Cinéma marocain





Le cinéma marocain regroupe à la fois les films, téléfilms et les productions cinématographiques produites au Maroc.




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Distribution




  • 2 Le Maroc et le cinéma


    • 2.1 Censure


    • 2.2 Le Maroc dans l'imaginaire cinématographique


    • 2.3 Filmographie marocaine


    • 2.4 Films étrangers tournés au Maroc




  • 3 Industrie du film au Maroc


    • 3.1 Réalisateurs


    • 3.2 Festivals de cinéma


    • 3.3 Les structures nationales


      • 3.3.1 Syndicats et organisations de professionnels


      • 3.3.2 Studios d'enregistrement


      • 3.3.3 Écoles du cinéma






  • 4 Comédiens


    • 4.1 Du Maroc


    • 4.2 De la diaspora marocaine


    • 4.3 Films et acteurs marocains primés ou sélectionnés




  • 5 Le cinéma dans les médias


    • 5.1 Internet, Web-TV, Web-cinéma


    • 5.2 Émissions télévisées sur le cinéma


    • 5.3 Presse écrite


    • 5.4 Magazines spécialisés




  • 6 Compléments


    • 6.1 Du théâtre au cinéma


    • 6.2 Le déclin de la fréquentation




  • 7 Voir aussi


    • 7.1 Articles connexes


    • 7.2 Bibliographie


    • 7.3 Liens externes




  • 8 Notes et références





Histoire |


Le premier tournage au Maroc date de 1897, avec Le Chevrier marocain de Louis Lumière (no 1394 au catalogue Lumière), qui inaugure une tradition de tournages étrangers au Maroc, tradition qui perdure jusqu'à nos jours[1].


Les premières structures de production apparaissent au Maroc en 1944 avec la création du Centre cinématographique marocain et l'ouverture des studios et laboratoires Souissi à Rabat.


Les réalisateurs marocains n'étaient pas très nombreux jusqu'à l'indépendance du pays (1956) et, comme Mohamed Ousfour dans les années 1940, ils se limitaient aux courts-métrages.


Le premier long métrage marocain est diffusé en 1958, réalisé par Mohamed Ousfour : Le Fils maudit. Le cinéma marocain met une dizaine d'années pour être reconnu avec le film Weshma (Traces) de Hamid Bénani en 1970, qui paraît juste après Vaincre pour vivre (الحياة كفاح) co-réalisé en 1968 par Ahmed Mesnaoui et Mohamed Tazi (qu'il ne faut pas confondre avec son homonyme Mohamed Abderrahmane Tazi) ou Soleil de printemps (1969) de Latif Lahlou.


À l'opposé d'autres cinémas d'Europe ou du Maghreb, l'État marocain a longtemps laissé son cinéma trouver par lui-même les moyens nécessaires à sa survie et son épanouissement national ou international, ce qui a créé un déséquilibre entre un cinéma commercial (souvent médiocre) et un cinéma esthétisant à public essentiellement élitiste. Malgré ces conditions difficiles, le cinéma marocain voit sa première sélection au festival de Cannes en 1978 (Alyam, Alyam d'Ahmed El Maânouni). Un autre film du même réalisateur, Transes, connait un immense succès populaire à sa sortie en 1981 et deviendra par la suite un film culte, puisqu'il sera le premier film restauré par la World Cinema Foundation et à ce titre, présenté au Festival de Cannes en 2007.


Au début des années 2000, la politique cinématographique du Maroc change, avec la création du Festival international du film de Marrakech, et la rénovation de l'industrie marocaine du film. Depuis, le cinéma marocain progresse et il est de plus en plus souvent sélectionné et/ou primé dans les festivals internationaux, ce qui encourage de plus en plus de jeunes à se lancer dans une carrière dans le Septième Art. Ce progrès sert également de référence au cinéma africain moribond.


Cette évolution récente du cinéma marocain est bénéfique pour l'expression de la culture et de l'imaginaire des Marocains dans une branche d'activité globalisée à l'échelle mondiale où le risque d'imiter le Cambodge, qui ne produit plus aucun film actuellement, guette de nombreux pays.


Quelques dates-clefs :




  • 1907 : Félix Mesguich tourne à Casablanca un reportage sur les débuts de l’agression française contre le Maroc[2].


  • 1919 : un premier film de fiction colonial en français Mektoub est produit par Jean Pinchon et Daniel Quintin avec Mary Harald Bogaerts.


  • 1935 : construction du Cinéma Vox à Casablanca par Marius Boyer. D'une capacité de 2 000 places, c'est à l'époque le plus grand cinéma d'Afrique. Il est détruit dans les années 1970.


  • 1944 : Création du Centre cinématographique marocain (CCM). Les studios et laboratoire Souissi sont ouverts à Rabat.




  • 1958 : premier long-métrage marocain : Le Fils maudit de Mohamed Ousfour.


  • 1968 : Premier Festival du film méditerranéen à Tanger. Le festival se tient aujourd'hui à Tétouan.

  • 1970 : Film fondateur du cinéma marocain : Wechma, Traces de Hamid Bénani.


  • 1978 : Alyam, Alyam d'Ahmed El Maanouni : premier film marocain en sélection officielle au Festival de Cannes 1978 - Un certain regard


  • 1981 : Transes d'Ahmed El Maanouni, immense succès populaire à sa sortie, devenu film cultissime. C'est le film qui a impressionné le réalisateur Martin Scorsese qui le choisit 26 ans plus tard pour être le premier film à restaurer par la World Cinema Foundation. Martin Scorsese présente la version restaurée de ce film au Festival de Cannes 2007 - Cannes Classics.


  • 1982 : Premier Festival national du film à Rabat.


  • 1992 : Sortie de Un amour à Casablanca d'Abdelkader Lagtaâ, qui a connu un succès inédit et a été considéré comme le film ayant réconcilié le public marocain avec son cinéma[réf. nécessaire].




  • 2001 : Première édition du Festival international du film de Marrakech.


  • 2007 : Inauguration de la cinémathèque de Tanger.


  • 2007 : Les Cœurs brûlés d'Ahmed El Maânouni : Grand Prix du Festival national du film à Tanger et Prix de la critique. Il remporte une douzaine de prix internationaux dont le Prix du meilleur réalisateur au Festival international d'Oran 2008 et le Prix de la meilleure image au Festival international de Dubaï 2007.



Distribution |


Le protectorat français au Maroc (1912-1956) avait établi une commission de censure sur les films distribués au Maroc. Ayant survécu à l'indépendance, cet organisme de régulation s’est occupé jusqu'aux années 1970 surtout de contrôler la distribution des films étrangers en raison d'une production nationale encore faible comparée à celle des pays francophones voisins[3]. De ce fait, le Maroc a laissé le champ libre à d'autres cinémas concurrents qui se sont affirmés aisément auprès du public marocain ; aujourd'hui il doit lui faire face avec plusieurs années de retard. Il en est de même pour d'autres secteurs artistiques tel que la musique par exemple.


D'après une étude publiée par le cabinet Valyans Consulting à la demande du Centre cinématographique marocain (CCM), même si la production du cinéma au Maroc est abondante, les salles de cinéma ferment et 60 % des Marocains ne regardent pas de films[4]. En 2008, le cinéma marocain a fêté ses 50 ans, l'occasion de faire le point sur ses défis et atouts futurs.



Le Maroc et le cinéma |



Censure |


Même après les réformes de modernisation politique des années 2010 (qui ont notamment amené la nouvelle constitution de 2011), la censure perdure au Maroc. Exodus: Gods and Kings de Ridley Scott a été censuré pour raisons religieuses par le parti islamiste le film a obtenu un second visa d'exploitation après suppressions de scènes ; alors que Much Loved de Nabil Ayouch a été censuré par le Ministère de la Communication marocain pour des scènes pornographiques, le film montrant des aspects de la prostitution au Maroc[5].



Le Maroc dans l'imaginaire cinématographique |


Un certain nombre de films très célèbres, s'ils ont été tournés en Californie, font appel à l'image du Maroc, ou du moins à une vision d'un Orient romancé :



  • En 1930, Cœurs brûlés (Morocco) de Josef von Sternberg réunit Marlene Dietrich et Gary Cooper.

  • Quelques années plus tard, l'énorme succès de Casablanca, avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman consacrant cette image à travers le monde.



Filmographie marocaine |


La liste suivante contient des films produits ou coproduits au Maroc:



  • Agadir Bombay


  • Le Grand voyage (1981) de Mohamed A. Tazi




  • Un amour à Casablanca

  • La Porte close

  • Les Casablancais

  • Poupées de roseau

  • Les Beaux Jours de Shéhérazade

  • Yasmine et les hommes

  • Ali Zaoua prince de la rue

  • Transes

  • Les Cœurs brûlés

  • La Plage des enfants perdus

  • Les Anges de Satan

  • Mémoire en détention

  • L'Enfant endormi

  • L'Ennemi intime

  • Casablanca by night

  • Le Grand Voyage

  • Casanegra

  • Les Yeux secs


  • Two Lakes Of Tears en 2009 du réalisateur Mohamed Hassini (film d'auteur)

  • WWW. What A Wonderful World


  • Traces (titre original : Wechma), de Hamid Bénani, 110 minutes, 1970 [6]


  • Alyam, Alyam d'Ahmed El Maanouni, 80 minutes, 1978[6]


  • Transes (Al Hal) d'Ahmed El Maanouni , 1981[6].


  • Mektoub, de Nabil Ayouch, 95 minutes, 1997[6].


  • Adieu Forain, de Daoud Aoulad-Syad, 90 minutes, 1998[6]


  • Marock (franco-marocain), de Laïla Marrakchi, 98 minutes, 2004[6]


  • Amours voilées (titre original : Hijab el Hob), de Aziz Salmy, 110 minutes, 2008[6]


  • Tamazight Oufella, de Mohamed Mernich, 100 minutes, 2008[6]

  • Le Regard

  • Badis


  • À la recherche du mari de ma femme, de Mohamed Abderrahaman Tazi, 88 minutes, 1994[6]


  • La marche des crabes (court métrage), de Hafid Aboulahyane, 28 minutes, 2009[6]


  • La Mosquée, de Daoud Aoulad-Syad, 85 minutes, 2010[6]


  • Les oubliés de l'histoire, de Hassan Benjelloun, 105 minutes, 2009[6]


  • Fissures, de Hicham Ayouch, 75 minutes, 2009[6]


  • Ahmed Gassiaux, de Ismaël Saïdi, 80 minutes, 2010[6]


  • Lala Hobby, de Mohamed Abderrahman Tazi, 100 minutes, 1996[6]


  • Les Cœurs brûlés (Al Koloub Al Mouhtariqua) d'Ahmed El Maanouni , 2007[6]


  • Où vas-tu Moshé ? (Maroc-Canada), de Hassan Benjelloun, 90 minutes, 2007[6]


  • En attendant Pasolini (titre original : Fi Ntidhar Pasolini), de Daoud Aoulad-Syad, 114 minutes, 2007[6]


  • Femmes en miroirs : (titre original : Nissae fi maraya) Film de Sâad CHRAIBI, sortie le 8 mars 2011.


  • La 5e Corde, de Selma Bargach, 98 minutes, 2011


  • Road to Kabul, de Brahim Chkiri, Long métrage, 2012[6]




Films étrangers tournés au Maroc |


Si le Maroc est depuis toujours une terre d'accueil pour le cinéma étranger (Othello d'Orson Welles en 1952, L'Homme qui en savait trop d'Alfred Hitchcock en 1956[7],[8], ou Lawrence d'Arabie en 1962), c'est depuis les années 2000 que cette activité se développe vraiment, avec l'ouverture de studios de tournage aux normes internationales à Ouarzazate.


On peut citer comme films tournés en totalité ou en partie au Maroc :



Ali Baba et les Quarante Voleurs (1954)
L'homme qui en savait trop (1956)
Lawrence d'arabie (1962)
Sodome et Gomorrhe (1962)
Cent mille dollars au soleil (1964)
L'Homme qui voulut être roi (1975)
Le Message (1976)
Banzaï (1983)
Harem (1985)
Le Diamant du Nil (1986)
Tuer n'est pas jouer (1987)
La Dernière Tentation du Christ (1988)
Un thé au Sahara (1990)
Kundun (1997)
Légionnaire (1998)
La Momie (1999)
Gladiator (2000)
Spy Game, jeu d'espions (2001)
Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002)
La Chute du faucon noir (2002)
Ce dont rêvent les filles (2003)
Alexandre (2004)
Kingdom of Heaven (2005)
Babel (2006)
La colline a des yeux (2006)
La colline a des yeux 2 (2007)
Mensonges d'État (2008)
Prince of Persia : Les Sables du temps (2010)
Green Zone(2010)
Les Chemins de la liberté (2010))

"Mission Impossible 5 (2015)"
007 Spectre (2015)



La variété des paysages et de l'architecture, la lumière et ses nuances sont les principales raisons de cet engouement pour le tournage de films au Maroc[9].



Industrie du film au Maroc |



  • Les horaires des films au Cinéma Megarama de Casablanca, le cinéma Megarama Marrakech, les bandes-annonces et les films à venir


  • Le Maroc se dote d'une industrie du film[10].

  • Activités cinématographiques marocaines



Réalisateurs |


On trouve au niveau national des réalisateurs qui ont donné leur lettres de noblesse : Hamid Bénani (Wechma, Traces, 1970), Souheil Ben Barka (Les mille et une Mains, 1974), Moumen Smihi (El Chergui ou le Silence violent, 1975), Ahmed El Maânouni (Alyam, Alyam, 1978 ; Transes (Al Hal), 1981; Les Cœurs brûlés, 2007), Jilali Ferhati (Poupées de roseau, 1981 ; La Plage des enfants perdus, 1991), Mustapha Derkaoui (Les beaux Jours de Shéhérazade, 1982) ; Farida Benlyazd (Une porte sur le ciel, 1988), Saâd Chraïbi (Chronique d'une vie normale, 1990), Mohamed Abderrahmane Tazi (Badis, 1989 ; À la recherche du mari de ma femme, 1993), Abdelkader Lagtaâ (Un amour à Casablanca, 1992 ; La Porte close, 1998), Hakim Noury (Le Marteau et l'Enclume, 1990), Hassan Benjelloun (La Fête des autres, 1990).


Ces dernières années, de jeunes réalisateurs ont révolutionné le cinéma marocain. Parmi ceux-ci, on peut citer des réalisateurs comme Nabil Ayouch ou Narjiss Nejjar, Faouzi Bensaïdi, Nour-Eddine Lakhmari, Laïla Marrakchi (son premier long métrage, Marock, est produit en 2004 et figure dans la section Un certain regard au Festival de Cannes 2005).




  • Daoud Aoulad-Syad

  • Nassim Abassi

  • Hamza Azouzi

  • Nabil Ayouch

  • Hicham Ayouch

  • Selma Bargach

  • Mustapha Derkaoui

  • Abdelkrim Mohammed Derkaoui

  • Souheil Ben Barka

  • Hassan Benjelloun

  • Farida Benlyazd

  • Hamid Bénani

  • Faouzi Bensaïdi

  • Ahmed Boulane

  • Brahim Chkiri

  • Saâd Chraïbi

  • Ahmed El Maânouni

  • Jilali Ferhati

  • Ismaël Ferroukhi

  • Hicham el Jebbari

  • Abdelkader Lagtaâ

  • Latif Lahlou

  • Nour-Eddine Lakhmari

  • Youssef El Kettabi (Le Fil vert)

  • Ahmed El Maânouni

  • Laïla Marrakchi

  • Mohamed Mernich


  • Mohamed Mouftakir[11]




  • Saïd Naciri

  • Othman Naciri

  • Narjiss Nejjar

  • Swel et Imad Noury

  • Hakim Noury

  • Mohamed Ousfour

  • Abdelmajid R'chich

  • Ismael Saidi

  • Aziz Salmy

  • Moumen Smihi

  • Mohamed Abderrahmane Tazi

  • Mohamed Ulad-Mohand



Festivals de cinéma |


De nombreux festivals sont organisés au Maroc[12] :



  • Le Festival international du film de Marrakech, créé en 2001, est l'évènement cinématographique le plus important du royaume,

  • Le Festival national du film, créé en 1982, à Tanger depuis 2005

  • Le Festival national du Cinéma éducatif, Fez, depuis 2001[13],[14],

  • Le Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger, créé en 2002

  • Le Festival Cinéma et Migration d'Agadir, créé en 2004

  • Le Festival du Monde Arabe du Court-métrage d'Azrou et Ifrane, créé en 1998

  • Le Festival du film africain de Khouribga, créé en 1977

  • Le Festival international de cinéma d'animation de Meknès (FICAM)[15].

  • Le Festival international du film de femmes de Salé, créé en 2004

  • Le Festival international du film méditerranéen de Tétouan, créé en 1985

  • Le Festival du cinéma marocain de Sidi Kacem, créé en 1996

  • Rencontre internationale du cinéma transsaharien de Zagora, crée en 2004

  • Le Festival du film documentaire d'Agadir

  • Le Festival international du court métrage de Tiznit[16]

  • Le Festival international du cinéma d'auteur de Rabat

  • Festival national du court-métrage amateurs de Chefchaouen, crée en 2009

  • Festival international de Taroudannt du court métrage primé du grand prix crée en 2016.



Les structures nationales |



Syndicats et organisations de professionnels |


Le Centre cinématographique marocain est le principal acteur dans l'activité cinématographique au Maroc. La plupart des autres acteurs sont regroupés en chambres syndicales dont les principales sont les suivantes :




  • Chambre Marocaine des Salles de Cinéma

  • Chambre Marocaine des distributeurs de Films

  • Chambre Marocaine des Producteurs de Films

  • Union des Réalisateurs Auteurs Marocains

  • Chambre Nationale des Producteurs de Films

  • Chambre Marocaine des Techniciens de Films

  • Syndicat National des Techniciens du Cinéma et l'Audiovisuel

  • Syndicat National des Professionnels du Cinéma au Maroc

  • Chambre Marocaine des Distributeurs de Films et Programmes Audiovisuels

  • Fédération nationale des ciné-clubs au Maroc




Studios d'enregistrement |



  • studios ATLAS (Ouarzazate)

  • studios KAN ZAMANE

  • studios CINEDINA (Soualem)

  • studios ESTER ANDROMEDA

  • CLA Studio (Ouarzazate)

  • studio CINECITTA (Ouarzazate)

  • Studios Marocains



Écoles du cinéma |


Le Maroc dispose de trois grandes écoles du cinéma[17] :



  • l'École supérieure des arts visuels de Marrakech (ESAVM) ;

  • l'Institut spécialisé dans le métiers du cinéma (ISMC) à Ouarzazate[18] ;

  • l'Institut supérieur des métiers de l'audiovisuel et du cinéma (ISMAC) à Rabat.



Comédiens |



Du Maroc |




  • Latefa Ahrrare

  • Driss Aït Jimhi

  • Hussein Aït Jimhi

  • Sana Akroud

  • Sanâa Alaoui

  • Said Amel

  • Amal Ayouch

  • Salima Benmoumen

  • Assaad Bouab

  • Hassan El Fad

  • Rachid El Ouali

  • Zineb Ennajem

  • Noureddine Ettaouil

  • Kenza Fridou

  • Nadia Kounda

  • Sadiaa Ladib

  • Mohammed Marouazi

  • Amine Nasseur

  • Driss Roukhe

  • Ahmed Saguia

  • Karim Saidi




De la diaspora marocaine |




  • Amidou

  • Souad Amidou

  • Rachid Badouri

  • Jamel Debbouze

  • Mustapha El Atrassi

  • Gad Elmaleh

  • Rachida Khalil

  • Hicham Nazzal

  • Ahmed Sagui

  • Saïd Taghmaoui

  • Roschdy Zem




Films et acteurs marocains primés ou sélectionnés |




  • Un amour à Casablanca, de Abdelkader Lagtaâ

    • 1991 : prix du meilleur montage au 3° Festival national du film à Meknès (1991)



  • Face à face, de Abdelkader Lagtaâ

    • 2007 : Les Prix de la Critique et de la Presse au 7° Festival national du film à Oujda (2003)



  • Transes, de Ahmed El Maânouni


    • 1981 : Prix de l'École supérieure d'études cinématographiques (ESEC), Cannes 1981[réf. nécessaire]


    • 1982 : Prix du public au premier festival national du film à Rabat


    • 2007 : Premier film choisi et présenté par Martin Scorsese pour inaugurer la World Cinema Foundation, Cannes Classics 2007

    • Sélectionné à Londres (Royaume-Uni), New York (USA), San Francisco (USA), Edimbourg (Royaume-Uni), Taormina (Italie).




  • Alyam, Alyam, de Ahmed El Maânouni

    • 1978 : sélection officielle au festival de Cannes, Grand prix du festival de Mannheim (Allemagne), Prix internationaux à Carthage (Tunisie), Ouagadougou (Burkina Faso) , Taormina (Italie), Namur (Belgique), Locarno (Suisse), Damas (Syrie), Bombay (Inde), Sydney (Australie), Londres (Royaume-Uni), Los Angeles (USA), Chicago (USA).



  • Le Grand Voyage, de Ismaël Ferroukhi

    • 2004 : Prix Luigi de Laurentiis du Meilleur premier film à la Mostra de Venise.



  • Marock, de Laïla Marrakchi

    • 2005 : sélection dans la section Un certain regard au Festival de Cannes 2005.



  • Les Cœurs brûlés , de Ahmed El Maânouni


    • 2007 : Grand Prix, Prix de la critique et Prix du Meilleur Son du Festival national du film (Maroc), Prix de la Meilleure Photographie du Festival international du film de Dubaï, , Prix de Bronze du Festival du film de Damas (Syrie), Prix Spécial du Jury et Prix du Public du Festival Méditerranéen du film de Tétouan (Maroc)


    • 2008 : Prix du Meilleur Réalisateur au Festival international du film arabe d'Oran (Algérie).




  • Les Chevaux de Dieu, de Nabil Ayouch

    • 2012 : Prix François Chalais pour au Festival de Cannes 2012.



  • Transes, de Ahmed El Maanouni

    • 2013 : Édition DVD dans le coffret de la World Cinema Foundation chez The Criterion Collection aux USA.



  • [1]

    • 2013 : Édition DVD dans le coffret de la World Cinema Foundation chez Eurekavideo the Masters of Cinema Series au Royaume-Uni.


  • [2]


  • Actrice Latefa Ahrrare

    • 2002 : Prix du meilleur second rôle féminin au festival international de cinéma d’Alexandrie (Égypte).

    • 2003 : Prix du meilleur second rôle féminin au Festival national du film à Oujda (Maroc).



  • Acteur Saïd Taghmaoui

    • 1996 : Nommé pour le César du meilleur espoir masculin pour La Haine de Mathieu Kassovitz.

    • 2000 : Lauréat du prix du meilleur court métrage aux Mannheim-Heidelberg International Filmfestival avec Ali Zaoua, prince de la rue (2000), de Nabil Ayouch

    • 2008 : Nommé pour le prix du meilleur espoir (Best Breakthrough Performance) aux Black Reel Awards avec Trahison, de Jeffrey Nachmanoff



  • Acteur Roschdy Zem

    • 2006 : prix d'interprétation masculine au festival de Cannes pour Indigènes collectivement avec les autres interprètes principaux du film.



Le cinéma dans les médias |



Internet, Web-TV, Web-cinéma |


En Occident de nombreux fournisseurs d'accès Internet haut débit, proposent à leurs clients la possibilité de visualiser des films à la demande. De plus, des sites commerciaux proposent le même type de produits. À ce jour, tout ceci n'existe pas encore au Maroc.


Cependant il y a quelques sites web officiels dédiés aux actualités cinématographiques et listes de films en projection sur le territoire national.



Émissions télévisées sur le cinéma |



  • L'émission "Ciné-Jeudi" présentée par Ali Haasan sur la 1re chaine de 1991 à 2013

  • L'émission Marrakech Express sur la chaîne 1

  • La chaîne thématique Aflam TV, chaîne 7 sur la TNT



Presse écrite |


1980 : Création par le critique de cinéma Hamid Nahla d'Al-Bayane cinématographique (البيان السينمائي) qui sera le premier supplément d'un journal marocain en arabe entièrement dédiée au cinéma.



Magazines spécialisés |


CineMag, premier magazine du cinéma et de l'audiovisuel au Maroc
Sophie Hafida LOTFI : directrice de la revue



Compléments |



Du théâtre au cinéma |


De nombreux comédiens ayant fait leurs armes au théâtre se dirigent vers le cinéma. Le va-et-vient entre cinéma et théâtre étant très fréquent, ces deux éléments sont indissociables.



  • Article du ministère de la Culture du Maroc sur le théâtre

  • État des lieux du théâtre marocain

  • Activités théâtrales du Maroc



Le déclin de la fréquentation |


Malgré un développement de la production nationale et des multiplexes de type Megarama, la fréquentation des cinémas au Maroc est en déclin constant. Cela est notamment dû à la fermeture ou l'abandon de la plupart des cinémas de quartiers[19],[20].





























































































Nombre d'entrées annuel, de 1990 à nos jours

Année

Visiteurs

Année

Visiteurs

Année

Visiteurs
1990 nc
2000 12 340 312
2010 2 535 829
1991 nc
2001 11 614 845
2011 2 248 542
1992 nc
2002 10 727 566
2012 2 011 294
1993 20 434 458
2003 9 425 292
2013 nc
1994 19 273 071
2004 6 794 345
2014 nc
1995 17 535 567
2005 4 763 738
2015
1996 16 335 410
2006 3 854 942
2016
1997 14 335 767
2007 3 376 452
2017
1998 13 570 018
2008 2 960 877
2018
1999 12 573 093
2009 2 638 707
2019


Voir aussi |



Articles connexes |



  • Cinéma africain


  • Golden Movie Awards (en), récompense concernant le cinéma et la télévision en Afrique, depuis 2015


Listes et catégories



  • (en) Films


  • (en) Réalisateurs, Scénaristes, Acteurs


  • (en) Festivals



Bibliographie |



  • Hamid Nahla, DEA (Diplôme des Études Approfondies) en Audiovisuel-cinéma intitulé Les structures du cinéma marocain sous la direction du Professeur Guy Borréli et soutenu à l’Université de Nancy II en 1989.

  • Hamid Nahla, Les structures du cinéma au Maroc : approche multidimensionnelle, thèse de Doctorat National en Sciences de Gestion, soutenue à l'Université de Nancy en 1992 (Mention Très Honorable à l'unanimité du Jury).

  • Hamid Nahla, Attitudes comportementales du consommateur marocain-Tome 2; 450 pages; éd. Manageria; DL 2014MO4110; (ISBN 978-9954-644-05-8); 2015

  • Hamid Nahla, Communication et stratégies Pub (la pub par le média cinéma au Maroc);300 pages; éd. Manageria; DL 2014MO4103; (ISBN 978-9954-9513-9-2); 2014


  • Entre désir et incertitude, documentaire franco-marocain d'Abdelkader Lagtaâ, 52 minutes, 2010<[21]


  • Il était une fois le cinéma au Maroc de A.Araib, Édition Edh (décembre 1999).


  • [PDF] Principaux textes régissant la cinématographie au Maroc, Centre cinématographique marocain, 30 mars 2004, 69 p. (lire en ligne)

  • « La presse égyptienne s'étale sur "l'étonnante» expérience cinématographique du Maroc" : Al Ahram et Al Jomhouria consacrent des articles au 7e art », Le Matin (Maroc),‎ 23 décembre 2004(lire en ligne)


  • Roy Armes, Dictionnaire des cinéastes africains de long métrage, Karthala, coll. « Caméra des trois mondes », 2008, 401 p. (ISBN 9782845869585), « Maroc (80 cinéastes - 186 films) », p. 241-245 [aperçu en ligne]
    Chronologie des années 1960 aux années 2000.



  • (en) What Moroccan Cinema?: A Historical and Critical Study, 1956-2006, Lexington Books, 2009, 379 p. (ISBN 9780739131855) [aperçu en ligne]

  • Meryem Salmi, « Les salles de cinéma au Maroc face au défi du numérique », Al Bayane,‎ 24 septembre 2010(lire en ligne)

  • Karim Boukhari, « Enquête : Les audaces du nouveau cinéma marocain », Telquel, Casablanca,‎ 25 avril 2012(lire en ligne)



Liens externes |



  • Site du Centre cinématographique marocain

  • Référence sur le cinéma marocain


  • liste de films marocains sur IMDB

  • MaghrebArts.ma

  • Discussion sur les activités du Centre Cinématographique Marocain


  • Article sur le cinéma marocain d'hier et d'aujourd'hui (en archive)


  • (ar) Magazine en ligne sur le cinéma au Maroc



Notes et références |




  1. Les tableaux de production du CMM[réf. incomplète]


  2. Le cinéma marocain par : Virginie Lelièvre


  3. Giuseppe Sedia, « Centre Cinématographique Marocain : Entretien avec Abdelhatif Laassadi », Clap noir, 10 février 2009.


  4. Qods Chabâa, « 60 % des Marocains ne vont pas au cinéma » dans Aujourd'hui le Maroc, no 1399, 26 avril 2007.


  5. Censure, insultes, menaces de mort : “Much Loved” de Nabil Ayouch crée la polémique au Maroc, Les Inrockuptibles, 2 juin 2015


  6. a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s« Programme des rencontres cinématographiques du Maghreb des films » [PDF], sur Maghrebdesfilms.fr, novembre 2010, p. 50


  7. Le réalisateur débarqua à Marrakech avec armes et bagages (plus de 25 camions de matériel pour le tournage de ce film)



  8. Un espion est assassiné à Marrakech et confie au Dr. Benjamin McKenna, rencontré la veille, qu'un attentat se prépare à Londres. McKenna et sa femme se retrouvent embarqués dans un complot international, obligés de se taire pour sauver leur fils gardé en otage.



  9. Odile Tremblay, « Le cinéma marocain à l'heure d'Hollywood », Le Devoir, 13 décembre 2004.


  10. http://www.jeuneafrique.com/381863/societe/maroc-pays-daccueil-cinema-mondial-reve-a-lepreuve-islamistes/


  11. Mohamed Mouftakir sur Africultures.com


  12. « CALENDRIER DES MANIFESTATIONS CINEMATOGRAPHIQUES NATIONALES EN 2017 », Centre Cinématographique Marocain


  13. « Le Festival national du film éducatif, du 23 au 25 avril à Fès »


  14. En 2010 : Récompense au film Le Fil vert


  15. Ce festival devient l'un des principaux rendez-vous mondiaux du cinéma d'animation et représente le seul du genre sur l'ensemble du continent africain.


  16. Festivalcinematiznit.com


  17. El Hadji Mamadou Gueye, « Le magazine américain Variety encense le Maroc comme destination cinématographique », sur www.yabiladi.com, 5 décembre 2013(consulté le 12 novembre 2016)


  18. Site officiel de l'Institut spécialisé dans les métiers du cinéma


  19. Euromedaudiovisuel.net


  20. Academia.edu


  21. Programme du Maghreb des films 2010 : « Premier film documentaire consacré à la cinématographie marocaine. En donnant la parole à des cinéastes et des critiques, ce documentaire s'attache, parallèlement à une approche historique succincte, à identifier quelques tendances qui animent le cinéma marocain et en même temps à pointer du doigt les principaux dangers qui menacent son évolution », p. 38.




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