Transport en commun





Le transport en commun, transport public ou transport collectif est un mode de transport consistant à transporter plusieurs personnes ensemble sur un même trajet. Il est généralement accessible en contrepartie d'un titre de transport comme un billet, un ticket ou une carte.




Chicago and North Western Railway 400 liner, lounge car, vers 1940.




Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 Infrastructure


    • 2.1 Modes de transport


      • 2.1.1 Transport routier


      • 2.1.2 Navigation


      • 2.1.3 Aérien




    • 2.2 Site propre




  • 3 Exploitation


    • 3.1 Transport nolisé et régulier


    • 3.2 Desserte point-à-point et réseau


    • 3.3 Périmètres


      • 3.3.1 Transports urbains


      • 3.3.2 Transport interurbains


      • 3.3.3 Grandes lignes


      • 3.3.4 Transport public en zone rurale


      • 3.3.5 Voyages touristiques






  • 4 Distribution


    • 4.1 Information


    • 4.2 Commercialisation


      • 4.2.1 Billet et abonnement


      • 4.2.2 Classes






  • 5 Caractéristiques


    • 5.1 Impacts environnementaux


      • 5.1.1 Consommation énergétique


      • 5.1.2 Pollution


      • 5.1.3 Fluidité du trafic




    • 5.2 Performances


      • 5.2.1 Rapidité des transports en commun urbains


      • 5.2.2 Flexibilité




    • 5.3 Coûts


      • 5.3.1 Coûts individuels


      • 5.3.2 Investissements


      • 5.3.3 Expériences de gratuité de transports en commun






  • 6 Notes et références


  • 7 Voir aussi


    • 7.1 Articles connexes


    • 7.2 Liens externes







Histoire |


Les premiers moyens de transport collectifs sont les bateaux et les véhicules à traction animale.


L'origine du transport collectif provient du Français Blaise Pascal qui propose en 1662 après avoir obtenu du roi Louis XIV des « carrosses à cinq sols » comportant 8 places et tirés par 4 chevaux pour circuler dans les rues de Paris avec des passages à horaires réguliers ; à la suite de la hausse des prix, le service est délaissé et disparaît[1].



John Greenwood, en 1824, instaure en Angleterre (Manchester) un service régulier de voitures[réf. souhaitée]. À Nantes, en 1826, l'omnibus apparaît, mis en place par Stanislas Baudry et s'installe à Paris en 1828. Les premiers tramways aux États-Unis apparaissent au début du XIXe siècle. Ils sont tirés par des animaux (en général, des chevaux).




Foule dans un transport en commun à Taipei au Nouvel An 2006.




Arrêt de bus à Barcelone.



Infrastructure |



Modes de transport |


Article détaillé : Mode de transport.

Un transport en commun peut utiliser divers moyens de transport : avion, bateau, train ...



Transport routier |




Les autobus servent principalement à assurer des déplacements urbains.


Historiquement, les premiers transports terrestres ont été à traction hippomobile, aujourd'hui celui-ci subsiste essentiellement sous forme touristique, comme le transport en roulotte par exemple.


On utilise aujourd'hui surtout des véhicules à moteur : autobus (pour les services urbains), autocar (pour les services inter-urbains), trolleybus, taxi collectif, véhicule léger affecté au transport public de personnes, voiture de tourisme avec chauffeur… On peut aussi citer le pédibus qui consiste à organiser un ramassage scolaire à pied.


Leur principal avantage est leur flexibilité et la modicité des investissements. Ils peuvent en effet emprunter la voirie existante sans nécessiter d'infrastructure spécifique.



Navigation |


On[Qui ?] distingue :



  • Transport maritime de personnes : paquebot, navette maritime (continuité territoriale)

  • Transport par voie d'eau de personnes, en commun : bateau-mouche, ferry



Aérien |


Le transport aérien utilise aujourd'hui principalement l'avion. Il a autrefois utilisé le ballon dirigeable. La montgolfière est encore utilisée pour les déplacements touristiques.



Site propre |


Article détaillé : Transports collectifs en site propre.

Un transport en commun en site propre (TCSP) est un transport en commun qui emprunte une voie ou un espace qui lui est réservé.



Exploitation |



Transport nolisé et régulier |


Un transport nolisé est affrété pour un voyage spécifique ou pour une période donnée. Ce peut être par exemple un vol charter seulement commercialisé pendant les vacances.


Une ligne régulière est organisée selon un calendrier prédéterminé.



Desserte point-à-point et réseau |


Les dessertes point-à-point s'opposent à l'exploitation en réseau, par l'intermédiaire de correspondance.


Dans le transport aérien le hub est un exemple d'exploitation en réseau.


L'intermodalité est la mise en réseau de plusieurs moyens de transport. Un horaire cadencé permet d'optimiser les correspondances d'un réseau de transport.



Périmètres |



Transports urbains |




Transport en commun entre Carpentras et Avignon au début du XXe siècle


Les transports urbains sont les différents moyens de transport qui sont propres à une ville ou un milieu urbain, adaptés à cet environnement. Ces transports en commun intra-agglomération peuvent être : le métro, le tramway, l'autobus, le trolleybus...



Transport interurbains |


Les transports interurbains ont pour caractéristiques de répondre aux besoins de transport à l'extérieur des agglomérations, en général d'une ville à une autre. Ce sont des lignes express régionales et inter-régionales comme les TER français, les vols court-courrier...



Grandes lignes |


Dans le secteur aérien les grandes lignes regroupent les vols long-courrier et moyen-courrier.



Transport public en zone rurale |




Un gbaka et son « apprenti » à Abidjan, en Côte d'Ivoire.


L'organisation du transport public en zone rurale est souvent complexe car l'habitat y est diffus et la population peu dense. Il faut donc mettre en œuvre des solutions spécifiques pour préserver un bilan socio-économique acceptable pour la communauté.


Pour les petites lignes ferroviaires, ce peut être un signal d'arrêt sur demande actionné par un client dans le train ou sur le quai, comme sur la ligne Bière – Apples – Morges.


Mais la desserte des zones rurales se fait le plus souvent par autocar. Les transports à la demande (TAD) sont utilisés dans les zones les moins denses. Ils n’empruntent pas d’itinéraire fixe et ne respectent pas un horaire précis : un système centralisé se charge de la planification des trajets afin de prendre en charge l’ensemble des voyageurs ayant réservé un voyage.



Voyages touristiques |


Une croisière est un voyage planifié entre différents ports (d'un même pays ou de plusieurs pays) afin de découvrir les merveilles d'une culture, grâce à des sorties organisées.


Il est possible d'utiliser un transport urbain pour visiter une ville en bénéficiant de commentaires sur les quartiers traversés, par exemple en bateau-mouche ou en bus à impériale.


Il existe aussi des chemins de fer touristiques.



Distribution |



Information |


Elle peut passer par des plans, des calculateurs d'itinéraire.



Commercialisation |



Billet et abonnement |


Un titre de transport est un document qui permet au voyageur de justifier du paiement de son trajet. C'est en quelque sorte la matérialisation du contrat de transport passé entre le voyageur et le transporteur. Dans le cadre de l'initiative Cityzi, un système de paiement en NFC a été mis en place à Nice, pour permettre aux voyageurs de payer directement leur trajet avec leur téléphone portable[2]. Un titre de transport peut être valable pour un trajet simple, un aller et retour ou plusieurs trajets. Il peut aussi être valable pour une période de temps déterminée (carte d'abonnement).


Pour une ligne donnée il y a souvent d'importantes disparités de la demande (heure de pointe, week-end, nuit...). Le yield management est un système de gestion des capacités disponibles qui a pour objectif l'optimisation du chiffre d'affaires.


La réservation, quand elle existe, peut être obligatoire ou facultative.



Classes |


Dans un moyen de transport, la classe correspond à l'ensemble des prestations offrant un niveau de confort identique et proposées au client au même tarif. Ce niveau de confort peut s'appliquer à une cabine (dans un bateau par exemple) ou à une place (dans un train ou un avion).



Caractéristiques |


Pour répondre aux besoins de déplacements, les transports en commun présentent divers avantages et des inconvénients au regard des transports individuels.



Impacts environnementaux |


Article connexe : Impact environnemental.



Transport du vélo dans un train de banlieue.



Consommation énergétique |


Article connexe : Efficacité énergétique dans les transports.

La consommation d'énergie des transports en commun par personne et par kilomètre est généralement plus faible que celle d'un mode de transport individuel équivalent. Elle dépend toutefois du taux d'occupation moyen. Dans le cas des déplacements domicile-travail, ce taux peut être réduit sur certains itinéraires quand les déplacements se font dans un sens le matin et dans l'autre en fin de journée. On parle alors de migration pendulaire, un problème qui affecte également l'efficacité énergétique des modes de transport individuels car il favorise la congestion du réseau routier.


Le taux d'occupation est souvent faible pendant les heures creuses : afin de proposer une grande amplitude horaire et une fréquence elle aussi importante, les transporteurs sont amenés à affréter des véhicules parfois peu remplis. Cela est notamment le cas pour certaines petites lignes d'autocars de campagne, mais des trains et certains avions (sur une petite à moyenne distance) sont également victimes de ces faibles taux d'occupation.



Pollution |


Les modes de transport en commun électriques (tramway, métro, trolleybus, autobus électriques, etc.) contribuent moins à la pollution que les moyens de transport individuels motorisés reposant sur des énergies fossiles, à condition que la production d'électricité repose sur des énergies non polluantes.



Fluidité du trafic |



Transports600.svg


Les transports en commun permettent également de faciliter la circulation, un bus par exemple peut transporter plus de 60 personnes en utilisant la même surface que deux-trois voitures qui elles sont en moyenne occupées par 1 à 1,5 personne. Les transports en commun n'occupent en outre que peu d'espace de stationnement public.


Cela influe sur la problématique de l'étalement urbain: le transport public permet des densités plus importantes alors que le transport individuel favorise l'étalement urbain avec une desserte des territoires (villages périurbains) et habitations (maison individuelle) dispersés.



Performances |



Rapidité des transports en commun urbains |



  • Ils peuvent être plus rapides que les transports individuels, à condition que les réseaux soient séparés de la circulation individuelle et les dessertes assez fréquentes, ce qui est rarement le cas. Par exemple les déplacements en voiture particulière sont en moyenne 50 % plus rapides que par les transports en communs en Île-de-France[3].

  • On peut moduler un déplacement en utilisant l'intermodalité (très courant), ce qui permet de choisir le mode de transport le plus adapté à l'environnement où on évolue (train+vélo, voiture+métro, marche à pied+autre mode).



Flexibilité |


Les différents modes de transport en commun ne rendent pas le même service qu'un mode de transport individuel :



  • ils imposent le respect d'un horaire (sauf dans le cas des dessertes cadencées ou très fréquentes),

  • les correspondances sont parfois contraignantes, sauf dessertes fréquentes,

  • ils n'assurent pas le porte-à-porte, cependant les difficultés de stationnement peuvent souvent supprimer cet avantage pour le transport individuel,

  • le transport des bagages est limité.


Par contre, ils permettent une flexibilité accrue par la possibilité de multimodalité, qui permet d'employer des modes de transports différents et optimaux pour différentes parties d'un voyage : la combinaison avion–train à grande vitesse–taxi, ou train à grande vitesse–location de voiture par exemple.



Coûts |



Coûts individuels |


Utiliser les transports en commun coûte plutôt moins cher que d'utiliser sa voiture mais plus cher que d'utiliser le vélo (mode qui reste adapté à la majorité des trajets puisque 50 % des trajets en voiture font moins de 5 km[réf. souhaitée]). Le gain des transports en commun par rapport à la voiture individuelle provient de la collectivisation des dépenses sur un grand nombre d'usagers, ainsi que d'un coût facturé à l'usager ne représentant qu'une faible partie des coûts de fonctionnement (énergie, conduite, maintenance des véhicules). En ce qui concerne la vie quotidienne, les dépenses liées à l'utilisation d'une voiture sont assez élevées (environ 5 000  par an)[4] pour une voiture plus petite[5], ce qui explique que les transports en commun sont plus avantageux (de l'ordre de 500 à 1 000 €/an pour des agglomérations « chères » mais assez efficaces)[6]. Il faut bien sûr relativiser le fait qu'utiliser les transports en commun n'est pas incompatible avec le fait d'utiliser une voiture (familiale) pour des trajets plus longs ou moins faciles en transport en commun, ce qui implique de ne comparer que le coût en carburant et entretien de la voiture. Cependant, la location de voiture et les services d'autopartage qui se développent actuellement permettent de supprimer ces coûts fixes pour les usagers réguliers des transports en commun n'utilisant qu'occasionnellement une voiture.


D'autre part, pour des trajets plus longs et plus exceptionnels, les dépenses qu'entraînent un voyage en voiture sont souvent comparables à celles des trains ou même cars à condition que la voiture utilisée par 4/5 personnes (du moins si la taille de la voiture est adaptée au nombre de voyageurs), avec cependant un confort généralement moindre pour le même prix et une fatigue plus importante pour le ou les conducteurs.



Investissements |


Les transports en communs demandent des investissements importants[réf. nécessaire], variables selon la technique utilisée et, de ce fait ne se justifient que dans les zones de densité de population assez élevée. Cependant, même si la comparaison est rarement réalisée, ce coût d'investissement existe pour le transport individuel, de manière indirecte, car notamment le renouvellement et l'entretien du réseau routier ont un coût ; celui des aires de stationnement aussi. On peut noter que les transports en commun bénéficient du réseau routier d'une manière générale (du moins pour les autobus, autocars, …) mais que les investissements pour le matériel roulant et les modes de transport en site propre sont la plupart du temps réalisés par les collectivités locales impliquées, contrairement au financement du réseau routier qui est souvent partagé entre plusieurs institutions.



Expériences de gratuité de transports en commun |


Article détaillé : Gratuité des transports en commun.

Outre des tarifs sociaux qui existent depuis longtemps, quelques collectivités ont expérimenté la gratuité des transports en commun, pour tout ou partie de la population ou à certaines conditions. Le cas le plus exemplaire de par son envergure est celui de la capitale de l'Estonie, la ville de Tallinn[7]. La liste des villes ayant opté pour la gratuité totale ou partielle des déplacements en transports publics pour les usagers[8] est en augmentation.


En France, déjà une vingtaine de villes[9] proposent des services de transport en commun gratuits pour les usagers[10]. C'est le cas d'Aubagne où pour diminuer l'empreinte écologique des transports dans la ville, le bus est maintenant gratuit pour les usagers[11]. En 4 ans, leur fréquentation a augmenté de 175 %, avec 35 % des usagers l'utilisant comme report modal. Et le service se développe avec 15 % de bus supplémentaires et un tramway (inauguré en 2014), ce qui prouve qu'il peut y avoir compatibilité entre la gratuité et le développement de services. Compiègne (depuis 1975) et Châteauroux ont fait de même mais avec des buts plutôt socioéconomiques (« redynamiser le centre-ville, améliorer le pouvoir d'achat, réduire l'isolement… »[12]) .


Albert Jacquard a pu apporter sa contribution lors d'un entretien conduit par Jacques Lacarrière diffusé le 24/09/1993[13] :


« Il faut tout repenser autrement. Un tout petit exemple, un peu pittoresque, j’y pense quand je suis en voiture. Pourquoi est-ce que dans les rues de Paris je peux circuler ? Parce qu’il y a un certain nombre de centaines de milliers de braves gens qui sont sous terre dans le métro. Ils me rendent service en étant là, s’ils n'étaient pas dans le métro, ils seraient dans les rues et je ne pourrai plus bouger, ce serait complètement engorgé. Par conséquent, le métro rend service aux gens qu’il transporte mais il rend encore plus service aux gens qu’il ne transporte pas. Par conséquent, ce service, il faudrait le payer. Par conséquent, c’est parce que je ne prends pas le métro mais ma voiture que je dois payer le métro. Et à la limite on peut dire que le prix du billet de métro devrait-être négatif puisque les braves gens qui descendent sous terre rendent service aux autres en leur permettant de circuler à peu près tranquillement. Alors, à défaut d’être négatif, ça pourrait au moins être nul. Et j’imagine que voilà une action facile à faire qui consisterait à faire payer le métro parisien par ceux qui utilisent leur voiture. C’est juste, c’est économiquement parfaitement justifiable et pourquoi est-ce qu’on ne la fait pas ? On n’ose pas revenir en arrière sur des idées reçues. Ce n’est qu’un petit exemple pittoresque mais je crois que l’essentiel aujourd’hui, sinon on va à la catastrophe, c’est de remettre à plat toutes nos idées reçues. »



Notes et références |





  1. Direct matin N° 1749 du 28 septembre 2015.


  2. Veolia transport propose bpass pour prendre les transports en communs grâce à son mobile, sur le site cityzi.fr


  3. Infrastructures de transport, mobilité et croissance p18 Michel Didier, Rémy Prudhomme 2007


  4. Le budget transport des ménages depuis 40 ans, sur le site insee.fr


  5. non trouvé le 8 octobre 2012, sur le site automobile-club.fr


  6. À Lyon, le coût annuel d'un abonnement adulte est 500 , à Paris il est bien plus élevé, suivant les zones de déplacement, en province il est de l'ordre de 400 , à Toulouse ou Grenoble.


  7. https://www.lemonde.fr/economie/article/2013/01/09/tallinn-premiere-capitale-de-l-ue-a-inaugurer-les-transports-publics-gratuits_1814637_3234.html


  8. (en) liste internationale des villes ayant opté pour la gratuité des transports publics pour les usagers : notice


  9. cartographie des 22 villes : notice


  10. Marianne, « Ces villes transportées par la gratuité », 9 février 2013


  11. article de Spirale Alternatives : notice


  12. Marie-Jo Sader (2013) Transports en commun gratuits et report modal : un exemple à suivre ?, Actu-environnement, 2013-06-05, consulté 2013-07-03 ; Actu-Environnement


  13. Rediffusée sur France Culture, A voix nue le 27/09/13 Hommage à Albert Jacquard 5/5, 19,5ème minute [1] et [2]




Voir aussi |


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Articles connexes |



  • Transport

  • Transport en France

  • Transport en commun en Île-de-France

  • Transports publics en Guyane

  • Transport scolaire


  • Groupement des autorités responsables de transport (GART)

  • Efficacité énergétique dans les transports

  • Écomobilité

  • Transport à la demande

  • Mobilité partagée



Liens externes |



  • Syndicat professionnel des entreprises de transport public de voyageurs et de transport ferroviaire (U.T.P.)

  • Groupement des Autorités Responsables de Transport (G.A.R.T.)

  • CERTU


  • Ecocomparateur de l'ADEME qui informe sur les émissions de CO2 et sur l'énergie primaire consommée.


  • Statistiques des infrastructures de transport en commun en France extrait des données GTFS publiées par les territoires et les opérateurs




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