École pratique des hautes études
Fondation | Décret du 31 juillet 1868 |
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Type | Grand établissement (EPSCP) |
Président | Jean-Michel Verdier |
Doyens | Sylvie Demignot (SVT) Michel Hochmann (SHP) François de Polignac (SR) |
Campus | Multi-sites |
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Localisation | Paris |
Pays | France |
Étudiants | 2 100 (2015) |
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Enseignants-chercheurs | 260 (2015) |
Chercheurs | 51 laboratoires, UMR CNRS, Inserm, Inra, Muséum national d'histoire naturelle |
Membre de | Paris Sciences et Lettres |
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Site web | http://www.ephe.fr/ |
L'École pratique des hautes études (EPHE) est un grand établissement français d'enseignement supérieur spécialisé dans les Sciences de la vie et de la terre (SVT), les Sciences historiques, philologiques (SHP) et les Sciences religieuses (SR). Son statut de grand établissement (comme Dauphine, Sciences Po, l'EHESS, etc.) lui permet de procéder à un recrutement sélectif de ses étudiants. La mission statutaire de l'EPHE est, dans les champs scientifiques qu'elle couvre, « le développement de la recherche et la formation par la pratique de la recherche »[1]. Elle a rejoint Paris Sciences et Lettres fin 2014[1].
L'EPHE entretient des partenariats pour ses étudiants avec de grandes institutions (84 au total) comme Princeton University, l'Université de Cambridge, Al Azhar ou encore l'Université de Pékin.
Fondée en 1868, l'EPHE est aujourd'hui composée de trois sections (Sciences de la vie et de la terre, Sciences historiques et philologiques, Sciences religieuses) et de trois instituts nationaux (Institut européen en sciences des religions (IESR), Institut des récifs coralliens du Pacifique, Institut transdisciplinaire d’étude du vieillissement).
L'ancienne VIe section (Sciences économiques et sociales), dirigée par Fernand Braudel, est devenue en 1975 un établissement indépendant, l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS).
L'EPHE, qui relève du ministère chargé de l'Enseignement supérieur, est un établissement « hors-murs », dont les activités sont hébergées dans différentes universités, instituts et centres de recherche, principalement à Paris, mais aussi dans d'autres villes (Montpellier, Bordeaux, Marseille, Lyon, Grenoble, Dijon, Dinard et Moorea).
Sommaire
1 Histoire de l'EPHE
1.1 Motifs de la création
1.2 Statuts d'origine
1.3 Débuts
1.4 Évolution
2 Situation actuelle
2.1 Sections et instituts
2.2 Locaux
2.2.1 Locaux parisiens
2.2.2 Locaux polynésiens
2.3 Les différents diplômes de l'EPHE
2.3.1 Trois diplômes sélectifs : le Master, le Doctorat et le Diplôme de l'EPHE
2.3.2 Statut d'auditeur de l'EPHE (non sélectif)
2.4 Domaines d'étude
2.4.1 Masters en Sciences humaines et sociales
2.4.2 Masters en Biologie santé et en écologie en alternance dans un laboratoire
2.5 Liens avec d'autres institutions
3 Personnalités de l'EPHE
3.1 Membres
3.1.1 Sciences de la vie et de la terre
3.1.2 Sciences historiques et philologiques
3.1.3 Sciences religieuses
3.2 Anciens membres et personnalités associées
3.3 Présidents de l'EPHE
4 Articles connexes
5 Notes et références
6 Liens externes
Histoire de l'EPHE |
Motifs de la création |
En 1864, Ernest Renan publie un article dans la Revue des deux Mondes[2] où il oppose les universités allemandes qui suscitent « le mouvement intellectuel le plus riche, le plus flexible, le plus varié » à l'enseignement supérieur français qui, à l'image de l'enseignement du philosophe Victor Cousin, « est moins celui de la science moderne que celui des rhéteurs du IVe ou du Ve siècle » : Renan déplore ainsi que le niveau de l'enseignement philosophique et scientifique français soit rendu médiocre par l'accent porté sur la rhétorique au détriment de la recherche scientifique et de l'érudition[3].
Victor Duruy (1811-1894), ministre de l'Instruction publique de Napoléon III depuis juin 1863[3], est sensible aux arguments de Renan ainsi qu'aux idées pédagogiques d'Hippolyte Taine[4]. Soucieux en outre de la position des universités françaises par rapport à leurs homologues allemandes[4], il commande à son administration une enquête comparée sur les établissements supérieurs en France, en Angleterre, en Belgique, aux Pays-Bas et évidemment en Allemagne. Cette Statistique de l'enseignement supérieur, publiée en 1868, liste une importante série de carences et de dysfonctionnements divers, parmi lesquels l'insuffisance de tous les moyens de travail, le trop petit nombre de chaires, le délabrement des bâtiments, l'isolement du corps enseignant, la médiocrité des bibliothèques, l'impécuniosité des chercheurs[3]. De plus, les professeurs les plus renommés de la Sorbonne, de l'École Normale ou du Collège de France doivent se contenter de faire un cours magistral faisant une synthèse des connaissances acquises sur le thème de la chaire qu'ils occupent.
La création de l'EPHE doit beaucoup à des universitaires comme Renan, Boutmy, Lavisse, Berthelot et Pasteur qui combattaient alors pour une réforme de l'enseignement supérieur[5].
Statuts d'origine |
« Victor Duruy décide de renouveler l'enseignement universitaire français, non pas de l'intérieur », car il sait qu'il va rencontrer une opposition invincible, « mais plutôt en ajoutant une création périphérique à la vieille Université », comme on l'avait fait depuis des siècles avec par exemple la création du Collège de France. Pour sa création, Victor Duruy ne cachait pas son ambition, il aurait alors annoncé : « l'École Pratique des Hautes Études est un germe que j'ai déposé dans les murs lézardés de la Vieille Sorbonne ; en se développant il les fera crouler ». De fait, il s'agit de promouvoir des enseignements et des manières d'enseigner que l'Université ignore, en s'inspirant des séminaires à l'allemande. L'EPHE doit être une institution d'érudition et de recherche, chargée d'initier par l'exemple des étudiants à des pratiques (d'où son nom).
L'École Pratique appuie sur le rapport « pratique » à la recherche, dés son origine elle se consacre à la production et à la transmission de connaissances, en proposant à ses étudiants les séminaires de personnalités issues du monde académique (docteurs et agrégés) et des scientifiques qui travaillent en laboratoire (dans les sciences dures ou dans les sciences humaines et sociales). Les "directeurs d'études" sont en effet soit des universitaires soit des professionnels de la recherche dans des instituts privés et publics. Ce type de recrutement (universitaires / professionnels reconnus dans le champ étudié) qui fait aujourd'hui l'originalité des écoles de commerce et des écoles d'ingénieurs est très ancien pour l'EPHE[6].
L'École Pratique des Hautes Études est créée par un décret daté du 31 juillet 1868 dont l'article 1er dispose : « Il est fondé à Paris, auprès des établissements scientifiques qui relèvent du Ministère de l'Instruction publique, une École pratique des hautes études ayant pour but de placer, à côté de l'enseignement théorique, les exercices qui peuvent le fortifier et l'étendre. »
L'initiative est conçue comme une entité administrative chargée de dispenser les fonds favorisant la recherche pure et la formation[4]. En 1888, l'EPHE dispose par exemple de 329 600 francs provenant du Ministère pour la formation et la recherche avancée, auxquels s'ajoute une subvention de 36 000 francs de la Ville de Paris pour les bourses d'études[7].
Il s'agit de permettre à des savants qui n'ont pas un cursus académique classique avec une thèse d'État[8] de donner des enseignements supérieurs de haut niveau, d'autre part de développer la dimension pratique ou applicable des savoirs universitaires, ainsi que des nouvelles branches de ces savoirs.
Pour permettre de recruter des nouveaux professeurs formant un corps distinct de celui des professeurs d'Université, le titre de docteur d'État n'est pas exigé si l'on recrute des professionnels du champ scientifique étudié (dans la pratique beaucoup sont les enseignants qui ont des doctorats et travaillent comme professionnels dans des instituts de recherche appliquée) ; les enseignants n' ont pas tous le titre de « Professeur » mais de « Directeur d'Étude »[4].
Comme au Collège de France l'intitulé des chaires varie avec l'évolution de la recherche. Ceci permet à l'EPHE de rester à la pointe de la recherche pratique. à chaque nouveau recrutement à partir du thème proposé par le candidat élu. Les cours qui changent régulièrement suivant l'avancée même des travaux des directeurs d'étude sont annoncés aux étudiants par une grande affiche[6].
Débuts |
L'EPHE comptait initialement (1868) quatre sections :
- Mathématiques (Ier section), sous la direction de Joseph-Alfred Serret, Charles Briot et Victor Puiseux.
- Physique et chimie (IIe section), sous la direction d’Antoine-Jérôme Balard, Charles Adolphe Wurtz et Jules Jamin.
- Sciences naturelles et physiologie (IIIe section), sous la direction de Henri Milne Edwards, Joseph Decaisne et Claude Bernard, Marcellin Berthelot (l'un des précurseurs de l'approche systémique en biochimie).
- Une quatrième section s'est ajoutée, elle rassemble les Sciences historiques et philologiques et les Sciences Religieuses (IVe section).
C'est depuis cette époque que la discipline histoire a en France pour particularité d'être considérée comme une science pratique, et actuellement rangée parmi les sciences sociales[6].
Une cinquième section, sans numéro, est bientôt ajoutée (1869)[9], pour les
- Sciences économiques et administratives, celle qui doit traiter de la réflexion sur les affaires publiques et sur les instruments de leurs gestions. Elle n'aura pas d'avenir à cause de la guerre, de la chute du Second Empire, et c'est l'École libre des sciences politiques, créée en 1873, qui en reprendra le programme[6].
Comme elle est dépourvue de locaux spécifiques, un programme d'agrandissement de la Sorbonne, du Muséum et de la Faculté de médecine de Paris est lancé afin de donner de l'espace aux nouveaux laboratoires.
À l'ouverture, 400 personnes postulent pour les cours libres et 264 sont admis (37 en Ire section, 75 en IIe, 94 en IIIe et 68 en IVe).
L'école propose à ses débuts 42 cours puis, dès 1872, 60, dont 15 en province. En 1872, on compte 20 laboratoires de recherche à Paris et 8 en province, 36 « laboratoires d'enseignement »[10] à Paris et 5 en province.
Évolution |
En 1886, l'EPHE est dotée d'une nouvelle section : Sciences religieuses (Ve section). En 1947, la section « Sciences économiques et administratives » est recrée avec comme intitulé « Sciences économiques et sociales (VIe section) »[11], sous la direction de l'historien Fernand Braudel. Cette section prend par la suite de l'autonomie et finit en 1975 par devenir un grand établissement indépendant, l'École des hautes études en sciences sociales.
En 1986, les Ire et IIe sections sont supprimées et rattachées soit aux universités, soit au CNRS[12].
Situation actuelle |
Sections et instituts |
L'EPHE comprend donc actuellement trois sections et trois instituts :
- Sciences de la vie et de la terre
- Sciences historiques et philologiques
- Sciences religieuses
- l'Institut européen en sciences des religions
- l'Institut des récifs coralliens du Pacifique
- l'Institut transdisciplinaire d'étude du vieillissement[13]
Locaux |
Locaux parisiens |
Depuis juillet 2013, le siège de l'EPHE, précédemment situé au 46, rue de Lille, est installé aux Patios Saint-Jacques (4-14, rue Ferrus dans le 14e arrondissement de Paris)[14].
La section Sciences de la vie et de la terre est répartie dans l'ensemble des universités accueillant les laboratoires et évidemment des CHU.
Jusqu'en 2010, les sciences humaines étaient uniquement enseignées à la Sorbonne (17, rue de la Sorbonne, esc. E, 1er étage). En 2011, pour compléter ces locaux devenus trop exigus à la suite d'une restructuration, des salles supplémentaires ont été ouvertes pour les sciences humaines dans le bâtiment Le France (190-198, avenue de France). Depuis avril 2017, ces salles supplémentaires ont été déplacées à la Maison des Sciences de l'Homme, au 54 boulevard Raspail, dans le 6e arrondissement de Paris.
En 2019, l'EPHE occupera une partie des locaux de la Cité des humanités et des sciences sociales (Campus Condorcet), elle y rejoindra notamment l'EHESS et l'École nationale des chartes.
Locaux polynésiens |
En 2009, le laboratoire déjà installé à Moorea (Polynésie française) devient la base de l'Institut des récifs coralliens du Pacifique (IRCP)[15].
Les différents diplômes de l'EPHE |
L'EPHE rassemble 260 enseignants-chercheurs (170 directeurs d'études et 70 maîtres de conférences) rattachés à des équipes, ainsi qu'une trentaine d'allocataires de recherche. Conçue comme un lieu privilégié d'initiation et de formation à la pratique de la recherche de haut niveau, l'EPHE s'appuie sur un certain nombre d'Unités mixtes de recherche liées au CNRS, à des universités, ou à de grands organismes spécialisés comme l'INSERM, l'INRA, l'EFEO ou l'Institut du Cerveau et de la Moelle Épinière. Les enseignements y sont dispensés par des chercheurs de haut niveau. Les cours ou séminaires sont accessibles aux étudiants sélectionnés par l'EPHE et aux auditeurs. À la rentrée 2006, l'EPHE accueillait 3200 étudiants et auditeurs inscrits, dont 42 % d'étudiants étrangers.
Trois diplômes sélectifs : le Master, le Doctorat et le Diplôme de l'EPHE |
De grandes caractéristiques distinguent l'EPHE de l'Université : Il y a à l'EPHE trois types de personnes qui suivent les séminaires et non un seul.
Il y a d'abord les étudiants en Master ou en doctorat qui obtiennent un diplôme national de grand établissement, ils sont sélectionnés à bac+3, bac+4 et bac+5 sur leur notes, leur projet de recherche et surtout leur expérience professionnelle préalable, leur connaissance d'une langue rare, c'est-à-dire une spécificité qu'ils ne pourront pas valoriser autant dans un établissement universitaire. Ils sont soumis en plus d'une scolarité composée de séminaires de spécialisation (avec pour cette partie un emploi du temps comparable à l'Université mais des séminaires généralement plus poussés qu'à l'Université car proposés par des universitaires et des professionnels de la recherche travaillant dans des centres de recherches, des institutions privés ou publics) à un travail de recherche pratique (c'est-à-dire dans un laboratoire scientifique pour la section des sciences naturelles ou pour les sciences historiques, philologiques et religieuses des travaux d'archéologie sur le terrain, d'apprentissage des langues sur le terrain, d'épigraphie, de traduction et souvent des stages dans des instituts de recherches spécialisées dans la recherche "pratique", c'est-à-dire en rapport directe avec les documents d'archives, les fouilles et les centres de recherches des civilisations étudiées)[16],[17].
Il y a ensuite les étudiants du Diplôme de l'EPHE. Le diplôme de l'EPHE est un diplôme d'établissement hors système LMD, il propose une équivalence bac+5 sans pré-requis. Le diplôme est reconnu dans les structures de recherches publiques françaises. Avant 2004, l'établissement permettait à des élèves, sélectionnés sur dossier (la majorité ayant largement entamé leur carrière professionnelle), de suivre des séminaires spécialisés. Depuis 2004, l'EPHE s'est inscrite dans le système LMD: Tout en continuant à délivrer ses diplômes propres, l'EPHE peut attribuer des diplômes universitaires nationaux de deuxième et troisième cycle (master et doctorat), ainsi que l'habilitation à diriger des recherches (HDR).
Statut d'auditeur de l'EPHE (non sélectif) |
Enfin, les auditeurs libres sont toutes les personnes qui souhaitent suivre les séminaires d'un enseignant de l'EPHE mais qui ne sont pas engagées dans un cursus universitaire ou qui ne se sentent pas la capacité d'effectuer les recherches attendues pour valider le séminaire.
Domaines d'étude |
Masters en Sciences humaines et sociales |
Contrairement à l'Université l'EPHE entend proposer un enseignement de grande spécialisation à des étudiants qui ont déjà préalablement travaillé sur ces sujets en apprenant toutes les ressources théoriques et surtout en ayant les ressources pratiques permettant d'aborder des sujets complexes dont les enjeux sont souvent aigus. L'EPHE propose une formation à la recherche et à la recherche appliquée pour des problématiques complexes. Dans le champ des sciences religieuses, l'EPHE propose tout simplement le seul enseignement menant à un diplôme non pas en théologie mais en sciences des religions et ce dans un établissement public hautement sélectif.
La nature "pratique" c'est-à-dire tout à la fois très pointue dans l'actualisation de connaissances difficiles d'accès (stratégie, interprétations religieuses, histoire et archéologie orientales, langue et grammaire de langues anciennes et rares) et apportant une plus-value "applicable" dans des laboratoires et des institutions a fait par exemple du Master EEMA la formation de référence en "art de la stratégie" des étudiants de l'École de Guerre et de très nombreux officiers de Saint-Cyr car la stratégie y est abordée de manière comparée (Asie, Islam, Europe, etc.).
Le Master EEMA et plus largement le Master en Sciences Humaines et Sociales, a formé à travers ses différentes spécialités un grand nombre d'experts en stratégie comparée en histoire orientale et en sciences des religions qui travaillent dans la diplomatie, l'armée et les centres d'analyse stratégique. L'EPHE peut d'ailleurs se targuer d'être l'une des seules formations en France à proposer des enseignements sur les droits orientaux (asiatiques et islamiques notamment) mais également leur histoire et les philosophies qui permettent de les comprendre.
Masters en Biologie santé et en écologie en alternance dans un laboratoire |
Les étudiants recrutés en master ou en Doctorat à l'EPHE notamment dans le Master biologie, santé, écologie ont tous travaillé dans un laboratoire en sciences naturelles. Les masters SSIB et BGE s'effectuent en alternance dans des laboratoires ou des entreprises privées. L'EPHE entretient en effet des liens étroits avec l'INSERM ou le CNRS.
Le principe de ces masters est de faire entrer directement les étudiants dans une problématique de recherche et de les mettre en face des derniers concepts et avancées technologiques dans des domaines d'avenir tel que la toxicologie, les neurosciences, la cognition, l'infectiologie, etc. La section des Sciences de la vie et de la terre est liée à des hôpitaux, le CNRS, de très nombreux centres de recherche et de nombreuses entreprises.
La formation de l'EPHE appuie sur une approche difficile d'accès mais particulièrement en phase avec les dernières avancées en biologie et en biochimie, la biologie systémique.
Liens avec d'autres institutions |
L'EPHE entretient des échanges intenses avec des universités et institutions de recherche de différentes parties du monde, en priorité dans le cadre de coopérations avec les pays de la Méditerranée et l'Asie.
Personnalités de l'EPHE |
Membres |
Sciences de la vie et de la terre |
- Monique Adolphe
- Jean Chambaz
- Francis Eustache
Sciences historiques et philologiques |
- Michel Antoine
- Frédéric Barbier
- Pierre Chantraine
- Anne Chayet
- Philippe Charlier
- Yves Coppens
- Hervé Coutau-Bégarie
- Michel Fleury
- Lionel Galand
- Perrine Galand-Hallyn
- Claude Hagège
- Élisabeth Labrousse
- Ernest Labrousse
- Jacques Le Rider
- Michel Lejeune
- André Lemaire
- Jean-Michel Leniaud
- Georges Le Rider
- Jean-Pierre Mahé
- Pierre Marsone
- Joseph Mélèze-Modrzejewski
- Bruno Neveu
- Gaston Paris
- Gilles Pécout
- François Queyrel
- Michel Roblin
- Pierre Toubert
- Jacques Verger
- Pascal Vernus
- Jean-Claude Waquet
- Emmanuel de Waresquiel
Sciences religieuses |
- Mohammad Ali Amir-Moezzi
- Jean-Robert Armogathe
- Jean-Christophe Attias
- Jean Baubérot
- Hubert Bost
- Olivier Boulnois
- Esther Benbassa
- Katia Buffetrille
- Olivier Christin
- Henry Corbin
- Oscar Cullmann
- Régis Debray
- Danièle Dehouve
- Vincent Delecroix
- Antoine Faivre
- Lucien Febvre
- André-Jean Festugière
- Pierre Hadot
- Roberte Hamayon
- Christian Jambet
- Matthew Kapstein
- Ernest-Marie Laperrousaz
- Jacques Le Brun
- Alain Le Boulluec
Claude Lévi-Strauss[18]
- Alain de Libera
- Marcel Mauss
- Simon Claude Mimouni
- Gérard Nahon
- Henri-Charles Puech
- Jean-Noël Robert
- Jean-Paul Willaime
- Valentine Zuber
Anciens membres et personnalités associées |
Ire, IIe, et IIIe section
- Antoine-Jérôme Balard
- Claude Bernard
- Marcellin Berthelot
- Ivan Bertrand
- Édouard Branly
- Paul Broca
- Jean-Baptiste Charcot
- Joseph Decaisne
- Paul Desains
- Edmond Frémy
- Bernard Halpern
- Paul Hautefeuille
- Jules Jamin
- Pierre Lecomte du Nouÿ
- Léon Henri-Martin
- Henri Milne Edwards
Henri Moissan, prix Nobel de chimie en 1906.- Lucie Randoin
- Émile Roux
- Henri Wallon
- Charles Adolphe Wurtz
- Sciences historiques et philologiques et Sciences Religieuses
- Louis Bazin
- Émile Benveniste
André Berthelot (directeur d'études à l'EPHE il en fut aussi directeur adjoint)- Raymond Bloch
- Bernhard Blumenkranz
- Jean Bottéro
- Michel Bréal
- André Chastagnol
- Raymond Chevallier
- Marcel Cohen
- Jean-Claude Coquet
- Henry Corbin
- Pierre Courcelle
- Albert Dauzat
- Jean Delumeau
- François de Dainville
- Georges Devereux
- Louis Duchesne
- Georges Dumézil
- Paul-Marie Duval
- Jean Favier
- Bernard Frank
- Étienne Gilson
- Marcel Granet
- Albert Grenier
- Bernard Guenée
- Joseph Halévy
- Jean Irigoin
- Alexandre Kojève
- Alexandre Koyré
- Ernest Labrousse
- Mayer Lambert
- Gabriel Le Bras
- Maurice Leenhardt
- Israël Lévi
- Sylvain Lévi
- Éveline Lot-Falck
- Isidore Loeb
- Alfred Loisy
- Jules Marouzeau
- Gaston Maspero
- Louis Massignon
- Jean de Menasce
- Michel Mollat du Jourdin
- Gabriel Monod
- Claude Nicolet
- Jean-Marie Pesez
- Yánnis Psycháris
- Albert Réville
- Maxime Rodinson
- Germaine Rouillard
- Ferdinand de Saussure
- François Secret
- François Simiand
- Jules Soury
- Pierre Teilhard de Chardin
- Joseph Vendryes
Jean-Pierre Vernant (1948-1975)- William Henry Waddington
- Éric Weil
- Sciences économiques et sociales
- Roland Barthes
- Fernand Braudel
- Pierre Bourdieu
- Henri Desroche
- Georges Devereux
- Jacques Dupâquier
- Alphonse Dupront
- David Feuerwerker
- Lucien Febvre
- Pierre Francastel
- Jean Fourastié
- François Furet
- Jacques Gernet
- Maurice Godelier
- Marcel Griaule
- Claude Lévi-Strauss
- Alfred Métraux
- André Piatier
- Germaine Tillion
Jean-Pierre Vernant (1948-1975)
Pierre Vidal-Naquet (1966-1997)- Salvador Romero Pittari
Présidents de l'EPHE |
- 1983-1989 : Claude Tardits
- 1990-1994 : Monique Adolphe
- 1994-1998 : Bruno Neveu
- 1998-2002 : Jean Baubérot
- 2002-2006 : Marie-Françoise Courel
- 2006-2011 : Jean-Claude Waquet
- 2011-2013 : Denis Pelletier[19]
- 2013-2018 : Hubert Bost[20]
- depuis octobre 2018 : Jean-Michel Verdier[21]
Articles connexes |
- Mission française des fouilles de Tanis (MFFT)
- Centre d'Études Mongoles et Sibériennes
Notes et références |
Décret n°2005-1444 du 24 novembre 2005 relatif à l’École pratique des hautes études sur http://www.legifrance.gouv.fr
Ernest Renan, « L'instruction supérieure en France : son histoire et son avenir », La Revue des deux Mondes, t. LI, 1er mai 1864, p. 73-95 (lire en ligne)
Serge Nicolas, Etudes d'histoire de la psychologie, L'Harmattan, 2009, p. 106-107
(en) Clark, Prophets and Patrons : the French University and the Emergence of the Social Sciences, Harvard University Press, 1973, p. 42-45
« Le corps professoral de l'enseignement supérieur et l'idéologie de la réforme universitaire en France, 1860-1885 (Revue Française de Sociologie, 1977, pp.201-232) »
Jacques Revel dir, Une école pour les sciences sociales. De la VIe section de l'EPHE, à l'École pratique des hautes études en sciences sociales, Paris, cerf, 1996, pages 11-12.
(en) Harry W. Paul, From Knowledge to Power, Cambridge University Press, 2003, p. 50
Duruy avait vainement essayé d'obtenir une chaire d'enseignement supérieur à l'entomologiste Jean-Henri Fabre.
Décret du 30 janvier 1869
Terme générique utilisé également pour les Ire et IVe sections non expérimentales
Décret du 3 novembre 1947.
Décret du 14 mars 1986.
Site officiel de l'Institut transdisciplinaire d'étude du vieillissement.
Déménagement du siège de l'École pratique des hautes études sur le site de l'EPHE
Arrêté du 21 janvier 2009 portant création à l'École pratique des hautes études de l'Institut des récifs coralliens du Pacifique sur http://www.legifrance.gouv.fr
« Brève Histoire de l'EPHE »
De façon générale, ces conditions d'admission et d'étude sont toujours valables de nos jours.
Le site Internet de l'EHESS mentionne bien qu'il appartenait à la Ve section, occupant la chaire « Religions comparées des peuples sans écriture »
Denis Pelletier élu président de l'École pratique des hautes études sur le site de l'EPHE.
Hubert Bost, directeur d'études, a été élu président de l'École pratique des hautes études sur le site de l'EPHE.
Jean-Michel Verdier élu président de l’École Pratique des Hautes Études, communiqué de presse EPHE, 18 octobre 2018.
Liens externes |
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Annuaire de l'École pratique des hautes études, section des sciences historiques et philologiques (Revues.org)
Annuaire de l'École pratique des hautes études, section des sciences religieuses (Revues.org)
Annuaires de l'École pratique des hautes études, collection rétrospective (Persée)
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