).
Espace nordique des monts du Pilat à 20 km (20 min).
Associations sportives |
- Football :
AS Saint-Étienne en Ligue 1 (première division) et l'équipe réserve en CFA (quatrième division) ;
Section féminine de l'AS Saint-Étienne en D1 féminine.
- Basket-ball :
- Athlétisme :
Coquelicot 42.
- Cyclisme :
- L'Espoir cycliste Saint-Étienne Loire (EC Saint-Étienne Loire) qui évolue en première division nationale.
- Rugby :
Club athlétique de Saint-Étienne Loire sud rugby en Fédérale 1 (troisième division) en 2011-2012 après avoir évolué en Pro D2 (deuxième division en 2010-2011).
Football Américain :
- Les Giants, club fondé en 1984 (Titans de 1984-1987, puis Giants depuis 1987) actuellement en D2, champions de France de D3 en 2009 et de Flag football en 2007-2008 ;
- Autres :
Avant-Garde de Saint-Étienne (AGSE) association sportive et culturelle omnisports affiliée à la Fédération sportive et culturelle de France ;
Handball Saint-Étienne Andrezieux (HBSA) National 2 (quatrième division) pour les séniors filles et National 1 (troisième division) pour les séniors garçons. Moins de 18 ans en Championnat de France et les moins de 16 ans en Championnat régional ;- CASE volley en Nationale 2 masculine (quatrième division) ;
Club athlétique de Saint-Étienne club omnisports ;
Sarbacane ;
Saint Étienne Handisport avec la section basket en nationale 1B.
Les pôles sportifs |
- 1 pôle France de gymnastique féminine[148]
- 1 pôle France de course d'orientation[149]
- 1 pôle Espoir de cyclisme[150]
Football |
L'équipe de football du club de Saint-Étienne (ASSE, pour Association sportive de Saint-Étienne) a dominé le football français dans les années 1960 et 70, remportant :
10 fois le championnat de France (seul club français à l'avoir réalisé) (1956/1957 - 1963/1964 - 1966/1967 - 1967/1968 - 1968/1969 - 1969/1970 - 1973/1974 - 1974/1975 - 1975/1976 - 1980/1981)[151],- six fois la coupe de France (1962 - 1968 - 1970 - 1974 - 1975 - 1977)[152] ;
- trois fois le championnat de France de Ligue 2 (1963, 1999 et 2004)[153] ;
- une fois la Coupe de la Ligue en avril 2013 (1-0) face à Rennes ;
et perdant 1 à 0 la finale de la coupe d'Europe en 1976 à Glasgow. L'Hampden Park, où se joua la finale, est depuis resté connu des amateurs de football français pour ses poteaux carrés, ce qui a fait le malheur des Verts qui tirèrent deux fois sur la barre transversale.
Les joueurs sont surnommés les Verts (de la couleur de leur maillot), et le stade de l'équipe, le stade Geoffroy-Guichard (42 000places), est surnommé « le chaudron »[154](ou « l'enfer vert » pour ceux qui viennent l'y affronter).
Beaucoup des joueurs les plus renommés du football français ont joué dans cette équipe, par exemple Aimé Jacquet, Michel Platini, Hervé Revelli, Patrick Revelli, Dominique Rocheteau, Dominique Bathenay, Jean-Michel Larqué, Jacques Santini, Laurent Blanc, Grégory Coupet, Willy Sagnol, Bernard Lacombe, Jeremie Janot, ainsi que de grands footballeurs étrangers tels qu'Oswaldo Piazza, Ivan Curkovic, Johnny Rep, Joseph-Antoine Bell, Rachid Mekloufi.
C'est l'équipe qui a lancé l'engouement national pour le football avec ses nombreuses réussites.
Son stade (Geoffroy-Guichard) est encore connu pour être l'un des plus animés de France pour ce qui est du nombre de supporteurs et de l'ambiance (victoire en championnat des tribunes (LFP) lors des trois dernières saisons : 2006/2007, 2007/2008, 2008/2009)[155].
Le club de l'ASSE a été élu club français le plus populaire[156] et le public stéphanois fait partie du top 10 des meilleurs publics du monde[157].
Sarbacane |
L'autre sport « typique » de Saint-Étienne est la sarbacane[158], que certains médecins recommandaient pour que les mineurs expulsent la poussière de leurs poumons, pour essayer d'enrayer la silicose. En stéphanois, un joueur de sarbacane s'appelle un « baveux » et le sport est encore pratiqué de nos jours dans les associations.
Vie militaire |
Listes des unités militaires ayant tenu garnison à Saint-Étienne :
16e régiment d'infanterie, 1906
38e régiment d'infanterie, (avant) 1906 - 1940 (jusqu'à ?)
14e régiment de dragons, 1914
30e régiment de dragons, 1906
Gestion des déchets |
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La métropole de Saint-Étienne propose à ses habitants plusieurs sites et services en matière de gestion des déchets ménagers, qu'il s'agisse de déchets polluants ou encombrants. Le territoire comptabilise 13 déchèteries[159] dispersées à l'Etrat, Firminy, La Ricamarie, Roche-la-Molière, Saint-Chamond, Saint-Etienne le Soleil, Saint-Etienne Chauvetière, Saint-Jean-Bonnefonds, Tartaras, Andrézieux-Bouthéon et Lorette. La déchèterie la plus fréquentée est celle de la Chauvetière de Saint-Étienne[160].
Il n'existe pas à ce jour de service général de collecte des déchets encombrants à domicile, que ce soit sur un mode de collecte fixe ou sur rendez-vous. Seuls quelques administrés pourront bénéficier ponctuellement d'un ramassage à domicile, sur simple demande auprès de la mairie de Saint-Étienne. Dans ce cas, seuls les déchets électroménagers et mobiliers sont acceptés, si leur volume total ne dépasse pas les 1 mètre cube.
Il est formellement interdit de déposer des déchets encombrants sur la voie publique, sous peine d'une répréhension pécuniaire. Le site de la ville de Saint-Étienne précise enfin qu'il existe des associations[161] qui récupèrent certains déchets encombrants, dans un but de revalorisation des déchets et/ou de création d'activité propice à l'insertion sociale et professionnelle.
Économie |
Agroalimentaire |
- La grande distribution : le Groupe Casino dont Geoffroy Guichard est le fondateur.
- Les Chocolateries (Chocolat Weiss, NatraZahor France, Chocolat des Princes, Chocolat Pupier, Coulois, Stéphana Granetias, Esclatine Gauthier, Favarger, Casino, Escoffier, Barbier, Pelletier…) développées grâce notamment à la navigation sur la Loire et ses canaux puis l'implantation près de nœuds ferroviaires et la création en 1895 au 15 de la rue Gris de Lin d'un entrepôt sous douane de fèves de cacao en provenance des pays producteurs[162].
Affaires |
- Le quartier des affaires de Châteaucreux sur une superficie de 40 ha dont 250 000 m²[163] de bureaux au sud et au nord de la gare TGV, reliée au centre-ville par le tramway. Le siège social mondial du Groupe Casino est le fer de lance du pôle tertiaire en devenir (avec une surface totale de 50 000 m² réunissant les 13 sites actuels du groupe).
- Quartier de Centre Deux où l'on trouve le plus grand centre commercial de l'agglomération, l'Inspection académique de la Loire ou l'École nationale supérieure de Sécurité sociale (EN3S).
Recherche |
Saint-Étienne est la 9e métropole française pour ce qui est des brevets déposés, devant Rennes, Nantes, Bordeaux ou encore Montpellier.[réf. nécessaire]
- Le Pôle des Technologies Médicales rassemble un tiers du potentiel de Rhône-Alpes dans les technologies médicales[164].
- L'optique, avec notamment le « Pôle optique et vision »[165] Il regroupe, l'enseignement, la recherche fondamentale, la recherche technologique et la production industrielle.
- Le design célébré depuis quelques années déjà avec la Biennale internationale Design Saint-Étienne et la conception de la cité du design sur l'ancien site de la Manufacture Royale d'Armes[166].
- Le pôle Sporaltec[167] qui réunit les filières de la mécanique, du textile, de la plasturgie et les industries des équipements de sports, de loisirs et de santé.
- Le pôle de compétitivité ViaMéca[168] qui regroupe les filières de l'aéronautique, des véhicules roulants, les machines-outils et les biens d'équipement.
Industrie |
Novaciéries, un éco-site industriel distingué nationalement en 2013, est une reconversion exemplaire de l'ancien site GIAT en éco-quartier mêlant industrie, commerces, habitat et loisirs.- De nombreuses entreprises dans la métallurgie, la mécanique et la sous-traitance automobile : General Dynamics et sa filiale AxleTech, Ascométal, SAM Outillages, Linamar Famer Rivoire, PCI Scemm, JTEKT, SEAC Saint-Étienne Automotive Components, Lemforder Mécacentre…
Floerger commence la production de polyacrylamides (floculants traitant l'eau sale destinée aux machines à vapeur) en 1968 dans une ancienne étable d'une usine de boulets de Saint-Étienne[169].- Verney-Carron, leadeur français de l'arme de chasse.
- JDSU France dans l'électronique.
- Thuasne dans le textile médical.
- Le pôle de l’eau[170] et de l’environnement, qui fédère plus de 150 partenaires aux compétences diversifiées et complémentaires dans le secteur du traitement de l’eau et de l’environnement.
- Le Centre européen des biens d’équipement industriel[171], qui regroupe 1 300 entreprises en mécanique et traitements de surfaces, la recherche ainsi que l'enseignement supérieur.
Berthiez est un constructeur français de machines-outils
Commerce |
Liste des principaux centres commerciaux de Saint-Étienne et son agglomération :
- Centre commercial du centre-ville Centre Deux : Auchan, C&A, Go Sport… (100 boutiques)
- Centre commercial de la Porte du Forez : Auchan, Décathlon, Alinéa…
- Centre commercial Monthieu : Géant Casino, Darty, Go sport, Fnac … (60 boutiques, agrandi en 2017)
- Centre commercial La Ricamarie : Géant Casino, Brico Dépôt…
- Galerie Dorian : Mary's Coffee Shop, galerie marchande en attente de réaménagement.
En 2019, le Centre Commercial Steel ouvrira ses portes dans le quartier Monthieu-Pont de l’Âne quasiment en face du Centre commercial Monthieu. Il s'étendra sur plus de 70 000 m2 et accueillera des moyennes et grandes surfaces, des hôtels, des restaurants, un espace de loisirs[172],[173] ...
Réalisations infrastructurales du XXIe siècle |
- Zénith de Saint-Étienne Métropole, premier zénith de Rhône-Alpes imaginé par Norman Foster
- "Le Fil", 1re scène de musiques actuelles de Rhône-Alpes
- Réaménagement des places Jean-Jaurès, Jacquard, Chavanelle, Dorian et Hôtel-de-Ville pour aménager un espace réservé aux piétons, vélos et transports en commun.
- Parking souterrain Chavanelle
- Restructuration de toutes les lignes de tram plus l'extension du réseau jusqu’à Châteaucreux
- Rénovation et agrandissement du stade Geoffroy-Guichard à 42 000 places en vue de l'Euro 2016 de football
- Technopôle à Montreynaud
- Création du Pôle Santé, véritable centre de gravité de dimension nationale, ayant pour ambition d'être le lieu de collaborations pédagogiques, scientifiques et industrielles fructueuses entre médecins, ingénieurs, entreprises, étudiants... Plusieurs acteurs seront regroupés autour de l'hôpital Nord : la Faculté de médecine (localisée actuellement à Bellevue), le Centre Ingénierie et Santé (CIS) de l’École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne, l'Institut régional de médecine et d'ingénierie du sport (IRMIS) et le Centre Hygée (prévention et éducation sur les cancers)[174].
- Reconversion total du quartier de Montchovet dans le sud de la ville grâce à la destruction du plus grand immeuble d'habitation européen "La muraille de Chine" en y construisant le centre hospitalier privé de la Loire.
- Modification de la circulation en ville : le centre-ville est réservé qu'a la déserte locale. Un boulevard urbain a été créé pour contourner le centre-ville
Cité du design au cœur du quartier créatif Manufacture avec la Platine, la tour observatoire et l’École supérieure d'art et design de Saint-Étienne (ESADSE)- Transformation totale du quartier de Châteaucreux : aménagement du 1er pôle d'échange multimodal du territoire stéphanois, constructions d'immeubles pour accueillir des logements et des bureaux, construction du siège mondial du groupe Casino, du siège du Centre national du Chèque Emploi Service Universel (CNCESU), des bâtiments l'Horizon A et B accueillant Le Progrès, la BNP Paribas...
- Rénovation et acquisitions de nouvelles rames de tramway.
Projets d'infrastructures |
- Construction d'un hôpital gérontologique sur le site de l'hôpital Bellevue et agrandissement du service de médecine physique et de réadaptation (MPR) sur le même site.
- Reconversion du quartier du Pont-de-l'Âne - Monthieu en y construisant un grand centre commercial (60 enseignes et 2000 places de parking).
- Construction d'une nouvelle ligne de tram d'ici à 2019 qui desservira le technopôle et le quartier du soleil
Revenus et fiscalité |
Le niveau de vie médian de la commune s'élève à 16 794 € par an, une somme moins élevée (-17,81 %) que le niveau de vie médian en France (19 785 €).
50,3 % des foyers fiscaux de la ville sont imposables.
Le taux de pauvreté s'élève à 7,1 points de plus que le taux de pauvreté français (13,9 %)[175].
Culture et patrimoine |
Lieux et monuments |
Le patrimoine architectural remarquable de Saint-Étienne, du XIVe au XXe siècle, lui a valu le label Ville d'Art et d'Histoire décerné en 2000[176]. De plus depuis le 22 novembre 2010, Saint-Étienne est la 1re ville française et la 2e ville européenne après Berlin, à avoir intégré le réseau des villes créatives design UNESCO[177].
La tour de la Droguerie, la Bourse du Travail, l'hôtel de ville, la préfecture, la Manufacture d'armes, le plus ancien pont ferroviaire d'Europe continentale (classé monument historique) et bien d'autres édifices sont autant d'exemples de ce patrimoine remarquable.
Saint-Étienne offre plus de 700 hectares de parcs et espaces verts. La ville possède aussi une riche statuaire[178]. Une réplique de la statue de la Liberté est visible non loin du centre-ville, sur la place Jules-Ferry, au croisement de la Grand-Rue et de la rue Chevreul.
À quelques minutes du centre-ville se trouvent :
- le pont du Bois Monzil à Villars, le plus ancien pont ferroviaire d'Europe continentale 1827 classé à l'inventaire des monuments historiques ;
Saint-Victor-sur-Loire (village-quartier excentré appartenant à Saint-Étienne) qui possède un port de plaisance et une plage, également appelé « la plage des Stéphanois » et la réserve naturelle régionale Saint-Étienne - Gorges de la Loire.
Le château féodal de Rochetaillée est visitable.
Le parc naturel régional du Pilat, situé dans des forêts de moyenne montagne. Ce vaste parc de plus de 700 km2 culmine à 1 432 mètres au Crêt de la Perdrix. Il constitue une réserve importante pour la faune et la flore de ces régions montagneuses. Il est aussi composé d’un important site de sport d’hiver avec l'Espace nordique du Haut Pilat, le tout à moins de 30 minutes du centre-ville.
Architecture |
Architecture du XVIe siècle |
- La Maison François Ier (7 et 9, place Boivin) construite en 1547 dans le centre médiéval de la ville est la plus remarquable des maisons du XVIe siècle restant à Saint-Étienne. L’édifice possède une façade à élévation gothique, mais l'influence de la renaissance est sensible dans le décor extérieur (médaillons) et surtout intérieur (plafond à la fougère et les cheminées monumentales). Édifice classé monument historique (depuis le 17/11/1998)[179].
- Maison ancienne (rue du Théâtre) maison à colombage du XVIe siècle.
- Tour de la Droguerie (place du Peuple) construite au XVIe siècle. La tour n'avait pas de vocation défensive mais était située à proximité des anciens remparts qui ceinturaient la vieille ville.
- Hôtel particulier de Jullien-Chomat de Villeneuve (rue Gambetta) bâtiment du XVIIe siècle. Il est aujourd’hui occupé par le musée du vieux Saint-Étienne.
- La maison Peurière, maison janséniste. Elle a été démolie le 21 janvier 2004 par la municipalité pour la construction d'un parking[180],[181].
Architecture du XIXe siècle |
Manufacture d'armes de Saint-Étienne (rue Bergson) construite en 1864, sur une surface de 12 hectares. Conçue dans l'esprit des architectures rationalistes du XVIIIe siècle, dans la lignée des Salines de N. Ledoux, du Grand Hornu près de Mons ; c'est un palais industriel et militaire, en briques rouges et pierres blanches, une représentation prestigieuse de la puissance du second Empire. Une partie des bâtiments dont l'hôtels des directeurs, furent détruits pour la réalisation de la cité du design.
Manufrance (cours Fauriel) Manufacture d'Armes et Cycles du XIXe siècle.- Hôtel particulier « Le Palais Mimard » (place Anatole-France) construite au XIXe siècle d'architecture néogothique.
- Immeuble Grand-Cercle (place de l'Hôtel-de-Ville) est un bâtiment XIXe siècle avec des décorations de style rococo.
- Ancienne Chambre de Commerce (rue de la Résistance) construite au XIXe siècle. Le tribunal des prud’hommes siège aujourd’hui dans ce bâtiment.
Hôtel de ville (place de l’Hôtel-de-Ville) construit par les architectes Dalgabio en 1821.
Les Nouvelles galeries (rue Gambetta) a été édifié par Léon Lamaizière en 1895 pour agrandir le bazar de Mme Démogé.- L'ancienne rue de Lyon, axe historique de la ville jusqu'au XIXe siècle.
- Le théâtre Massenet, construit par Jules Exbrayat et détruit en 1928 lors d'un incendie[182].
Architecture du XXe siècle |
- La Bourse du Travail (cours Victor-Hugo) construite par l'architecte Léon Lamaizière a été inaugurée à trois reprises en 1904, puis 1906 et enfin 1907. Les façades sont décorées du style néo-classique avec les différentes activités stéphanoises représentées : les cycles, les armes, la mine, la métallurgie…
- L’hôtel de la Préfecture (place Jean-Jaurès) construit par l'architecte M. Huguet fut inauguré en 1902. De nombreuses sculptures ornent le bâtiment : le buste casqué de la déesse Athéna, mais aussi les blasons de Saint-Étienne et les deux sous-préfectures Roanne et Montbrison et le blason Loire, ainsi que la façade sud qui résume les grandes moments de l’histoire de la Loire…
- L’immeuble de la Condition des Soies (rue d'Arcole) est un bâtiment construit par Léon et Marcel Lamaiziere, dont l’édification s'acheva en 1910. Il était conçu jusqu'en 1962 pour effectuer les opérations techniques et réglementaires propres à la rubanerie. La façade en calcaire est ornée des courbes de l'art nouveau avec des motifs de la rubanerie et du mûrier. Les fers forgés des fenêtres, de la grille d'entrée et de la rampe d'escalier rappellent aussi la première activité de cette immeuble.
L'école des mines (cours Fauriel) est édifiée entre 1924 et 1927 de style néo-classique. Il est composé d'un bâtiment central relié en U par deux bâtiments latéraux. Sur la devanture du bâtiment principal, le balcon est soutenu par deux atlantes figurant un mineur et un métallurgiste. Le tout est surmonté d'un fronton représentant l'école qui distribue à des enfants casqués la science sous forme de livres et d'outils. Deux statues symbolisant la science et l'industrie ont été insérées dans des niches. Différents noms d’élèves, de professeurs et de directeurs marquants sont sculptés sur la façade. L’école reçut différentes extensions, en 1969, avec la construction d’un bâtiment au sud. De 1973 à 1975, d'autres ajouts sont réalisés avec la construction de la Rotonde et d’autres bâtiments.- Immeuble de La Loire Républicaine (place Jean-Jaurès) construit par l'architecte Léon Lamaizière au XXe siècle pour le journal de La Loire Républicaine.
- Immeuble Preynat-Séauve (avenue de la Libération) bâtiment du XXe siècle de type haussmannien.
- Bâtiments administratifs des Hospices Civils (rue Michelet) bâtiment du XXe siècle.
- Hôtel particulier Hatier (rue de la Richelandière) est un bâtiment de style Art déco, construit en 1931 pour le pharmacien Hatier par l'architecte Armand Subit et l'ingénieur Henri Gouyon. Il abrita le restaurant trois étoiles de Pierre Gagnaire.
- Les Maisons sans escalier (54 et 56 boulevard Daguerre) sont construites en 1933 et 1939 par l'architecte Auguste Bossu ; leur distribution intérieure se fait au seul moyen d'une rampe unique.
- Immeuble moderne (rue des Creuses) est une réalisation de l'architecte Auguste Bossu au XXe siècle.
- Hôtel des Ingénieurs ou ancien Hôtel de la Société amicale des anciens élèves de l'école des Mines, (avenue de la Libération) construit en 1907 par Teisseire et Clermont.
La Muraille de Chine (boulevard de la Palle) l'un des plus grands bâtiments d’habitations d’Europe, démoli le 26 mai 2000.
Hôtel particulier Subit-Gouyon.
Immeuble Preynat-Séauve.
Bourse du travail.
École des mines.
Plus hautes structures |
Les trois plus hautes structures de la ville sont :
- La tour-réservoir Plein Ciel de Montreynaud dont l'antenne culminait à 92 mètres, et 63 mètres pour le bâtiment en lui-même. Cette tour a été détruite le 24 novembre 2011.
- La tour de Beaulieu, rue Le Corbusier (69 mètres)
- La tour Cassin, rue René Cassin à la Cotonne (66 mètres)
L'émetteur du Guizay, quant à lui situé sur la commune de Planfoy, domine la ville qu'il dessert en télévision, radio et téléphonie mobile. Avec 110 mètres, c'est la plus haute structure du département.
Édifices religieux |
Cathédrale Saint-Charles : fondée de 1912 à 1923, style néogothique primitif, plan de la croix latine avec transept et triple nef, clocher en façade, elle mesure 80 mètres de long, 30 mètres de large et 17 mètres sous la voûte, orgue de chœur de 1930, imposant orgue de A. Durand de 1968, beau tabernacle, intérieur intéressant. La cathédrale reste inachevée, il manque entre autres choses ses 3 clochers, son dôme et des ornements intérieur et extérieur: le projet initial fut trop ambitieux à l'époque.
Grand'Église : fondée au XVe siècle, style gothique forézien en grès houiller, chœur gothique flamboyant, mise au tombeau polychrome, imposant orgue « Mutin-Cavaillé Coll » de 1922, Tableau du Vœu de Peste. La Grand'Église est inscrite au titre des Monuments historiques depuis le 29/12/1949.
Église Notre-Dame : érigée au XVIIe siècle, belle façade de style jésuite du XIXe siècle, à l'intérieur : bel orgue « Callinet » de 1837 classé Monument historique, une chaire sculptée par Claude Désiré, des émaux du chemin de croix faits par Camille Le Tallec, une épine de la couronne du Christ, une lettre autographe de saint Louis.
Église Saint-Louis : l'une des plus centrales et des plus fréquentées de la ville. Son édification remonte au XVIIe siècle. Elle est alors l'église du Couvent des Minimes. Elle devient un théâtre et une salle de bal durant la Révolution, après celle-ci elle retrouve sa fonction cultuelle et son état actuel. À voir : les fresques de Joseph Lamberton (1867-1943) sur la vie de Louis IX (dans le chœur) et le grand orgue dans le style germanique baroque (1997) de Denis Londe (Jura).
Église Sainte-Marie : construite le long de l'ancienne rue de Lyon. Son intérieur recèle de tableaux et des peintures murales ; elle date du XIXe siècle, étonnante architecture néo-byzantine, orgue de 1801. L'église Sainte-Marie est inscrite au titre des Monuments historique depuis le 17/08/1994.
Église Saint-François : la première église datait du XIXe siècle, mais elle fut détruite lors de bombardements en 1944. L'église actuelle fut construite dans les années 1950, ou les rares restes de l'église détruite ont été conservés. L'église Saint-François a été labellisée « Patrimoine du XXe siècle » par l'État en 2003.
Église Saint-Ennemond : église datant du XIXe siècle.
Chapelle de la Charité : très belles boiseries du XVIIIe siècle, bel escalier du XVIIe siècle, magnifique décor Empire, autel à baldaquin en marbre de style baroque italien. La chapelle de la Charité ainsi que les deux sacristies et ses escaliers sont inscrits au titre des Monuments historiques depuis le 07/11/1979.
Église de Terrenoire : l'orgue, classé au titre des Monuments historiques depuis 1987, fut construit vers 1846 par les facteurs Hippolyte-César BEAUCOURT et Jean-Melchior VOEGELI de Lyon.
Centre Saint-Augustin : église du (XXe siècle) construite à la suite d'une donation.- Église Saint-Roch
- Église des Pères (ou « chapelle des Capucins »)
Église de Valbenoîte : église datant du XIIIe siècle.
Église du Sacré-Cœur, La Terrasse (Saint-Étienne) : elle fait partie de la paroisse Bienheureux Antoine Chevrier- Église de la Nativité
Église Saint-Pierre Saint-Paul : aussi appelée église de la Rivière car située dans le quartier du même nom. Elle fut construite en 1859-1861 et inaugurée en 1862. En 1938, une partie des voûtes latérales s'effondre endommageant une grande partie du bâtiment. Il faudra attendre 1942, et la fin de lourds travaux, pour que l'église accueille à nouveau du public[183].
Temple Protestant : situé rue Élisée-Reclus, il est inauguré en avril 1860. Inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 2009. Vitraux de 1967.
La ville compte également 15 lieux de cultes musulman, mosquées et salles de prières[184].
Grande Mosquée Mohamed-VI la construction débuta en 2006 et fut inaugurée en 2012. Elle est un exemple de l’art architectural marocain.
Mosquée de Montreynaud dont la première pierre a été posé le 6 novembre 2011[185]
La Grand'Église
L'église Sainte-Marie
Église Notre-Dame
Église Saint-Pierre Saint-Paul
Orgue Callinet (1837) église Notre-Dame
Église Saint-Louis
Parcs, jardins publics et fleurissement |
Saint-Étienne est une des grandes villes françaises qui possèdent le plus d'espaces verts intra-muros, avec plus de 700 hectares de parcs et jardins publics dispersés dans toute la ville. En voici les principaux :
Parc Montaud : d'une superficie de 50 hectares, c'est le plus grand parc de la ville. Riche d'une flore variée, de sculptures, de tables d'orientation (vue panoramique sur la ville), ce parc dominant la cité à 642 mètres d'altitude fait le bonheur des astronomes amateurs. On y trouve également les vestiges de l'ancien puits Sainte-Marie.
Parc de l'Europe : le parc de l'Europe, créé en 1964, peut être considéré comme un lieu intermédiaire entre parc et square. En 1992, sa surface passe de 9 à 11 hectares. Tout proche du Rond-Point, au sud de Saint-Étienne, ce parc est très fréquenté comme promenade avec son mini-train, son manège et ses multiples jeux d'enfants (dont sa fameuse immense « toile d'araignée »), sa fontaine et son espace pour les patineurs et les skate-boarders.
Le parc de l'Europe renferme un parcours de jardins de vivaces particulièrement intéressant au plan de la mise en scène et de l'attrait botanique. Il représente un vrai poumon vert au sud de l'agglomération stéphanoise.
Jardin des Plantes : ce vaste parc, situé sur la colline de Villebœuf (exploitée jusqu'en 1928 par la Société des Mines de Villebœuf), est riche d'une flore très variée. Il offre une belle perspective sur le centre-ville. L'Opéra-théâtre de Saint-Étienne a élu domicile au sein du Jardin des Plantes.
Parc de la Perrotière : un parc situé dans le quartier de Terrenoire avec présence d'un petit château au centre.
Parc François-Mitterrand : situé au sein du quartier créatif Manufacture, ce parc est bordé par un bowling, une patinoire, une piscine municipale, le zénith de Saint-Étienne et propose des jeux pour enfants ainsi qu'un skate park.
Ainsi que de nombreux autres petits parcs et squares, qui sont autant de poumons de verdure un peu partout dans la ville. La ville est également riche de nombreux jardins ouvriers.
En 2014, la commune de Saint-Étienne bénéficie du label « ville fleurie » avec « 2 fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[186].
Rues de Saint-Étienne |
Personnalités liées à la commune |
Artistes |
- Écrivains
Marcellin Allard (1550-1618), écrivain.
Claude Fauriel (1772-1844), historien et linguiste.
Jules Janin (1804-1874), écrivain et critique théâtral.
Marc Stéphane (1870-1944), écrivain et éditeur.
Cécile Sauvage (1883 - 1927), mère d'Olivier Messiaen et poétesse, vécut dans la ville.
Jean Guitton (1901-1999), écrivain, philosophe.
Maurice Montuclard (1904-1988), écrivain et prêtre-ouvrier.
Charles Exbrayat (de son vrai nom Charles Exbrayat-Durivaux) (1906-1989), écrivain.
Laurence Iché (1921-2007), poétesse surréaliste.
Albert Camus (1913-1960), écrivain, fit des séjours réguliers pour ses insufflations, alors qu'il écrivait La Peste.
Marius Bailly (1916-2000), écrivain, a passé sa vie à Saint-Étienne.
Pierre Boutang (1916-1998), écrivain, philosophe, journaliste et traducteur.
Gilbert Simondon (1924-1989), philosophe.
Jacques Cousseau (1925), écrivain, scénariste et acteur.
Maurice Denuzière (1926 -), journaliste et écrivain.
Jean-Noël Blanc (1945-), écrivain.
Pierre Charras (1945-2014), acteur et écrivain.
Monique Pinçon-Charlot (1946-), sociologue écrivaine née à Saint-Étienne.
Paul Fournel (1947-), écrivain, membre de l'Oulipo.
Alain Cahen (1950-1978), écrivain.
Georges Didi-Huberman (1953-), philosophe et historien de l'art.
Pascal Fioretto (1962-), écrivain.
Alberto Lombardo (1964-), écrivain de théâtre.
Hafid Aggoune (1973-), écrivain.
- Comédiens
Alexandre Arquillière (1870-1953), acteur et homme de théâtre, mort à Saint-Étienne.
Jean Dasté (1904- 1994) homme de théâtre, engagé dans le théâtre populaire.
Louis de Funès (31 juillet 1914 - 27 janvier 1983) comédien français, s'est marié à Saint-Étienne, le 27 avril 1936 avec sa première femme Germaine-Louise-Élodie Carroyer.
Marc Eyraud (1924-2005), acteur français, connu pour son rôle de l'inspecteur Ménardeau dans la série Les Cinq Dernières Minutes.
Jacky Nercessian (16 novembre 1950-), comédien, scénariste et humoriste et Ambassadeur du territoire stéphanois.
Muriel Robin (2 août 1955-), comédienne, scénariste et humoriste.
Jean Dell (1961-) comédien, scénariste et metteur en scène.
Christiane Bopp (14 février 1963-), actrice.
Nicolas Gabion (1972-), comédien.
Juliette Arnaud (6 mars 1973-), actrice, scénariste et dialoguiste et ambassadrice du territoire stéphanois.
- Architectes, peintres, dessinateurs, photographes, plasticiens, stylistes
Antonin Moine (1796-1849), sculpteur.
Henri Valton (1798-1878), peintre mort dans l'ancienne commune de Terrenoire.
François Chéri-Rousseau (1826-1908)), photographe.
Félix Thiollier (1842-1914), érudit stéphanois, historien et archéologue, artiste photographe, collectionneur et éditeur.
José Frappa (1854 - 1904), peintre.
Léon et Marcel Lamaiziere (1855-1940 et 1879-1922) Architectes qui ont marqué par leurs constructions le paysage urbain stéphanois.
Joseph Lamberton (1867 1943), peintre et sculpteur.
Antoine Jacquemond (1885-1970), peintre.
Auguste Bossu (1889-1946), architecte qui exerça principalement à Saint-Étienne où il est né et mort.
Pierre Cardin (1922-), couturier.
Piem (de son vrai nom Pierre de Barrigue de Montvallon) (1923-), dessinateur.
Jean Cardot (1930), sculpteur.
Nicole Claveloux (1940-), dessinatrice.
Marie-Blanche Bayon (1946-), artiste-peintre-illustrateur.
Chantal Montellier (1947-), dessinatrice.
Orlan (1947-), artiste plasticienne et Ambassadrice du territoire stéphanois.
Pierre Tranchand dit Pica (1953-), dessinateur.
Yves Chaland (1957-1990), dessinateur.
Philippe Favier (1957-), plasticien.
Valérie Jouve (1964), photographe.
Jean-Michel Othoniel (1964-), plasticien et Ambassadeur du territoire stéphanois.
Véronique Gay-Rosier (1964 -), éditeur-designer graphique.
Oliv' (1976-), dessinateur.
Bernard Ceysson (1939-), directeur de musée, galeriste.
- Hommes et femmes de journaux, de radio et de télévision
Gérard Simonian (1934-2003), journaliste, chef des sports à La Tribune Le Progrès de 1967 à 1991.
Julie (1949-), animatrice radio, Europe 1.
Bruno Gaccio (14 décembre 1958-), humoriste, coauteur des Guignols de l'info sur Canal+ de 1992 à 2007.
Louis Laforge (1968-), journaliste, France 3, ambassadeur du territoire stéphanois.
Difool, (David Massard), Skyrock (1969-).
Gérald Kierzek (1974-), médecin chroniqueur, Magazine de la santé sur France 5, Le Grand 8 sur D8.
Marion Jollès (1981-), animatrice télé, journaliste sportive TF1.
Loïc Ballet (1985-), journaliste, animateur de télévision, France 2.
- Réalisateurs
Paul Mesnier (1904-1988), réalisateur.
Robert Mazoyer (1929-1999), réalisateur de téléfilms.
Philippe Grandrieux (1954-), réalisateur.
- Compositeurs, musiciens, chanteurs, groupes et interprètes
Jules Massenet (1842-1912), grand compositeur romantique, ami de Franz Liszt, parmi ses œuvres les plus célèbres on peut citer : Manon (1882), Werther (1892) ou Thaïs (1894).
Charles Coda, (1874-1924), compositeur.
Denis Joly (1906-1979), compositeur, organiste et directeur du conservatoire de Saint-Étienne.
Jean Bonfils, (1921-2007), organiste compositeur, musicologue.
David Gilmour (1946-) y vécut quelques mois en 1966 avant d'intégrer Pink Floyd[187]. Il aurait résidé place Jules Guesde et se produisait au club "La Plage" (rue de la Convention).
Bernard Lavilliers (1946-), chanteur et Ambassadeur du territoire stéphanois.
Jean-François Heisser, (1950-), pianiste classique.
Jean-Luc Perrot, (1959-), organiste et compositeur.
Serge Teyssot-Gay (1963-), guitariste de Noir Désir.
Mickaël Furnon (1970-), chanteur du groupe Mickey 3D.
Norma Ray (1970-), auteur, compositrice, chanteuse, danseuse et choriste.
Paul Clouvel (1971-), compositeur de musique et fondateur du label Elektramusic.
Bartone (1973), chanteur.
Gaëtane Abrial (1988-), chanteuse, demi-finaliste de la Nouvelle Star 2007.
Sliimy (1989-), chanteur de pop français.
Vincent (1974-), auteur-compositeur interprète.
Benighted (1998), groupe de musique.
Dub Incorporation (1998), groupe de musique reggae.
Brain Damage Sound System (1999), formation de dub.
Angil (2000-2014), chanteur pop-folk post-moderne, leader du groupe Angil & the Hiddentracks.
- Artistes de cirque
Henry's (1931-2013), funambule célèbre pour ses numéros d'équilibre.- Les frères Emmanuel Roche (1866-1934) et Camille Roche (1871-1954), fondateurs du Cirque Roche.
- Vidéastes
Mathieu Sommet (1988-), vidéaste, créateur et animateur de l'émission Salut Les Geeks.
Militaires |
Charles Jules Parlier (1827-1888), général de brigade.
Francis Garnier (1835-1873), officier de Marine et explorateur du Mékong.
Pierre Chanal (1946-2003), principal suspect de l'affaire des disparus de Mourmelon.
Ferdinand Foch (1851-1929), maréchal de France, a été élève au collège des Jésuites de 1866-1869
Marie Émile Fayolle (1852-1928), maréchal de France, a été élève au collège des Jésuites de 1867-1870
Politiques |
Antoine Neyron (1738-1807), négociant et homme politique.
Louis-Joseph Praire-Royet (1756 - 1793), négociant de rubans et homme politique.
Fleury Robert (1773-1859), député et maire de Saint-Étienne où il est né et mort.
Hippolyte Royet (1788-1853), homme politique.
Étienne Peyret-Lallier (1780-1871), avocat, conseiller général et député de la Loire, maire de Saint-Étienne où il est né.
Pierre-Frédéric Dorian (1814-1873), industriel, député et ministre des Travaux publics (1870-1871).
Victor Duchamp (1815-1887), homme politique, maire de Saint-Étienne de 1881 à 1884.
Marius Chavanne (1817-1886), homme politique, né et mort à Saint-Étienne.
Jean-Baptiste Cunit (1826-1880), avocat et homme politique à Saint-Étienne où il passa sa vie.
Gabriel Réal (1845-1909), notaire et homme politique, né à Saint-Étienne.
Joannès Caton (1849-1914), militant déporté en Nouvelle-Calédonie pour sa participation à la Commune de Saint-Etienne.
Alfred Colombet (1852-1915), homme politique lié à la création du musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne.
Jean Neyret (1855-1944), industriel et homme politique.- François Claudius Koenigstein, dit Ravachol (Saint-Chamond, 1859-1892), anarchiste.
Jean Boudoint (1860-1943), homme politique, avocat à Saint-Étienne où il est mort.
Aristide Briand (1862-1827), député de Saint-Étienne de 1902 à 1919, rapporteur de la loi de séparation des Églises et de l'État, onze fois président du Conseil et vingt fois ministre, prix Nobel de la Paix de 1926.
Louis Jean Dupin (1864-1951), député, maire de Montbrison, est né à Saint-Étienne.
Abraham Schrameck (1867-1948), homme politique.
Louis Soulié (1871-1939), homme politique, avocat, journaliste et patron de presse, maire de Saint-Étienne où il est né.
Antoine Durafour (1876-1932), ministre du Travail (1925-1926).
André Magnan (1886-1943), homme politique.
Gaston Vidal (1888-1949), homme politique.
Claudius Buard (1900-1978), instituteur, résistant, militant communiste et du mouvement ouvrier, homme politique, premier adjoint au maire de Saint-Étienne où il est mort.
Alexandre de Fraissinette (1902-1964), journaliste, avocat, sénateur puis député de la Loire, maire de Saint-Étienne où il est mort.
André Magnan (1903-1985), avocat et député de la Loire, est né à Saint-Étienne.
Michel Durafour (1920-), ministre du Travail (1974-1976), puis Budget (1977) et de la Fonction publique (1989-1991).
Lucien Neuwirth (1924-2013), connu pour sa loi sur la contraception.
Henri Colombier (1927-2000), homme politique, né et mort à Saint-Étienne.
Charles Fiterman (1933-), électricien, ministre d'État et des Transports (1981-1983).
Huguette Bouchardeau (1935-), ancienne ministre et femme politique française.
Gérard Lindeperg (1938-), ancien député et homme politique français.
Daniel Mandon (1939-), homme politique.
Christian Cabal (1943-2008), homme politique et professeur en médecine, œuvra à Saint-Étienne où il est mort.
Guy Chambefort (1944-), homme politique.
Michel Thiollière (1955-), ancien sénateur, ancien maire (1993-2008) et homme politique français.
Maurice Vincent (1955-), homme politique, sénateur, maire de Saint-Étienne.
Jean-Louis Gagnaire (1956-), homme politique, député et vice-président délégué au Développement Économique, Industrie et PME de la région Rhône-Alpes.
Gaël Perdriau (1972-), actuel maire de la ville.
Nicolas Gougain (1984-), ancien syndicaliste étudiant et militant du mouvement LGBT français.
Religieux, ecclésiastiques |
Louis Comte, pasteur à Saint-Étienne où il est mort.
Mgr Jacques-Victor-Marius Rouchouse (1860-1948), MEP, évêque de Chengdu.- Abbé Robert Ploton (1901-1975), résistant, curé de paroisse à Saint-Étienne où il est né.
Mgr Dominique Rey (1952-), évêque de Fréjus-Toulon.
Entrepreneurs et industriels |
Denis Épitalon (1794-1874), négociant et industriel en rubanerie et passementerie à Saint-Étienne où il est né. Une rue porte son nom.
Jules Balaÿ (1795-1862), industriel rubanier, banquier et député de la Loire. A défendu le transfert de la préfecture à Saint-Étienne où il est né.
André Descours (1819-1904), fondateur du groupe Descours et Cabaud.
Francisque Balaÿ (1820-1872), industriel, agronome et député de la Loire, né à Saint-Étienne.
Philippe Blanc (1832-1920), homme politique et fabricant d'armes à Saint-Étienne où il est mort.
Henri Fayol (1842-1925), un des fondateurs du management moderne.
Vélocio, (1853-1930), fondateur de la manufacture stéphanoise de cycles « La Gauloise ».
Étienne Mimard (1862-1944), fondateur de Manufrance.
Antoine Wolber (1863-1927), né à Saint-Étienne, fondateur de la manufacture de pneumatiques Wolber.
Geoffroy Guichard (1867-1940), fondateur du Groupe Casino.
Roger Rocher (1920-1997), industriel et ancien président de l'ASSE.
Scientifiques |
Jean-Louis Alléon-Dulac (1723-1788), avocat et naturaliste, né et mort à Saint-Étienne.
Benoît Fourneyron (1802-1867), ingénieur, inventeur de la première turbine hydraulique.
Jules Garnier (1839-1904), ingénieur, découvreur du nickel en Nouvelle-Calédonie.
Jules-Léon Dutreuil de Rhins, (1846-1894), géographe et explorateur.
Émile Jaboulay (Rive-de-Gier, 1879- Saint-Étienne 1961), chimiste spécialisé dans les alliages.
Lucien Balozet (Saint-Étienne, 1892- Marseille, 1972), biologiste et médecin vétérinaire.
Marguerite Gonon (1914-1996), historienne et résistante née à Saint-Étienne.
Michel Debout (1945), psychiatre, professeur de médecine légale et auteur de nombreux ouvrages.
François Moriconi-Ebrard (Saint-Etienne, 1961, géographe, fondateur de la base de données mondiale Geopolis.
Sportifs |
Louis Hostin (1908-1999), haltérophile.
François Bonnet (1911-1986), footballeur mort à Saint-Étienne.
Piero Carini (1921-1957), pilote de course automobile mort accidentellement à Saint-Étienne lors des six heures du Forez.
René Ferrier (1936-1998), footballeur, 24 sélections en équipe de France, champion de France 1957 & 1954, coupe de France 1962.
Roger Rivière (1936-1976), coureur cycliste né à Saint-Étienne.
Aimé Jacquet (1941-), ancien joueur, sélectionneur de l'équipe de France sacrée championne du monde en 1998 et Ambassadeur du territoire.
Gérard Farison (1944-), footballeur, 1 sélection en équipe de France.
Georges Bereta (1946-), footballeur, 44 sélections en équipe de France.
Jocelyne Villeton (1954-), coureuse de fond.
Jean Castaneda (1957-), footballeur, gardien de but, 9 sélections en équipe de France A.
Gilles Delion (1966-), coureur cycliste.
Bertrand Fayolle (1975-), footballeur.
Willy Sagnol (1977-), footballeur, 58 sélections en équipe de France.
Fabien Boudarène (1978-), footballeur.
Thierry Gueorgiou (1979-), orienteur installé à Saint-Étienne.
Sylvain Armand (1980-), footballeur.
Jamal Alioui (1982-), footballeur.
Loïc Perrin (1985-), footballeur et ambassadeur du territoire stéphanois.
Aravane Rezaï (1987 -), joueuse de tennis.
Alexis Ajinça (1988-), joueur de basket-ball évoluant en NBA, champion d'Europe 2013 et Ambassadeur du territoire.
Cindy Peyrot, joueuse de pétanque (FFPJP, Élite) est née à Saint-Étienne le 30 mars 1994.
Elodie Clouvel (1989-), athlète spécialiste de pentathlon moderne, vice-championne olympique 2016.
Patrimoine culturel |
Le « patois » de Saint-Étienne |
Le patois local issu du francoprovençal est appelé « gaga », bien qu'à proprement parler ce ne soit pas un patois, parce qu'il n'y a pas de grammaire spécifique. En revanche, le vocabulaire est plutôt riche. Les "a" sont ouverts (entre le "a" fermé et le "o"). Les « an » se prononcent « éan » (ex. : « maméan » pour maman). Les « e » sont très rarement prononcés : une s'melle (pour semelle), l'ars'nal (pour l'arsenal).
Quelques exemples de mots stéphanois :
- « avoir le babaud » : avoir le cafard.
- « avoir la lourde » : avoir le tournis
- « à cacasson » : accroupi
- « babet » : pomme de pin.
- « berchu » : sans dent
- « baraban » : pissenlit.
- « barboton » : plat avec des pommes de terre, des carottes, des tomates et des petits pois
- « beauseigne » : sert à exprimer l'attendrissement, la pitié, la compassion devant la douleur
- « (avoir) les ébarioles » : avoir des vertiges
- « se mettre en caisse » : se mettre en arrêt maladie.
- « coissou » : dernier né de la famille.
- « débarouler » : dégringoler (les escaliers)
- « fouilla » : interjection, exclamation ⇒ Houla !
- « gaga » : le stéphanois, l'habitant ou la langue.
- « gandou » : éboueur
- « matru » : petit (et par extension : enfant)
- « pagnot » : gamin dépenaillé
- « gouliche » : bille
- « pétron » : tir puissant (football)
- « vogue » : fête foraine
- « godiveau » : chipolata
Gastronomie stéphanoise |
- les bugnes : s'apparentant aux beignets (que l'on consomme aussi à Lyon), elles ont une forme de rectangle allongé au milieu duquel a été taillée une fente dans le sens du rectangle, où l'on a fait passer l'une des deux extrémités. Frites dans l'huile, on les déguste saupoudrées de sucre glace.
- le sarasson : proche du fromage blanc, il est tiré du babeurre (petit lait résultant de la fabrication du beurre), par précipitation dans l'eau bouillante. Les grains ainsi formés sont récupérés par égouttage. Consommé frais, il est assaisonné aux herbes (ciboulette, éventuellement ail, sel et poivre) et accompagne les pommes de terre cuites à l'eau ou à la vapeur. À Lyon, on ajoute du fromage blanc à cette préparation, qu'on appelle de la cervelle de canut.
- la râpée : galette de pommes de terre et d'œufs battus, équivalente de la crique ardéchoise ou lyonnaise. On la déguste salée et poivrée, ou plus rarement avec du sucre ou de la confiture.
- la soupe mitonnée : soupe de légumes bouillie à feux doux, à laquelle on ajoute beurre et pain dur.
- la salade de barabans : salade de pissenlits, accompagnée de lardons cuits et/ou d'œufs mollets.
- le barboton : ragoût de pommes de terre, assaisonné de laurier et de thym.
- le patia : pommes de terre mélangées à de la crème et du beurre, cuites pendant plusieurs heures.
- les matefaims : sorte de crêpe compacte, faite à l'origine avec de la farine de seigle mélangée à de l’eau légèrement salée. Aujourd’hui, l’eau est très souvent remplacée par du lait et on ajoute des œufs.
- les grillatons : sorte de pâté issu de résidus de gras et de viande, cuit à la poêle et servi dans des faisselles à fromage.
- les côtes du forez : vins rouges et rosés produits sur les contreforts des monts du Forez.
- le pâté chaud : quenelles à la sauce tomate, auxquelles on peut ajouter des olives et/ou des mousserons (marasmes des Oréades), accompagnant généralement le gâteau de foie.
- le gâteau de foie : sorte de soufflé servi comme viande. Mixer 100 grammes de foies de volaille avec une bonne dose de persil et 2 gousses d'ail. Mélanger à un jaune d'œuf, un peu de beurre fondu, une cuillerée à soupe de farine, un verre de lait, 2 sachets de levure et un blanc en neige. Faire chauffer 30 minutes à thermostat 5 dans un moule beurré. Servir avec un coulis de tomates.
le plat au four (parfois appelé pommes boulangères) : pommes de terre cuites dans un bouillon au four, accompagnées éventuellement de viande.
Saint-Étienne au cinéma |
Saint-Étienne a prêté son décor à plusieurs films :
1974 : L'Horloger de Saint-Paul de Bertrand Tavernier
1977 : Le Juge Fayard dit Le Shériff d'Yves Boisset
1989 : Noce blanche de Jean-Claude Brisseau
1991 : Le Brasier d'Éric Barbier
1993 : Le Pays des sourds de Nicolas Philibert
1996 : Les Aveux de l'innocent de Jean-Pierre Améris
1997 : Ni d'Ève ni d'Adam de Jean-Paul Civeyrac
2000 : Les Savates du bon Dieu de Jean-Claude Brisseau
2008 : Les Yeux bandés de Thomas Lilti
2008 : Coupable de Laetitia Masson
2009 : La Grande Vie d'Emmanuel Salinger
2014 : Des lendemains qui chantent de Nicolas Castro
2014 : Geronimo de Tony Gatlif
2015 : Qui c'est les plus forts ? de Charlotte de Turckheim
2015 : Midi, Blues, Night de Dominique Dozolme
2015 : Germaine Et Philibert de Carine Loubeau
La ville est aussi référencée dans de nombreux films :
1955 : Du rififi chez les hommes de Jules Dassin : le personnage principal du film se nomme Tony le Stéphanois.
1960 : Description d'un combat de Chris Marker : le narrateur évoque le catalogue de la Manufacture de Saint-Étienne.
1961 : Le cave se rebiffe de Gilles Grangier : le précédent graveur du Dabe (Jean Gabin) se nomme Léon le Stéphanois.
1966 : Le Deuxième Souffle de Jean-Pierre Melville : le barman se nomme Marcel le Stéphanois.
1987 : Ne réveillez pas un flic qui dort de José Pinheiro : le personnage interprété par Serge Reggiani se nomme le Stéphanois.
2007 : Le Deuxième Souffle d'Alain Corneau : le barman se nomme Marcel le Stéphanois (remake du film de Melville).
L'Association sportive de Saint-Étienne est aussi souvent évoquée dans le cinéma français :
1979 : Le Gendarme et les Extra-terrestres de Jean Girault : dans la caserne des gendarmes, on aperçoit un poster de la grande équipe de 1975-1976.
1994 : Le Ballon d'or de Cheik Doukouré : sur le parcours de Salif Keita.
1994 : Le Péril jeune de Cédric Klapisch : on peut voir une écharpe de l'ASSE dans la chambre d'Alain (Vincent Elbaz).
2002 : Trois zéros de Fabien Onteniente : Manu (Samuel Le Bihan) porte le maillot vert Manufrance de l'année 1976 durant tout le film.
2008 : Affaire de famille de Claus Drexel : Jean Guignebont (André Dussollier) est un passionné de football et collectionne tout ce qui est en rapport avec la grande époque de l'ASSE.
2012 : Radiostars de Romain Levy : Alex (Manu Payet) porte le maillot 2011-2012 de l'ASSE lors d'un déplacement en province.
2012 : Les Seigneurs d'Olivier Dahan : Patrick Obéra (José Garcia) a été entraîneur de l'ASSE, club duquel il a finalement été viré.
2014 : La prochaine fois je viserai le cœur de Cédric Anger : on peut voir des posters de l'ASSE dans la caserne des gendarmes.
2015 : Qui c'est les plus forts ? de Charlotte de Turckheim : une scène se déroule au Stade Geoffroy-Guichard et le titre fait référence à la chanson Allez Les Verts de Jacques Monty.
Héraldique |
Armoiries de Saint-Étienne :
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Armes de Saint-Étienne :
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Armes de Saint-Étienne pendant le Premier Empire :
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Voir aussi |
Bibliographie |
- V. Jannesson, Monographie et histoire de la ville de Saint-Étienne, depuis ses origines jusqu'à nos jours, J. Le Hénaff, Saint-Étienne, 1891.
- C.-P. Testenoire-Lafayette, Histoire de Saint-Étienne, Société de l'imprimerie Théolier, Saint-Étienne, 1902.
- J.-E. Dufour, Dictionnaire topographique du département de la Loire, Puse, 1946, (rééd. 2006).
- Jean Merley, La contribution de la Haute-Loire à la formation de la population stéphanoise au milieu du XIXe siècle : in Cahiers de la Haute-Loire 1966, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, 1966(lire en ligne)
- Gérard-Michel Thermeau, Brigitte Carrier-Reynaud, Christian Sigel, Bernard Rivatton, Une histoire de Saint-Étienne, Actes Graphiques, 2011, 414 pages, (ISBN 2910868540).
- Jérôme Sagnard, Joseph Berthet, Saint-Étienne Tome 1, Éditions Alan Sutton, collection « Mémoire en images », 2002, 128 p.
- Jérôme Sagnard, Joseph Berthet, Saint-Étienne Tome 2, Éditions Alan Sutton, collection « Mémoire en images », 2005, 128 p.
- Jérôme Sagnard, Joseph Berthet, Saint-Étienne Tome 3, Éditions Alan Sutton, collection « Mémoire en images », 2009, 128 p.
- Jérôme Sagnard, Joseph Berthet, Saint-Étienne Regards croisés, Éditions Alan Sutton, collection « Regards croisés », 2010, 128 p.
- Jérôme Sagnard, Saint-Étienne de A à Z, Éditions Alan Sutton, 2011, 125 p.
- Jérôme Sagnard, Joseph Berthet, Mémoires de mineurs dans le bassin stéphanois, Éditions Alan Sutton, 2004, 128 p.
- Jérôme Sagnard, Joseph Berthet, Patrick Etievant Les puits des houillères du bassin de la Loire, Éditions Alan Sutton, Mémoires de mineurs, 2008, 128 p.
- Jérôme Sagnard, Jérôme Abou, Les Verts, le douzième homme, Éditions Alan Sutton, Mémoire du Sport, 2006, 128 p.
Articles connexes |
Histoire et Patrimoine de Saint-Étienne (société savante)- Plateau de la Danse
- Quartiers de Saint-Étienne
- Urbanisme de Saint-Étienne
- Diocèse de Saint-Étienne
- Réserve naturelle régionale Saint-Étienne - Gorges de la Loire
- Forez
- Francoprovençal
- Les Ségusiaves, le peuple gaulois du Forez.
Parler gaga, l'argot de Saint-Étienne- Barrage de Lavalette
- Centre de documentation du Musée d'Art et d'Industrie de Saint-Etienne
- Marie-Roberte Guignard
- Bassin houiller de la Loire
Chronologie de Saint-Étienne (en)
- Liste des œuvres d'art de Saint-Étienne
Liens externes |
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que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références |
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[1]
http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/commune.asp?annee=2010&depcom=42218
Cf. « http://www.plu.saint-etienne.fr/Renovation-urbaine-Saint-Étienne-s.html »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
http://journals.openedition.org/metropoles/4380
« La décroissance urbaine en France : des villes sans politique », sur espace populations sociétés
https://www.francebleu.fr/infos/societe/la-population-de-saint-etienne-augmente-pour-la-premiere-fois-depuis-40-ans-1451847976
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=8&ref_id=17916
Larousse encyclopédique, p. 9235
« Site de l'IGN »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
« http://www.loire.fr/jcms/c_476212/a-voir-dans-le-stephanois »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
« http://www.hyrondelle.net/spip.php?rubrique11 »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
Site internet de Velivert
« Site internet de Cité lib »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
« http://www.france2.fr/info/dossiers/france/747428-fr.php »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
« http://www.veolia-transport.com/fr/solutions/reseaux-phares/saint-etienne-tramway.htm »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
http://www.multitud.org/presentation/?rub_code=92&part_id=8
« Saint-Étienne, naissance de la ville industrielle », sur http://www.emse.fr (consulté le 4 août 2014)
« http://www.archives.saint-etienne.fr/site/index.asp?rubrique=tranchesHistoire&el_id=64 »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) Archives de Saint-Étienne.
« L'histoire administrative de Saint-Étienne »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
M. Bonilla, F. Tomas, D. Vallat, Cartes & plans Saint-Étienne du XVIIIe siècle à nos jours 200 ans de représentation d'une ville industrielle, Publication de l'université de Saint-Étienne, 1986.
L’Établissement public d’aménagement de Saint-Étienne http://www.epase.fr/
site Couriot http://www.saint-etienne.fr/index.php?module=cms&action=getContent&id_heading_object=2024&newrub=3160
http://www.polemetropolitain.fr/
Cart. de Savigny, t. II, p. 1056
J.-E. DUFOUR, Dictionnaire topographique de la Loire (1946) p. 867.
Étienne FOURNIAL, Saint-Étienne Histoire de la ville et de ses habitants, Horvath, 1976. p. 47
« On n'a signalé que trois médailles romaines découvertes, non dans l'intérieur, mais en dehors du bourg fortifié ». Claude-Philippe TESTENOIRE-LAFAYETTE, Histoire de Saint-Étienne, Théolier, 1902, p. 2-3
"A deux ou trois kilomètres au midi du bourg de Saint-Étienne, tel qu'il fut fortifié au XVe siècle, une ancienne voie de Lyon au Puy traversait les hameaux de la Palle, de la Mulatière et de la Caure; elle est dénommée dans les vieux titres Via Romipedum" C.-P. TESTENOIRE-LAFAYETTE, op. cit., p. 1.
Confirmation par Gaudemar, seigneur de Jarez, de la donation de droits féodaux faite par son père à l'abbaye de Valbenoîte, 1243. Archives départementales de la Loire.
Confirmation à la date du 1er novembre 1243. par Gaudemar de Jarez, de la donation faite par son père à l'abbaye de Valbenoîte in Histoire de Valbenoîte, par C.-P. TESTENOIRE-LAFAYETTE, Saint-Étienne, Théolier, 1893, p. 149.
Au lieu-dit le Vernet (bassin de Janon, Terrenoire), l'ancienne route grimpe en ligne droite jusqu'à la Palle (au milieu des bâtiments dits « de l'Angelus ») se poursuivant en ligne droite le long de l'actuelle rue Marcel-Sembat (le long du cours du Chavanelet). Elle passait ensuite par la Mulatière (au-dessus de l'actuel tunnel du Rond-Point), la descente s'effectuant ensuite par l'actuelle rue de Dunkerque. Un pont permet de traverser le Furan au lieu-dit la Rivière et de poursuivre sur la rive de l'Ondaine jusqu'à la Romière (quartier du Chambon-Feugerolles).
"Territorium de Bruteon alias Prateri, juxta iter tendens de Sancto Stephano apud Constanceriam (La Cotencière) ex vento, et juxta aliud iter tendens de Mulateriam (La Mulatière) apud la Palla (La Palle) ex borea", 1454, (Terr. de Roëria, f° 26 v°).
P. CROS, Recherches historiques et études agricoles sur la vallée du Janon, Saint-Étienne, 1898.
Carte archéologique de la Gaule, 42 Loire, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997.
Au mois d'août 1895, les travaux de nivellement de la rue Fontainebleau qui longe au midi le nouveau lycée ont fait découvrir, à un ou deux mètres au-dessous de l'ancien niveau, les vestiges d'une ancienne voie pavée, dans la direction de Saint-Étienne à Saint-Chamond. Les restes que l'on a trouvés n'ont pas permis de reconnaître avec une suffisante certitude, l'époque où cette voie a été établie. C.-P. TESTENOIRE-LAFAYETTE, Histoire de Saint-Étienne, 1902
Carte archéologique de la Gaule, 42 Loire, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997
"quodam itinere publico antiquo, per quod antiquiùs fiebant introitus et exitus dictae villae Sancti Stephani (...) et contra plateam pontis antiqui dictae ripariae" TESTENOIRE-LAFAYETTE, op. cit., p. 281-282.
TESTENOIRE-LAFAYETTE, idem.
Déchelette François. La route plate de Strabon entre le Rhône et la Loire. In Les Études rhodaniennes. Vol. 21 n°3-4, 1946. p. 119-124. Lire en ligne
« (...) dans un terrain appartenant alors à Mlle Dupuy de Chambray, à 30 m de la ligne de chemin de fer, un fragment de sigillé en forme d'écuelle mesurant dans son intégrité 0,164 m de diamètre sur 0,065 m de hauteur » in Étienne Fournial, Saint-Étienne. Histoire de la ville et de ses habitants, Horvath, 1976. p. 47
E. DUFOUR, Dictionnaire topographique du département de la Loire, PUSE, 1946 (rééd. 2006), p. 546
"Les cimetières chrétiens furent désignés, dans la période la plus ancienne du francoprovençal, par le terme martorey. Inattesté dans les textes, ce mot est en revanche à la base d’une très vaste famille toponymique, répandue du Forez aux Alpes, où il continue l’aire septentrionale (...)". Xavier GOUVERT, Problème et méthodes en toponymie française, Thèse ss. la direction de Jean-Pierre Chambon, 2008, p. 583.
A. GALLET, Le pays de Saint-Étienne, p. 224, n°5.
"terram de Marthorey", 1454, terr. de Roëria, f° 44, v°
"Terra sita au Martorey" 1455, terr. de Roëria, f° 123, v°
"Au Martorey aultrement Chavassieu" 1582 (terr. Cellion f° 327 v°)
Pancharte du droit de cire et d'encens dû à l'Église de Lyon (éd. par Auguste Bernard, Cart. de Savigny, p. 1054) Lire en ligne
Pouillé des droits de cire et d'encens dû à l'archiprêtre de Jarez (éd. par Auguste Bernard, Cart. de Savigny, p. 1060) Lire en ligne
P. GANIVET, autour de l'archange Saint-Michel, actes du colloque tenu à Aiguilhe (Haute-Loire) en août 2009, Ed. des Cahiers de la Haute-Loire, n. 100, p. 87.
" il est arrivé fréquemment que les premières paroisses rurales aient été placées sous le vocable de l'église cathédrale dont elles étaient des démembrements (...) dans le diocèse de Bourges une série d'églises rurales qui sont dédiées, comme la cathédrale, à saint Étienne, remontent à la deuxième moitié du Ve siècle". G. FOURNIER. Le peuplement rural en Basse Auvergne durant le haut Moyen- Âge. Paris, P.U.F. [1962], 678 p., voir : Église Saint-Étienne de Lyon
M. CHAUME, Les plus anciennes églises de Bourgogne, Témoignages historiques et indications liturgiques In: Annales de Bourgogne vol. 8 (1936) p. 209. Lire en ligne
Transaction du 24 décembre 136? entre Brian de Saint-Priest et l'abbaye de Valbenoîte. LA TOUR-VARAN, Études historiques sur le Forez: Chronique des châteaux et des abbayes, Volume 2, p. 373. Lire en ligne
Transaction entre Guichard Durgel de Saint-Priest et Pierre et Jean Vachon de Fussimagne (avril 1287), C.-P. TESTENOIRE-LAFAYETTE, Histoire de Saint-Étienne, Imp. Théolier, Saint-Étienne, 1902. p. 255.
« Cette mention d'une chapelle supérieure de Saint-Étienne, et la présence d'un chapelain de Saint-Étienne-de-Furan à la transaction de 1287, indiqueraient-elles l'existence d'une ancienne chapelle, autre que l'église paroissiale ? » C.-P. TESTENOIRE-LAFAYETTE, Histoire de Saint-Étienne, Imp. Théolier, Saint-Étienne, 1902. p. 24.
Les mentions de deux sites castraux (Château-vieux et Château-Rond) sur la colline du Mont-d'Or apparaissent dans le terrier Paulat de 1515 Terram nuncupatum Castrum vetus (..), terram nuncupatum Castrum rotondum.
C.-P. TESTENOIRE-LAFAYETTE, Histoire de Saint-Étienne, Imp. Théolier, Saint-Étienne, 1902. p. 3-4.
Charte d'abandon, aux moines de Sainte-Foy-du-Chatelet, de l'église de Saint-Victor-sur-Loire, Cartulaire de l'Abbaye de Conques en Rouergue, publié par M. Gustave Desjardins (Nogent-le-Rotrou, 1879)" n° 506 Lire en ligne
"Et in adquisitione domus Guillelmi de Furans, que est ante portam presidii de Coyndreu, viginti libras viennensium misit", Obituarium Lugdunensis ecclesiae, p. 134. Lire en ligne
« Il existait depuis longtemps déjà, à Saint-Étienne, un hôpital des pauvres de la ville, car en 1310, nous voyons Guichard d'Urgel, frère de Jocerand (...) léguer soixante sols de viennois pour l'acquisition d'une rente en faveur « des pauvres de l'hôpital de Furan » » (Archives de la Loire, armoire Adam, reg. n°4, f. 5-8). Victor Jannesson, Monographie et histoire de la ville de Saint-Étienne depuis ses origines jusqu'à nos jours, Saint-Étienne, J. Le Hénaff, 1892, p. 47.
« Petrus, canonicus et sacerdos, qui dedit Sancto Stephano pro anniversario suo faciendo mansum de la Varenna (la Varenne) cum appendentiis suis, quod est juxta villam Sancti Stephani de Furans », Obit. de l'Église de Lyon, Lire en ligne .
"Certains seigneurs de France, qui avaient des intérêts outre-Saône, crurent, en s'attachant étroitement à l'Empereur, pourvoir triompher plus facilement à l'ouest de leurs rivaux (...) Tel aussi l'archevêque de Lyon, qui pour défendre les droits régaliens de son Église contre les entreprises des comtes de Forez, se rapprocha de l'Empereur; Héracle de Montboissier fut le premier à Besançon et en revint revêtu du titre pompeux d'exarque du palais de Bourgogne et porteur d'une bulle d'or qui conférait au siège archiépiscopal les regalia et le pouvoir comtal à l'est de la Saône" G. DUBY, Qu'est-ce que la société féodale, Flammarion, 2011, p. 485.
Miror plurimum (sic), Domine mi Rex, cum vester sim, cum a vobis aptatus sim in militem, cum pater meus sub cura et tutela vestra me dimiserit, cum ad vos tota terra mea pertineat, quod de vestro in Arverniam adventuu nihil mihi mandastis. (Je m'étonne, qu'étant à tant de titres votre, mon seigneur Roi, qu'ayant été élevé en chevalerie par vous, mon père m'ayant remis à votre soin et tutelle, et du fait que toute ma terre vous revient, que vous ne m'ayez pas fait mandé à propos de votre entrée en Auvergne). Lettre de Gui II à Louis VII roi des Francs.
"En 1156, après son mariage avec l'héritière des comtes de Bourgogne, Frédéric Barberousse souhaita rendre effective l'autorité impériale dans l'ancien royaume rodolphien, l'année suivante il tint à Besançon une diète solennelle qui devait manifester sa puissance jusqu'aux frontières de l'Empire. Pour certains seigneurs de France, qui avaient des intérêts outre-Saône, crurent, en s'attachant étroitement à l'Empereur, pouvoir triompher plus facilement à l'ouest de leurs rivaux. (...) Tel aussi l'archevêque de Lyon qui pour défendre les droits régaliens de son église contre les entreprises de comtes de Forez, se rapprocha de l'Empereur; Héracle de Montboissier fut le premier à Besançon et en revint revêtu du titre pompeux d'exarque du palais de Bourgogne et porteur d'une bulle d'or qui conférait au siège archiépiscopale les regalia et le pouvoir comtal à l'est de la Saône" G. DUBY, Qu'est-ce que la société féodale?, Flammarion, Paris, 2002, p. 485.
"Au nom de la sainte et individue Trinité, Frédéric, par la grâce de Dieu, Empereur des Romains, toujours auguste.(...) Nous concédons donc audit Archevêque et Primat Héraclius, et par lui à tous ses successeurs à perpétuité, tout le corps entier de la ville de Lyon, et tous les droits royaux dans les terres de son archevêché, situées en deçà de la Saône, tant dedans que dehors ladite ville (…) que nul comte, nul juge, ne prétende y promulguer des lois, si ce n’est l’archevêque et primat de Lyon, et que tous reconnaissent l’immunité de cette Église ; enfin, que cette ville de Lyon, et tout son évêché, soit libre de toute puissance étrangère, sauf en tout la justice impériale. Au reste, afin que l’Église de Lyon puisse se glorifier de reconnaître toujours sa dépendance de l’Empire (…)" traduction de la bulle d'or de 1157 proposée par le musée de diocèse de Lyon. Lire en ligne
1167 (du 9 avril au 30 mars), Bourges. Louis VII, roi des Francs (1137-1180), accorde à son "ami" (amicus), Gui II, comte de Lyon et de Forez (ap. 1136 et av. 1158 -1206), lors de la visite faite à sa cour à Bourges, les châteaux qu'il tenait en seigneur de lui à Montbrison et à Monsupt, pour lesquels il fait hommage et foi. Le comte fait enregistrer au roi les autres châteaux de Montarcher, Saint-Chamond, de La Tour-en-Jarez, de Chamousset pour les lui remettre. Enfin le comte demande au roi, pour accroître son fief, les droits régalien au sein des châteaux de Marcily, de Donzy et de ses dépendances, de Cleppé, de Saint-Priest-en-Jarez, de Lavieu et de Saint-Romain-le-Puy, https://sites.google.com/site/agerjarensis/
Lettre de Gui II, comte de Lyon et de Forez (ap. 1136 et av. 1158 -1206), à Louis VII, roi des Francs (1137-1180) au sujet de l'entrée de ce dernier en Auvergne, puis à propos de l’agression perpétrée par le comte Gérard Ier, comte de Vienne et de Mâcon (1157-1184), et les schismatiques visant à le dépouiller et à remettre son comté, dépendant de la Couronne, à l'Empereur germanique. Lire en ligne
"Ego tamen iam vobiscum in exercitu vestro essem, nisi comes Girardus et Lugdunenses scismatici cum armata manu in terram meam venissent" (Ainsi, je serais déjà dans votre armée, si ce n'était le comte Gérard [de Vienne, comte de Mâcon] et les schismatiques lyonnais qui vinrent dans mes terres les armes à la mains). Id.
"Venerunt autem non solum ut me si potuerint, exheredent, verum etiam ut comitatum meum, qui de Corona vestra est, ad Imperium Teutonici transferant". (Or ils étaient venus, comme s'ils en eurent la capacité, pour me dépouiller de mon héritage, mais aussi pour transférer à l'Empire teutonique mon comté, qui relève pourtant de votre couronne). Id.
Première transaction de l'Église de Lyon avec Guy Second de ce nom, Comte de Forez. C.-F. MENESTRIER, op. cit., id. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k95210w/f721.image.
Gaudemar de Jarez, gendre d'Artaud, seigneur de Malleval, fait hommage de ladite seigneurie à l’Église de Vienne en 1152. Recueil de mémoires et documents sur le Forez, vol. 8, Diana, p. 279. Lire en ligne
"Gaudemarus de Jaresio (...) M°C°XL°IIII" Cart. de Bonnevaux Lire en ligne
"Le serment de fidélité de Saint-Priest, et ce que tenait au nom de l’Église Gaudemar de Jarez, elle l’a aussi remis au comte de sorte qu’il tienne de l’Église le château". Bulle du pape Alexandre III confirmant la permutation de 1173-1174 Lire en ligne
Brian de Lavieu est cité par ailleurs dans la permutation où il parait avoir tenu initialement Saint-Chamond et Grangeant. Dans la répartition entre les chanoines des revenus de l' Église métropolitaine de 1187, il est mentionné et apparaît s'être opposé au comte"Girino de Sancto Prejecto Sanctum Johannem de Bono Fonte sine onere, dum presens guerra duraverit inter Briannum et comitem Forensem; facta autem pace", Lire en ligne
Recueils des mémoires et documents sur le Forez, t. X, p. 21. Lire en ligne
"Briandus de Lavyeu, mariti Willelme, filie dicti Selvonis de Farnay", Obituarium Lugdunensis ecclesiae, p. 138-129 . Lire en ligne
Probablement situé près du lieu-dit la Croix-de-l'Orme à Solaure (Ulmo de Sollore, 1454), quartier de Valbenoîte-Bellevue.
Déclaration faite par GUY II, comte de Forez, et par RAYNAUD de Forez, son fils, archevêque de Lyon, d'une des premières donations faites en faveur de l'abbaye de Valbenoîte audit pays, Histoire ecclésiastique du diocèse de Lyon, par messire J.-M. DE LA MURE, Lyon, 1671, p, 316. & Gallia Christina, t. IV, p.24. « abbati Vallis-Benedictae quidquid habebat in campo de Ulmo que situs est in parochiâ Sancti Stephani de Furanis juxta grangiam de Beus (Grange-de-l'œuvre), âqua de Furanis intermediâ, ex unâ, et juxtà montem Regalem (Montplaisir?) et Montem Ferratum (Montferré) ex alterâ ».
J.-M., de la Mure, Histoire ecclésiastique du diocèse de Lyon, Marcelin Gautherin ed., 1671, p. 316.
« Ce sont les titres de l'abbaye de Valbenoîte qui nous fournissent les premiers documents certains sur Saint-Étienne » Claude Philippe TESTENOIRE-LAFAYETTE, Histoire de Saint-Étienne, Saint-Étienne, Théolier, 1902, p. 04.
Pouillé du diocèse de Lyon au XIIIe siècle. "Ecclesia S. Stephani Affurans Dominus S. Praejecti Patronus", Pouillé du diocèse de Lyon, Cart. de Savigny, t. II, p. 903, XIIIe siècle, copie du XVIe siècle, Lire en ligne
Victor JANNESSON, Monographie et histoire de la ville de Saint-Étienne depuis ses origines jusqu'à nos jours, Saint-Étienne, J. Le Hénaff, 1892, 328 p., p. 44. Lire en ligne
"En 1225, la cure de l'église paroissiale de Saint-Étienne était à la collation des seigneurs de Saint-Priest (…)" J.-E. DUFOUR, Dictionnaire topographique de la Loire, PUSE, 1946 (rééd. 2006), p. 9.
"Il est donc certain que les seigneurs de Saint-Priest avaient d'ancienneté le droit de patronage sur l'église de Saint-Étienne", Claude Philippe TESTENOIRE-LAFAYETTE, Histoire de Saint-Étienne, Saint-Étienne, Théolier, 1902, p. 04.
"Le comte Guy et son fils Guy, après avoir prêté serment, ont cédé à l’Église pour en jouir à perpétuité (…) les deux forts de Saint-Ennemond (Saint-Chamond) avec ses mandements, (qui) sont dans les frontières de l’Église. Permutation de 1143.
"Saint Jean de Bonne-Fonds, Saint-Genis (Saint-Genest-Lerpt), Villars et Saint-Victor ont été laissés à la liberté de l’Église. Permutation de 1173.
"L'Église de Lyon s'était en outre réservé, dans les terres de Guy II, une enclave qui comprenait Saint-Victor-sur-Loire, Saint-Genest-Lerpt et Villars. Mais ces paroisses furent assez vite restituées au Forez. En 1278, c'était fait accompli." J.-E. DUFOUR, Dictionnaire topographique du département de la Loire, PUSE, 1946 (rééd. 2006), p. XXII.
« En somme, d'après les documents anciens arrivés jusqu'à nous, les seigneurs de Saint-Priest, ne parvinrent jamais à s'immiscer dans l'administration communale. » V. JANNESSON, op. cit., p. 63.
« Dans tout ce qui nous reste de documents plus anciens, on voit que Saint-Étienne avait des syndics ou des consuls dès le XIIIe siècle ; la justice était exercée par le juge de la seigneurie de Saint-Priest ; mais on ne voit pas que le seigneur se soit jamais immiscé dans l'administration de la communauté des habitants. Aucune trace n'apparaît non plus de l'intervention des comtes de Forez ou du pouvoir royal, si ce n'est pour l'établissement des fortifications. Les habitants paraissent avoir toujours géré leurs intérêts communs avec une entière liberté, et, suivant le langage actuel, avec une complète autonomie. Mais la justice et la voirie ont toujours dépendu du seigneur. » C.P. TESTENOIRE-LAFAYETTE, op. cité, p. 49.
C. LAURANSON-ROSAZ, Histoire du droit des institutions et des faits sociaux de l'époque franque à la Révolution, Cours de 1re année DEUG DROIT, Université de Saint-Étienne, 1993-1994.
"Les habitants de Saint-Étienne avaient des consuls en 1410" TESTENOIRE-LAFAYETTE, op. cit., p. 44.
Claude Philippe TESTENOIRE-LAFAYETTE, op. cit. p. 14
"Un traité de l'an 1296, entre le curé et les syndics et paroissiens de Saint-Étienne, est relatif à ces offrandes et honoraires (…). Le mardi après la Saint-Mathias 1296 (28 février 1297, N.-St.) les syndics et paroissiens de Saint-Étienne acquiesçaient, par devant Barailhon et Paulat notaires, à la sentence arbitrale rendue entre eux et le curé. (...) La sentence rappelle une composition (transaction) déjà ancienne (...). Cet accord entre le curé de Saint-Étienne et ses paroissiens nous donne quelques lumières sur l'état de notre ville naissante, dans les années qui ont suivi le règne de Saint Louis. On y voit que les paroissiens de Saint-Étienne élisent librement des Syndics, qu'ils discutent leurs intérêts et nomment des arbitres dont ils viennent approuver les décisions. (...) Le seigneur de Saint-Priest y apporte un simple consentement, sans doute en sa qualité de patron de l'église, et il y assiste comme témoin d'honneur avec l'abbé de Valbenoîte. Enfin on rappelle une composition, c'est-à-dire un traité plus ancien, ce qui prouve que cet état de choses existait depuis un certain temps et probablement depuis la fondation de la paroisse". C.-P. TESTENOIRE-LAFAYETTE, op. cit., p. 14-15.
Il est possible que Saint-Étienne se soit vu attribuer ces titres de franchise à la même période que d'autres communautés du Forez : « Comme beaucoup de principauté environnantes, mais un peu plus tardivement qu'elles, le Forez est touché par ce mouvement des chartes de franchises : au cours du seul XIIIe siècle, dix communautés sont ainsi concernés par ces concessions (...) Saint-Bonnet-le-Château (v. 1227-1239)(...), Boën (1247) (...), Moingt (1272)(...), Montbrison (1223)(...), Saint-Galmier (1266)(...), Saint-Germain-Laval (1248)(...), Saint-Haon-le-Chatel (1270)(...), Sury-le-Comtal (1278)(...).» D. NOURRISSON, Y. PERRIN, Le barbare, l'étranger Image de l'autre : actes du colloque organisé par le CERHI, Saint-Étienne, 14 et 15 mai 2004. p. 180.
"Dans la transaction du 10 juillet 1486 entre Gabriel de Saint-Priest et les habitants de Saint-Étienne, ceux-ci disent que leurs anciens titres ont disparu : « Ante fortificationem dicte ville Sancti Stephani, plures tituli franchisie et liberationis communitatis predicte perditi fuerunt». Cette énoncé pourrait s'appliquer à une charte de franchise, qui aurait été perdue pendant une invasion de la ville non encore fortifiée". C.P. TESTENOIRE-LAFAYETTE, op. cité. p. 94.
"Au commencement du XIVe siècle, l'église paroissiale primitive fut démolie et remplacée par celle que l'on désigne sous le nom de Grand'Église. On a la preuve de cette reconstruction dans un legs fait en 1310, par Jocerand d'Urgel, seigneur de Saint-Priest portant donation de cent sols de viennois pour « la construction de l'église de Saint-Étienne de Furan » (Archives de la Loire, armoire Adam, registre n° 45, f° 62.). D'autre part, une transaction de 1486, mentionne un terrain joignant le « nouveau chœur" de la même église ». V. JANNESSON, op. cit., p. 45.
Dans la transaction du 10 juillet 1486 entre Gabriel de Saint-Priest et les habitants de Saint-Étienne, ceux-ci disent que leurs anciens titres ont disparu : « Ante fortificationem dicte ville Sancti Stephani, plures tituli franchisie et liberationis communitatis predicte perditi fuerunt». Cette énoncé pourrait s'appliquer à une charte de franchise, qui aurait été perdue pendant une invasion de la ville non encore fortifiée". C.P. TESTENOIRE-LAFAYETTE, op. cité. p. 94.
»La ville de Saint-Étienne avait été prise et pillée et avait eu ses archives détruites avant qu'elle n'eût été fortifiée, c'est-à-dire avant 1440 » TESTENOIRE-LAFAYETTE, op. cit., p. 44.
« La transaction du 10 juillet 1486 qui mentionne la perte des anciens titres de franchises de la ville, avant la construction des fortifications, paraît se rapporter à ces incursions des troupes anglaise. » Victor JANNESSON, Monographie et histoire de la ville de Saint-Étienne depuis ses origines jusqu'à nos jours, Saint-Étienne, J. Le Hénaff, 1892, 328 p., p. 47. Lire en ligne
"Les consuls et habitants répliquèrent que la place du Pré de la Foire appartient à la communauté des habitants par suite de l'acquisition qui en a été faite pour eux, par les consuls", de feu Jehan Paulat, par acte reçu M' Barthelemy Carle, le 28 décembre 1410". C.P. TESTENOIRE-LA FAYETTE, Histoire de Saint-Étienne, 1902, p. 43.
C.P. TESTENOIRE-LAFAYETTE, op. cité, p. 43.
"Cette communauté était aussi en possession, de temps immémorial, de la place du Treyve de la Monta, dans laquelle les habitants de la ville et des villages du mandement venaient de tout temps prendre la terre nécessaire à leurs constructions, et qui était très utile pour la sortie des animaux de la ville et des villages" TESTENOIRE-LAFAYETTE, op. cit., p. 43.
"Pour Saint-Étienne, un manuscrit de 1806 évoque des lettres patentes datées de 1444 (Diana, V6 r4, Manuscrit Granjon, p. 208)" MATHEVOT, Christophe. Chapitre 3. La fortification en Forez au Moyen Âge et l’Armorial de Guillaume Revel In : L'Armorial de Guillaume Revel : Châteaux, villes et bourgs du forez au xve siècle [en ligne]. Lyon : Alpara, 2011 (généré le 16 août 2017). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/alpara/2922>. (ISBN 9782916125527). DOI:10.4000/books.alpara.2922.
C.P. TESTENOIRE-LA FAYETTE, Histoire de Saint-Étienne, 1902, p. 29.
"Le préambule dit que ce droit leur a été conféré par lettres patentes expresses du roi dont on ne donne pas la date; ce sont sans doute les lettres patentes de Charles VII, autorisant les fortifications, dont le texte n'a pas encore été retrouvé" TESTENOIRE-LAFAYETTE, op. cit., p. 48.
"En 1515, 265 maisons sont consignées au terrier Paulat soit environ 3 700 habitants" Claude LONGEON, Une province française à la Renaissance: la vie intellectuelle en Forez au XVe siècle. Saint-Étienne, Centre d'études foréziennes, 1975. p. 43.
G. BERGER, De l'utilisation des terriers pour la connaissance de Saint-Étienne au XVIe siècle : le terrier "Paulat" de 1515, in: Image et pratiques de la ville (XVIe-XIXe siècles), Cahiers de L'IERP n°2, PUSE, 2007, p. 58.
La tour de la droguerie sur l'actuelle place du Peuple a été construite au XVIe siècle à proximité immédiate de l'ancienne porte des remparts
Id°, p. 47.
"qu'à eux et aux consuls appartenait fermer et ouvrir les dictes portes quand bon leur sembleroit, et aux heures acoustumées ; et de ce en estoient en pocession et saisies, eut en avoient lettres expresses patantes du Roy, et qu'à nul autre, mesmement audict seigneur de Saint-Priest ni à ses officiers n'appartenoit le gouvernement desdictès portes et murailles de ladicte ville." TESTENOIRE-LAFAYETTE, op. cité, p. 288.
C.P. TESTENOIRE-LAFAYETTE, Histoire de Saint-Étienne, 1902, p. 288, Transaction entre Pierre de Saint-Priest et les habitants de Saint-Étienne, 1534
« Ils auront la charge de faire peser le pain et la chair et de mettre ordre aux autres denrées qui seront apportées à Saint-Étienne, les officiers du seigneur dûment appelés, mais tant en leur absence qu'en leur présence. Les amendes de police seront distribuées par les consuls aux pauvres de la ville. Les consuls auront dorénavant pouvoir d'asseoir des contributions pour les réparations de la clôture de la ville, et de s'assembler à leur gré dans la maison de ville, pour la chose publique». Le seigneur de Saint-Priest devra établir « officiers idoines, gens de bien, suffisans et non suspects et savans, et juges gradués; toutes prises de corps seront décernées par ce juge et non par le châtelain ni autres officiers du seigneur ». Il est interdit au seigneur, conformément à une ordonnance du sénéchal de Lyon de faire « emmener aucun habitant de la ville et des faubourgs de Saint-Étienne, dans les prisons de Saint-Priest ; les prévenus, pour quelque cas ou crime que ce soit, devront rester dans les prisons de la ville » et la sanction de cette disposition est singulière : «celui qui aura été à l'avenir mené dans les prisons de Saint-Priest, au sçu du seigneur, sera lui et sa postérité, à jamais exempt de la justice criminelle du seigneur de Saint-Priest et de ses successeurs. »
C.P. TESTENOIRE-LAFAYETTE, op. cité, p. 48-49.
"On ignore quel emplacement occupait dans l'origine la maison commune de la ville. Lorsque l'hôpital fut déplacé pour la première fois, vers 1460, c'est-à-dire à l'époque où furent élevés les murs d'enceinte avec leurs fossés, le local qu'il occupait sur le chemin allant de l'église à la porte de Furan fut transformé en maison commune. Quelque temps après, comme cette construction menaçait ruine, la municipalité acheta un immeuble situé en face de l'église (n.d.r. actuelle place Boivin) et y tint ses séances jusqu'à l'époque de l'abolition des communautés religieuses. Elle s'installa, alors, dans un local dépendant du couvent des Minimes". V. JANNESSON, op. cit., p. 48.
"Semblablement que lesdits consuls, manans et habitans prétendoient avoir puissance d'eux assemblés en leur hôtel de ville, pour eslire chascune année leurs consuls et sindicqz, sans le consentement dudit seigneur ni de ses officiers, lesquels consuls auraient le gouvernement et administration de ladicte ville et choses dessusdictes, et pour partir et assoir tailles royaux et autres, pour la construction et réparation desdictes murailles de ladicte ville, cognoistre au faict de la politicque et tous autres affaires concernans la communauté de Iadicte ville, se pouvoir assembler quand bon leur semblera sans le congé et permission dudit seigneur ni de ses officiers;" TESTENOIRE-LAFAYETTE, op. cit., p. 289.
Burgus de Rohannel, 1515, terr. Paulat. "Les faulx bourgs de Rohannel, 1581, terr. Cellion
"Là se construisit en peu de temps un vaste quartier, depuis l'extrémité orientale de la rue de Lyon jusqu'au bout méridional de la rue Valbenoîte. Dans les rues de ce quartier on voit encore quelques maisons reconstruites, ayant au-dessus de leurs portes d'entrée un écusson portant une date de 1550 à 1600". TESTENOIRE-LAFAYETTE, op. cit. p. 115.
Saint-Étienne une histoire de savoir-faire
Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Club France Loisirs, 1980(ISBN 2-7242-0785-8)., p. 268
V. JANNESSON, op. cité, p. 66. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3798020/f78.image
Claude LONGEON, Une province française à la Renaissance: la vie intellectuelle en Forez au XVe siècle. Saint-Étienne, Centre d'études foréziennes, 1975. p. 43.
Carrières, mines et métallurgie de 1610 à nos jours, Comité des travaux historiques et scientifiques, 1975, p. 57.
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J.-E. DUFOUR, dictionnaire topographique de la Loire, PUSE, 1946 (réed. 2006), p. 867.
" Finalement encore mal connue sous plusieurs de ses aspects, notamment en ce qui concerne les liens avec les milieux d'affaires enrichis sous l'Empire, cette mise en mouvement frappe par la simultanéité de son engagement. C'est entre 1815 et 1817 que chacun de ses éléments connaît ses prémices, comme s'il représentait une part d'un plan d'action plus généralement mûri et enfin mis en œuvre (...). Inscrite dans la manière de penser les territoires des ingénieurs d'État sous l'Ancien Régime, c'est bien la mise en marche à l'échelle du bassin de cette dimension qui a fait la grande originalité de l'aventure industrielle du bassin." L'héritage industriel de Saint-Étienne et de son territoire, 100 sites en enjeu, Patrimoines du bassin de la Loire n°2, 2006, p. 15-16.
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