Plouay
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Mairie de Plouay. | |||||
Héraldique | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Morbihan | ||||
Arrondissement | Lorient | ||||
Canton | Guidel | ||||
Intercommunalité | Lorient Agglomération | ||||
Maire Mandat | Gwenn Le Nay 2017-2020 | ||||
Code postal | 56240 | ||||
Code commune | 56166 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Plouaysien, Plouaysienne | ||||
Population municipale | 5 604 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 83 hab./km2 | ||||
Population aire urbaine | 12 260 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 54′ 56″ nord, 3° 20′ 02″ ouest | ||||
Altitude | 83 m Min. 13 m Max. 164 m | ||||
Superficie | 67,33 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
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Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.plouay.fr | ||||
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Plouay [pluɛ] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne. Historiquement, elle fait partie du Kemenet-Héboé et du Pays de Lorient.
La commune doit en grande partie sa renommée à l'organisation du Grand Prix de Plouay chaque année à la mi-août. En 2000, elle a organisé les Championnats du monde de cyclisme sur route.
Sommaire
1 Toponymie
2 Géographie
3 Lieux-dits et écarts
4 Communes limitrophes
5 Histoire
5.1 Moyen-âge
5.2 Époque moderne
5.3 Le XXe siècle
5.3.1 La Belle Époque
5.3.2 La Première Guerre mondiale
5.3.3 La Seconde Guerre mondiale
5.3.4 L'après Seconde Guerre mondiale
6 Événements
7 Blasonnement
8 Politique et administration
8.1 Tendances politiques et résultats
8.2 Liste des maires
9 Démographie
10 Langue bretonne
11 Lieux et monuments
11.1 Sites naturels
11.2 Vestiges préhistoriques et antiques
11.3 Châteaux et manoirs
11.4 Église et chapelles
11.5 Maisons et autres établissements
12 Randonnée
13 Personnalités liées à la commune
14 Notes et références
14.1 Notes
14.2 Références
15 Voir aussi
15.1 Articles connexes
15.2 Liens externes
Toponymie |
Son nom breton est Ploue, prononcé localement [ploˈe].
Plouay est une paroisse primitive comme l'indique son nom qui associe le mot breton plou signifiant « paroisse » au nom d'un saint évangélisateur. Par contre l'identité du saint évangélisateur fait débat. S'agit-il de saint Douë, un moine gallois qui débarqua entre le Bélon et la Laïta et fonda sur la côte l'ermitage de Doëlan avant de devenir missionnaire itinérant et de franchir l'Ellé ou de saint Zay, un missionnaire originaire de Cornouailles disciple de saint Guénolé, fondateur de l'abbaye de Landévennec ? Les formes anciennes du nom de la paroisse (Plozoé en 1308 et Plouzay en 1387) ne permettent pas de trancher. Toujours est-il que l'église catholique ne tarda pas à substituer ce saint non officiel par un autre saint reconnu celui-ci par le pape, saint Ouen.
Géographie |
Le bourg de Plouay est situé à 18,9 km au nord de la ville de Lorient à vol d'oiseau [1].
La commune est vallonnée comme l'atteste la côte de Ty Marrec qui constitue la principale difficulté du Grand Prix de Plouay. Le Scorff est le principal cours d'eau de la commune. Il coule au fond d'une vallée encaissée et matérialise au nord et à l'ouest la frontière avec les communes limitrophes de Berné, Guilligomarc'h et Arzano. Des cours d'eau de taille plus modeste drainent le territoire communal : le ruisseau de Pont er Bellec dont le cours matérialise la frontière au nord avec la commune d' Inguiniel, le ruisseau Saint Sauveur qui traverse le bourg, le ruisseau du Crano dont le cours matérialise en partie la frontière au sud avec les communes de Cléguer et Calan. La commune est assez boisée avec une superficie de bois de 1 679 ha pour une superficie totale de 6 733 ha soit un taux de boisement de 24,9 %. La voie rapide Lorient Roscoff (D 769) traverse la commune suivant un axe NNO/SSE. Elle a été partiellement aménagée en 2x2 voies entre le bourg de Plouay et Lorient. Le bourg constitue l'agglomération principale tandis que l'activité industrielle se concentre dans la ZA de Restavy, située à l'ouest du bourg à proximité de la voie rapide. La commune est située sur les grandes failles du Massif Armoricain allant de Nantes à la Pointe du Raz.
Lieux-dits et écarts |
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Communes limitrophes |
Les communes limitrophes en suivant le sens horaire d'une montre sont Inguiniel à l'est, Lanvaudan au sud-est, Calan au sud, Cleguer au sud, Arzano au sud-ouest, Guilligomarc'h à l'ouest et Berné au nord.
Histoire |
Moyen-âge |
En l'an 1281, le duc Jean Ier et Hervé de Léon firent un accord entre eux, qui portait que puisque le duc avait acheté de la dame de Ty Henry (Adelice Henry épouse du baron de Lanvaux) et de Geoffroy, son fils aîné, ce qu'ils possédaient dans la paroisse de Plouay et à Bécherel, ce prince, par cet acquêt, devait avoir la moitié du marché de Plouay. En conséquence, ils y firent à frais communs, une halle ou une cohue, qui coûta la somme de 178 livres, y compris le fonds de la terre où elle fut construite et la place qui l'environne[2].
Époque moderne |
Avant la Révolution française, la paroisse de Plouay dépendait du Kemenet-Héboé et de la sénéchaussée d'Hennebont. Plusieurs seigneuries se partageaient les terres dont celles de Kerdrého et de Cunffio. Les seigneurs de Cunffio étaient des vassaux des seigneurs de Pontcallec dont les terres furent érigées en marquisat en 1667 en faveur d'Alain de Guer. Les seigneurs de Pontcallec disposaient du droit de haute, moyenne et basse justice et l'auditoire de justice était situé au bourg de Plouay (actuel maison du Marquis). Le chef-lieu de Plouay s'apparente à un gros bourg ou à une petite ville selon les dires de Jean Baptiste Ogée et la paroisse compte 5000 communiants à la veille de la Révolution Française. Toujours selon Jean-Baptiste Ogée le territoire fournit une quantité prodigieuse de fougère et des landes. Les terres cultivées produisent du grain, du cidre et du lin.
Le XXe siècle |
La Belle Époque |
Une épidémie de dysenterie frappa Plouay en 1901[3].
Le curé de Plouay vit son traitement [4] suspendu en janvier 1903 pour avoir prêché et enseigné le catéchisme en breton[5].
La fin de la mission organisée à Plouay en 1909 donna lieu, en présence d'une foule nombreuse de fidèles, à l'érection d'un calvaire commémoratif.
La Première Guerre mondiale |
Le monument aux morts de Plouay, édifié en 1922 par l'architecte Charles Chaussepied, porte les noms de 235 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Par ailleurs un soldat (Pierre Ledain) a été tué au Maroc le 13 novembre 1914 lors de la Bataille d'Elhri[6].
La Seconde Guerre mondiale |
Le monument aux morts de Plouay porte les noms de 34 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[6].
L'après Seconde Guerre mondiale |
9 soldats originaires de Plouay sont morts pendant la guerre d'Indochine et 3 pendant la guerre d'Algérie[6].
Événements |
La paroisse de Plouay est sous le patronage de saint Ouen. Lors des fêtes patronales qui avaient lieu au mois d'août diverses manifestations sportives étaient organisées dont une course de vélo. Par la suite la course de vélo est devenu le Grand Prix de Plouay, puis la Bretagne Classic Ouest-France.
Blasonnement |
Les armoiries de Plouay se blasonnent ainsi :
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Politique et administration |
Tendances politiques et résultats |
Liste des maires |
Pendant 88 ans les membres de la famille de Pluvié, une famille de châtelains résidant au château de Manéhouarn, ont dirigé la municipalité. Quatre générations se sont succédé à la tête de celle-ci.
Démographie |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].
En 2016, la commune comptait 5 604 habitants[Note 1], en augmentation de 5,88 % par rapport à 2011 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Langue bretonne |
Le nom de la commune est Ploue en breton.
La langue autrefois pratiquée dans la commune était le breton bas-vannetais.
L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 10 février 2006. La commune a obtenu le label de niveau 1.
À la rentrée 2016, 126 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 16 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[12].
Lieux et monuments |
Sites naturels |
- vallée du Scorff.
Vestiges préhistoriques et antiques |
stèle de l'Âge du fer du village de Zandec.
Châteaux et manoirs |
château de Manéhouarn : propriété de la ville depuis 1975 après avoir appartenu à la famille de Pluvié, il abritait le musée du Vélo.- château de Kerdrého
- château de Kersily
- manoir de Kermorgan
- manoir de Cunffio
- manoir de Kerhouant
- manoir de Kermarec
Église et chapelles |
- Église paroissiale Saint-Ouen. Le monument aux morts se trouvant sur sa place est construit en 1923 par l'architecte Chaussepied et le sculpteur Gauthier. La partie centrale à quatre côtés rectangulaires est ornée de plaques de marbre blanc sur lesquelles sont gravés les noms des Plouaysiens tués au cours de la Première Guerre mondiale. Les quatre piliers d'où partent les arcs-boutants[13] qui rejoignent la partie centrale sont surmontés de sculptures représentant les corps d'armée de la Grande Guerre (fantassin, artilleur, aviateur et marin)[14].
- Chapelle de Locmaria-Grâce
- Chapelle Saint-Sauveur
- Chapelle Sainte-Anne du Scorff
- Chapelle Saint-Vincent
- Chapelle Saint Hubert
- Chapelle Saint Sébastien
- Chapelle Notre-Dame-des-Fleurs
- Chapelle Notre-Dame-de-Vraie-Secours
- Chapelle Notre-Dame de Sion
Chapelle de Locmaria-Grâce.
Chapelle Saint-Sauveur.
Chapelle Notre-Dame-des-Fleurs.
Maisons et autres établissements |
- maison dite du Marquis, ancien siège de la juridiction de la seigneurie de Pontcallec
- moulin du Pou
- moulin de la Rue Neuve
Randonnée |
La commune est parcourue par 300 km[réf. nécessaire] de sentiers de randonnée. Le GR34 emprunte la vallée du Scorff entre le Pont Neuf et l'ancien moulin à papier du Paou.
Personnalités liées à la commune |
Hyacinthe du Botderu, député du Morbihan de 1815 à 1816 et de 1820 à 1827, puis Pair de France entre 1827 et 1830.
Notes et références |
Notes |
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références |
« Calcul de l'orthodromie entre Plouay et Lorient » (consulté le 16 décembre 2018)
Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, page 320
Journal La Croix, n° du 24 octobre 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k219544j/f2.image.r=Langonnet?rk=343349;2
En vertu du Concordat de 1801, les prêtres étaient payés par l'État.
Journal L'Ouest-Éclair, n° du 7 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6398455/f3.image.r=Gourin?rk=17661032;2
http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=4551
« https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouay-56240/plouay-gwenn-le-nay-est-elu-nouveau-maire-5329228 », sur Ouest-France, 21 octobre 2017(consulté le 8 février 2018)
L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm
Ces arcs-boutants sont ornés dde plaques sur lesquelles sont gravées les noms des morts des autres conflits.
Michèle Bourret, Le patrimoine des communes du Morbihan, Flohic éditions, 1996, p. 694.
Voir aussi |
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Articles connexes |
- Liste des communes du Morbihan
Lorient Agglomération - Pays de Lorient
Communauté de communes de la région de Plouay (ancienne intercommunalité)- Bretagne Classic (Grand Prix de Plouay)
Liens externes |
Notices d'autorité : Bibliothèque nationale de France (données)- Site de la mairie de Plouay
- Comité des fêtes de Plouay
- Plouay sur le site de l'Institut géographique national
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