Citerne





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Coupe d'une citerne dite citerne de Venise.




Citerne traditionnelle collective (à La Malga).


Une citerne est un aménagement, pouvant être souterrain[1], destiné à la collecte des eaux de pluie[1],[2]et à leur rétention afin d'en permettre une utilisation régulière, quotidienne (bien souvent domestique à l'origine), ou une exploitation plus exceptionnelle en cas de sécheresse ou d'incendie.


Dans le monde contemporain, les citernes ont migré du sous-sol vers la surface et leurs usages se sont diversifiés. Si à l’origine, elles étaient destinées à recevoir de l’eau, elles reçoivent maintenant la majorité des liquides comme les effluents, lixiviats / digestats, boues d’épuration, lisier…


Leur forme a aussi évolué avec les évolutions techniques des matériaux. On trouve donc aussi bien des citernes dites « rigides » fabriquées avec des matériaux « durs », que des citernes souples fabriquées à partir d’élastomères ou de composites armés. Le volume de ces dernières peut atteindre jusqu’à 1 500 m3.




Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 Règlementation


  • 3 Références


  • 4 Annexes


    • 4.1 Articles connexes


    • 4.2 Lien externe







Histoire |


Des citernes existent depuis l'Antiquité dans les régions sèches ou isolées des réseaux hydrographiques, ainsi que sous les fortifications ou villes susceptibles d'être menacées de sièges.

Souvent souterraines (exemple : aiguiers en Provence) et parfois aménagées dans des cavernes naturelles, elles sont ou étaient individuelles ou collectives.
La citerne souterraine, ou Aljibe, est une forme de citerne qui a notamment été diffusée par les maures.
Les citernes en ciment ou maçonnées au mortier de chaux tamponnent l'acidité naturelle (et/ou anthropique, cf « Pluies acides ») de l'eau.




Citerne



Règlementation |


Certains pays (en France, par exemple) règlementent sévèrement l'usage des eaux pluviales dans l'habitation. Le réseau « pluvial » ne doit jamais être raccordé au réseau de distribution des eaux publiques, pour éviter qu'une eau « non potable » ne puisse contaminer ce réseau.


En Belgique, les permis de construire peuvent n'être accordés que pour les maisons intégrant une citerne de récupération des eaux pluviales[3].


Une taxe sur les eaux pluviales (moindre que pour l'eau potable) peut exister pour financer le traitement des eaux usées.




Références |





  1. a et b« Citerne », sur TLFi, trésor de la langue française informatisé (consulté le 19 février 15)


  2. Louis Guilbert, Grand Larousse de la langue française, en six volumes, tome deuxième, CIR - ERY, Paris, Larousse, 1972, 1727 p., Réservoir où l'on recueille et conserve les eaux de pluie.


  3. « L’exploitation des ressources en eau de pluie », RES EAU,‎ 2006-2007 (lire en ligne)




Annexes |



Articles connexes |




  • Aiguier, source

  • Château d'eau

  • Récupération de l'eau de pluie

  • Réservoir d'eau de pluie



Lien externe |


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