Vikings
« Viking » redirige ici. Pour les autres significations, voir Viking (homonymie).
Cet article concerne les Vikings au sens strict, c'est-à-dire les guerriers, explorateurs et commerçants. Pour une présentation générale de la Scandinavie de l'Âge des Vikings, voir Âge des Vikings.
Les Vikings (en vieux norrois : víkingr, au pluriel víkingar) sont des explorateurs, commerçants, pillards mais aussi pirates scandinaves au cours d’une période s’étendant du VIIIe au XIe siècle[3], communément nommée « Âge des Vikings ». Par extension, on emploie le terme en français pour désigner la civilisation scandinave de l'âge du fer tardif, c'est-à-dire à partir de la fin du IIe siècle à l'âge du fer romain (en)[4]. Ils sont souvent appelés Normands, c'est-à-dire étymologiquement « hommes du Nord », dans la bibliographie ancienne.
Contrairement aux autres peuples germaniques de l'Europe plus méridionale, ils sont restés païens jusqu'à la première moitié du Xe siècle. C'est l'une des raisons pour lesquelles il se dégage des textes européens du début du Moyen Âge une image négative de leur action, réduite à des actes de piraterie et de pillages, caractérisés par la violence de leurs raids et leur barbarie païenne. Cependant, la documentation plus contemporaine a permis de nuancer le propos et elle insiste sur l'aspect positif de leur action dans certains cas, car ils furent aussi de grands marins, explorateurs, marchands et guerriers qui atteignirent les côtes atlantiques de l'Europe, la Méditerranée, l'Orient et même l'Amérique (Vinland), tout en établissant parfois au passage des comptoirs commerciaux et des colonies comme sur les îles Féroé, les Orcades, l'Islande, le Groenland, etc. Ils fondèrent des États nouveaux et originaux en Normandie et en Russie[5]. Leur assimilation dans les pays colonisés procède d'un choix politique délibéré qui a conduit à leur acculturation en quelques décennies. L'âge viking prit fin à la suite de l'affirmation en Scandinavie de pouvoirs monarchiques centralisateurs et de leur conversion au christianisme.
Sommaire
1 Le mot viking
1.1 Définition
1.2 Étymologie
1.3 Autres noms
2 Contexte historique
3 Expansion territoriale
3.1 Invasions vikings
3.2 Exploration de l'Amérique
4 Navigation
4.1 Navires vikings
4.2 Connaissance maritime
4.3 Connaissance du globe terrestre
5 Équipement
5.1 Casque
5.2 Bouclier
5.3 Épée
6 Sources historiques
7 Notes et références
8 Annexes
8.1 Bibliographie
8.1.1 Textes médiévaux
8.1.2 Ouvrages modernes
8.2 Articles connexes
8.3 Liens externes
Le mot viking |
Définition |
« On appelle Viking (Víkingr, en vieux norrois) un commerçant de longue date, remarquablement équipé pour cette activité, que la conjoncture a amené à se transformer en pillard ou en guerrier, là où c’était possible, lorsque c’était praticable, mais qui demeurera toujours quelqu’un d’appliqué à afla sér fjár (« acquérir des richesses »). »
— Boyer 2008, p. 33
Au sens large, le terme Viking désigne l’ensemble des Scandinaves de la période caractérisée par le phénomène viking.
Étymologie |
Le mot viking est attesté en français au XIXe siècle et désigne, au sens moderne du terme un « guerrier, explorateur originaire de Scandinavie »[6]. Son étymologie exacte n'est pas assurée.
Il est mentionné pour la première fois en vieil islandais sous la forme víking (mot féminin) dans l'expression fara í víkingu « partir en rapine, en maraude, en piraterie ». De ce mot dérive la forme masculine víkingr (-s, -ar) qui signifie « personne qui pratique la piraterie », donc « pirate »[7].
Le mot víking apparaît tardivement en vieux norrois, ce qui laisse penser qu'il s'agit d'un emprunt à une autre langue, très certainement au vieil anglais, où le mot wīcing, qui signifie « pirate », est attesté dès le VIIIe siècle (et en vieux frison, sous la forme wī(t)sing). Effectivement, les utilisations connues les plus anciennes proviennent de textes anglo-saxons du VIIIe siècle, avec la mention de divers composés comme uuicingsceadan, uuicingseadae ou saewicingas, tous formés sur -wīcing-. Ils ont pour thème les activités maritimes et notamment la piraterie.
Une étymologie largement répandue mais erronée, en fait un dérivé du norrois vík « anse, crique, bras de mer entre deux îles »[7], ayant aussi la signification originelle d'« endroit où la terre cède » (dérivé du verbe vikja « céder »), d'où, par extension, le sens de « baie », c'est-à-dire « endroit dégagé de la côte qui permet d'accoster »[8] (cf. les toponymes comme Reykjavik en Islande ou les plages de Plainvic et du Vicq en Cotentin, etc.).
Des recherches étymologiques plus récentes, basées sur des travaux déjà existants, ont mis l'accent sur l'existence de la mesure nautique vika (« distance parcourue en mer par deux équipes ramant en alternance »), dont le radical vik- se retrouverait dans víking, mais aussi dans le vieil anglais wīcing, le vieux frison wītsing et remonteraient tous à un proto-germanique de l'Ouest *wīkingō (« changement de rameur ») et *wīkingaR dérivant du premier et signifiant « homme ramant en alternance », ce qui se conçoit à l'époque où les navires circulant dans les mers du Nord étaient des bateaux à rames, tels celui de Nydam. Par la suite, des sens spécifiques se seraient développés dans les langues où ils se sont perpétués : expédition maritime, guerrier-marin, pirate[9].
Autres noms |
Les chroniques franques rédigées en latin utilisent plus fréquemment les termes Nor[t]manni « Normands »[10], pirata « pirates »[11], Dani « Danois » ou pagani « païens » pour désigner les Vikings. Jusqu'à une époque récente et encore aujourd'hui, certaines sources utilisent le terme Normand comme synonyme de Viking, or cet emploi engendre une confusion avec les Normands habitants de l'actuelle Normandie et qui entrent véritablement dans l'histoire avec la conquête de l'Angleterre en 1066. Le terme Normand est lui-même un emprunt au francique *nortman[12] ou au vieux norrois nordmaðr[13], qui signifient tous les deux « homme du Nord ».
En irlandais, les textes parlent plus simplement d’« étrangers » (gall). Le toponyme Donegal ferait référence aux Vikings danois, c'est-à-dire les « étrangers noirs » et celui de Fingal aux Vikings norvégiens, c'est-à-dire les « étrangers blancs ». Mais cette distinction entre Vikings noirs et Vikings blancs empruntée à Lucien Musset serait la conséquence d'une mauvaise traduction, d'autant que cette distinction n'a pas de raison d'être, la proportion du type aux cheveux clairs étant à peu près semblable au Danemark et en Norvège. Donegal n'a donc probablement pas cette signification, mais celle de « forts des étrangers » dún an gall, « noir » se disant dub. De la même manière, Finegal ne vient pas de finn gall ou fionn gall (« étrangers (aux cheveux) blonds »), mais plutôt de fine gall (« tribu des étrangers »).
En Orient, ils sont appelés Rus ou Varègues. Chez les Arabes, les Madjus : bab el Madju désignant « la porte des païens » (détroit de Gibraltar)[14].
Selon Pierre Bauduin (2004), la connotation du terme[Lequel ?] serait plutôt positive dans les inscriptions runiques et négatives dans les poèmes scaldiques.
Contexte historique |
Expansion territoriale |
Invasions vikings |
Exploration de l'Amérique |
Plusieurs textes islandais, dont la saga des Groenlandais et celle d'Erik le Rouge, racontent la découverte par des Vikings de terres situées au-delà du Groenland. Vers 986, un navigateur groenlandais Bjarni Herjolfsson, dérouté par une tempête, aperçoit des terres et des forêts inconnues. Une vingtaine d'années plus tard, Leif, fils d'Erik le Rouge, entreprend une expédition pour vérifier le récit de Bjarni. Après plusieurs jours de navigation, il découvre de nouveaux territoires : un pays de montagnes et de glaciers qu'il nomme Helluland (« pays des pierres plates »), puis une côte dominée par un arrière-pays forestier, qu'il appelle Markland (« pays des arbres »), enfin, une terre agréable où les explorateurs pêchent des saumons et cueillent des grappes de raisins, le Vinland (« pays de la vigne »)[15]. À partir du XIXe siècle, des érudits avancent l'hypothèse que ces navigateurs ont en fait suivi les rivages de l'Amérique. Les Vikings auraient donc mis le pied sur le Nouveau Continent environ cinq cents ans avant Christophe Colomb.
Les sagas étant généralement considérées comme des sources littéraires peu fiables (comme nombre de contradictions entre la saga des Groenlandais et celle d'Erik le Rouge le montrent), des chercheurs tentent de trouver la preuve matérielle qui confirmera l'hypothèse. En 1898, une pierre runique est découverte à Kensington, aux États-Unis mais à ce jour, son authenticité n'est pas encore assurée. En 1930, un équipement guerrier typique d'un Viking est retrouvée à Beardmore en Ontario mais la découverte tourne au canular. L'hypothèse des Vikings comme premiers découvreurs de l'Amérique reprend de la valeur dans les années 1960 quand un couple d'archéologues norvégiens, Helge et Anne Stine Ingstad, révèlent les vestiges d'habitations vikings sur l'île de Terre-Neuve. Le site de l'Anse aux Meadows se compose de huit édifices distribués en trois complexes. Sont notamment dégagés un atelier de menuiserie, une forge, un four et un fourneau. La datation des objets artisanaux recueillis colle avec la date de l'expédition de Leif. L'Anse aux Meadows devient célèbre dans le monde entier et s'affirme comme la preuve qui manquait aux scientifiques[16].
|
Les Vikings ont parcouru toutes les mers européennes et même au-delà. Ils ont remonté les fleuves et les rivières d'Europe occidentale et de Russie. Cette expansion n'aurait pas été possible sans la qualité des navires qu'ils construisaient.
|
« Quiconque a vu le bateau d'Oseberg ne verra plus jamais les Normands du IXe siècle comme des barbares vils et insensibles »[17] écrivait un historien[Lequel ?] après avoir visité le musée des navires vikings d'Oslo. Même si elle reste imparfaite, la connaissance des bateaux scandinaves a progressé grâce aux découvertes archéologiques d'embarcations. Le bateau d'Oseberg mis au jour en 1904 est l'un des plus beaux spécimens conservés auquel on peut lui comparer celui de Gokstad[18] et ceux de Skuldelev[19]. L'iconographie, au premier rang la tapisserie de Bayeux, apportent d'autres informations.
Il n'existe pas un bateau-type scandinave. Son architecture variait selon la destination (commerce de cabotage, au long cours, guerre ou apparat) et évolua dans le temps. Toutefois, se dégagent quelques points communs. La proue et la poupe sont relevées ; leur coque est construite à clins. Depuis le VIIIe siècle, ils sont propulsés par le vent grâce à une voile rectangulaire en laine. Ce navire remonte très bien au vent[20]. Ce qui n'empêche pas les bateaux d'être aussi équipés d'avirons. Les navires de guerre, comme celui de Gokstad, sont appelés langskip ou snekka[21]. Le terme drakkar est un barbarisme erroné créé au XIXe siècle, inspiré du terme suédois moderne « drake » (dragon) — et non « dreki » en norrois — auquel un double « k » a été ajouté pour en accentuer l’aspect exotique. Les Vikings ne désignaient pas ainsi leur embarcation.
Les archéologues reconnaissent l'excellente architecture des bateaux scandinaves. Ils s'étonnent notamment de la souplesse de la coque. Les membrures sont fixées au bordé — et non à la quille — par des liens d'osier, des lacets de cuir ou, pour les modèles tardifs, par des chevilles[22]. Résultat, le navire peut affronter la haute mer en se tordant face aux vagues. Outre la souplesse, les bateaux vikings sont reconnus pour leur légèreté. La coque fait quelques centimètres d'épaisseur. Du coup, le tirant d'eau est faible, donnant l'impression que le bateau glisse sur les flots. La vitesse pouvait dépasser les 10 nœuds (approximativement 18 km/h).
Le musée des bateaux vikings de Roskilde aux Danemark présente 4 bateaux importants et l’utilisation de chacun[23] :
- Bateaux de guerre :
- Snekke (Petit bateau long)
- Skeid (Grand bateau long - pour la haute mer)
- Bateaux de commerce :
Byrding (bateau côtier)
Knarr (navire de haute mer)
Connaissance maritime |
Les Vikings n'utilisaient pas de boussole ou de compas magnétique mais la « pierre de soleil » est mentionnée dans un passage d'une saga sur le roi Olav Haraldsson II[24]. Cette « pierre de soleil » pourrait être en fait un spath d'Islande, cristal de calcite transparent relativement courant en Scandinavie et qui a la propriété de dépolariser la lumière du soleil, la filtrant différemment selon le pointage[25]. Cette pierre permettait au capitaine de s'en servir comme instrument de navigation même par temps couvert. Cette pierre aurait été utilisée en conjonction avec un compas solaire, dont les restes d'un exemplaire ont été découverts en 1948[26],[27].
Ils n'avaient pas de cartes. La nuit, ils pouvaient s'aider de l'étoile polaire pour conserver un cap et le jour, s'appuyer sur la hauteur du soleil pour estimer leur latitude. C'est surtout l'observation de la mer, des repères terrestres et des animaux marins qui leur permettaient de trouver leur chemin en pleine mer. Le nombre plus grand de macareux annonçait la proximité des îles Féroé. La brusque variation de température de l'eau, conséquence de l'entrée dans un courant polaire ; le changement de couleur de l'océan passant du bleu au vert ; la multiplication des icebergs, indiquaient que le Groenland était proche[28]. Les navigateurs vikings connaissaient en outre les courants qui emmenaient facilement les bateaux d'un secteur à l'autre ou le trajet migratoire des baleines. Le Hausbók, un manuscrit islandais qui raconte notamment la navigation de Norvège au Groenland, fournit de nombreux détails de ce genre[29].
Cette connaissance de la mer et plus généralement de la navigation a permis aux Vikings d'explorer des régions lointaines. À l'ouest, ils sont les premiers Européens à débarquer au Groenland. De là, ils ont découvert l'Amérique. À l'est, des Suédois ont emprunté le réseau des lacs et fleuves russes pour atteindre l'Asie centrale et ses routes caravanières venues d'Extrême-Orient.
Connaissance du globe terrestre |
Les Vikings semblent avoir connu la forme de notre globe terrestre ; mais l'expression orbis terrarum en latin ou Heimskringla en vieux norrois[pas clair] peut aussi bien signifier une Terre en forme de disque plat et rond.
Il subsiste un document datant du XIIe siècle qui l’atteste : l’Elucidarium[30]. Ce savoir leur a permis de s’aventurer très loin en mer sans craindre de « tomber dans l’abîme » comme pourrait faire penser l'idée de monde plat. Le navigateur grec Pythéas a effectué vers 340-325 av. J.-C. un voyage dans les mers du Nord de l'Europe et il aurait décrit la Scandinavie notamment l'île de Thulé située sur le cercle arctique qui pourrait être l’Islande ou la Norvège. Toutefois Pythéas est considéré par le grand géographe gréco-romain Strabon comme un affabulateur qui décrit des pays qu'il n'a jamais visités. Les savants grecs à cette époque avaient découvert et mesuré la forme sphérique du globe terrestre, ses échanges avec les Scandinaves ont peut-être permis aux Vikings, plus tard de l'apprendre, à moins qu’ils ne l’aient imaginé par eux-mêmes.[réf. nécessaire]
Équipement |
Casque |
Le casque était porté seulement par les hommes les plus riches, les « jarls », les rois etc. Il est à lunettes et comporte un front nasal pour le nez. Le casque à cornes n'a jamais été porté au combat par les Vikings, cette imagerie étant apparue au XIXe siècle. Les guerriers du commun avaient au mieux un simple bonnet en cuir, voire rien du tout[31][réf. insuffisante].
Bouclier |
Le bouclier était lourd et difficilement manipulable. Principalement en bois le bouclier nous laisse penser qu'il servait surtout à se protéger des projectiles, flèches ou pierres. Le bouclier a une forme ronde d'un diamètre variable entre 75 et 90 cm. La main du porteur est protégée par un umbo en acier. Il peut faire de 3 à 5 mm d'épaisseur, et environ 15 cm de diamètre. Le bord pouvait être laissé à nu ou être protégé par du cuir[32][réf. insuffisante].
Épée |
Sources historiques |
Les sources écrites contemporaines proviennent principalement d’observateurs étrangers (arabes, byzantins, occidentaux). En Occident, il s’agit, la plupart de temps, du témoignage des victimes des raids vikings, notamment de clercs. Leurs écrits sont donc très partiaux.
À l’exception des inscriptions runiques, les sources écrites médiévales scandinaves ne sont généralement pas plus anciennes que le XIIe siècle et donc postérieures à la période viking. Ces textes, notamment les sagas qui mêlent faits historiques et faits inventés[réf. souhaitée], sont donc traités avec beaucoup de circonspection par les historiens. Les recueils juridiques dont on a connaissance sont également nettement plus récents que la période considérée.
L’archéologie est donc la principale source d’information sur cette période. Si elle apporte de grands résultats en Scandinavie et dans les îles Britanniques, et surtout au Groenland où les vestiges n'ont pratiquement pas été remaniés par des activités humaines depuis la fin du Moyen Âge, les résultats sont décevants en France. Les fouilles ont d'abord concerné les lieux les plus monumentaux, principalement les grandes villes et les tombeaux de grands personnages. Depuis les années 1970, l'attention des archéologues se porte sur l'habitat rural et des lieux de pouvoir[33].
Notes et références |
Abbo of Fleury and the Passio Sancti Eadmundi.
image2.cfm?imagename=m736.009v.jpg&page=ICA000077551 Miscellany on the life of St. Edmund (MS M.736 fol. 9v). Bury St. Edmunds, England, v. 1130.
John Haywood, Atlas des Vikings : 789-1100, Paris, Editions Autrement, 1996(ISBN 2-862-60569-7), p. 50.
(de) Lena Thunmark-Nylén, Die Wikingerzeit Gotlands, vol. 3, Almqvist & Wiksell International, 1995, p. 5.
Kristjan Toomaspoeg, « La principauté de Novgorod et Alexandre Nevski », clio.fr.
Site du CNRTL : étymologie de « Viking ».
Geir T. Zoëga, A Concise Dictionary of Old Icelandic, Oxford University Press, 1910.
Élisabeth Ridel, Les Vikings et les mots, Éditions Errance, 2010, p. 276-277.
Élisabeth Ridel, op. cit., note 2, p. 128.
Flodoard, Annales, Éd. Philippe Lauer Paris 1919.
Richer, Histoire de son temps, Éd. Jean Guadet Paris 1845.
Albert Dauzat, Jean Dubois, Henri Mitterand, Nouveau Dictionnaire étymologique et historique, Paris, Larousse, 1971, p. 497.
Jan de Vries, Altnordisches etymologisches Wörterbuch, 3. Aufl., Brill, Leiden, 1977.
Larousse. Découvertes du monde no 2, « l’aventure Viking », octobre 1978.
Émilie Rauscher, « Avant Christophe Colomb. Bjarni, Leif et les autres », Cahiers de Sciences et Vie, no 80 « Vikings : enquête sur les secrets des maîtres des mers », avril 2004, p. 63
Émilie Rauscher, idem.
Cité dans Wernick 1980, p. 34.
Dégagé en 1880 dans un tumulus en Norvège, et conservé au musée des navires vikings d'Oslo à Bygdøy en Norvège, il est daté de la fin du IXe siècle. Mesurant 23,5 m de long pour 5,2 m de large, il était propulsé par 32 rameurs en haute mer.
Trouvés à l'entrée du fjord de Roskilde, au Danemark.
Magazine Échappées belles sur le Danemark, 31 octobre 2009 : d'après l'historien Ulrik Kirk et le skipper-reconstituteur Jasper Vittenburg.
Snekka ou snekkja a donné en français le mot féminin esnèque.
Jean-Baptiste Gouyon, « Le drakkar, un navire simple mais efficace », Cahiers de Sciences et Vie. Vikings : enquête sur les secrets des maîtres des mers, no 80, avril 2004, p. 41.
Vikingeskibs Musset
Passage de saga mentionnant la pierre de soleil : « Le temps était couvert et neigeux, comme Sigurður l'avait prédit. Alors le roi convoqua Sigurður et Dagur. Il demanda à ces hommes de regarder autour d'eux, personne ne trouva la moindre recoin de ciel bleu. Puis il somma Sigurður de désigner le soleil, lequel donna une réponse ferme. Alors le roi envoya chercher la pierre de soleil et, la tenant au-dessus de lui, vit la lumière jaillir et ainsi pu vérifier directement que la prédiction de Sigurður était bonne. »
(en) Guy Ropars, Gabriel Gorre et coll., « A depolarizer as a possible precise sunstone for Viking navigation by polarized skylight », Proceedings of the Royal Society, 2 novembre 2011(DOI 10.1098/rspa.2011.0369)
(en) Gábor Horváth et al, « On the trail of Vikings with polarized skylight: experimental study of the atmospheric optical prerequisites allowing polarimetric navigation by Viking seafarers », Philosophical Transactions of The Royal Society B Biological Sciences, mars 2011(DOI 10.1098/rstb.2010.0194)
« Secrets of the Viking Sun-Compass -- After Dark ».
Wernick 1980, p. 51.
Jean-Baptiste Gouyon, « Sans carte ni compas », Cahiers de Sciences et Vie. Vikings : enquête sur les secrets des maîtres des mers, no 80, avril 2004, p. 41.
Cf. éd. Evelyn Scherabon Firchow et Kaaren Grimstad, Elucidarius in Old Norse Translation, Reykjavik, 1989, p. 40 ; Rudolf Simek, Altnordische Kosmographie, Berlin, 1990, p. 102 sq. ; Sturluson 2000, p. 367.
Eddapoetik, « Le guerrier Viking (1/2) l'équipement », Skyrock, 25 octobre 2006(lire en ligne).
« Vikings, Normands, Carolingiens… aux passionnés de l'histoire : [Militaire] Protection : les boucliers vikings en général », sur les-couloirs-du-temps.fr (consulté le 22 janvier 2017)
Anne Nissen Jaubert, « Des peuples plus riches que leur légende », Cahiers de Sciences et Vie, no 80 « Vikings : enquête sur les secrets des maîtres des mers », avril 2004, p. 6-9
Annexes |
Bibliographie |
Textes médiévaux |
Abbon de Saint-Germain-des-Prés, Histoire du siège de Paris par les Normands.
Alfred le Grand, Orosius.
Annales de Saint-Bertin, IXe siècle.
Chronique de Nestor, début du XIIe siècle.
Dudon de Saint-Quentin, De moribus et actis primorum Normanniæ ducum.
Ibn Fadlân, Voyage chez les Bulgares de la Volga, Xe siècle vers 921.
Snorri Sturluson (trad. François-Xavier Dillmann), Histoire des rois de Norvège [« Heimskringla »], Paris, Gallimard, coll. « L'aube des peuples », 2000, 706 p. (ISBN 2070732118).
Ouvrages modernes |
Dragons et drakkars : le mythe viking de la Scandinavie à la Normandie, XVIIIe – XXe siècle, Caen, Musée de Normandie, 1996.
Les Vikings : les Scandinaves et l’Europe 800-1200, Paris, AFAA, 1992.
Pierre Bauduin, Les Vikings, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je? » (no 1188), 2004, 126 p. (ISBN 978-2-130-54127-1, OCLC 300274559).
Régis Boyer, Le mythe viking dans les lettres françaises, Paris, Éditions du Porte-Glaive, 1986(ISBN 978-2-906-46800-9).
Régis Boyer, Héros et dieux du Nord guide iconographique, Paris, Flammarion, coll. « Tout l'art. Encyclopédie », 1997, 185 p. (ISBN 978-2-080-12274-2).- Régis Boyer, L’Art viking, Tournai, Renaissance du livre, 2001.
Régis Boyer, Au nom du Viking : entretiens avec Jean-Noël Robert, Paris, Belles lettres, 2002(ISBN 978-2-251-44200-6).
Régis Boyer, Les Vikings : histoire et civilisation, Paris, Perrin, coll. « Tempus », 2002(ISBN 2262019541).
- Régis Boyer, Les Vikings, Paris, Cavalier bleu, 2002, 125 p. (ISBN 978-2-84670-040-5).
- Régis Boyer, Les Vikings (800-1050), Paris, Hachette, 2003 (ISBN 978-2-01235-690-0).
- Régis Boyer, Les Vikings, premiers européens : VIIIe et XIe siècles : les nouvelles découvertes de l’archéologie, Paris, Autrement, 2005 (ISBN 9782746707368).
Régis Boyer, Les Vikings : Histoire, mythes, dictionnaire, Paris, Robert Laffont, 2008(ISBN 978-2-221-10631-0).- Anne Civardi, James Graham-Campbell, Stephen Cartwright, L’Aventure des Vikings, Paris, Bordas, 1978.
Yves Cohat, Les Vickings : rois des mers, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard / Histoire » (no 13), 1987, 176 p. (ISBN 978-2-070-53027-4).- Sigurd Curman, Objets d’art d’origine suédoise des X premiers siècles de notre ère, Stockholm, Nordisk rotogravyr, 1933.
Frédéric Durand (préf. François-Xavier Dillmann), Les Vikings et la mer, Paris, Errance, coll. « Hespérides », 1996, 135 p. (ISBN 978-2-877-72118-9).
Pierre Efratas, Hrólf le vagabond. Chant I, De la Norvège au Dal Riada : Le Mystérieux Viking fondateur de la Normandie, Coudray-Macouard, Cheminements, coll. « Histoire pour l'histoire », 2005, 499 p. (ISBN 978-2-844-78374-5).- Oddveig Foldøy, Inga Lundström, Le Viking dans l’identité norvégienne, Stavanger, Musée Archéologique de Stavanger, 1995.
- James Graham-Campbell, Colleen Batey, Atlas du monde viking, Paris, Fanal, 1994.
- René Guichard, Les Vikings, créateurs d’États : Islande et Norvège ; découvreurs de nouveaux mondes : Érik le Rouge au Groenland en l’an 982, Leif l’Heureux au Vinland en l’an 1000, Paris, A. et J. Picard, 1972.
- Charles Guyot, E. Wegener, Le Livre des Vikings d’après les anciennes sagas, Paris, Piazza, 1924.
- Anders Hagen, Les Bateaux vikings, Oslo, Universitetets Oldsaksamling, 1961.
- Roar Hauglid, Art norvégien, mille ans de tradition viking, Paris, Les Presses Artistiques, mars-mai 1954.
John Haywood, Atlas des Vikings, Paris, Autrement, 1995 (ISBN 2-86260-569-7).- Angus Konstam, Atlas historique du monde viking, [S.l.], Succès du Livre, 2004.
- Gutorm Gjessing, Les bateaux vikings, Oslo, J. Petlitz Boktrykkeri, 1955.
- Claudine Glot, Michel Le Bris, L’Europe des Vikings, Paris, Hoëbeke, 2004.
- Margaret Mulvihill, Les Drakkars vikings, Tournai ; Montréal, Gamma ; Saint-Loup, 1990.
Caroline Olsson, « Le Mythe du Viking entre réalité et fantasme », dans Élodie Burle-Errecade et Valérie Naudet (dir.), Fantasmagories du Moyen Âge. Entre médiéval et moyen-âgeux : [actes du colloque international, 7-9 juin 2007, Université de Provence], Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, coll. « Sénéfiance » (no 56), 2010, 280 p. (ISBN 978-2-85399-733-1, lire en ligne), p. 191-199.- Hélène Ouellet, Les Transformations de la représentation du Viking en Angleterre, VIIIe siècle XIe siècle. Bilan de l’historiographie anglaise du XXe siècle, Ottawa, Bibliothèque nationale du Canada, 1995.
Jean Renaud, Archipels norrois : Orcades, Shetland et Hébrides dans le monde viking, Göppingen, Kümmerle, 1988.- Jean Renaud, Les Vikings en France, Éditions Ouest-France (Édilarge), exclusivité pour le Grand Livre du Mois, 2000, (ISBN 978-2-73732-617-2).
- Roger Renaud, L’Explosion viking ou l’Agonie d’un monde (Préface de Robert Jaulin), Publications de l’université Denis Diderot-Paris 7, 1998, 272 p.
- Élisabeth Ridel, L’Héritage maritime des Vikings en Europe de l’Ouest, Caen, Presses universitaires de Caen, 2002.
- Thorleif Sjøvold, Les Vaisseaux vikings : de Gokstad, d’Oseberg et de Tune : brève introduction illustrée, Oslo, Dreyer, 1954.
- Elis Wadstein, Le Mot viking : anglo-saxon wicing, frison wising, etc., Gotenb, Elanders boktryckeri Aktibolag, 1925.
Robert Wernick, L’Épopée Viking, Amsterdam, Time-Life, 1980.
- Anders Winroth, Au temps des Vikings, La Découverte, 2018, 320 p.
(en) Viking Trade and Settlement in Continental Western Europe, Iben Skibsted Klaesoe, 2010 (ISBN 978-8-76350-531-4).
Articles connexes |
- Varègues
- Royaume viking d'York
- Normands
- Chronologie des invasions vikings
- Invasion viking en Angleterre
- Raids vikings en Poitou et dans la vallée de la Charente
Siège de Paris
- Vikings en Galice
- Jomsvikings
- Bannière au corbeau
- Rollon
- Forteresse circulaire viking
- Route commerciale de la Volga
- Route commerciale des Varègues aux Grecs
- Musée des navires vikings d'Oslo
- Musée des navires vikings de Roskilde
Liens externes |
.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}
(en) Texte sur l’art viking, accompagné de nombreuses illustrations (Cleveland Institute of Art).
(en) Chronique anglo-saxonne.
- Portail du Haut Moyen Âge
- Portail de l’Europe
- Portail de l’Âge des Vikings