Standard & Poor's

































































Standard & Poor's

logo de Standard & Poor's



Création

1860
1941
Fondateurs

Henry Varnum Poor (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Forme juridique

Société anonyme avec appel public à l'épargneVoir et modifier les données sur Wikidata

Action

New York Stock ExchangeVoir et modifier les données sur Wikidata

Siège social
55, Water street, Manhattan, État de New York
Drapeau des États-Unis États-Unis

Direction
Douglas Peterson, président
Actionnaires

McGraw-HillVoir et modifier les données sur Wikidata

Activité

secteur financier

Société mère

McGraw-Hill

Filiales
S&P Capital IQ (en), S&P Global Ratings Japan (d) et S&P Global SF Japan (d)
Effectif
10 000

Site web

www.standardandpoors.com

Chiffre d’affaires

5 661 000 000 $ (2016)Voir et modifier les données sur Wikidata

Standard & Poor's (S&P) est une filiale de McGraw-Hill qui publie des analyses financières sur des actions et des obligations. C'est une des trois principales sociétés de notation financière, avec des concurrents comme Moody's, Fitch Ratings et Dagong.


Elle est connue sur le marché américain pour son indice boursier S&P 500, pour son pendant australien, le S&P 200, ainsi que pour l'équivalent canadien, le S&P TSX.




Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 Publications


  • 3 Grille de notations


  • 4 Voir aussi


    • 4.1 Articles connexes


    • 4.2 Liens externes




  • 5 Notes et références





Histoire |




Entrée du siège social au 55 Water Street à New York en 2008.


Ses origines remontent aux activités de son fondateur Henry Poor en 1860[réf. nécessaire].


Début 2011, sur fond de tensions entre les républicains et les démocrates, et dans l'incapacité de sortir d'un blocage financier, l'agence de notation a émis l'hypothèse d'un abaissement de la notation des États-Unis qui possèdent des dettes publiques d'environ 98 % de leur PIB (avril 2011), ce qui en fait un des pays les plus endettés au monde[réf. nécessaire].


Le 5 août 2011, l'agence de notation abaissait la note attribuée à la dette publique à long terme des États-Unis de « AAA », la note maximale, au niveau immédiatement inférieur (« AA+ »), ce qui n’était pas arrivé à ce pays depuis 1917[1],[2]. Elle qualifiait de « négative » sa perspective à long terme, avec la possibilité d’une nouvelle baisse de la notation dans les deux ans à venir et justifiait sa décision, entre autres critères, par les « risques politiques » de voir le pays prendre des mesures insuffisantes contre son déficit public. La note de la dette à court terme attribuée par Standard & Poor's restait cependant inchangée à « A-1+ »[3]. Parmi les éléments économiques à l'appui de cette dépréciation figurait initialement une projection de dette de deux mille milliards de dollars qui avait été comptabilisée deux fois par erreur[4]. Malgré la reconnaissance implicite de cette erreur, Standard & Poor’s maintenait et justifiait la dégradation de la dette à long terme[5]. L'incident jetait un doute grave sur la crédibilité et le sérieux des agences de notation financière en général et de S & P en particulier, qui pourrait faire l'objet d'une enquête de la Securities and Exchange Commission (SEC)[6]. Ce manque de rigueur s'illustrera à nouveau le 10 novembre 2011, date à laquelle la société annonce par erreur à certains de ses abonnés que la « note » de la France a été dégradée alors qu'il n'en est rien[7], avec comme conséquence un suivi plus poussé de l'entreprise par l'Autorité européenne des marchés financiers. Mais dans ce cas-ci elle déclara ne pas avoir l'intention de toucher à la note de la France[8].
Le 13 janvier 2012 elle finit par baisser la note de la France de AAA à AA+ et à 13 autres pays de l'Union européenne. Seuls 14 pays au monde conservent la note maximale de AAA, dont 7 font partie de l'Union Européenne (l'Allemagne, la Finlande, la Suède, le Luxembourg, le Royaume-Uni, le Danemark et les Pays-Bas).


Standard & Poor's est l'objet depuis août 2011 d'une enquête de la Securities and Exchange Commission (SEC) [9],[10], l'agence fédérale américaine chargée de surveiller les marchés financiers, concernant sa notation d'une émission de titres structurés en 2007 (CDO) juste avant l'effondrement du marché immobilier, correspondant au début de la crise dite des subprimes, à l'origine de la crise financière de 2007 à 2011.


En novembre 2012, Standard & Poor's a été condamné par la justice australienne pour avoir effectué des notations trompeuses en notant AAA des produits financiers qui étaient en fait toxiques[11],[12]


En février 2013, le département de la Justice (DOJ, ministère de la Justice des États-Unis), l'attaque pour avoir gonflé le taux des bons hypothécaires afin d'augmenter les intérêts des actionnaires, et veut le condamner à une amende de 5 milliards de dollars. Un accord à l'amiable lui permet de ne payer qu'un milliard de dollars[13].


En janvier 2015, S&P signe un accord avec Securities and Exchange Commission (SEC), qui inclut une amende 77 millions de dollars et l'interdiction de noter des titres de biens immobiliers aux États-Unis pendant 1 an[14].


En août 2015, Standard and Poor's, lance un indice S&P 500 des « valeurs catholiques » à destination des investisseurs croyants. Toutes les entreprises ne répondant pas aux critères moraux de l'Église ne sont pas notées par cet indice[15].



Publications |


Standard & Poor's publie 48 fois par an une lettre d'information hebdomadaire d'analyse du marché boursier. Intitulée The Outlook, littéralement « Perspectives », elle est disponible aux abonnés en édition papier et électronique.



Grille de notations |



Sil





























































































































































































Échelle de notation financière selon les principales
agences de notation
Signification
de la note 

Moody’s

Standard
& Poor’s

Fitch
Ratings

Dagong
Long
terme
Court
terme
Long
terme
Court
terme
Long
terme
Court
terme
Long
terme
Court
terme

Prime
Première qualité
Aaa P-1

Prime
-1
AAA A-1+ AAA F1+ AAA A-1

High grade
Haute qualité
Aa1 AA+ AA+ AA+
Aa2 AA AA AA
Aa3 AA− AA− AA−

Upper medium
grade

Qualité moyenne
supérieure
A1 A+ A-1 A+ F1 A+
A2 A A A
A3 P-2 A− A-2 A− F2 A− A-2

Lower medium
grade

Qualité moyenne
inférieure
Baa1 BBB+ BBB+ BBB+
Baa2 P-3 BBB A-3 BBB F3 BBB A-3
Baa3 BBB− BBB− BBB−

Non-investment
grade,
speculative

Spéculatif
Ba1
Not
prime


Non
prime
BB+ B BB+ B BB+ B
Ba2 BB BB BB
Ba3 BB− BB− BB−

Highly
speculative

Très spéculatif
B1 B+ B+ B+
B2 B B B
B3 B− B− B−
Risque élevé
Caa1 CCC+ C CCC C CCC C
Ultra spéculatif
Caa2 CCC
En défaut, avec
quelques espoirs
de recouvrement
Caa3 CCC−
Ca CC CC CC
C C/CI/R C C
En défaut sélectif
SD D RD D D D
En défaut
D D



Voir aussi |


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Articles connexes |



  • Kathleen Corbet, CEO de 2004 à 2007


Liens externes |




  • (en) Site officiel


  • (en) Définition des notations S&P



Notes et références |




  1. « http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/etats-unis/201107/28/01-4421673-obama-risque-detre-le-president-qui-a-perdu-la-note-aaa-des-etats-unis.php »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)Obama risque d'être le président qui a perdu la note « AAA » des États-Unis, La Presse.ca, 28 juillet 2011


  2. [1]Barack Obama le président qui pourrait perdre le triple A, France-Amérique et AFP, 28/07/2011


  3. Research Update: United States of America Long-Term Rating Lowered To 'AA+' On Political Risks And Rising Debt Burden; Outlook NegativeStandard & Poor’s, Global Credit Portal, RatingsDirect, 5 août 2011, 8 pp.


  4. [2]Ces agences méconnues qui notent la France, Sophie Roquelle, Le Figaro, 14/01/2012


  5. [3] L'administration Obama passe à l'offensive contre Standard & Poor's, LeMonde.fr et AFP, 7 août 2011.


  6. Selon le Wall Street Journal. Voir « États-Unis : enquête sur les méthodes de calcul de Standard & Poor's », La Tribune de Genève, 14 août 2011 ; Aitkacimi, Nessim « S & P dans le collimateur du régulateur américain », Les Échos, 16 août 2011.


  7. [4]Standard and Poor's annonce par erreur la dégradation de la note de la France, Le Monde avec AFP et Reuters, 10/11/2011


  8. [5] L'agence Standard & Poor's s'explique sur son erreur sur la note française, Le Monde.fr, 12 novembre 2011


  9. [6]"Subprime" : la SEC lance une enquête sur Standard and Poor's, La Tribune et AFP, 27/09/2011


  10. [7]CDO Boom Masks Subprime Losses, Abetted by S&P, Moody's, Fitch, Richard Tomlinson and David Evans for Bloomberg, 31/05/2007


  11. https://www.lemonde.fr/economie/article/2012/11/05/standard-poor-s-devra-indemniser-des-investisseurs-pour-notes-trompeuses_1785784_3234.html


  12. http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20121105trib000728944/standard-and-poor-s-condamnee-pour-notation-trompeuse.html


  13. (en) « Département de la Justice des États-Unis », Reuters, 15 juillet 2014(consulté le 3 août 2014)


  14. Standard & Poor's sanctionnée six ans après le début de la crise financière, Stéphane Lauer, Le Monde, 21 janvier 2015


  15. Standard and Poor's lance un indice des « valeurs catholiques », Challenges, 21 août 2015



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