Union démocratique du centre





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Union démocratique du centre
(de) Schweizerische Volkspartei
(it) Unione democratica di centro
(rm) Partida Populara Svizra


Image illustrative de l’article Union démocratique du centre
Logotype officiel.
Présentation
Président

Albert Rösti
Fondation
22 septembre 1971
Fusion de

Parti des paysans, artisans et indépendants et Parti démocratique suisse
Siège
18, Brückfeldstrasse
CH-3001 Berne
Organisation de jeunesse
Jeunesse UDC
Organisation LGBT
UDC Gay[1]
Slogan

« Qualité suisse, le parti de la classe moyenne »
Vice-présidents

Céline Amaudruz
Marco Chiesa
Magdalena Martullo-Blocher
Secrétaire général
Emanuel Waeber

Positionnement

Droite[2] à extrême droite[3],[4],[5],[6]
Idéologie

Nationalisme[7]
National-conservatisme[2]
Libéralisme économique[2],[8]
Populisme de droite[9],[10]
Agrarisme[11],[12]
Euroscepticisme[13]
Opposition à l'immigration[14]
Isolationnisme[15]
Affiliation européenne
aucune
Affiliation internationale
aucune
Adhérents
90 000 (2015)[16]

Couleurs

vert
Site web udc.ch
Présidents de groupe

Assemblée fédérale

Thomas Aeschi

Conseillers fédéraux

Ueli Maurer
Guy Parmelin
Représentation

Conseillers nationaux[17]

64 / 200


Conseillers aux États[18]

5 / 46


Législatifs cantonaux[19]

589 / 2 609


Exécutifs cantonaux[20]

23 / 154

Législatifs communaux

824 / 5 403

Exécutifs communaux[21]

151 / 1 146


L'Union démocratique du centre (en italien : Unione Democratica di Centro, UDC, en allemand : Schweizerische Volkspartei, SVP et en romanche : Partida Populara Svizra, PPS[22]) est un parti politique suisse conservateur et nationaliste, classé de la droite à l'extrême droite.


Il se positionne comme le plus à droite de tous les partis représentés au gouvernement. Il est le parti le plus représenté au Conseil national, avec près du tiers des sièges, et dispose également de six conseillers aux États sur quarante-six. Il possède un conseiller fédéral de 1971 à 2003 puis deux élus jusqu'en 2008, lorsque Eveline Widmer-Schlumpf[Note 1] et Samuel Schmid[Note 2] sont exclus dans le premier cas ou fassent sécession dans le second cas. Le 10 décembre 2008, Ueli Maurer est élu pour remplacer Samuel Schmid, donnant ainsi à l'UDC à nouveau un siège au Conseil fédéral. Le 9 décembre 2015, le Vaudois Guy Parmelin est élu à la place de la PBD Eveline Widmer-Schlumpf et entre en fonction le 1er janvier 2016. L'UDC occupe dès lors deux sièges au Gouvernement.


Le parti est présidé par Albert Rösti, qui succède maintenant à Toni Brunner qui a annoncé sa démission le 23 avril 2016.


Courant 2008, l'aile modérée de plusieurs sections cantonales de l'UDC ont lancé un processus de scission vis-à-vis du parti suisse, les sections grisonne et bernoise ayant franchi le pas en juin 2008 en vue de fonder le Parti bourgeois-démocratique (PBD) ou Bürgerlich-Demokratische Partei Schweiz.




Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 Positionnement


    • 2.1 Lignes politiques




  • 3 Résultats électoraux


    • 3.1 Élections au Conseil national


    • 3.2 Élections au Conseil des États




  • 4 Initiatives populaires lancées par l'UDC


  • 5 Publications


  • 6 Personnalités contemporaines


  • 7 Notes et références


    • 7.1 Notes


    • 7.2 Références




  • 8 Liens externes





Histoire |


L'Union démocratique du centre est née le 22 septembre 1971 à la suite de la fusion entre trois partis : d'une part, le Parti des paysans, artisans et bourgeois (PAB), qui fut fondé à Zurich en 1917 sous le nom de Parti des paysans, obtint un élu en 1929 et fut renommé PAB en 1937 lors de la constitution d'un parti suisse à partir des sections de Zurich et de Berne ; et d'autre part, deux partis de Suisse alémanique (basés à Glaris et aux Grisons). Du fait de cette filiation, l'UDC est toujours appelée « parti agrarien ». En Suisse romande, le parti s'appelait Parti des paysans, artisans et indépendants (PAI)[23].


L'UDC s'est renforcée au début des années 1990 sous l'impulsion de Christoph Blocher qui affirme vouloir en faire une « force réactive ». Sa victoire en 1992 dans le référendum contre l'adhésion de la Suisse à l'Espace économique européen, au taux de participation exceptionnellement élevé, a marqué la politique suisse.


L'UDC se développe depuis au détriment des partis de droite comme le Parti radical-démocratique (PRD), la plus ancienne formation politique de la Suisse moderne, et du Parti démocrate-chrétien (PDC)[24]. Le parti a obtenu 11,1 % des voix en 1991, 15 % en 1995 et 22,5 % en 1999. Jusqu'au début des années 2000, l'UDC s'est développée presque uniquement dans les cantons alémaniques alors que l'aile paysanne existante dans les cantons romands restait stable. Mais il a fortement progressé en Suisse romande lors des élections fédérales de 2003. À la suite de celles-ci, le 10 décembre 2003, son chef Christoph Blocher est élu au Conseil fédéral au détriment de Ruth Metzler-Arnold du PDC, un parti de centre droit. En imposant Blocher contre la candidate officielle du PDC, l'UDC bouleverse la « formule magique » de mise depuis 1959, c'est-à-dire la règle mathématique régissant la composition du Conseil fédéral avec une logique proportionnelle. Toutefois, cette règle aurait pu être appliqué dès les élections législatives de 1999, année où l'UDC est devenue la première force politique suisse tout en ne disposant au Conseil fédéral que d'un seul siège, alors que le PDC, relégué à la quatrième place, y détenait deux sièges. Blocher prend la tête du Département fédéral de Justice et Police jusqu'au 31 décembre 2007 jusqu'à la fin de son mandat. Durant cette période, l'UDC dispose de deux conseillers fédéraux avec Blocher et Samuel Schmid élu en 2000.


Les élections fédérales d'octobre 2007 voient le parti faire le choix d'une personnalisation de la campagne autour de son conseiller fédéral controversé. Le parti gagne sept sièges au Conseil national (où il détient alors 62 sièges sur 200), avec 29 % des voix, un résultat jamais atteint par un parti depuis celui des radicaux des années 1920. Il en perd cependant un au Conseil des États. À l'issue de ces élections, Ueli Maurer, alors président du parti et l'un des représentants de la tendance zurichoise (lui-même étant Zurichois), manque son entrée au Conseil des États ; il conservera toutefois facilement son siège au Conseil national[25]. Lors de l'élection du Conseil fédéral, survenue le 12 décembre, l'UDC grisonne Eveline Widmer-Schlumpf, qui n'était pas officiellement candidate pour ce poste, est élue en lieu et place de Christoph Blocher grâce à une alliance entre le Parti socialiste, des Verts et du PDC[26]. Le lendemain, Widmer-Schlumpf confirme qu'elle accepte d'intégrer le Conseil fédéral[27]. Le parti annonce le jour même qu'il entre alors dans une stratégie d'opposition au niveau fédéral[28] même si celle-ci ne fait pas l'unanimité dans ses rangs[29]. C'est pourquoi le groupe parlementaire UDC décide d'exclure la section grisonne après que celle-ci a confirmé son soutien à son ancienne conseillère d'État ; Samuel Schmid était déjà exclu pour sa part de toutes les commissions du parti depuis sa propre élection[réf. nécessaire].


Par la suite, deux partis sont créés aux Grisons : le Bürgerliche Partei Schweiz, formé le 16 juin en tant que première section de ce qui devrait devenir le Parti bourgeois-démocratique (Bürgerlich-Demokratische Partei Schweiz) et auquel Widmer-Schlumpf se rallie[30], et la nouvelle section de l'UDC grisonne soutenant la ligne du parti national. Le 21 juin, un autre parti dissident de l'UDC est créé dans le canton de Berne : le Bürgerlich-Demokratische Partei Bern auquel Samuel Schmid annonce se rallier[31]. L'UDC se retrouve ainsi privé de facto de ses deux sièges au Conseil fédéral jusqu'à l'élection, le 10 décembre 2008, d'Ueli Maurer en remplacement de Samuel Schmid.



Positionnement |




Ancien logo de l'Union démocratique du centre.




Positionnement politique de l'UDC en 2007.


L'UDC possède une aile conservatrice, dont les conseillers fédéraux Samuel Schmid et Eveline Widmer-Schlumpf faisaient partie jusqu'à leur départ[32], et une aile souverainiste. L'aile conservatrice, aussi appelée « aile paysanne », est notamment représentée par la puissante section cantonale de Berne ainsi que par celles des Grisons, de Thurgovie et par certaines sections romandes. L'aile souverainiste, aussi appelée « aile zurichoise » — son leader Christoph Blocher et Ueli Maurer de Zurich en font partie — occupe une grande partie du débat politique et tend à supplanter l'aile modérée. L'UDC est fréquemment qualifiée de xénophobe[33],[34],[35] mais aussi de « droite dure » ou parfois de « nationaliste » en Suisse ainsi que par une partie de la classe politique européenne et des médias étrangers[35],[36], de populiste[37] ou d'extrême droite[3],[4],[5],[6].


Parmi les thèmes souvent mis en avant par l'UDC, on trouve l'immigration, l'indépendance nationale, la neutralité suisse et la réduction du poids de l'État.


Dans le domaine de l'immigration, la stratégie de l'UDC passe par le lancement ou le soutien régulier à des objets référendaires ayant pour thèmes l'immigration[38],[39], les naturalisations[40], le droit d'asile[41],[42], la limitation des aides sociales, etc. Ses positions et parfois ses méthodes de campagne lui valent de fréquentes accusations de xénophobie[33],[35]. Ainsi, le ministère public du canton du Valais a demandé le 4 septembre 2007 au juge d'instruction cantonal d'ouvrir une enquête pour incitation à la haine raciale contre l'UDC valaisanne qui a publié une affiche affublée du slogan : « Utilisez vos têtes ! » sur fond de musulmans prosternés devant le Palais fédéral[43],[44],[45]. Toutefois, l'affiche a été considérée comme non discriminatoire par la plus haute juridiction suisse, le Tribunal fédéral[46]. De manière générale, alors que les cercles libéraux étaient d'emblée opposés à la norme anti-raciste[47], l'UDC comme son leader Christoph Blocher (convaincu en son temps par Sigi Feigel (en), président de la communauté israélite de Zurich[48]) se sont d'abord prononcé en faveur de la norme anti-raciste[49], l'article 261 bis du Code pénal suisse, qui punit la discrimination raciale comme la négation du crime de génocide. Puis à la lumière de son application, le parti a demandé son abrogation ou sa révision au nom de la liberté d'expression[50],[51].


Afin de préserver ce qu'il considère l'indépendance nationale, l'UDC lutte contre les rapprochements avec des organisations internationales, notamment l'Union européenne[52]. Elle lutte également pour promouvoir sa vision de la neutralité suisse, refusant notamment l'envoi de soldats suisses à l'étranger. L'UDC a lutté avec succès contre l'adhésion de la Suisse à l'Espace économique européen, refusée par référendum le 6 décembre 1992. Depuis, la mise en place de multiples accords bilatéraux ont su largement contourner cet isolationnisme : le parti s'est d'abord opposé à cette voie avant de se raviser en abandonnant le lancement d'un référendum contre l'extension de ces accords en 2008. Malgré tout, la victoire électorale de 1992 a donné au parti une place importante dans le débat politique national. En 2002, sa lutte contre l'adhésion de la Suisse à l'Organisation des Nations unies a également échoué. Cette position isolationniste est appelée Alleingang (de), soit la « voie solitaire ».


L'UDC s'oppose radicalement à un État socialement fort. Elle s'oppose aux hausses d'impôts et aux nouvelles taxes.



Lignes politiques |


Les lignes directrices de l'UDC sont les suivantes[53]:


  • conservation de la neutralité

    • contre l'adhésion et la collaboration de la Suisse à l'OTAN

    • contre l'adhésion de la Suisse à l'Union européenne

    • contre la collaboration avec l'ONU (dont la Suisse est membre)



  • pour une politique d'asile restrictive

    • contre une naturalisation automatique des étrangers de la troisième génération

    • contre les abus en matière d'asile



  • pour la sauvegarde de la famille traditionnelle

    • contre des subventions versées aux familles pour les frais de crèches

    • contre l'égalité de traitement des partenaires enregistrés par rapport aux couples mariés en matière d'impôt sur les successions et donations (votation du 20 mai 2007 dans le canton de Genève)[54]



  • pour une amélioration du réseau autoroutier dans le pays
    • contre une restriction des transports individuels au profit des transports publics


  • conservation de l'armée suisse sous sa forme traditionnelle (armée de milice)
    • contre les missions à l'étranger (maintien de la paix, au Kosovo par exemple)


  • pour une sécurité intérieure accrue (police)

  • pour une baisse des impôts et des dépenses de l'État

  • contre les critiques à l'égard de la politique suisse durant la Seconde Guerre mondiale


Résultats électoraux |



Élections au Conseil national |

































































































Année
Députés
Votes
Rang
Voix
%

1971

23 / 200

220 487
11,1

4e

1975

21 / 200

192 053
9,9

4e

1979

23 / 200

212 705
11,6

4e

1983

23 / 200

217 166
11,1

4e

1987

25 / 200

213 253
11,0

4e

1991

25 / 200

243 268
11,9

4e

1995

29 / 200

283 902
14,9

4e

1999

44 / 200

440 159
22,6

1er

2003

55 / 200

560 750
26,7

1er

2007

62 / 200

672 562
28,9

1er

2011

54 / 200

648 675
26,6

1er

2015

65 / 200

740 954
29,4

1er


Élections au Conseil des États |




































































Année
Sièges
Rang

1971

5 / 44


3e

1975

5 / 44


3e

1979

5 / 46


4e

1983

5 / 46


4e

1987

4 / 46


4e

1991

4 / 46


3e

1995

5 / 46


3e

1999

7 / 46


3e

2003

8 / 46


4e

2007

8 / 46


4e

2011

5 / 46


4e

2015

5 / 46


4e


Initiatives populaires lancées par l'UDC |


Ayant fait l'objet d'une votation


  • L'initiative populaire « contre les abus dans le droit d'asile », rejetée le 24 novembre 2002[55].

  • L'initiative populaire « pour des naturalisations démocratiques », rejetée le 1er juin 2008[56].

  • L'initiative populaire « Pour le renvoi des étrangers criminels », acceptée le 28 novembre 2010[57].

  • L'initiative populaire « Élection du Conseil fédéral par le peuple », rejetée le 6 juin 2013[58].

  • L'initiative populaire « pour les familles », rejetée le 24 novembre 2013[59].

  • L'initiative populaire « Contre l'immigration de masse », acceptée le 9 février 2014[60].

  • L'initiative populaire « Il faut sauver l’or suisse », rejetée le 30 novembre 2014[61].

  • L’initiative populaire « Pour le renvoi effectif des étrangers criminels (initiative de mise en œuvre) », rejetée le 28 février 2016[62].

  • L'initiative populaire « Le droit suisse au lieu de juges étrangers (initiative pour l’autodétermination) », soumise au vote le 25 novembre 2018.


L'initiative populaire « Contre la construction de minarets », acceptée par le peuple et les cantons le 29 novembre 2009, n'a pas été lancée par l'UDC, mais par le Comité d'Egerkingen composé essentiellement de personnalités membres de l'UDC.



Publications |











































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Pays

Drapeau de la Suisse Suisse
Langue

français
Périodicité
mensuel
Genre

Politique
Diffusion
10 000 ex. (novembre 2011)
Éditeur
Michèle Berger, Kevin Grangier
Ville d’édition

Berne

Propriétaire
Stiftung SVP-Parteizeitung

L'UDC publie le mensuel Franc-parler (en français), ainsi que le pendant alémanique Klartext.



Personnalités contemporaines |




  • Martin Baltisser, secrétaire général de l'UDC (2009- )


  • Christoph Blocher, ancien conseiller fédéral (2004-2007)


  • Toni Brunner, conseiller national et ancien président de l'UDC suisse


  • Ueli Maurer, président de la Confédération en 2013 et ancien président de l'UDC


  • Yvan Perrin, ancien conseiller national et ancien vice-président de l'UDC


  • Oskar Freysinger, ancien conseiller national, ancien conseiller d'État du canton du Valais et vice-président de l'UDC


  • Christoph Mörgeli, ancien conseiller national


  • Jean-François Rime, conseiller national et candidat au Conseil fédéral en 2010 et 2011


  • Albert Rösti, conseiller national et président de l'UDC


  • Samuel Schmid, ancien conseiller fédéral élu sous les couleurs de l'UDC le 6 décembre 2000 (membre du PBD à partir de juin 2008)


  • Eveline Widmer-Schlumpf, conseillère fédérale élue sous les couleurs de l'UDC le 12 décembre 2007 (membre du PBD à partir de juin 2008)


  • Adolf Ogi, ancien conseiller fédéral (1988-2000) et président de la Confédération en 1993 et 2000



Notes et références |



Notes |





  1. Le 1er juin 2008, la section grisonne de l'UDC, dont Eveline Widmer-Schlumpf est membre, est exclue de l'UDC suisse. Le 16 juin, les délégués de la section décident de changer de nom pour prendre celui de Bürgerliche Partei Schweiz, formant ainsi la première section de ce qui devrait devenir le Bürgerlich-Demokratische Partei Schweiz.
    « Un nouveau parti bourgeois sur la scène politique », sur .swissinfo.ch, 18 juin 2008



  2. Le 21 juin 2008, 225 délégués de la section bernoise de l'UDC, dont Monsieur Schmid est membre, décident de faire scission pour former le Bürgerlich-Demokratische Partei, formant ainsi la seconde section après celle des Grisons de ce qui devrait devenir le Bürgerlich-Demokratische Partei Schweiz. Samuel Schmid confirme dans une déclaration vouloir adhérer au nouveau parti. « Article Swissinfo »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) consulté le 29 juin 2008.




Références |





  1. (en) « Gruppe Gays in der SVP », sur gaysvp.ch (consulté le 8 mai 2017).


  2. a b et c(en) Wolfram Nordsieck, « Switzerland », sur parties-and-elections.eu (consulté le 24 juillet 2015).


  3. a et bMarc Deleplace, Les discours de la haine : récits et discours de la passion dans la cité, Presses universitaires du Septentrion, 2009, p. 321.


  4. a et bJean-Guy Prévost, L'extrême droite en Europe: France, Autriche, Italie, Editions Fides, 2004, p. 11.


  5. a et bPierre Blaise et Patrick Moreau (dir.), « Suisse » et « UDC » Extrême droite et national-populisme en Europe de l'Ouest: analyse par pays et approches transversales, CRISP, Belgique, 2004


  6. a et bMarcel Burger, Gilles Lugrin, Raphaël Micheli et Stéphanie Pahud, « Linguistiques et manipulation. Le cas d'une campagne de l'extrême droite en Suisse »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Suisse, laboratoire politique européen ?, ENS Editions, n°86 juillet 2006


  7. (en) « Switzerland election: Victory for nationalist Swiss People's Party », Belfast Telegraph (en),‎ 19 octobre 2015(lire en ligne).


  8. Geden 2006, p. 95.


  9. Skenderovic 2009, p. 9, 123–172.


  10. (en) Switzerland: Selected Issues (EPub), International Monetary Fund, 10 juin 2005, 97– p. (ISBN 978-1-4527-0409-8, lire en ligne).


  11. (en) Svante Ersson et Jan-Erik Lane, Politics and Society in Western Europe, SAGE, 28 décembre 1998, 108– p. (ISBN 978-0-7619-5862-8, lire en ligne).


  12. (en) Aleks Szczerbiak et Paul Taggart, Opposing Europe?: The Comparative Party Politics of Euroscepticism: Volume 2: Comparative and Theoretical Perspectives, Oxford University Press, 2008, 70– p. (ISBN 978-0-19-925835-2, lire en ligne).


  13. (en) Alexandre Afonso, « What does the Swiss immigration vote mean for Britain and the European Union? », Political Studies Association.


  14. (en) « Anti-immigration SVP wins Swiss election in big swing to right », BBC News,‎ 19 octobre 2015(lire en ligne).


  15. Skenderovic 2009, p. 124, 131, 156, 168.


  16. (en) The Swiss Confederation — A Brief Guide, Federal Chancellery, 2015, PDF (lire en ligne), p. 18.


  17. Répartition des mandats par parti Elections au Conseil national de 1971 à 2011 « Copie archivée » (version du 18 juin 2018 sur l'Internet Archive), Office fédéral de la statistique, consulté le 10.12.2016


  18. Répartition des mandats par parti 1971 à 2011 « Copie archivée » (version du 18 juin 2018 sur l'Internet Archive), Office fédéral de la statistique, consulté le 10.12.2016


  19. Répartition des mandats « Copie archivée » (version du 18 juin 2018 sur l'Internet Archive), Office fédéral de la statistique, consulté le 10.12.2016


  20. Exécutifs cantonaux « Copie archivée » (version du 18 juin 2018 sur l'Internet Archive), Office fédéral de la statistique, consulté le 10.12.2016


  21. Statistiques des villes suisses - Chapitre politique, Union des villes suisses, consulté le 13.04.2017


  22. En allemand et en romanche la traduction littérale est « Parti populaire suisse »


  23. « Histoire de l'UDC », sur udc.ch.


  24. « Communiqué de presse »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), premiers résultats de l'étude Selects des Universités de Berne, Genève et Zurich, 10 mai 2000.


  25. Il s'incline face à la verte libérale Verena Diener.


  26. « La gifle pour Christoph Blocher », 24 heures


  27. « L'instantané RSR », sur rsr.ch.


  28. « L'UDC fixe les contours de son opposition », sur rsr.ch.


  29. « L'opposition divise au sein de l'UDC », sur rsr.ch.


  30. « Un nouveau parti bourgeois sur la scène politique », sur swissinfo.ch (consulté le 29 juin 2008).


  31. « Les dissidents bernois créent le Bürgerlich-Demokratische Partei », sur swissinfo.ch (consulté le 29 juin 2008).


  32. « Parti bourgeois démocratique PBD », sur swissinfo.ch, 12 mars 2010(consulté le 3 février 2016).


  33. a et bThe Independent, cité par L'Hebdo du 13 septembre 2007, p. 20.


  34. Le Temps ([1]),« L'UDC et la question sociale », sur Anarchist News Service, 17 octobre 2005.


  35. a b et c« Une droite dure aux portes du pouvoir suisse », sur Le Monde diplomatique, 1er décembre 2003(consulté le 14 décembre 2015).


  36. Exemples : le « site de campagne »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) de la Jeunesse socialiste suisse ; Philippe Bach, « Les partis regardent amusés l'extrême droite se disputer », Le Courrier,‎ 16 octobre 2006(lire en ligne).


  37. « La presse étrangère souligne la force de la droite populiste », sur Le Matin, 19 octobre 2015.


  38. Initiative no 432 « Contre l'immigration clandestine » (1996)


  39. Initiative populaire fédérale no 467 « pour une réglementation de l'immigration » (2000)


  40. Initiative no 532 « Pour des naturalisations démocratiques » (2008)


  41. Initiative populaire no 491 « contre les abus dans le droit d'asile » (2002)


  42. « Pour le renvoi des étrangers criminels (initiative sur le renvoi) » (2008, déposée mais non votée)


  43. « Le Matin, l'actualité en direct: Suisse, sports, people, faits divers, politique, économie, techno, auto », sur www.lematin.ch.


  44. « Le Temps », sur letemps.ch.


  45. « La campagne sous surveillance judiciaire? - UDC Valais Romand », sur www.udc-valais.ch.


  46. Article de la Tribune de Genève du 28 avril 2009


  47. Daniel, « BlogAsile: A cet article 261 bis », sur cscps-10.blogspot.com, 30 octobre 2006.


  48. « SVP-Fraktion gegen Rassismus-Strafnorm », sur israswiss.net.


  49. « La petite histoire de la Loi Muselière - [[Altermedia]] Suisse » [archive du 1er janvier 2008], sur altermedia.info.


  50. « Franc-parler mai 2016 », sur udc.ch.


  51. Norme antiracisme: l'UDC lance le débat - Humanrights.ch


  52. « http://www.udc.ch/file/Plattform_franz.pdf »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).


  53. « programme du parti » [archive du 9 novembre 2011], sur udc.ch.


  54. Brochure de votation officielle « Copie archivée » (version du 18 juin 2018 sur l'Internet Archive), p. 7 et suivantes (contenu du projet soumis au vote) et p. 32 pour la position de l'UDC Genève. Les affiches de ce parti, faisant référence aux « pacsés inféconds et aisés » ont fait scandale et suscité une large réprobation.


  55. « Votation n° 491 Tableau récapitulatif », sur Chancellerie fédérale (consulté le 30 mars 2010).


  56. « Votation n° 532 Tableau récapitulatif », sur Chancellerie fédérale (consulté le 31 mai 2010).


  57. « Votation n° 552 Tableau récapitulatif », sur Chancellerie fédérale (consulté le 28 novembre 2010).


  58. « «Initiative populaire fédérale 'Election du Conseil fédéral par le peuple"» | Chancellerie fédérale », sur Chancellerie fédérale (consulté le 2 février 2016).


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