Kenya
Pour les articles homonymes, voir Kenya (homonymie).
République du Kenya
Jamhuri ya Kenya (sw)
Republic of Kenya (en)
Drapeau du Kenya. | Armoiries du Kenya. |
Devise nationale | Harambee (Swahili : « travaillons ensemble ») |
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Hymne national | Ee Mungu Nguvu Yetu (Ô Dieu de toute création) |
Forme de l'État | République |
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Président | Uhuru Kenyatta |
Vice-président | William Ruto |
Langues officielles | Swahili Anglais |
Capitale | Nairobi 1° 16′ S, 36° 48′ E |
Plus grandes villes, classées par population urbaine | Nairobi, Mombasa, Kisumu |
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Superficie totale | 580 367 km2 (classé 49e) |
Superficie en eau | 2,3 % |
Fuseau horaire | UTC +3 |
Indépendance | du Royaume-Uni |
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Date | 12 décembre 1963 |
Gentilé | Kényan |
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Population totale (2014) | 41 800 000[1] hab. (classé 31e) |
Densité | 72,02 hab./km2 |
PIB nominal (2017) | 78.4 milliards de $[note 1],[2] |
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PIB (PPA) (2017) | 163.4 milliards de $[note 2],[3] (81e) |
IDH (2015) | 0.555[4] (faible ; 152e) |
Monnaie | Shilling kényan ( ) |
Code ISO 3166-1 |
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Domaine Internet | .ke |
Indicatif téléphonique | +254 |
Le Kenya, en forme longue la république du Kenya, en swahili Kenya et Jamhuri ya Kenya, en anglais Kenya et Republic of Kenya, est un pays d’Afrique de l'Est. Il est limitrophe du Soudan du Sud et de l’Éthiopie au nord, de la Somalie à l’est, de l’Ouganda à l’ouest et de la Tanzanie au sud-ouest. Il est baigné par l’océan Indien au sud-est.
Sommaire
1 Étymologie
2 Géographie
2.1 Topographie
2.2 Géologie
2.3 Climat
3 Histoire
3.1 Précoloniale
3.2 Coloniale
3.3 Indépendance
3.3.1 Présidence de Jomo Kenyatta
3.3.2 Présidence de Daniel arap Moi
3.3.2.1 Élections générales de 1992
3.3.2.2 Élections générales de 1997
3.3.2.3 Élection présidentielle de 2002
3.3.3 Présidence de Mwai Kibaki
3.3.3.1 Réforme de la Constitution
3.3.3.2 Élection présidentielle de 2007
3.3.3.3 Nouvelle Constitution
3.3.3.4 Al-Shabaab
3.3.3.5 Élection présidentielle de 2013
3.3.4 Présidence de Uhuru Kenyatta
3.3.5 Assassinats politiques
3.3.6 Attentats
3.3.7 Catastrophes
4 La société kényane
4.1 Démographie
4.2 Langues
4.3 Éducation
4.4 Santé
4.5 Culture
4.6 Gastronomie
4.7 Religions
5 Structure de l'État
5.1 La Constitution et les Lois
5.2 Pouvoir exécutif
5.2.1 Exécutif national
5.2.2 Exécutifs locaux
5.3 Pouvoir législatif
5.3.1 Parlement national
5.3.2 Parlements locaux
5.4 Pouvoir judiciaire
5.4.1 Commission justice
5.4.2 Hautes Cours
5.4.3 Cours d'instance
5.4.4 Police
5.5 Organisation administrative
5.6 Organisation électorale
5.6.1 Jusqu'aux élections générales du 27 décembre 2007
5.6.2 Depuis les élections générales du 4 mars 2013
5.7 Politique
5.7.1 Ministères
5.7.2 Relations diplomatiques
5.7.2.1 Afrique
5.7.2.2 Amérique du Nord
5.7.2.3 Amérique du Sud
5.7.2.4 Asie
5.7.2.5 Europe
5.7.2.6 Moyen-Orient
5.7.2.7 Océanie
5.7.3 Alliances et traités
6 Économie
6.1 Monnaie
6.2 Indicateurs économiques
6.3 Balance commerciale
6.4 Secteurs commerciaux
6.5 Diaspora
6.6 Fortunes
7 Transport
7.1 Chemin de fer
8 Corruption et criminalité
9 Médias
9.1 Radio et télévision
9.2 Presse écrite
9.3 Internet et téléphonie mobile
10 Parcs et réserves nationaux
11 Musées et monuments historiques
12 Sport
12.1 Athlétisme
12.2 Boxe
12.3 Cricket
12.4 Football
12.5 Rugby
12.6 Sport mécanique
13 Codes pays
14 Notes et références
14.1 Notes
14.2 Références
15 Voir aussi
15.1 Articles connexes
15.2 Sources et bibliographie
15.2.1 Sources
15.2.2 Vulgarisations historiques
15.2.3 Guides
15.2.4 Romans
15.3 Liens externes
Étymologie |
Son nom provient de celui de son plus haut sommet, le mont Kenya, que les Kamba appellent Kiinyaa, ce qui signifie « montagne de l'autruche ». Ce dernier nom renvoie à la couleur des pics, qui sont blancs avec la neige et noirs avec les rochers, ressemblant au plumage du mâle.
L'orthographe actuelle dérive d'une série d'évolutions depuis que Johann Ludwig Krapf l'a observé en 1849. Déformant le mot Kiinyaa, il lui attribua le nom de Kegnia ([ˈkiːnjə] dans la prononciation phonétique en anglais[5]). Lorsque le Kenya obtient son indépendance, Jomo Kenyatta est élu premier président. La coïncidence sur l'orthographe de son nom de famille entraîne le changement de la prononciation de Kenya, qui devient [ˈkɛnjə] dans la prononciation phonétique anglaise.[réf. nécessaire]
Voir aussi « Toponymie et étymologie ».
Géographie |
Traversé par l'équateur, le Kenya se situe dans l’est du continent africain et a pour pays voisins, au nord le Soudan du Sud et l'Éthiopie, à l'est la Somalie, au sud la Tanzanie et à l'ouest l'Ouganda.
Il est bordé, à l'est, par l'océan Indien sur 536 km et a une superficie de 580 367 km2. Son point culminant est le mont Kenya avec 5 199 m tandis que son plus long cours d'eau est le fleuve Tana (700 km). Sa capitale, et plus grande ville, est Nairobi.
Topographie |
L'altitude croit selon un pendage faible et régulier depuis l'océan Indien, au sud-est, jusqu'à la chaine des monts Aberdare avant de décroitre en direction de l'ouest et du nord.
Le pays est traversé par le grand rift oriental qui sépare la plaque nubienne à l'ouest, de la plaque somalienne à l'est, et coupe, du sud au nord, le tiers occidental du pays du reste du territoire. La largeur du rift varie entre 45 et 100 km. Si sa profondeur maximale est d'environ 1 510 m au gradin oriental bordant le lac Bogoria, il est difficile de le distinguer du désert avoisinant à hauteur du delta de la rivière Turkwel (lac Turkana).
Dans ce rift, qui comporte un linéament occidental suivant — grosso-modo — le 0 .2e parallèle sud, se logent plusieurs lacs, du sud au nord : Magadi, Naivasha, Elementaita, Nakuru, Bogoria, Baringo, Turkana, etc. Comparativement aux lacs du rift occidental, ceux du rift oriental ont une profondeur maximale relativement faible avec un maximum de 109 m pour le lac Turkana. Le golfe de Winam constitue la partie ouest du linéament occidental (appelé rift de Kavirondo).
Plusieurs volcans éteints bordent ce rift oriental, du sud au nord : mont Olengarua, mont Oloolkisailie, mont Suswa, mont Longonot, mont Kipipiri, lac Baringo, mont Lopokino. Les mont Londiani, Eldalat et Tinderet barrent l'entrée du rift Kavirondo tandis que les monts Homa, Nyamaji et la caldeira de Rangwe bordent le gradin sud de ce dernier.
Les monts, et volcans éteints, Kenya et Elgon, désaxés par rapport au rift oriental, sont aussi les deux plus hauts sommets du pays.
Les deux principaux déserts sont le désert de Chalbi qui s'étend à l'est du lac Turkana et se prolonge en Éthiopie et le désert de Nyiri à l'est du lac Magadi.
La côte est bordée par plusieurs récifs coralliens qui, ensemble, ont une superficie de 621 km2.
Géologie |
Climat |
Situé sous l'équateur, le Kenya est soumis à un climat chaud où les températures varient peu au cours de l'année et qui est rythmé par deux saisons des pluies qui tombent dans les mois où le soleil passe au zénith, en particulier en fin de journée. La plus abondante est centrée sur mars et mai, la seconde sur le mois de novembre. Cependant, leur intensité et leur durée varient grandement d'une région à l'autre et le climat du Kenya est très diversifié[6]: au sud-est, le littoral de l'océan Indien bénéficie d'un climat humide de type Aw, selon la classification de Köppen correspondant à un climat de savane. À Mombasa, les températures maximales mensuelles sont comprises entre 28 et 32 °C pour 1060 mm de précipitations[7]. À l'ouest, la région du lac Victoria est encore plus arrosée avec un climat équatorial (Af) qui permet le développement de la forêt. À l'opposé, les précipitations sont de plus en plus faibles en allant vers le nord ; la savane laisse d'abord la place à un environnement semi-aride et même désertique à l'est du lac Turkana et à proximité de la frontière somalienne.
L'altitude joue aussi un rôle : avec elle, les températures diminuent alors que les précipitations ont tendance à augmenter.
Ainsi, dans les hauts plateaux du centre, Nairobi (1700 m) dispose d'un climat tempéré avec des matinées fraîches (10 à 13 °C) et des températures maximales oscillant entre 21 et 26 °C[8]. Avec ses 5 199 mètres d'altitude, le sommet du mont Kenya est même au royaume des neiges éternelles.
Histoire |
Précoloniale |
La vallée du grand rift est souvent désignée comme le « berceau de l'humanité » en raison des nombreux fossiles d'hominidés qui y ont été trouvés. Les plus anciens, des Proconsuls datant du Miocène, ont été découverts sur l'île d'origine volcanique de Rusinga par Louis Leakey. D'autres découvertes indiquent que des hominidés comme Homo habilis et Homo ergaster vécurent au Kenya il y a 2,5 millions d'années (Plaisancien).
Des peuples venus du nord, parlant une langue couchitique, arrivèrent dans la région aux alentours de 2000 av. J.-C. À la fin du Ier millénaire, arrivèrent, de l'ouest, des peuples bantous. Enfin, à partir de 1500 apr. J.-C. arrivèrent les peuples de langues nilotiques venus du nord-ouest.
Coloniale |
L'histoire coloniale du Kenya débuta dès le VIIIe siècle avec l'établissement de colonies arabes et perses le long des côtes.
Au début du XVIe siècle arrivent, dans le sillage de Vasco de Gama, les Portugais dont la domination sera éclipsée par celle des sultans d'Oman en 1698. Cependant, ces colonisations restent confinées à la côte du Zanguebar sans désirs d'exploration vers l'intérieur du continent ; le but étant le contrôle de la route maritime des Indes.
À la suite des explorateurs, comme Eduard Carl Oscar Theodor Schnitzer, la colonisation complète du Kenya débuta d'abord par ce qui fut un protectorat allemand sur ce qui était auparavant une partie des possessions du sultan de Zanzibar. En 1895, elle est cédée par Berlin au Royaume-Uni à la suite de l'arrivée dans l'intérieur des terres, en 1888, de la Compagnie britannique impériale d'Afrique de l'Est. La famine survenue en 1899 tue, selon les estimations, entre 50 % et 90 % de la population[réf. nécessaire] de la région qui deviendra l'ex-province centrale du Kenya.
Sur le modèle de l'Afrique du Sud, l’administration coloniale britannique impose en 1915 l'obligation pour tous les noirs de plus de quinze ans de porter en permanence autour du cou un certificat prouvant leur identité et leur emploi. En 1920, le gouverneur fait augmenter l’impôt par tête pour contraindre les Kikuyus à s'engager comme salariés agricoles auprès des colons et ainsi pouvoir payer. Toutefois, quand en 1921 les colons réduisent les salaires des ouvriers indigènes d'un tiers, des manifestations et des grèves se déclenchent. Le 16 mars, 57 manifestants sont abattus et les dirigeants des associations nationalistes sont arrêtés puis déportés[9].
Le nouveau protectorat est appelé Afrique orientale britannique. En 1902, les colons blancs sont autorisés à accéder aux hautes plaines fertiles. Ces colons eurent une influence dans le gouvernement avant même qu'il ne soit officiellement déclaré colonie de la Couronne en 1920, mais les Africains furent exclus de participation politique directe jusqu'en 1944. En 1926, un accord entre le gouvernement britannique et gouvernement italien prévoit le rattachement de la région du Jabaland, jusqu'alors au Kenya, à la Somalie sous colonisation italienne[10].
D'octobre 1952 à décembre 1959, la rébellion Mau Mau combat la loi coloniale britannique. Les décideurs britanniques firent alors participer de plus en plus des Africains aux processus gouvernementaux, afin de couper les rebelles de leur soutien. Les premières élections directes pour Africains au Conseil législatif eurent lieu en 1957. La guerre s’achève avec 100 000 morts côté africain et 320 000 détenus dans des camps, dont plus d'un millier seront exécutés et des milliers d'autres torturés[9].
Les Britanniques libèrent Jomo Kenyatta et quelques autres prisonniers politiques en 1961 afin de permettre, dans l'optique de l'indépendance imminente du Kenya, la constitution d'un gouvernement « modéré » favorable à leurs intérêts.
Indépendance |
Présidence de Jomo Kenyatta |
Le 12 décembre 1963, le Kenya obtient son indépendance et, pendant un an, devient un royaume du Commonwealth avec pour gouverneur général Malcolm MacDonald (en) et Jomo Kenyatta pour Premier ministre. Dès décembre 1963, le Royaume-Uni fait signer au Kenya des accords militaires leurs reconnaissant le droit d'utiliser le Kenya comme base militaire pour d'éventuelles opérations dans la région[11].
Le jeune État compte alors deux partis politiques :
- le Kenya African National Union (KANU) créé en 1960 par l'union de trois autres partis, à savoir le Kenya African Union (KAU) — fondé par Jomo Kenyatta —, le People's Congress Party (PCP) et le Kenya Independent Movement (KIM) ;
- le Kenya African Democratic Union (en) (KADU), aussi créé en 1960 par Ronald Ngala (en), afin d'offrir une alternative au KANU.
Un an plus tard, le pays devient une république et Kenyatta son premier président. Mbiyu Koinange (en), nommé ministre d'État[note 3] est l'éminence grise du pouvoir[12] et le restera jusqu'à sa mort. Le KADU — qui avait perdu les élections générales de 1963 — s'autodissout et rejoint le KANU. Le Kenya devient de facto un État à régime monopartite.
Rapidement, les propriétaires terriens britanniques et la minorité indienne — qui domine le commerce de détail — sont priés de prendre la nationalité kényane ou de quitter le territoire. La majorité des Britanniques quittent le Kenya et sont indemnisés par leur propre gouvernement et le gouvernement kényan. 120 000 des 176 000 Indiens quittent aussi le pays et, grâce à leur ancien passeport britannique, émigrent, pour la plupart, vers le Royaume-Uni[13],[14]. Les terres rachetées par l’État ne sont pas redistribuées mais vendues aux Kényans les plus aisés.
Les désaccords politiques interviennent de plus en plus fréquemment entre le président Kenyatta et le vice-président Oginga Odinga. Ce dernier reproche au premier de mener une politique de clientélisme et, à la suite d'un amendement à la Constitution qui dissout le Sénat — absorbé par l'Assemblée nationale — et les Assemblées provinciales, de centralisation de tous les pouvoirs. Il démissionne en mars 1966 pour former le parti politique Kenya People's Union (en) (KPU).
Le 25 octobre 1969, Odinga est arrêté après que Kenyatta et lui-même se sont insultés mutuellement, verbalement et publiquement. Trois jours plus tard, le KPU est interdit et le pays redevient de facto un État de monopartisme[15].
En 1975, l’Ouganda s’engage dans une vaste politique de développement militaire qui inquiète le gouvernement kényan. Au début du mois de juin, ce dernier confisque le chargement d’un gros convoi d’armes de fabrication soviétique en route pour l’Ouganda depuis le port Kilindini Mombasa.
La tension atteint son maximum en février 1976 quand le président ougandais, Idi Amin Dada, annonce soudainement qu’il va enquêter sur le fait qu’une grande partie de l'actuel Soudan du Sud et de l’ouest et du centre du Kenya, jusqu’à 32 km de Nairobi, sont historiquement partie intégrante de l’Ouganda colonial. La réponse kényane, très lapidaire, arrive deux jours plus tard indiquant que « le pays ne partagera pas ne serait-ce qu'un pouce de son territoire ». Amin Dada fait finalement marche arrière en voyant les Kényans déployer des troupes et des transports blindés en position défensive sur la frontière avec l’Ouganda.
Présidence de Daniel arap Moi |
À la mort de Kenyatta le 22 août 1978, le vice-président Daniel arap Moi devient président par intérim, puis officiellement président le 14 octobre suivant. Le « style » du nouveau président, qui part à la rencontre des citoyens, tranche avec celui de son prédécesseur qui gouvernait « derrière des portes closes ». En signe d'apaisement, il libère Oginga Odinga et le nomme président de la Cotton Lint and Seed Marketing. Odinga ne reste pas longtemps à ce poste, vraisemblablement parce qu'il a toujours un trop franc-parler à propos de Kenyatta et, même, de Moi. Il accuse celui-ci de corruption et critique ouvertement les axes politiques suivis comme la trop grande présence militaire des États-Unis au Kenya.
1982 est marqué par une série de faits qui vont marquer le pays pour la prochaine décennie :
- en juin, Oginga Odinga tente d'enregistrer une nouvelle formation politique mais, entretemps, le Procureur général (Attorney General) Charles Njonjo (en) signe un amendement à la Constitution introduisant l'article 2A qui fait du KANU l'unique parti politique autorisé. Le Kenya est, maintenant devenu un État de monopartisme constitutionnel. Après l'avortement de ce plan contre le gouvernement de Moi, Odinga est de nouveau consigné à résidence à Kisumu. Tout au long des années 1980, la critique internationale à propos de la situation des droits de l'homme appliquée par le KANU va aller en s'amplifiant ;
- le 1er août, une tentative de coup d'État perpétré par la force aérienne kényane contre le président Moi échoue. Le fils d'Oginga Odinga, Raila, est accusé d'être l'un des instigateurs. Il est détenu préventivement pendant 7 mois avant d'être incarcéré jusqu'au 6 février 1988, sans avoir jamais été jugé, à la prison de haute sécurité de Kamiti à Nairobi.
Les élections générales du 21 mars 1988 ne comportent pas d'élection présidentielle car Moi est le seul candidat du seul parti autorisé. L'élection législative voit la disparition du vote à bulletin secret lors de l'élection primaire. Celui-ci est remplacé par un système appelé mlolongo (« file d'attente » en swahili) où les seuls électeurs autorisés doivent être membre du KANU et faire la file devant une photo du candidat qui a sa préférence. Au deuxième tour, cette élection législative est ouverte à tous les électeurs et se tient à bulletin secret[16].
En août 1991, avec cinq autres opposants au régime, Oginga Odinga fonde le parti politique d'opposition Forum for the Restoration of Democracy (en) (FORD) et en devient président intérimaire. Les six fondateurs sont arrêtés et emprisonnés par le président Moi. Cette arrestation déclenche une série d'événements, dont l'interruption de l'aide internationale. Les pressions du Royaume-Uni, des États-Unis et des pays scandinaves aboutit à la libération des six hommes politiques puis, en décembre 1991, à l'abolition de l'article 2A de la Constitution. Le pays redevient, constitutionnellement, un État de multipartisme.
Élections générales de 1992 |
Le 29 décembre 1992 voit s'accomplir les premières vraies élections multipartites depuis l'indépendance[note 4]. Sept partis sur les neuf présents sur les listes électorales proposent un candidat à l'élection présidentielle[note 5]. Le président sortant, Moi, est réélu pour un nouveau mandat de 5 ans avec 36,4 % des votes valables tandis que six des partis d'opposition obtiennent 46,8 % des sièges à Assemblée nationale ce qui oblige Moi à octroyer des postes ministériels à l'opposition. Des suspicions de bourrage d'urnes entrainent des violences dans la province de la vallée du Rift. Human Rights Watch accuse plusieurs politiciens, dont le président Moi, d'avoir incité et coordonné ces violences.
Élections générales de 1997 |
En novembre 1997, intervient une libéralisation des contraintes à la formation d'un parti politique. Leur nombre passe de onze à vingt-six. Quinze d'entre eux propose un candidat président aux élections générales du 29 décembre. Moi est réélu avec 40,12 % des votes valables mais le KANU n'obtient que 50,95 % des suffrages lors de l'élection législative. Neuf partis d'opposition obtiennent, au moins, un siège à l'Assemblée nationale.
Élection présidentielle de 2002 |
En août 2002, le Président Moi — qui constitutionnellement ne peut plus être élu ni président, ni député — surprend tout le monde en annonçant qu'il soutient personnellement la candidature du jeune et inexpérimenté Uhuru Kenyatta — un des fils de Jomo Kenyatta — dans la course à la présidence lors des élections de décembre[17]. En opposition totale avec les vues de Moi, des membres importants du cartel KANU-NDP tels Raila Odinga, Kalonzo Musyoka, George Saitoti et Joseph Kamotho rejoignent le Liberal Democratic Party (LDP). Pour contrer le dessein de Moi, le LDP, dont Raila a pris la tête, fait alliance avec le National Alliance Party of Kenya (NAK), le Democratic Party (en) (DP), le Forum for the Restoration of Democracy-Kenya (FORD-K) et le National Party of Kenya (NPK). Cette alliance appelée National Rainbow Coalition (NARC) pousse la candidature de Mwai Kibaki le prétendant du DP au poste de président de la République.
Mwai Kibaki gagne largement l'élection présidentielle du 27 décembre avec 62,2 % des suffrages devant Uhuru Kenyatta (31,3 %) et trois autres candidats. Le LDP de Raila Odinga devient le premier parti politique du pays avec 59 sièges de députés à l'Assemblée nationale.
Présidence de Mwai Kibaki |
Réforme de la Constitution |
Entre 2002 et 2005, une équipe de constitutionnalistes rédigent au Bomas of Kenya, un texte portant révision de la Constitution. Ce texte, connu sous le nom de Bomas Draft, limite, entre autres, les pouvoirs du président de la République et crée un poste de Premier ministre. En 2005, Mwai Kibaki rejette ce texte et présente un texte de réforme donnant plus de pouvoirs politiques au chef de l'État. Ce texte connu sous le nom de Wako Draft[note 6] est soumis le 21 novembre 2005, à un référendum national et rejeté par 58,12 % des votants. En réaction, le président Kibaki congédie l'intégralité du gouvernement deux jours après le résultat du référendum et, deux semaines plus tard, forme un nouveau gouvernement qui ne comporte plus aucun membre du LDP.
C'est à ce moment que Raila Odinga décide d'être candidat à l'élection présidentielle de décembre 2007 et crée son propre parti politique : l′Orange Democratic Movement (ODM). Son symbole est une orange en référence au symbole visuel qui représentait le « non » lors du référendum (le « oui » était imagé par une banane)[18].
Élection présidentielle de 2007 |
Lors de l'élection présidentielle du 27 décembre 2007, Raila Odinga reçoit un soutien massif dans les provinces de Nyanza, occidentale, de la vallée du Rift et de la côte[19] mais aussi de personnalités emblématiques telle Wangari Maathai. Dans la soirée du 30 décembre 2007, Samuel Kivuitu (en), qui vient juste d'être reconduit, pour cinq ans, par Kibaki à son poste de président de la commission électorale (Electoral Commission of Kenya), déclare Raila Odinga battu par 232 000 voix de différence en faveur du président sortant[20] contrairement aux tendances des derniers résultats enregistrés. Controversée par les observateurs de l'Union européenne qui demande un recomptage des bulletins de vote, cette annonce est immédiatement contestée par le camp de Raila et entraine la plus grande crise de violence survenue au Kenya.
Le 28 février 2008, grâce à la médiation de Kofi Annan, l'ancien Secrétaire général des Nations unies, un accord de partage du pouvoir entre le président Kibaki et Raila est signé, et entériné à l'unanimité par le Parlement le 18 mars, pour résoudre la crise[21]. Il se matérialise par la nomination de Raila Odinga au poste de Premier ministre le 13 avril suivant. Quatre jours plus tard, il prête serment et un gouvernement de coalition est constitué.
Nouvelle Constitution |
Le 4 août 2010, le texte de réforme de la Constitution, incluant la Charte des droits et libertés[22], chère à Raila — et maintenant soutenu par Kibaki — est accepté, contre la position d'un autre membre influent de l'ODM, le ministre des Hautes études William Ruto — soutenu, lui, par l'ex-président Moi —, par la majorité des 72,1 % de Kényans ayant participé au référendum populaire (70 % de votes favorables contre 30 % de défavorables).
La cérémonie publique de promulgation par le président Mwai Kibaki de cette Constitution moderne[22] le 27 août 2010 est entachée par la présence du président soudanais Omar el-Béchir alors qu'il est notifié d'un mandat d'arrêt international par la Cour pénale internationale[23]. Cette invitation, directement adressée par le président Kibaki suscite l'émotion et la réprobation des Kényans, de leur Premier ministre et des parlementaires. Les protestations de la Communauté internationale et en particulier celles du président américain Barack Obama — bien que les États-Unis n'aie pas ratifié le statut de Rome — et de l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Annan sont rapides[24].
Al-Shabaab |
Faisant suite à l'enlèvement d'une touriste britannique et à l'assassinat de son mari le 11 septembre 2011, à l'enlèvement d'une résidente franco-kényane le 1er octobre et enfin, le 13 octobre, à l’enlèvement de deux volontaires humanitaires espagnoles ainsi qu'à l'assassinat de leur chauffeur kényan, des unités militaires des forces armées kényanes entrent en Somalie le 16 octobre à la poursuite des miliciens d'Al-Shabaab. Cependant, Alfred Mutua, le porte-parole du gouvernement déclare, le 26 octobre, que l'opération militaire était planifiée depuis longtemps et que les enlèvements n'ont été qu'une aire de lancement (« the kidnappings were more of a good launchpad. »)[25]. Cette « invasion » donne lieu à des représailles de la part d'Al-Shabaab (cf. section détaillée : « Attentats »).
Élection présidentielle de 2013 |
Pour la première fois des débats présidentiels télévisés sont organisés les 11 et 25 février 2013. Également, pour la première fois, certains bureaux de votes sont équipés pour transmettre électroniquement les résultats vers la commission indépendante IEBC chargée de comptabiliser les résultats des élections générales.
Huit candidats ont posé leur candidature lors de l'élection présidentielle du 4 mars 2013[26]. Pour l'emporter au premier tour, un candidat doit réunir au moins 25 % des votes dans au moins 24 comtés différents et 50 % de l'ensemble des votes plus un (majorité absolue).
Depuis la première élection présidentielle multipartisme de 1992, l'appartenance d'un candidat à tel ou tel groupe tribal a toujours été un élément important dans le choix des électeurs. Uhuru Kenyatta avec son colistier William Ruto sont respectivement Kikuyus et Kalenjins (premier et quatrième groupe tribal du pays) alors que son adversaire Raila Odinga et son colistier Kalonzo Musyoka sont Luo et Kamba (troisième et cinquième groupe)[27]. Uhuru Kenyatta est déclaré vainqueur dès le premier tour de l'élection du 4 mars 2013 avec 50,07 % des suffrages devant Raila Odinga avec 43,31 %. Ce dernier conteste les élections et, conformément à la possibilité donnée par l'article 140.1 de la Constitution, dépose, en date du 16 mars 2013 une pétition à la Cour suprême pour contester la validité du scrutin présidentiel[28],[29] arguant des bourrages d'urnes, les dysfonctionnements du système électronique de transmission vers l'IEBC et l'inorganisation de cette dernière[30]. La Cour rend son jugement le 30 mars suivant en déclarant que « l'élection générale fut libre et impartiale » et que « Uhuru et son colistier Ruto ont été valablement élus »[31],[32] et en publie la version intégrale le 16 avril[33].
Présidence de Uhuru Kenyatta |
Uhuru Kenyatta est investi en tant que 4e président du Kenya le 9 avril 2013 au centre sportif international Moi de Kasarani (Nairobi)[34].
D'emblée, il s'oppose à la demande des députés d'obtenir une augmentation de 60 % de leur salaire[35] et réduit le nombre de ministères et secrétariats d’État, de quarante-deux sous la présidence de son prédécesseur, à dix-huit[36]. Cinq femmes deviennent ministres[37] dont deux à des postes très importants comme Amina Mohamed aux Affaires étrangères et Raychelle Omano à la Défense.
Lors de son discours prononcé lors du Madaraka Day (célébration de l'autonomie du pays au 1er juin 1963) du 1er juin 2013, il réaffirme la teneur de la Constitution à propos de la gouvernance des comtés, rappelle les huit anciens commissaires provinciaux vers d'autres fonctions et met, ainsi, fin aux dissensions entre les gouverneurs et les commissaires[38],[39].
Assassinats politiques |
De nombreux décès de personnalités politiques sont attribués à des assassinats politiques. C'est sous les présidences de Jomo Kenyatta et de Daniel arap Moi qu'ils sont directement attribués au pouvoir en place. Ceux perpétrés sous celle de Kibabi sont imputés aux violences postélectorales de 2008 ou à la corruption de l'administration. Citons :
1965, Pio Pinto ;
1969, Argwings Kodhek (officiellement attribué à un accident de la circulation) ;
1969, Tom Mboya ;
1975, Josiah Kariuki (en) ;
1990, Robert Ouko ;
2008, Melitus Were et David Too ;
2009, Oscar Kingara (en) et John Oulu (en).
En 1998, l'ancien ministre de l'Intérieur rwandais Seth Sendashonga est assassiné sur le sol kényan mais les tueurs à gages et les présumés commanditaires sont aussi rwandais.
Attentats |
- Le 7 août 1998, un attentat organisé par Al-Qaïda vise l'ambassade des États-Unis à Nairobi tuant 220 personnes et blessant plus de 5 500 autres.
- Le 28 novembre 2002, un attentat-suicide à la voiture piégée est commis contre le Paradise Hotel, situé en bord de mer à Mombasa et propriété d'un Israélien. L'explosion tue trois Israéliens et dix Kényans. Environ 20 minutes plus tôt, un missile sol-air était tiré en direction d'un Boeing 757 d'Arkia Israel Airlines. L'appareil qui venait de décoller de l'Aéroport international Moi n'est pas touché et atterrit sans encombre à Tel Aviv. Ces attentats sont attribués à Al-Qaïda[40].
- À partir de la fin du mois d'octobre 2011, une série d'attentats à la grenade attribuée à Al-Shabaab est perpétrée :
- 24 octobre, à Nairobi, une grenade est lancée dans un bar blessant 12 personnes[41] puis une autre vers un arrêt de bus blessant 18 personnes et tuant une autre[42]. Cette dernière est soupçonnée d'être l'auteur ;
- 27 octobre, 4 personnes tuées et 4 autres blessées dans l'explosion d'une grenade lancée sur un pick-up transportant des personnalités académiques dans la ville de Mandera[43] ;
- 5 novembre, 2 tués — dont un garçon âgé de 7 ans — et 5 blessés par le lancer de 2 grenades -dont une qui n'a pas explosé- vers la propriété d'une Église pentecôtiste à Garissa[44] ;
- 24 novembre, toujours à Garissa, 3 tués et 27 blessés dans le lancer de 2 grenades ; une dans le bar d'un hôtel et l'autre dans la rue[45] ;
- nuit du 31 décembre, 5 tués et 26 blessés dans une attaque à la grenade et à l'arme automatique dans un pub à Garissa[46].
21 septembre 2013 : fusillade dans le centre commercial de Nairobi : 68 morts et 50 blessés.
2 avril 2015 : attaque de l'université de Garissa : 147 morts.
Catastrophes |
- En 1993, 114 personnes meurent lors du déraillement du Jambo Kenya Deluxe (le train Nairobi-Mombasa). La locomotive et les cinq premiers wagons plongent dans la rivière Machakua à Dajarani alors qu'une crue avait emporté le pont ;
- le 20 août 2000, 25 personnes meurent brulées vives et 36 autres sont brulées à des degrés divers lorsqu'un train de marchandises, parti de Mombasa, percute en marche arrière des wagons en stationnement dans la gare de Marimbeti à Athi River (en). Plusieurs wagons contenant du gaz explosent[47] ;
- Le 5 mai 2007, le vol 507 Kenya Airways transportant 114 personnes s'écrase à une vingtaine de kilomètres de Douala au Cameroun. Il n'y a aucun survivant ;
- Le 31 janvier 2009, à Molo (en), un accident de la route impliquant un camion-citerne transportant de l'essence provoque la mort de 113 personnes et des blessures à environ 200 autres lors de l'incendie du carburant transporté[48] ;
- Le 12 septembre 2011, à 8 h du matin, l'explosion d'un oléoduc, dans le bidonville de Sinai (Nairobi), tue 108 personnes en blesse 160 autres. 118 personnes restent portées disparues[49].
- En 2011, alors que la grosse saison des pluies de mars à mai apporte des pluies abondantes allant de 40 à 100 litres/m2 par semaine -détruisant parfois les récoltes- dans l'ouest du pays, l'est et le nord subissent une sécheresse inconnue depuis près de 60 ans[50] y apportant une crise alimentaire pour 3,2 millions de Kényans[51],[52].
La société kényane |
Démographie |
Le Kenya compte 70 groupes tribaux issus de trois ethnies différents[53]. Le groupe ethnique le plus important est d'origine bantoue (Kikuyu, Luhya, Meru, Embu). À part presque égale, le groupe d'origine nilotique (Maasaï, Luo, Kalenjin, Samburu, Pokot, Turkana). Vient ensuite le groupe d'origine couchitique (Orma, Somali, Borana).
Certains groupes, bien que considérés d'origine bantoue, ont une culture mixte (Kamba, Taita, les tribus swahilies formées par les Mijikenda).
Le pays compte aussi des minorités indiennes et européennes issues de la colonisation (les premiers ayant été enrôlés par les seconds).
Il doit aussi faire face à l'exode de populations victimes des conflits en Somalie ou de la guerre civile au Soudan.
Langues |
Les langues officielles sont le swahili et l'anglais (article 7.2 de la Constitution). La langue nationale est le swahili (article 7.1 de la Constitution) auquel s'ajoutent 51 dialectes (certains en voie de disparition) protégés et promus par les articles 7.3.a et b de la Constitution.
Éducation |
Depuis la rentrée scolaire de janvier 1985, le système éducatif kényan est basé sur un cycle de 8-4-4 débutant à l'âge de 6 ans.
- 8 ans d'enseignement primaire (primary school);
- 4 ans d'enseignement secondaire (high school);
- 4 ans d'enseignement supérieur (middle level college ou public university).
Cependant, certaines écoles internationales emploient le système éducatif britannique pour les enfants âgés de 2 à 18 ans.
L'anglais et le swahili sont enseignés, en même temps, à l'école primaire. Ensuite, l'anglais devient la langue de référence pour l'apprentissage.
Le pays compte sept universités publiques dont la plus ancienne est l'université de Nairobi (University of Nairobi)[54].
Santé |
Les défis les plus connus pour la médecine kényane sont la lutte contre le SIDA, le paludisme et les infections dues à l'eau non potable qui contribuent au taux élevé de mortalité infantile. Cependant, depuis une décennie, les affections pneumopathiques sont en nettes augmentations et devenues la 4e cause de mortalité toutes tranches d'âge comprises. L'institut kényan de recherche médicale (KEMRI) estime que, en 2011, 20 % de la mortalité juvénile est due à une pneumonie[55].
La pandémie de SIDA demeure la plus grande menace pour l'état de santé des kényans, s'ensuivant une population croissante d'enfants orphelins le plus souvent, eux-mêmes, atteints par la maladie.
Selon les conclusions d'une étude menée en 2001 à la demande du ministère kényan de la Santé, les résultats les plus alarmants ont été récoltés dans l'ancienne province de Nyanza : le pourcentage de femmes enceintes séropositives était de 25 %[56],[57]. Selon une autre étude menée en 2004 par l'Institut des statistiques kényan, le district de Kisumu a le plus haut taux de séropositivité du pays avec 29 % de la population, 22 % des femmes âgées entre 15 et 22 ans et 69,1 % des malades hospitalisés. Le fait que les habitants de cette province - les Luo - ne pratiquent pas la circoncision augmente, selon plusieurs études et les précisions de l'OMS, le risque de contamination d'environ 60 %[58].
Le paludisme, les diarrhées et la fièvre typhoïde constituent les causes les plus importantes de décès chez les enfants de moins de 5 ans. Et ce, plus particulièrement pendant la saison des pluies et dans les bidonvilles péri-urbains qui ne bénéficient ni des services d'évacuation des eaux usagées ni de la collecte des déchets. L'étude de 2001 citée ci-avant révèle également que seulement 25 % des enfants dorment sous une moustiquaire.
La situation est aggravée par le coût élevé des traitements qui pousse une majorité d'habitants à recourir à une médecine traditionnelle ou à l'automédication.
Culture |
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
---|---|---|---|
01/01 | Nouvel an | New Year | |
Variable | Pâques | Good Friday et Easter Monday | le vendredi précédant le dimanche de Pâques ainsi que le lundi suivant sont fériés |
01/05 | Fête du travail | Labour Day | |
01/06 | Madaraka Day | célèbre l'autonomie du pays (1er juin 1963) | |
20/10 | Mashujaa Day * | en l'honneur des héros morts pour l'indépendance et célèbre l'anniversaire de l'arrestation, par les Britanniques, des Kapenguria six le 20 octobre 1952 | |
12/12 | Fête nationale | Jamhuri Day | marque les dates des 12 décembre 1963 (indépendance) et 12 décembre 1964 (constitution de la république) |
25 et 26/12 | Noël | Christmas Day et Boxing Day | |
Variable | Idd-Ul-Fitr | marque la rupture du jeûne après le ramadan |
* Depuis le 27 août 2010, la nouvelle Constitution a supprimé de la liste des jours fériés Moi Day (10 novembre) et Kenyatta Day est devenu Mashujaa Day (« jour des héros morts pour l'indépendance »).
Gastronomie |
Religions |
- Chrétiens : 82,5 % (protestants 47,4 %, catholiques 23,3 %, autres chrétiens 11,8 %)
- Musulmans : 11,1 %
- Religions traditionnelles et autres : 3,3 %
- Sans religion ou non indiqué : 3,1 %
Source : recensement de 2009.
Structure de l'État |
Depuis l'acceptation, par référendum populaire, de la réforme de la Constitution en date du 4 août 2010, le Kenya est devenu un État où les pouvoirs exécutifs et législatifs sont décentralisés.
Seul le procureur général (Attorney General) est présent dans les trois niveaux de pouvoir (exécutif, législatif et judiciaire).
Le président de la République et les membres du gouvernement national sont présents à l'exécutif et au législatif.
Le président de la Cour suprême (Chief Justice) est présent à l'exécutif et au judiciaire.
La Constitution et les Lois |
- La Constitution de 2010
- Les Lois du Kenya
Pouvoir exécutif |
Exécutif national |
Fonction | Nom | Parti | Depuis |
---|---|---|---|
Président | Uhuru Kenyatta | TNA | 9 avril 2013 |
Vice-président | William Ruto | URP | 9 avril 2013 |
Procureur général (Attorney General) | Githu Muigai | - | 27 août 2011[59] |
Président de la Cour suprême (Chief Justice) | David Maraga | - | 19 octobre 2016[60] |
Ministres | au nombre de 18[61] |
Le président, élu par le peuple pour un mandat de cinq ans, nomme le vice-président et les ministres parmi les élus de l’Assemblée nationale. Il est aussi le ministre de la Défense et le chef de la police et nomme, avec l'approbation de l'Assemblée nationale, le procureur général (Attorney General) et le président de la Cour suprême (Chief Justice) ; ces derniers sont élus pour un mandat de 10 ans non renouvelable.
Le rôle du procureur général est l'assistance juridique et la défense en justice des intérêts de l'État.
Le rôle du président de la Cour suprême, en tant que président de la Commission justice (Judicial Service Commission), est de veiller à ce que tous les actes commis par les pouvoirs exécutifs et législatifs soient conforme à la Constitution.
Jusqu'à l'élection présidentielle du 27 décembre 2007
Pour être élu, un candidat doit non seulement remporter la majorité absolue, mais également au moins 25 % des voix dans au moins cinq des huit provinces du pays ainsi qu’avoir été élu député dans une circonscription.
À partir de la Constitution de 2010
L'élection se tient tous les cinq ans, le 2e mardi du mois d'août[C 1],[note 7]. Pour être élu, un candidat doit non seulement remporter la majorité absolue, mais également au moins 25 % des voix dans au moins la moitié des comtés.
Si l'une des deux conditions n'est pas respectée, un deuxième tour est organisé dans les trente jours entre les deux candidats ayant obtenu les meilleurs scores. Un candidat ne peut être élu pour plus de deux mandats[C 2].
En cas de vacance de la présidence, le vice-président assume les fonctions de président jusqu'au terme du mandat restant à courir[C 3].
La fonction de Premier ministre, créée le 13 avril 2008 pour sortir le pays des violences postélectorales de 2007-2008, est supprimée depuis le 9 avril 2013, date de la prestation de serment du 1er président élu après les résultats définitifs de l'élection présidentielle du 4 mars 2013. Cette suppression est prévue par la Constitution de 2010.
Exécutifs locaux |
Juridiquement, les provinces disparaissent le 28 mars 2013[note 8]. Le pays est divisé en 47 comtés semi-autonomes (Counties) par rapport au gouvernement central. Ces entités peuvent lever des impôts ou adopter des règlements locaux (par ex. : urbanisme, police) ainsi que gérer les ressources naturelles, humaines et les infrastructures pour autant que leur décision ne soit pas contraire ni à la Constitution ni aux Lois de l'État. L'autorité exécutive des comtés est responsable des moyens qui lui sont apportés par l'exécutif national.
L'autorité exécutive de chaque comté comporte un gouverneur, un vice-gouverneur plus un maximum de dix membres élus pour un mandat de cinq ans[note 7]. Le gouverneur et le vice-gouverneur sont élus à la majorité relative par le corps électoral du comté, les autres membres sont nommés par le gouverneur avec l'approbation de l'Assemblée locale.
Pouvoir législatif |
Parlement national |
Avant les élections législatives du 4 mars 2013
Le Parlement national comporte une seule chambre qui est l’Assemblée nationale ou Bunge composée de 224 membres, élus pour un mandat de cinq ans, dont 210 sont des élus directs issus des circonscriptions à siège unique, 12 sont nominés par les partis politiques et proportionnellement à leur représentation et 2 membres ex officio, à savoir le président (Speaker) et le procureur général (Attorney General). Le Président actuel est Kenneth Marende.
Depuis les élections législatives du 4 mars 2013
Le Parlement national est constitué de deux chambres dont les membres sont élus pour un mandat de cinq ans :
- L'Assemblée nationale est composée de 350 membres issus des 290 circonscriptions électorales (Constituencies) et des 47 comtés (Counties) que compte le pays ainsi que du procureur général de la République et d'un greffier.
- 290 député(e)s élu(e)s direct(e)s, 1 par circonscription électorale[C 4] dont 1 vice-président (Deputy Speaker), élu par et parmi ceux-ci ;
- 47 députées élues directes, 1 par comté[C 5] ;
- 12 nominés par les partis politiques de la majorité et proportionnellement à leur représentation[C 6] ;
- 1 président (Speaker) ex officio, élu parmi les 290 élus directs des circonscriptions électorales[C 7].
À ceux-ci, s'ajoute, en tant que membre ex officio représentant le gouvernement, le procureur général (Attorney General), élu par le président de la république avec l'accord de l'Assemblée nationale.
- Le Sénat est composé de 68 membres issus des 47 comtés (Counties) que compte le pays.
- 48 élus directs :
- 47 élus directs, soit 1 par comté[C 8] dont 1 vice-président, élu par et parmi ceux-ci,
- 1 Président ex officio élu par et parmi les élus directs[C 9] ;
- 20 élus par les élus directs :
- 16 femmes nommées par les partis politiques et proportionnellement à leur représentation parmi les élus directs[C 10],
- 2 personnes (1 homme et 1 femme) représentantes des intérêts des enfants et des jeunes[C 11],
- 2 personnes (1 homme et 1 femme) représentantes des intérêts des personnes handicapées[C 12].
- 48 élus directs :
Parlements locaux |
Chaque comté possède sa propre Assemblée renouvelée tous les cinq ans[note 7] et composée de :
- 1 Président ex officio ;
- autant d'élus que le comté compte de subdivisions municipales (Ward). Si le nombre d'élus (hormis le président) est inférieur à 25, il est porté à 25.
Pouvoir judiciaire |
Commission justice |
L'indépendance du pouvoir judiciaire vis-à-vis des deux autres niveaux de pouvoir est garanti par la Commission justice (Judicial Service Commission). Composée de cinq magistrats, du procureur général (Attorney General), de deux avocats, d'un membre de la Commission justice et de deux personnes de la société civile, elle est présidée par le président de la Cour suprême qui est, depuis le 19 octobre 2016, David Maraga.
Hautes Cours |
- La Cour suprême (Supreme Court), ne siège qu'à Nairobi. Elle est composée d’un président (Chief Justice), d'un vice-président (Deputy Chief Justice) et d’un collège de cinq juges tous nommés par le président de la République avec l'approbation de l'Assemblée nationale.
- La Cour d'appel (Court of Appeal), qui est le deuxième plus haut niveau judiciaire n'a pas non plus de siège propre hors de Nairobi mais tient périodiquement des séances dans les autres grandes villes. Elle est présidée par un juge élu parmi et par les juges de la Cour d'appel.
- La Haute cour (High Court) possède 15 sièges au Kenya. C'est cette cour qui est, entre autres, compétente, en 1re instance, pour les matières de Constitution et de révision des Lois. Pour, au plus tard mars 2013, chaque comté aura son siège soit 47 pour l'entièreté du pays. Elle est présidée par un juge élu parmi et par les juges de la Haute Cour.
Cours d'instance |
- Les tribunaux de première instance (Magistrates Courts) sont au nombre de 105 pour tout le pays. Ils sont présidés par un Chief Magistrate et sont compétents en matières civiles et criminelles.
- Tribunaux spécialisés :
- le tribunal de la jeunesse (Children Court) n'a de siège qu'à Nairobi et à Mombasa mais peut tenir séance dans un des tribunaux de Première instance lorsque celui-ci n'y tient pas séance. Les juges de la jeunesse sont au nombre de 96 et nommés par le Chief Justice ;
- le tribunal anti-corruption (Anti-Corruption Court). Les juges sont nommés par le Chief Justice ;
- la Cour martiale ;
- le tribunal du travail (Industrial Court) ;
- le tribunal du commerce (Business Premises Tribunal) ;
- justice de paix :
Land Disputes Tribunals. Compétent en matière divisions et de limites de terrain,
Rent Restriction Tribunal. Compétent en matière de dispute entre propriétaires et locataires ;
- les tribunaux musulmans (Kadhis Court). Ces tribunaux ont pour seules compétences les problèmes concernant la Loi islamique et survenant entre personnes de foi musulmane. L'établissement d'un tribunal musulman est subordonné à l'accord de l'Assemblée nationale. La nomination d'un Chief Kadhis est soumise à l'approbation de la Commission justice.
Police |
C'est en 1887 que le premier policier africain fut engagé par la Compagnie britannique impériale d'Afrique de l'Est afin de garder et de sécuriser son entrepôt de Mombasa[62].
Depuis la réforme de la police intervenue en 2007, le Kenya compte 191 hôtels de police et 12 bases pour les patrouilles qui sont sous le commandement d'un Officier de police provincial (Provincial Police Officer). Il existe aussi une unité de la police maritime dépendant directement d'une hiérarchie basée à Kilindi-Mombasa et des unités spéciales de la police des aéroports dans les quatre aéroports internationaux du pays.
Organisation administrative |
Jusqu'aux élections générales du 4 mars 2013, l'administration locale est divisée en sept provinces auxquelles s'ajoute la zone de Nairobi. À la tête de chacune se trouve un commissaire provincial (Provincial Commissioner) nommé par le président de la République et secondé par trois assistants commissaires (Deputy Provincial Commissioners). Les provinces (Mkoa) sont subdivisées en districts (Wilaya), eux-mêmes subdivisés en divisions (Tarafa). Chaque division est constitué en localités (Mtaa) et sous-localités (Kijiji). La zone de Nairobi est dotée d’un statut spécial et n’est incluse dans aucun district ou province. Le gouvernement supervise l’administration des districts et des provinces, qui sont :
province centrale ;
province de la côte ;
zone de Nairobi ;
province nord-orientale ;
province de Nyanza ;
province occidentale ;
province orientale ;
province de la vallée du Rift.
Depuis les élections générales du 4 mars 2013, juridiquement, les sept provinces et la région de Nairobi[note 9] disparaissent le 28 mars 2013[note 8] pour faire place aux 47 comtés ayant leur propre administration locale gérée par leur gouverneur.
Le président de la République, avec l'accord de l'Assemblée nationale, nomme, dans chaque comté, un commissaire régional (Regional Commissioner)[C 13]. Ce fonctionnaire (Public officer) a pour mission d'être le relais entre le pouvoir central et le pouvoir local.
Organisation électorale |
Jusqu'aux élections générales du 27 décembre 2007 |
Élection par scrutin populaire tous les cinq ans, le 1er jour ouvrable après le Boxing Day :
- du président de la République ;
- de 210 élus directs à l'Assemblée nationale ;
- des membres des autorités locales (City, Town, Municipality et County Councils).
Depuis les élections générales du 4 mars 2013 |
Élection par scrutin populaire tous les cinq ans, le 2e mardi du mois d'août[note 7] :
- du président de la République ;
- du gouverneur de chaque comté ;
- de 290 élus directs à l'Assemblée nationale ;
- de 47 élus au Sénat ;
- des membres des Assemblées de comté ;
- des membres des autorités locales (City, Town, Municipality et Counties).
Politique |
Après avoir été, pendant près de 30 ans, un État soumis au monopartisme, le Kenya est devenu une république pluripartiste. Le président est à la fois chef de l’État et chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif national est aux mains du gouvernement tandis que le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et l’Assemblée nationale. Le pouvoir judiciaire est indépendant des deux premiers. Il existe un pouvoir exécutif régional, subordonné au pouvoir national, confié aux gouverneurs de province.
Bien que les structures sociales soient héritées de l'Empire britannique, la stratégie politique est portée vers les États-Unis dont elle est la plus fidèle alliée en Afrique de l'Est.
Ministères |
De quarante-deux ministères et secrétariats d’État sous la présidence de Mwai Kibaki, leur nombre est passé à dix-huit ministères sous la présidence d'Uhuru Kenyatta[61] :
- ministère de l'Intérieur et de la Coordination du gouvernement national ;
- ministère des Dévolutions et du Plan ;
- ministère de la Défense nationale ;
- ministère des Affaires étrangères ;
- ministère de l’Éducation, des Sciences et des Technologies ;
- ministère des Finances ;
- ministère de la Santé ;
- ministère du Transport et des Infrastructures ;
- ministère de l'Environnement, de l'Eau et des Ressources naturelles ;
- ministère du Territoire, du Logement et du Développement urbain ;
- ministère des Technologies de l'information et de la communication ;
- ministère des Sports, de la Culture et des Arts ;
- ministère du Travail, de la Sécurité sociale et des Services publics ;
- ministère de l’Énergie et du Pétrole ;
- ministère de l'Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche ;
- ministère de l'Industrie et du Développement des entreprises ;
- ministère du Commerce et du Tourisme ;
- ministère des Mines.
Relations diplomatiques |
Le Kenya possède des représentations diplomatiques dans 44 pays afin de couvrir ses relations bilatérales avec 100 pays et 7 organisations internationales dans le monde :
- 18 missions en Afrique ;
- 3 missions en Amérique du Nord plus un consulat à Los Angeles ;
- 1 mission en Amérique du Sud ;
- 7 missions en Asie ;
- 13 missions en Europe ;
- 5 missions au Moyen-Orient ;
- 1 mission en Océanie.
Ces missions sont appelées Embassy (« ambassade »), avec à leur tête un ambassadeur, dans la plupart des pays sauf ceux faisant partie du Commonwealth des Nations où elles sont appelées Hight Commission (« haut-commissariat »), avec à leur tête un haut-commissaire.
Afrique |
Afrique du Sud
Pretoria (haut commissariat)
Botswana
Gaborone (haut commissariat)
Burundi
Bujumbura (ambassade)
Égypte
Le Caire (ambassade)
Éthiopie et Union africaine
Addis Ababa (ambassade)
Libye
Tripoli (ambassade)
Namibie
Windhoek (ambassade)
Nigeria
Abuja (haut commissariat)
Ouganda
Kampala (haut commissariat)
République démocratique du Congo
Kinshasa (ambassade)
Rwanda
Kigali (ambassade)
Somalie
Nairobi (ambassade)[note 10]
Soudan
Khartoum (ambassade)
Soudan du Sud
Djouba (ambassade)
Tanzanie
Dar es Salaam (haut commissariat)[note 11]
Zambie
Lusaka (haut commissariat)
Zimbabwe
Harare (ambassade)
Office des Nations unies à Nairobi
Nairobi (mission permanente)
Amérique du Nord |
Canada
Ottawa (haut commissariat)
États-Unis
Washington, D.C. (ambassade)
Los Angeles (consulat général)
ONU
New York (mission permanente)
Amérique du Sud |
Brésil
Brasilia (ambassade)
Asie |
Chine
Beijing (ambassade)
Corée du Sud
Séoul (ambassade)
Inde
New Delhi (haut commissariat)
Japon
Tokyo (ambassade)
Malaisie
Kuala Lumpur (haut commissariat)
Pakistan
Islamabad (haut commissariat)
Thaïlande
Bangkok (ambassade)
Europe |
Allemagne
Berlin (ambassade)
Autriche
Vienne (ambassade)
Belgique, Union européenne et Pays ACP
Bruxelles (ambassade)
Espagne
Madrid (ambassade)
France
Paris (ambassade)
Irlande
Dublin (ambassade)
Italie
Rome (ambassade)
Pays-Bas
La Haye (ambassade)
Royaume-Uni
Londres (haut commissariat)
Russie
Moscou (ambassade)
Suède
Stockholm (ambassade)
UNESCO
Paris (mission permanente)
ONU
Genève (mission permanente)
Moyen-Orient |
Arabie saoudite
Riyad (ambassade)
Émirats arabes unis
Abou Dabi (ambassade)
Iran
Téhéran (ambassade)
Israël
Tel Aviv (ambassade)
Koweït
Koweït City (ambassade)
Océanie |
Australie
Canberra (haut commissariat)
Alliances et traités |
ONU, adhésion le 16 décembre 1963[63]
UNESCO, adhésion le 7 avril 1964
- OMS
- UNICEF
CPI, signature le 11 août 1999 et ratification le 16 mars 2005 du Statut de Rome
Organisation de l'unité africaine, adhésion le 16 décembre 1963 jusqu'à la dissolution le 9 juillet 2002
Charte africaine des droits de l'homme et des peuples, ratification le 23 janvier 1992
Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant, ratification le 25 juillet 2000
Union africaine, adhésion le 9 juillet 2002
CPS, adhésion en 2003
Pays ACP, adhésion le 28 février 1975
COMESCA, adhésion le 21 décembre 1981
Communauté d'Afrique de l'Est, adhésion le 7 juillet 2000[note 12]
Mouvement des non alignés (pays membre)
Économie |
Monnaie |
La monnaie nationale est le shilling kényan (KES) = 100 cents. Elle est émise par la Banque centrale du Kenya (en).
Valeurs monétaires en cour depuis 2003[64] :
billets à l'effigie de Jomo Kenyatta : 50, 100, 200, 500 et 1 000 KES
pièces
- à l'effigie de Jomo Kenyatta : 50 cents, 1, 2, 5, 10 et 20 KES,
- à l'effigie de Mwai Kibaki : 40 KES
Indicateurs économiques |
Selon le FMI, en 2010, le PIB nominal est de 32 417 millions d'USD tandis que le PIB par habitant est de 888 USD. Le taux de croissance par rapport à l'année précédente est de 2,1 %. Le taux d'inflation est de 4,2 %. Le solde budgétaire est égal à - 6,3 % du PIB et la balance commerciale est en déficit de 2,024 millions d'USD. Le pays est classé 108e à l'IPE avec un score de 51,4 sur un maximum de 100. Le Kenya exporte pour 5 443 millions USD et importe pour 11 870 millions USD en 2011. Cependant les termes d'échanges sont défavorables, car ils ont un déficit de -6.427 millions (calcul exportation - importation).
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB en 2009[KNBS 1] :
secteur primaire : 25,3 %
- agriculture et forêts : 24,4 %
secteur secondaire : 16,3 %
- fabrication et transformation : 9,5 %
- construction : 4,4 %
- électricité et eau potable : 2,4 %
secteur tertiaire : 58,4 %
- commerce de gros et de détail : 10 %
- transport et communications : 9,8 %
- enseignement : 6 %
intermédiation financière : 5,7 %- locations et services immobiliers : 5,1 %
- administration publique et défense : 4,5 %
- santé : 2,7 %
Balance commerciale |
2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | |
---|---|---|---|---|---|
exportations | 260 423,071 | 250 993,689 | 274 657,578 | 344 946,664 | 344 948,994 |
importations | 443 092,766 | 521 482,804 | 605 116,797 | 770 651,183 | 788 096,744 |
balance | -182 699,695 | -270 489,115 | -330 459,219 | -425 704,518 | -443 147,749 |
déficit commercial annuel | 170,14 % | 207,77 % | 220,32 % | 223,41 % | 243,56 % |
Le plus bas déficit commercial depuis 2000 a été atteint en 2002 avec un déficit de 88 426,670 millions de shilling (152,24 %) |
Parts des principaux clients en 2009[KNBS 3] :
- COMESA : 32 %
- Ouganda : 12,54 %
- Union européenne : 27,73 %
- Royaume-Uni : 11,82 %
- Pays-Bas : 8,13 %
- Tanzanie : 8,44 %
- États-Unis : 5,37 %
- Pakistan : 4,65 %
Parts des principaux fournisseurs en 2009[KNBS 4] :
- Union européenne : 17,63 % (plus gros fournisseur : le Royaume-Uni avec 4,68 %)
- Émirats arabes unis : 11,38 %
- Inde : 9,91 %
- Chine : 9,46 %
- Afrique du Sud : 8,95 %
- États-Unis : 6,35 %
- Japon : 6,20 %
Parts des principaux produits exportés en 2009[KNBS 5] :
- thé : 21,3 %
- horticulture et fleurs coupées : 20,2 %
- café : 4,7 %
- carbonate de soude : 2,6 %
- produits pétroliers : 2,1 %
Parts des principaux produits importés en 2009[KNBS 6] :
- pétrole brut : 6,91 %
- pétrole raffiné : 6,64 %
- mais : 4,31 %
- huiles culinaires : 3,42 %
- matériaux plastiques : 3,36 %
- matériel électrotechnique : 3,25 %
- kérosène, carburant pour l'aviation et huiles combustibles : 3,24 %
- produits médicaux et pharmaceutiques : 2,92 %
Secteurs commerciaux |
Les exportations de la France vers le Kenya sont de 104 M€ en 2005 (recul de 2,2 % entre 2004 et 2005).
Les importations françaises du Kenya sont de 92 M€ en 2005 (croissance de 27,6 %) (mission économique).
Consulat (s) de France : Nairobi (ambassade), Mombasa (agence consulaire) Communauté française au Kenya : 893 immatriculés (2005) Communauté kényane en France : 630 résidents (décembre 2005)
Le Kenya est un pays qui a peu ou pas de ressources minérales ; un potentiel agricole borné à un cinquième du territoire et complètement exploité[réf. nécessaire] ; un espace physique ne facilitant pas les transports. L’agriculture employait 19 % de la population active et représentait 15,8 % du PIB en 2005[réf. nécessaire]. En revanche, il dispose de sources d'énergie renouvelable importantes, à travers l'exploitation hydroélectrique du bassin de la Tana et la géothermie récupérant l'énergie du Rift est-africain[65]. L'exploitation de cette dernière sur différents sites, selon un plan lancé dans les années 1980[66], fournit au pays le quart de sa production électrique en 2015 et le plaçant au 8e rang mondial[65].
Le Kenya atteint l'autosuffisance pour l'ensemble des denrées alimentaires de base. La première culture vivrière est le maïs, qui couvre 62 % des terres cultivables (2,20 millions de tonnes en 2005). Le sorgho, les pommes de terre, les haricots, les arachides et le tabac sont également cultivés sur les hauts plateaux, principale région agricole. La canne à sucre, le blé, le manioc, l'ananas, le coton et les noix de cajou sont produits sur les plaines côtières.
La principale culture commerciale est le thé (295 000 tonnes en 2005), suivie de loin par le café.
Le Kenya était troisième au palmarès producteurs mondiaux de thé sur la décennie 2010. C'est par ailleurs le premier producteur mondial de thé noir[67], et qui a augmenté sa récolte de plus d'un sixième en 2016, grâce à des pluies abondantes[67].
Il a mené es producteurs africains de thé, qui ont affiché une hausse de 10 % de la récolte à l'échelle du continent, en seulement deux ans[67].
Une industrie des fleurs coupées (production, transformation et vente) s'est développée. Elle fait vivre 500 000 Kényans et rapporte à l'économie nationale 200 millions de dollars par an, constituant la troisième source d'entrée de devises du pays, après le thé et le tourisme. Ce secteur représente 15 % de ses exportations. Ainsi, le Kenya est devenu le premier fournisseur de roses de l'Union européenne. Selon le conseil de production des fleurs au Kenya, cette industrie a connu chaque année une forte croissance en volume et en quantité de ses exportations. En 1988, le Kenya a exporté 10,986 tonnes de fleurs coupées exportées, ce chiffre grimpe à 86,480 tonnes en 2006 pour atteindre 117,713 tonnes en 2009. Ce qui représente une multiplication par 11 de sa quantité de production en 20 ans[68].
Toutes ces fleurs sont exportées vers la bourse aux fleurs d'Amsterdam : Aalsmeer. Ces fleurs sont ensuite réexpédiées dans les états du monde entier et notamment au sein même de l'Europe
L'élevage pour la viande et les produits laitiers est important. En 2005, le Kenya possédait environ 12 millions de têtes de bovins, 10 millions d'ovins et 12 millions de caprins. La pêche, essentiellement pratiquée dans les fleuves et les lacs de l'intérieur, suffit à satisfaire le marché local.
Le secteur minier occupe une place très faible dans l'économie kényane (soude, sel, fluor et minerais). D'importants gisements de plomb et d'argent ont cependant été découverts près de Mombasa. Bien qu'en expansion, le secteur industriel occupe une place modeste au sein de l'économie locale : en 2003, il occupait 20 % de la population active et représentait 19,6 % PNB. Il concerne essentiellement l'agroalimentaire, dont la production est destinée à la consommation locale.
La production hydroélectrique des barrages de Kiambare et de Turkwell constitue la plus grande richesse industrielle du pays. Le Kenya est lourdement endetté, sa dette extérieure brute représentant près de la moitié de son PNB (47,5 % en 2003). Les devises apportées par le tourisme (339 millions de dollars en 1999) ne suffisent pas à équilibrer la balance des paiements.
Le commerce extérieur demeure déficitaire (- 36,4 % en 2003). Les principaux clients sont les pays africains, notamment l’Ouganda, suivis de ceux de l’Union européenne, notamment le Royaume-Uni et l’Allemagne. Les importations proviennent essentiellement du Royaume-Uni, d'Allemagne, des Émirats arabes unis et du Japon (pétrole brut, machines-outils, automobile, fer et acier, produits pharmaceutiques et engrais).
Le secteur des services employait 62 % de la population et représentait 64,7 % du PIB en 2003.
Diaspora |
la diaspora kényane inscrite auprès de leur ambassade en 2011 est d'environ 2,5 millions de personnes. Selon la Banque centrale du Kenya, elle injecte, annuellement, plusieurs millions d'USD dans l'économie interne sous forme de transferts d'argent intra-familiaux[69]. Environ 50 % proviendraient des États-Unis et du Canada et 27 % de l'Union européenne.
2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
382,153 | 407,593 | 573,643 | 611,241 | 609,156 | 641,943 | 891,129 | 1 170,892 | 1 290,577 |
Ces montants ne tiennent compte que des transferts effectués au travers des banques ou des sociétés de transfert cash to cash tel Western Union.
Fortunes |
Le classement 2011 du magazine économique Forbes répertorie deux Kényans dans les quarante plus grandes fortunes d'Afrique[70] :
- l'homme politique Uhuru Kenyatta, classé 26e avec une fortune de 500 millions d'USD[71],
- l'homme d'affaire Chris Kirubi, classé 31e avec une fortune de 300 millions d'USD[72].
Transport |
Le seul port international maritime du Kenya est le port Kilindini à Mombasa.
Chemin de fer |
Le 31 mai 2017 a été inauguré la nouvelle ligne de chemin de fer Mombasa-Nairobi. La ligne de 472 kilomètres, sur un dénivelé de quelque 1600 mètres, a été financée et réalisée en trois ans par la China Road and Bridge Corporation (CRBC). Elle comporte 9 stations et 98 ponts. Le train d'une capacité de 1200 passagers, permet de relier la capitale à la ville côtière en 4 heures à une allure de 120 km/h. Elle remplace l'ancienne ligne construite entre 1896 et 1900 par les colons britanniques, avec son Lunatic Express qui mettait entre 10 et 20 heures pour relier les deux villes[73],[74].
Corruption et criminalité |
Selon l'indice 2010 de perception de la corruption établi par Transparency International, le Kenya est classé 154e avec un score de 2,1 sur 10[note 13].
En 2009, les actes criminels rapportés se répartissent comme suit[KNBS 7] :
- impliquant des personnes :
- homicides : 2 218,
- moralité : 4 068,
- touristes : 5,
- autres : 20 539 ;
- vols :
- qualifiés : 2 938,
- simples : 11 972,
- bétails : 2 876,
- domestiques : 2 732,
- véhicules : 1 439 ;
- trafic de drogue : 5 541 ;
criminalité financière : 2 324 ;- corruption : 158 ;
- autres : 15 445 ;
nombre total d'actes criminels : 72 255.
Médias |
Les sources médiatiques sont variées et leur liberté d'expression est spécifiquement garantie par l'article 34 de la Constitution sous réserve de l'article 33.2 (« propagande pour la guerre, incitation à la violence, discours haineux »).
Radio et télévision |
La Kenya Broadcasting Corporation (KBC) est une entreprise publique qui émet en anglais, en swahili et, localement et en radiodiffusion, dans la langue native[75].
Les chaînes de télévision privées les plus importantes sont Kenya Television Network (KTN), qui appartient au Standard Group, et NTV (en), qui appartient au Nation Media Group. D'autres chaînes de télévision existent, tels Citizen TV, K24 ou Family TV.
Il existe des dizaines de chaînes de radiodiffusion privées comme Easy FM, qui appartient au Nation Media Group, ou encore Capital FM et Kiss FM centrées sur la musique, East FM qui diffuse en hindi, Kameme FM qui diffuse en kikuyu ou Radio Ramogi qui diffuse en luo.
Certains diffuseurs étrangers émettent aussi en modulation de fréquence comme BBC News sur tout le territoire, Voice of America à Nairobi ou encore Radio France internationale à Mombasa.
Presse écrite |
La presse écrite est dominée par deux grands groupes :
The Standard Group qui édite :
The Standard (en), le plus ancien quotidien kényan ;
Nation Media Group qui édite :
Daily Nation, quotidien,
East African, hebdomadaire,
Taifa Leo, quotidien en swahili.
Internet et téléphonie mobile |
Depuis l'installation, en 2009, du nouveau câble sous-marin EASSy et le remplacement progressif des câbles en cuivre par des fibres optiques, les internautes peuvent choisir entre 51 fournisseurs d'accès à Internet.
Les connexions s'effectuent soit au moyen d'une clé électronique qui coute, en 2011, 1 999 KSH puis en prépayant un volume de bits[76], soit au moyen d'un modem ADSL qui coute, en 2011, 3,999 KES et d'un abonnement libre payable mensuellement[77].
Peu de Kényans possèdent le matériel informatique nécessaire à domicile mais le réseau des Internet cafés est bien implanté, y compris dans les localités de petite taille. En décembre 2011, la commission des communications du Kenya (Communications Commission of Kenya) estime que 36,3 % de la population utilise un ordinateur muni d'un accès à Internet.
L'accès au réseau Internet est principalement réalisé grâce à la téléphonie mobile dont le réseau est disponible dans toutes les unités urbaines ainsi que, à de rares exceptions près -mauvaise configuration topographique-, dans les campagnes[78]. La norme de communication utilise la gamme des 900 et des 1 800 MHz, le GPRS et le 3G. En décembre 2010, la commission des communications du Kenya estime le nombre de téléphones mobiles à 22 millions et à une proportion de un sur cinq le nombre d'appareils en contrefaçon[79]. 90 % de la population âgée de 15 ans ou plus utilise un téléphone mobile.
Quatre opérateurs agréés sont présents sur le territoire depuis la fin de 2008[80]. Au 31 octobre 2011, leur part du marché s'établit comme suit :
Safaricom (en) : 75,9 %,
Airtel : 13,5 %,- Yu (groupe Essar) : 6,7 %,
Orange : 3,9 %
Les prix des communications sont, comme partout ailleurs dans le monde, assez difficiles à comparer entre les différents opérateurs. En 2011, les tarifs, hors promotions, varient de 1 KES pour un SMS national à 10 KES pour un SMS international et de 2 KES la minute pour un appel national à 40 KES la minute pour un appel international.
Le phénomène d’expansion de la téléphonie mobile au Kenya provient du fait que depuis 2005, il est, au point de vue mondial, un pays test pour les innovations de cette technologie de communication[81].
Le service « M-Pesa »[82],[83] est accessible à tous pour le transfert d'argent[84] (M est l'initiale de mobile (« téléphone mobile ») et pesa signifie « argent » en swahili). En décembre 2009, ce service est exploité par environ 10 millions d'utilisateurs. En 2011, le montant des transferts d'argent, par ce mode, atteignent 56 millions de KES.
Les fermiers utilisent le service « DrumNet »[85] pour connaitre les prix du marché.
Les services de Twitter ou du type « Facebook mobile » de Facebook sont largement utilisés par les jeunes Kényans.
En juin 2009, Safaricom lance son premier portail Internet mobile donnant accès, aux abonnés, à un service d'information et de divertissement[86].
Depuis le 18 mai 2010, les titulaires d'un compte « M-Pesa » ont la possibilité de déposer ou de retirer de l'argent, d'obtenir un microcrédit ou de gérer un compte d'épargne via le service « M-Kesho »[87] (kesho signifie « demain » en swahili).
En août 2011, la compagnie Digital Mobile Television (DMTV Kenya) lance la télévision numérique terrestre pour téléphone mobile[88].
Parcs et réserves nationaux |
Attraction touristique majeure du Kenya, les parcs et réserves nationaux représentent 8 % de la surface totale du territoire soit 46 430 km2. Gérés par le Kenya Wildlife Service (KWS)[89], ils sont constitués de :
- 26 parcs ,
- 22 terrestres,
- 4 marins ;
- 34 réserves,
- 28 terrestres,
- 6 marines ;
- 5 sanctuaires.
La superficie des zones protégées varie de 0,4 km2 pour le sanctuaire des impalas à 13 747 km2 pour le parc national de Tsavo East (24 453 km2 si l'on y ajoute les parcs nationaux contigus de Tsavo West et de Chyulu Hills).
Cinq de ces zones sont inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO :
parc national du mont Kenya (depuis 1997) ;- les trois parc nationaux du lac Turkana (depuis 1997),
- parc national de Sibiloi,
- parc national de l'île centrale,
- parc national de l'île sud ;
parc national du lac Nakuru (depuis 2011).
Neuf ont été soumises à inscription :
- en 1999,
- réserve nationale du lac Bogoria ;
- en 2010,
- les montagnes Aberdare dans le parc national d'Aberdare,
parc national de Hell's Gate,
parc national de Meru,- le complexe formé par les deux parcs nationaux de Tsavo et celui de Chyulu Hills,
réserve nationale de la forêt de Kakamega,
réserve nationale du Masai Mara,- réserve nationale de Simba Hill.
Musées et monuments historiques |
La mise en valeur du patrimoine culturel constitué par les monuments nationaux et les collections des musées est géré par l'institution publique « musées nationaux du Kenya ».
Sport |
Athlétisme |
L'équipe nationale a récolté 12 médailles dont cinq en or aux championnats du monde d'athlétisme 2013 se classant, ainsi, au quatrième rang des médailles obtenues.
Après les résultats de ces championnats du monde, l'équipe kényane est classée 3e au niveau mondial avec un total de 112 médailles dont 43 en or. Cependant, ce classement doit être pondéré par le nombre de participations aux championnat depuis 1983 du Kenya qui est de 13 sur 14 ; soit 8,62 médailles par participation dont 3,31 en or.
Aux Jeux olympiques d'été, elle est classée 34e avec 86 médailles dont 13 en or. Cependant, ce classement doit être pondéré par le nombre de participations aux Jeux modernes du Kenya qui est de 13 sur 27 ; soit 6,62 médailles par participation dont 1 en or.
L'équipe possèdent quatre records olympiques chez les hommes ainsi que plusieurs records du monde (toutes disciplines confondues) :
- Extérieur :
- Hommes : 13,
- Femmes : 6 ;
- En salle :
- Hommes : 1,
- Femmes : 0
L'équipe de course à pied est, depuis des années, l'une des plus performantes du monde en demi-fond et en fond toutes disciplines confondues. (Aux Jeux du Commonwealth par exemple, les Kenyans remportent sans discontinuer l'or, l'argent et le bronze à l'épreuve masculine du 3 000 mètres steeple depuis 1998[90].) Le niveau est tellement élevé que malgré des dizaines de sélectionnés, beaucoup de sportifs font partie d'équipes réserve. Cela favorise le recrutement, et la naturalisation, par d'autres nations d'athlètes comme Wilson Kipketer, qui fut en 1990 le premier, pour le Danemark ou, plus récemment, comme Bernard Lagat pour les États-Unis[91]. L'apparition de la Ligue de diamant de l'IAAF permet d'inverser cette tendance grâce au prix, représenté par un diamant de 4 carats, récompensant les vainqueurs de chaque discipline.
En 2008, Pamela Jelimo remporte la Golden League en 800 m. En 2010 deux athlètes masculins et trois féminines remportent la Ligue de diamant dans leur spécialité tandis que deux athlètes masculins et deux féminines sont premiers au palmarès de leur spécialité dans l'édition 2011. Wilson Kipketer emporta aussi la Golden League du 800 m en 1999 mais il était déjà, à ce moment, devenu danois. Vivian Cheruiyot, quant à elle, a emporté les deux premières éditions de la Ligue de diamant en 5 000 mètres.
Boxe |
Le boxeur kényan le plus titré est une boxeuse. Conjestina Achieng' a été championne du monde GBU en 2004 et WIBF en 2005. Robert Wangila fut champion olympique aux Jeux de Séoul en 1988.
Cricket |
L'équipe nationale de cricket possède le statut ODI depuis 1996. Elle est classée 13e au classement mondial de l'ICC du 22 août 2013.
Football |
L'équipe nationale masculine est 118e au classement mondial de la FIFA et 37e au classement CAF du 12 mars 2015. Elle est surnommée Harambee Stars. Harambee qui signifie « Poussons ensemble » ou « Ho hisse! » en swahili est également la devise du pays et apparaît sur son blason. À domicile, elle évolue au Nyayo National Stadium.
Les clubs les plus connus, et les plus titrés sont, dans l'ordre, le Gor Mahia Football Club et l'AFC Leopards SC, tous deux de Nairobi.
Rugby |
Si le rugby à XV est un sport mineur au Kenya, l'équipe nationale de rugby à XV est classée 27e au classement World Rugby des équipes nationales de rugby à XV du 30 octobre 2017 et joue en 3e division mondiale.
Le rugby à sept est plus performant au niveau mondial. Son équipe nationale fut classée quatrième lors de la Coupe du monde de rugby à sept 2013. Elle est actuellement au 12e rang mondial du classement HSBC Sevens World Series, Saison 2017-2018 au 30 octobre 2018.
Sport mécanique |
Les sports mécaniques sont principalement constitués par le rallye automobile. Nombre de rallyes régionaux sont organisés tout au long de l'année. Le plus célèbre d'entre eux est le Safari Rally qui fit partie du championnat du monde des rallyes entre 1973 et 2002. Le Kenya compte quelques pilotes renommés comme Joginder Singh, Shekhar Mehta, Patrick Njiru (en) ou encore Ian Duncan.
Codes pays |
Le Kenya a pour codes :
EAK, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,
HK, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports,
KE, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2,
KE, selon la norme ISO 3166-1, alpha 2, (liste des codes pays),
.ke, selon la liste des Internet TLD (Top level domain),
KEN, selon la norme ISO 3166-1 alpha-3 (liste des codes pays),
KEN, selon la liste des codes pays du CIO,
KEN, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, alpha-3,
KES, selon la norme ISO 4217 définissant des codes de trois lettres pour les monnaies.
Notes et références |
Notes |
PIB nominal, d'après The World Factbook (CIA).
PIB à parité de pouvoir d'achat, d'après The World Factbook (CIA).
Au Kenya, un ministre d’État dirige un ministère important comme les Affaires étrangères ou la Sécurité intérieure et fait partie du bureau du président de la République.
Le 30 octobre 1969, soit un mois avant les deuxièmes élections nationales (les premières ont eu lieu en mai 1963), le président Jomo Kenyatta bannit le Kenya People's Union (KPU) qui est le seul parti politique face au KANU.
La modification de la Constitution, en 1991, non seulement a réintroduit le multipartisme mais, a aussi innové en organisant l'élection présidentielle par scrutin populaire et non plus par l'Assemblée nationale.
Wako Draft du nom du procureur général (Attorney general) Amos Wako qui a rédigé ce texte de réforme constitutionnel.
En 2013, l'élection ayant lieu en mars, cette disposition de date ne s'appliquera que lors de l'élection suivante en 2018
Le 28 mars 2013 est la date de prestation de serment des nouveaux députés et sénateurs ainsi que des gouverneurs de comté.
À noter que le comté de Nairobi est équivalent à la région de Nairobi.
Les relations diplomatiques avec la Somalie sont réelles mais, pour des raisons de sécurité, l'ambassade se trouve actuellement à Nairobi.
Le haut commissariat du Kenya en Tanzanie est toujours situé à Dar es Salam et non pas à Dodoma.
La Communauté d'Afrique de l'Est fut fondée initialement en 1967 puis dissoute en 1977. Le Kenya était un des membres fondateurs en 1967.
Le score de 10 indique l'absence de demandes de pots-de-vin et celui de 0 une corruption systématique
Références |
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The Standard, « Equity bank, Safaricom unveil product for the unbanked », article du 19 mai 2010 [(en) lire en ligne]
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(en) art.136 (2) : « An election of the President shall be held on the same day as a general election of Members of
Parliament, being the second Tuesday in August, in every fifth year ».
(en) art. 142 : « A person shall not hold office as President for more than two terms ».
(en) art. 146 (2) (a) : « The Deputy President shall assume office as President for the remainder of the term of the President ».
Article 97.1.a.
Article 97.1.b.
Article 97.1.c.
Article 97.1.d.
Article 98.1.a.
Article 98.1.e.
Article 98.1.b.
Article 98.1.c. Les droits des enfants sont codifiés par l'article 53 de la Constitution, ceux des jeunes par l'article 55.
Article 98.1.d. Les droits des personnes handicapées sont codifiés par l'article 54 de la Constitution.
Article 132.2.f.
KNBS, Statistical Abstract 2010
tableau 27
tableau 38 (a)
tableau 42
tableau 47
tableau 40 (c)
tableau 46 (c)
tableau 209
Voir aussi |
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Articles connexes |
Pays du monde, Afrique
Histoire du Kenya, Politique du Kenya, Forces de défense kényanes
- Liste des îles du Kenya
- Biodiversité de la Corne africaine
Sources et bibliographie |
Sources |
Statistical Abstract 2010 édité par le Kenya National Bureau of Statistics, Nairobi (ISBN 9-9667-6724-X)
Vulgarisations historiques |
Bethwell A. Ogot, Kenya before 1900, East African Publishing House, Nairobi, 1976, 291 p. (OCLC 3370297)
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- William R. Ochieng' et Robert M Maxon, An economic history of Kenya, East African Publishing House, Nairobi, 1992, 460 p. (OCLC 27370072), (ISBN 978-9-96646-963-2)
- Bethwell A. Ogot et William R. Ochieng', Decolonization and Independence in Kenya, 1940-1993, James Currey, Londres, 1995, 270 p. (OCLC 26720046), (ISBN 978-0-85255-705-1), lire en ligne
- Pierre Cappelaere, Kenya : safaris, ethnies et politique, Éditions L'Harmattan, Paris, Budapest, Turin, 2004, 277 p. (OCLC 470436798), (ISBN 978-2-74756-336-9)
Ngugi wa Thiong'o, Dreams in a time of war : a childhood memoir, Pantheon Books, New York, 2010, 256 p. (OCLC 401140955), (ISBN 978-0-30737-883-5)
Guides |
- Jacques Rigel, Kenya, Centre Delta (diffusion A. Colin), Paris, 1979, 351 p. (OCLC 6091576), (ISBN 978-2-86287-016-8)
- Laurence de Bélizal, Paul Cox et Jean-Denis Joubert, Kenya, Éditions Gallimard, Paris, 2005, 340 p. (OCLC 420163755), (ISBN 978-2-74241-608-0)
Romans |
Isak Dinesen (Karen Blixen), Den afrikanske Farm (adapté au cinéma pour le film américain Out of Africa), Gyldendal, Copenhague, 1937 (OCLC 60942094)Traduit en français depuis la traduction anglaise par Yvonne Manceron sous le titre, La Ferme africaine, Paris, Éditions Gallimard, 1978, 501 p. (OCLC 36375901)
Traduit en français depuis la version originale danoise par Alain Gnaedig sous le titre, La Ferme africaine, Paris, Éditions Gallimard, 2006, 508 p. (OCLC 470728696), (ISBN 978-2-07042-512-9)
Grace Ogot, The Promised Land (les rapports d'une femme africaine avec son mari), East African Publishing House, Nairobi, 1966, 194 p. (OCLC 3516228)
- Ngugi wa Thiong'o, Weep Not, Child (en) (sur fond de la révolte des Mau Mau), Heinemann, 1987 et McMillan, 2005, (ISBN 1-4050-7331-4) Traduit en français par Yvon Rivière sous le titre, Enfant, ne pleure pas, Paris, Hatier, 1983, 159 p. (OCLC 417669793), (ISBN 978-2-21806-724-2)
Corinne Hofmann, La Massaï blanche (adapté au cinéma pour le film allemand Die weisse Massaï), Paris, Plon, 2000, 342 p. (OCLC 407251947), (ISBN 978-2-25919-164-7)
Liens externes |
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