Théâtre national de Bretagne





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Théâtre national de Bretagne



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Surnom
TNB
Type
Centre dramatique national
Lieu
Rennes (France)
Coordonnées 48° 06′ 29″ nord, 1° 40′ 21″ ouest
Architecte(s)
Jacques Carlu, Michel Joly, Patrick Coué.
Nb. de salles
3 de théâtre, 2 de cinéma
Statut juridique
Société d'économie mixte
Direction
Arthur Nauzyciel
Site web
http://www.t-n-b.fr/







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Théâtre national de Bretagne

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Théâtre national de Bretagne

Théâtre national de Bretagne







Le théâtre national de Bretagne (TNB) est une institution culturelle créé à Rennes en 1990 par la réunion du centre dramatique de l'Ouest et de la maison de la Culture de Rennes.


Il fut un temps appelé le Grand Huit[1], du fait de la forme du bâtiment qui abrite le TNB. Il est situé au 1 rue Saint Hélier, à Rennes.


Sa mission est articulée autour de la création, la diffusion et la formation, et s'exerce au niveau régional, national et international. En 2002, il a accédé au statut de centre européen de production théâtrale et chorégraphique.


Le TNB, théâtre et école, est dirigé par Arthur Nauzyciel à partir de la rentrée 2018.


Chaque année au mois de novembre, le TNB organise le festival Mettre en scène, devenu "Festival TNB" en 2017.




Sommaire






  • 1 Architecture


  • 2 Historique


  • 3 Gestion


  • 4 Notes et références


  • 5 Voir aussi


    • 5.1 Articles connexes


    • 5.2 Bibliographie


    • 5.3 Liens externes







Architecture |


Le bâtiment de maison de la Culture qui accueille le théâtre national de Bretagne, a été édifié en 1968 par les architectes Jacques Carlu, Michel Joly et Patrick Coué, à l'emplacement de la Maison Centrale des Hommes de Rennes, qui a accueilli Alfred Dreyfus, lors de son second procès. En 1997 l'artisan d'art et designer Jean-Claude Motte créa et posa la signalétique en inox.


Il a rouvert en février 2008 après trois ans de travaux de rénovation confiés à l’architecte Antoine Stinco[2],[3].
Depuis sa rénovation le bâtiment compte trois salles de théâtre et deux salles de cinéma.


Pour le théâtre, la salle Jean Vilar, la plus grande, compte 924 places, la salle Jean-Marie Serreau 260 places. En sous-sol, une troisième salle de 120 places, qui porte le nom de salle Guy Parigot, abrite les répétitions des jeunes comédiens de l'école de théâtre du TNB, elle est parfois ouverte au public à l'occasion de festivals. Au troisième étage, deux salles sont dédiées au cinéma Art et Essai : une grande de 480 places, et une plus petite de 92 places[4].


On retrouve également au premier étage du bâtiment un bar restaurant, l'entracte, qui peut accueillir jusqu'à 250 personnes[5].



Historique |


La genèse du Théâtre national de Bretagne remonte à 1940, date de la fondation de la troupe des Jeunes comédiens par Georges Goubert et Guy Parigot. Vainqueur en 1948 du premier prix du Concours des jeunes compagnies, la compagnie part en tournée à travers la Bretagne et rédige un rapport sur le théâtre en Bretagne. Hubert Gignoux propose alors à Jeanne Laurent le projet d'en faire un centre dramatique national (CDN). Avec une subvention de 8 millions de Francs par le ministère de l'Éducation nationale, et de 2 millions par la ville de Rennes, le Centre dramatique de l'Ouest naît le 2 novembre 1949, quatrième CDN à voir le jour, après le Centre dramatique de l'Est en 1946, la Comédie de Saint-Étienne en 1947, le Grenier de Toulouse en 1949[6].


Inauguré avec Un chapeau de paille d'Italie de Labiche, le Centre dramatique de l'Ouest est dirigé par Hubert Gignoux jusqu'en 1957. Se met ensuite en place une codirection assuré par Georges Goubert et Guy Parigot pour le Centre dramatique qui change de nom et devient la Comédie de l'Ouest[7].


En 1968 est créé la maison de la Culture de Rennes qui rapidement après sa création fonctionne grâce à une direction commune avec le Centre dramatique et ce jusqu'au 31 décembre 1973. Entre 1974 et 1980 la direction de la Maison de la Culture de Rennes est confié à Chérif Khaznadar qui développe en parallèle des actions théâtrales. À partir du 1er janvier 1975, Guy Parigot occupe seul la direction de la Comédie de l’Ouest renommé « Théâtre du Bout du Monde – Centre dramatique national »[7]. Il est accueilli à la fin de 1979 au sein de nouveau théâtre de la Parcheminerie. Prenant le nom de Comédie de Rennes, la compagnie retrouve en 1981 une direction bicéphale, Dominique Quéhec rejoignant Guy Parigot, tandis que Pierre-Jean Valentin prend la direction de la Maison de la culture en 1982.


En 1986 Pierre Debauche prend la tête des deux entités : la SARL Comédie de Rennes et l'association Maison de la Culture, réunis bientôt sous le nom de GRAND HUIT. Trois ans plus tard si la SARL reste financièrement viable, la Maison de la Culture ayant multiplié les évènements (Carrefour des Régions d'Europe, Festival d'été, Festival des Arts électroniques...) et partant, ses charges, doit déposer le bilan. Pierre Debauche quittera le GRAND HUIT sur un déficit alors record de 2,3 millions de francs. De nombreux licenciements, et une fermeture de 6 mois mettent un terme à l'aventureuse expérience du GRAND HUIT. L'association "Maison de la Culture" dissoute, seule demeure la SARL Centre Dramatique National, qui prend le nom de Théâtre National de Bretagne (Cependant le TNB n'est pas un "théâtre national" stricto sensu : il n'y a que six théâtres nationaux, dont le seul créé en province reste le Théâtre National de Strasbourg).


En 1990, la décision de fusionner la Maison de la Culture et le Centre dramatique est actée. Le Théâtre national de Bretagne est né, sa direction confiée à Emmanuel de Véricourt.



Gestion |


Doté d'un statut de Société d'économie mixte, le Théâtre national de Bretagne dispose d'un budget annuel de 11 millions d'euros, financé à hauteur de 3,1 millions par l'État, 2,9 millions par la ville de Rennes, et 3 millions issus des recettes propres[8].


En 2005, il a accueilli 95 000 spectateurs avec 10 000 abonnés. Son public est plutôt jeune, avec une moyenne d'âge de 26 ans[8].


En 2014, la Chambre régionale des comptes (CRC) de Bretagne rend un rapport sur la gestion du Théâtre national de Bretagne entre 2009 et 2012. Selon Le Point, ce« rapport de la cour des comptes bretonne dénonce le train de vie ministériel des dirigeants du TNB[...]la CRC remet en cause certaines pratiques financières de la direction de l'institution culturelle. Les dépenses concernant les frais de réception, de mission et de déplacement - hors tournées - ont plafonné à 163 078 euros en 2009 et s'élevaient à 129 082 euros en 2012. À titre de comparaison, des frais du même genre ont oscillé entre 28 190 euros et 31 840 euros entre 2009 et 2012 au Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, qui, lui, est géré par une régie privée. »[9]



Notes et références |





  1. « Le Grand Huit Centre dramatique national », Les Archives du Spectacle (consulté le 26 novembre 2008)


  2. « R.S. « Rennes retrouve sa scène » », Libération,‎ 8 février 2008(ISSN 1298-0463, lire en ligne)


  3. ORTF, « Visite du TNB Rénové », L'Ouest en mémoire (INA), 9 février 2008(consulté le 23 juin 2011)


  4. Benoit Le Breton, « Le TNB rénové, pilier d'un théâtre européen », Ouest-France/maville.com, 9 février 2008(consulté le 26 novembre 2008)


  5. « BAR-RESTAURANT / L'ENTRACTE » (consulté le 26 novembre 2008)


  6. Blanche Le Bihan-Youinou, « La naissance du Centre dramatique de l'Ouest en 1949. Professionnalisation artistique et intervention politique », in, revue ATALA no9, mars 2006


  7. a et b« Historique du TNB » (consulté le 25 novembre 2008)


  8. a et bBenoit Le Breton, « Le TNB rénové, pilier d'un théâtre européen », Ouest-France, 9 février 2008


  9. [1] Les folies dépensières de la direction du Théâtre national de Bretagne, Le Point, 15 septembre 2014




Voir aussi |



Articles connexes |



  • Culture à Rennes

  • Théâtre du Vieux Saint-Étienne

  • Centre dramatique national

  • Décentralisation théâtrale



Bibliographie |



  • Guy Parigot, En Scène ! 50 ans de théâtre dans l'Ouest, Rennes, Ouest-France, 1989

  • Léon Métayer, La CDO, un exemple de décentralisation artistique, Rennes, thèse de doctorat en psychologie et sciences sociales, faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'université de Rennes, 1970

  • Roger Guillo, Rideau ! Grandeurs et misères du Centre dramatique de l'Ouest, Rennes, Parhélie, 1985

  • Ribet Nathalie, Aux origines du TNB : la décentralisation théâtrale dans l'ouest 1940-1963 du CDO à la maison de la culture de Rennes, Paris, L'Harmattan, 2000



Liens externes |




  • t-n-b.fr, site officiel

  • Archives des spectacles du TNB-Théâtre national de Bretagne



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