Théodore Monod
Pour les articles homonymes, voir Monod.
Naissance | 9 avril 1902 Rouen |
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Décès | 22 novembre 2000 (à 98 ans) Versailles |
Abréviation en botanique | Monod |
Nationalité | Français |
Formation | École alsacienne Lycée Corneille Faculté des sciences de Paris (doctorat) (jusqu'en 1926) |
Activités | Explorateur, anthropologue, zoologiste, naturaliste, botaniste, professeur des universités, carcinologiste, ichtyologiste |
Père | Wilfred Monod |
A travaillé pour | Muséum national d'histoire naturelle (1946-1973) |
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Membre de | Académie des sciences Académie des sciences d'outre-mer Académie de marine |
Distinctions | Liste détaillée Commandeur des Palmes académiques Officier de l'ordre du Mérite saharien (d) Grande médaille d'or des explorations (1952) Médaille d'or de la Royal Geographic Society (1960) Charles P. Daly Medal (1961) |
Théodore André Monod, né le 9 avril 1902 à Rouen et mort le 22 novembre 2000 à Versailles, est un scientifique naturaliste biologiste, explorateur, érudit et humaniste français. Il est « le grand spécialiste français des déserts », « l'un des plus grands spécialistes du Sahara au XXe siècle » et « bon nombre de ses 1 200 publications sont considérées comme des œuvres de référence »[1].
Pour Jean Dorst, Théodore Monod « a été bien plus qu'un savant naturaliste à la curiosité toujours en éveil. C'était un humaniste au vrai sens du terme, un penseur, un philosophe et un théologien. »[2]
Sommaire
1 Biographie
1.1 Curiosité pour le monde
1.2 Humaniste engagé
2 Liens familiaux
3 Hommages
4 Œuvres
4.1 Œuvres littéraires
4.2 Œuvres scientifiques
4.3 Œuvres collectives
5 Notes et références
6 Voir aussi
6.1 Bibliographie
6.2 Filmographie
6.3 Articles connexes
6.4 Liens externes
Biographie |
Descendant d'une lignée paternelle de cinq pasteurs protestants, il est le fils de Dorina et Wilfred Monod, fondateur de la fraternité spirituelle des Veilleurs[3],[4]. Il a trois frères, Gabriel (mort-né en 1892), Maximilien Vox et Sylvain (né en 1896), et il est l'oncle de Sylvère Monod.
En 1907, sa famille s'installe rue du Cardinal-Lemoine à Paris lorsque son père est nommé pasteur de la paroisse de l’Oratoire du Louvre. Dès l'âge de 5 ans, ses parents qui habitent sur la colline Sainte-Geneviève l'emmènent visiter la Ménagerie et le Jardin des plantes, faisant naître sa vocation de naturaliste[4]. À 16 ans il fonde une Société d'histoire naturelle qui édite un bulletin et a quatre adhérents dont André Gide. Il réalise ses études secondaires à l'École alsacienne et, étudiant à la Sorbonne, il prépare sa licence-ès-sciences naturelles en 1920 [5], est alors nommé naturaliste pour la croisière océanographique à bord du Mistral ; c'est à cette occasion qu'il croise Bénard le Pontois qui l'initie à l'archéologie. Puis devient à 20 ans assistant stagiaire au laboratoire des pêches et productions coloniales d'origine animale[6] au Muséum national d'histoire naturelle. C'est à ce titre qu'il effectue en 1922 une mission d'étude océanographique et de biologie marine à Port-Étienne sur les côtes de Mauritanie (étude des phoques moines dans la presqu'île du Cap Blanc). Sa première méharée lui donne la passion du désert, surtout du Sahara qu'il arpentera pendant plus de soixante ans, à dos de dromadaire, ou à pied, à la recherche notamment d'une météorite mythique. Ce faisant, il découvrira de nombreux sites néolithiques et révélera des espèces végétales dont certaines portent son nom[7].
Il est titulaire en 1921 d'une licence de sciences naturelles , qui, à l'époque, comportait trois certificats : géologie, zoologie, botanique. Il obtient son doctorat ès sciences en 1926 (thèse soutenue à la Sorbonne intitulée « Contribution à l’étude des Gnathiidae » avec notamment une monographie sur un crustacé isopode, Paragnathia formica)[8]. En 1927, alors préparateur au muséum, il voyage à Maroua et, le 22 avril rencontre à la passe de Keigama-Tekel André Gide[9].
Théodore Monod devient directeur de l'Institut français d'Afrique noire, créé à Dakar en 1936 et qu'il a rejoint en 1938, faisant de cet organisme le plus grand centre scientifique de l’Afrique-Occidentale française[8].
Il effectue avec Auguste Piccard en 1948 au large de Dakar la première plongée en bathyscaphe, FNRS II. Celle-ci, expérimentale, atteindra la profondeur de 25 mètres[10]. La plongée suivante sera plus probante mais se fera sans Théodore Monod.
Il est professeur au Muséum national d'histoire naturelle de 1946 à 1973, membre de l'Académie des sciences d'outre-mer en 1949, de l'Académie de marine en 1957, et membre de l'Académie des sciences en 1963.
Curiosité pour le monde |
Au cours de son enfance, Monod se passionne pour tout ce que la nature offre, lisant insatiablement et alimentant ses rêves de découvertes. Après des études de sciences naturelles et une mission océanographique, il entre en 1922 au Muséum d’histoire naturelle comme assistant. Travaillant en Mauritanie, il ressent l’appel du désert, qui démarre peu après la côte de ce pays. Sa vie change : il deviendra le « fou » du désert.
Durant les années 1920, il travaille beaucoup en Afrique. En 1927, il est choisi pour participer à une expédition scientifique à travers le Sahara, d’Alger à Dakar via Tombouctou. Au cours de cette première expédition, il recueille une foule d’échantillons de plantes et de minéraux, qui vont l’occuper pendant des années au Muséum et découvre en 1927 à Essouk au Mali le squelette de l'homme d'Asselar — datant du tout début de l'Holocène entre -10 000 et -7 500 ans BP[11] — dont le crâne atteste de façon certaine des caractères négroïdes. Au Sénégal, il a comme collaborateur Armand-Pierre Angrand, chercheur et ex maire des villes de Gorée et Dakar pour lequel il écrit l'avant-propos de son livre Manuel français-wolof. En 1928-1929, il est appelé à faire son service militaire, ce qu’il craint un peu, étant déjà antimilitariste et pacifiste. Affecté dans une unité saharienne (chamelier de deuxième classe dans la Compagnie saharienne), il en profite pour poursuivre ses recherches[4].
En 1930, il épouse Olga Pickova (née le 12 janvier 1900 et décédée le 26 juillet 1980), une jeune juive d’origine tchèque, avec qui il aura trois enfants : Cyrille, Béatrice, Ambroise.
En 1934, il part pour Chinguetti à la recherche d’une mystérieuse météorite (qui sera également une des quêtes de la fin de sa vie). Il part aussi pour explorer le Tanezrouft, une zone encore inconnue du Sahara. En 1938, il s’installe avec sa famille à Dakar, où il est mobilisé en 1939 au Tchad. De retour à Dakar, il milite contre la collaboration de Vichy et le racisme nazi au travers de chroniques radiophoniques, d'octobre 1940 à octobre 1941. Ces chroniques à Radio-Dakar ont été rassemblées en 1942 dans un recueil intitulé « L'Hippopotame et le Philosophe ». Il y défend des positions fermement antiracistes, pacifistes et écologistes, qui seront censurées par le gouvernement de Vichy. Il anime un groupe lié à la France libre et accueille De Gaulle en 1944. Mais son père, resté en France, meurt à la même époque et toute la famille de sa femme est déportée : il n’y aura aucun survivant.
Se contentant de peu pour survivre et doté d’une endurance exceptionnelle, doué aussi d'une inextinguible curiosité, Théodore Monod a mené plusieurs grandes missions d'exploration dans des régions du Sahara encore peu connues et il apparait comme l'un des grands explorateurs du Sahara au XXe siècle. Après sa première expérience saharienne, une méharée entre Port-Étienne (Nouadhibou) et Saint-Louis en 1923, il est attaché comme naturaliste à la mission Augiéras-Draper entre Tamanrasset et Tombouctou en 1927-28. Il part ensuite faire son service militaire dans l'Adrar Ahnet en 1929 comme saharien de 2e classe dans la compagnie du Tidikelt-Hoggar. Ce séjour dans l'Adrar Ahnet, au cours duquel Monod multiplie les observations géologiques et préhistoriques, donnera lieu à deux publications scientifiques au retour[12]. De mars 1934 à juin 1935, il organise une expédition de grande envergure dans tout l'ouest saharien au cours de laquelle il visite pour la première fois le Guelb er Richat dans le massif de l'Adrar de Mauritanie (7 juillet 1934)[13]. Il est le premier à explorer cette extraordinaire formation topographique où il reviendra sans cesse tout au long de sa carrière saharienne[14] (il publiera une monographie sur cette formation avec Charles Pomerol en 1973).
Après cette très longue expédition, il revient au Sahara pour une nouvelle exploration : la traversée, par deux fois, du Tanezrouft avec le lieutenant Brandstetter (1936). Dans Méharées (1937), il écrit à propos du Tanezrouft qu'il fallait « aller voir ce qu'il y a dedans, et s'il n'y a rien, aller voir qu'il n'y a rien, de façon à en être sûr ». Au début de la guerre, il passe dix mois dans le Tibesti pour une mission de renseignement (1939-1940). Entre 1953 et 1964, il organise six expéditions au long cours dans la Majabat al Koubra, immense espace couvert de sable entre la Mauritanie et le Mali, grand comme la moitié de la France et où, écrit-il, « personne n'est venu depuis le Néolithique ». Ce sont à chaque fois des expéditions légères (2 chameliers, 5 chameaux) pour des traversées terriblement éprouvantes de plusieurs centaines de kilomètres sans points d'eau. La fin des années 1960 et les années 1970 et 1980 seront consacrées à de multiples voyages, parfois hors du Sahara (Iran et Yémen par exemple). À partir de 1980, ce sera le temps du Désert Libyque (11 missions) où il s'intéresse à la question du verre libyque[15]. À l’âge de 91 ans, il eut l’idée de repartir une dernière fois dans la Majabat al Koubra pour une méharée qui se déroula en décembre 1993 et janvier 1994 : « Vu de l’extérieur, il ne paraissait pas extrêmement raisonnable, dirons-nous, qu’un voyage de ce type soit entrepris par un vieillard de quatre-vingt-onze ans et qui voit mal. Le dernier point est secondaire puisque les pieds sont encore valides mais ces pieds marchent de façon un peu ralentie »[16]. Cette expédition se termina le 9 janvier 1994 à Ouadane et ce jour-là, Théodore Monod descendit pour la dernière fois de chameau. Le dernier de ses 124 voyages aura lieu en décembre 1998, pendant 15 jours, dans son "diocèse" de l'Adrar de Mauritanie (Guelb er Richat et El Beyyed)[17]. Il était alors âgé de 96 ans (voir la photographie en haut de page, prise lors de ce voyage dans l'oued Akerdil, en bordure du Guelb er Richat. Source : Bruno Lecoquierre).
Toute cette époque est aussi marquée par l’amitié qui le lie à Louis Massignon, grand orientaliste et humaniste, disciple de Gandhi pour la non-violence, qui nouera un dialogue riche et fructueux avec Monod. Une autre grande amitié de Monod fut celle avec l'écrivain malien Amadou Hampâté Bâ, disciple de Tierno Bokar dans la confrérie de la Tidjaniya à Bandiagara, qu'il fera entrer à l'IFAN en 1942. Théodore Monod entretiendra aussi une relation épistolaire suivie, après la guerre, avec le paléontologue jésuite Pierre Teilhard de Chardin, tout particulièrement sur la question de la relation entre la foi et la science.
Dans les années 1960, toujours fidèle à ses engagements, il manifeste contre la guerre d’Algérie. Ensuite, tout en se consacrant toujours à ses travaux et ses voyages, il jeûne chaque année devant la base militaire de Taverny, entre le 6 et le 9 août (les dates anniversaires des bombardements nucléaires de Hiroshima et Nagasaki) en protestation contre l’arme nucléaire.
Travailleur de la science et de la nature pendant plus de 70 ans, il gagne une soudaine et tardive notoriété à la fin des années 1980, à la suite de la diffusion à la télévision en 1989 du film de Karel Prokop : Le vieil homme et le désert (tourné lors d'un voyage dans l'Adrar de Mauritanie en mars 1988). L'année 1989 est aussi celle de la réédition de Méharées par les éditions Actes sud.
Il a consacré la fin de sa vie à mettre en accord sa foi chrétienne et son combat humaniste pour la dignité humaine. Comme l’écrit Roger Cans : « On le voyait marcher au premier rang des manifestants qui protestaient contre la bombe atomique, l'apartheid, l'exclusion. Il militait contre tout ce qui, selon lui, menace ou dégrade l'homme : la guerre, la corrida, la chasse, l'alcool, le tabac, la violence faite aux humbles. Son credo : le respect de la vie sous toutes ses formes. »
Il tenait cette passion pour le respect de la vie (qui donnera le titre d'un livre d'entretien paru en 1999 : Révérence à la vie) des échanges épistolaires qu'il avait entretenus avec Albert Schweitzer et de l'admiration qu'il portait à l'homme de Lambaréné[18]. Théodore Monod fut aussi le président du comité scientifique ProAnima, qui milite pour une science avec conscience, contre l'expérimentation animale. Il restera à ce poste jusqu'à sa disparition.
Humaniste engagé |
Théodore Monod était protestant du courant libéral, unitarien et paroissien à l'Oratoire du Louvre. Il s'est également reconnu dans l'anarchisme chrétien[19]. Naturaliste de formation mais aussi de conviction, Théodore Monod était un écologiste avant la lettre.
Il ne dissocia pas pour autant l'humain de ses préoccupations et le plaça même au cœur de ses pensées et de ses actions. Dans la seconde moitié du XXe siècle, il prit part aux mouvements antinucléaire, antimilitariste, non violent, de défense des Droits de l'homme, de l'animal (c'était un végétarien[20] engagé contre la corrida, la chasse[21], la vivisection, etc.) et de la vie, en manifestant toujours une exigence, forgée par une grande noblesse de cœur.
En 1960 il signe le Manifeste des 121 pour soutenir les insoumis durant la guerre d'Algérie[22] ; il dit alors : « Bien que fonctionnaire, je persiste à tort ou à raison, à me considérer comme un homme libre, d'ailleurs si j'ai vendu à l'État une part de mon activité cérébrale, je ne lui ai livré ni mon cœur, ni mon âme… Et c'est en réalité rendre service à César lui-même que de savoir parfois, le regardant droit dans les yeux, lui dire non. Cela peut l'amener à réfléchir car César aussi a une âme. »[8]
Des années 1960, avec le Mouvement contre l'armement atomique[23], jusqu'à son très grand âge, Théodore Monod milite contre la force de frappe nucléaire.
Théodore Monod, avec René Dumont, Bernard Clavel, Lanza del Vasto, Jean Rostand et des dizaines de personnes, signe en février 1968 une lettre de soutien à ceux qui renvoient leurs livrets militaires pour protester contre la force de frappe nucléaire. Il soutient le Groupe d’action et de résistance à la militarisation (Garm), initiateur de ce document. En particulier, en tête de la Marche de la paix[24] organisée le 19 juin 1971 par le Garm, il défile, avec des milliers de personnes, de Lyon au poste de commandement de la force de frappe nucléaire du Mont Verdun.
En décembre 1981, il participe à la création du Comité pour le désarmement nucléaire en Europe (CODENE)[25].
De 1916 à 2000, il a publié 1 881 volumes, synthèses, articles, mémoires, dont près de 700 consacrés aux sciences de la nature[7] et il a récolté 20 671 échantillons au cours de ses voyages[26].
Deux genres et trente-cinq espèces végétales, huit genres et 130 espèces animales sont dédiés à Théodore Monod. On peut entre autres retenir une fleur de la famille des gentianacées, la Monodiella flexuosa[8].
Il a appartenu au comité d'honneur du Cercle national pour la défense de la vie, lié au Front national et fondé en 1985[27].
Liens familiaux |
Frère du graphiste et typographe Maximilien Vox, oncle de l'angliciste Sylvère Monod et de l'universitaire et personnalité du monde du théâtre Richard Monod, Théodore Monod a des liens de parenté avec Jacques Monod (1910-1976), biologiste et chimiste, le musicien Jacques-Louis Monod (né en 1927), Jérôme Monod (1930-2016), homme politique, et Jean-Luc Godard (né en 1930), réalisateur de cinéma, liens qui sont retracés et schématisés dans l'article descendance de Jean Monod (1765-1836). Il est l'arrière-grand-oncle de la skieuse Raphaëlle Monod.
Hommages |
- En 2005, le chanteur Alain Souchon lui a consacré un titre : La Vie Théodore.
- En 2007, le nom de Théodore Monod a été donné au musée d'art africain de Dakar, précédemment appelé le Musée de l’Ifan. Il est consacré aux arts et rites des peuples l’Afrique de l’Ouest et plus particulièrement des ethnies présentes sur le territoire sénégalais telle que les Bassaris, les Sérères ou les Peuls Théodore Monod en avait été le fondateur et le premier directeur en 1936[28].
- Un sentier de randonnée porte son nom près de Baubigny (Côte-d'Or), où il a séjourné chaque année de 1980 à 1999. Ce sentier passe par le village de La Rochepot[29].
Œuvres |
Œuvres littéraires |
La Mort de la « Baleine rouge », nouvelle historique (88 pages), 1929, éditée par Desclée de Brouwer en 2004
Méharées, exploration au vrai Sahara, Je sers, Paris 1937, réédition Actes Sud, coll. « Babel », 1989, nouvelle édition Actes Sud, 2017
Livre des prières (tiers-ordre des veilleurs), Labor et Fides, Genève 1937
L’Hippopotame et le Philosophe, 1942, rééd. 1946 non censurée, rééd. Actes Sud, 1993 (texte de 1946)
Bathyfolages, plongées profondes, Julliard, 1954, réédition Actes Sud, 1991
Les Déserts, Horizons de France, Paris 1973
L’Émeraude des Garamantes, souvenirs d’un Saharien, L’Harmattan, Paris 1984, rééd. Actes Sud, 2001
Et si l’aventure humaine devait échouer, 1991, réédition Grasset, 2000
Le Fer de Dieu. Histoire de la météorite de Chinguetti, avec Brigitte Zanda, Actes Sud, 1992
Ballade de mes heures africaines, Babel, Mazamet 1993
Désert libyque, Arthaud, 1994
Maxence au désert, Actes Sud, Arles, 1995
Majâbat Al-Koubrâ, Actes Sud, 1996
Le Chercheur d’absolu, le cherche midi, 1997
Terre et Ciel, Babel, entretiens avec Sylvain Estibal, Actes Sud, 1997
Les Carnets de Théodore Monod, rassemblés par Cyrille Monod, Le Pré aux Clercs, 1997
Révérence à la vie, conversations avec Jean-Philippe de Tonnac, Grasset, 1999
Paix à la petite souris, Desclée de Brouwer, 2001
Tais-toi et marche…, journal d’exploration El Ghallaouya-Aratane-Chinguetti, Actes Sud, 2002
Dictionnaire humaniste et pacifiste, essai, le cherche midi, 2004
Œuvres scientifiques |
La bibliographie scientifique de Théodore Monod comprend environ 700 références scientifiques allant du sujet de sa thèse, les Gnathiidae, publié en 1923, jusqu'au sujet qu'il a porté dans son cœur jusqu'à sa mort, les Scaridae : sujet sur lequel il a publié une monographie en 1997, en collaboration avec le chercheur canadien Andrea Bullock.
Œuvres collectives |
Écologie et spiritualité, Éditions Albin Michel, 2006. Avec, entre autres, Jacques Brosse, André Comte-Sponville, Eugen Drewermann, Albert Jacquard, Jacques Lacarrière, Jean-Marie Pelt, Pierre Rabhi, Annick de Souzenelle… (ISBN 9782226172822)
Botanique au Pays de l'encens, Exploration naturaliste au Yémen. José-Marie Bel en compagnie de Théodore Monod. 2 éditions (1996 et 2001), Amyris et Maisonneuve et Larose.
La Grâce de solitude, Albin Michel, 2006. Avec Jean-Michel Besnier, Christian Bobin, Jean-Yves Leloup, Marie de Solemne (ISBN 2-85076-959-2)
Paroles pour les animaux, Albin Michel, 1999. Avec Michel Piquemal
La plus belle histoire des Plantes par Jean-Marie Pelt, Théodore Monod, Marcel Mazoyer et Jacques Girardon, Seuil, 2004
Notes et références |
Michael Martin (préf. Michael Asher), Les plus beaux déserts de la terre, Paris, Éditions du Chêne, 14 octobre 2004, 1re éd., 372 p. (ISBN 9782842775766), p. 15 et 358.
Jean Dorst, « Théodore Monod 1902-2000 », Universalia 2001, Encyclopædia Universalis, 2001, p. 453-454.
Philippe Vassaux, « Famille Monod (Jean, Frédéric, Gabriel, Adolphe, Wilfred et Théodore...) », sur Oratoire du Louvre, 9 novembre 2018(consulté le 9 novembre 2018)
Jean-Pierre Thibaudat, « Théodore Monod au-delà du désert », Libération, 23 novembre 2000
W. Monod, « Journal d’enfance » de Th. Monod, dimanche 20 juin 1920
Devenu en 1976 laboratoire d’ichtyologie générale et appliquée.
Théodore Monod par Philippe Taquet, Hommage lors de la célébration des 90 ans de l’Académie des sciences d’outre-mer en 2012, sur Canal Académie, 7 octobre 2012
Jean-Marie Pelt, Théodore Monod, le dernier des explorateurs ? dans La Cannelle et le Panda, éd. Fayard, 1999 (ISBN 978-2213-60466-4)
André Gide, Le retour du Tchad, Gallimard, coll. Folio no 2731, précédé par Voyage au Congo, p. 472
Cette expérience est racontée dans Bathyfolages, Julliard, 1954.
Faut-il réhabiliter l’homme fossile d’Asselar ? dans l'émission Le Salon noir sur France Culture le 1er octobre 2013
"L'Adrar Ahnet : contribution à l'étude physique d'un district saharien" (1931) ; "L'Adrar Ahnet : contribution à l'étude archéologique d'un district saharien" (1932).
Le fac simile de la page manuscrite du carnet de voyage de Théodore Monod en date du 7 juillet 1934, relatant sa première traversée du Guelb er Richat, a été publié dans : Bruno Lecoquierre, Parcourir la Terre, L'Harmattan, 2008 (p. 113). Le fac simile de la page du carnet en date du 21 septembre 1934 (Tichit) a été publié dans : Bruno Lecoquierre, "Le Sahara, un désert mondialisé", La documentation photographique no 8106, juillet-août 2015.
Bruno Lecoquierre, "Théodore Monod le saharien", Visions cartographiques (les blogs du Diplo), 28 octobre 2010.
A propos du Désert Libyque : Théodore Monod et Edmond Diemer, Zerzura, l'oasis légendaire du désert libyque, Éditions vents de sable, 2000.
Théodore Monod, Majâbat al-Koubrâ, Actes sud-Terres d'aventure, 1996.
La liste complète des voyages a été publiée dans : Bruno Lecoquierre, "Théodore Monod, étonnant voyageur", La Géographie, mars 2002, no 1504. Il s'agit des voyages de plus d'une semaine (non compris les missions océaniques de début de carrière et les déplacements en France pendant la période IFAN, de 1938 à 1965).
Lire à ce propos le chapitre XXXVIII du livre L'hippopotame et le philosophe, daté de 1943, dans lequel il est question d'Albert Schweitzer. Le titre de l'ouvrage est d'ailleurs le même que celui de ce chapitre.
Théodore Monod, Terre et ciel, Actes Sud, coll. « Babel », 1997, p. 293.
Végétariens, Raisons et sentiments, d'André Méry, dont il a écrit la préface.
Il a été président de la Ligue ROC de 1982 à 2000.
« Théodore Monod, signataire du "Manifeste des 121" », sur fabriquedesens.net (consulté le 16 novembre 2018)
« Les " marcheurs de la paix " se sont rendus de Bessancourt a Suresnes », Le Monde, 27 avril 1965
Jean-Marc Théolleyre, « Fête de la paix face au Mont Verdun », Le Monde, 22 juin 1971
« Création d'un Comité pour le désarmement nucléaire », Le Monde, 30 décembre 1981
Le dernier échantillon récolté est une plante qui a été prélevée dans l'oasis de Terjit, dans l'Adrar de Mauritanie, le 19 décembre 1998. Cet échantillon est numéroté 20273 dans le dernier cahier de récolte de Théodore Monod mais, en raison de deux erreurs de numérotation lors de voyages précédents (Éthiopie 1967 et Iran 1969-70), il devrait en réalité porter le no 20671 (B. Lecoquierre, La Géographie, 2000).
http://reflexes.samizdat.net/ces-jeunes-fachos-qui-peut-etre-nous-gouverneront/.
« Site de l'université Cheikh-Anta-Diop (page dédiée au musée Théodore Monod) »
« Les Sentiers de Randonnées : Le Sentier Théodore Monod » (consulté le 29 avril 2018).
Voir aussi |
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Bibliographie |
Isabelle Jarry, Théodore Monod, Plon, 1990.- Nicole Vray, Monsieur Monod. Scientifique, voyageur et protestant, Actes Sud, 1994.
Sylvain Estibal, Théodore Monod. Une vie de Saharien, Éditions Vents de Sable, 1998.
Jean-Marie Pelt, Théodore Monod, le dernier des explorateurs ? dans La Cannelle et le panda : les grands naturalistes explorateurs autour du Monde, Éditions Fayard, 1999 (ISBN 978-2213-60466-4).
Théodore Monod 1902-2000, La GéoGraphie (Acta Geographica), no spécial 1504, mars 2002.- Jean-Claude Hureau, Le Siècle de Théodore Monod, Muséum national d'histoire naturelle / Actes Sud, 2002.
Théodore Monod : portraits parlés, entretien et portraits par Ariane Laroux aux éditions de l’Âge d’homme, 2006.- Jean Nakos, « Théodore Monod et les protestants français défenseurs des animaux », Cahiers antispécistes, no 30-31, décembre 2008.
- André Méry, « Un certain Théodore : souvenirs, réflexions et sentiments sur Théodore Monod », Cahiers antispécistes, no 30-31, décembre 2008.
Roger Cans, Théodore Monod : Savant tout terrain, Sang de la Terre, 2009, 317 p. (ISBN 978-2869852266).- Collectif, Théodore Monod, archives d'une vie, Le Chêne / Muséum national d'histoire naturelle, 2010.
- Bruno Lecoquierre, 2010, Théodore Monod le saharien, Les blogs du Diplo, Visions cartographiques, 28 octobre 2010.
Bruno Doucey, Théodore Monod, un savant sous les étoiles. Éditions À dos d'âne (jeunesse), 2010.- Nicole Vray, Théodore Monod. Un homme de foi, Figures Protestantes, Éditions Olivétan, 2011 (ISBN 978-2-35479-133-9).
Filmographie |
- 1988 : Le Vieil Homme et le Désert (INA), documentaire de Karel Prokop (54 min)
- 1989 : Le Vieil Homme, le Désert et la Météorite (La sept, France 3, Sodaperaga), documentaire de Karel Prokop (56 min)
- 1995 : Présence protestante (France 2), Théodore Monod, un nomade entre terre et ciel, documentaire de Jacques Oger (60 min)
- 1996 : Le Vieil Homme et la Fleur (Ellipse Production, Canal+), Mission botanique au Yémen en compagnie de José-Marie Bel. Documentaire de Raynal Pellicer (52 min).
- 2007 : Théodore Monod, un destin nomade (France 3), documentaire de Maximilien Dauber (60 min) (Les expéditions de Monod en 1996 et 1997 au Tibesti).
- 2012 : Théodore Monod, une météorite dans le siècle documentaire de Caroline Reussner (90 min et 54 min) Bonne étoile productions, Ushuaïa TV, CNRS images, Meromedia
Articles connexes |
- Liste d'espèces végétales et animales nommées en référence à Théodore Monod
- Wilfred Monod
- Fraternité spirituelle des Veilleurs
- Désert
- Sahara
- Monodiella
Liens externes |
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- Théodore Monod, ou Le désert en vérité
Monod est l’abréviation botanique standard de Théodore Monod.
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