Parti conservateur (Royaume-Uni)
Pour les articles homonymes, voir Parti conservateur.
Parti conservateur (en) Conservative Party | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Chef | Theresa May |
Fondation | 1834 |
Siège | Conservative Campaign HQ 4 Matthew Parker Street Londres |
Président | Brandon Lewis |
Positionnement | Droite |
Idéologie | Unionisme Conservatisme Libéral-conservatisme[1] Euroscepticisme[1] |
Affiliation européenne | Alliance des conservateurs et réformistes européens |
Affiliation internationale | Union démocrate internationale |
Adhérents | 124 000 |
Couleurs | Bleu |
Site web | conservatives.com |
Présidents de groupe | |
Leader de la Chambre des communes | David Lidington |
Leader de la Chambre des lords | Natalie Evans |
Leader du Parti conservateur écossais | Ruth Davidson |
Leader du Parti conservateur gallois | Andrew R. T. Davies |
Président du groupe CRE | Syed Kamall |
Représentation | |
Chambre des communes | 317 / 650 |
Chambre des lords | 227 / 789 |
Parlement écossais | 15 / 129 |
Assemblée nationale du pays de Galles | 14 / 60 |
Députés européens | 20 / 73 |
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Le Parti conservateur (anglais : Conservative Party, officiellement Parti conservateur et unioniste (Conservative and Unionist Party) est un parti politique britannique, libéral-conservateur, habituellement classé à droite.
Le Parti conservateur, fondé en 1834, est l'héritier des Tories des XVIIIe et XIXe siècles. Il est depuis sa création l'un des deux principaux partis du Royaume-Uni, d'abord avec le Parti libéral puis, à partir des années 1920, avec le Parti travailliste. Des Premiers ministres conservateurs ont été à la tête du gouvernement britannique pendant 57 années au cours du XXe siècle, dont les plus notables sont Winston Churchill (de 1940 à 1945 puis de 1951 à 1955) et Margaret Thatcher (1979 à 1990). Durant le mandat de cette dernière, le Parti conservateur a mis en place d'importantes réformes économiques libérales et est devenu largement eurosceptique.
Depuis les élections générales de 2010, le Parti conservateur est le parti le plus important à la Chambre des communes. Il forme, sous la direction du Premier ministre conservateur David Cameron, une coalition avec les Libéraux-démocrates jusqu'aux élections générales de 2015, et gouverne désormais seul avec à sa tête l'actuelle Première ministre Theresa May.
Le Parti conservateur est par ailleurs le principal parti d'opposition à l'Assemblée nationale du pays de Galles et le deuxième parti d'opposition au Parlement écossais.
Sommaire
1 Histoire
1.1 Des origines à 1979
1.2 Période contemporaine (depuis 1979)
2 Programme politique
3 Premiers ministres tories, puis conservateurs
4 Présidents
5 Résultats électoraux
5.1 Élections générales
5.2 Élections européennes
6 Notes et références
7 Lien externe
Histoire |
Des origines à 1979 |
Il est l'héritier des Tories qui étaient l'un des deux groupes parlementaires à partir du XVIIe siècle. Réputés proches de la dynastie Stuart, ils étaient favorables à un pouvoir royal fort et défendaient les intérêts de l'aristocratie foncière. Inspirant la méfiance de la Maison de Hanovre, qui les suspectait de collusion avec la dynastie précédente, les rois du XVIIIe siècle leur préféraient les Whigs.
Au XIXe siècle, l'extension progressive du suffrage amena les Whigs comme les Tories à s'organiser en partis politiques. Le groupe parlementaire tory rassembla ses associations locales, créant le Parti conservateur. Il se montrait plutôt protectionniste, s'opposant au libre-échangisme du Parti libéral (issu des Whigs). Cependant, une partie des conservateurs favorables au libre-échange, firent scission sous la conduite de Robert Peel. À la fin du XIXe siècle, Benjamin Disraeli a créé un parti fièrement impérialiste mais enfin se fit le chantre d'un « torisme populaire » préoccupé par la question sociale. Le Parti conservateur se distingue alors par sa défense de l'Église anglicane (d'après un dicton de l'époque, « l'Église anglicane, c'est le Parti conservateur réuni en prière ») et sa réticence à accorder l'autonomie à l'Irlande.
Au XXe siècle, le Parti conservateur devint clairement libre-échangiste, élargissant sa base électorale au-delà de l'aristocratie foncière, en direction de la bourgeoisie, des petits propriétaires et des milieux d'affaires. Il appartint à une coalition d'Union nationale de 1915 à 1922, puis gouverna seul de 1922 à 1924 et de 1924 à 1929. Il forma une nouvelle coalition d'Union nationale, avec les travaillistes, entre 1931 et 1945. Il bénéficia alors du prestige de Winston Churchill, héros de la nation face à la menace nazie.
Après la guerre, le Parti conservateur tenta de s'opposer à l'introduction de la sécurité sociale. Winston Churchill vit dans l'État-providence la pénétration des idées socialistes, qu'il considérait comme totalitaires et contraires à la liberté d'entreprise, valeur essentielle du modèle britannique. Ces arguments ne parvinrent pas à empêcher l'électorat de porter le Labour au pouvoir aux élections de 1945. Le Parti conservateur revint au pouvoir de 1951 à 1964, puis de 1970 à 1974, avec un programme beaucoup plus favorable à l'intervention de l'État. Un compromis sur l'État-providence et la nécessité de coopérer avec les syndicats s'établit entre les deux grands partis.
Sur le thème de l'immigration, la frange radicale du Parti conservateur conduite par Enoch Powell développe dans les années 1960 une propagande ouvertement raciste (« si tu veux que ton voisin soit nègre, vote travailliste ») et popularise les thématiques racistes et anti-immigrés dans le débat public qui favoriseront par la suite l'émergence du Front national britannique[2].
Si Edward Heath, Premier ministre entre 1970 et 1974, fit entrer le Royaume-Uni dans la Communauté européenne, le pays accusa un retard économique sur ses rivaux (la France et la RFA). La crise économique qui s'amplifiait s'accompagna d'une crise politique. En 1974, la grève générale lancée dans le secteur minier paralysa le pays. Edward Heath demanda l'arbitrage des électeurs en dissolvant la Chambre. Au bout de deux scrutins, c'est une majorité travailliste qui se dégagea et les conservateurs retournèrent dans l'opposition. Cet épisode causa un profond traumatisme au sein du Parti conservateur qui durcit sa ligne politique dans le sens d'un libéralisme plus affirmé, dénonçant la toute-puissance qui caractériserait les syndicats. Ceci fut à l'origine de l'élection de Margaret Thatcher à la tête du parti.
Période contemporaine (depuis 1979) |
En 1975, Margaret Thatcher prit les rênes du Parti conservateur et lui fit prendre un virage à droite. Libérale économiquement, conservatrice sur les questions de société, atlantiste et partisane d'une Europe des nations, elle conquit Downing Street en mai 1979[3]. Sa politique monétaire restrictive, directement inspirée des idées monétaristes de l'École de Chicago, permit au Royaume-Uni de contenir l'inflation. Elle engagea en parallèle une politique de réduction sensible des dépenses publiques et de la fiscalité, accompagnée d'une dérégulation et d'une limitation du pouvoir des syndicats, qui permirent au Royaume-Uni de renouer avec une croissance élevée et une meilleure compétitivité, mais à un prix social controversé : chômage de l'ordre de 9 % (avant résorption), tensions sociales, etc. Avec l'arrivée au pouvoir de Ronald Reagan en 1980, Margaret Thatcher trouva un précieux allié qui partageait sa conception de l'économie et des relations internationales. À l'extérieur, la Dame de Fer dut affronter en 1982 la crise des Malouines, dont elle sortit victorieuse et qui lui permit de remporter une écrasante majorité aux Communes en 1983. En matière européenne, elle manifesta son hostilité résolue à toute velléité d'Europe fédérale et obtint en 1984 un rabais à la contribution britannique au budget communautaire. C'est une rupture. Jusqu'alors en effet, les Tories avaient été les plus ardents partisans de la construction européenne au Royaume-Uni, à l'instar d'Edward Heath, artisan de son entrée dans le Marché commun. Elle fut réélue en 1987 avec une majorité légèrement réduite, s'expliquant par un gain de vote travaillistes face à l'Alliance SDP-Libérale[4].
Margaret Thatcher fut évincée de la tête du parti en novembre 1990, en raison des questions européennes et de la poll tax. Elle fut remplacée par son dernier Chancelier de l'Échiquier, John Major. Celui-ci maintint les Tories au pouvoir jusqu'en 1997 mais il ne parvint pas à enrayer le recul sensible enregistré lors de chaque élection, bien qu'il ait réussi à obtenir le record (14 millions) du nombre de voix aux élections générales de 1992 ; aucun parti n'a réussi à dépasser ou égaler ce record (en comparaison, Tony Blair en a récolté environ 13,6 puis 10,7 et 9,5 respectivement en 1997, 2001 et 2005). Les Britanniques étaient lassés du gouvernement qui les dirigeait depuis 18 années consécutives et à cette lassitude s'ajoutaient des scandales politiques et une lourde division interne au sujet de l'Union européenne.
En mai 1997, Tony Blair, chef du New Labour, provoqua un raz de marée électoral en faveur des travaillistes. Les Tories sortent exsangue et déchirés de ces élections : ils sont devenus un parti en lambeaux. Le Parti conservateur est tiraillé entre sa frange eurosceptique et sa fraction plus européenne (Chris Patten ou Kenneth Clarke par exemple).
En 2001, la victoire travailliste fut toujours aussi écrasante, les conservateurs gagnèrent quelques sièges face au parti de Tony Blair mais en perdirent face aux libéraux-démocrates. De plus, cette élection connut une abstention record (près de 40 %) et les votes accordés aux Tories chutèrent de près de 10 millions en 1997 à 8 millions en 2001.
En 2005, le Parti conservateur grignota quelques sièges (33) aux Communes lors des élections générales, mais resta dans l'opposition en raison de son incapacité à formuler un projet crédible et modéré capable d'attirer à lui les classes moyennes. Tony Blair resta au pouvoir tandis que les Libéraux-démocrates (LibDems) tendirent à s'affirmer comme la véritable opposition aux travaillistes. Entre 1997 et 2005, les Tories éreintèrent trois chefs successifs : William Hague (juin 1997-2001), Iain Duncan Smith (2001-novembre 2003) puis Michael Howard (novembre 2003-décembre 2005). Ce dernier permit à son parti de gagner une trentaine de sièges en 2005, mais cette amélioration de la représentation des Tories aux Communes est certainement due davantage à l'essoufflement du gouvernement Blair qu'aux propositions très droitières des Tories.
Souhaitant profiter de la baisse de popularité du gouvernement Blair, le nouveau chef du Parti conservateur, David Cameron, tente d'en rajeunir l'image et de « recentrer » sa ligne politique. Ce dernier permit à son parti de gagner une trentaine de sièges en 2005 et cinq ans plus tard, le 11 mai 2010, il est nommé Premier ministre après sa victoire relative aux élections législatives, à la tête d'un gouvernement de coalition avec les LibDems.
Le parti comprend en 2018 environ 124 000 adhérents, dont l'âge médian se situe au-dessus de 60 ans, contre 550 000 adhérents pour le Parti travailliste. Il bénéficie cependant du soutien, à des degrés divers, de la grande majorité de la presse (The Sun, Daily Mail, The Daily Telegraph, The Times, Financial Times, etc)[5].
Programme politique |
Économiquement, le Parti conservateur est libéral : partisan de dépenses publiques limitées, d'une fiscalité réduite, d'une politique monétaire rigoureuse et de positions commerciales libre-échangistes. C'est George Osborne qui est le Shadow Chancellor of the Exchequer des tories en décembre 2005. Très proche de David Cameron, il fait figure de modéré au sein du Parti conservateur et envisage, en cas de retour au pouvoir, une hausse des dépenses publiques pour améliorer les services publics (éducation, NHS, police, transports), cette hausse devant rester inférieure à la croissance du PIB, contrairement à la politique menée depuis 2001 par les travaillistes.
Socialement, le Parti conservateur demeure foncièrement hostile aux syndicats et aux réglementations entravant la libre entreprise et le dynamisme du marché du travail. Mais, là aussi, une évolution semble se faire jour avec l'arrivée aux commandes de David Cameron, soucieux de la politique d'aide aux handicapés, de la protection de l'enfance et du soutien aux familles. David Cameron est également très attentif aux questions éducatives. Ancien représentant du Cabinet fantôme pour l'éducation, il a annoncé le 7 décembre 2005 son intention de soutenir les projets du gouvernement travailliste visant à réformer l'enseignement secondaire en accordant plus d'autonomie et de moyens aux établissements scolaires. Enfin, les conservateurs sont partisans d'une politique de lutte contre l'insécurité musclée, passant avant tout par le renforcement des effectifs de la police et l'octroi de nouveaux moyens aux forces de l'ordre. Socialement, les Tories sont finalement des « conservateurs compatissants ».
Sur les questions de sécurité nationale, les conservateurs se rangent dans le camp des États-Unis. En 2003, ils ont soutenu l'intervention de la Coalition en Irak. David Cameron, dans le sillage de ses prédécesseurs depuis Sir Winston Churchill, veillerait sans aucun doute à maintenir une solide « special relationship » entre Londres et Washington, comme en témoigne sa volonté de rapprocher son parti des Républicains américains. De plus, les conservateurs sont partisans d'une défense solide. La Grande-Bretagne était, en 2008, la deuxième puissance militaire européenne (en termes de budget) et la 4e mondiale[réf. nécessaire]. Les Tories entendent bien faire qu'elle le demeure, surtout depuis les attaques terroristes du 7 juillet 2005 contre Londres. William Hague, porte-parole du parti pour les affaires étrangères et Liam Fox, son homologue pour les questions de défense, sont des atlantistes convaincus et des tenants d'une défense forte pour le Royaume-Uni.
Enfin, l'Europe est un sujet central au Royaume-Uni et au sein des Tories. Le clivage européen transcende les clivages politiques traditionnels. Les Tories n'y échappent pas, même si une tendance se dégage depuis quelques années autour de la conception gaullienne d'une Europe des patries, vaste marché économique dépourvu de réels pouvoirs politiques et respectueuse de la diversité des nations la composant. David Cameron est lui-même eurosceptique : en 2009, les députés européens tories se sont retirés du groupe du PPE (Parti populaire européen), au Parlement européen de Strasbourg, jugé trop fédéraliste et démocrate-chrétien. Toutefois, pris dans le filet d'une coalition avec les Libéraux-démocrates, pro-européens et favorables à l'Euro, le positionnement de David Cameron apparaît comme flou, moins combatif que celui de Margaret Thatcher, figure de grande influence auprès des électeurs conservateurs[6]. Par exemple, lors d'un débat aux communes (2011), 111 voix sur 594 se prononcent pour un référendum sur le maintien ou la sortie du Royaume-Uni de l'UE, démontrant un véritable clivage au sein-même des élus du parti [7]. À partir de 2016, le vote en faveur du Brexit et la procédure de retrait de l'Union européenne qui s'ensuit renforce les clivages au sein du parti[8].
Premiers ministres tories, puis conservateurs |
1762 à 1902 | après 1900 |
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Présidents |
Le « leader » du parti a longtemps été désigné de manière opaque par les autres dirigeants. Le fonctionnement du parti se démocratise peu à peu à partir des années 1960 ; en 1965, la nomination est déterminée par le vote des députés conservateurs, puis s'ouvre aux adhérents à partir de 1998, ceux-ci étant alors amenés à choisir entre les deux derniers candidats sélectionnés par les parlementaires[5].
Résultats électoraux |
Élections générales |
Élection | Voix | % | Sièges | Résultat |
---|---|---|---|---|
1835 | 261 269 | 40,8 | 273 / 658 | Opposition (gouvernement whig) |
1837 | 379 694 | 48,3 | 314 / 658 | Opposition (gouvernement whig) |
1841 | 306 314 | 56,9 | 367 / 658 | Gouvernement conservateur |
1847 | 205 481 | 42,7 | 325 / 656 | Opposition (gouvernement whig) |
1852 | 311 481 | 41,9 | 330 / 654 | Gouvernement conservateur |
1857 | 239 712 | 34,0 | 264 / 654 | Opposition (gouvernement whig) |
1859 | 193 232 | 34,3 | 298 / 654 | Opposition (gouvernement whig) |
1865 | 346 035 | 40,5 | 289 / 658 | Opposition (gouvernement libéral) |
1868 | 903 318 | 38,4 | 271 / 658 | Opposition (gouvernement libéral) |
1874 | 1 091 708 | 44,3 | 350 / 652 | Gouvernement conservateur |
1880 | 1 462 351 | 42,5 | 237 / 652 | Opposition (gouvernement libéral) |
1885 | 2 020 927 | 43,5 | 247 / 670 | Opposition (gouvernement libéral) |
1886 | 1 520 886 | 51,1 | 394 / 670 | Gouvernement conservateur (soutenu par les libéraux unionistes) |
1892 | 2 159 150 | 47,0 | 313 / 670 | Opposition (gouvernement libéral) |
1895 | 1 894 772 | 49,0 | 411 / 670 | Gouvernement conservateur-libéral unioniste |
1900 | 1 767 958 | 50,3 | 402 / 670 | Gouvernement conservateur-libéral unioniste |
1906 | 2 422 071 | 43,4 | 156 / 670 | Opposition (gouvernement libéral) |
1910 (jan.) | 3 104 407 | 46,8 | 272 / 670 | Opposition (gouvernement libéral minoritaire) |
1910 (déc.) | 2 420 169 | 46,6 | 271 / 670 | Opposition (gouvernement libéral minoritaire) |
1918 | 3 472 738 | 33,3 | 332 / 707 | Gouvernement de coalition |
1922 | 5 294 465 | 38,5 | 344 / 615 | Gouvernement conservateur |
1923 | 5 286 159 | 38,0 | 258 / 625 | Opposition (gouvernement travailliste minoritaire) |
1924 | 7 418 983 | 46,8 | 412 / 615 | Gouvernement conservateur |
1929 | 8 252 527 | 38,1 | 260 / 615 | Opposition (gouvernement travailliste minoritaire) |
1931 | 11 377 022 | 55,0 | 470 / 615 | Gouvernement national |
1935 | 10 025 083 | 47,8 | 386 / 615 | Gouvernement national |
1945 | 8 716 211 | 36,2 | 197 / 640 | Opposition (gouvernement travailliste) |
1950 | 11 507 061 | 40,0 | 282 / 625 | Opposition (gouvernement travailliste) |
1951 | 13 724 418 | 48,0 | 321 / 625 | Gouvernement conservateur |
1955 | 13 310 891 | 49,7 | 345 / 630 | Gouvernement conservateur |
1959 | 13 750 875 | 49,4 | 365 / 630 | Gouvernement conservateur |
1964 | 12 002 642 | 43,4 | 304 / 630 | Opposition (gouvernement travailliste) |
1966 | 11 418 455 | 41,9 | 253 / 630 | Opposition (gouvernement travailliste) |
1970 | 13 145 123 | 46,4 | 330 / 630 | Gouvernement conservateur |
1974 (fév.) | 11 872 180 | 37,9 | 297 / 635 | Opposition (gouvernement travailliste minoritaire) |
1974 (oct.) | 10 462 565 | 35,8 | 277 / 635 | Opposition (gouvernement travailliste) |
1979 | 13 697 923 | 43,9 | 339 / 635 | Gouvernement conservateur |
1983 | 13 012 316 | 42,4 | 397 / 650 | Gouvernement conservateur |
1987 | 13 760 935 | 42,2 | 376 / 650 | Gouvernement conservateur |
1992 | 14 093 007 | 41,9 | 336 / 651 | Gouvernement conservateur |
1997 | 9 600 943 | 30,7 | 165 / 659 | Opposition (gouvernement travailliste) |
2001 | 8 357 615 | 31,7 | 166 / 659 | Opposition (gouvernement travailliste) |
2005 | 8 785 941 | 32,4 | 198 / 646 | Opposition (gouvernement travailliste) |
2010 | 10 704 647 | 36,1 | 306 / 650 | Gouvernement conservateur-libéral |
2015 | 11 300 303 | 36,9 | 330 / 650 | Gouvernement conservateur |
2017 | 13 632 914 | 42,4 | 317 / 650 | Gouvernement conservateur minoritaire |
Élections européennes |
Année | % | Mandats | Rang | Groupe |
---|---|---|---|---|
1979 | 48,4 | 60 / 81 | 1er | DE |
1984 | 38,8 | 45 / 81 | 1er | DE |
1989 | 33,0 | 32 / 81 | 2e | DE, puis PPE-DE |
1994 | 27,0 | 18 / 81 | 2e | PPE-DE |
1999 | 36,0 | 36 / 87 | 1er | PPE-DE |
2004 | 26,7 | 27 / 78 | 1er | PPE-DE |
2009 | 27,7 | 26 / 72 | 1er | ECR |
2014 | 23,1 | 19 / 73 | 3e | ECR |
Notes et références |
(en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe » (consulté le 11 juillet 2015).
Nicolas Lebourg, Le monde vu de la plus extrême droite. Du fascisme au nationalisme-révolutionnaire, Presses universitaires de Perpignan, 2010, p. 161.
(en) « 1979: Thatcher wins Tory landslide », sur BBC News, 5 avril 2005(consulté le 1er avril 2010).
(en) « 1987: Thatcher's third victory », sur BBC News, 5 avril 2005(consulté le 1er avril 2010).
Agnès Alexandre-Collier, « Le Brexit révèle les fractures des conservateurs britanniques », Le Monde diplomatique, 1er novembre 2018(lire en ligne)
(en) « George Osborne: All Tories live in the shadow of Baroness Thatcher », sur Telegraph.co.uk, 9 avril 2013(consulté le 21 février 2016).
(en-GB) « EU referendum: Rebels lose vote in Commons - BBC News », sur BBC News, 25 octobre 2011(consulté le 14 novembre 2015).
Florentin Collomp, « Le Parti conservateur au bord de l'implosion », Le Figaro, samedi 10 / dimanche 11 février 2018, page 7.
Lien externe |
- (en) Site officiel
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