1960




 Cette page concerne l'année 1960 (MCMLX en chiffres romains) du calendrier grégorien.





Chronologies



Description de cette image, également commentée ci-après


Décolonisation de l’Afrique : 17 états accèdent à l’indépendance en 1960







Années :
1957 1958 1959  1960  1961 1962 1963
Décennies :
1930 1940 1950  1960  1970 1980 1990
Siècles :
XIXe siècle  XXe siècle  XXIe siècle
Millénaires :
Ier millénaire  IIe millénaire  IIIe millénaire






Chronologies géographiques












Chronologies thématiques

Aéronautique • Architecture • Arts plastiques • Astronautique • Automobile • Bande dessinée • Chemins de fer • Cinéma • Dadaïsme et surréalisme • Disney • Droit • Échecs • Économie • Fantasy • Football • Informatique • Jeu • Jeu vidéo • Littérature • Musique populaire • Musique classique • Numismatique • Parcs de loisirs • Photographie • Radio • Santé et médecine • Science • Science-fiction • Sociologie • Sport • Télévision • Terrorisme •Théâtre






Calendriers

.mw-parser-output .sep-liste{font-weight:bold}
Romain · Chinois · Grégorien · Hébraïque · Hindou · Musulman · Persan · Républicain



1960 est une année bissextile commençant un vendredi.




Sommaire






  • 1 En bref


  • 2 Événements


    • 2.1 Afrique


    • 2.2 Amérique


    • 2.3 Asie


    • 2.4 Proche-Orient


    • 2.5 Europe




  • 3 Naissances en 1960


  • 4 Décès en 1960


  • 5 Notes et références


  • 6 Liens externes





En bref |




  • 4 avril : indépendance de la majorité des pays de l'Afrique.


  • 1er mai : incident de l’U-2.


  • 16 mai : échec de la conférence au sommet de Paris.


  • 4 juillet : début de la crise congolaise.


  • 20 septembre : la quinzième version de l’Assemblée générale des Nations unies s’ouvre par l’adhésion de treize nouveaux États qui ont acquis leur indépendance durant l’année (Chypre, Togo, Cameroun, Madagascar, Somalie, Congo-Léopoldville, Congo-Brazzaville, Dahomey, Haute-Volta, Côte d’Ivoire, Tchad, Gabon, République centrafricaine[1]. Le Sénégal et le Mali seront admis le 28 septembre[2] et le Nigeria le 7 octobre[3].


  • 12 octobre : débat houleux à l’Assemblée générale de l’ONU. Pour protester contre l’intervention du délégué philippin qui assimile les pays d’Europe de l’Est à des colonies de l’URSS, Khrouchtchev donne un coup de chaussure sur la table[4].


  • Novembre : rupture sino-soviétique. Les relations entre les deux pays se détériorent du fait d’un désaccord idéologique sur l’interprétation du marxisme, en particulier en ce qui concerne la révolution dans les pays en voie de développement.


  • 13-14 décembre : signature de la convention de Paris. L’OECE devient l’OCDE[5].


  • 14 décembre : déclaration de l’ONU sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux[6].




  • Trois milliards d’habitants sur la planète[7].


Événements |



Afrique |




  • 1er janvier : indépendance du Cameroun[8].


  • 6 janvier :

    • Modibo Keita, venu en visite officielle au Dahomey en tant que président du gouvernement fédéral, est accueilli à coup de pierres à Ouidah par une population hostile[9].






Harold Macmillan au Ghana.



    • visite du Premier ministre britannique Harold Macmillan en Afrique. Il se rend au Ghana (6-11 janvier), au Nigeria (11-18 janvier), en Fédération d’Afrique centrale (18-27 janvier) et en Afrique du Sud (27 janvier-6 février)[10].


  • 9 janvier : débuts des travaux de construction du barrage d’Assouan[11].


  • 11 janvier : Convention du lac Munkamba. Accord entre les tribus Luluwa et Baluba-lubilanji, au Congo belge, après trois mois de guerre[12].


  • 20 janvier – 20 février : table ronde belgo-congolaise où des représentants congolais et belges fixent les étapes suivantes pour l’indépendance du Congo belge, au palais des congrès de Bruxelles[13]. Refus des nationalistes d’accepter le régime parlementaire proposé par les Belges. Ils demandent l’indépendance, ce que la métropole accepte. Le 27 janvier, la date de l’indépendance est fixée au 30 juin[14].


  • 23 - 30 janvier : IIe conférence des Peuples africains à Tunis[15].





24 janvier-1er février : semaine des barricades à Alger



  • 24 janvier - 1er février : en Algérie, « semaine des barricades » à Alger après la destitution du général Massu (19 janvier . Une fusillade fait 20 morts[16].



  • 3 février : Wind of Change, discours prononcé par le Premier ministre britannique Harold Macmillan devant le parlement sud-africain au Cap, qui annonce la fin de l’empire britannique. Il condamne la politique d’apartheid au nom du « vent du changement » qui fait « monter la conscience nationale » dans tout le continent africain[17].


  • 13 février : la France fait exploser gerboise bleue, sa première bombe atomique à Reggane, dans le Sahara[18]. Le Maroc proteste énergiquement. Elle est suivie de gerboise blanche (1er avril) et gerboise rouge (27 décembre).


  • 21 février : une nouvelle constitution est adopté au Cameroun par référendum avec 60 % de suffrages. Elle est promulguée le 4 mars[19].


  • 29 février : un tremblement de terre de magnitude 6,7 fait plus de 12 000 victimes à Agadir au Maroc[20].


  • Février : deux membres de l’Union nationale mauritanienne sont arrêtés pour avoir préconisé l’union de leur pays avec la Fédération du Mali[21].



  • 3-5 mars : voyage d’inspection de trois jours en Algérie du général de Gaulle. Au cours de cette « tournée des popotes », il déclare que la question algérienne ne pourra être réglée qu’après la victoire des armées françaises[16].


  • 21 mars : émeutes et massacre de Sharpeville, près de Johannesburg en Afrique du Sud[18]. La police ouvre le feu sur un groupe de manifestants noirs non armés : 69 morts et 180 blessés.


  • 4 Avril : Indépendance du Sénégal



  • 10 avril : élections législatives au Cameroun[22].


  • 19 avril, New York : création de la SWAPO (Organisation du peuple d’Afrique du Sud-Ouest)[23].


  • 27 avril : indépendance du Togo[8]. Ancienne colonie allemande, le pays était sous administration déléguée de l’ONU.


  • Avril : le président guinéen Sékou Touré accuse les dirigeants de la Fédération du Mali de se livrer, en accord avec la France, à des menées subversives contre son pays[21].




  • 5 mai : Ahmadou Ahidjo est élu président du Cameroun[22].


  • 6 mai : création au Cameroun de la Garde Civique Bamileké, qui devient la Garde Civique Nationale de l’Ouest (G.C.N.O.) en 1963, milice gouvernementale. Elle est chargée de lutter contre les rebelles de l’UPC, qui harcèlent les troupes gouvernementales[24].


  • 17 mai : inauguration par la reine mère Elisabeth du barrage de Kariba sur le Zambèze (Rhodésie). Avec ses 270 km de longueur, ce lac artificiel est à ce jour le plus grand du monde[25].





Lumumba à Bruxelles lors de la table ronde belgo-congolaise.



  • 15 - 25 mai : Élections législatives congolaises. Patrice Lumumba et le MNC revendiquent la victoire le 31 mai[26].



  • 8 et 25 juin : arrestation du leader du MPLA (Mouvement populaire de libération de l’Angola) Agostinho Neto (8 juin) et du père Pinto de Andrade (25 juin)[27]. Une manifestation pacifique de soutien à Agostinho Neto est dispersée dans le sang dans le village de Catete, faisant 30 morts et 200 blessés[28].


  • 10 juin : rencontre secrète à l’Élysée entre de Gaulle et Si Salah, le chef de la wilaya IV. dans le cadre de l’opération Tilsitt, tentative de la part du gouvernement français de négocier une paix séparée[16].


  • 14 juin : de Gaulle se prononce pour « l’Algérie algérienne » et invite les « dirigeants de l'insurrection » à venir en France négocier la sortie de la crise[16].


  • 15 juin : le Parlement belge vote la loi modifiant la loi fondamentale provisoire relative au Congo, ce qui permet à Moïse Tshombe de former un gouvernement homogène au Katanga[26].


  • 15 - 24 juin : IIIe Conférence des États africains indépendants à Addis-Abeba[29].


  • 20 juin : indépendance de la Fédération du Mali, formée du Mali et du Sénégal. Elle éclate au mois d’août[30].


  • 25-29 juin : échec des pourparlers de Melun entre le gouvernement français et le GPRA[16].


  • 26 juin :

    • indépendance de Madagascar. Philibert Tsiranana, président de la République malgache (fin en 1972)[8].

    • à la veille de l’indépendance du Congo belge, la CONAKAT essaie de proclamer l’indépendance d’une des régions, le Katanga, ce qui est empêché par les services secrets belges[31].




  • 27 juin : indépendance du Somaliland[8].


  • 30 juin : indépendance du Congo belge vis-à-vis de la Belgique. Joseph Kasa-Vubu est élu président le 24 juin par le Parlement élu en mai[32]. Lors de la cérémonie d’indépendance le premier ministre Lumumba fait un discours inattendu très critique vis-à-vis du passé colonial, qui sera qualifié d’insolent[33].




  • 1er juillet :

    • la Somalie proclame son indépendance et fusionne avec le Somaliland[34]. Le nouvel État se donne pour mission de réunir tous les peuples somali de la Corne de l’Afrique (Somalie, Somaliland, Djibouti, le nord du Kenya et l’Ogaden éthiopien).

    • le Ghana, indépendant depuis 1957, devient une république[35] ; le pays reste membre du Commonwealth.




  • 5 juillet : début de la crise congolaise (fin en 1965). Après l’indépendance du Congo-belge, l’armée nationale étant toujours dirigée par des officiers blancs, les soldats noirs se rebellent, tuent leurs officiers et violent leurs femmes. Le premier ministre Lumumba répond par l’africanisation des cadres et un doublement de solde. Mais la Belgique refuse et envoie des troupes aéroportées. Le premier ministre Lumumba appelle alors les Soviétiques à l’aide, ce qui pousse la Belgique à retirer ses troupes. Le 11 juillet, le Katanga, riche région minière du sud, tente une sécession sous la conduite de Moïse Tshombe : l’État du Katanga ne sera reconnu et appuyé financièrement que par la Belgique[13]. Le général Mobutu envoie Lumumba au Katanga où celui-ci est assassiné (1961). La sécession katangaise est finalement brisée par les forces de l’ONU le 15 janvier 1963.


  • 7 juillet : le Conseil de sécurité des Nations unies adopte la Résolution 142 entérinant l’admission de la République du Congo comme nouveau membre de l’Organisation[36].




  • 1er août : indépendance du Dahomey (Bénin actuel)[37].


  • 3 août : indépendance du Niger acceptée par la France[38].


  • 5 août : indépendance de la Haute-Volta (actuel Burkina Faso)[39].


  • 7 août : indépendance de la Côte d’Ivoire[18].


  • 8 août : l’État minier du Sud-Kasaï proclame son indépendance sous la présidence d’Albert Kalonji, à l’instigation de la Belgique[13].


  • 11 août : indépendance du Tchad, président François Tombalbaye[18].


  • 13 août : l’Oubangui-Chari devient indépendant sous le nom de République centrafricaine[18].


  • 15 août : indépendance de la république populaire du Congo (Congo Brazzaville)[18].


  • 17 août : indépendance du Gabon[18].


  • 20 août : le Sénégal quitte la Fédération du Mali et déclare son indépendance. Sénégalais et Soudanais sont opposés sur les principes démocratiques et politiques (fédéralisme et pluralisme pour le Sénégal, État unitaire et parti unique pour le Soudan)[18].




  • 5 septembre :

    • chute de Patrice Lumumba, Premier ministre du Congo. Joseph Ileo le remplace[40].

    • de Gaulle affirme que « l’Algérie algérienne est en marche »[16].




  • 6 septembre : 121 personnes, dont Jean-Paul Sartre, signent un manifeste pour défendre le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie[41]. Cette déclaration fait scandale.


  • 12 septembre : l’état de siège est proclamé sur tout le territoire du Mali, qui vit déjà depuis le 30 août sous le régime de l’état d’urgence[21].


  • 14 septembre : coup d’État au Congo par le colonel Joseph Mobutu[40].


  • 22 septembre : le socialiste Modibo Keïta proclame l’indépendance de la République du Mali après l’échec de la Fédération du Mali. Il instaure un régime présidentiel fortement centralisé[18].




  • 1er octobre : l’indépendance du Nigeria est concédée par le Royaume-Uni[8]. Nnamdi Azikiwe est nommé gouverneur général du Nigeria le 16 novembre (fin le 1er octobre 1963)[42].


  • 5 octobre : référendum sur la République en Afrique du Sud[43].


  • 22 octobre : annonce du transfert forcé à Khashm El Girba, sur l’Atbara, d’environ 52 000 Nubiens qui ont refusé de quitter leurs villages de la région de Wadi Halfa, en conséquence de la construction du haut-barrage d’Assouan. La population se soulève[44].


  • 26 octobre : conférence de l’organisation des pays africains francophones à Abidjan. Ils décident de se doter d’une compagnie aérienne commune, Air Afrique[45].


  • Octobre : tentative de fusion entre le MPLA et l’UPA (Union populaire de l’Angola) de Roberto Holden dans le Front commun populaire des populations de l’Angola[46].




  • 3 novembre : assassinat du président de l’UPC Félix-Roland Moumié à Genève par les services secrets français, alors qu’il s’apprêtait à ouvrir des « bases révolutionnaires » au Congo[47].


  • 4 novembre : de Gaulle se prononce pour « la République algérienne »[16].


  • 5 novembre : aide américaine au Mali (ciment, véhicules, produits pétroliers)[21].


  • 9 novembre : Hamani Diori est élu président du Niger[22].


  • 13 novembre : un traité de coopération est signé à Yaoundé entre le Cameroun et la France[38].


  • 24 novembre : accords de coopération entre le Mali et Israël[48].


  • 27 novembre :


    • Félix Houphouët-Boigny est élu président de la Côte d’Ivoire (fin en 1993)[18].

    • la constitution de la Haute-Volta est approuvé par 99,5 % des votants[39].




  • 28 novembre : indépendance de la Mauritanie[18].


  • Novembre : incidents à la frontière du Mali et de la Mauritanie, qui ont fait en quatre mois onze morts et plusieurs blessés graves[21].




  • 9 décembre - 13 décembre : manifestations contre De Gaulle lors de son voyage à Alger et à Oran[16]. 120 morts (dont 8 Européens) selon le bilan officiel.


  • 13 décembre : Maurice Yaméogo est élu Président de la République de Haute-Volta[39].


  • 13 décembre : tentative de coup d’État contre Hailé Sélassié en Éthiopie[49].


  • 14 décembre : adoption à l’assemblée générale de l’ONU d’une « déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux peuples colonisés »[50]. Un Comité de décolonisation sera créé en 1961.


  • 15-19 décembre : conférence de l’organisation des pays africains francophones à Brazzaville[51].



Amérique |


Articles détaillés : 1960 au Canada et 1960 aux États-Unis.


  • 20 janvier : arrestation de 21 personnes soupçonnées de tentative de coup d’État au Venezuela[52].



  • 4 février, Cuba : le vice-président du Conseil des ministres soviétique Anastase Mikoyan arrive à La Havane[53]. Un accord commercial est signé le 13 février. La révolution cubaine se rapproche de l’Union soviétique et rompt avec les États-Unis. Fidel Castro réclame aux États-Unis une assistance économique exorbitante de 30 milliards de dollars, qui lui est refusée. Il se tourne alors vers l’URSS qui lui accorde une aide de 100 millions de dollars et promet d’acheter un million de tonnes de sucre par an[54].


  • 18 février : traité de Montevideo instituant une Association latino-américaine de libre commerce (ALALC) réunissant l’Argentine, le Chili, le Brésil et l’Uruguay. L’ensemble des pays d’Amérique du Sud et le Mexique la rejoindront avant 1968. Son objectif et de faciliter les échanges commerciaux par la négociation produit par produit et l’établissement d’une zone de libre-échange en 12 ans[55].




27 février : visite d’Eisenhower à Mar del Plata, en Argentine.



  • 23 février-3 mars : voyage d’Eisenhower en Amérique latine (Argentine, Brésil, Chili et Uruguay)[56].




Guerrillero Heroico, portrait de Che Guevara pris le 5 mars lors des funérailles des victimes de l’explosion de la Coubre.




Projet Brasilia




  • 4 mars : explosion de la Coubre, cargo français qui déchargeait des munitions belges dans le port de La Havane[54].


  • 5 mars : loi de réforme agraire au Venezuela[52].


  • 17 mars : le président Eisenhower autorise l’entraînement d’exilés cubains pour renverser Castro[54]. En août, un camp d’entraînement nord-américain est installé au Guatemala en vue d’une intervention à Cuba, dont les services secrets cubains apprennent l’existence[55].



  • 21 avril : inauguration de Brasilia comme nouvelle capitale du Brésil, succédant à Rio de Janeiro[57].



  • 8 mai : des relations diplomatiques sont établies entre Cuba et l’Union soviétique, puis Cuba importe du pétrole russe à meilleur prix que celui du Venezuela[58]. Mais les compagnies américaines installées à Cuba refusent de le raffiner et Castro les confisque. En réaction, Eisenhower annule le 22 juin le quota dont disposait Cuba dans les importations nord-américaines de sucre. Castro répond le 6 juillet en confisquant toutes les compagnies nord-américaines de l’île (téléphone, mines, cigarettes, etc.)[54].


  • 11 mai : Adolf Eichmann, criminel nazi en fuite, est enlevé à Buenos Aires par une équipe du Mossad pour être jugé en Israël[59].





22 mai : tremblement de terre de Valdivia



  • 21-22 mai : tremblements de terre au Chili à Concepción et à Valdivia (magnitude 9,5)[60], il fait 2 000 morts sur place et 250 du fait des tsunamis au Japon, aux Philippines, en Alaska et aux îles Hawaii.



  • 22 juin : Jean Lesage, du Parti libéral du Québec, devient Premier ministre à la suite d’élections provinciales. Il préconise « la révolution tranquille ». L’Union nationale d’Antonio Barrette perd le pouvoir[61].


  • 24 juin : attentat manqué contre le Président vénézuélien Romulo Betancourt, commandité par le dictateur dominicain Trujillo ; en août, la République dominicaine est sanctionné par l’Organisation des États américains[62].



  • 9 juillet : Khrouchtchev déclare que « l’URSS tend la main au peuple de Cuba, et au besoin, elle a des fusées pour le défendre »[58].



  • 6 août : Víctor Paz Estenssoro (MNR) est élu, pour la deuxième fois président de Bolivie (fin en 1964)[63].


  • 7 août : nationalisation des entreprises américaines sur le territoire cubain par Fidel Castro[64]. Durant l’été Castro nationalise aussi toutes les banques et quelque 380 entreprises cubaines. Eisenhower décrète alors l’embargo économique total[55].




  • 1er septembre : José María Velasco Ibarra revient au pouvoir en Équateur pour un an[65]. Dérivant vers la dictature, il provoque un coup d’État militaire (7 novembre 1961).


  • 14 septembre : le Venezuela adhère à l’OPEP[66].





Fidel Castro à l’Assemblée générale des Nations unies le 22 septembre



  • 28 septembre, Cuba : Castro créé des Comités de défense de la révolution (CDR) pour mobiliser la population contre une éventuelle invasion, mais aussi pour la surveiller et l’encadrer[67]. Un ordre autoritaire se met en place. La justice perd son indépendance, les syndicats sont contrôlés par le gouvernement, la presse est muselée. Des réformes sont lancées. Le régime parvient grâce à une grande campagne, à éradiquer l’analphabétisme. La santé, le logement reçoivent une attention prioritaire[55].



  • 14 octobre : loi de réforme urbaine, qui supprime la propriété foncière locative à Cuba, supprimant la classe des propriétaires fonciers urbains[67].


  • 19 octobre : les États-Unis mettent l’embargo commercial sur les exportations destinées à Cuba[67].




  • 8 novembre : élection de John Fitzgerald Kennedy comme président des États-Unis[68].


  • 13 - 18 novembre : de jeunes officiers se révoltent au Guatemala contre le président Ydígoras. C’est un échec, mais un mouvement de guérilla combat le régime pendant plus de trente ans[69]. Les inégalités criantes entre les Mayas et le reste de la population favorisent les mouvements de guérilla parmi les autochtones qui sont réprimés avec une extrême violence par l’armée et par les groupes d’extrême droite appuyés par les gouvernements successifs. La répression atteint son paroxysme dans les années 1970.




  • 13 décembre : signature du traité général d’intégration économique centraméricaine. Il prévoit un délai de cinq ans pour la création d’un marché commun (MCCA) entre le Costa Rica, le Salvador, le Honduras, le Nicaragua et le Guatemala, réduit de fait à une zone de libre-échange. Aucune mesure réelle n’est prise[55].


  • 31 décembre : Castro accuse Eisenhower de préparer une invasion de Cuba et réduit le personnel de l’ambassade des États-Unis[55].



Asie |




  • 1er janvier :

    • entrée en vigueur de la deuxième constitution de la République démocratique du Viêt Nam (Nord)[70]. Le pays est soutenu par l’Union soviétique et la Chine.

    • les Chinois n’ont plus le droit de posséder des commerces dans les campagnes d’Indonésie[71].




  • 11 janvier : signature d’un accord entre l’Inde et le Pakistan occidental à propos de leurs frontières communes[72].


  • 12 janvier : loi de « simplification du système des partis politiques ». Le président indonésien Soekarno prend le contrôle de tous les partis politiques indonésiens[73].


  • 19 janvier : ratification d’un traité de sécurité et de coopération d’une durée de dix ans entre les États-Unis et le Japon qui met définitivement fin à l’occupation du Japon par l’armée américaine[74].



  • 5 mars : décret présidentiel n° 3/1960 de Soekarno annonçant la dissolution du parlement indonésien[75].



  • 4 avril : victoire retentissante de la faction de U Nu aux élections en Birmanie. Sa décision de promouvoir le bouddhisme au rang de religion d’État et sa tolérance vis-à-vis du séparatisme ethnique précipitent un coup d’État sans effusions de sang qui rétablit la domination militaire de Ne Win le 2 mars 1962[76].


  • 12 avril : l’Inde est condamnée par la Cour internationale de justice de La Haye à laisser le droit de passage sur son territoire aux autorités portugaises pour accéder aux enclaves de Dadra et Nagar Haveli[77].


  • 19 avril : au Cambodge, Pho Proeung est nommé Premier ministre[78].


  • 29 avril : le dalaï-lama Tenzin Gyatso arrive à Dharamsala, en Inde, où il transfère le gouvernement tibétain en exil le 2 septembre[79]. En juin est ouvert le bureau du dalaï-lama à New Delhi[80], premier des 13 bureau du Tibet mis en place par le gouvernement tibétain en exil.



  • 1er mai, Inde : le Gujarat est détaché de l’État de Bombay, qui devient l’État du Maharashtra[81].




Eisenhower à Taïwan en juin 1960.



  • 12 juin : visite du Président Eisenhower aux Philippines[82].




18 juin : manifestations contre le traité de coopération mutuelle et de sécurité entre les États-Unis et le Japon.




  • 16 juin : le gouvernement japonais, dépassé par les manifestations antiaméricaines, est contraint d’annuler son invitation au Président Eisenhower[82].


  • 20 juin : Norodom Sihanouk devient chef de l’État au Cambodge[78]. Sa politique de neutralité, soutenue par les pays socialistes, et des querelles frontalières le mène à la rupture avec la Thaïlande et le Viêt Nam du Sud, puis avec les États-Unis (1961-1964). L’étatisation de l’économie et la corruption de l’administration mécontentent le peuple.


  • 25 juin, Indonésie : le Parlement Gotong Royong (« d’assistance mutuelle »), établi par nomination le 27 mars, est inauguré[83]. Il y siège les représentants de neuf partis politiques et de 21 « groupes fonctionnels ». En août, le Congrès consultatif du peuple est mis en place, composé du Gotong Royong, des représentants des régions et des « groupes fonctionnels ».




  • 15 juillet : Nobusuke Kishi, premier ministre du Japon, démissionne devant l’agitation antiaméricaine[84] et est remplacé par Hayato Ikeda (19 juillet) qui promet le doublement du revenu national en dix ans, promesse qui sera plus que tenue[85].


  • 16 juillet : le gouvernement soviétique informe le gouvernement chinois du rappel de 1390 spécialistes. La rupture sino-soviétique, qui s’est manifesté au grand jour lors de la réunion des Partis communiste à la conférence de Bucarest du 24 au 26 juin , est consommé[86].


  • 20 juillet : pour la première fois au monde, une femme, Sirimavo Bandaranaike, est élue chef d’un gouvernement à Ceylan[87].




  • 9 août : au Laos, le coup de force du capitaine neutraliste Kong Le (en) porte au pouvoir Souvanna Phouma (11 août). Le pays se déchire. La zone Vientiane, coincée entre le Nord dominé par les neutralistes et la Pathet Lao et le Sud aux mains de la droite, accepte d’être ravitaillée par un pont aérien soviétique, via Hanoi. Souvanna Phouma doit bientôt se réfugier au Cambodge (9 décembre)[88].


  • 17 août :

    • rupture des relations diplomatiques entre les Pays-Bas et l’Indonésie sur la question de la Nouvelle-Guinée néerlandaise[89]. Des accrochages se produisent entre des commandos indonésiens parachutés dans l’Irian et les forces néerlandaises.


    • Soekarno interdit le Masjumi et le parti socialiste indonésien[90].





  • 2 septembre : première réunion du Parlement tibétain en exil[79]. La communauté tibétaine célèbre cette journée comme le Jour de la Démocratie.




12 octobre : assassinat d’Inejirō Asanuma




  • 12 octobre : assassinat du leader socialiste japonais Inejirō Asanuma[84].


  • 24 octobre : l’explosion d’une fusée soviétique R 16 à Baïkonour fait environ 130 morts[91].



  • 3 novembre, Chine : « douze mesures d’urgence » pour relancer la production agricole[92]. Face au désastre du « Grand Bond en avant », Liu Shaoqi, soutenu par Deng Xiaoping, engage des réformes[93].



  • 15 décembre : le roi du Népal Mahendra déclare que le régime est corrompu et inefficace puis prononce la dissolution du gouvernement et du Parlement et suspend la constitution démocratique[94].


  • 20 décembre : création du Front national de libération du Sud Viêt Nam (FNL, dit également Viêt Cong), organisant la résistance à la dictature de Diêm au Sud Viêt Nam[95]. Il organise la population rurale par le biais de l’autogestion[96]. Début de la guerre du Viêt Nam.



Proche-Orient |




  • 5 janvier : combat aérien entre un chasseur à réaction jordanien et deux appareils israéliens au-dessus de la Jordanie[97].


  • 6 janvier : les partis politiques sont à nouveau autorisés en Irak[98], à l’exception du parti Baas, un parti politique socialiste arabe qui reste dans la clandestinité[99]. Qasim veut ainsi minimiser l’importance des communistes. Sans rôle politique, ils finissent par disparaître en 1962.


  • 9 janvier : début de la construction du barrage d’Assouan en Égypte, permettant l’irrigation de plus d’un million d’ha de terres et de cultures[100]. Sa construction menace plusieurs monuments dont les temples d’Abou Simbel qui devront être déplacés.



  • 11 février : nationalisation de la National Bank of Egypt (en) et de la banque Misr[101]. Début d’un programme de nationalisation en RAU entraînant le développement de l’appareil bureaucratique. Les postes à responsabilité en Syrie passent de plus en plus dans les mains des Égyptiens. La bourgeoisie industrielle syrienne est d’abord favorable à l’union qui, pense-t-elle, lui ouvre le marché égyptien par le biais des communautés syro-libanaises d’Égypte. Mais ces dernières sont spoliées par le nouveau régime et le pays n’entend pas ouvrir son marché intérieur aux syriens. Un sentiment nationaliste se développe en Syrie.



  • 23 mai : l’enlèvement de Adolf Eichmann en Argentine par les Israéliens est annoncé à la Knesset par le premier ministre David Ben Gourion[102].


  • 24 mai : la presse est nationalisée dans toute la RAU[101].


  • 27 mai : coup d’État militaire en Turquie. Le président Celal Bayar et le gouvernement Menderes sont renversés par le général Cemal Gürsel[103]. L'armée intervient dans la vie politique turque pour mettre fin à l'autoritarisme et à l'islamisme du gouvernement démocrate. Rédaction d'un nouvelle constitution (approuvée à 61 % des voix) plus libérale et garantissant les principes intangibles d’Atatürk (laïcité, nation, réforme, état, république, peuple).




  • 6 juillet : traité d’établissement relatif au statut des bases britanniques à Chypre signé à Nicosie[104]. Un traité de garantie est signé entre le Royaume-Uni, la Turquie et la Grèce.


  • 24 juillet : l’Égypte (RAU) rompt ses relations diplomatiques avec l’Iran après la reconnaissance d’Israël par ce dernier[101].




  • 9 août : les Majors décident une nouvelle baisse unilatérale de 10 % des prix du pétrole[105],[106].


  • 16 août : la Constitution de la République de Chypre entre en vigueur. Chypre est indépendante de Royaume-Uni après 88 ans d’occupation coloniale[104].



  • 14 septembre : les principaux pays exportateurs de pétrole (l’Irak, l’Arabie saoudite, l’Iran, le Koweït et le Venezuela) réunis à Bagdad décident de constituer l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour contrebalancer les pouvoirs de l’oligopole formée par les Sept Sœurs sur le marché pétrolier[66].


Europe |


Articles détaillés : 1960 en Belgique, 1960 en France, 1960 en Italie et 1960 en Suisse.



  • 3 janvier : évasion d’Álvaro Cunhal et de neuf autres dirigeants communistes portugais de la prison de Peniche[107].


  • 4 janvier : la Convention de Stockholm crée l’Association européenne de libre-échange (AELE) qui regroupe l’Autriche, le Danemark, la Norvège, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse[108].


  • 5 janvier : le déraillement d’un train à Monza en Italie fait quinze morts et des dizaines de blessés[109].


  • 11 janvier : un décret gouvernemental légalise l’avortement en Pologne[110].


  • 13 janvier : importantes inondations dans la région de Komotiní, dans le nord de la Grèce[111].


  • 14 janvier : l’Union soviétique annonce une réduction d’environ un tiers de sa puissance militaire[112], mais les nations occidentales ne veulent pas suivre une telle proposition sans que l’URSS accepte de se soumettre à des contrôles.


  • 16 janvier : ouverture à Londres d’une Conférence des ministres des Affaires étrangères de Grande-Bretagne, de Grèce et de Turquie sur l’avenir de Chypre[113].


  • 28-31 janvier  : le sixième congrès du Parti communiste d’Espagne est tenu à Prague. Santiago Carrillo est élu secrétaire général du parti[114].



  • 28 mars : consistoire de l’« arc-en-ciel ». Le pape Jean XXIII nomme les premiers cardinaux non blancs : un Africain, un Japonais et un Philippin[115].




incident de l’U-2. Présentation des débris de l’appareil devant Khrouchtchev.




  • 5 mai : Khrouchtchev annonce qu’un avion américain a été abattu au-dessus du territoire soviétique[116]. Washington affirme qu’il s’agit d’un avion météorologique égaré.


  • 5-7 mai : le Soviet suprême désigne Brejnev comme président de son présidium[117].


  • 7 mai : Moscou annonce qu’elle détient le pilote, Gary Powers, et qu’il a reconnu avoir été chargé d’une mission d’espionnage sur un appareil spécialement conçu, l’U-2[118].




  • 11 mai :

    • après avoir nié que le président ait été au courant, l’Administration américaine affirme le contraire et Eisenhower précise qu’il a lui-même autorisé ces vols en 1956 et qu’il se refuse à les arrêter[116]. Devant la réaction internationale, Eisenhower, arrivé à Paris, annonce officiellement que le survol du territoire russe par les U-2 est suspendu.

    • mis en place du fonds social européen[119].




  • 14 mai : conférence au sommet des quatre grandes puissances, à Paris, avec Eisenhower, Macmillan, Khrouchtchev et de Gaulle[116].


  • 16 mai : devant le refus d’Eisenhower de faire des excuses publiques à l’URSS à la suite de l’incident de l’U-2 et de punir les responsables, Khrouchtchev boycotte la conférence de Paris[116].



  • 5 juin : triple meurtre du lac Bodom, en Finlande[120].


  • 21 juillet : loi Volkswagen qui limite à 20 % le droit de vote d’un actionnaire en RFA[121].


  • 25 août-11 septembre : 17e Jeux olympiques à Rome[122].


  • 27 septembre : le « plan Gomulka » proposant de créer une zone dénucléarisée comprenant les deux parties de l’Allemagne, la Pologne et la Tchécoslovaquie est présenté lors de l’Assemblée générale de l’ONU[4].



  • 12 octobre : le président du conseil des ministres soviétique Nikita Khrouchtchev frappe sur son pupitre avec sa chaussure à l’Assemblée générale de l’ONU pour protester de la discussion sur la politique de l’Union soviétique à l’égard de l’Europe de l’Est[4].


  • 10 novembre - 3 décembre : conférence mondiale réunissant 81 partis communistes à Moscou ; les communistes chinois et albanais contestent les thèses soviétiques de coexistence pacifique et y opposent l’idée de Mao que seul le « triomphe du socialisme dans le monde entier » peut empêcher la guerre (Deng Xiaoping)[86].


  • 15 novembre : élections législatives danoises. Le social-démocrate Viggo Kampmann conserve son poste de Premier ministre[123].


  • 10 décembre : début de la construction à Samara de l’oléoduc « Droujba » destiné à acheminer le pétrole soviétique vers les pays du COMECON (fin en 1964)[124].





Grève générale en Belgique.



  • 20 décembre : une grève générale éclate en Belgique contre la Loi unique. Elle dure vingt-quatre jours[125]. La question nationale oppose alors Wallons minoritaires aux Flamands majoritaires.


Naissances en 1960 |


Article détaillé : Naissances en 1960.


Décès en 1960 |


Article détaillé : Décès en 1960.

Personnalités majeures décédées en 1960 :




Albert Camus




  • 2 janvier : Fausto Coppi (coureur cycliste italien)


  • 3 janvier : Victor Sjöström (cinéaste et acteur suédois)


  • 4 janvier : Albert Camus (écrivain français)


  • 21 février : Jacques Becker (cinéaste français)


  • 22 février : Paul-Emile Borduas (peintre canadien)


  • 17 avril : Eddie Cochran (chanteur de rock 'n' roll américain)


  • 17 mai : Jules Supervielle (écrivain français)


  • 30 mai : Boris Pasternak (poète et romancier russe)


  • 17 juin : Pierre Reverdy (poète français)


  • 22 septembre : Melanie Klein (psychanalyste austro-britannique)


  • 5 novembre : Mack Sennett (cinéaste américain)


  • 16 novembre : Clark Gable (acteur américain)



Notes et références |





  1. John P. Glennon, Foreign Relations of the United States, 1958-1960 : United Nations and General International Matters, vol. 2, Government Printing Office, 1991(ISBN 9780160211812, présentation en ligne)


  2. Christian Roche, Le Sénégal à la conquête de son indépendance : 1939-1960 : chronique de la vie politique et syndicale, de l'Empire français à l'indépendance, Karthala, 2001(ISBN 9782845861138, présentation en ligne)


  3. United Nations, Les Nations Unies Aujourd’hui, United Nations Publications, 2008(ISBN 9789212002842, présentation en ligne)


  4. a b et cPierre Buhler, Histoire de la Pologne communiste: autopsie d'une imposture, Éditions Karthala, coll. « Hommes et sociétés », 1997, 808 p. (ISBN 2865377709, présentation en ligne, lire en ligne) p. 388


  5. Colas Bernard, OCDE et l'évolution du droit international de l'économie et de l'environnement, OECD Publishing, 2012(ISBN 9789264178816, présentation en ligne)


  6. Les Nations Unies Aujourd’hui, op. cit, p. 343.


  7. Linda R. Berg, Peter H. Raven, David M.. Hassenzahl, Environnement, De Boeck Supérieur, 2009(ISBN 9782804158910, présentation en ligne)


  8. a b c d et eJean-Louis Miège, Expansion européenne et décolonisation de 1870 à nos jours, Presses Universitaires de France, 2015(ISBN 9782130737148, présentation en ligne)


  9. Documents diplomatiques français, vol. 1, P.I.E.-Peter Lang, 1999(présentation en ligne)


  10. C. E. Carrington, « Mr. Macmillan in Africa », The World Today, vol. 16, no 3,‎ 1960, p. 119-125 (présentation en ligne)


  11. Yaacov Ro'i, From Encroachment to Involvement : A Documentary Study of Soviet Policy in the Middle East, 1945-1973, Transaction Publishers, 1974(présentation en ligne)


  12. Isidore Ndaywel è Nziem, Histoire générale du Congo, De Boeck Supérieur, 1998(ISBN 9782801111741, présentation en ligne)


  13. a b et cJean-Robert Boende-Wa-Boende, La question de l'État congolais : Appel à la refondation de la République Démocratique du Congo., Éditions Edilivre, 2013(ISBN 9782332566140, présentation en ligne)


  14. Jules Gérard-Libois, Jean Heinen, Belgique-Congo, 1960 : le 30 juin pourquoi, Lumumba comment, le portefeuille pour qui, De Boeck Supérieur, 1989(ISBN 9782873110017, présentation en ligne)


  15. Fongot Kini-Yen Kinni, Pan-Africanism : Political Philosophy and Socio-Economic Anthropology for African Liberation and Governance, vol. 2, Langaa RPCIG, 2015(ISBN 9789956762309, présentation en ligne)


  16. a b c d e f g et hMaurice Vaïsse, De Gaulle et l'Algérie: 1943-1969, Armand Colin, 2012(ISBN 9782200284336, présentation en ligne)


  17. Éditions Bréal, Histoire du Royaume-Uni: une anthologie du XVIe au XXe siècle, Bréal, 2001(ISBN 9782842917500, présentation en ligne)


  18. a b c d e f g h i j et kPhilippe Leymarie, Thierry Perret, Les 100 clés de l'Afrique, Fayard/Pluriel, 2006(ISBN 9782012795099, présentation en ligne)


  19. Bouopda Pierre Kamé, Cameroun : les crises majeures de la présidence Paul Biya, L'Harmattan, 2007(ISBN 9782296030831, présentation en ligne)


  20. Ernest Zebrowski, Perils of a Restless Planet : Scientific Perspectives on Natural Disasters, Cambridge University Press, 1999(ISBN 9780521654883, présentation en ligne)


  21. a b c d et ePhilippe Decraene, Le Mali, Presses universitaires de France, 1980(ISBN 978-2-13-036432-0, présentation en ligne), p. 57, 76, 79


  22. a b et cCharles de Gaulle, Discours et messages : 1958-1962, vol. 3, EDI8, 2014(ISBN 9782259228497, présentation en ligne)


  23. Christian Bader, La Namibie, Karthala, 1997(ISBN 9782865376445, présentation en ligne), p. 114.


  24. Daniel Abwa, Willibroad Dze-Ngwa, E. S. D. Fomin, Albert-Pascal Temgoua, Boundaries and History in Africa. Issues in Conventional Boundaries and Ideological Frontiers, African Books Collective, 2013(ISBN 9789956791019, présentation en ligne)


  25. Société de géographie, Annales de géographie, vol. 69, France, A. Colin, 1960(présentation en ligne)


  26. a et bLudo de Witte, L'assassinat de Lumumba, Karthala, 2000(ISBN 9782845860063, présentation en ligne)


  27. Robert Davezies, La guerre d'Angola, G. Ducros, 1968(présentation en ligne)


  28. Jacques Georgel, Le Salazarisme : histoire et bilan, 1926-1974, vol. 2, Editions Cujas, 1981(présentation en ligne)


  29. Abdelkhaleq Berramdane, Le Maroc et l'Occident : 1800-1974, Karthala Éditions, 1987(ISBN 9782865371716, présentation en ligne)


  30. Christian Roche, op. cit, p. 225.


  31. « Positions belges devant le problème de la sécession Katangaise », Courrier hebdomadaire du CRISP, vol. 27, no 73,‎ 1960, p. 1-18 (présentation en ligne)


  32. Jean-Jacques Arthur Malu-Malu, Le Congo Kinshasa, Karthala, 2014(ISBN 9782811112837, présentation en ligne)


  33. Jean-Claude Olombi, Guerre et paix : leçons de l'intervention de l'ONU en République Démocratique du Congo, L'Harmattan, 2015(présentation en ligne)


  34. Ali A. Mazrui, Histoire Générale de l'Afrique - L'Afrique depuis 1935, vol. 8, UNESCO, 1998(ISBN 9789232017147, présentation en ligne)


  35. Cécile Laronce, Nkrumah, le panafricanisme et les États-Unis, Karthala, 2000(ISBN 9782865379996, présentation en ligne)


  36. Benoît Verhaegen, Jean-Claude Willame, Jules Gérard-Libois, Jean Kestergat, Jacques Vanderlinden, Congo 1960 : Échec d'une décolonisation, Bebooks, 2013(ISBN 9782875690623, présentation en ligne)


  37. Adrien Huannou, La littérature béninoise de langue française : des origines à nos jours, 1984(ISBN 9782865371051, présentation en ligne)


  38. a et bEmmanuel Grégoire, Touaregs du Niger, le destin d'un mythe, Karthala, 2010(ISBN 9782811103521, présentation en ligne)


  39. a b et cOdile Goerg, Catherine Coquery-Vidrovitch, L'Afrique occidentale au temps des Français : Colonisateurs et colonisés (c. 1860-1960), La Découverte, 2010(ISBN 9782707155559, présentation en ligne)


  40. a et bJean-Christophe Buisson, op. cit, p. 16.


  41. Charles-Louis Foulon, Janine Mossuz-Lavau, Michaël de Saint-Cheron, Dictionnaire Malraux, CNRS (ISBN 9782271073174, présentation en ligne)


  42. Maurice Vaïsse, Documents diplomatiques français : 1968. (2 juillet - 31 décembre), vol. 34, Peter Lang, 2010(ISBN 9789052015576, présentation en ligne)


  43. The Anglo-Boer War 1889-1902 : White Man's War, Black Man's War, Traumatic War, AFRICAN SUN MeDIA, 2011(ISBN 9781920383275, présentation en ligne)


  44. Afrique contemporaine, vol. 214, De Boeck Supérieur, 2005(ISBN 9782804149284, présentation en ligne)


  45. Michel Vrac, Pascal Bérion, Jean Varlet, Interrégionalité et réseaux de transports : actes du colloque de Besançon, 14 et 15 septembre 2005, Presses Univ. Franche-Comté, 2010(ISBN 9782848672984, présentation en ligne)


  46. « L'enjeu économique international d'une décolonisation : le cas de l'Angola (I) », Courrier hebdomadaire du CRISP, vol. 5, no 671,‎ 1975, p. 1-35 (présentation en ligne)


  47. Pierre Vermeren, Le Choc des décolonisations : De la guerre d’Algérie aux printemps arabes, Odile Jacob, 2015(ISBN 9782738164773, présentation en ligne)


  48. http://untreaty.un.org/unts/1_60000/12/20/00022961.pdf


  49. Haileleul Getahun, Assault on Rural Poverty: The Case of Ethiopia, University Press of America, 2001(ISBN 9780761819806, présentation en ligne)


  50. Mawuto R. AFAN, La participation démocratique en Afrique: éthique politique et engagement chrétien, Saint-Paul, 2001(ISBN 9782827109081, présentation en ligne)


  51. Mokhtar Ould Daddah, La Mauritanie contre vents et marées, Karthala, 2003(ISBN 9782845864375, présentation en ligne)


  52. a et bPascual Venegas Filardo, Enciclopedia de Venezuela, vol. 7, A. Bello, 1973(présentation en ligne)


  53. Jean-Pierre Clerc, Fidel Castro, une vie, Archipel, 2013(ISBN 9782809810080, présentation en ligne)


  54. a b c et dClaude Delmas, Cuba : De la Révolution à la Crise des fusées, Éditions Complexe, 2006(ISBN 9782804801236, présentation en ligne)


  55. a b c d e et fOlivier Dabène, L'Amérique latine à l'époque contemporaine, Armand Colin, 2016(ISBN 9782200615291, présentation en ligne)


  56. Robert T. Davis, U.S. Foreign Policy and National Security : Chronology and Index for the 20th Century, vol. 1, ABC-CLIO, 2010(ISBN 9780313383854, présentation en ligne)


  57. Jean Baptiste Martin, François Laplantine, Ismael Pordeus, Usages sociaux de la mémoire et de l'imaginaire au Brésil et en France, Presses Universitaires de Lyon, 2001(ISBN 978-2-7297-0675-3, présentation en ligne)


  58. a et bCuba : Géographie, économie, histoire et politique, Encyclopaedia Universalis, 2015(ISBN 9782852299689, présentation en ligne)


  59. Pierre Achille Papadatos, Le procès Eichmann, Librairie Droz, 1964(ISBN 9782600040082, présentation en ligne)


  60. Roberto Villaverde, Fundamental Concepts of Earthquake Engineering, CRC Press, 2009(ISBN 9781439883112, présentation en ligne)


  61. Marc Durand, Histoire du Québec, Imago, 2003(ISBN 9782849522462, présentation en ligne)


  62. République dominicaine : système politique et mouvement populaire, 1961-1990, Presses Univ. du Mirail, 2005(ISBN 9782858167333, présentation en ligne)


  63. Maurice Vaïsse, Documents diplomatiques français : 1967 (1er janvier - 1 juillet), vol. 1, Peter Lang, 2008(ISBN 9789052013930, présentation en ligne)


  64. Pierre Kalfon, Che. Ernesto Guevara, une légende du siècle, Seuil (ISBN 9782021144703, présentation en ligne)


  65. George M. Lauderbaugh, The History of Ecuador, ABC-CLIO, 2012(ISBN 9780313362514, présentation en ligne)


  66. a et bTramor Quemeneur, 100 fiches d'histoire du XXe siècle, Éditions Bréal, 2004(ISBN 9782749503417, présentation en ligne)


  67. a b et cUnion académique internationale, Académie des sciences morales et politiques, Corpus constitutionnel : recueil universel des constitutions en vigueur. Cuba, vol. 3, Paris, Brill Archive, 1983(ISBN 9789004070486, présentation en ligne)


  68. Eric Nguyen, La politique étrangère des États-Unis depuis 1945 : de Yalta à Bagdad, Studyrama, 2004(ISBN 9782844724984, présentation en ligne)


  69. Olivier Dabène, L'Amérique latine à l'époque contemporaine, Armand Colin, 2011(ISBN 9782200254117, présentation en ligne), p. 1903, 1924


  70. Nguyen Sinh Hung, « Vietnamese National Assembly - 70 years of constitutional history », sur Vietnam Law & Legal Forum Magazine (consulté le 31 janvier 2016)


  71. Donald E. Willmott, The National Status of the Chinese in Indonesia 1900-1958, Equinox Publishing, 2009(ISBN 9786028397285, présentation en ligne)


  72. R. C. Bhardwaj, Constitution Amendment in India, Northern Book Centre,, 1995(ISBN 9788172110659, présentation en ligne)


  73. Donald Hindley, The Communist Party of Indonesia : 1951-1963, University of California Press, 1966(présentation en ligne)


  74. Eric Nguyen, L'Asie géopolitique : de la colonisation à la conquête du monde, Studyrama, 2006(ISBN 9782844728678, présentation en ligne)


  75. Rémy Madinier, L'Indonésie, entre démocratie musulmane et Islam intégral. Histoire du parti Masjumi (1945-1960), Khartala, 2011(ISBN 9782811150051, présentation en ligne)


  76. Nehginpao Kipgen, Democratisation of Myanmar, Routledge, 2015(ISBN 9781317312123, présentation en ligne)


  77. Kanga Bertin Kouassi, Précis de jurisprudence de la Cour internationale de justice, Éditions Publibook, 2004(ISBN 9782748304848, présentation en ligne)


  78. a et b« Leaders Cambodia (Kingdom of Cambodia) », sur Zárate's Political Collections (ZPC)


  79. a et bHubertus von Welck, Exile as Challenge : The Tibetan Diaspora, Orient Blackswan, 2003(ISBN 9788125025559, présentation en ligne)


  80. « About us », sur Bureau of His Holiness the Dalai Lama, New Delhi


  81. India, Democracy and Disappointments, Gyan Publishing House, 2010(ISBN 9788121210409, présentation en ligne)


  82. a et bI. M. Destler, Priscilla Clapp, Hideo Sato, Haruhiro Fukui, Managing an Alliance : The Politics of U.S.-Japanese Relations, Brookings Institution Press, 2010(ISBN 9780815717324, présentation en ligne)


  83. Taufik Abdullah, Indonesia : Towards Democracy, Institute of Southeast Asian Studies, 2009(ISBN 9789812303660, présentation en ligne)


  84. a et bAdam Broinowski, Cultural Responses to Occupation in Japan : The Performing Body During and After the Cold War, Bloomsbury Publishing, 2016(ISBN 9781780935874, présentation en ligne)


  85. Mikio Sumiya, A History of Japanese Trade and Industry Policy, OUP Oxford, 2000(ISBN 9780191584022, présentation en ligne)


  86. a et bHugues Tertrais, L'Asie pacifique au XXe siècle, Armand Colin, 2015(ISBN 9782200601058, présentation en ligne)


  87. Patrick Peebles, Historical Dictionary of Sri Lanka, Rowman & Littlefield, 2015(ISBN 9781442255852, présentation en ligne)


  88. Jean Deuve, Royaume du Laos : 1949-1965 - Histoire événementielle de l'indépendance à la guerre américaine, Éditions L'Harmattan, 2003(ISBN 9782296321496, présentation en ligne)


  89. Jacob Bercovitch, Scott Sigmund Gartner, International Conflict Mediation : New Approaches and Findings, Routledge, 2008(ISBN 9781134054152, présentation en ligne)


  90. B. J. Boland, The Struggle of Islam in Modern Indonesia, Springer Science & Business Media, 2013(ISBN 9789401178952, présentation en ligne)


  91. Von Hardesty, Gene Eisman, Epic Rivalry : The Inside Story of the Soviet and American Space Race, National Geographic Books, 2007(ISBN 9781426201196, présentation en ligne)


  92. Leslie Tse-chiu Kuo, Agriculture in the People's Republic of China : structural changes and technical transformation, Praeger, 1976(ISBN 9780275058708, présentation en ligne)


  93. Alain Roux, La Chine au XXe siècle, Armand Colin, 2006(ISBN 9782200356026, présentation en ligne)


  94. Arjun Guneratne, Anita M. Weiss, Pathways to Power : The Domestic Politics of South Asia, Rowman & Littlefield, 2013(ISBN 9781442225992, présentation en ligne)


  95. Joël Luguern, Le Viêt-nam, Karthala, 1997(ISBN 9782865376438, présentation en ligne)


  96. Howard Zinn, Une histoire populaire des États-Unis: De 1492 à nos jours, Agone, 2002(ISBN 9782748902440, présentation en ligne)


  97. The Middle East Journal, vol. 14, Washington, D.C., Middle East Institute, 1960(présentation en ligne)


  98. Iraq Since 1958 : From Revolution to Dictatorship, I.B.Tauris, 2001(ISBN 9780857713735, présentation en ligne)


  99. Les Grands Articles d'Universalis. Irak: Géographie, économie, histoire et politique, vol. 55, Encyclopaedia Universalis, 2015(ISBN 9782852297944, présentation en ligne)


  100. M. Bakre, J. Bethemont, R. Comere, A. Vant, L’Égypte et Haut-Barrage d'Assouan : de l'impact à la valorisation, Université de Saint-Étienne (présentation en ligne)


  101. a b et cEuropa Publications, A Political Chronology of Africa, Routledge, 2003(ISBN 9781135356668, présentation en ligne)


  102. Pierre Achille Papadatos, op. cit, p. 7.


  103. Hamit Bozarslan, Histoire de la Turquie contemporaine, La Découverte, 2016(ISBN 9782707191885, présentation en ligne)


  104. a et bAli L. Karaosmanoğlu, Les actions militaires coercitives et non coercitives des Nations Unies, Librairie Droz, 1970(ISBN 9782600040594, présentation en ligne)


  105. Bibliothèque de droit international, 1967(présentation en ligne)


  106. André Giraud, Xavier Boy de La Tour, Géopolitique du pétrole et du gaz, Editions TECHNIP, 1987(ISBN 9782710805199, présentation en ligne)


  107. Zita Seabra, Foi Assim, Alêtheia Editores (ISBN 9789896224837, présentation en ligne)


  108. René Leboutte, Histoire économique et sociale de la construction européenne, Peter Lang, 2008(ISBN 9789052013718, présentation en ligne)


  109. Pilade Frattini, Renato Ravanelli, Il Novecento a Bergamo : Cronache di un secolo, Utet Libri (ISBN 9788851121235, présentation en ligne)


  110. Chronologie Internationale, La Documentation française, 1960(présentation en ligne)


  111. « FLOODS IN NORTHERN GREECE - KOMOTINI », sur ITN Source (consulté le 4 juin 2016)


  112. Jean-Christophe Romer, La guerre nucléaire de Staline à Khrouchtchev : essai sur la constitution d'une culture stratégique en URSS (1945-1965), Publications de la Sorbonne (ISBN 9782859442071, présentation en ligne)


  113. François Crouzet, Le conflit de Chypre, 1946-1959, vol. 2, É. Bruylant, 1973(présentation en ligne)


  114. Angel Díaz Arenas, Quién es quién en la obra narrativa de Manuel Vázquez Montalbán, Edition Reichenberger, 1997(ISBN 9783930700530, présentation en ligne)


  115. Philippe Chenaux, Les enseignements de Jean XXIII, Éditions Saint-Augustin, 2000(ISBN 9782880111939, présentation en ligne)


  116. a b c et dJohn W. Young, The Longman Companion to America, Russia and the Cold War, 1941-1998, Routledge, 2014(ISBN 9781317878865, présentation en ligne)


  117. Bernard Féron, L'U. R. S. S. sans idole : de Staline à Brejnev et Kossyguine, Casterman, 1966(présentation en ligne)


  118. Kitty Newman, Macmillan, Khrushchev and the Berlin Crisis, 1958-1960, Routledge, 2007(ISBN 9781134257430, présentation en ligne)


  119. Pascale Fabre, Danièle Fabre, Histoire de l'Europe au XXe siècle, Éditions Complexe, 1995(ISBN 9782870275948, présentation en ligne)


  120. Ian Harrison, Take Me to Your Leader, DK Pub., 2007(ISBN 9780756632021, présentation en ligne)


  121. Nina Winkler, Das Stimmrecht der Aktionäre in der Europäischen Union : rechtsvergleichende Analysen unter besonderer Berücksichtigung grenzüberschreitender Beteiligungen und der grossen Mitgliedstaaten, Walter de Gruyter, 2006(ISBN 9783899493498, présentation en ligne)


  122. Pierre Lagrue, Serge Laget, Le Siècle olympique. Les Jeux et l'Histoire (Athènes, 1896-Londres, 2012), Encyclopaedia Universalis, 2015(ISBN 9782852291171, présentation en ligne)


  123. Harry W. Laidler, History of Socialism : An Historical Comparative Study of Socialism, Communism, Utopia, Routledge, 2013(ISBN 9781136231438, présentation en ligne)


  124. « Oléoduc Droujba: fiche technique », sur Sputnik


  125. Renée C. Fox, Le château des Belges : un peuple se retrouve, De Boeck Supérieur, 1997(ISBN 9782801111437, présentation en ligne)




Liens externes |



  • L’année 1960 sur le site de la Bibliothèque nationale de France


  • Portail des années 1960 Portail des années 1960
  • Portail du monde contemporain Portail du monde contemporain



Popular posts from this blog

What visual should I use to simply compare current year value vs last year in Power BI desktop

How to ignore python UserWarning in pytest?

Alexandru Averescu