Saint-Germain-en-Laye





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Saint-Germain-en-Laye
Le château de Saint-Germain-en-Laye.

Blason de Saint-Germain-en-Laye
Blason

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Île-de-France

Département

Yvelines
(sous-préfecture)

Arrondissement

Saint-Germain-en-Laye
(chef-lieu)

Canton

Saint-Germain-en-Laye
(bureau centralisateur)

Intercommunalité

Communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine

Maire
Mandat
Arnaud Pericard
2017-2020

Code postal
78100

Code commune
78551
Démographie

Gentilé
Saint-Germanois ou Saint-Germanoise

Population
municipale
39 980 hab. (2015 en diminution de 1,24 % par rapport à 2010)
Densité 828 hab./km2
Géographie

Coordonnées

48° 53′ 56″ nord, 2° 05′ 38″ est

Altitude
Min. 22 m
Max. 107 m

Superficie
48,27 km2
Localisation


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Liens

Site web

saintgermainenlaye.fr


Saint-Germain-en-Laye est une commune française située à 20 km environ à l'ouest de Paris dans le département des Yvelines en région Île-de-France.


L'histoire de la ville de Saint-Germain-en-Laye a été longtemps liée à la présence du château, qui fut une résidence régulière des rois de France dont l'importance diminua néanmoins par suite de l'installation de Louis XIV à Versailles, et à la forêt, ancien domaine de chasse royal. Au début du XXIe siècle, elle est le siège d'une sous-préfecture des Yvelines et est devenue une ville résidentielle recherchée, au caractère international marqué[1].


Ses habitants sont appelés les Saint-Germanois ou Saint-Germanoise.


Saint-Germain-en-Laye est célèbre pour ses châteaux (Château-Vieux, vestiges du Château-Neuf, château d'Hennemont) et ses musées (Musée d'Archéologie nationale, musée du Prieuré, musée Claude-Debussy).





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Hydrographie


    • 1.2 Géologie


    • 1.3 Occupation du territoire


    • 1.4 Transports et voies de communication


      • 1.4.1 RER


      • 1.4.2 Tram Express Ouest


      • 1.4.3 Bus


        • 1.4.3.1 Réseau urbain


        • 1.4.3.2 Réseau interurbain




      • 1.4.4 Réseau routier




    • 1.5 Climat




  • 2 Toponymie


  • 3 Urbanisme


    • 3.1 Morphologie urbaine


    • 3.2 Logement


    • 3.3 Projets d'aménagement




  • 4 Histoire


    • 4.1 Des origines au Moyen Âge


    • 4.2 De la Renaissance au XVIIIe siècle


    • 4.3 XVIIIe siècle


    • 4.4 XIXe siècle


    • 4.5 XXe siècle


    • 4.6 Les Loges




  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Rattachements administratifs et électoraux


    • 5.2 Intercommunalité


    • 5.3 Tendances politiques et résultats


    • 5.4 Création d'une commune nouvelle


    • 5.5 Administration municipale


    • 5.6 Liste des maires


    • 5.7 Outils de démocratie participative


    • 5.8 Fiscalité et budget municipal


    • 5.9 Sécurité


    • 5.10 Labellisations


    • 5.11 Jumelages




  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


    • 6.2 Enseignement


      • 6.2.1 Lycée international de Saint-Germain-en-Laye


      • 6.2.2 Autres établissements




    • 6.3 Manifestations culturelles et festivités


    • 6.4 Santé


    • 6.5 Sports


    • 6.6 Cultes


    • 6.7 Médias




  • 7 Économie


    • 7.1 Revenus de la population et fiscalité


    • 7.2 Activités et emploi


    • 7.3 Commerce


    • 7.4 Principales entreprises


    • 7.5 Associations


    • 7.6 Saint-Germain-en-Laye, ville de garnison




  • 8 Culture locale et patrimoine


    • 8.1 Lieux et monuments


    • 8.2 Patrimoine architectural


      • 8.2.1 Dans la ville


      • 8.2.2 Dans la forêt




    • 8.3 Patrimoine naturel


    • 8.4 Musées


    • 8.5 Autres équipements culturels


    • 8.6 Saint-Germain et la cuisine


    • 8.7 Cinéma


    • 8.8 Personnalités liées à la commune


      • 8.8.1 Rois et famille royale


      • 8.8.2 Les ducs de Noailles


      • 8.8.3 Autres personnalités nées avant 1900


      • 8.8.4 Autres personnalités nées à Saint-Germain depuis 1900


      • 8.8.5 Autres personnalités ayant vécu à Saint-Germain




    • 8.9 Héraldique




  • 9 Jumelage


  • 10 Voir aussi


    • 10.1 Bibliographie


    • 10.2 Articles connexes


    • 10.3 Liens externes




  • 11 Notes et références


    • 11.1 Notes


    • 11.2 Références







Géographie |





Position de Saint-Germain-en-Laye dans les Yvelines.


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La commune de Saint-Germain-en-Laye, située dans la banlieue ouest de Paris et dans le nord-est des Yvelines, est, avec plus de 4 800 hectares, la plus vaste du département (la troisième d'Île-de-France après Fontainebleau et Paris). Elle occupe la majeure partie d'une boucle de la Seine en grande partie couverte par la forêt domaniale du même nom. Le site historique de la ville se trouve dans la partie sud-est de ce territoire, sur le rebord d'un plateau calcaire dominant la Seine de 60 mètres environ et d'où la vue s'étend sur une grande partie de l'ouest parisien.


Les communes limitrophes sont Maisons-Laffitte au nord-est, Le Mesnil-le-Roi à l'est, Le Pecq au sud-est, Mareil-Marly au sud, Fourqueux au sud-sud-ouest, Chambourcy, au sud-ouest, Poissy à l'ouest et Achères en couronne du nord-ouest au nord-nord-est.


Le territoire communal s'étend sur un plateau limité de façon abrupte vers l'est, culminant à 90 mètres à l'emplacement du château. Le rebord du plateau, matérialisé partiellement par la Terrasse, correspond à la limite intercommunale séparant Saint-Germain du Pecq, située en contrebas en bord de Seine. Le plateau s'abaisse progressivement vers l'ouest à 50 à 60 mètres en limite de Poissy et vers le nord jusqu'à environ 25 mètres dans la plaine agricole d'Achères. Vers le sud, il est profondément entaillé par la vallée du ru de Buzot, empruntée partiellement par la RN 13 et franchie en viaduc par la ligne de grande ceinture, et remonte nettement en limite de Mareil-Marly et Fourqueux jusqu'à une altitude de 100 mètres environ à la colline d'Hennemont.




Vue panoramique depuis la terrasse du château, en direction de l'est :
à gauche, le viaduc de la ligne RER entre Saint-Germain-en-Laye et Le Vésinet - Le Pecq, plus loin, le pont sur la Seine de l'autoroute A14 et dans le fond la butte-témoin boisée de Cormeilles-en-Parisis ; au centre, le pont Georges-Pompidou au Pecq et, à l'horizon, La Défense ; à droite, à l'horizon, le mont Valérien et les hauteurs de Rueil-Malmaison, La Celle-Saint-Cloud, Louveciennes et Marly-le-Roi dans la forêt de Marly.



Hydrographie |




Saint-Germain-en-Laye et sa forêt dans une boucle de la Seine vers 1780 (carte de Cassini).


On compte un seul cours d'eau dans le territoire communal, il s'agit du ru de Buzot, ruisseau affluant de la Seine de 9 km de long dont le cours orienté ouest-est traverse la partie sud de la commune[2]. Ce ru est en grande partie canalisé et enterré. Le fond du vallon est emprunté par la déviation de la RN 13.




Vue sur l'étang du Corra.


La commune n'est pas directement riveraine de la Seine, mais dans sa partie nord nord-est, la limite communale s'approche très près du fleuve. La commune est séparée de ce dernier par une étroite bande rattachée à la commune d'Achères et parfois par d'anciennes îles rattachées administrativement aux communes de la rive droite (Conflans-Sainte-Honorine, Herblay, La Frette-sur-Seine).


Quelques étendues d'eau, issues d'anciennes exploitations sablières, se trouvent dans le nord de la commune, dont l'étang du Corra.



Géologie |


Le sous-sol de Saint-Germain-en-Laye, comme dans le reste de l'Île-de-France, est constitué d'un empilement de couches sédimentaires de l'ère tertiaire, quasi horizontales, reposant sur assise de craie de l'ère secondaire, couches entaillées par la vallée de la Seine et celle du ru de Buzot.


Les couches affleurant à Saint-Germain-en-Laye, au niveau de la ville, sont de haut en bas[3] :



  • le calcaire de Saint-Ouen du Bartonien inférieur (Marinésien), environ cinq mètres d'épaisseur, affleurant dans le centre de la ville ainsi que vers l'ouest en limite de Poissy,

  • les sables de Beauchamp du Bartonien inférieur (Auversien), présents surtout sous le centre ancien de la ville et la partie nord de la forêt sur environ huit mètres d'épaisseur,

  • le calcaire grossier du Lutétien (environ 45 millions d'années) d'environ quinze mètres d'épaisseur Cette couche calcaire, qui correspond à la plateforme structurale du Vexin, a été exploitée autrefois comme pierre de taille[4] dans de nombreuses carrières, notamment dans les communes limitrophes de Poissy et du Mesnil-le-Roi (Carrières-sous-Bois),

  • une couche d'argile (Yprésien inférieur) surmontant des marnes du Montien,

  • la craie blanche à silex du Campanien (70 à 80 millions d'années, Crétacé). Cette couche très épaisse, qui constitue l'assise géologique du secteur, n'est affleurante qu'à la base du coteau (Le Pecq), largement recouverte par des alluvions modernes.


L'assise de la forêt de Saint-Germain-en-Laye est formé principalement par des terrasses alluviales étagées formées au Quaternaire à l'intérieur d'un méandre de la Seine à la suite des variations du niveau de la Manche au cours des glaciations et déglaciations successives. Elles sont formées d'alluvions (sables et graviers) anciens au sud (terrasse supérieure), sauf vers l'ouest et le nord-ouest en limite de Poissy et Achères où ces alluvions disparaissent pour laisser affleurer les couches de calcaire sous-jacentes, et d'alluvions plus récentes au nord (terrasse inférieure).



Occupation du territoire |
























Type d'occupation
Pourcentage
Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit
19 %
914,16
Espace urbain non construit
8 %
408,78
Espace rural
73 %
3599,91


Le territoire de la commune est très majoritairement rural (73 %)[5]. L'espace rural correspond en quasi-totalité à l'espace couvert par la forêt de Saint-Germain-en-Laye. S'y ajoute au nord de la forêt, une partie du « parc agricole d'Achères » (qui appartient à la ville de Paris[6]).
L'espace urbain construit représente 19 % du total, soit 914 hectares. Il comprend les zones d'habitation, concentrées dans la partie sud de la commune, soit 340 ha (36 % de l'espace urbain construit), les divers équipements, soit 265 ha (20 %), incluant notamment des surfaces occupée par la station d'épuration « Seine-Aval » du SIAAP (syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne), située dans l'extrême nord du territoire communal, les surfaces affectées au transport, 186 ha (14 %), incluant entre autres les installations ferroviaires de l'ancien triage et du dépôt de locomotives d'Achères, les zones d'activités, 95 ha (7 %), constituée majoritairement de bureaux.


L'habitat occupe pratiquement tout l'espace situé entre la forêt et la limite sud de la commune. Il comprend d'une part le noyau historique dense qui s'est progressivement étendu à partir du château jusqu'au bord de la vallée du ru de Buzot. Celle-ci a été urbanisée plus récemment, notamment depuis la Seconde Guerre mondiale, par de grands immeubles collectifs, puis par des lotissements pavillonnaires. La zone urbanisée rejoint celles du Pecq, de Mareil-Marly et de Fourqueux sans discontinuité. On note également quelques cités isolées dans le nord de la commune, la cité du Grand-Cormier dans un triangle ferroviaire au milieu de la forêt, la cité de la Garenne en face de Conflans-Sainte-Honorine et la cité de Fromainville (au nord de Maisons-Laffitte) qui héberge du personnel de la station d'épuration.



Transports et voies de communication |


Les communications avec Paris sont assurées par la ligne de RER A dont la gare de Saint-Germain-en-Laye est le terminus ouest. Elle traverse Paris en passant par Le Vésinet, l'université de Nanterre, le centre d'affaires de la Défense, la place de l'Étoile, les grands magasins, le quartier des Halles, la gare de Lyon, la place de la Nation, puis continue vers Torcy et Marne-la-Vallée - Chessy où est implanté Disneyland Paris.


La ligne de Paris à Saint-Germain-en-Laye était la plus ancienne ligne de chemin de fer ouverte aux voyageurs en France. La commune est également traversée par la grande ceinture Ouest .


La commune est aussi desservie par deux routes nationales, la RN 13, orientée est-ouest, empruntant une déviation à quatre voies au sud de la ville, qui la relie à Paris d'une part et à Mantes-la-Jolie d'autre part, et la RN 184, orientée nord-sud, qui relie Saint-Germain-en-Laye à Conflans-Sainte-Honorine et à Cergy-Pontoise en traversant la forêt de Saint-Germain-en-Laye. Ces deux axes se croisent par un carrefour dénivelé au Bel-Air.


Les autoroutes les plus proches sont respectivement l'A 13 accessible par l'échangeur d'Orgeval situé à huit kilomètres environ à l'ouest de la ville et l'A 14 accessible par l'échangeur de Chambourcy situé à un kilomètre environ à l'ouest. L'autoroute A 14 traverse la commune en totalité par un souterrain, situé sous la forêt au nord de l'agglomération, l'échangeur initialement prévu en forêt ayant été supprimé sur décision du président François Mitterrand.


Le tracé retenu pour le bouclage de la Francilienne à l'ouest de Paris écorne légèrement le territoire communal dans sa lisière nord mais évite la traversée de la forêt[7].


Plusieurs routes départementales relient Saint-Germain-en-Laye aux communes voisines. Ce sont :



  • la RD 308 qui relie Maisons-Laffitte à Poissy en traversant la forêt dans le sens est-ouest et qui croise la RN 184 au carrefour de la croix de Noailles ;

  • RD 157 qui la relie au Mesnil-le-Roi et Maisons-Laffitte vers le nord-est ;

  • la RD 190, traversant le centre-ville, qui la relie au Pecq vers l'ouest et à Poissy vers l'est ;

  • la RD 98 qui la relie à Saint-Nom-la-Bretèche et Les Clayes-sous-Bois vers le sud.


Certaines de ces routes départementales sont exclusivement saint-germanoises : c'est le cas de la RD 284 qui relie le carrefour des Loges (RN 184 au nord) à l'échangeur avec la RN 13 au sud de la commune et de la RD 99 qui relie cet échangeur avec la RN 13 à l'entrée de Mareil-Marly.




La gare de Saint-Germain - Grande-Ceinture.




La gare d'Achères-Grand Cormier.


La commune est également traversée d'est en ouest, en plein milieu de la forêt, par la ligne Paris - Rouen - Le Havre qui dessert la gare voyageurs d'Achères - Grand Cormier ainsi que le dépôt d'Achères et les faisceaux de l'ancien triage d'Achères. Cette ligne compte deux embranchements, l'un vers le nord en direction de Pontoise et Cergy, l'autre vers le sud en direction de la gare de Poissy-Grande-Ceinture, désaffectée depuis 1936.


Parmi ces différentes infrastructures terrestres, plusieurs sont classées au regard de la pollution sonore des infrastructures de transports terrestres. C'est notamment le cas de l'autoroute A14 (classée en catégorie 1, la plus élevée, mais l'impact réel est relativement limité pour les riverains, cette autoroute étant souterraine dans la plus grande partie de son trajet dans la commune), des routes nationale N184 et N13 (catégorie 2) ainsi que de la ligne ferroviaire Paris-Rouen (catégorie 1)[8],[9]. La RN13 est isolée par des murs antibruit continus dans le vallon du ru de Buzot.



RER |


Les liaisons avec Paris sont assurées principalement par la ligne (A) du RER, inaugurée en 1972, exploitée par la RATP. Elle permet de joindre le centre de la capitale (gare de Châtelet - Les Halles) en 30 minutes, depuis la gare de Saint-Germain-en-Laye, dont elle est le terminus, via La Défense (17 min), avec une fréquence aussi élevée que celle d'une ligne de métro. Cette ligne succède à la ligne Paris - Saint-Germain-en-Laye, dont le tronçon Paris - Le Pecq, inauguré en 1837, fut l'un des tout premiers chemins de fer en France. Ultérieurement, fut construit le pont sur la Seine et la ligne reliant Le Pecq à Saint-Germain-en-Laye.



Tram Express Ouest |


Rouverte partiellement en 2004, La ligne de la Grande ceinture Ouest est peu utilisée car elle constitue un tronçon isolé, la correspondance vers la gare Saint-Lazare à Saint-Nom-la Bretèche apportant peu d'avantages aux voyageurs. Dans les prochaines années, ce tronçon va se transformer en une ligne de tram-train, le Tram Express Ouest. Cette ligne de banlieue à banlieue, sans passer par Paris intra-muros, sera prolongée au Nord à travers Poissy jusqu'à la gare d'Achères-Ville, en correspondance avec le RER A et le Transilien L , et au Sud jusqu'à la gare de Saint-Cyr, en correspondance avec le RER C, le Transilien N et le Transilien U. Il est aussi envisagé qu'une branche relie la gare de Grande Ceinture à la gare de Saint-Germain-en-Laye, au centre-ville[10].



Bus |



Réseau urbain |

La commune de Saint-Germain-en-Laye est desservie par le réseau de bus urbain Résalys exploité par Transdev Montesson Les Rabaux.


Il comprenant, depuis le 30 août 2009, 5 lignes de bus dont 2 sont des lignes circulaires. À partir du 31 août 2015, une sixième ligne vient compléter le réseau en heures creuses, la ligne R6.


  • (BUS)Résalys R1 R2 R3 R4 R5 R6


Réseau interurbain |

La commune de Saint-Germain-en-Laye est desservie par de nombreuses lignes de bus permettant de se rendre dans de nombreuses communes et pôles important du département tels que Cergy, Conflans-Sainte-Honorine, Mantes-la-Jolie, Poissy, Versailles. La ligne de bus N153 du réseau de Noctilien permet de se rendre à la Gare de Paris-Saint-Lazare à raison d'un départ par heure dans chaque sens de circulation de 00:30 à 6:30.



  • (BUS)RATP 259

  • (BUS)Bus en Seine 7SG

  • (BUS)Autocars Tourneux 3 26

  • (BUS)CSO 14 21 23 24 27

  • (BUS)Transdev Conflans 2 5 Express 27

  • (BUS)Transdev Ecquevilly 14 511 512

  • (BUS)TMLB 1 54

  • (BUS)TMLR Express 1 10 15

  • (BUS) Rive Droite 22

  • (N) N153



Réseau routier |


L'accès routier à Saint-Germain-en-Laye et la circulation dans la ville sont assez difficiles du fait de l'encombrement, notamment en semaine aux heures de pointe, du réseau constitué de rues au tracé étroit et très ancien.
Des parcs de stationnement ont été aménagés dans le centre-ville, notamment le parc souterrain du château et celui de la place du Marché-Neuf (mis en service en 2007).


Pour désengorger la RN 13, un nouvel échangeur sur l'autoroute A14 à Chambourcy a été mis en service en avril 2009. Il sera accompagné de la mise à 2 × 2 voies de la RN 13 entre Saint-Germain-en-Laye (Le Bel-Air) et le nouvel échangeur[11].



Climat |


Saint-Germain-en-Laye jouit comme toute l'Île-de-France d'un climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est de 10,7 °C. Les mois les plus froids sont décembre et janvier avec 0 à 5 °C et les plus chauds, juillet et août avec 20 à 25 °C (moyenne journalière). La moyenne des précipitations annuelles est de 695 millimètres[12].


La ville a de tout temps été réputée pour son microclimat lié à son site bien exposé, dominant la vallée de la Seine, à proximité de la forêt et abrité des vents dominants d'ouest. Cela lui a valu son nom révolutionnaire de « Montagne du Bon-Air »[13] et son statut de résidence de villégiature.



Toponymie |


La forêt de Laye apparaît au IXe siècle sous la forme Lida silva dans le Polyptyque d'Irminon[14], puis silva cognominata Ledia (« la forêt surnommée Laye ») au XIe siècle[15], chez Helgaud . La localité de Saint-Germain est attestée sous la forme locus beati Germani en 1073, puis Sanctus Germanus en 1124[15], Sanctus Germanus in Leia dès 1161[16].


Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Montagne-bon-air[17].


Saint-Germain tient son origine de la construction, par le roi de France Robert II le Pieux (972-1031), d'un monastère dédié à saint Germain, probablement saint Germain de Paris, fondateur de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés qui vivait dans les parages au VIe siècle[18].


L'origine du déterminant complémentaire -en-Laye tient à sa situation dans l'ancienne forêt de Lida[19] qui couvrait toute la région. Le nom complet de Saint-Germain-en-Laye peut donc se comprendre comme « Saint-Germain-dans-la-forêt »[20]


Cependant, si les formes Lida, Ledia sont justes, elles n'auraient pas de rapport avec le déterminant Laye (ancien français laie « réserve dans une forêt », d'où le français moderne laie « route forestière ») selon une interprétation onomastique : le substantif laie, déverbal de layer « marquer les bois qui doivent être épargnés dans une coupe », aurait pour étymon le verbe vieux bas francique *lākan « munir d'une marque indiquant une limite »[21], d'aspect incompatible avec les formes Lida et Ledia. Selon d'autres linguistes, l'ancien français laie, laide « sentier de forêt », provient du francique *laida, comme le verbe laier « tracer un passage dans la forêt » puis « séparer par un sentier le bois destiné à la vente »[22], ce qui est compatible avec les formes Lida et Ledia.



Urbanisme |



Morphologie urbaine |




Logement |





Place du Marché-Neuf.


Au recensement de 1999, la ville comptait 18 050 logements dont 15 830 résidences principales, soit 87,7 %. Le solde est constitué essentiellement de logements vacants (10,3 %), taux supérieur à la moyenne régionale (8,1 %), la part des résidences secondaires étant infime (0,6 %)[23],[24].


Près des deux-tiers (64,9 %) du parc immobilier datent des années 1949-1989, taux un peu supérieur à la moyenne régionale (57,2 %). Cela reflète le fort développement de la ville dans les années 1960-1980. En revanche, les constructions récentes (de 1990 à 1999) sont moins présentes que dans la moyenne régionale. En 1999, 3,2 % des résidences principales dataient de 1990 ou après contre 9,1 % en Île-de-France, démontrant un fléchissement des constructions depuis 1990.


Les maisons individuelles représentaient seulement 23,4 % contre 76,6 % pour les appartements, répartition sensiblement différente de la moyenne régionale (26,9 % et 73,1 % respectivement), reflétant une forte densification urbaine.


Les habitations se caractérisent par leur surface importante : les logements de quatre pièces et plus dominent (44,6 %). Suivent les logements de trois pièces (25,8 %), puis 2 pièces (18,6 %). Les petits logements restent assez minoritaires (studios : 11,6 %). Cette structure a peu évolué entre 1990 et 1999, avec toutefois une légère augmentation (+3,3 %) des logements de 4 pièces et plus, principalement au détriment des 3 pièces (- 4,6 %).


39,3 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 54,7 % de locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la région)[25],[26].


Avec 7 432 logements HLM[25], soit 18 % du parc en 1999 (contre 23,4 % en moyenne régionale), la ville est un peu en dessous du seuil de 20 % de logements sociaux imposé par la loi no 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains. La plupart des logements sociaux résultent de l'urbanisation dans les années 1960 du plateau du Bel-Air qui fut l'objet d'une ZUP (zone à urbaniser en priorité).


Le prix de l'immobilier à Saint-Germain-en-Laye est parmi les plus élevés de France, au 71e rang des villes les plus chères[27]. Malgré un ralentissement de la hausse des prix constaté depuis 2006, le prix moyen atteint environ 4 500 euros le m² en 2007 et peut dépasser les 6 000 euros pour les biens les mieux placés à proximité du château et de la forêt[28].
Les quartiers moins prisés connaissent toutefois des prix sensiblement inférieurs (à partir de 2 500 euros le m² dans le quartier du Bel-Air).



Projets d'aménagement |




Histoire |



Des origines au Moyen Âge |




Saint Germain en Laye, allée couverte du Trou aux Anglais.




L'allée couverte de Conflans.


Peu de vestiges archéologiques ont été retrouvés dans le territoire de la commune, longtemps occupé par la vaste de Laye, anciennement Lida, qui jouxtait la forêt d'Yveline, qui couvrait. On peut voir, reconstituées dans les fossés du château, des sépultures néolithiques découvertes dans les environs, dont l'allée couverte venant de la commune limitrophe de Conflans-Sainte-Honorine.


L'existence de Sanctus Germanus in Laya remonte à la haute antiquité[29]. Une tradition populaire locale associe le roi Thierry III au martyre de l'évêque Léger. Un village se construit autour d'une chapelle dédiée à saint Léger, élevée par ce roi mérovingien en réparation du martyre[30].


Au VIIe siècle, les Francs s'installent dans le vallon du ru de Buzot, où apparaît le domaine de Feuillancourt. Le futur évêque de Toulouse saint Érembert, né à Feuillancourt (Viliolicors, qui peut représenter *Filioli Curtis), participe à la christianisation de la région. Les premiers hameaux se forment à Saint-Léger et Feuillancourt, site confirmé par la découverte en 1925 d'un cimetière mérovingien. Selon la tradition hagiographique, saint Érembert mit fin, miraculeusement, à un incendie en dressant sa houlette devant les flammes[31].





Menhir déplacé dans les douves du château de Saint Germain en Laye.




La Sainte-Chapelle de saint Louis.


En 845, l'expédition des Vikings menés par Ragnar «aux braies velues» pille le village de Saint-Germain-en-Laye avant d'assieger Paris.
Selon son biographe Helgaud comme selon la charte de son fils Henri, le roi Robert le Pieux a fondé un petit monastère dédié à saint Germain de Paris, avec une église abbatiale consacrée à saint Vincent, « dans la forêt appelée Laye » (in silva cognominata Ledia)[32]. Cette fondation se situe entre 996 et 1031. Certains auteurs ont voulu préciser la date : vers 1025[18] ou 1015[33].


Entre 1031 et 1060, Henri Ier de France donne cette « petite abbaye » (abbatiola) à l'évêque de Paris Imbert. L'évêque cède à son tour l'abattiola de Saint-Germain à l'abbaye bénédictine de Coulombs (près de Nogent-le-Roi)[34].


Vers 1124, le roi Louis VI le Gros (1081-1137), qui veut imposer son autorité aux seigneurs de l'Île-de-France, fait construire une résidence royale sur l'emplacement du château actuel, face au prieuré Saint-Germain. Le village commence à se développer au XIIe siècle, sous la tutelle du seigneur local qui est le prieur du monastère. Les premiers maires sont nommés par l'abbé de Coulombs Roger, entre 1119 et 1174 : Aubry puis son fils Rahier (Racherius). Ce maire était un sergent de justice, un percepteur domanial qui devait prêter l'hommage lige à l'abbé[35].


En 1223, le roi Philippe-Auguste fait construire une première chapelle dédiée à Notre-Dame. Blanche de Castille, qui gouverne comme régente de 1226 à 1236, fait aménager la route entre Saint-Germain et Poissy à travers la forêt. Saint Louis agrandit le château et fait construire la Sainte Chapelle achevée en 1238. Cet édifice encore visible actuellement est parfois attribué, sans preuve, à l'architecte Pierre de Montreuil, auteur de la Sainte-Chapelle de Paris.


En 1286, sous Philippe IV le Bel, le village devient une prévôté, premier degré de la justice royale. Par une charte du mois de novembre 1305, Robert de Meudon se voit donner par le roi un mas à Saint-Germain-en-Laye. Il y est dit panetier[36] du roi Philippe le Bel[37]. Dans une autre charte de l'an 1307, outre la qualité de panetier, Robert de Meudon est dit concierge de Saint-Germain-en-Laye.


Le 15 août 1346, lors de la chevauchée d’Édouard III, pendant la guerre de Cent Ans, le « Prince Noir », fils du roi d'Angleterre Édouard III qui occupe alors Poissy, prend la ville, la pille et la brûle et incendie le château de Saint-Germain-en-Laye qui est détruit, à l'exception de la Sainte Chapelle[38]. Vingt ans plus tard, sous Charles V, il sera reconstruit et transformé en forteresse par l'architecte Raymond du Temple. C'est une époque charnière : jusqu'au milieu du XIVe siècle, la résidence royale de Saint-Germain était appelée domus (en latin), hostel (en français) ; avec les travaux de Charles V, elle est qualifiée de chastel[39].


En 1390, la forêt, le château et le village sont dévastés par une tempête[40].« Le ciel qui était serein, s'obscurcit en peu de temps, l'espace d'une lieue seulement, qui faisait le tour du château et il survint une infinité d'éclairs et de coups de tonnerre. Le vent brisa toutes les fenêtres et mit en morceaux tout le vitrage de la chapelle de la reine qu'il porta jusqu'au pied de l'autel. On fut obligé de cesser le chant pour finir plus tôt la messe, de crainte que le vent n'emportât la Sainte Hostie. Tout le monde se jeta par terre. Le Conseil même cessa. Les plus grands arbres de la forêt furent arrachés, et on rapporta à la cour que le tonnerre était tombé entre Saint-Germain et Poissy, sur quatre officiers du roi, dont il avait consumé les os et le dedans du corps, en sorte qu'il ne leur restait que la peau, qui était noire comme du charbon »[29].


En 1415, le pays est de nouveau pillé ainsi que le château, qui sera finalement occupé par les Anglais de 1417 à 1440.


Louis XI, qui n'aimait guère la campagne et qui avait installé la cour au château de Plessis-lèz-Tours, fait don, en 1482, à Jacques Coitier, son premier médecin, des « place, château, prévôté et seigneurie de Saint-Germain-en-Laye ». À la mort du roi, le parlement cassa la donation faite par celui-ci, et rendit à la couronne la propriété aliénée.



De la Renaissance au XVIIIe siècle |




Plan général de Saint-Germain-en-Laye au XVIIe siècle,
par Georges Boissaye du Bocage (Gallica).




Le Château Neuf en 1637,
par Auguste Alexandre Guillaumot (Gallica).




Le Château-Vieux vers 1682.


Avec François Ier, qui épouse Claude de France dans la chapelle le 18 mai 1514, le château de Saint-Germain-en-Laye devient la résidence favorite du roi. En 1539, il confie à l'architecte Pierre Chambiges la transformation du château et sa reconstruction dans le style Renaissance tel qu'on le connaît actuellement depuis sa restauration au XIXe siècle. Pierre Chambiges édifie également le château de la Muette dans la forêt. Le village, encore très rural, profitant du développement du commerce lié à la cour, s'agrandit et atteint environ 3 500 habitants.


Henri II, né à Saint-Germain-en-Laye, devient roi en 1547. C'est cette même année que se situe l'épisode du coup de Jarnac au cours d'un duel qui se déroule sur l’esplanade du château, le 10 juillet 1547. Le nouveau roi entreprend la construction du « château neuf », dont il charge l'architecte Philibert Delorme. les travaux sont commencés en 1559, mais la construction ne sera terminée que sous le règne d'Henri IV, vers 1600.


Né à Saint-Germain, Charles IX y établit en 1561 la première manufacture de glaces à l'instar de celles de Venise. Le 17 janvier 1562, l'Édit de Saint-Germain accorde aux protestants français la liberté de conscience et une certaine liberté de culte[41].


Le 8 août 1570, le traité de paix de Saint-Germain-en-Laye met fin à la troisième guerre de religion.


En 1574, Charles IX et sa cour, ne se croyant plus en sûreté à Paris, se retirèrent à Saint-Germain-en-Laye. Un devin ayant prédit que Catherine de Médicis mourrait près de Saint-Germain, la reine quitta rapidement cette ville pour habiter le palais du Louvre, qui dépendait de la paroisse de Saint-Germain-l'Auxerrois.


En novembre 1583, Henri III convoque à Saint-Germain-en-Laye une assemblée des notables[42] chargée de vérifier les titres d'exemption et de réprimer les abus dans toutes les élections des pays de taille.


En mars 1587, alors qu'il est en visite à Saint-Germain, Henri III faillit être enlevé par la faction de la Ligue catholique et du roi d'Espagne. Cette conspiration fut découverte et échoua[43],[44].


En 1599, Henri IV exempta les habitants de toutes charges, privilège qui dura jusqu'en 1789.


Le roi Louis XIII passe son enfance au Château-Vieux de Saint-Germain.
Plus tard, c'est au cours d'une partie de chasse, le 23 septembre 1617, qu'il découvre le site de Versailles où il se fait construire rapidement un rendez-vous de chasse.


Le dimanche 5 septembre 1638, c'est la naissance très attendue de Louis Dieudonné, futur Louis XIV.
Louis XIII s'éteint au Château-Vieux le 14 mai 1643.


Lors de la Fronde, dans la nuit du 5 au 6 janvier 1649, la reine-mère, Anne d'Autriche, régente et le jeune Louis XIV qui n'a qu'onze ans se réfugient précipitamment au Château-Vieux de Saint-Germain. Cet épisode a sans doute marqué Louis XIV et l'a probablement influencé dans sa décision de transférer la Cour à Versailles.




Le roi Jacques II d'Angleterre.


De 1661 à 1682, le roi Louis XIV passe une partie importante de son temps à Saint-Germain-en-Laye. Il fait aménager par Le Notre des jardins à la française et la Grande Terrasse entre 1663 et 1680. Il fit également remodeler ses appartements dans le Château-Vieux par Le Brun et Le Vau. En 1680 commencent les travaux d'agrandissement du château, menés par Jules Hardouin-Mansart, par la construction de cinq pavillons d'angle qui lui donnent, selon certains historiens, un « aspect bizarre et déplaisant[45] ». Le bourg se développe à cette époque et sa population atteint 12 000 habitants en 1680[46]. Madame de Montespan y fait construire l'« hôpital général royal » ainsi que le couvent des Ursulines. Les nobles font bâtir de nombreux hôtels particuliers dont beaucoup existent encore de nos jours. Il fait également construire le camp militaire Saint-Sébastien dans la plaine alluviale d'Achères.


L'église, brûlée en 1346, rebâtie depuis, réparée par Charles IX, en 1562, agrandie en 1677, s'écroula en 1681. Louis XIV ordonna d'en rebâtir une nouvelle, qui fut achevée en 1683.


Le 20 avril 1682, avant même que les travaux d'agrandissement du château de Saint-Germain soient terminés, la Cour part définitivement pour Versailles. Saint-Germain-en-Laye connaît alors une phase de déclin prolongé malgré le séjour du roi de Grande-Bretagne Jacques II, cousin germain de Louis XIV, qui vit en exil au château, de 1689 à sa mort en 1701.


En 1698, une tempête s'abat sur Saint Germain et sa région[40].



XVIIIe siècle |


Au XVIIIe siècle, les ducs de Noailles tiennent le haut du pavé à Saint-Germain-en-Laye. Leur demeure, l'hôtel de Noailles, œuvre de Jules Hardouin-Mansart, avec son parc de 42 hectares, est somptueux. De 1701 à 1793, successivement, Annes-Jules, puis Adrien-Morice, son fils et Louis, duc d'Ayen son petit-fils, sont gouverneurs de Saint-Germain[47].


En 1713, une nouvelle tempête s'abat sur Saint Germain et sa région[40].


En 1739, une autre tempête dévaste Saint Germain et sa région[40].


En 1777, le roi Louis XVI fait don du Château-Neuf, en mauvais état, à son frère Charles, comte d'Artois, le futur Charles X. Celui-ci le fait démolir avec l'intention de le reconstruire entièrement.


En mars 1787, un édit de Louis XVI crée les municipalités, dirigées par un syndic. L'élection de Paris est scindée en deux départements ayant pour chefs-lieux Corbeil et Saint-Germain-en-Laye, qui est aussi le siège d'un arrondissement[48].


En janvier 1790, c'est la création des 83 départements. Versailles, qui offre l'avantage de disposer de vastes bâtiments inoccupés, est choisie comme chef-lieu de la Seine-et-Oise nouvellement créée. Malgré les prétentions de la municipalité qui se prévaut de la longue tradition de ville royale de la ville, Saint-Germain n'est plus que le chef-lieu d'un « district » composé de sept cantons et 265 communes et le siège d'un tribunal de première instance (loi du 26 février 1791). Les districts sont supprimés en 1795 et lors de la création des arrondissements (loi du 28 pluviôse an VIII), Saint-Germain est ramenée au rôle d'un chef-lieu de canton, ce qu'elle restera jusqu'en 1962.


En février 1790, le premier maire, Georges Laurent Caillet, est élu avec 599 voix sur 891 votants[49].


Le 17 juillet 1793, une nouvelle tempête dévaste Saint Germain et sa région[40].


Le onze brumaire an II (1er novembre 1793), un décret de la Convention rebaptise la ville Montagne-du-Bon-Air[50] ; Le 18 nivôse an II (7 janvier 1794), la commune de Saint-Léger-en-Laye, qui s'étend dans la vallée du ru de Buzot, au sud de la ville, est absorbée par celle de Saint-Germain-en-Laye[51].


1795 : Ouverture par Madame Campan de l'Institut National de Saint-Germain, maison d'éducation pour jeunes filles.


Sous la Révolution, la ville qui prend le nom de Montagne-du-Bon-Air, connaît un net déclin démographique, perdant un tiers de sa population, tant du fait d'un solde naturel négatif que du départ de nombreux habitants[52]. Au recensement de 1800 la ville ne compte plus que 8 954 habitants.



XIXe siècle |


Sous l'Empire, le Château-Vieux est réparé pour y former une école de cavalerie. Il accueille l'« école spéciale militaire de cavalerie » qui est ouverte le 15 octobre 1809 et fusionnée en 1914 avec l'école spéciale militaire de Saint-Cyr. En 1811, c'est la création de la Maison d'éducation de la Légion d'honneur des Loges voulue par Napoléon.




La gare vers 1900.


La ville est occupée en 1814 et 1815 par les troupes alliées (russes, prussiennes et britanniques) qui ont vaincu Napoléon. Elle est soumise à des réquisitions et des contributions de guerre et doit loger près de dix mille soldats.


Le 24 août 1837, première circulation sur la ligne de chemin de fer Paris - Saint-Germain, première ligne ouverte au service des voyageurs en France, qui est en fait limitée au débarcadère du Pecq près du pont sur la Seine. Son prolongement jusqu'à Saint-Germain-en-Laye n'est réalisé qu'en avril 1847  Pour vaincre la dénivellation entre Le Pecq et Saint-Germain, qui impose une rampe atteignant de 35 mm/m, on fait appel au chemin de fer atmosphérique. Le vide est fait dans un tube dans lequel se déplace un piston solidaire du wagon directeur, ce qui permet littéralement d'aspirer le train en haut de la côte. La descente se fait par gravité. L'implantation de la gare sur la place du château bouleverse le jardin créé par Le Notre[53].


De 1836 à 1855, le château est transformé en pénitencier militaire.


Le 8 mars 1862 un décret impérial acte la création dans le château d'un « musée des antiquités celtiques et gallo-romaines » (renommé plus tard « Musée des antiquités nationales », puis récemment « musée d'Archéologie nationale »). À cet effet, le château est classé monument historique le 8 avril 1863 et les premiers travaux de rénovation sont engagés par l’architecte Eugène Millet, élève de Viollet-le-Duc. Les premières salles du musée sont inaugurées par Napoléon III le 18 mai 1867[54]. La restauration entreprise par Millet, outre une profonde restructuration des espaces intérieurs, restitue le château dans son état Renaissance, en détruisant les pavillons ajoutés par Mansart à la fin du XVIIe siècle. Les travaux ne s'achèvent qu'au début du XXe siècle.


Lors de la guerre franco-allemande de 1870, la ville de Saint-Germain-en-Laye est occupée par une partie de la brigade des uhlans de la garde Prussienne durant 175 jours, du 20 septembre 1870 au 12 mars 1871. La ville et la population sont à nouveau soumises à de lourde réquisitions. Saint-Germain a son martyr : le facteur Armand Brare, pris par les Prussiens alors qu'il transportait des dépêches à travers leurs lignes, supplicié à coups de fouet dans la forêt de Saint-Germain, incarcéré à Versailles, il s'évade et est fusillé en février 1871 alors qu'il tentait de traverser la Seine à la nage[55].




Statue de Thiers.




Le tramway au début du XXe siècle, alors qu'il était tracté par de petites locomotives à vapeur.


En 1871, lors de la Commune de Paris, de nombreux Parisiens viennent se réfugier à Saint-Germain dont la population augmente sensiblement.


En 1877, Adolphe Thiers, premier président de la Troisième République, dont la santé déclinait et qui avait l'habitude de fréquenter Saint-Germain-en-Laye, s'installe à l'hôtel du Pavillon Henri IV le 22 août pour se reposer. Son état de santé s'aggrave brusquement le 3 septembre et il meurt le jour même. Une statue de Thiers est érigée en 1880 sur la place du château. Elle sera détruite sous l'Occupation en 1941.


Le 16 mai 1890, la ligne du tramway Paris - Saint-Germain (PSG) est mise en service. Cette ligne de 18,7 kilomètres, à traction à vapeur, relie le château à la place de l'Étoile via Rueil-Malmaison et le pont de Neuilly en 1 h 30 environ. La ligne est électrifiée en 1912, avant d'être incorporée en 1921 dans le réseau des STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) dont elle devient la ligne no 58. Ce tramway sera finalement remplacé par des autobus à partir du 21 janvier 1935[56].


En 1896 une nouvelle ligne de tramway relie Saint-Germain à Poissy (5,7 km), ligne transférée en 1911 à la Compagnie des chemins de fer de grande banlieue (CGB), puis affermée en 1927 à la SRCRP. Cédée à la Société générale des chemins de fer économiques le 1er janvier 1933, la ligne est finalement fermée à l'exploitation le 31 décembre de la même année.



XXe siècle |


En 1904 est fondé le Stade saint-germanois, club omnisports dont la section football sera à l'origine en 1970 du Paris Saint-Germain Football Club. Le 1er janvier 1912, est mise en service la ligne de la CGB entre Saint-Germain et Meulan. Cette ligne à écartement de 1,44 m a fonctionné jusqu'au 30 juin 1948.




Les défenses du camp retranché de Paris en 1914 (carte postale ancienne allemande).




Le monument aux morts.


Pendant la Première Guerre mondiale, Saint-Germain-en-Laye, bien qu'incluse dans le périmètre du camp retranché de Paris, n'est pas affectée directement par les combats. Quelques bombes, lancées par des Zeppelins, visant le viaduc de la ligne de Grande ceinture tombent sans provoquer de victimes.


Dès 1914, des trains militaires venant directement du front sont reçus en gare de Saint-Germain-Grande-Ceinture. En 1917, la gare de triage d'Achères est agrandie pour recevoir les trains de permissionnaires ou de blessés[57].


La ville est très affectée par la guerre comme la plupart de communes françaises. Elle perd 720 soldats dont les noms sont inscrits sur le monument aux morts, soit 3,9 % de sa population de 1914[58]. Le monument aux morts, œuvre de l'architecte saint-germanois Jacques Carlu, est inauguré le 24 septembre 1922. Financé grâce à une souscription publique, il remplace un premier cénotaphe érigé en 1919.


Le 10 septembre 1919, le Traité de Saint-Germain (pendant du traité de Versailles avec l'Allemagne) est signé dans une salle du château. Ce traité établit la paix entre les alliés et l'Autriche et consacre l'effondrement de la monarchie austro-hongroise.


Dans l'Entre-deux-Guerres, de 1922 à 1936, Saint-Germain-en-Laye accueille les courses automobile et motocycliste du « Bol d'or auto » et du « Bol d'or » sur le circuit des Loges, en forêt. En 1926, un accident provoque deux morts. L'année suivante les épreuves sont transférées à Fontainebleau avant de revenir en 1928 sur le circuit dit "de la ville". Les deux courses reprennent après-guerre à Saint-Germain en 1947, 1948 et 1951. Les autres éditions sont organisées -sur trois jours toujours- à l'autodrome de Linas-Montlhéry (jusqu'en 1955 pour les autos et 1960 pour les motos, avant reprise pour ces seules dernières en 1969).


Dans les années 1930, la ville est frappée par la crise économique, le nombre de chômeurs s'accroît sensiblement passant d'une centaine à cinq cents environ en 1932[59]. Cette crise se produit dans un contexte de crise démographique. Le solde naturel est négatif pendant la première moitié du XXe siècle et la population stagne, autour de 20/22 000 habitants de 1920 à 1940.




Blockhaus allemand près du château.


Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville est à nouveau occupée par l'armée allemande du 14 juin 1940 au 25 août 1944. Au début du mois de juin 1940, c'est l'exode qui vide littéralement la ville : le 15 juin il ne restait plus que 5000 habitants[60]. Cependant la plupart des fuyards reviennent au cours de l'été.
L'état-major du Grand Quartier général allemand pour la Zone Occupée s'installe au Pavillon Henri IV tandis que de nombreux autres services de l'armée d'occupation s'installent en ville. Mission confiée à son état-major par le colonel général von Rundstedt : préparer l'opération Seelöwe, c'est-à-dire le débarquement allemand en Grande-Bretagne. Saint-Germain-en-Laye devient ensuite le siège de l'Ob West, commandement des forces allemandes de la Norvège à Biarritz. Une douzaine bunkers sont construits à partir de 1942 par des ouvriers réquisitionnés pour l'Organisation Todt, en particulier des bunkers enterrés destinés au commandement et situés près de la rue Félicien-David ; ils servaient de poste légèrement avancé avancé non loin de Paris (c'est là que le feldmarschall Gerd von Rundstedt tente, le 6 juin 1944, de s'opposer au Débarquement). Les autres bunkers se trouvent au centre de la cité Médicis, dans le parc du château, en contrebas du pavillon Henri IV, au 25 bis rue Alexandre-Dumas, à la villa David, dans le parc du collège Marcel-Roby, au 13 rue des Monts-Grevets (une tourelle de tir) et aux 6 bis, 10 ter et 13 boulevard Victor-Hugo.


En mai et juin 1944, la commune subit de nombreux bombardements alliés qui préparent le débarquement en Normandie. Sont particulièrement visées les infrastructures de transport, le pont du Pecq, tout proche, le viaduc Saint-Léger sur la Grande Ceinture, la gare de Saint-Germain-Grande-Ceinture et surtout les installations du triage d'Achères dans la forêt.


Le 13 septembre 1947, le bol d'Or s'est couru pour la première fois depuis 1939. Durant 24h voitures et motos ont tourné sur un circuit de 5 790 m.


En mai 1954, le Grand quartier général des forces américaines en Europe (United States European Command, USEUCOM) s'installe au Camp des Loges. À cette occasion, un ensemble de 261 logements appelé « village SHAPE » est construit dans le domaine du château d'Hennemont par l'architecte Prix de Rome Jean Dubuisson[61]. Le grand quartier général quitte Saint-Germain le 5 février 1967 lorsque le général de Gaulle décide de quitter l'organisation intégrée de l'OTAN[62].


Dans les années 1950, la route nationale 13 reliant Paris à la Normandie, qui traversait le centre ville, est déviée par le sud dans le vallon du ru de Buzot. Cette déviation, qui soulève beaucoup de critiques car elle est accusée de couper la ville en deux, est achevée en 1959.


Le 7 novembre 1962 est créé l'arrondissement de Saint-Germain-en-Laye[63] qui regroupe 45 communes pour 341 km2, soit environ 15 % de la superficie du département et 528 000 habitants (1999), soit 42 % de sa population.


Dans les années 1960, le musée des Antiquité nationales est totalement rénové à l'initiative d'André Malraux, ministre de la culture. Le 25 mars 1965, Malraux fait visiter les nouvelles salles au général de Gaulle au cours d'une visite privée, mais la rénovation complète ne sera achevée qu'en 1984[64].


Le 1er octobre 1972, c'est la mise en service du RER qui relie directement Saint-Germain-en-Laye au centre de Paris et au-delà à la banlieue sud-est en court-circuitant la gare Saint-Lazare, et en même temps donne un accès direct et rapide, moins de vingt minutes, au pôle d'emplois de La Défense. Ce nouveau service induit une forte augmentation du trafic au cours des années suivantes ainsi que le début d'une mutation demographique de la ville, assortie d'une augmentation des prix de l'immobilier.


L'autoroute A14, inaugurée le 6 novembre 1996, traverse la commune en souterrain grâce à un tunnel long de 2 810 m (long de 1 855 m, le tunnel est complété par des tranchées couvertes de près d'un kilomètre)[65] passant sous la Terrasse et la forêt. Ce tracé, qui respecte l'environnement naturel et culturel, est le résultat d'un long combat du maire, Michel Péricard, qui convainc le Président de la république, François Mitterrand. Celui-ci décide à l'occasion d'un déplacement sur les lieux le 2 mai 1990 de supprimer l'échangeur prévu initialement dans la forêt, et en juillet 1993, le tracé est abaissé pour éloigner de la Terrasse le débouché du tunnel.


27 décembre 1999 : une violente tempête balaye la France. Le parc et la forêt sont gravement touchés[40].


Le 4 août 2007, un accident de manège à la Fête des Loges, faisant deux morts et deux blessés graves, endeuille la commune[66].



Les grands événements politiques de Saint-Germain-en-Laye



  • L'édit de tolérance de Saint-Germain du 17 janvier 1562, concluant le colloque de Poissy, accorde aux protestants le droit de pratiquer leur culte dans certaines conditions ;

  • la paix de Saint-Germain-en-Laye du 5 août 1570 met fin à la troisième guerre de religion ;

  • le traité de Saint-Germain-en-Laye, signé le 29 mars 1632, entre la France et l'Angleterre ;

  • le traité de Saint-Germain-en-Laye, signé les 26 et 27 octobre 1635, entre la France et le duc de Saxe-Weimar ;

  • le traité de Saint-Germain-en-Laye, signé le 29 juin 1679, entre la France et le prince-Électeur de Brandebourg ;

  • le traité de Saint-Germain-en-Laye, signé le 25 octobre 1679, entre la France et le prince-Électeur de Brandebourg ;

  • le traité de Saint-Germain-en-Laye, signé le 10 septembre 1919, à l'issue de la Première Guerre mondiale, par les puissances alliées d'un côté, et la nouvelle République autrichienne de l'autre.




Les Loges |


Le château fut habité par des ermites qui s'y établirent en 1624.


Louis XIII en fit don, en 1685, à des religieux de Saint Augustin qui y demeurèrent jusqu'à la Révolution.


Napoléon Ier y fonda une Maison d'éducation de la maison d'éducation de demoiselles, succursale d'Écouen.


Louis XVIII, en 1825 la décréta succursale de celle de Saint-Denis.



Politique et administration |



Rattachements administratifs et électoraux |


Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[67], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise et de son arrondissement de Versailles, puis devient en 1962 chef-lieu de l'arrondissement de Saint-Germain-en-Laye[50]. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département des Yvelines après un transfert administratif effectif le 1er janvier 1968. La ville demeure le chef-lieu de l'arrondissement. Pour l'élection des députés, la ville fait partie depuis 1988 de la sixième circonscription des Yvelines.


La commune était historiquement le chef-lieu de 1793 à 1967 du canton de Saint-Germain-en-Laye de la Seine-et-Oise. Lors de la mise en place des Yvelines, elle devient chef-lieu des cantons de Saint-Germain-en-Laye-Nord et Sud jusqu'en 2014[50]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Saint-Germain-en-Laye.


Saint-Germain-en-Laye appartient à l'aire urbaine de Paris.



Intercommunalité |


La commune était le siège de la communauté d'agglomération Saint-Germain Seine et Forêts créée en 2014 sous le statut de communauté de communes avant de se transformer, l'année suivante, en communauté d'agglomération.


Conformément à la volonté gouvernementale de voir créer des intercommunalités importantes en grande banlieue afin de pouvoir dialoguer avec la métropole du Grand Paris, cette intercommunalité fusionne avec d'autres pour former, le 1er janvier 2016, la communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine, dont est désormais membre la ville.


Celle-ci participe également à différents syndicats de communes, tels le SIVOM (syndicat intercommunal à vocation multiple), créé en 1964 et qui, en 2017, regroupe 35 communes[68] ou deux syndicats d'assainissement.



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Yvelines.

Saint-Germain-en-Laye est une ville qui a une longue tradition politique bien ancrée à droite. Le maire Emmanuel Lamy (UMP) a succédé à Michel Péricard (RPR) en 1999, au décès de ce dernier, puis il a été élu pour la première fois comme tête de liste en 2001[69]. Il est réélu au premier tour en 2008 avec 52,34 % des voix contre 27,66 % pour la liste d'Arnaud Péricard (UMP dissident) et 20 % pour la liste de Pascal Lévêque (PS)[70].


À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Jacques Chirac avec 27,7 %, suivi de Lionel Jospin avec 13,3 %, Jean-Marie Le Pen avec 11,6 %, puis François Bayrou avec 11,5 %, Jean-Pierre Chevènement avec 6,8 %, Alain Madelin avec 6,7 %, Noël Mamère avec 4,8 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 4 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 87,9 % pour Jacques Chirac contre 12,1 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 18,6 %, résultat plus contrasté qu'au niveau national (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %)[71].


Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les Saint-Germanois ont très nettement approuvé la Constitution européenne, avec une majorité de 71,32 % de oui contre 28,68 % de non et un taux d’abstention de 27,57 % (France entière : non à 54,67 % ; oui à 45,33 %). Ces chiffres amplifient la tendance départementale des Yvelines (oui à 59,53 % ; non à 40,47 %) et celle de la région Île-de-France (oui 53,99 % ; non 46,01 %)[72].


À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu Nicolas Sarkozy arriver en tête avec 45,93 %, suivi par François Bayrou avec 22,80 %, Ségolène Royal avec 18,29 % et Jean-Marie Le Pen avec 6,00 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu Nicolas Sarkozy arriver en tête à une très large majorité de 66,95 % contre 33,05 % pour Ségolène Royal (résultat national : respectivement 53,06 et 46,94 %)[73].


Lors de l'élection présidentielle de 2012, le premier tour voit Nicolas Sarkozy arriver nettement en tête avec 44,78 %, suivi par François Hollande avec 22,52 %, François Bayrou avec 12,12 %, Marine Le Pen avec 9 % et Jean-Luc Mélenchon avec 6,53 %. Les autres candidats ne dépassent pas le seuil des 3 %. Au second tour, Nicolas Sarkozy obtient 62,96 % des voix contre 37,04 % à François Hollande[74].


À l'élection présidentielle de 2017, François Fillon arrive en tête au premier tour avec 36,87 % des voix, suivi par Emmanuel Macron avec 32,05 %, Jean-Luc Mélenchon avec 11,49 %, Marine Le Pen avec 8,31 % et Benoît Hamon avec 5,65 % des voix. Les autres candidats ne dépassent pas les 4 % des voix. Au second tour, Emmanuel Macron obtient 82,93 % des voix contre 17,07 % pour Marine Le Pen[75].



Création d'une commune nouvelle |


La municipalité annonce fin 2017 le lancement d'une réflexion en vue d'une fusion de Saint-Germain-en-Laye, Fourqueux, Mareil-Marly et l'Étang-la-Ville, qui prendrait la forme d'une commune nouvelle en janvier 2019[76],[77]. Cela permettrait selon la municipalité de mieux influer et répondre aux enjeux induits par la métropole du Grand Paris tout en accentuant la représentativité des communes regroupées au sein de la communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine[78].


Ce projet, initié par le maire de la commune en décembre 2017, suscite la mobilisation d'habitants et associations lesquels réclament l'organisation d'un référendum local[79]. Le 12 septembre 2018, la commune de l'Etang-la-Ville décide de se retirer du processus de fusion[80]. Il en est de même à Mareil-Marly, où, après des élections municipales partielles organisées en septembre 2018 à la suite de l'explosion de l'équipe municipale élue en 2014, la nouvelle équipe décide de se retirer elle aussi de ce projet de fusion.


Fourqueux reste donc la seule commune envisageant de fusionner avec Saint-Germain-en-Laye.


La tenue simultanée dans les deux villes des conseils municipaux chargés de formaliser la demande de création d'une commune nouvelle qui conserverait la dénomination de Saint-Germains-en-Laye' a lieu le 19 novembre 2018. Le conseil municipal de Fourqueux se tient dans une ambiance houleuse[81] et la fusion est votée par 17 voix "Pour", 9 "Contre" et 1 abstention à Fourqueux et à l'unanimité mois trois voix à Saint-Germain-en-Laye[82].



Administration municipale |


Compte tenu du nombre d'habitants de la commune, celle-ci est administrée par son conseil municipal constitué de quarante trois membres, dont le maire et ses adjoints[83]. La municipalité siège dans l'hôtel de ville installé dans l'hôtel de La Rochefoucauld, rue de Pontoise, depuis 1842. Un centre administratif, créé en 1996 rue Léon-Desoyer, regroupe l'ensemble des services administratifs.


Une mairie-annexe est installée dans le quartier du Bel-Air, sur la place des Rotondes.



Liste des maires |


Article détaillé : Liste des maires de Saint-Germain-en-Laye.
































































































Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[84]
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1944
1944
Alcide Barillot
 
Professeur - Président du Comité de Libération
1944
1945
Jean-Paul Lamarre
 
Chirurgien
1945
1947
Raymond Vidal
 
 
1947
1949
Marcel Aubert
 
 
1949
1950
Jacques Mollard
 
 
1950
1950
Maurice Petit
 
Président de la délégation spéciale
1950
1959
Jacques Mollard
RS
puis UNR

Conseiller général de Saint-Germain-en-Laye (1951 → 1954)
1959
1965
René Beon

UNR
 
1965
1977
Jean Chastang[85]

RI
Conseiller général du canton de Saint-Germain-en-Laye (1964 → 1967)
puis de Saint-Germain-Nord (1976 → 1988)
1977

2 février 1999[86]

Michel Péricard[87]

RPR
Journaliste
Député des Yvelines (2e puis 6e circ.) (1978 → 1999)
Conseiller général de St-Germain-en-Laye-Sud (1976 → 1989)
Décédé en fonction

12 février 1999[88]

24 mai 2017[89],[90]

Emmanuel Lamy

RPR
puis UMP
puis LR

Énarque, Haut fonctionnaire[91]
VP de la CA Saint Germain Boucles de Seine (2016 → 2017)
VP de l'Association des maires d'Île-de-France (2014[92] → 2017)
Décédé en fonction
7 juin 2017[93],[94]
en cours
(au 14 janvier 2018[95])
Arnaud Péricard

LR puis DVD
Avocat
Fils de Michel Péricard



Outils de démocratie participative |


Sept conseils de quartier sont constitués par la municipalité[96] : Cœur de ville et quartiers forestiers, Alsace/Péreire, Lycée international, Rotondes-Saint Léger, Sous-préfecture/Pontel, Hôpital, Debussy/Schnapper.


La commune s'est également dotée d'un conseil municipal junior (CMJ) composé de 24 élèves de CM1 issus des écoles publiques et privées de la ville[97].



Fiscalité et budget municipal |



La part communale des trois principale taxes locales est relativement modérée (à peine plus élevée qu'à Versailles) avec les taux suivants en 2006 : 11,68 % pour la taxe d'habitation, 9,5 % pour la taxe foncière sur les propriétés bâties et 10,35 % pour la taxe professionnelle[98]. La part départementale s'élève respectivement à 4,8 %, 4,6 % et 4,53 %. La taxe professionnelle, acquittée par les entreprises, représente 27 % du produit total des quatre taxes locales.


La ville est en 2007 la 30e de France (villes de plus de 20 000 habitants), et la première des Yvelines pour le nombre d'assujettis à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), qui s'élève à 1838 déclarant un patrimoine moyen de 1 770 769 euros[99]. Rapporté à la population totale, le taux d'assujettis à l'ISF est de 42,2 pour 1000 habitants, ce qui classe Saint-Germain-en-Laye au troisième rang, derrière Neuilly-sur-Seine et Saint-Cloud, des villes les plus riches de France au regard de l'ISF[100].


En 2006, le budget de fonctionnement dégageait un excédent de 6 093 000 euros pour des charges totales se montant à 55 247 000 euros (soit 1 376 euros par habitant). Les dépenses d'investissement s'élevaient à 24 932 000 euros et la capacité d'autofinancement à 8 613 000 euros[101].



Sécurité |



Le taux de criminalité de la commune est, en 2005 de 59,9 faits constatés (crimes et délits) pour 1000 habitants, nettement inférieur à la moyenne des Yvelines (71,7/1000) et à la moyenne nationale (83/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 28,82 %, légèrement supérieur à la moyenne du département de 26,24 %[102].


En 2008, l’agglomération de Saint Germain en Laye (qui inclut outre Saint-Germain-en-Laye, Le Pecq, Aigremont, Mareil-Marly, Chambourcy et Fourqueux) est l’une des 10 circonscriptions de sécurité publique de plus de 20 000 habitants les moins violentes de France, avec un taux de 1,84 fait pour 1000 habitants[103].


La ville a mis en service en 2004 un dispositif de vidéosurveillance de la voie publique. Une dizaine de caméras surveillent en permanence certains lieux fréquentés du centre ville et du quartier du Bel-Air[104].


Des patrouilles de policiers à cheval de la brigade équestre des Yvelines assurent la surveillance de la forêt et de la Terrasse du château.



Labellisations |


En 2012, la commune a reçu le label « Ville Internet @@@@@ », renouvelé en 2013[105].



Jumelages |


Saint-Germain-en-Laye poursuit une politique de jumelage[106] active, engagée dès 1975 avec une ville de Franconie, Aschaffenbourg. Une association de soutien a été créée à l'occasion de chaque jumelage.




  • Drapeau de l'Allemagne Aschaffenbourg (Allemagne) depuis le 17 avril 1975


  • Drapeau du Maroc Témara (Maroc) depuis le 24 juillet 1982


  • Drapeau de l'Écosse Ayr (Écosse) depuis le 6 octobre 1984


  • Drapeau des États-Unis Winchester (États-Unis) depuis le 8 décembre 1990


  • Drapeau de la Pologne Konstancin-Jeziorna (Pologne) depuis le 15 février 1992



Population et société |



Démographie |


Évolution démographique

Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1790. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[107],[Note 1].



En 2015, la commune comptait 39 980 habitants[Note 2], en diminution de 1,24 % par rapport à 2010 (Yvelines : +1,32 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1790 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
12 669 13 400 8 954 9 798 10 291 10 671 10 951 13 618 13 488



























1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
12 527 14 283 15 708 17 478 22 862 17 199 15 790 16 312 14 262



























1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
16 489 17 297 17 288 18 344 20 008 22 180 21 996 22 539 22 013



























1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
29 429 34 621 38 308 37 509 38 499 39 926 38 423 41 312 40 653



























2015 - - - - - - - -
39 980 - - - - - - - -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[108].)



Histogramme de l'évolution démographique




Pyramide des âges en 2007

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %).


Entre 1990 et 1999, la population de la commune a connu un certain rajeunissement, la part des moins de trente ans passant de 39 à 42 % et celle des plus de soixante ans de 19,3 à 17,3 %, les générations intermédiaires (trente à soixante ans) régressant légèrement de 41,8 à 40,8 %
[109],[110].


À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).


La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :



  • 47,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,2 %, 15 à 29 ans = 20,4 %, 30 à 44 ans = 21,9 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 16,7 %) ;

  • 52,4 % de femmes (0 à 14 ans = 17,9 %, 15 à 29 ans = 19,4 %, 30 à 44 ans = 20,7 %, 45 à 59 ans = 20,2 %, plus de 60 ans = 21,8 %).














































Pyramide des âges à Saint-Germain-en-Laye en 2007 en pourcentage[111]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,5 

90  ans ou +

1,3 



6,2 

75 à 89 ans

9,3 



10,0 

60 à 74 ans

11,2 



19,9 

45 à 59 ans

20,2 



21,9 

30 à 44 ans

20,7 



20,4 

15 à 29 ans

19,4 



21,2 

0 à 14 ans

17,9 














































Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[112]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,3 

90  ans ou +

0,9 



4,3 

75 à 89 ans

6,6 



11,2 

60 à 74 ans

11,6 



20,3 

45 à 59 ans

20,7 



22,1 

30 à 44 ans

21,5 



19,9 

15 à 29 ans

18,9 



21,9 

0 à 14 ans

19,8 



Niveau d’études en 2009

Le niveau d'éducation à Saint-Germain-en-Laye[113] est élevé, nettement plus que dans le reste du département des Yvelines[114]. En effet, la part dans la population totale des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 ou supérieur est, dans la commune, de 43,2 %, contre 29,7 % en moyenne yvelinoise, tandis que seulement 10 % de la population n'est titulaire d'aucun diplôme (contre 13,6 % au niveau départemental). Entre 1990 et 1999, l'évolution a été très marquée avec une croissance de 20,7 % des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 et de 38,1 % pour les titulaires de diplômes supérieurs. En 1999, la ville comptait 6240 personnes relevant de la catégorie « cadres et professions intellectuelles supérieures », soit 20 % de la population totale et plus de 37 % de la population active.


Nationalités en 1999


La population saint-germanoise compte 4,4 % de Français par acquisition et 8,2 % de personnes de nationalités étrangères (recensement 1999[115], proportions légèrement inférieures à la moyenne yvelinoise (respectivement 4,9 % et 8,9 %)[116].


Parmi les étrangers on note, par rapport à la moyenne du département, une plus forte proportion de ressortissants de l'Union européenne, soit 4,6 % contre 4,0 % ainsi que des nationalités « autres » (hors Union européenne, hors Maghreb et Turquie), soit 2,2 % contre 1,8 %). Cela reflète la présence dans la commune de cadres internationaux dont les enfants fréquentent le lycée international de Saint-Germain-en-Laye.



Enseignement |


La commune relève de l'académie de Versailles. Les écoles sont gérées par l’inspection académique des Yvelines. La circonscription fait partie du bassin d'éducation et de formation de Saint-Germain-en-Laye[117].



Lycée international de Saint-Germain-en-Laye |


Le lycée international de Saint-Germain-en-Laye, situé sur la colline d'Hennemont à l'extrémité ouest de la ville, dans un campus comprenant le château d'Hennemont.



Autres établissements |


L'enseignement est dispensé dans vingt et une écoles primaires[118] (neuf écoles maternelles publiques, trois écoles primaires privées, six écoles élémentaires publiques, une école primaire publique, une école maternelle d'application et quatre écoles élémentaires d'application) et huit établissements secondaires (trois collèges, Les Hauts-Grillets, Marcel-Roby et Claude-Debussy, un collège international, un lycée général et technique (lycée Jeanne-d'Albret, incluant des classes préparatoires littéraires, scientifiques et commerciales), deux lycées technologiques (Léonard-de-Vinci[119] et Jean-Baptiste-Poquelin) et le Lycée International de Saint-Germain-en-Laye.


On compte également deux établissements secondaires plus spécialisés : le lycée agricole et horticole de Saint-Germain-Chambourcy et la Maison d'éducation de la Légion d'honneur[120] située aux Loges, en plein cœur de la forêt.


La ville possède également cinq établissements secondaires privés (dont l’école Saint-Érembert).


Elle possède également quelques établissements d'enseignement supérieur, tels que l'École supérieure du professorat et de l'éducation (ESPE) de l'académie de Versailles (ancienne école normale d'institutrices, créée en 1913)[121] et les formations médicales au sein du centre hospitalier intercommunal (écoles d'infirmiers, d'aides-soignants, de sages-femmes…). En septembre 2014, ouvre Sciences Po Saint-Germain-en-Laye, Institut d'études politiques (IEP) interne aux universités de Cergy-Pontoise et Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines[122]. L'IEP de Saint-Germain-en-Laye est installé sur le site universitaire de la rue Pasteur, et partage les locaux avec l'ESPE de l'académie de Versailles[123]. La ville accueille également Sup de Vente, école consulaire de la CCI Paris Île-de-France, depuis sa création en 1991.



Manifestations culturelles et festivités |


La fête des Loges est une fête foraine importante, issue d'une tradition très ancienne, qui se déroule chaque été dans la forêt près de la maison d'éducation des Loges et attire un public important.


Chaque année depuis 1987 un festival de musique, « l'Estival », est organisé en septembre.


La « Maison des associations saint-germanoises », fondée en 1979 sous le régime de la loi du 1er juillet 1901, regroupe non moins de 260 associations locales œuvrant dans des domaines très divers[124]. Elles organise chaque année une « Expo-Associations » sur la place du Marché-Neuf. Dans le domaine de l'histoire, Les Amis du Vieux Saint-Germain, fondée en 1923 organise diverses activités consacrées à l'histoire locale, conférences, colloques… et publie un « bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain »[125].



Santé |




Galerie de l'hôpital de Saint-Germain.


Article détaillé : Centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye.

L'hôpital de Saint-Germain-en-Laye est réuni depuis le 1er mai 1997 avec celui de Poissy pour former le centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint Germain. Cet ensemble fonctionne sur les deux sites avec 1200 lits et 3000 soignants. La restructuration de l'ensemble est prévue avec la construction d'un nouveau bâtiment à Poissy d'ici à 2019 ; le site de Poissy serait tourné vers les urgences, la chirurgie lourde, l'hospitalisation longue et accueillerait la maternité, tandis que celui de Saint-Germain serait destiné aux hospitalisations de moins d'une journée, aux consultations, à l'hôpital de jour, à la chirurgie ambulatoire et au pôle cancérologie[126]. Une partie du site de Saint-Germain-en-Laye doit lors de cette restructuration être abandonné par les activités hospitalières et servir à un grand projet urbain mené par la municipalité[127].


La ville possède également une clinique privée La clinique Saint-Germain. Ce centre médico-chirurgical, également maternité, est issu du regroupement des cliniques Marie-Thérèse et Louis XIV ; il a été construit en plein centre-ville de Saint-Germain-en-Laye, à côté de l'hôpital. La clinique Saint-Germain est un établissement de santé pluridisciplinaire, un centre de cancérologie, une maternité et un laboratoire d'analyse médicale. L'établissement est accrédité par la Haute Autorité de santé et accueille l'unique maternité de la ville.



Sports |


Saint-Germain-en-Laye est connue pour être la ville où se situe le Camp des Loges, lieu d'entraînement du club de football professionnel du Paris Saint-Germain (PSG). Ce club a été créé en 1970 sur la base d'un club amateur saintgermanois plus ancien, qui avait obtenu à l'époque la montée en 2e Division. Devenu un club professionnel, le PSG a obtenu depuis plusieurs championnats et coupes de France.


La ville se distingue principalement par la réussite sportive de son club de hockey sur gazon, le SGHC. Fondé en 1927, le SGHC a réalisé en 2006 le premier doublé championnat de France masculin - championnat de France féminin depuis plus de 70 ans. En 2007, l'équipe première est à nouveau championne de France, l'équipe féminine vice-championne de France, et les Cadets sont aussi champions de France. À noter que durant la saison 2006, l'équipe masculine a également remporté la Coupe de France. Sa réussite sportive s'étend aussi aux divisions inférieures, qui ont remporté plusieurs championnats de France Cadets et Minimes. Quelques-uns de ces enfants, devenus adultes, sont devenus membres de l'équipe de 1re Division et des équipes de France.


Saint-Germain-en-Laye a son Cercle d'escrime, qui a formé plusieurs champions de France.


Le collège Marcel-Roby et le lycée Jeanne-d'Albret ont des sections sportives dans des disciplines olympiques, ce qui permet aux futurs sportifs de haut niveau de suivre une scolarité tout en leur permettant de s'entraîner dans leurs équipes de France respectives.


Le Stade Saint-Germanois Judo Club est le premier club de judo de Saint-Germain-en-Laye. Il forme sous la direction de la famille Villemagne, des sportifs qui chaque année sont sur les podiums des compétitions départementales, nationales et internationales.


Le club « Arts martiaux Saint-Germain » regroupe au sein du Ken Shin Kaï divers sports : le kendō et l'iaïdo, et a emmené certains pratiquants en championnats de France et d'Europe. Les autres disciplines du club sont : le kung-fu, le judo, le baby-judo, le karaté-jutsu (enfants), le nihon-tai-jitsu, le SARC (sorte de krav-Maga), l'aïkido et la self-défense.


Saint-Germain-en-laye dispose d'un terrain de golf offrant deux parcours de 18 et 9 trous respectivement, implanté dans un terrain de 70 hectares dans la partie sud-ouest de la forêt[128].


La ville dispose également d'une piscine couverte, avec un bassin olympique de 50 × 20 mètres, construite en lisière de forêt en 1970.
Cet équipement intercommunal, qui intéresse également six communes voisines (Aigremont, Chambourcy, Mareil-Marly, Marly-le-Roi, Le Pecq, Le Vésinet) réalise 450 000 entrées par an[129]. Cette piscine reçoit des compétitions importantes telles la Coupe de France de natation.



Cultes |




L'église Saint-Léger en 1776


Saint-Germain-en-Laye est desservie par deux paroisses catholiques : la paroisse Saint-Germain, dont le siège est l'église Saint-Germain, près du château ; et la paroisse Saint-Léger, dont le siège est l'église Saint-Léger, de loin la paroisse la plus ancienne, et qui dispose d'une église récente construite en 1961 dans la vallée du ru de Buzot ou val Saint-Léger. Ces paroisses sont rattachées au doyenné de Saint-Germain-en-Laye et au diocèse de Versailles. Il existe plusieurs autres églises catholiques à Saint-Germain-en-Laye : la chapelle des Franciscaines, la chapelle Sainte-Anne, la chapelle du Carmel, la chapelle des Augustines et la chapelle de l'Hôpital[130].


L'Église réformée de France s'est installée au début de l'avenue des Loges, en face de la sortie du Nord du Parc du château. D'abord desservie par le pasteur de Versailles, la communauté protestante de Saint Germain en Laye construisit son temple en 1862, puis essaima des communautés dans les villes voisines. Les Églises réformées du Vésinet, Poissy, Marly-le-Roi, Houilles, Rueil-Malmaison et Mantes-la-Jolie sont ainsi le fruit de l'évangélisation protestante effectuée à partir de Saint-Germain-en-Laye.


Une église évangélique du mouvement des Assemblées de Dieu est présente depuis les années 1960 sur la commune de Saint-Germain-en-Laye. Elle est actuellement installée rue Bonnemain[131].


La communauté juive dispose de la synagogue de Saint-Germain-en-Laye qui se trouve impasse Saint-Léger. Elle a été inaugurée en 1995[132].



Médias |


Saint-Germain Magazine est diffusé chaque mois à 35 000 exemplaires à Saint-Germain-en-Laye mais également dans les villes environnantes. Il s'agit du premier média de la ville[133]. Le Courrier des Yvelines (Publihebdos groupe SIPA-Ouest-France), qui couvre Saint-Germain-en-Laye et tout le nord-est du département autour de la Seine, a son siège à Saint-Germain-en-Laye (rue Schnapper). Il propose deux éditions chaque semaine, une pour Saint-Germain-en-Laye et ses environs, et une pour Poissy, Maisons-Laffitte et Sartrouville.
La mairie édite également un bimensuel, Le Journal de Saint-Germain, lancé par Michel Péricard qui fut autrefois également hebdomadaire.



Économie |



Revenus de la population et fiscalité |


En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 42 021 , ce qui plaçait Saint-Germain-en-Laye au 1 657e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[134].



Activités et emploi |


Saint-Germain-en-Laye est un pôle d'emploi important avec près de 19 000 emplois en 1999 pour une population de 38 000 habitants, soit un emploi pour deux habitants. C'est un pôle tertiaire consacré au commerce, à l'éducation et à l'administration. Le secteur tertiaire représente près de 94 % des emplois, soit 17 890 sur 18 885 (chiffre 1999). Les principales activités pourvoyeuses d'emplois sont les services aux entreprises et aux particuliers (20,7 %), l'administration (17,4 %), la santé (17,2 %), l'éducation (16 %) et le commerce (12,9 %)[135].


Le taux de chômage en 2013 était de 9,3 %[136] , un chiffre légèrement inférieur à la moyenne des Yvelines (9,9 %)[137], et inférieur à la moyenne nationale (10,2 %)[138].



Commerce |




Entrée des Galeries Saint-Germain, rue de la Salle.


Saint-Germain-en-Laye est considéré comme le « plus grand centre commercial à ciel ouvert de l’ouest parisien » avec plus de 800 commerces implantés surtout en centre-ville[139]. Il n'existe pas dans la commune de grand centre commercial, ni d'hypermarché. On note toutefois la présence en centre ville d'un Monoprix et d'une galerie commerçante couverte, les Galeries Saint-Germain, ouverte en 1987 non loin du château. Situé au centre d'une zone de chalandise de 300 000 personnes à pouvoir d'achat élevé, ce commerce attire de nombreux clients des communes voisines. L'accès au centre ville est facilité par la présence de la station RER en plein centre, en revanche l'accès routier est rendu plus difficile par l'exiguïté des rues et l'insuffisance des parcs de stationnement. Ce commerce est en concurrence avec des centres commerciaux extérieurs, notamment la zone commerciale d'Orgeval le long de la route nationale 13 et Parly 2 au Chesnay. Le projet d'un important centre commercial dénommé Les Terrasses de Poncy[140] qui serait implanté dans la commune de Poissy, au carrefour des autoroutes A13, A14, et de la future A104, soulève quelques inquiétudes et l'opposition du conseil municipal de Saint-Germain-en-Laye[141].



Principales entreprises |




Affiche publicitaire de la brasserie Cirier-Pavard, en 1895.


Saint-Germain-en-Laye abrite, entre autres, le siège de Ford France, ceux de la filiale française du groupe Bose, de Pall France et de Cargill France. La société Ford-France s'est installée en juillet 2002 dans le château Saint-Léger (transformé en 1991 par l'architecte Dominique Perrault), ancien siège de l'Irsid, rue de la Croix-de-Fer, avant de fusionner avec Volvo-France et Land-Rover-France au sein de FMC Automobiles SAS[142].


La ville accueille également des services de la documentation nationale du cadastre. Ce service, qui emploie plus de deux cents salariés, assure la mise à jour des plans cadastraux, leur impression et leur numérisation[143].


L'usine Seine-Aval, exploitée par le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (SIAAP), occupe 350 hectares dans le nord de la boucle de Saint-Germain-en-Laye, en majorité dans le territoire de la commune. Mise en service en 1940 agrandie et modernisée régulièrement, c'est la plus grande station d'épuration d'Europe (environ 2 100 000 mètres cubes par jour). Une importante unité de dénitrification a été mise en service en 2007[144]. Un débat public a été ouvert au cours du dernier trimestre de 2007 dans le cadre d'un projet de refonte globale de la station destiné à la mettre en conformité avec la Directive européenne cadre sur l’eau[145].



Associations |


La ville est animée par un riche tissu associatif : 260 associations sont membres de la Maison des Associations Saint-Germanoises. Tous les types d'associations sont représentés : sportives comme le Cercle des Nageurs de l'Ouest, sociales comme Dons Solidaires, loisirs comme le Club de Bridge ou agissant contre les violences faites aux femmes comme Women Safe[146].



Saint-Germain-en-Laye, ville de garnison |


Historiquement, Saint-Germain-en-Laye a été une importante ville de garnison et elle compte actuellement plus de 600 militaires. Au Camp des Loges, elle héberge notamment l’état-major du commandement militaire de la Région Terre Île-de-France[147], la direction régionale du génie[148]. Le 526e bataillon du train y tenait garnison jusqu'à sa dissolution, au 15 juillet 2011[réf. nécessaire].


S'y trouve aussi depuis 1966 au quartier Goupil, le centre d'instruction du régiment de cavalerie de la Garde républicaine[149].


Il est prévu, dans le cadre du plan de modernisation de la Défense, de transférer au Camp des Loges, le Commissariat de l’armée
de terre de Paris en 2009, et la direction régionale du service d’infrastructure de défense Île-de-France (SGA) en 2014[150]



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |


Saint-Germain-en-Laye recèle une forte concentration de monuments historiques classés ou inscrits[151],[152]. Un secteur sauvegardé de 65 hectares a été défini en 1978 dans le centre historique de la ville[153].



Patrimoine architectural |


Article détaillé : Liste des monuments historiques de Saint-Germain-en-Laye.



La Terrasse vers 1900.



Dans la ville |


Le château de Saint-Germain-en-Laye fut l'une des principales résidences des rois de France à partir de Louis VI le Gros, jusqu'à Louis XIV. L'édifice actuel, de style Renaissance, fut reconstruit sous François Ier et restauré sous Napoléon III. Il conserve une très belle Sainte-Chapelle (XIIIe siècle) de style gothique et un donjon du XIVe siècle. Il abrite aujourd'hui le musée d'Archéologie nationale.


La terrasse du château construite par Le Nôtre de 1669 à 1674, s'étend en ligne droite sur 2 400 mètres de long sur 30 de large[154]. Elle relie le centre de Saint-Germain au château du Val. Dominant la vallée de la Seine en direction du Pecq, elle offre une vue dégagée sur les tours de La Défense et Paris.


Du Château-Neuf d'Henri II et Henri IV, détruit à la fin du XVIIIe siècle, le seul vestige notable est l'ancien oratoire du roi, dans lequel serait né selon la tradition le roi Louis XIV, qui se trouve inclus aujourd'hui dans le Pavillon Henri IV.


À l'autre extrémité de la Terrasse, dans la forêt, le château du Val, œuvre de Jules Hardouin-Mansart, construit pour le roi Louis XIV au XVIIe siècle, abrite une résidence de famille de la société d'entraide des membres de la Légion d'honneur[155].




Église Saint-Germain.




Le pavillon de la Muette.


Outre la Sainte-Chapelle, le principal édifice religieux de la ville est l'église paroissiale Saint-Germain, qui fait face au château. Construite en 1824 par l'architecte Potain, dans un style inspiré des basiliques paléochrétiennes, elle fut restaurée par Joseph Nicolle de 1848 à 1854. Sa façade présente un fronton triangulaire supporté par six colonnes toscanes, dont quatre alignées en façade et deux en retour. Dans cette église se trouve le mausolée du roi exilé de Grande-Bretagne, Jacques II (Stuart), qui résida et mourut au château de Saint-Germain.


D'autre édifices sont également classés : la chapelle de l'hôpital Saint-Louis, monument inscrit en 1997[156], construite en 1883 en style roman par l'architecte Alfred-Nicolas Normand (1822-1909, à qui l'on doit également la reconstruction de l'hôpital), et la chapelle du couvent des Dames de Saint-Thomas, fin XVIIIe siècle, due à l'architecte Antoine-François Peyre.


Saint-Germain-en-Laye conserve de nombreux hôtels particuliers construits par des familles aristocratiques aux XVIIe et XVIIIe siècles. L'hôtel de ville est installé depuis 1842 dans l'hôtel de la Rochefoucauld, édifice datant de 1777.




  • pavillon d'Angoulême
    (par Antoine-François Peyre)

  • hôtel de Conti

  • hôtel de Créquy

  • hôtel de la Feuillade

  • hôtel d'Harcourt

  • hôtel Legrand

  • hôtel de Madame de Maintenon

  • hôtel de Noailles

  • petit hôtel de Noailles

  • hôtel de Soubise

  • hôtel de Retz

  • hôtel de Rochefort

  • hôtel de la Rochefoucauld
    (hôtel de ville)

  • hôtel de Rohan

  • hôtel de Tilladet

  • hôtel de Villeroy

  • hôtel de la Vrillière
    (Maison des associations saint-germanoises)





La chapelle de l'hôpital.


Le cimetière ancien abrite de nombreuses tombes de personnalités dont celles du peintre Maurice Denis et du réalisateur Jacques Tati.


Le « Prieuré », ancienne demeure du peintre Maurice Denis, qui abrite depuis 1980 le musée consacré à son œuvre, a été construit à la fin du XVIIe siècle par Madame de Montespan pour y installer l'hôpital général royal de Saint-Germain-en-Laye. La chapelle a été décorée par Maurice Denis.


À l'écart du centre ville, le château d'Hennemont est un édifice en briques et pierres de style néogothique. Il a été construit en 1907 sur le site de l'ancien prieuré d’Hennemont pour le pharmacien Henri Cannone, inventeur de la pastille Valda. Il accueille aujourd'hui le lycée international de Saint-Germain-en-Laye.



Dans la forêt |




La croix de Noailles.


Outre le château du Val et les croix citées plus bas, plusieurs monuments historiques se trouvent dans la forêt.


Le pavillon de la Muette, ancien rendez-vous de chasse, est situé dans le nord de la forêt. Il a été construit par l'architecte Ange-Jacques Gabriel pour le roi Louis XV en 1775 sur les ruines d'un ancien château de François Ier.
Le pavillon de la Croix de Noailles, ancien rendez-vous de chasse, est également classé monument historique. Il abrite un restaurant italien.


Le couvent des Loges, fondé en 1644 par Anne d'Autriche sur l'emplacement de l'ancien ermitage de saint Fiacre, se trouve au milieu de la forêt. Le site abrite depuis 1811 la maison d'éducation de la Légion d'honneur. Les bâtiments ont été totalement reconstruits au XIXe siècle.


La forêt a été progressivement close à partir du XVIIIe siècle par un mur continu en pierres destiné à limiter le braconnage, interrompu par une dizaine de portes monumentales qui étaient fermées la nuit. On peut encore voir dans la commune la porte de Chambourcy et celle des Pétrons.


L'aqueduc de Retz (inscrit monument historique en 1988) est un aqueduc souterrain construit sous Louis XIV pour alimenter le château en eau de sources de la vallée du ru de Buzot. Un regard se trouve dans le domaine du château Saint-Léger (siège de Ford-France).


Le fort Saint-Saturnin fut un ouvrage défensif élevé dans la partie nord-est de la forêt pour l'entrainement des troupes à l'attaque des places fortes. Il fut édifié en 1669 et rasé en 1670-1671. Connu par les sources écrites, il a fait l'objet de fouilles[157].



Patrimoine naturel |


Article détaillé : forêt de Saint-Germain-en-Laye.



La terrasse en hiver.


Ancienne résidence royale, la commune de Saint-Germain-en-Laye a hérité de la totalité de la vaste forêt du même nom qui s'étend sur 3 400 hectares au nord et à l'ouest de la ville. C'est une forêt domaniale, propriété de l'État, gérée depuis 1964 par l'ONF peuplée majoritairement de chênes. Elle est classée en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 sur 3 735 hectares[158],[159]. C'est un espace inconstructible, dont le conseil municipal a demandé le classement en forêt de protection pour renforcer sa protection[160].
Le parc agricole d'Achères situé au nord de la forêt est également classé en ZNIEFF de type 1 sur 965 hectares.


Le « sentier des Oratoires », long d'environ 18 kilomètres, permet de parcourir une grande partie de la forêt et de visiter quatre croix historiques : la Croix Pucelle (1456), la Croix Dauphine (1540), la Croix Saint-Simon (1635) et la Croix de Noailles (1751), ainsi que sept oratoires, dont celui consacré à saint Fiacre dans la clairière des Loges, qui est à l'origine d'une procession qui donna naissance à la fête des Loges[161].




La vigne en automne. Au fond le Pavillon Henri IV.


Les jardins du domaine national de Saint-Germain-en-Laye, d'une étendue de 60 hectares, s'étendent entre le château et la forêt. Composés d'une partie de jardin à la française, œuvre de Le Notre et d'un jardin à l'anglaise créé en 1848 lors de l'arrivée du chemin de fer, ils comprennent également la Terrasse. L'ensemble est classé monument historique[162]. Ces jardins bénéficient du label « Jardin remarquable de France[163] ».





La Terrasse à Saint-Germain, Printemps (1875) par Alfred Sisley, Walters Art Museum, Baltimore


La vigne du Pecq et de Saint-Germain, plantée en 2000 en contrebas de la Terrasse, comprend 1 900 pieds de pinot noir. C'est une évocation de l'antique tradition viticole de la région. On en tire un vin rouge, le « vin des grottes », qui n'est pas commercialisé.


La commune a été distinguée au concours des villes et villages fleuris avec trois fleurs[164].



Musées |




La Vénus de Brassempouy conservée au Musée d'archéologie nationale.




  • Musée d'Archéologie nationale : ce musée national installé dans le château présente environ 30 000 objets archéologiques, ce qui en fait une des plus riches collections d'Europe. Ces objets sont répartis en sept collections allant des origines de la Préhistoire (Paléolithique) à l'époque mérovingienne (VIIIe siècle). Y figure notamment la célèbre Vénus de Brassempouy, l’une des plus anciennes représentations réalistes de visage humain, sculptée au Paléolithique supérieur dans de l'ivoire de mammouth. Ce musée connaît une désaffection certaine. Le nombre annuel de visiteurs est de 66 000 dont 45 000 entrées gratuites, notamment groupes scolaires (chiffres 2005[165]). Ce musée fait partie de ceux dont l'accès sera gratuit à titre expérimental au cours du premier semestre 2008[166].

  • Musée Claude Debussy : consacré à l'œuvre du compositeur Claude Debussy, ce musée est installé dans sa maison natale au-dessus de l'office de tourisme.


  • Musée départemental Maurice-Denis « Le Prieuré » : musée consacré à l'œuvre de Maurice Denis et des Nabis, installé dans l'ancienne demeure du peintre, qui fut construite au XVIIe siècle par madame de Montespan pour y fonder l'hôpital général royal de Saint-Germain-en-Laye.




Le « Prieuré » siège du musée consacré à l'œuvre de Maurice Denis et l'école des Nabis



  • Le musée municipal d'art et d'histoire, fermé depuis 1979, est en attente d'un lieu. Dans ses collections figure notamment un tableau (huile sur bois), daté entre 1496 et 1502, attribué à Jérôme Bosch, l'escamoteur, qui fut dérobé le 1er décembre 1978 avant d'être retrouvé deux mois plus tard et mis en lieu sûr[167].

  • Espace Paul-et-André-Vera : aménagé en 2006 dans une ancienne caserne, cet espace abrite divers services culturels et une collection d'œuvres de Paul et André Vera données à la ville[168].

  • Apothicairerie hospitalière dite Apothicairerie royale[156]: transférée dans l'hôpital mixte contemporain, rue Baronne-Gérard, elle rassemble une collection d'objets des XVIIe et XVIIIe siècles, notamment des pots à pharmacie inventoriés[169], certains de céramique ornée, provenant de l'hôpital général du Roi fondé par la marquise de Montespan en 1698. La pharmacie est citée dans un inventaire de 1792[170].

  • Musée du général Leclerc et de la 2e division blindée, quartier de Gramont.



Autres équipements culturels |


Plusieurs équipements offrent aux habitants de nombreuses activités dans le domaine culturel :



  • cinq salles de cinéma

  • le théâtre Alexandre-Dumas, créé en 1989, situé dans le Jardin des Arts

  • le conservatoire Claude-Debussy

  • la bibliothèque municipale, répartie en deux sites : la Bibliothèque Multimédia (qui abrite un fonds d'histoire locale) située dans le Jardin des Arts et la bibliothèque George-Sand, dans le quartier du Bel-Air

  • les ateliers d'art de la ville, proposent des ateliers d'arts plastiques pour enfants et adulte

  • l'université libre de Saint-Germain-en-Laye, liée par convention à l’université Paris-Nanterre, propose des activités universitaires pour tous (cycles de conférences, séminaires, etc.)

  • La Clef, salle de concert et d'exposition

  • le lycée international, un lycée public réputé



Saint-Germain et la cuisine |




Le Pavillon Henri IV abrite le restaurant où furent inventées les « pommes soufflées ».


Deux recettes classiques sont connues pour être nées à Saint-Germain-en-Laye, au restaurant du Pavillon Henri IV :



  • les pommes soufflées, inventées involontairement en 1837, à l'occasion de la réception de la reine Marie-Amélie qui voyageait sur le premier train entre Paris et Le Pecq, à cause du retard du train ;

  • la sauce béarnaise, qui aurait été créée par le chef Collinet en 1844.


« À la Saint-Germain » est une expression qui s'applique à une recette de purée de pois ainsi qu'à diverses garnitures contenant des petits pois.



Cinéma |


Parmi les nombreux films tournés en différents lieux de la commune figurent L'assassin est ici de Robert Péguy (1933), Dieu a besoin des hommes de Jean Delannoy (1950), Une fille à croquer de Raoul André (1951), Faites sauter la banque ! de Jean Girault (1964) et Escalier C de Jean-Charles Tacchella (1985)[171]. En septembre 2011, la série Clem est tournée pour sa deuxième saison dans certaines rues de la ville[réf. nécessaire].


En 2015, le film franco-allemand Elle de Paul Verhoeven y est tourné dans une villa[172].



Personnalités liées à la commune |



Rois et famille royale |




  • Louis VI le gros (1081-1137), roi de France de 1108 à 1137, fit construire le premier château et en fit une résidence royale.


  • Saint Louis (1214-1270), roi de France de 1226 à 1270, fit construire la sainte chapelle du château, une rue porte son nom.


  • François Ier (1494-1547), roi de France de 1515 à 1547, a gouverné souvent depuis Saint-Germain-en-Laye. Il fit reconstruire le château dans le style Renaissance.


  • Henri II (1519-1559), roi de France de 1547 à 1559, né au château de Saint-Germain-en-Laye, fit entamer construction du Château-Neuf.


  • Marguerite de France, fille de François Ier, née à Saint-Germain-en-Laye le 5 juin 1523.


  • Jeanne d'Albret (1528-1572), fille d'Henri II et mère d'Henri IV, est née à Saint-Germain-en-Laye. Le Lycée général et technique porte son nom.


  • Charles IX (1550-1574), roi de France de 1560 à 1574, né au château de Saint-Germain-en-Laye.




Louis XIII.




  • Henri IV (1553-1610), roi de France de 1589 à 1610, fit achever la construction du Château-Neuf et l'aménagement de ses jardins.


  • Marguerite de France (1553-1615), dite « la reine Margot », épouse du roi Henri IV.


  • Louis XIII (1601-1643), roi de France de 1610 à 1643, a passé son enfance à Saint-Germain-en-Laye et y a résidé très souvent. C'est le roi de France qui a le plus marqué l'histoire de la ville. Il y est mort le 14 mai 1643. Son médecin Jean Héroard a laissé un journal de son enfance.


  • Jacques II d'Angleterre ou Stuart (1633-1701), roi d'Angleterre et d'Écosse, mort à Saint-Germain-en-Laye le 16 septembre 1701


  • Louis XIV (1638-1715), roi de France de 1643 à 1715, né à Saint-Germain-en-Laye (thème du blason de la ville)


  • Philippe de France (1640-1701), fils de Louis XIII et frère de Louis XIV, né à Saint-Germain-en-Laye.



Les ducs de Noailles |




Louis de Noailles.




  • Anne-Jules de Noailles (1650-1708), maréchal de France, nommé gouverneur du château de Saint-Germain-en-Laye en 1701.


  • Adrien Maurice de Noailles (1678-1766), maréchal de France, secrétaire d'État aux Affaires étrangères en 1744, capitaine des chasses et gouverneur de Saint-Germain-en-Laye en 1717.


  • Louis de Noailles (1713-1793), maréchal de France, nommé gouverneur du château de Saint-Germain-en-Laye en 1789, il meurt de vieillesse à Saint-Germain-en-Laye le 22 août 1793.



Autres personnalités nées avant 1900 |




  • Guillaume Tirel, dit Taillevent (1326 - 1395), cuisinier, auteur du célèbre Viandier, mort à Saint-Germain-en-Laye. Sa pierre tombale, provenant de l'ancienne église Saint-Léger, détruite à la Révolution, est conservée dans la Maison verte[173].


  • Louis de Buade, comte de Frontenac (1622-1698), né et baptisé au château de Saint-Germain-en-Laye, gouverneur de la Nouvelle-France.


  • Balthazar Martinot (1636-1714), écuyer, célèbre horloger du roi, mourut en son manoir de Saint-Germain-en-Laye.


  • Madame de Montespan (1640-1707), favorite du roi Louis XIV, installa un couvent d'ursulines à Saint-Germain en 1681.


  • Jean-Georges Noverre (1727-1810), danseur célèbre, mort à Saint-Germain-en-Laye le 19 octobre 1810.


  • Carié-Bézard (v.1763-1809), banquier français mort à Saint-Germain-en-Laye.


  • François-Antoine Collinet de La Salle (1753-?), comte de Saint-Germain et gentilhomme de la chambre du Roi Charles X.


  • François Noël (1756-1841), humaniste né à Saint-Germain-en-Laye.


  • Philippe-François-Didier Usquin (baron Usquin) (1757-1843), maire de Saint-Germain-en-Laye.


  • Jean-Baptiste-Joseph Boulliot (1750-1833), curé du Mesnil-le-Roi et historien des Ardennes & du protestantisme ardennais, y mourut.


  • Louis-Alexandre Briant (1759-1812), colonel et baron de l'Empire


  • Jan Ladislav Dussek (1760-20 mars 1812), pianiste et compositeur mort à St-Germain-en-Laye.


  • Étienne de Jouy (1764-1846), écrivain à la vie romanesque, membre de l'Académie française, s'éteint au château de St Germain où il résidait le 4 septembre 1846


  • François-Jean-Baptiste de Quesnel (1765-1819), général des armées de la République et de l'Empire.


  • François Gérard, (1770-1835) peintre.


  • Louis-Michel Letort de Lorville (1773-1815), général des armées de la République et de l'Empire, aide de camp de Napoléon Ier, mort au combat de Gilly le 16 juin 1815.


  • Marc Antoine Marie Obert (1774-1830), général des armées de la République et de l'Empire, né à Étaples, décédé dans la commune.


  • Charles-Hippolyte de Paravey (1787-1871), ingénieur et ethnologue, décédé dans la commune.


  • Adolphe Thiers (1797-1877) premier président de la IIIe République, passa la fin de sa vie à Saint-Germain-en-Laye où il était venu se reposer en août 1877 au Pavillon Henri IV. Il y est mort le 3 septembre. En 1881, une statue fut érigée sur la place du château pour rendre hommage au « libérateur du territoire ». Elle fut détruite sous l'Occupation en 1941.




Claude Debussy, photographié par Nadar.




  • Alexandre Dumas (1802-1870), écrivain, résida trois ans à Saint-Germain, au début au Pavillon Henri IV. C'est à Saint-Germain qu'il écrit certaines de ses œuvres les plus connues comme les Trois Mousquetaires et le Comte de Monte-Cristo


  • Jules Xavier de Breuvery (1805-1876), devient en 1835 maire de Saint-Germain-en-Laye. Esprit encyclopédique, géographe de formation, archéologue, il a légué une partie de ses découvertes au Musée des Antiquités nationales[174]) et grand voyageur.


  • Gérard de Nerval (1808-1855), poète


  • Félicien David (1810-1876), compositeur de musique


  • François Bonvin (1817-1887), artiste-peintre


  • Gabriel de Mortillet (1821-1898), archéologue, préhistorien, maire de Saint-Germain-en-Laye.


  • Ludovic Halévy (1834-1908), a vécu dans une maison, juste sous la terrase du côté de Saint-Wandrille.


  • Salomon Reinach (1858-1932), a vécu avec ses deux frères Joseph et Théodore dans une maison actuellement englobée dans l'École Saint-Érembert, lui-même était archéologue et historien, directeur du musée des Antiquités nationales.


  • Claude Debussy (1862-1918), compositeur, est né à Saint-Germain-en-Laye, le 22 août 1862. Sa maison natale, située no 38 rue au Pain, a été transformée en musée.


  • Maurice Denis (1870-1943), artiste peintre, chef de file des Nabis, a passé la plus grande partie de sa vie à Saint-Germain. Sa résidence, le « Prieuré » a été transformée en musée.


  • Auguste Germain (1878-1942), poète symboliste ;


  • Aimé Edmond Dallemagne (1882-1971), peintre et graveur.

  • Marcel Roby (1884-1944), résistant, professeur du lycée de garçons, arrêté par la Gestapo en 1942, puis déporté au camp de Buchenwald où il est mort le 13 mars 1944[175]. Un collège de la ville porte son nom.


  • Louis Bouquet (1885-1952), artiste peintre, vint s'installer en 1914 avec sa jeune épouse à Saint-Germain auprès de son ami Maurice Denis.


  • Louis-Ferdinand Céline (1894-1962), écrivain, a vécu à Saint-Germain-en-Laye[176].


  • Antonin Artaud (1896-1948), écrivain, a vécu à Saint-Germain-en-Laye[177].


  • Georges Bataille (1897-1962), écrivain, a vécu à Saint-Germain-en-Laye[176].


  • Roger Chastel (1897-1981), peintre de l'École de Paris a vécu et travaillé à Saint-Germain-en-Laye de 1928 jusqu'à sa mort en 1981 (sauf pendant la période de l'Occupation qu'il passa à Cannes).



Autres personnalités nées à Saint-Germain depuis 1900 |




  • Jehan Alain (1911-1940), compositeur et organiste, mort au combat à Saumur le 20 juin 1940.


  • Marie-Claire Alain (1926-2013), organiste. Sœur de Jehan Alain.


  • Éliane Thiollier (1926-1989), artiste peintre.


  • José Artur (1927-2015), comédien, animateur de radio.


  • Michel Péricard (1929-1999), journaliste de télévision, homme politique, ancien maire de Saint-Germain.


  • Jacques Fesch (1930-1957), guillotiné à Paris pour le meurtre du gardien de la paix M. Jean-Baptite Vergne. Il se convertit en prison. En 1993 s'est ouvert son procès de béatification.


  • Christian Fouchet, (1911-1974), homme politique, ministre gaulliste.


  • Jean-Edern Hallier (1936-1997), homme de lettres.


  • Pierre Douglas (né en 1941), journaliste et chansonnier.


  • Emmanuel Todd (né en 1951), historien, politologue et sociologue.


  • Arielle Boulin-Prat (née en 1953), animatrice de télévision et actrice.


  • Karen Cheryl (née en 1955), chanteuse et journaliste.


  • Thierry Le Pennec (né en 1955), poète français.


  • Sophie Deicha (née en 1955) première femme professeur de théologie orthodoxe


  • Thierry Gilardi (1958-2008), journaliste de sport, présentateur et commentateur de télévision, ancien président du club de rugby Saint-Germanois.


  • Albert Dupontel (né en 1964), humoriste, acteur, réalisateur.


  • Gilles Verdez (né en 1964), journaliste, chroniqueur à la télévision et à la radio.


  • Philippe Jaenada (né en 1964), homme de lettres.


  • Pascal Nègre (né en 1961), producteur de musique.


  • Nicolas Bay (né en 1977), homme politique.


  • Stéphanie Polack (née en 1977), femme de lettres.


  • Amélie Mauresmo, née en 1979, joueuse de tennis.


  • Adrien Ménielle, né en 1980, acteur, réalisateur, scénariste et dessinateur.


  • Mélanie Thierry (née en 1981), comédienne.


  • Ismaël Gace (né en 1986), footballeur français à l'OGC Nice.


  • Jordy (né en 1988), chanteur.


  • Marion Maréchal-Le Pen (née en 1989), députée.


  • Jérémie Duvall (né en 1993), comédien.


  • Caroline Garcia (née en 1993), joueuse de tennis.



Autres personnalités ayant vécu à Saint-Germain |



  • Abbé Pierre de Porcaro (1904-1945), vicaire de Saint-Germin, déporté et décédé à Dachau.


  • Robert Vignon (1910-1989), né à Constantine (Algérie), premier préfet de Guyane en 1947, décédé à Saint-Germain-en-Laye.


  • Anne-Marie Staub (1914-2012), chimiste, retirée et morte à Saint-Germain-en-Laye.


  • Guy Lefranc (1919-1994), cinéaste français, mort à Saint-Germain-en-Laye.


  • Ladislas Kijno (1921-2012), peintre, mort à Saint-Germain.


  • Jean Ferré (1929-2006), journaliste, fondateur de Radio Courtoisie, mort à Saint-Germain.


  • Gilles Cagnard (1946-2005), musicien et compositeur, directeur du conservatoire à rayonnement départemental Claude Debussy de Saint-Germain-en-Laye de 1986 à 2005.


  • Bruno Pradal (1949-1992), acteur français, a vécu à Saint-Germain-en-Laye.


  • Didier Bourdon (né en 1959), comédien, a vécu à Saint-Germain


  • Marie Eloy (née en 1975), journaliste et femme de réseaux, née à Saint-Germain


  • Richard O'Shée (1740-1802), général des armées de la République, mort à Saint-Germain.



Héraldique |








Armes de Saint-Germain-en-Laye


Les armes de Saint-Germain-en-Laye se blasonnent ainsi :
d'azur au berceau semé de fleurs de lys, accompagné en chef d'une fleur de lys et en pointe de cette date : 5 7bre 1638, le tout d'or.


Le 5 septembre 1638 est la date de naissance de Louis XIV. Ce blason a été accordé à la ville par lettres patentes du 17 août 1820 par le roi Louis XVIII[178].


À la Restauration, la municipalité avait souhaité utiliser le blason aux armes de France et de Navarre (à droite) qui se blasonnent ainsi : parti de France moderne et de Navarre, enté en pointe d'argent à la lettre capitale L d'or. - France moderne : d'azur à trois fleurs de lis d'or ; - Navarre : de gueules aux chaînes d'or posées en pal, en fasce, en sautoir et en orle chargée au cœur d'une émeraude au naturel.




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Jumelage |


Drapeau : Écosse Ayr (Écosse) depuis le 6 octobre 1984.



Voir aussi |


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Bibliographie |



  • Abel Goujon, Charles Odiot, Histoire de la ville et du château de St.-Germain-en-Laye , suivie de recherches historiques sur les dix autres communes du canton, imprimerie Abel Goujon, Saint-Germain-en-Laye, 1829 (lire en ligne)


  • Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328).

  • Jacques Barreau, Forêt domaniale Saint-Germain-en-Laye, Alan Sutton, 2004, 127 p. (ISBN 2-84910-090-0)


  • François Boulet, Leçon d'histoire de France - Saint-Germain-en-Laye : Des antiquités nationales à une ville internationale, Les presses Franciliennes, 2006, 575 p. (ISBN 2-9520091-8-X, lire en ligne).

  • Roselyne Bussière, Saint-Germain-en-Laye : 1800 - 1940, Inventaire général du Patrimoine et Association Pour le Patrimoine d'Île-de-France, 1997(ISBN 2-905913-17-7)

  • Roselyne Bussière, Domaine national de Saint-Germain-en-Laye : Le Parc et la Forêt, Association Patrimoine, 1994(ISBN 978-2905913128)

  • Frédéric de Gournay, « Saint-Germain-en-Laye, de Robert le Pieux à Louis VI le Gros », Bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain, no 46, 2009, p. 47-62.

  • Robert Haïat et Jacques Berlie, Au fil des rues de Saint-Germain-en-Laye, Les Presses Franciliennes, 2007, 280 p. (ISBN 978-2-9527214-2-4)


  • Émile de Labédollière, Saint-Germain-en-Laye, sa forêt et ses environs, Éd. du Bastion, 1992, 153 p. (réimpression de l'édition de 1861 par Ehrard)

  • Georges Lacour-Gayet, Le Château de Saint-Germain-en-Laye, Calmann-Lévy, Nouvelle collection historique, 1935, 211 p.

  • Cécile Léon, Le château de Saint-Germain-en-Laye au Moyen Âge. Histoire et évolution architecturale d'une résidence royale, Paris, Les Presses Franciliennes, 2008, 246 p.

  • Bernard Nabonne, Les Grandes Heures de Saint-Germain-en-Laye, Éd. SFELT, Paris, 1950, 250 p.

  • Abbé Pierre Torry, Une paroisse royale. Saint-Germain en Laye, Origine et histoire, Mayenne, Imprimerie Floch, 1927.

  • Maurice Veillon, La Libération de St-Germain en Laye août 1944, Ville de Saint-Germain-en-Laye, 1984.


  • Le Patrimoine des communes des Yvelines, Flohic, tome 2, 500 p. (ISBN 2-84234-070-1)



Articles connexes |



  • Château de Saint-Germain-en-Laye

  • Château Neuf de Saint-Germain-en-Laye

  • Forêt de Saint-Germain-en-Laye

  • Église Saint-Germain de Saint-Germain-en-Laye

  • Église Saint-Léger de Saint-Germain-en-Laye

  • Liste des communes des Yvelines

  • Pavillon Henri IV

  • Place du Marché-Neuf



Liens externes |




  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Gemeinsame Normdatei

  • Site de la mairie

  • Site de l’office de tourisme


  • Les archives de la gestion des travaux des propriétés impériales à Saint-Germain-en-Laye (vénerie, ferme de La Garenne, pavillons de La Muette, de Noailles et de Fromenville, parc) sous le Second Empire sont conservées aux Archives nationales (France).


  • Saint-Germain-en-Laye sur le site de l'Insee



Notes et références |



Notes |




  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.



Références |




  1. http://www.saintgermainenlaye.fr/decouvrir-la-ville/presentation-de-la-ville/.


  2. Le ru de Buzot sur le site du Sandre


  3. Carte géologique de la France, feuille Versailles, 1/50 000, BRGM.


  4. Ce calcaire a servi notamment à la construction du mur de soutènement de la Terrasse.


  5. Mode d'occupation du sol en 1999, Iaurif


  6. Débat public Seine-Aval (cf question no 29).


  7. Cartes du bouclage de la Francilienne à l'ouest de Paris sur le site de la commission particulière du débat public. [PDF] Le tracé retenu est indiqué en vert.


  8. Cartographie de la pollution sonore, Saint-Germain-en-Laye-Sud


  9. Cartographie de la pollution sonore, Saint-Germain-en-Laye-Nord


  10. Tracé du projet de tangentielle


  11. « Ouverture de l’échangeur de Chambourcy » [PDF], sur SAPN


  12. Météo-France - Climatologie


  13. Fiche de la commune dans la base Cassini de l'EHESS.


  14. Frédéric de Gournay, « Saint-Germain-en-Laye, de Robert le Pieux à Louis VI le Gros », Bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain, no 46,‎ 2009, p. 50 (ISSN 1761-7049)


  15. a et bHippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus étampois.


  16. Abbé Pierre Torry, Une paroisse royale. Saint-Germain en Laye, Mayenne, Imprimerie Floch, 1927, p. 299 et 305.


  17. Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), page 241


  18. a et bDictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti


  19. Abel Goujon, Charles Odiot, Histoire de la ville et du château de St. Germain-en-Laye, page 1


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  21. Site du CNRTL : étymologie de laie²


  22. A. J. Greimas, Dictionnaire de l'ancien français, Paris, Larousse, 1969, p. 353-354.


  23. Insee - Logements à Saint-Germain-en-Laye : le parc


  24. Insee - Logements en Île-de-France : le parc « Copie archivée » (version du 18 mars 2009 sur l'Internet Archive)


  25. a et bINSEE - Logements à Saint-Germain-en-Laye : les occupants


  26. INSEE - Logements en Île-de-France : les occupants « Copie archivée » (version du 14 février 2009 sur l'Internet Archive)


  27. Les villes aux prix de vente immobilier les plus hauts, JDB/Management


  28. La forêt attise les prix, Le Nouvel Observateur, 08/03/2007


  29. a et bmonographie communale de Saint-Germain-en-Laye


  30. Pierre Torry, Une paroisse royale. Saint-Germain en Laye: origine et histoire, Impr. Floch, 1927, p. 11.


  31. Saint Érembert sur le site de l'école Saint-Érembert


  32. Frédéric de Gournay, « Saint-Germain-en-Laye, de Robert le Pieux à Louis VI le Gros », Bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain, no 46,‎ 2009, p. 49 (ISSN 1761-7049)


  33. L'année de 1015 est avancée dans la monographie communale.


  34. Frédéric de Gournay, « Saint-Germain-en-Laye, de Robert le Pieux à Louis VI le Gros », Bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain, no 46,‎ 2009, p. 49-51 (ISSN 1761-7049)


  35. Frédéric de Gournay, « Saint-Germain-en-Laye, de Robert le Pieux à Louis VI le Gros », Bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain, no 46,‎ 2009, p. 53 (ISSN 1761-7049)


  36. Panetier s'écrivait à l'époque également avec deux "n".


  37. Une autre source : le dictionnaire de la noblesse contenant les Généalogies, l'Histoire & la Chronologie des Familles Nobles de France dit que le chevalier Robert de Meudon était un panetier du Roi sous Philippe le Bel en 1294.


  38. Bernard Nabonne, op. cit., p. 16.


  39. Cécile Léon, Le Château de Saint-Germain-en-Laye au Moyen Âge, Paris, Les Presses Franciliennes, 2008(ISBN 978-2-9527214-4-8), p. 122-123


  40. a b c d e et fLeçon d'histoire de France: Saint-Germain-en-Laye par François Boulet


  41. François Boulet, Leçon d'Histoire de France. Saint-Germain-en-Laye, Paris, Les Presses Franciliennes, 2006(ISBN 2-9520091-8-X), p. 59.


  42. L'assemblée des notables de Saint-Germain-en-Laye en 1583 à lire en ligne sur persee.fr


  43. Henri III : Roi shakespearien par Pierre Chevallier


  44. Notice de la ville et du château de St Germain en Laye


  45. Georges Lacour-Gayet, Le Château de Saint-Germain-en-Laye, Calmann-Lévy, 1935, p. 119


  46. François Boulet, op. cit. p. 95.


  47. Saint-Germain-en-Laye, ville royale in Connaissance de Paris et de la France, mars/avril 1971.


  48. L'Arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, préfecture des Yvelines, août 1977.


  49. Saint-Germain-en-Laye, commune de France (site officiel)


  50. a b c et dDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  51. Archives des Yvelines


  52. François Boulet, op. cit. p. 134.


  53. La ligne Paris - Saint-Germain dans le réseau de l'Ouest parisien, Actes du colloque tenu le 1er avril 2006, Bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain, no 43.


  54. Histoire du musée sur le site du musée d'archéologie nationale


  55. Jacques Barreau, Chroniques des Yvelines, p. 19.


  56. Claude Wagner, Les Petits Trains et les tramways des Yvelines et de l'Ouest parisien du XIXe siècle aux années 2000, éditions du Valhermeil, 1997, (ISBN 2-905684-85-2)


  57. Jacques Barreau, Forêt domaniale Saint-Germain-en-Laye, p. 109.


  58. François Boulet, op. cit. p. 245


  59. François Boulet, op. it., p. 270.


  60. François Boulet, Leçon d'histoire de France, Saint-Germain-en-Laye, des antiquités nationales à une ville internationale, Les Presses franciliennes, 2006, (ISBN 2-9520091-8-X) p. 285.


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  62. Jacques Barreau, op. cit., p. 100.


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  64. Malraux et Saint-Germain-en-Laye par François Boulet, président des Amis du Vieux Saint-Germain


  65. Les tunnels de l'A14, SAPN


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  67. Journal Officiel, Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne


  68. « SIVOM de Saint-Germain-en-Laye (N° SIREN : 247800055) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, 1er avril 2017(consulté le 25 mai 2017).


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  71. Scrutin présidentiel de 2002 - Saint-Germain-en-Laye


  72. Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Saint-Germain-en-Laye


  73. Scrutin présidentiel de 2007 - Saint-Germain-en-Laye


  74. http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__PR2012/%28path%29/PR2012/011/078/078551.html


  75. http://elections.interieur.gouv.fr/presidentielle-2017/011/078/078551.html


  76. Benjamin Derveaux & S.B., « Fusion Saint-Germain - Mareil-Marly - Fourqueux - L’Etang-la-Ville : « On risque de perdre notre identité » : Si à Saint-Germain-en-Laye, les habitants semblent indifférents au projet de fusion des quatre communes, dans les trois autres villes, certains sont inquiets », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ 3 janvier 2018(lire en ligne).


  77. Benjamin Derveaux, « Saint-Germain-en-Laye : Sciences-po a planché sur la fusion des communes : Les étudiants ont travaillé sur le projet de rapprochement entre les villes de Saint-Germain-en-Laye, Fourqueux, Mareil-Marly et L’Etang-la-Ville. Ils ont présenté leurs conclusions aux élus », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ 18 février 2018(lire en ligne).


  78. « Vers une « commune nouvelle » ? », Les grands projets, sur https://www.saintgermainenlaye.fr (consulté le 21 février 2018).


  79. Philippe Roudeillat, « Yvelines. Projet de commune nouvelle avec Saint-Germain-en-Laye : un collectif réclame un référendum local », Actu.fr,‎ 20 juin 2018(lire en ligne)


  80. « Yvelines. Le maire de l'Etang-la-Ville recule sur la fusion avec Saint-Germain-en-Laye », actu.fr,‎ 12 septembre 2018(lire en ligne)


  81. Sébastien Birden, « Fourqueux : la fusion avec Saint-Germain votée dans une ambiance houleuse : La création d’une commune nouvelle a été décidée ce lundi soir en conseil municipal malgré la dernier coup de force des opposants », Le Parisien, édition des Yvelynes,‎ 19 novembre 2018(lire en ligne) « Nous avons perdu une bataille, pas la guerre. Nous irons jusqu’au bout, jusqu’au tribunal administratif s’il le faut », a immédiatement annoncé Bernard Monteil, fondateur du collectif Fourqueux Citoyen, qui avait lancé ces dernières semaines une pétition signée par 2300 personnes « dont 1400 habitants de Fourqueux certifiés et identifiés ».


  82. Sébastien Birden et Maxime Fieschi, « Saint-Germain-en-Laye et Fourqueux ne seront qu’une seule et même commune au 1er janvier : Lundi soir, les conseils municipaux des deux villes ont acté une fusion qui sera effective dans quelques semaines. Fourqueux va devenir commune déléguée », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ 20/11/2018/ (lire en ligne).


  83. Site municipal - Présentation des élus


  84. F. Boulet, op. cit. en bibliographie, p. 490.


  85. « Un ancien maire de Saint-Germain décédé », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ 14 mai 2002(lire en ligne).


  86. Jean-Louis Saux, « Nécrologie : Michel Péricard », Le Monde,‎ 4 février 1999(lire en ligne).


  87. Alain Auffray, « Péricard annonce sa non-candidature... pour 2001 », Libération,‎ 13 février 1995(lire en ligne).


  88. « Emmanuel Lamy (RPR) élu maire de Saint-Germain-en-Laye », Les Échos,‎ 15 février 1999(lire en ligne).


  89. Sébastien Birden, « Saint-Germain-en Laye : le maire Emmanuel Lamy est décédé », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ 24 mai 2017(lire en ligne).


  90. Michel Seimando, « Emmanuel Lamy : l'âme de Saint-Germain s'est envolée : Le maire de Saint-Germain-en-Laye, Emmanuel Lamy, s'est éteint ce mercredi, une semaine après son hospitalisation. Retour sur un homme profondément saint-germanois », 78.actu,‎ 24 mai 2017(lire en ligne).


  91. « Décret du 7 juin 1983 M. Emmanuel Lamy est nomme administrateur au conseil d'administration de la société d'aide technique et de coopération,en remplacement de M. Philippe Didier », sur Légifrance (consulté le 8 juin 2017)


  92. « Nouveau bureau pour l'association des maires de l'Île-de-France », La lettre de l'AMIF, no 21,‎ novembre 2014, p. 1 (lire en ligne [PDF]).


  93. Marie Visot, « Arnaud Péricard, une histoire de famille », Le Figaro,‎ 14 juin 2017(lire en ligne).


  94. Sébastien Birden, « Arnaud Péricard est le nouveau maire de Saint-Germain-en-Laye », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ 7 juin 2017(lire en ligne) « Avocat de profession, Arnaud Péricard, 47 ans, siège au conseil municipal depuis 2008. Après un mandat passé sur le banc de l’opposition, il avait finalement rallié l’équipe d’Emmanuel Lamy en 2014. Net vainqueur de l’élection, ce dernier lui avait alors confié la délégation des affaires culturelles. En succédant à Emmanuel Lamy, il devient aussi le deuxième Péricard à porter l’écharpe de maire de Saint-Germain après son père, Michel Péricard, élu maire en 1977 sous l’étiquette RPR, puis député l’année suivante. Michel Péricard était décédé en 1999 et avait alors été remplacé par… Emmanuel Lamy ».


  95. E. G., « Saint-Germain-en-Laye : baptême du vœu pour Arnaud Péricard », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ 14 janvier 2018(lire en ligne).


  96. « Conseils de quartier », Dialogue citoyen, sur https://www.saintgermainenlaye.fr (consulté le 21 février 2018).


  97. « Qu’est-ce que le CMJ ? », Dialogue citoyen, sur https://www.saintgermainenlaye.fr (consulté le 21 février 2018).


  98. Site officiel de la direction générale des Impôts « Copie archivée » (version du 20 mars 2016 sur l'Internet Archive)


  99. Site officiel de la direction générale des Impôts « Copie archivée » (version du 30 juin 2008 sur l'Internet Archive)


  100. Le classement des villes par l'ISF, L'Express du 25/06/2007


  101. Ministère de l'économie et des finances : Les comptes individuels des communes (budgets municipaux 2001 à 2006)


  102. Le Figaro - Délinquance : Palmarès 2005 des Yvelines


  103. Le Figaro (PJ) – Violence : palmarès 2008


  104. Site officiel de Saint-Germain-en-Laye


  105. http://www.villes-internet.net/ville/?no_cache=1&tx_icscommunity_pi1[table]=tx_icscommunity_group&tx_icscommunity_pi1[group]=315


  106. AFCCRE Annuaire des villes jumelles


  107. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee


  108. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.


  109. INSEE : pyramide des âges 1999 - Saint-Germain-en-Laye


  110. INSEE : pyramide des âges 1999 - Région Île-de-France « Copie archivée » (version du 28 mars 2007 sur l'Internet Archive)



  111. « Évolution et structure de la population à Saint-Germain-en-Laye en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 4 mai 2011)




  112. « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 » [archive du 17 septembre 2011], sur le site de l'Insee (consulté le 4 mai 2011)



  113. INSEE, recensement 1999 - formation, scolarisation et diplômes à Saint-Germain-en-Laye


  114. « INSEE, recensement 1999 - formation, scolarisation et diplômes dans les Yvelines »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)


  115. « INSEE, recensement 1999 - Nationalités à Saint-Germain-en-Laye »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?))


  116. INSEE, recensement 1999 - Nationalités dans les Yvelines


  117. Inspection académique des Yvelines, circonscription de Saint-Germain-en-Laye


  118. Écoles, Inspection académique de Versailles


  119. Lycée Léonard de Vinci


  120. Maison d'éducation des Loges


  121. IUFM de Versailles


  122. Marine Haag, « Le dixième Sciences Po ouvre ses portes à Saint-Germain-en-Laye », Le Monde,‎ 11 septembre 2014(lire en ligne)


  123. « Université de Cergy-Pontoise. Accès au site de Saint-Germain-en-Laye », sur le site de l'université de Cergy-Pontoise


  124. Maison des associations saint-germanoises


  125. Les Amis du Vieux Saint-Germain


  126. Poissy-Saint Germain-en-Laye : l'hôpital du futur sur les rails, Les Échos, 6 avril 2016


  127. Page sur le projet sur le site officiel de la ville de Saint-Germain.


  128. Golf de Saint-Germain-en-Laye


  129. Piscine intercommunale de Saint-Germain-en-Laye


  130. Site des paroisses catholiques de Saint-Germain-en-laye


  131. http://www.addsaintgermain.com/ Assemblée de Dieu de Saint-Germain-en-Laye


  132. http://www.liberation.fr/metro/0101128915-a-saint-germain-en-laye-la-communaute-juive-a-desormais-sa-synagogue


  133. « Saint-Germain Magazine - Premier journal de Saint-Germain-en-Laye », sur Saint-Germain Magazine (consulté le 22 octobre 2016)


  134. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le 12 août 2017)


  135. Emplois au lieu de travail selon l'activité économique des individus Insee


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  176. a et bBernard Goarvot, Arthaud, Bataille, Céline, à Saint-Germain-en-Laye, 2003, éditions Hybrides.


  177. Bernard Goarvot, Arthaud, Bataille, Céline, à Saint-Germain-en-Laye, 2003, éditions Hybrides


  178. Le blason sur le site officiel de Saint-Germain-en-Laye




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