Jean-Paul Belmondo





Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Belmondo.



.mw-parser-output .entete.cinema{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/ea/Picto_infobox_cinema.png")}
Jean-Paul Belmondo



Description de cette image, également commentée ci-après

Jean-Paul Belmondo au festival de Cannes 2001.






























Nom de naissance
Jean-Paul Charles Belmondo[1],[2]
Surnom
« Bébel »
Naissance
9 avril 1933(85 ans)
Neuilly-sur-Seine, Seine, France
Nationalité
Drapeau de France Français
Profession
Acteur
Producteur
Directeur de théâtre
Films notables
voir filmographie.





Autographe de Jean-Paul Belmondo.


Jean-Paul Belmondo, né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine, est un acteur français. Il a également été producteur de cinéma et directeur de théâtre.


Alternant dans les premières années de sa carrière les films populaires et d'Art et Essai avant de pencher nettement pour la première catégorie, il est rapidement devenu l'une des plus grandes vedettes du cinéma français, champion incontesté du box-office au même titre que Louis de Funès et Alain Delon à la même époque. En cinquante ans de carrière, il a attiré dans les salles près de 130 millions de spectateurs : entre 1969 et 1982, il a joué à quatre reprises dans le film le plus vu de l'année en France (Le Cerveau, Peur sur la ville, L'Animal, L'As des as), égalant le record de Fernandel et n'étant dépassé sur ce point que par Louis de Funès[3].


Il a tourné sous la direction de grands réalisateurs français, tels Alain Resnais, Louis Malle, Philippe de Broca, Henri Verneuil, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, François Truffaut, Claude Sautet, Jean-Pierre Melville, Claude Lelouch, Jean-Paul Rappeneau, Georges Lautner ou encore Gérard Oury, ainsi qu'avec quelques réalisateurs étrangers comme Vittorio De Sica, Mauro Bolognini ou Peter Brook. Un grand nombre de ses films sont devenus des classiques du cinéma français, comme Le Professionnel, Borsalino, À bout de souffle, L'Homme de Rio, Le Magnifique, Un singe en hiver, Le Casse, Flic ou Voyou ou Joyeuses Pâques.


À partir du milieu des années 1980, il est moins présent au cinéma et se produit surtout au théâtre. Il obtient cependant en 1989 le César du meilleur acteur pour son rôle dans Itinéraire d'un enfant gâté, qu'il refuse. Depuis le début des années 2000, des problèmes de santé l'ont contraint à se retirer du cinéma et des planches, si l'on excepte un film sorti en 2009. Pour l'ensemble de sa carrière, il reçoit une Palme d'honneur au cours du festival de Cannes 2011 puis, lors de la cérémonie des Césars 2017, un hommage lui est rendu en sa présence, où le public lui fait une longue ovation debout.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Jeunesse et formation


    • 1.2 Années 1950 : les débuts


    • 1.3 Années 1960 : le vedettariat


    • 1.4 Années 1970-1980 : l'apogée du succès


    • 1.5 Années 1980-1990 : retour au théâtre


    • 1.6 Années 2000-2010




  • 2 Théâtre


  • 3 Filmographie


    • 3.1 Cinéma


    • 3.2 Télévision


    • 3.3 Documentaires




  • 4 Résultats au box-office français pour tous ses rôles principaux


  • 5 Distinctions


    • 5.1 Prix


    • 5.2 Nominations


    • 5.3 Hommages


    • 5.4 Décorations




  • 6 Références dans la culture populaire


  • 7 Notes et références


    • 7.1 Gilles Durieux, Belmondo, Le Cherche-midi, 2009


    • 7.2 Notes et références




  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Bibliographie


    • 8.2 Articles connexes


    • 8.3 Liens externes







Biographie |



Jeunesse et formation |


Jean-Paul Belmondo naît à Neuilly-sur-Seine. Son père, Paul Belmondo (1898-1982), d'origine piémontaise et sicilienne, né à Alger, département d'Alger, est un sculpteur de renom et sa mère, Sarah Rainaud-Richard (1901-1997) une artiste-peintre. Durant l'enfance de Jean-Paul Belmondo, la famille connaît quelques privations, Paul Belmondo ayant du mal à vivre de son art pendant la Seconde Guerre mondiale et l'occupation allemande[GD 1].


Indiscipliné, peu enclin aux études, Jean-Paul Belmondo découvre très jeune le plaisir du sport, le cyclisme, le football (au lycée, il est gardien de but), puis la boxe qu'il va longtemps pratiquer en amateur, et brièvement en professionnel durant son adolescence avec quatre victoires et un match nul en neuf combats[GD 2]. En 1948, il admire Les Femmes savantes dans une nouvelle présentation qui marquait les débuts de Denise Gence dans la Maison de Molière. À seize ans, il est atteint d'une primo-infection de la tuberculose, ses parents l'envoient en Auvergne à Allanche. Dans le calme et l'air vivifiant, le jeune homme décide de devenir comédien.


De retour d'Auvergne, il suit les cours de Raymond Girard et débute au théâtre en 1950 en interprétant La Belle au Bois Dormant dans les hôpitaux de la ville de Paris. Pendant six mois, Raymond Girard va l'aider à préparer le concours du Conservatoire national supérieur d'art dramatique, où il est recalé, mais admis en tant qu'auditeur libre en 1951. En janvier 1952, il repasse l'examen d'entrée mais échoue de nouveau. C'est seulement en octobre 1952 qu'il est enfin admis. Pierre Dux dont il est l'élève déclare un jour, « qu'avec la tête qu'il a, il ne pourrait jamais prendre une femme dans ses bras, car cela ne serait pas crédible »[4]. Jean-Paul Belmondo y reste quatre ans et y rencontre notamment la « bande du Conservatoire » : il se lie d'amitié avec Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Bruno Cremer, Pierre Vernier et Michel Beaune. Il participe également à des spectacles théâtraux sous la direction de Michel Galabru[GD 3]. En 1953, il fait la connaissance d'Élodie Constant, danseuse sous le nom de « Renée Constant », qui devient sa compagne. Le couple mène une vie « de bohème », ce qui n'empêche pas les deux jeunes gens d'avoir une fille, Patricia, en 1954[GD 4].


Les professeurs de Jean-Paul Belmondo continuent de ne pas tenir son talent en haute estime. En 1956, lors du concours de sortie du Conservatoire, il interprète un texte de Georges Feydeau : le public l'acclame, mais le jury le boude et lui décerne un simple accessit[4], lui interdisant ainsi l'entrée à la Comédie-Française. Les camarades de Belmondo le portent en triomphe pour le soutenir, tandis qu'il adresse un bras d'honneur au jury[GD 5]. L'acteur et enseignant au Conservatoire Henri Rollan lui dit alors : « Le professeur ne t'approuve pas, mais l'homme te dit bravo »[5].



Années 1950 : les débuts |


En 1953, Jean-Paul Belmondo fait ses vrais débuts sur les planches dans deux pièces au Théâtre de l'Atelier, Médée de Jean Anouilh et Zamore de Georges Neveux dans des mises en scène d'André Barsacq. Le jeune acteur se réjouit de jouer dans une pièce d'Anouilh, pour laquelle il est par ailleurs crédité sous le nom de Jean-Paul Belmond : mais la tragédie s'avère un échec public, ce qui conduira Belmondo à déclarer « Médée est le premier bide de Jean Anouilh, et je joue dedans ! »[GD 6].


En 1956, Belmondo joue dans le film Les Copains du dimanche, qui ne trouve pas de distributeur, et ne sortira qu'en 1967 : déçu du sort réservé au film, il retourne sur les planches, où il interprète des pièces de Feydeau et de George Bernard Shaw[GD 7]. Sa carrière cinématographique débute vraiment avec un petit rôle, dans Sois belle et tais-toi, réalisé en 1958 par Marc Allégret : Belmondo y croise Alain Delon, également débutant[GD 8]. La même année, Jean-Paul Belmondo est envisagé pour tenir l'un des rôles principaux du film Les Tricheurs : le réalisateur Marcel Carné hésite cependant entre lui et Laurent Terzieff. Après une longue indécision, Carné finit par choisir Terzieff, qu'il juge plus crédible pour un rôle d'intellectuel : il embauche cependant Belmondo pour tenir le rôle de l'un des acolytes du personnage de Terzieff, ce qui permet au jeune comédien d'apparaître régulièrement tout au long du film, et d'améliorer sa situation financière en touchant un bon cachet[6].


Belmondo retrouve ensuite Marc Allégret pour les besoins du film Un drôle de dimanche, avec Bourvil et Danielle Darrieux. Jean-Luc Godard, alors critique aux Cahiers du cinéma, juge le film exécrable, mais loue le talent de Belmondo en qui il voit « le Michel Simon et le Jules Berry de demain ». Godard l'embauche ensuite pour jouer dans son court métrage Charlotte et son jules : Belmondo inaugure ainsi une période de collaboration au mouvement dit de la Nouvelle Vague[GD 9]. Toujours en 1958, Belmondo est rappelé sous les drapeaux pour servir lors de la guerre d'Algérie, ce qui l'oblige à abandonner les représentations d'Oscar. Une fois démobilisé, il revient en France métropolitaine et se remet en quête de rôles, tout en décidant de se marier[GD 10].


Le 17 janvier 1959 dans le 14e arrondissement de Paris, il épouse Renée Constant, dite Élodie Constant, sa compagne depuis plusieurs années. Ayant déjà une fille, Patricia, née en 1954[7], le couple a par la suite deux autres enfants :



  • Florence (1960) qui a trois enfants : Annabelle (1988), Christopher (1993) et Nicholas (1997) ;


  • Paul (1963) qui a trois enfants : Alessandro (1991), Victor (1993) et Giacomo (1998).


Belmondo tient l'année suivante son premier rôle important dans À double tour, de Claude Chabrol. Le film connaîtra une carrière commerciale moyenne : Belmondo enchaîne avec un autre film de la Nouvelle Vague, À bout de souffle, de Jean-Luc Godard, qu'il considère comme moins important que celui de Chabrol[GD 11]. Enthousiasmé par les conditions de travail avec Godard[GD 12], il tourne ensuite Classe tous risques, film policier réalisé par Claude Sautet, dont il partage la vedette avec Lino Ventura.


Avant même la sortie des films de Godard et Sautet, Belmondo achève la décennie en interprétant le rôle de d'Artagnan dans Les Trois Mousquetaires, dramatique télévisée réalisée par Claude Barma, tournée et diffusée en direct pour Noël 1959. Bien qu'en retirant un surcroît de notoriété, il n'apprécie guère ce premier tournage télévisuel, du fait des cadences imposées aux comédiens par les conditions du direct[GD 13].



Années 1960 : le vedettariat |




Jean-Paul Belmondo à Rome en 1962.


1960 est l'année de la révélation pour Jean-Paul Belmondo : À bout de souffle sort en mars et remporte un triomphe public et critique, s'imposant comme l'un des films-phares de la Nouvelle Vague. Quant à Jean-Paul Belmondo, il a enfin surmonté les réticences que les tournages de cinéma lui inspiraient en tant que jeune acteur de théâtre. Le mois suivant sort Classe tous risques : si le film de Sautet, sorti peu après celui de Godard, est éclipsé par ce dernier, il bénéficiera ensuite de multiples rediffusions télévisées[GD 14]. Très actif au cours des années 1960, durant lesquelles il tourne 34 films[8], Jean-Paul Belmondo devient une figure de premier plan du cinéma français, et s'affirme rapidement comme un interprète aux multiples facettes, capable de tenir des rôles variés sous la direction des plus grands réalisateurs : il se distingue également comme un acteur très physique, appréciant de tourner sans doublure des scènes mouvementées.


Peu avant la sortie des films de Godard et Sautet, il tourne Moderato cantabile, réalisé par Peter Brook d'après Marguerite Duras, film médiocrement accueilli malgré sa sélection au festival de Cannes 1960. Une fois révélé, il tourne dans plusieurs films italiens, dont La Viaccia, de Mauro Bolognini, avec Claudia Cardinale, et La ciociara, de Vittorio De Sica, avec Sophia Loren[GD 15]. Il retrouve ensuite Jean-Luc Godard pour Une femme est une femme, avant de tourner Léon Morin, prêtre sous la direction de Jean-Pierre Melville, film accueilli tièdement par le public et la critique[GD 16]. Après un second film avec Melville, le polar Le Doulos, Jean-Paul Belmondo s'impose en héros d'aventures avec un film de cape et d'épée réalisé par Philippe de Broca : Cartouche est un triomphe en salles, dépassant les trois millions d'entrées[GD 17].


Puis il joue dans Un singe en hiver réalisé par Henri Verneuil d'après le roman d'Antoine Blondin, et dont il partage l'affiche avec Jean Gabin. Très impressionné à l'idée de côtoyer Gabin, Belmondo s'entend finalement à merveille avec son partenaire. La fraternité tardive (ils ne se parlaient guère au début du tournage) entre les deux acteurs se retrouve chez les personnages du film, le dialogue de Michel Audiard faisant dire à Gabin, à l'adresse de Belmondo : « Môme, t'es mes vingt ans ! »[GD 18]. Si le film obtient un succès commercial inférieur à celui escompté, il est apprécié de Blondin, et Audiard le considère à l'époque comme sa plus belle réussite[9]. Un singe en hiver montre en outre un Belmondo capable de tenir tête à l'écran à un grand comédien de la génération précédente. Après plusieurs autres films - parmi lesquels L'Aîné des Ferchaux de Jean-Pierre Melville, d'après Georges Simenon - il retrouve Philippe de Broca pour les besoins de L'Homme de Rio, film d'aventures au rythme endiablé, dont il partage la vedette avec Françoise Dorléac (sœur de Catherine Deneuve). Sorti en février 1964, L'Homme de Rio est pour Belmondo un nouveau triomphe commercial, approchant les cinq millions d'entrées en France. Ce mariage d'humour et d'action allie de surcroît succès critique et public[10]. Le 5 novembre 1963, Jean-Paul Belmondo est par ailleurs élu président du Syndicat français des acteurs[GD 19].




L'acteur Roberto Camardiel et Jean-Paul Belmondo dans Échappement libre (1964).


Les succès s'enchaînent, allant du film d'aventures (Cent mille dollars au soleil, d'Henri Verneuil) au film dramatique (Week-end à Zuydcoote, du même réalisateur). Il retrouve ensuite Philippe de Broca pour Les Tribulations d'un Chinois en Chine, comédie d'aventures à grand spectacle : sur le tournage, il tombe amoureux de sa partenaire Ursula Andress ; son épouse demandera le divorce l'année suivante[GD 20] et la presse internationale rend abondamment compte de la liaison entre les deux acteurs[11] ; ils vivent alors dans une maison située sur l'île des Corbeaux, le long de la Marne[12]. Puis il joue aux côtés d'Anna Karina dans Pierrot le Fou (1965), qui marque l'apogée de sa collaboration avec Jean-Luc Godard, et remporte un succès à la fois critique et public[GD 21]. Jean-Paul Belmondo envisage à l'époque, poussé par Ursula Andress, de tenter l'aventure du cinéma américain, mais y renonce finalement, ne se sentant pas à l'aise à Hollywood[GD 22]. Il alterne les œuvres de pur divertissement, comme Le Cerveau, de Gérard Oury, et les films plus sombres comme La Sirène du Mississipi, de François Truffaut : ce dernier film, sorti en juin 1969, est médiocrement accueilli par un public sans doute déçu de ne pas retrouver l'image de héros positif et désinvolte qui a tant fait pour le succès de l'acteur au cinéma. Jean-Paul Belmondo achève la décennie en donnant la réplique à Annie Girardot dans Un homme qui me plaît, film de Claude Lelouch, qui ne rencontre pas son public[GD 23].


Il acquiert le surnom de « Bebel », en lien avec le personnage « Pepel » joué par Jean Gabin dans le film Les Bas-fonds ; à la suite d'une faute de frappe, Pepel est devenu Bebel et le surnom est resté[12].



Années 1970-1980 : l'apogée du succès |


Jean-Paul Belmondo entame la décennie 1970 avec Borsalino, film policier réalisé par Jacques Deray, dans lequel il partage la vedette avec son rival au box-office, Alain Delon. Le film remporte un triomphe commercial, approchant les cinq millions d'entrées. La collaboration Delon-Belmondo est cependant ternie par un procès opposant les deux acteurs à la sortie du film, Delon, producteur du film, ayant contrevenu aux modalités prévues en faisant figurer son nom deux fois sur l'affiche. Belmondo obtient finalement gain de cause[GD 24].


En 1971, l'acteur fonde une maison de production, Cerito Films, dans le but de gérer plus efficacement sa carrière et de s'investir dans ses films de manière plus personnelle[GD 25].


Durant les années 1970, Jean-Paul Belmondo tourne à un rythme soutenu, enchaînant les succès publics sous la direction de metteurs en scène comme Philippe de Broca, Henri Verneuil, Claude Chabrol ou José Giovanni : Les Mariés de l'an II, Le Casse, Docteur Popaul, La Scoumoune, Le Magnifique. En 1972, il commence une histoire d'amour avec l'actrice italienne Laura Antonelli.


En 1974, Belmondo connaît cependant une déception (en tant que producteur et acteur) avec Stavisky d'Alain Resnais : si le film, contrairement à ce qui a pu être dit, n'est pas un four commercial, il remporte un succès bien moindre que celui auquel l'acteur est habitué. Belmondo, qui apprécie Stavisky, vit de surcroît très mal l'accueil médiocre réservé au film et à son réalisateur lors du festival de Cannes 1974. Dans les années suivantes, l'acteur préfèrera s'en remettre à des cinéastes plus « commerciaux »[GD 26]. Stavisky est souvent considéré comme ayant nettement modifié la carrière de Jean-Paul Belmondo, qui s'oriente désormais presque exclusivement vers le cinéma de divertissement[13].


En 1975, Jean-Paul Belmondo remporte un très gros succès avec Peur sur la ville d'Henri Verneuil, dans lequel il exécute des cascades risquées, dont une scène où il apparaît suspendu à un hélicoptère au-dessus du vide. Belmondo retire du tournage quelques blessures, qui ajoutent à sa réputation. Si le succès public est plus que jamais au rendez-vous, son succès critique commence à décroître : il déclarera plus tard, « Pour l'intelligentsia parisienne, j'étais devenu un cascadeur, je ne savais plus jouer la comédie »[GD 27]. Belmondo enchaîne polars, films d'aventures, comédies : L'Incorrigible de Philippe de Broca, dans lequel il s'amuse à camper un « anti-superman », L'Alpagueur de Philippe Labro, Le Corps de mon ennemi d'Henri Verneuil, L'Animal de Claude Zidi. À la même époque, un projet de nouvelle collaboration avec Jean-Luc Godard — une adaptation du livre L'Instinct de mort de Jacques Mesrine — tourne court, et une polémique par voie de presse oppose ensuite l'acteur et le cinéaste[GD 28].


Entre 1978 et 1983, la carrière de Jean-Paul Belmondo connaît son apogée commerciale, chacun des films de l'acteur s'avérant un succès public[GD 29]. Il enchaîne trois films réalisés par Georges Lautner : Flic ou Voyou, qui dépasse, pour la première fois dans la carrière de Belmondo, le million d'entrées sur Paris-périphérie[GD 30], Le Guignolo, dans lequel il réédite sa cascade en hélicoptère, et Le Professionnel, ce dernier film dépassant les cinq millions d'entrées en France. En 1982, il dépasse encore le score du Professionnel avec L'As des as, réalisé par Gérard Oury, qui triomphe commercialement malgré des rapports de plus en plus tendus avec la critique, à laquelle Belmondo n'a pas souhaité montrer le film[GD 31].


L'année suivante, Le Marginal, polar réalisé par Jacques Deray, est un nouveau triomphe commercial. Mais en 1984, Les Morfalous d'Henri Verneuil, tout en remportant un score très enviable, perd un million de spectateurs par rapport aux précédents succès de Belmondo[GD 32]. Les films de l'acteur font désormais l'objet de critiques sur leur caractère répétitif. Ce trait se ressent en particulier sur la publicité de ses films policiers, de plus en plus centrée sur un Belmondo qui, unique point de mire, affecte sur de nombreuses affiches une pose de justicier, ou de « superflic », immuable[14]. Belmondo décide alors d'infléchir son image en revenant à la comédie pure, dans Joyeuses Pâques, réalisé par Georges Lautner d'après la pièce de théâtre de Jean Poiret. Tout en souhaitant se renouveler au cinéma, Belmondo manifeste également ainsi son envie de remonter sur les planches[GD 33].


En 1985, Jean-Paul Belmondo tourne Hold-up, comédie policière d'Alexandre Arcady. Sur le tournage de ce film qui dépassera les deux millions d'entrées, il se blesse sérieusement en exécutant une cascade : à cinquante-deux ans, le temps des films d'action semble révolu pour lui[GD 34].



Années 1980-1990 : retour au théâtre |




Jean-Paul Belmondo au festival de Cannes 1988.


En 1987, Le Solitaire, film policier réalisé par Jacques Deray, est un échec commercial selon les critères habituels de Belmondo. C'est en effet la première fois, depuis 1963, qu'un film dont il tient la vedette attire moins d'un million de spectateurs dans les salles. L'acteur déclarera plus tard « Le Solitaire a été le polar de trop. J'en avais marre et le public aussi »[GD 35].


La même année, Robert Hossein lui propose de remonter sur scène. Belmondo saisit l'occasion et, près de 30 ans après avoir quitté les planches, interprète Kean de Jean-Paul Sartre d'après Alexandre Dumas, au Théâtre Marigny, de février à juin 1987, reprenant ensuite la pièce en septembre pour une prolongation de deux mois et demi. Enthousiasmé par ce succès, Jean-Paul Belmondo se dit ravi d'avoir retrouvé sa vocation d'origine[GD 36].


Il crée le prix Paul Belmondo devant récompenser un sculpteur contemporain pour la qualité de son œuvre. En 1989 le lauréat est Cyril de La Patellière.


En 1988, Claude Lelouch lui offre le rôle principal d'Itinéraire d'un enfant gâté. Belmondo, ravi d'interpréter un rôle de composition qui lui permet de s'écarter de son image cinématographique habituelle, retrouve avec ce film le succès commercial. Sa prestation lui vaut également d'obtenir le César du meilleur acteur, lors de la 14e cérémonie des César en 1989. Il avait pourtant précisé, dès l'annonce de sa nomination, ne pas être intéressé par le prix, mais l'Académie passe outre en le lui décernant. Il ne monte pas sur la scène pour recupérer la statuette. César, le concepteur du trophée, avait peu bien parlé du travail de son père Paul Belmondo, sculpteur lui aussi[GD 37].


Jean-Paul Belmondo s'éloigne ensuite du cinéma pour plusieurs années : il retrouve Robert Hossein pour une mise en scène de Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand. Le spectacle, joué à partir de février 1989 (un mois avant la sortie du film tiré de la pièce, interprété par Gérard Depardieu), remporte un grand succès - attirant plus de deux cent mille spectateurs - et réalise en 1991 une tournée internationale, allant jusqu'au Japon. À son retour de tournée, Belmondo vend à Canal+ sa maison de production et fait l'acquisition du Théâtre des Variétés, dont il assure la direction[GD 38].


Il ne revient à l'écran qu'en 1992, pour les besoins de L'Inconnu dans la maison, réalisé par Georges Lautner, puis laisse passer trois ans avant de tourner Les Misérables de Claude Lelouch, libre adaptation du roman de Victor Hugo dont une partie de l'action est transposée au vingtième siècle. Les deux films ne remportent pas un grand succès public, surtout pour ce qui est du film de Lautner[GD 39]. L'acteur est désormais surtout actif sur les planches, où il est l'interprète de grosses productions théâtrales, comme Tailleur pour dames et La Puce à l'oreille, de Georges Feydeau, mis en scène par Bernard Murat. En 1996, le film Désiré, réalisé par Bernard Murat d'après la pièce de Sacha Guitry, est un échec public, victime notamment d'un circuit de distribution réduit[GD 40].


En 1998, Patrice Leconte met en scène Jean-Paul Belmondo et Alain Delon dans Une chance sur deux, comédie policière jouant ouvertement sur la nostalgie des anciens films du duo de Borsalino (Belmondo y exécute à nouveau, à 65 ans, une cascade accroché à un hélicoptère). Ce film, où les deux vétérans donnent la réplique à Vanessa Paradis, obtiendra finalement un score inférieur à celui escompté, dépassant à peine le million d'entrées[GD 41].


La même année, Jean-Paul Belmondo interprète sur scène Frédérick ou le boulevard du crime, d'Éric-Emmanuel Schmitt. Il donne également son accord à Cédric Klapisch pour interpréter, aux côtés de Romain Duris, l'un des rôles principaux de Peut-être. Si cette fable de science-fiction ne remporte qu'un succès d'estime, Belmondo apprécie l'expérience du tournage. Fin novembre 1999, Jean-Paul Belmondo est hospitalisé à Brest à l’hôpital de La Cavale blanche, après avoir subi un malaise pendant une représentation de la tournée de Frederick ou le Boulevard du Crime[GD 42]. Il doit ensuite observer un strict repos.



Années 2000-2010 |


À partir de 2000, Jean-Paul Belmondo ne monte plus sur les planches. Au cinéma, il fait une apparition dans Les Acteurs, de Bertrand Blier. Amazone, tourné l'année précédente sous la direction de son vieux complice Philippe de Broca, sort à la sauvette en juillet 2000 et se révèle être un désastre commercial[GD 43].


En 2001, il tourne pour la télévision, plus de quarante ans après sa précédente expérience, dans le téléfilm L'Aîné des Ferchaux. Belmondo tient le rôle tenu par Charles Vanel dans l'adaptation cinématographique de Jean-Pierre Melville tandis que le rôle naguère tenu par Belmondo est interprété par Samy Naceri. Il envisage de tourner ensuite pour la télévision une adaptation du Lion de Joseph Kessel (qui sera finalement interprétée par Alain Delon). Mais, le 8 août 2001, un mois avant la diffusion de L'Aîné des Ferchaux, et alors qu'il se trouvait en vacances en Corse chez son ami Guy Bedos à Lumio, près de Calvi, Belmondo est victime d'un accident vasculaire cérébral. Il est héliporté d'urgence à l'Hôpital Falconaja de Bastia. Bien que son état soit jugé sérieux, il est transféré dans la soirée vers l'Hôpital Saint-Joseph de Paris. Son accident de santé, qui le tient ensuite éloigné des plateaux comme des planches, est suivi d'une longue rééducation[GD 44].


Le 29 décembre 2002, il épouse à Paris sa compagne Natty à la mairie du 6e arrondissement. Natty Tardivel est une ancienne coco-girl de Stéphane Collaro qu'il a rencontrée en 1989 et qui partageait sa vie depuis 13 ans. Michel Drucker est l'un des témoins de ce mariage. Parmi les invités, on peut citer : Claude Lelouch, Francis Huster, Bernard-Henri Lévy, Robert Hossein, Jean Rochefort, Jean-Claude Brialy et Jean-Pierre Marielle. Le 13 août 2003, à 70 ans, Jean-Paul Belmondo est père pour la quatrième fois d'une petite fille, Stella.


En avril 2007, il est promu commandeur de la Légion d'honneur.


Il retrouve en 2008, après sept ans d'absence, les plateaux de cinéma sous la direction de Francis Huster pour un remake de Umberto D. de Vittorio De Sica : Un homme et son chien, drame dans lequel il interprète un homme qui se retrouve du jour au lendemain à la rue. Le film n'est cependant pas un succès public[15].


En 2008, il se sépare de sa femme Natty. Il vit ensuite avec Barbara Gandolfi, femme d'affaires belge et ex-mannequin, ayant notamment à son actif une participation à la version flamande de L'Île de la tentation ainsi que les couvertures de Playboy et de P Magazine[16]. La vie privée de l'acteur et les activités de sa nouvelle compagne suscitent l'intérêt de certains médias et entraînent des tensions au sein de sa famille[17]. Fin juin 2010, Barbara Gandolfi est accusée dans la presse de profiter de Jean-Paul Belmondo par abus de faiblesse et escroquerie[18],[19].




Jean-Paul Belmondo au festival de Cannes 2011, en compagnie de Barbara Gandolfi et de Gilles Jacob.


En 2011, lors du festival de Cannes, il reçoit une Palme d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. Il apparaît au festival accompagné de Barbara Gandolfi. Un documentaire lui est consacré à cette occasion, Belmondo, itinéraire..., avec une diffusion simultanée sur France 2 et sur la Croisette[20].


Le 19 juin 2012, à Bruxelles, c'est pour l'ensemble de sa carrière qu'il reçoit la médaille de chevalier de l'Ordre de Léopold en même temps qu'un Coq de Cristal[21].


En juillet 2012, Claude Lelouch annonce le retour de l'acteur dans son prochain film Les Bandits manchots[22], projet qui n'a pas abouti à ce jour.


Le 1er octobre 2012, Jean-Paul Belmondo annonce, par le biais de son avocat, qu’il se sépare de sa compagne Barbara Gandolfi[23].


Le 14 octobre 2013, un hommage est rendu à l'acteur lors de l'ouverture du cinquième Festival Lumière de Lyon, avec la projection du film Un singe en hiver. L'acteur, accompagné de son fils Paul, est ovationné par environ quatre mille cinq cents spectateurs ainsi que par les invités comme Quentin Tarantino, Jean Rochefort, Pierre Richard, Jean-Pierre Marielle, Charles Gérard, Bertrand Tavernier[24]...


Le 9 février 2015, Jean-Paul Belmondo annonce sur RTL sa retraite définitive du cinéma et du théâtre[25]. En avril de la même année, à l'occasion de ses 82 ans, il revient sur cette déclaration et confie au Parisien qu'il aimerait bien rejouer[26]. En octobre 2015, il apparaît à nouveau en public lors de la soirée d'ouverture du Festival Lumière.


Lors de la Mostra de Venise 2016, il se voit remettre des mains de la comédienne Sophie Marceau le Lion d'or pour la carrière. Le réalisateur polonais Jerzy Skolimowski est également récompensé.


En février 2017, lors de la 42e cérémonie des César, un hommage est rendu par l'Académie des César à Jean-Paul Belmondo pour l'ensemble de sa carrière sous forme de montage vidéo rétrospectif[27].



Théâtre |




  • 1950 : La Belle au bois dormant de Charles Perrault


  • 1950 : La Petite Hutte d'André Roussin, mise en scène Jean-Paul Belmondo et Guy Bedos


  • 1951 : Mon ami le cambrioleur d'André Haguet, mise en scène Jean-Paul Belmondo et Guy Bedos, tournée d'été


  • 1952 : Gloriana sera vengée de Jean Toury d'après Cyril Tourneur, mise en scène Jean Vernier, Théâtre de la Huchette


  • 1953 : Zamore de Georges Neveux, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier


  • 1953 : Médée de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier


  • 1953 : La Jalousie du barbouillé de Molière et Le Mariage forcé de Molière et Lully, mise en scène Georges Le Roy, Théâtre du Conservatoire


  • 1953 : La Reine blanche de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Jean Meyer, Théâtre Michel


  • 1953 : La locandiera de Carlo Goldoni


  • 1954 : Les Boulingrin de Georges Courteline


  • 1954 : Le Malade imaginaire de Molière


  • 1954 : L'Avare de Molière


  • 1954 : Le commissaire est bon enfant de Georges Courteline, mise en scène Michel Galabru


  • 1954 : George Dandin ou le Mari confondu de Molière, mise en scène Michel Galabru


  • 1954 : Crinolines et guillotine d'Henry Monnier, mise en scène Christine Tsingos, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse


  • 1954 : Andalousie opérette d'Albert Willemetz et Raymond Vincy, musique Francis Lopez, Théâtre de la Gaîté-Lyrique


  • 1954 : Les Précieuses ridicules de Molière, mise en scène Michel Galabru


  • 1954 : Le Médecin malgré lui de Molière, mise en scène Michel Galabru


  • 1954 : Les Plaideurs de Racine, mise en scène Georges Le Roy, Théâtre du Petit Marigny


  • 1954 : Port-Royal d'Henry de Montherlant, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française (élève du Conservatoire)


  • 1955 : Fantasio d'Alfred de Musset, mise en scène Julien Bertheau, Comédie-Française, élève du conservatoire


  • 1955 : L'Annonce faite à Marie de Paul Claudel, mise en scène Julien Bertheau, Comédie-Française, élève du conservatoire


  • 1956 : L'Hôtel du libre échange de Georges Feydeau, mise en scène Jean-Pierre Grenier, avec la Compagnie Grenier-Hussenot, Théâtre Marigny


  • 1957 : César et Cléopâtre[28] de George Bernard Shaw, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Sarah-Bernhardt


  • 1957 : La Mégère apprivoisée de William Shakespeare, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de l'Athénée


  • 1958 : Oscar de Claude Magnier, mise en scène Jacques Mauclair, Théâtre de l'Athénée


  • 1959 : Trésor party de Bernard Régnier d'après un roman de Wodehouse, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre La Bruyère


  • 1987 : Kean de Jean-Paul Sartre d'après Alexandre Dumas, mise en scène Robert Hossein, Théâtre Marigny


  • 1989 : Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, mise en scène Robert Hossein, Théâtre Marigny


  • 1993 : Tailleur pour dames de Georges Feydeau, mise en scène Bernard Murat, Théâtre de Paris


  • 1996 : La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, mise en scène Bernard Murat, Théâtre des Variétés


  • 1997 : La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, mise en scène Bernard Murat, Théâtre des Variétés


  • 1998 : Frédérick ou le boulevard du crime d'Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Bernard Murat, Théâtre Marigny


  • 1999 : Frédérick ou le boulevard du crime d'Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Bernard Murat, tournée



Filmographie |



Cinéma |





  • 1956 : Molière (court métrage) de Norbert Tildian : La Merluche


  • 1956 : Les Copains du dimanche de Henri Aisner : Trebois (première diffusion en 1967, uniquement à la télévision)




  • 1957 : À pied, à cheval et en voiture de Maurice Delbez : Venin


  • 1957 : Sois belle et tais-toi de Marc Allégret : Pierrot




  • 1958 : Les Tricheurs de Marcel Carné : Lou


  • 1958 : Un drôle de dimanche de Marc Allégret : Patrick le trompettiste, fiancé de Caroline


  • 1958 : Charlotte et son jules (court métrage sorti en 1961)[29] de Jean-Luc Godard : Jean




  • 1959 : Mademoiselle Ange de Géza von Radványi : Michel Barrot


  • 1959 : À double tour de Claude Chabrol : Laszlo Kovacs




  • 1960 : À bout de souffle de Jean-Luc Godard : Michel Poiccard alias Laszlo Kovacs


  • 1960 : Classe tous risques de Claude Sautet : Eric Stark


  • 1960 : Moderato cantabile de Peter Brook : Chauvin


  • 1960 : La Française et l'Amour d'Henri Verneuil : Gilles (sketch L'Adultère)


  • 1960 : Les Distractions de Jacques Dupont : Paul Frapier


  • 1960 : La ciociara de Vittorio De Sica : Michel de Libero


  • 1960 : La Novice d'Alberto Lattuada : Giuliano Verdi




  • 1961 : Le Mauvais Chemin de Mauro Bolognini : Amerigo


  • 1961 : Léon Morin, prêtre de Jean-Pierre Melville : Léon Morin


  • 1961 : Une femme est une femme de Jean-Luc Godard : Alfred Lubitsch


  • 1961 : Les Amours célèbres de Michel Boisrond : Lauzun (film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux)


  • 1961 : Chasse aux vedettes (court métrage) de Camille Chatelot : apparition


  • 1961 : Riviera-Story de Wolfgang Becker


  • 1961 : Un nommé La Rocca de Jean Becker : Roberto La Rocca




  • 1962 : Le Doulos de Jean-Pierre Melville : Silien


  • 1962 : Cartouche de Philippe de Broca : Louis Dominique Cartouche dit Cartouche


  • 1962 : Un singe en hiver d'Henri Verneuil : Gabriel Fouquet


  • 1962 : Le Jour le plus court de Sergio Corbucci : Erede Siciliano




  • 1963 : La Mer à boire de Renato Castellani : il Livornese


  • 1963 : Peau de banane de Marcel Ophüls : Michel


  • 1963 : Dragées au poivre de Jacques Baratier : Raymond


  • 1963 : L'Aîné des Ferchaux de Jean-Pierre Melville : Michel Maudet




  • 1964 : Les Don Juan de la Côte d'Azur de Vittorio Sala : lui-même (non crédité)


  • 1964 : L'Homme de Rio de Philippe de Broca : Adrien Dufourquet


  • 1964 : Cent mille dollars au soleil d'Henri Verneuil : Rocco


  • 1964 : Échappement libre de Jean Becker : David Ladislas


  • 1964 : La Chasse à l'homme d'Édouard Molinaro : Fernand


  • 1964 : Week-end à Zuydcoote d'Henri Verneuil : Julien Maillat




  • 1965 : Par un beau matin d'été de Jacques Deray : Francis


  • 1965 : Pierrot le Fou de Jean-Luc Godard : Ferdinand Griffon, dit Pierrot


  • 1965 : Les Tribulations d'un Chinois en Chine de Philippe de Broca : Arthur Lempereur




  • 1966 : Tendre Voyou de Jean Becker : Tony Maréchal


  • 1966 : Paris brûle-t-il ? de René Clément : Pierrelot / Yvon Morandat


  • 1966 : Le Démoniaque de René Gainville : lui-même (non crédité)




  • 1967 : Casino Royale de Val Guest et John Huston : le légionnaire français (brève apparition)


  • 1967 : Le Voleur de Louis Malle : Georges Randal



  • 1968 : Ho ! de Robert Enrico : François Holin, dit Ho



  • 1969 : Le Cerveau de Gérard Oury : Arthur Lespinasse


  • 1969 : La Sirène du Mississipi de François Truffaut : Louis Mahé


  • 1969 : Un homme qui me plaît de Claude Lelouch : Henri



  • 1970 : Borsalino de Jacques Deray : François Capella



  • 1971 : Les Mariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau : Nicolas Philibert


  • 1971 : Le Casse d'Henri Verneuil : Azad




  • 1972 : Docteur Popaul de Claude Chabrol : docteur Paul Simay


  • 1972 : La Scoumoune de José Giovanni : Roberto Borgo


  • 1972 : L'Héritier de Philippe Labro : Bart Cordell



  • 1973 : Le Magnifique de Philippe de Broca : François Merlin / Bob Saint-Clar



  • 1974 : Stavisky... d'Alain Resnais : Serge Alexandre Stavisky


  • 1974 : T'es fou Marcel... de Jean Rochefort : lui-même (court métrage)




  • 1975 : Peur sur la ville d'Henri Verneuil : commissaire Jean Letellier


  • 1975 : L'Incorrigible de Philippe de Broca : Victor Vauthier




  • 1976 : L'Alpagueur de Philippe Labro : Roger Pilard, dit L'Alpagueur


  • 1976 : Le Corps de mon ennemi d'Henri Verneuil : François Leclercq



  • 1977 : L'Animal de Claude Zidi : Mike Gaucher et Bruno Ferrari


  • 1979 : Flic ou Voyou de Georges Lautner : Antonio Cerruti, alias le commissaire Stanislas Borrowitz



  • 1980 : Le Guignolo de Georges Lautner : Alexandre Dupré


  • 1980 : Balles de débutants d'Adolphe Drey : Lui-même (court métrage)



  • 1981 : Le Professionnel de Georges Lautner : Josselin Beaumont dit Joss


  • 1982 : L'As des as de Gérard Oury : Jo Cavalier


  • 1983 : Le Marginal de Jacques Deray : Le commissaire Philippe Jordan



  • 1984 : Les Morfalous d'Henri Verneuil : Le sergent Pierre Augagneur


  • 1984 : Joyeuses Pâques de Georges Lautner : Stéphane Margelle




  • 1985 : Hold-up d'Alexandre Arcady : Grimm


  • 1986 : Les pros de Florence Moncorgé-Gabin : Lui même (court métrage)



  • 1987 : Le Solitaire de Jacques Deray : Le commissaire Stan Jalard


  • 1988 : Itinéraire d'un enfant gâté de Claude Lelouch : Sam Lion


  • 1992 : L'Inconnu dans la maison de Georges Lautner : Jacques Loursat



  • 1995 : Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma d'Agnès Varda : Professeur Bébel


  • 1995 : Les Misérables de Claude Lelouch : Henri Fortin / Jean Valjean


  • 1996 : Désiré de Bernard Murat : Désiré



  • 1998 : Une chance sur deux de Patrice Leconte : Léo Brassac


  • 1999 : Peut-être de Cédric Klapisch : Ako



  • 2000 : Les Acteurs de Bertrand Blier : lui-même


  • 2000 : Amazone de Philippe de Broca : Édouard



  • 2009 : Un homme et son chien de Francis Huster : Charles


  • 2011 : D'un film à l'autre de Claude Lelouch : Lui même



Télévision |




  • 1959 : Les Trois Mousquetaires (téléfilm) de Claude Barma : D'Artagnan


  • 2001 : L'Aîné des Ferchaux (téléfilm) de Bernard Stora : Paul Ferchaux



Documentaires |




Jean-Paul Belmondo en 2013 lors de l'enregistrement de l'émission Vivement dimanche réalisée à l'occasion de son 80e anniversaire.




  • 1962 : Un cœur gros comme ça de François Reichenbach : lui-même


  • 1965 : Jean-Paul Belmondo (court métrage documentaire) de Claude Lelouch


  • 1966 : La Bande à Bebel (court métrage documentaire) de Charles Gérard : lui-même


  • 1967 : Portrait de Belmondo (court métrage documentaire) de Charles Gérard : témoignages


  • 1969 : Dieu a choisi Paris de Gilbert Prouteau et Philippe Arthuys : lui-même, commentaires


  • 1986 : Les Pros documentaire de Florence Moncorgé-Gabin : témoignages


  • 1990 : Ne m'oubliez pas : Hommage à Bernard Blier de Mathias Ledoux : témoignages


  • 1993 : Chambre 12, Hôtel de Suède (téléfilm documentaire) de Claude Ventura et Xavier Villetard : lui-même


  • 1996 : Belmondo, le magnifique de Patrick Chammings : apparition


  • 2001 : Gabin, gueule d'amour de Michel Viotte : témoignages


  • 2011 : Belmondo, itinéraire... de Vincent Perrot et Jean-François Domenech : témoignages


  • 2015 : Belmondo par Belmondo[30], documentaire de Paul Belmondo diffusé sur TF1 le 3 janvier 2016.


  • 2015 : Belmondo, le magnifique de Bruno Sevaistre, diffusé sur Arte



Résultats au box-office français pour tous ses rôles principaux |




Empreinte de la main de Jean-Paul Belmondo sur le trottoir en face du Palais des festivals et des congrès de Cannes.












































































































































































































































































































































































Classement

Film

Année

Box-office français
1 Le Cerveau 1969 5 547 305 entrées
2 L'As des as 1982 5 452 598 entrées
3 Le Professionnel 1981 5 243 511 entrées
4 Le Marginal 1983 4 949 000 entrées
5 L'Homme de Rio 1964 4 800 626 entrées
6 Borsalino 1970 4 710 000 entrées
7 Le Casse 1971 4 458 000 entrées
8 Flic ou Voyou 1979 3 950 691 entrées
9 Peur sur la ville 1975 3 948 000 entrées
10 Les Morfalous 1984 3 612 000 entrées
11 Cartouche 1962 3 606 656 entrées
12 Cent mille dollars au soleil 1964 3 441 000 entrées
13 Joyeuses Pâques 1984 3 428 000 entrées
14 Itinéraire d'un enfant gâté 1988 3 254 000 entrées
15 L'Animal 1977 3 157 789 entrées
16 Week-end à Zuydcoote 1964 3 154 140 entrées
17 Le Magnifique 1973 2 895 000 entrées
18 Le Guignolo 1980 2 849 000 entrées
19 Les Mariés de l'an II 1971 2 822 567 entrées
20 Les Tribulations d'un chinois en Chine 1965 2 701 000 entrées
21 L'Incorrigible 1975 2 572 000 entrées
22 Hold-up 1985 2 323 387 entrées
23 Un singe en hiver 1962 2 124 000 entrées
24 À bout de souffle 1960 2 082 000 entrées
25 Docteur Popaul 1972 2 065 000 entrées
26 L'Héritier 1972 2 030 000 entrées
27 La ciociara 1961 2 024 000 entrées
28 Échappement libre 1964 2 007 088 entrées
29 Tendre Voyou 1966 1 970 023 entrées
30 La Scoumoune 1972 1 966 000 entrées
31 Peau de banane 1963 1 903 000 entrées
32 Ho ! 1968 1 774 000 entrées
33 Le Corps de mon ennemi 1976 1 771 161 entrées
34 Léon Morin, prêtre 1963 1 703 000 entrées
35 Classe tous risques 1960 1 725 000 entrées
36 L'Alpagueur 1976 1 533 183 entrées
37 Par un beau matin d'été 1965 1 506 000 entrées
38 L'Aîné des Ferchaux 1963 1 484 000 entrées
39 Le Doulos 1962 1 475 491 entrées
40 À double tour 1959 1 445 587 entrées
41 Un homme qui me plaît 1969 1 351 000 entrées
42 Pierrot le Fou 1965 1 310 580 entrées
43 Le Voleur 1966 1 225 555 entrées
44 La Sirène du Mississipi 1969 1 221 000 entrées
45 Un nommé La Rocca 1963 1 193 000 entrées
46 Une chance sur deux 1997 1 056 000 entrées
47 Stavisky 1973 1 016 000 entrées
48 Les Misérables 1994 1 000 000 entrées
49 Moderato cantabile 1960 978 012 entrées
50 Les Distractions 1960 955 037 entrées
51 Le Solitaire 1987 918 000 entrées
52 Peut-être 1999 652 000 entrées
53 Une femme est une femme 1961 549 000 entrées
54 Les Acteurs 2000 415 427 entrées
55 L'Inconnu dans la maison 1992 413 794 entrées
56 Un homme et son chien 2009 202 264 entrées
57 Désiré 1995 134 000 entrées
58 Amazone 2000 78 000 entrées
Total
130 134 669 entrées


Distinctions |




Jean-Paul Belmondo au festival de Cannes 2011, lors de la remise de sa Palme d'honneur.



Prix |




  • Prix Citron en 1972[31]


  • Prix du Brigadier pour Kean de Jean-Paul Sartre, Théâtre Marigny en 1987


  • César du meilleur acteur pour Itinéraire d'un enfant gâté lors des Césars 1989 (prix refusé[GD 45])


  • Prix Coq de la Communauté française de Belgique spécial. L'acteur l'oublie ensuite dans les coulisses du Palais des beaux-arts de Bruxelles[32] en 2012



Nominations |




  • BAFTA du meilleur acteur pour Léon Morin, prêtre lors des BAFTA 1963


  • BAFTA du meilleur acteur pour Pierrot le Fou lors des BAFTA 1967



Hommages |




  • Palme d'honneur (hommage) lors du Festival de Cannes 2011[33]


  • Lion d'or pour la carrière (hommage) lors du Festival de Venise 2016

  • Hommage de l'Académie des César pour l'ensemble de sa carrière, lors de la cérémonie des César 2017.



Décorations |




  • Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de la Légion d'honneur (2007)[34] ; officier (1991) ; chevalier (1980)


  • Grand officier de l'ordre national du Mérite Grand officier de l'ordre national du Mérite (2017)[35] ; commandeur (1994)[36] ; officier (1986)


  • Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (2006)[37]


  • Ruban Chevalier de l'ordre de Léopold Chevalier de l'ordre de Léopold (2012)[38]



Références dans la culture populaire |




  • Jean-Michel Charlier et Jean Giraud se sont inspirés du jeune acteur pour créer le personnage de Blueberry en 1963[39].

  • Jean-Paul Belmondo a également donné ses traits au héros d'une série de bande dessinée italienne en petit format intitulée Goldrake, éditée entre 1966 et 1980 et publiée en France par Elvifrance sous le titre Goldboy[40],[41].


  • Buichi Terasawa, fan de l'acteur, s'en est inspiré pour créer son personnage de Cobra[42].

  • Ce n'est pas l'unique référence à l'acteur dans la culture nippone car la famille Belmont dont sont issus tous les héros de la série de jeux Castlevania s'appelait Belmondo avant la traduction occidentale[43].



Notes et références |



Gilles Durieux, Belmondo, Le Cherche-midi, 2009 |




  1. pages 10-14.


  2. page 22.


  3. page 55.


  4. pages 52-53.


  5. pages 59–63.


  6. page 50.


  7. pages 66-67.


  8. pages 73-74.


  9. pages 84-85, 89-90.


  10. pages 90-93.


  11. pages 95-96.


  12. pages 101-103.


  13. pages 112-113.


  14. pages 102-109.


  15. pages 122-125.


  16. pages 134-135.


  17. pages 139-143.


  18. pages 145-149.


  19. page 178.


  20. pages 189-195.


  21. pages 197-202.


  22. pages 216-217.


  23. pages 226-230.


  24. pages 232-234.


  25. page 241.


  26. pages 260-261.


  27. page 262.


  28. pages 203-204.


  29. page 267.


  30. page 270.


  31. pages 281-287.


  32. pages 291-293.


  33. pages 293-295.


  34. pages 297-298.


  35. page 299.


  36. pages 303-306.


  37. pages 309-312.


  38. pages 315-317.


  39. pages 321-326.


  40. pages 329-330.


  41. pages 333-337.


  42. pages 339-345.


  43. page 346.


  44. pages 349-350.


  45. pages 309-312.



Notes et références |




  1. « BELMONDO Jean-Paul », sur Les Gens du Cinéma (consulté le 9 avril 2018).


  2. « Acte de naissance », sur CinéArtistes (consulté le 30 juillet 2018)


  3. Philippe Durant, Delon. Belmondo. Regards Croisés, Carnot, 2004, page 289.


  4. a et bItinéraire d'un enfant gâté, Jean-Paul Belmondo s'offre un album pour ses 40 ans de carrière, Le Soir, 24 avril 1996.


  5. Blaise de Chabalier, « Jean-Paul Belmondo, itinéraire d'un acteur gâté », Le Figaro, samedi 2 / dimanche 3 septembre 2017, page 18.


  6. Marcel Carné, La Vie à belles dents, Belfond, 1989, pages 255-256.


  7. Patricia Belmondo mourra dans un incendie en 1994.


  8. Bernard Gourbin, L'esprit des années 60, Cheminements, 2006, page 46.


  9. Audiard par Audiard, René Chateau éditions, 1995 page 167.


  10. Philippe Durant, Delon. Belmondo. Regards Croisés, Carnot, 2004, page 82.


  11. Chronique du cinéma, éditions Chroniques, 1992, chapitre "1965".


  12. a et bJean-Paul Belmondo, interviewé par Ghislain Loustalot, « Belmondo plonge dans ses souvenirs », Paris Match, semaine du 24 au 30 novembre 2016, pages 98-103.


  13. Jacques Zimmer, Le Cinéma fait sa pub, Edilig, 1987, page 95.


  14. Jacques Zimmer, Le Cinéma fait sa pub, Edilig, 1987, pages 95-96.


  15. Belmondo, chèque et échec de star, Le Point, 2 février 2009.


  16. Belmondo Une liaison dangereuse, nouvelobs.com, 19 août 2010.


  17. Belmondo dans la tourmente, Le Journal du Dimanche, 14 août 2009.


  18. L’immobilier au cœur de l’escroquerie Belmondo, Lavieimmo.


  19. Des écoutes accablent la compagne de Belmondo, Le Figaro, 6 août 2010.


  20. Hommage à Cannes : Comment va Jean-Paul Belmondo ?, France-Soir, 18 mai 2011.


  21. Belmondo a failli ne pas avoir sa médaille, La Libre, 20 juin 2012.


  22. (en) « le-grand-retour-de-belmondo », Le point.fr (consulté le 6 août 2012).


  23. « Jean-Paul Belmondo se sépare de sa compagne », sur L'Express, 1er octobre 2012.


  24. « Une soirée d'ouverture inspirée et joyeuse », sur festival-lumiere.org, 15 octobre 2013.


  25. Bernard Guyard, « Jean-Paul Belmondo raccroche définitivement les gants », sur lefigaro.fr, Le Figaro, 10 février 2015.


  26. Belmondo : «J'aimerais bien rejouer», Le Parisien, 9 avril 2015.


  27. Jean Talabot, « César 2017: l'hommage de Dujardin à Belmondo », Le Figaro,‎ 24 février 2017(ISSN 0182-5852, lire en ligne).


  28. Belmondo dans "César et Cléopâtre" (première apparition à la télévision de l'acteur) sur ina.fr.


  29. Jean Paul Belmondo à propos de Charlotte et son Jules sur ina.fr.


  30. « Belmondo par Belmondo : l'hommage du fils au père », sur Le Figaro (consulté le 3 janvier 2016).


  31. International Who's who 1996-1997, p. 129, Europa Publications


  32. Laanan et Reynders rejouent les Guignolo pour Belmondo sur Le Soir le 20 juin 2012.


  33. lors du Festival de Cannes 2011.
    « Jean-Paul Belmondo, le Magnifique heureux », lespectacledumonde.fr.



  34. Décret du 6 avril 2007 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur


  35. Décret du 2 mai 2017 portant élévation aux dignités de grand'croix et de grand officier dans l'ordre national du Mérite


  36. Décret du 14 mai 1994 portant promotion et nomination dans l'ordre national du Mérite


  37. arrêté du 28 juin 2006 portant nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres.


  38. 7/7, journal belge, juin 2012.


  39. Le Lombard, catalogue : Blueberry.


  40. L' EROS A FUMETTI VIAGGIO NEGLI ANNI ' 70, La Repubblica, 30 août 2012.


  41. BD Cul : parlons peu, parlons fesses !, linventioncollective.com, 15 janvier 2016.


  42. Planete-jeunesse : Cobra.


  43. « TRIVIA : Castlevania et Jean-Paul Belmondo, une histoire de famille », Julien Hubert, Gameblog, 18 mars 2016 (consulté le 10 mai 2016).



Voir aussi |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

Sur les autres projets Wikimedia :





Bibliographie |




  • Alexandre Grenier, Jean-Paul Belmondo, Éditions Henri Veyrier, 1985.

  • Jean-Paul Belmondo, Belmondo - 40 ans de carrière, TF1 Éditions, 1996.

  • Philippe Durant, Belmondo, Robert Laffont, 1999.

  • Frédéric Valmont, Jean-Paul Belmondo : Itinéraire d'un enfant gâté, Éditions Didier Carpentier, 2008.


  • Bertrand Tessier, Belmondo, l'incorrigible de Bertrand Tessier, Flammarion, collection Pop culture, 2009 (ISBN 978-2-35287-178-1) [lire en ligne].

  • Gilles Durieux, Belmondo, Le Cherche midi, 2009.

  • Bernard Boyé, Les légendes du cinéma français - Jean-Paul Belmondo, Éditions Autres Temps, 2009.


  • Philippe Durand, Belmondo, Robert Laffont, 2011, nouvelle édition, revue et augmentée, 524 pages.

  • Oriane Oringer, Belmondo, un demi-siècle de carrière, une Palme d'or et la rage de vaincre, Ed. Exclusif, Collection Privée, 2011, (ISBN 978-2-84891-102-1).

  • Jean-Paul Belmondo, Mille vies valent mieux qu'une, Fayard, 2016.

  • Jean-Paul Belmonde, Belmondo pour Belmondo, Fayard, 2016.


  • Laurent Bourdon, Définitivement Belmondo, Larousse, 2017, 504 p.



Articles connexes |



  • Alain Belmondo

  • Paul Belmondo (sculpteur)

  • Paul Belmondo (pilote)



Liens externes |




  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale d’Espagne • Bibliothèque royale des Pays-Bas • Bibliothèque universitaire de Pologne • Bibliothèque nationale d’Australie • Base de bibliothèque norvégienne • Bibliothèque nationale tchèque • WorldCat


  • (en) Jean-Paul Belmondo sur l’Internet Movie Database


  • Jean-Paul Belmondo sur Allociné


  • [vidéo] Portrait en vidéos de Jean-Paul Belmondo sur Ina.fr


  • Photos de Jean-Paul Belmondo sur les plateaux de télévisions et tournages sur ina.fr




  • Portail du cinéma français Portail du cinéma français
  • Portail du théâtre Portail du théâtre



Popular posts from this blog

Trompette piccolo

Slow SSRS Report in dynamic grouping and multiple parameters

Simon Yates (cyclisme)