Brigade de sapeurs-pompiers de Paris
Brigade de sapeurs-pompiers de Paris | |
Logo des Pompiers de Paris | |
Création | 18 septembre 1811 |
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Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Brigade du génie |
Rôle | Pompiers |
Effectif | 8 700 |
Fait partie de | Commandement terre pour le territoire national |
Devise | Sauver ou périr |
Décorations | Légion d'honneur attribuée en 1902 4 citations à l'ordre de l'armée en 1988, 2005, 2012 et 2016 |
Commandant | Général Jean-Claude Gallet |
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La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), familièrement appelée La Brigade est une unité du génie de l'armée de terre française, placée sous l'autorité du préfet de police et commandée par le général Jean-Claude Gallet (depuis le 1er septembre 2017)[1].
Cette brigade de sapeurs-pompiers (militaire comme le Bataillon de marins-pompiers de Marseille et les Pompiers de l'air et les pompiers de la Marine nationale) intervient sur l'agglomération parisienne, dans Paris et ses trois départements limitrophes (appelé communément : « petite couronne ») : Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne. Elle assure également la protection de la base spatiale de Kourou, en Guyane française ainsi que la base de la DGA chargée des essais de missiles à Biscarrosse. La devise de la BSPP est « Sauver ou périr ».
La BSPP comprenait 8 456 sapeurs-pompiers en 2012[2], dont un peu plus de 300 officiers, environ 1 500 sous-officiers, le reste étant composé de militaires du rang, soit environ 114 pompiers pour 100 000 habitants. La moyenne nationale est de 382 pompiers pour 100 000 habitants, mais la zone couverte par la BSPP est très petite et permet donc des temps d'interventions courts avec un effectif réduit : on compte 9,2 pompiers par km2 dans la zone BSPP, contre 0,34 en moyenne en France. Avec 8 700 sapeurs-pompiers, en termes d'effectifs Paris se place derrière Tokyo (17 000) et New York (16 000) et devant Londres (7 000)[réf. nécessaire].
Le budget annuel de fonctionnement était de 323,7 millions d'euros en 2012[2], dont 78,2 % de soldes (rémunération et Cotisations sociales), 10,5 % de matériel, 8,8 % d'investissement immobilier et 2,5 % de loyers et charges. Les contributeurs à ce budget sont les départements (29 %), la ville de Paris (26 %), le ministère de l'Intérieur (24 %) et les autres communes (21 %)[réf. nécessaire].
La BSPP est régie actuellement par les articles R.3222-13 à R.3222-18 du code de la Défense.
Sommaire
1 Histoire
1.1 Sous l'Ancien Régime
1.2 Sous l'Empire puis les premières républiques
1.3 Première et Seconde guerres mondiales
1.4 De 1963 à nos jours - la transformation en brigade par le général Casso
2 Drapeau
2.1 Drapeau Second Empire
2.2 Drapeau modèle 1880
2.3 Caractéristiques de l'emblème
3 Décorations
4 Devise
5 Organisation opérationnelle
5.1 Casernes par groupement et par compagnie
6 Sélection et instruction
7 Interventions
8 Systèmes embarqués
8.1 Antarès
9 Jumelages
10 Dans la culture populaire
11 Galerie photos
12 Bibliographie
13 Notes, sources et références
14 Annexes
14.1 Articles connexes
14.2 Liens externes
Histoire |
Sous l'Ancien Régime |
Pendant longtemps, la lutte contre l'incendie a été à la charge des habitants eux-mêmes ou bien des corps non spécialisés ; cette tâche fut donc confiée successivement au guet royal, au guet bourgeois, aux magistrats communaux. Les anciennes ordonnances de police de 1371, 1395 et 1400 imposaient aux propriétaires d'avoir en permanence un muid d'eau près de leur porte, mais ne donnaient aucune indication quant aux dispositions à adopter en cas d'incendie.
En 1524, le parlement de Paris ordonna que des habitants soient commandés chaque soir par le prévôt des marchands de Paris pour constituer le guet de nuit, que soient constituées des provisions d'eau dans chaque maison, et que des lanternes allumées soient mises aux fenêtres (premier éclairage public à Paris).
Le 7 mars 1670, une ordonnance de police imposa la présence au feu des corporations du bâtiment.
Le 31 juillet 1681, nombre de seaux et brocs fut distribués dans Paris et ses faubourgs, et déposés dans les couvents, chez les échevins, et chez les notables. Un dépôt central était situé à l'hôtel de ville, avec des dépôts secondaires indiqués aux habitants. Mais finalement, il n'y avait guère que les membres des communautés religieuses et des corporations du bâtiment aptes à intervenir, auxquels Louis XIV ajouta alors les Gardes suisses et françaises qui devaient « se porter à l'incendie à la première alerte ».
À cette époque, il y avait alors obligation de maintenir en bon état les puits et puisards, ainsi que tous les moyens de puisage. Cependant, les résultats n'étant pas ceux espérés, en 1699, pour remédier à cette situation, François Dumouriez du Perrier se fit accorder par privilège royal et pour trente ans la construction et la fourniture exclusive des pompes à incendie nouvelles avec boyaux de cuirs[3].
En 1715, François Dumouriez du Perrier est nommé par Louis XIV au poste de directeur général des Pompes publiques pour remédier aux incendies, sans que le Public soit tenu de rien payer. Il devient le premier pompier professionnel de France.
En 1719, 17 pompes publiques sont réparties dans cinq quartiers de Paris, entretenues et manipulées par une quarantaine de gardiens et sous-gardiens[4], les premiers pompiers de Paris. Ils ne sont pas encore professionnels :
- trois pompes dans le couvent des Augustins, tenues par Duhamel (serrurier), Herbain (potier), Quenet (menuisier), Laisné (cordonnier), Duhamel (menuisier), Monneton (serrurier), Corbonnot (serrurier) et Legrand (cordonnier) ;
- trois pompes dans le couvent des Carmes, tenues par de La Potte (cordonnier), Pelletier (menuisier), Saintbon (menuisier), Pelletier (serrurier), Carel (menuisier), Baumail dit Montauban (cordonnier), Pied, et Jean (relieur) ;
- trois pompes dans le couvent de la Mercy, tenues par Paris (cordonnier), Granger et Granger (cordonniers), Blanvillain (menuisier), Pilon (cordonnier), Vlu (cordonnier), Champion (tapissier) et Fendoré (cordonnier) ;
- trois pompes aux petits Pères, tenues par Robert (cordonnier), Ferrand, Thibou (serrurier), Le Bret (maître brodeur), Lacour (cordonnier), Masson, Couillard, Compagnon (maître brodeur) ;
- quatre à l’hôtel de ville ;
- une chez François Dumouriez du Perrier, rue Mazarine.
En 1722, Louis XV fonde la Compagnie des Gardes des Pompes du Roy, toujours sous la direction de Dumouriez.
Huit brigades sont créées aux Augustins, aux Carmes, à La Mercy, aux Petits Pères, à La Trinité, aux Jésuites, à l'Oratoire, et aux Capucins. Les pompes sont réparties dans 21 dépôts. Chaque brigade est composée de sept hommes : un inspecteur, un brigadier, un sous-brigadier, deux gardes, et deux sous-gardes. Ils ne sont pas encore des professionnels du feu puisqu'ils exercent toujours leur métier de base (cordonniers, menuisiers, etc.) Dumouriez est secondé par son frère, lieutenant. En outre, quatre hommes sont nommés pour servir de Haut le pied (ou Avertisseurs). La première compagnie de pompiers de Paris comportait alors 62 hommes[5].
Dumouriez dirige la compagnie jusqu’à sa mort. Son fils lui succède.
Sous l'Empire puis les premières républiques |
En février 1810, un corps de garde du palais de Saint-Cloud, en surchauffant un poêle, met le feu au salon de la résidence de Napoléon Ier qui est présent cette nuit-là. Bien que le feu soit rapidement éteint, l'Empereur décide de créer une garde de nuit spéciale à toutes les résidences impériales, garde composée de sapeurs du Génie et transformée le 16 juillet 1810 en compagnie de sapeurs du génie de la Garde impériale[6]. À la suite de l'incendie de l’ambassade d’Autriche qui cause la mort d'une centaine de convives le 1er juillet 1810, l'Empereur charge le ministre de l'Intérieur et Étienne-Denis Pasquier, préfet de police, de trouver une nouvelle organisation pour remplacer le corps des gardes pompiers. La proposition d’une formation militaire est retenue et officialisée par décret impérial du 18 septembre 1811 qui crée le Bataillon de sapeurs-pompiers de Paris.
Le Bataillon devient Régiment de sapeurs-pompiers de Paris par décret impérial le 5 décembre 1866[7] tandis que sa zone d'action est étendue à tout le département de la Seine.
Première et Seconde guerres mondiales |
Pendant la Première Guerre mondiale, trente pompiers de Paris et deux autopompes sont arrivés à Reims début mars 1915 pour combattre les incendies causés par les bombardements[8],[9].
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1915, à Vauquois, une offensive engage un détachement du Régiment, formant la compagnie spéciale 22/6 rattachée au 1er régiment du génie[10]. Celle-ci dispose d'appareils lance-flammes conçus par le capitaine ingénieur Schilt. Chaque appareil est constitué d'un réservoir cylindrique, contenant un liquide composé de 30 % de pétrole et 70 % d'huile légère de houille, relié à une bouteille d'acétylène dissout. Le mélange est enflammé au moyen de grenades incendiaires. L'effet de souffle produit par l'explosion d'un dépôt de munitions allemand, touché par ce mélange, rabat le liquide enflammé sur les lignes françaises. Parmi les victimes, on dénombre des sapeurs-pompiers et des hommes du 3e bataillon du 31e RI, présents dans les tranchées[11].
En 1940, si une partie des effectifs continue son service à Paris et dans la Seine, une autre prend part aux combats qui la conduisent jusqu'à la Loire. Le gouvernement décide de démilitariser le régiment afin qu'il puisse continuer à exercer sa mission dans le futur Paris occupé.
Le 25 août 1944, un commando de sapeurs-pompiers hisse au sommet de la tour Eiffel le drapeau tricolore.
De 1963 à nos jours - la transformation en brigade par le général Casso |
Rattaché à l'arme de l'infanterie, le régiment est transféré dans l'arme du génie par décret No 65-265 du 2 avril 1965[12].
La loi du 10 juillet 1964 impose un nouveau découpage administratif en supprimant les départements de la Seine et de Seine-et-Oise, pour ceux de Paris, Seine-saint-Denis, Hauts-de-Seine et Val-de-Marne. La zone d'action du régiment est étendue aux trois nouveaux départements périphériques formant la "Petite Couronne", à partir du 1er janvier 1968.
Après un accroissement des moyens (en personnel et matériels) du Corps pour assurer la défense de Paris et des communes suburbaines de la Seine, le décret no 67-155 du 28 février 1967 dissout le Régiment et créé la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris le 1er mars 1967. Le colonel Casso qui commandait le Régiment depuis 1963, est nommé par le président de la République Charles de Gaulle, général de ce qui devient alors la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris. Intervenant personnellement dans près d'une centaine d'intervention de secours, il travaille à la modernisation du corps et à son adaptation pour répondre aux besoins de Paris et la petite couronne[13].
Le général Casso (1912-2002), grand officier de la Légion d'honneur, ancien Résistant, Français libre, officier du génie ayant combattu en Indochine et en Algérie, laissera une trace profonde dans la Brigade jusqu'à son départ à la retraite en 1970 où il fut nommé par le Ministre de l'Intérieur Raymond Marcellin, maire du 17ème arrondissement de Paris. Il a notamment écrit l'Ethique du Sapeur-Pompier de Paris[14]apprise par les recrues, et lue en caserne. L'esplanade située devant l'Etat-Major de la Brigade à Paris porte son nom[13] tout comme la promotion 2018-2019 du 4e bataillon de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr.
Drapeau |
Seuls les régiments et les écoles, ainsi que la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, ont droit à un drapeau (ou un étendard) correspondant à leur appellation.
C’est en 1793 que la compagnie des gardes pompes reçoit son premier emblème. Elle le conservera jusqu’en 1869.
Drapeau Second Empire |
Durant le Second Empire, Napoléon III ordonne que les drapeaux portent désormais la marque de l’empereur.
Ainsi, l’ensemble des régiments de France reçoit un nouveau drapeau et, le 23 janvier 1869, le régiment se voit remettre le sien.
Celui-ci porte l’inscription suivante: « l’Empereur Napoléon III au Régiment des Sapeurs-Pompiers de Paris »
Sur le revers : Valeurs, Dévouement, Discipline, Campagne d’Orient.
Cette dernière inscription est liée au fait que le régiment a envoyé de forts contingents durant la campagne de Crimée.
La remise officielle a lieu le 31 juillet sur l’esplanade des Invalides par le maréchal Canrobert, commandant le 1er corps d’armée au Colonel Willerme. Il est accompagné du général commandant la place de Paris et du général chef d’état-major du 1er corps d’armée.
Avant la remise, le maréchal clame en ces termes : « (…) vous voyez sur ce drapeau inscrit les mots : Valeur-discipline-dévouement. Valeur, c’est-à-dire cette vertu qui vous fait affronter tous les dangers pour la défense du pays et le service de l’empereur. Discipline, ce lien qui unit fraternellement celui qui commande à celui qu’il a sous ses ordres. Dévouement, ce n’est pas moi qui vous l’enseignerai. Ne le prodiguez-vous pas à toute heure de votre vie pour la protection et le salut de vos citoyens ? Allons mes amis, ralliez-vous autour de ce drapeau. Qu’il abrite dans ses plis les nobles sentiments qui vous animent et que votre connaissance unisse sa voix à la mienne au cri de « Vive l’empereur ! »
Drapeau modèle 1880 |
Au cours de la guerre de 1870, les opérations militaires aboutissent à la défaite et à la capture de l'empereur Napoléon III à Sedan, le 2 septembre 1870. L'opposition parlementaire, surtout républicaine, menée par Léon Gambetta parvient à mettre en place un gouvernement provisoire, dit de la Défense nationale. La République est proclamée le 4 septembre, au balcon de l’hôtel de ville de Paris.
Avec elle, les régiments doivent une nouvelle fois changer leur drapeau. C’est de cette période que date l’actuel drapeau de la Brigade.
Le colonel Victor Colonieu, commandant le régiment depuis 1878 adresse le 11 mars 1879 au général commandant la Place de Paris la lettre suivante :
« Mon général, j’ai l’honneur de vous rendre compte que je viens de recevoir le no 14 de la partie réglementaire du journal militaire officiel contenant la liste des noms de bataille approuvée par le ministre de la Guerre pour être inscrit sur les drapeaux et étendards des Corps de troupe de l’Armée.
Le régiment de Sapeurs-Pompiers n’y est pas mentionné d’aucune façon malgré les dangers auxquels les militaires de tous grades qui en font partie sont journellement exposés, le régiment n’a aucun nom à invoquer pour être mis sur son drapeau, mais je viens vous prier, mon général, de vouloir bien demander à monsieur le ministre de la Guerre que, à l’exemple de la Légion, de la Garde Républicaine, une devise nous soit accordée.
Dévouement et discipline par exemple ; cette devise qui récompense les nombreux actes de courage et de dévouement accomplis jusqu’à ce jour par les hommes du régiment serait pour ceux de l’avenir un encouragement et un devoir de marcher dans les traces de leurs anciens, tout en leur rappelant qu’ils appartiennent toujours à la grande famille militaire et qu’ils sont soumis à toutes les règles qui la régissent… »
Ainsi, le 14 juillet 1880, président de la République, Jules Grévy, remet au colonel Paris le drapeau que nous arborons encore à ce jour durant les cérémonies militaires les plus importantes.
En 1902, le jour de la fête nationale, le drapeau est décoré de la Légion d’honneur par le président de la République Émile Loubet.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le régiment reste la seule unité militaire constituée de la zone occupée. Menant des opérations de renseignement et de résistance, le régiment et son drapeau sont peu à peu menacés. Par précaution, au cours du mois de juin 1940, l’emblème est donc remis au colonel commandant le 92e RI à Clermont-Ferrand pour qu’il y soit en sécurité.
Mais, le 12 novembre 1942, alors que les Allemands franchissent la ligne de démarcation, il est confié (avec 14 autres drapeaux et étendards) chez la famille Trarrieu. Le drapeau est ramené (dans un faux pot d’échappement lequel pot d’échappement fut remis le 18 juin 1984 au général Coupez pour y être conservé au musée de Champerret) par le commandant Bernard et le sapeur Gilles le 4 juin 1943 et conservé au musée de l’armée.
10 novembre 1944 : lors d’une prise d’armes à Champerret, le drapeau est présenté à la troupe par le lieutenant Camus.
Le 18 septembre 2005, à la suite du dramatique incendie de l’hôtel de la rue de Provence, le drapeau est décoré de la médaille d’or pour acte de courage et de dévouement par le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy.
Caractéristiques de l'emblème |
- Étamine
- 90 cm sur les 2 côtés
- Des couronnes de feuilles de chêne et de laurier sont peintes à l’or fin.
- Inscriptions à l'avers : « République française – Sapeurs-Pompiers de Paris »
- Inscriptions à revers : « Honneur et Patrie – Dévouement et Discipline »
- Cravate
- 90 cm de long, 24 cm de large
- 3 bandes : bleu, blanc, rouge
- Aux extrémités : franges de 8 cm de long
- À chaque extrémité et sur une seule face : une couronne composée d’une guirlande de feuilles de chêne et de laurier brodée à l’or fin, accrochée par son milieu à un bracelet fixé au fer de lance.
Fer de lance en bronze doré sur un socle en forme de cartouche oblongue- Avers : « République française »
- Revers : « Sapeurs-Pompiers »
Décorations |
- Le président de la République, Émile Loubet, remet la croix de la Légion d'honneur le 14 juillet 1902 au champ de Mars.
- En septembre 2005, il est de nouveau décoré par une médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement à la suite du terrible incendie de l'hôtel de la rue de Provence.
- Le 4 mars 2017 le président de la République, François Hollande, remet la médaille de la sécurité intérieure échelon or sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris.
- Composition actuelle du drapeau :
- Une étamine avec des couronnes de chêne et de laurier à l'or fin
- Une cravate rectangulaire décorée de…
- Un fer de lance en bronze et une hampe de deux mètres de long
- Fourragère
Devise |
Si la devise des sapeurs pompiers français est « Courage et dévouement »[15], celle des sapeurs pompiers de Paris est « Sauver ou périr »[16].
Organisation opérationnelle |
La BSPP comprend 81 casernes dont 77 centres de secours, et est organisée en trois groupements d'incendie, chacun étant commandé par un officier supérieur du grade de colonel ou lieutenant-colonel :
- premier groupement d'incendie : Nord-Est de Paris et Seine-Saint-Denis (le poste de commandement est implanté à Montmartre). Ce groupement comptait 1 792 sapeurs-pompiers en 2005.
- deuxième groupement d'incendie : Sud-Est de Paris et Val-de-Marne (PC Masséna, XIIIe arrondissement). Ce groupement comptait 1 807 sapeurs-pompiers en 2005.
- troisième groupement d'incendie : Ouest de Paris et Hauts-de-Seine (PC Courbevoie-La Défense). Ce groupement compte un peu moins de 2 000 sapeurs-pompiers.
Chaque groupement d'incendie est composé de huit compagnies d'incendie, d'une compagnie de commandement et de logistique et d'un service médical, chaque compagnie comprenant entre 2 et 4 centres de secours. Il y a également :
- Le GAS : Groupement Des Appuis et de Secours a été créé le 28 juin 2011, fort de près de 950 hommes et femmes il comprend l'ensemble des capacités d'interventions spécialisées de la Brigade. Constitué d'un état-major et de 8 compagnies, il a pour missions principales d'assurer :
- un appuis des groupements d'incendie et de secours dans les domaines de spécialité nucléaire, radiologique, biologique et chimique, cynotechnique, les interventions en milieux périlleux, la recherche sauvetage en milieu urbain, les interventions aquatiques et subaquatiques.
- un appui aux établissements et sites stratégiques : DGA Essais de missiles de Biscarrosse - SDIS 40 (36e compagnie), CSG de KOUROU (39e compagnie,)
- un appui spécifique d'établissements particuliers (l'Assemblée nationale, Balard (42e compagnie), l'Élysée, l'Hôtel des Invalides, le ministère de l'intérieur, le ministère de la justice, le musée d'Orsay, musée du Louvre (43e compagnie), le ministère de la Défense, la BNF (41e compagnie)
- le GSS : Groupement de Soutiens et de Secours qui comprend six compagnies : la compagnie de commandement et de logistique n°5(29e compagnie), la compagnie de maintenance (32e compagnie), la compagnie de soutien communs(33e compagnie), la compagnie des soutien de l'infrastructure (34e compagnie), la compagnie de commandement et de transmission (37e compagnie), et la compagnie télécommunications et informatique (47e compagnie). Ce groupement est implanté sur de multiples sites du secteur de la brigade notamment Champerret, Gennevilliers-Port, Port Royal, Voluceau, Masséna, Limeil-Valenton-Villeneuve et Saint-Ouen. Chacun de ces sites ayant une vocation de soutien administratif, opérationnel et logistique.
- le GFIS : Groupement Formation Instruction et de Secours, qui est divisé en deux sites :
- le CIR : Centre d'instruction des recrues situé au fort de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne)
- le CFC : centre de formation des cadres situé au fort de la Briche Saint Denis (Seine-Saint-Denis)
La BSPP assure également, par convention, la protection de sites stratégiques extérieurs à son secteur de compétence territoriale. Il s'agit de compagnies d'incendie spécialisées. Chacune de ces unités élémentaires spécialisées (UES) est commandée par un capitaine :
Centre spatial guyanais de Kourou (Guyane) : UES Kourou (création 1969);- Délégation générale pour l'Armement - Essais de missiles - Site Landes (DGA EM / Site Landes) de Biscarrosse : UES Biscarrosse-36e compagnie (création 1966). La 36e compagnie présente notamment la particularité d'intervenir à l'extérieur du site au profit du SDIS 40 (Protocole d'assistance mutuelle DGA/BSPP/SDIS40). Polyvalente, cette compagnie d'incendie, en plus des compétences traditionnelles propres aux missions du sapeur-pompier de Paris, dispose de savoir-faire dans les domaines suivants : feux de forêts, tronçonnage, interventions chimiques, interventions radiologiques, interventions subaquatiques, dépollution et conduite tout-terrain.
Par ailleurs, étant donné leur statut militaire, des pompiers de la BSPP peuvent être désignés pour des opérations extérieures : c'est notamment le cas au titre de la FINUL au Liban[17].
Le QG de la BSPP est implanté dans l'enceinte de la caserne Champerret à Paris dans le XVIIe arrondissement.
Casernes par groupement et par compagnie |
Voici la liste des centres de secours, classés par groupement et par compagnie. Pour chaque compagnie, le poste de commandement de compagnie (PC) est en gras. L'état-major de groupement est suivi d’un astérisque.
1er groupement d'incendie | 7e compagnie | 9e compagnie | 10e compagnie | 12e compagnie | 13e compagnie | 14e compagnie | 24e compagnie | 26e compagnie | 20e compagnie |
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Blanche Saint-Honoré | Montmartre * Boursault Saint-Ouen | Château-Landon Bitche Pantin | Ménilmontant Charonne | Aulnay-sous-Bois Le Blanc-Mesnil Tremblay-en-France | Clichy-sous-Bois Bondy Drancy | Montreuil Neuilly-sur-Marne Villemomble | Saint-Denis Aubervilliers La Courneuve Pierrefitte-sur-Seine | Compagnie de commandement et de logistique 1 Montmartre | |
2e groupement d'incendie | 1re compagnie | 2e compagnie | 8e compagnie | 11e compagnie | 15e compagnie | 17e compagnie | 22e compagnie | 23e compagnie | 19e compagnie |
Chaligny Nativité Vincennes | Massena * Poissy | Rousseau Château d'eau | Sevigné Parmentier | Champigny-sur-Marne Nogent-sur-Marne Noisy-le-Grand | Créteil Maisons-Alfort Villeneuve-Saint-Georges | Rungis Choisy-le-Roi Villejuif Vitry-sur-Seine | Saint-Maur-des-Fossés Sucy-en-Brie Villecresnes | Compagnie de commandement et de logistique 2 Masséna | |
3e groupement d'incendie | 3e compagnie | 4e compagnie | 5e compagnie | 6e compagnie | 16e compagnie | 21e compagnie | 27e compagnie | 28e compagnie | 18e compagnie |
Port-Royal Montrouge Plaisance | Colombier Malar La Monnaie | Champerret Dauphine Levallois-Perret | Grenelle Auteuil Issy-les-Moulineaux | Boulogne-Billancourt Meudon Saint-Cloud | Le Plessis-Clamart Antony Bourg-la-Reine Clamart | Gennevilliers Asnières-sur-Seine Colombes | Nanterre Courbevoie* Puteaux | Compagnie de commandement et de logistique 3 Courbevoie | |
GAS : Groupement des appuis et de secours | 25e compagnie | 41e compagnie | 38e compagnie | 43e compagnie | 42e compagnie | 36e compagnie | 39e compagnie | 40e compagnie | 46e compagnie |
UES ROISSY | UES BNF | UES NRBC | UES Louvre | UES BALARD | UES Biscarosse | UES KOUROU | CAS Joinville-le-Pont | Compagnie de commandement et de logistique 4 Clichy | |
GSS : Groupement de soutiens et de secours | 29e compagnie | 32e compagnie | 33e compagnie | 34e compagnie | 37e compagnie | 47e compagnie | |||
Compagnie de commandement et de logistique 5 Champerret | Compagnie de maintenance Camp de Voluceau | Compagnie de soutien commun | Compagnie de soutien infrastructure Limeil-Valenton | Compagnie de commandement et de transmission Champerret | Compagnie télécommunications et informatique Saint-Ouen |
CS La Monnaie
Caserne Nativité, place Lachambeaudie dans le 12e arr.
Sélection et instruction |
Pour le personnel d'intervention (militaires du rang), il s'agit d'un engagement initial de cinq ans ou d'un volontariat de l'armée de terre (VDAT, à ne pas confondre avec les pompiers civils « volontaires ») de un an renouvelable. Il faut être de nationalité française, âgé entre 18 et 25 ans, avoir un casier judiciaire vierge, être titulaire au minimum d'un diplôme national du brevet et posséder le permis de conduire. La sélection comporte trois jours de tests sportifs, tests psychomoteurs, entretien de motivation ainsi qu'une visite médicale.
L'instruction se fait au Groupement de formation, d'instruction et de secours (GFIS), au fort de Villeneuve-Saint-Georges. La première période se déroule sur deux mois, avec la formation en secourisme (PSE1 et PSE2 + modules spécifiques), la formation militaire de base (par exemple le tir), des manoeuvres incendies et manoeuvres sauvetages.
Puis, le sapeur fait un stage d'observation d'une semaine en compagnie d'incendie où il assure des interventions de secours à victime (VSAV) et des opérations diverses. Il profite de cette phase pour se perfectionner et préparer la suite de sa formation.
Le sapeur revient au Groupement formation instruction pour compléter sa formation et passera 1 semaine de tests pour valider son admission en compagnie d'incendie et de secours (ACIS). Il retourne ensuite dans sa compagnie d'affectation et peut alors participer à tous les types d'interventions cela pendant 2 mois afin de recevoir le certificat d'admission en centre d'incendie et de secours.
Depuis mars 2005, la brigade est dotée d'une section de jeunes sapeurs pompiers. Cette formation dure quatre ans. Elle est ouverte aux jeunes habitants d'Île-de-France (75, 92, 93, 94) ayant 14 ans minimum et 18 ans maximum. Un bon niveau sportif est requis. Le brevet de JSP sanctionne cette formation. Au programme de l'instruction il y a du sport, des manœuvres incendie, du secourisme, de l'instruction civique et de l'instruction militaire. La formation est composée de 60 samedis après-midi sur deux ans (soit 30 par an). Pour faire acte de candidature, on peut se rendre sur le site du BSPP, rubrique « cadets de la BSPP ».
Interventions |
En 2005, la BSPP a réalisé 1 171 interventions par jour[18] :
1er groupement d'incendie : 159 136 interventions dont 10 289 incendies ;
2e groupement d'incendie : 128 419 interventions dont 5 532 incendies ;
3e groupement d'incendie : 139 948 interventions dont 4 838 incendies.
Paris ayant plus de 2 millions d'habitants, et chaque département en ayant environ 1,3 million, il y a au total 6,16 millions d'habitants dans la zone couverte par la BSPP (1999). Cela représente :
- par jour : 19 interventions pour 100 000 habitants ;
- par an : 7 300 interventions pour 100 000 habitants (contre 6 000 interventions pour 100 000 habitants sur toute la France), dont 331 incendies pour 100 000 habitants ;
- par sapeur-pompier : 64 interventions par an (contre 16 en France).
Ces chiffres sont à relativiser, du fait qu'une intervention nécessite entre trois et plusieurs dizaines de personnes. Par ailleurs, les effectifs prennent en compte le personnel administratif, de formation, d'encadrement et de logistique, qui eux n'interviennent pas. Un sapeur en compagnie d'incendie fait donc en réalité plus d'interventions.
De manière détaillée :
Nature de l'intervention | 2002 | 2003 | 2004 | 2008 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fausses alertes | 10 135 | 13 777 | 17 158 | 15 281 | 11 265 | 9 104 | 7 654 | 5 271 |
Incendies | 18 850 | 18 347 | 16 062 | 17 778 | 15 332 | 14 535 | 13 809 | 10 466 |
Accidents de circulation | 27 584 | 23 837 | 23 003 | 25 690 | 21 639 | 22 469 | 21 770 | 16 588 |
Secours à victimes | 280 394 | 286 690 | 280 815 | 342 546 | 346 603 | 380 258 | 387 289 | 268 125 |
Assistances à personnes | 16 559 | 16 379 | 16 098 | 21 914 | 17 894 | 18 210 | 15 037 | 9 378 |
Faits d'animaux | 2 224 | 2 135 | 2 457 | 2 230 | 2 000 | 1 810 | 1 784 | 1 308 |
Eau-gaz-électricité | 21 882 | 22 538 | 20 069 | 15 613 | 13 271 | 13 847 | 11 302 | 4 801 |
Protection des biens | 4 583 | 3 958 | 4 562 | 2 793 | 1 591 | 1 987 | 2 010 | 1 293 |
Pollution | 79 | 98 | 96 | 95 | 138 | 157 | 156 | 135 |
Reconnaissances-recherches | 44 172 | 40 699 | 35 548 | 35 678 | 29 966 | 30 712 | 30 749 | 20 229 |
Totaux | 426 402 | 428 458 | 415 868 | 479 618 | 459 699 | 493 089 | 491 560 | 437 594 |
Par jour | 1 168 | 1 174 | 1 136 | 1 310 | 1 259 | 1 347 | 1 347 | 1 185 |
Les données de Janvier & février 2011 sont partielles.
Tableau mis à jour le 12/10/2014
Systèmes embarqués |
Antarès |
En 2009 la BSPP a fait migrer son système de communication, jusque-là analogique vers le système numérique Antarès. Depuis cette date les véhicules disposent d'une petite antenne-relais de couleur rouge ou blanche montée généralement sur la cabine du véhicule. Ce système permet une communication plus fluide[19], y compris avec les autres échelons dépendant de la DGSCGC.
Jumelages |
Depuis le 13 juillet 2002, la brigade de sapeurs-pompiers de Paris est jumelée avec le New York City Fire Department (FDNY)[réf. nécessaire].
Depuis 2001, la brigade est jumelée avec la quatrième compagnie de pompiers de Santiago du Chili, « Pompe France »[20].
La brigade est également jumelée avec les sapeurs-pompiers des villes de Berlin, Pékin et Genève[21].
Dans la culture populaire |
Pour le grand public, la Brigade reste étroitement lié aux défilés du 14 juillet dont les camions participent à la clôture. Par ailleurs les pompiers de Paris sont célèbres[22] en Île-de-France pour leurs bals des pompiers organisés généralement le 13 juillet au soir.
Galerie photos |
Iveco Daily 65C des pompiers de Paris
Kangoo de liaison
Echelle pivotante semi-automatique de 28 mètres
Canot de sauvetage léger
Fourgon d'appui.
VIGI
Fourgon pompe tonne (FPT)
Véhicule de liaisons BlueCar
Crue de la Seine, juin 2016
Etaiement, Sauvetage, Déblaiement
Bibliographie |
allo Dix-Huit, Association pour le développement des œuvres sociales des sapeurs-pompiers de Paris, Brigade de sapeurs-pompiers de Paris, bimestriel (ISSN 0983-3889)
- Aristide Arnaud, Pompiers de Paris : des origines à nos jours, Paris, France-Sélection, 1985 (ISBN 2-85266-008-3)
- Philippe Cart-Tanneur et Catherine Pugeault, Sapeurs-pompiers de Paris : la brigade, Massin, Paris, 2001
- Demory (Jean-Claude), "Les Sapeurs-Pompiers de Paris dans la Grande Guerre", in 14-18 Magazine, no 7, avril-mai 2002.
- Didier Rolland, Sapeurs pompiers de Paris : culture et traditions, Atlante, Saint-Cloud, 2005 (ISBN 2-912671-21-3)
- Ludovic Roubaudi, Le 18, Le Dilettante, Paris, 2004, (ISBN 2-84263-092-0)
- Paul-Henry Thibaut, Les Pompiers de Paris de la Révolution française à Napoléon Ier : Organisation et militarisation, Éditions universitaires européennes, 2004 (ISBN 978-3-8417-8864-1)
Notes, sources et références |
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030747399
Site de la BSPP
Chef de Bataillon A. Arnaud, Pompiers de Paris, France Sélection, Paris, 1958
Almanach royal pour l'an 1719, publié par Laurent d’Houry, Paris, 1719
Almanach royal pour l’an 1728, publié par la Veuve d’Houry, Paris, 1728. La liste des Pompes du Roy est absente de l’Almanach royal entre 1721 et 1727.
L’artillerie et le génie de la Garde Impériale
LCL Aristide Arnaud (E.R.), Pompiers de Paris, France Sélection, page 112 édition de 1985
Paul Hess, La Vie à Reims pendant la guerre de 1914-1918, Anthropos 1998, p. 272
Décret du 4 juillet 1919, attribution de la croix de chevalier de la Légion d’honneur à la compagnie des sapeurs-pompiers de Reims
La Butte meurtrie, Vauquois, p. 202-203
JMO du Génie du 5e corps d'armée (France)
LCL Aristide Arnaud (E.R.), Pompiers de Paris, France Sélection, page 556 édition de 1985
« Le général Casso mis à l’honneur à Paris », sur opex360.com, 8 octobre 2011(consulté le 7 septembre 2018)
« L'Ethique du Pompier de Paris », sur pompiersparis.fr (consulté le 7 septembre 2018)
« Les sapeurs-pompiers » (consulté le 4 décembre 2014)
Didier Rolland et BCOM-Sap Ludivine Le Floch, « Sauver ou Périr », 3 novembre 2014(consulté le 4 décembre 2014)
https://www.defense.gouv.fr/ema/operations_exterieures/liban/breves/04_08_09_liban_intervention_de_la_bspp_sur_un_incendie
« Bilan statistique de l'activité opérationnelle 2008 »
http://www.senat.fr/rap/r12-033/r12-03316.html
(es) « La Pompe France signe le jumelage avec la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris », sur Pompe France Santiago, 5 octobre 2015(consulté le 24 février 2016)
Frédéric Thomasset, « Le «grand frère» parisien des pompiers genevois », sur Tribune de Genève, 24 février 2016(consulté le 24 février 2016)
http://14juillet.paris.fr/bals.html
Annexes |
Articles connexes |
- Bataillon de marins-pompiers de Marseille
- Centre de secours La Monnaie
- Pompier en France
- Musique de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris
- Liste des véhicules de secours
Liens externes |
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(fr) Site officiel de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris
(fr) Site officiel de la reconversion des pompiers de Paris
(fr) Association des médecins sapeurs-pompiers de Paris
[PDF] Rapport d'activité 2006
[PDF] Statistique Opérationnel 2008
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