Vézelise


























































































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Vézelise
Église Saints-Côme-et-Damien.

Blason de Vézelise
Héraldique

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Grand Est

Département

Meurthe-et-Moselle

Arrondissement

Nancy

Canton

Meine au Saintois

Intercommunalité

Communauté de communes du pays du Saintois

Maire
Mandat
Dominique Vollmar
2014-2020

Code postal
54330

Code commune
54563
Démographie

Gentilé
Vézelisiens

Population
municipale
1 433 hab. (2015 en diminution de 4,15 % par rapport à 2010)
Densité 268 hab./km2
Géographie

Coordonnées

48° 29′ 15″ nord, 6° 05′ 19″ est

Altitude
Min. 245 m
Max. 313 m

Superficie
5,35 km2
Localisation


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Vézelise





Liens

Site web

vezelise.com


Vézelise est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.




Sommaire






  • 1 Géographie


  • 2 Toponymie


  • 3 Histoire


    • 3.1 Moyen Âge


    • 3.2 Époques moderne et contemporaine




  • 4 Politique et administration


  • 5 Population et société


    • 5.1 Démographie


    • 5.2 Enseignement




  • 6 Culture locale et patrimoine


    • 6.1 Lieux et monuments


      • 6.1.1 Édifices civils


      • 6.1.2 Édifices religieux




    • 6.2 Randonnées


    • 6.3 Personnalités liées à la commune


    • 6.4 Héraldique




  • 7 Voir aussi


    • 7.1 Bibliographie


    • 7.2 Articles connexes


    • 7.3 Liens externes




  • 8 Notes et références


    • 8.1 Notes


    • 8.2 Références







Géographie |


Vézelise se situe à une petite trentaine de kilomètres au sud de Nancy, au cœur du pays du Saintois dont le village est par ailleurs la capitale. Son surnom de « pot de chambre de la Lorraine » reflète sa situation topographique : Vézelise est située dans un creux, à l'endroit du confluent du Brénon et de l'Uvry.



Toponymie |


Nom de personne romain Visellius et suffix -ensem (domaine)[1]



Histoire |



Moyen Âge |


La première trace écrite de Vézelise date de 960, dans laquelle est mentionnée son église. Un siècle plus tard, en 1071, Vézelise devient la capitale du comté de Vaudémont et à la fin du XIIIe siècle, elle se dote de remparts (qui seront plus tard détruits) ce qui fait d'elle une véritable petite place forte. De nombreuses guerres éclatent entre le comté de Vaudémont et le duché de Lorraine.
En 1473, le mariage du comte de Vaudémont Ferry II de Lorraine et de la fille du duc René Ier d'Anjou, Yolande, réconcilie les deux camps et le comté de Vaudémont est alors rattaché au duché de Lorraine. Malgré cette réunification, la ville garde les coutumes propres à l'ancien comté de Vaudémont jusqu'en 1723, date où le duc Léopold décide d'appliquer la coutume lorraine à Vézelise.



Époques moderne et contemporaine |


Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.


Vézelise est surtout connue pour sa bière qui a été introduite pour la première fois en 1863 par Antoni Moreau (né en 1837 à Battigny-mort en 1903) et qui a été exportée dans toute la France et dans tout l'Empire colonial français grâce à la ligne de chemin de fer Nancy-Vézelise-Mirecourt. La production de bière, qui est montée. jusqu'à 175 000 hectolitres par an, est arrêtée depuis 1971. Antoni Moreau, est considéré comme un des pères de la brasserie française[2], et connu comme un des fondateurs de l'école de brasserie de Nancy, organisme qui deviendra l'IFBM.



Politique et administration |




















































































Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité

Les données manquantes sont à compléter.
1845
 
Jean François Nicolas Contal
 
 
1914
1920
Victor Roset
 
 
1920
1945
Louis Moreau

URD
Conseiller général du canton de Vézelise (1919-1940)
1945
1947
Paul Florentin
 
 
1947
1971
Robert Géant
 
 
1971
1989
Jacques Leclerc

UDF
Conseiller général du canton de Vézelise (1967-1994)
1989
1991
Jean-Henri Prudhomme
 
 
1991
1995
Jean-Louis Royer
 
 
1995
2008
Monique François
 
 
mars 2008
en cours
(au 16 avril 2014)
Dominique Vollmar

DVG
Fonctionnaire[3]



Population et société |



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[5].



En 2015, la commune comptait 1 433 habitants[Note 1], en diminution de 4,15 % par rapport à 2010 (Meurthe-et-Moselle : +0,3 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 897 1 773 1 718 1 679 1 765 1 685 1 549 1 591 1 621



























1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 562 1 515 1 326 1 459 1 447 1 397 1 336 1 370 1 337



























1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 315 1 260 1 261 1 251 1 268 1 276 1 251 1 195 1 233



























1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 -
1 237 1 105 1 513 1 391 1 336 1 359 1 495 1 433 -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[7].)



Histogramme de l'évolution démographique





Enseignement |



  • Écoles maternelles et primaire Marie-Marvingt.

  • Collège Robert-Géant.



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |



Édifices civils |






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  • Château dit le Fief de Bellefontaine, actuellement gendarmerie érigé en 1595 en faveur probablement de François Alix, fils de Thierry Alix dont la maison avait été anoblie en 1554 par Charles III de Lorraine. C'était un petit château flanqué de tours aux angles, entouré de murs et pourvu d'une belle fontaine qui a donné son nom au fief ; la propriété fut vendue au XIXe siècle à un sieur J.-P. Lette qui en fit un dépôt de diligences ; la ville l'acquit en 1905, démolit la demeure et fit construire la gendarmerie actuelle.

  • Fortifications et château ruiné pendant la guerre de Trente Ans et fortifications rasées. De l'ancien édifice, démantelé en 1636 sur l'ordre de Richelieu, il ne reste rien de visible ; seul son emplacement est connu avec certitude : l'ensemble s'inscrivait dans un triangle formé par le confluent du Brénon et de l'Uvry ; la façade principale correspondant à la base de ce triangle donnait sur l'actuelle place de l'Hôtel-de-Ville. La porte sur le Brénon, la tour le Comte, le château ; le donjon ; la tour du chien avec un toit en poivrière ; la tour des Sarrasins avec un toit en poivrière également, derrière la tour le Comte ; la tour Nyberte, crénelée ; la porte Saint-Côme sur l'Uvry ; l'église mère de Vézelise au Haut du Plain ; la tour Gabion, crénelée ; la tour Malconeste ; la porte Notre-Dame.

  • Les halles de bois datant du XVIe siècle (mais leur existence première remonte au XIIIe siècle), construites par Nicolas La Hière sous l'ordre du duc Charles III ; elles furent endommagées lors d'un bombardement le 15 juin 1940, mais remises en leur état d'origine.

  • Un hôtel de la Renaissance, datant du XVIIIe siècle, aujourd'hui annexe de la mairie, appelé « Palais de justice » en raison de la devise gravée au-dessus de sa porte d'entrée : LEX IMPERIO MAJOR (« la loi est plus forte que le pouvoir »).

  • L'hôtel du Bailli (ou hôtel de Tavagny ou hôtel de Bassompierre), construit en 1546 par François de Tavagny.

  • Relais de poste, gendarmerie, actuellement maison particulière. La brigade de Vézelise est créée en 1699 ; elle occupera l'ancien relais de poste jusqu'en 1903.

  • Hôpital Saint-Charles, hospice, maison de retraite Saint-Charles. Il y avait à Vézelise une bâtisse qui servait d'hôpital, sise devant le portail de l'église. Sa capacité d'accueil étant devenue insuffisante, on décida en août 1626 d'acquérir un terrain à l'intention d'y construire un nouveau bâtiment, qui - curieusement - s'éleva à l'intérieur des fortifications de la ville, près de la porte Notre-Dame.

  • Statue du Pot de chambre, située en façade du restaurant « L'hôtel de Lorraine ».


Édifices religieux |


  • Église Saints-Côme-et-Damien, de style gothique, date des XVe et XVIe siècle (elle fut consacrée le 6 mai 1521). Haute de 70 mètres, elle possède de beaux vitraux du début du XVIe siècle et un orgue remarquable, construit en 1775 par Küttinger, l'un des meilleurs facteurs lorrains de l'époque. L'église a aussi un clocher tors et un portail en bois sculpté du XVIe, financé par le duc Antoine. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 5 juin 1907[8].

  • Couvent des capucins, actuellement exploitation agricole. Le sieur de Malvoisin, seigneur d'Hammeville, trésorier du duc de Lorraine, avait demandé par testament que l'on édifiât un couvent après sa mort, qui advint en 1583, pour le repos de son âme ; cette volonté fut réalisée en 1632, La ville offrant le terrain. Les capucins œuvrèrent à Vézelise jusqu'à la Révolution. Bien qu'ayant tous choisi de poursuivre leur vie communautaire, les huit frères d'alors furent dispersés. Le couvent fut vendu comme bien national à la famille Collin de Barisien qui le loua pour exploitation, puis le revendit, en 1822 à dom Fréchard, bénédictin de Moyenmoutier-Senones, pour servir de maison-mère aux Frères de la Doctrine Chrétienne, congrégation qu'il venait de fonder. Les frères y créèrent un collège. Après 1830, la congrégation fut dispersée. Elle reprit corps en 1837, étant alors transférée à Sion sous la direction de Léopold Baillard. Après la révocation de ce dernier et de ses frères en 1848, le noviciat fut ramené à Vézelise. En 1860-1862, l'abbé Gondrexon fit construire la chapelle ; le collège prospéra jusqu'en 1868. La propriété fut alors vendue à une communauté de cisterciennes chassées de Suisse par le Kulturkampf et qui l'occupèrent jusqu'en 1906. En 1901, elles furent mises en demeure de quitter leur couvent. Les bâtiments furent convertis après 1909 en exploitation agricole. La chapelle néo-gothique fut incendiée lors d'un bombardement en 1940. Il n'en reste que trois arches ogivales et la base du chevet.

  • Couvent de minimes, actuellement hôtel fondé par Didier Virion en 1614 et construit en 1619 ; il abritait une communauté de qui s'occupait de pauvres gens ; la révolution dispersa les religieux et le bâtiment fut vendu comme bien national.

  • Couvent de chanoinesses régulières de Saint-Augustin, couvent de sœurs de la congrégation. Didier Virion, résidant à Madrid puis à Rome, manifesta le désir de fonder un couvent de chanoinesses de Saint-Augustin à Vézelise ; le conseil de ville proposa un terrain au Haut du Plain ; quatre religieuses arrivèrent le 27 septembre 1629. La maison du Haut du Plain devint vite insuffisante ; les sœurs connurent les épreuves de la guerre, et, leur maison s'étant partiellement effondrée, elles obtinrent de se loger dans un reste de bâtiment provenant du château "ci-devant démoli". À la fin de 1717, une crue subite catastrophique ravagea la ville et l'édifice situé au confluent du Brénon et de l'Uvry. En 1763, un arrêt du Conseil d'état de Lorraine prescrivit une information devant l'évêque de Toul pour la suppression du couvent ; une prolongation fut accordée et le maintien obtenu finalement en 1767. L'inventaire révolutionnaire eut lieu le 7 avril 1791 ; les sœurs furent expulsées et les dernières quittèrent le couvent le 1er octobre 1792. Il fut occupé par la gendarmerie et était dans un état lamentable quand les religieuses y revinrent en 1822 ; elles restèrent jusqu'en 1852, date à laquelle elles partirent à Lunéville dans la maison dite « le Ménil ». Les bâtiments de Vézelise furent vendus en cinq lots.

  • Chapelle Saint-Charles, rue Notre-Dame (maison de retraite).



Randonnées |


Deux circuits pédestres de onze et treize kilomètres démarrent à Vézelise.
Le premier (balisage jaune), passe par le bois de Serres, Houdreville, La traversée du Brénon, Omelmont et la gare de Vézelise. Durée estimée : 2 heures 45.

Le second (balisage rouge) conduit à Ognéville, Étreval, le Brénon et Vroncourt. Durée estimée : 3 heures 15.

Ils sont praticables en VTT.
Les départs peuvent se faire sur le parking du supermarché, route de Mirecourt.



Personnalités liées à la commune |



  • Claude Ballot, argentier de l'évêque de Metz, fut anobli le 24 juin 1543. Sa fille Elizabeth se maria avec Denys Cossu seigneur d'Arincourt. Le fils Jacques était lieutenant de bailli de l'évêché de Metz.


  • Jean-Baptiste Salle (né dans la commune en 1759), député du tiers état de Nancy aux États généraux de 1789 et membre Girondin de la Convention en 1792.


  • Dominique François Xavier Félix (né en 1763 à Vézelise, mort en 1839), général des armées de la République et de l'Empire.


  • Sébastien Bottin (1764-1853), statisticien français, qui développa le premier l'usage des annuaires, descendant d'une famille de Vézelise.


  • Nicolas Deleau (1797-1862), médecin chirurgien né à Vézelise, précurseur dans le traitement des maladies de l'oreille.[réf. nécessaire]


  • Hans Stieger, artiste peintre né en 1948 en Autriche, résida à Vézelise jusqu'à son décès.[réf. nécessaire]


  • Hans J. Kullock, musicien, pédagogue et journaliste né en 1947 en République démocratique allemande, fondateur et directeur du MAI, réside dans la commune.[réf. nécessaire]


  • Antoni Moreau (1837-1903) et ses fils Louis et Félix, brasseurs.[réf. nécessaire]


  • Maurice Constantin Perrin, chirurgien, né à Vézelise en 1826, mort en 1889.[réf. nécessaire]


  • [9]Famille Huguenin : fonderie d'art au lieu-dit le Grand Canton, créée en 1978.[réf. nécessaire]

  • Marcel Astorg (1878-1957), artiste peintre et marchand de meubles.[10]


  • Hugues Schraten : poète et romancier né en 1865. Auteur de La Petite République.[réf. nécessaire]


  • François René Cailloux dit Pouget (né en 1767 à Haroué, mort le 17 septembre 1851 à Vézelise), général des armées de la République et de l'Empire.



Héraldique |












Blason de Vézelise Blason Blasonnement : écartelé aux 1 et 4 burelé d'argent et de sable de dix pièces; et aux 2 et 3 d'azur à trois moutoilles d'argent rangées en fasce, l'une sur l'autre.
Détails
Aux premier et quatrième sont les armes du comté de Vaudémont. Au second et troisième sont les armes de la ville[11].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.


Voir aussi |



Bibliographie |



  • Livres de Bernard Perrin: Histoire méconnue du canton de Vézelise, tomes I & II, imprimerie Christmann.

  • Ouvrage de Guy Gauthier: Le Saintois entre fermes et clochers, 2012.



Articles connexes |


  • Liste des communes de Meurthe-et-Moselle


Liens externes |


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Sur les autres projets Wikimedia :





  • Site de la mairie

  • Vézelise sur le site de l'Insee



Notes et références |



Notes |




  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.



Références |




  1. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, 1990, n° 10103, p. 617.


  2. Le grand livre de la bière en Lorraine, Philippe Voluer, Ed. Pl. Stanislas


  3. https://www.lemonde.fr/alsace-champagne-ardenne-lorraine/meurthe-et-moselle,54/vezelise,54563/


  4. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.


  5. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee


  6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  7. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.


  8. Notice no PA00106430, base Mérimée, ministère français de la Culture


  9. Bernard Perrin, Histoire méconnue du canton de Vézelise, Imprimerie Christmann, Essey-lès-Nancy, 1993, 248 p., Pages 225,226 et 227: le peintre de Vézelise


  10. Bernard Perrin, Histoire méconnue du canton de Vézelise, tome 2, Imprimerie Christmann, Essey-lès-Nancy, 1993, 248 p., p. 225,226,227


  11. Henri Lepage, Le département de La Meurthe : statistique historique et administrative, deuxième partie, 1843




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