Charles Ferdinand Ramuz
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Alias | C.F. Ramuz C.‐F. Ramuz |
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Naissance | 24 septembre 1878 Lausanne (Suisse) |
Décès | 23 mai 1947(à 68 ans) Pully (Suisse) |
Activité principale | Écrivain et poète |
Langue d’écriture | Français |
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Genres | Roman Poésie |
Adjectifs dérivés | ramuzien(ne) |
Charles Ferdinand Ramuz, né à Lausanne le 24 septembre 1878 et mort à Pully le 23 mai 1947, est un écrivain et poète suisse[1] dont l'œuvre comprend des romans, des essais et des poèmes où figurent au premier plan les espoirs et les désirs de l'Homme. Ramuz puisa dans d'autres formes d'art (peinture, cinéma) pour contribuer à la redéfinition du roman.
Sommaire
1 Biographie
1.1 Jeunesse
1.2 Années parisiennes
1.3 Temps des Cahiers vaudois
1.4 Grasset
1.5 Villa La Muette
1.6 Repères chronologiques
2 Œuvres
2.1 Rapport à la langue française
2.2 Œuvre
2.3 Posthumes
3 Films tirés de ses œuvres
4 Interprétations
5 Honneurs
6 Famille
7 Iconographie
8 Notes et références
9 Voir aussi
9.1 Articles connexes
9.2 Liens externes
9.2.1 Association
Biographie |
Jeunesse |
Ramuz effectue toutes ses études dans le Canton de Vaud. Il obtient sa maturité en 1895 et entreprend une licence en lettres classiques, qu'il obtient en 1901, à la Cité, qui rassemble alors sous son toit l'Université de Lausanne et le gymnase classique. Immédiatement après, il enseigne au collège d'Aubonne, localité située dans une région viticole de son canton. En 1902, il se rend à Paris afin de préparer, à la Sorbonne, une thèse de doctorat (sur Maurice de Guérin) qu'il abandonne bien vite pour se consacrer à l'écriture.
Années parisiennes |
Durant plus de dix ans, Ramuz partage alors son temps entre la Suisse romande et Paris où il est introduit dans le salon d'Édouard Rod. C'est par l'intermédiaire de ce dernier que l'écrivain parvient à publier son premier roman, Aline (1905), à Paris, aux éditions Perrin. Il a précédemment publié chez Eggimann, à Genève, un recueil de poésie à compte d'auteur intitulé Le Petit Village (1903). Durant ses années « parisiennes », Ramuz publie cinq romans, chez différents éditeurs de la capitale (Perrin, Fayard, Ollendorff).
Paris offre l'occasion à Ramuz de fréquenter de nombreux écrivains et artistes, suisses ou français : il partage un temps un logement avec Charles-Albert Cingria, rencontre le peintre René Auberjonois avec qui il se lie d'amitié ; il y retrouve Henry Spiess et Adrien Bovy, et il y fait également la connaissance des frères Tharaud et d'André Gide.
Peu après la naissance de sa fille, et quelques semaines à peine avant le début de la Première Guerre mondiale, il décide de rentrer en Suisse, où il reste jusqu'à sa mort.
Temps des Cahiers vaudois |
À son retour en Suisse, il devient le fer de lance des Cahiers vaudois que viennent de fonder à Lausanne ses amis Edmond Gilliard et Paul Budry sur le modèle des Cahiers de la quinzaine de Charles Péguy. Ramuz en signe le manifeste, Raison d'être (1914), et y publie de nombreux volumes, dont Adieu à beaucoup de personnages et autres morceaux (1914), Les Signes parmi nous (1919) et le texte de L'Histoire du soldat dont Igor Stravinsky a composé la musique et qui n'a connu jusqu'alors qu'une seule représentation, à Lausanne, en 1918. Le contexte de l'immédiat après-guerre, le renchérissement, ont raison des Cahiers vaudois, et Ramuz, qui y publie alors tous ses livres, se retrouve sans structure éditoriale.
Grasset |
Après une période difficile, aussi bien sur le plan financier que sur le plan artistique, qui voit notamment Ramuz « fabriquer » ses livres lui-même, comme il le dit, il signe en 1924 un contrat aux éditions Grasset, où il est en contact avec l'écrivain Henry Poulaille. Il publie alors la plupart de ses livres en deux temps, à Lausanne d'abord, chez Mermod, éditeur et mécène, puis à Paris, chez Grasset. C'est alors le temps de la consécration. Si ses livres ne sont pas à proprement parler des succès de librairie, il obtient la reconnaissance de ses pairs, mais son style prête à polémique. En effet, il n'hésite pas à malmener la syntaxe pour trouver une langue expressive, qu'il oppose à la langue morte des grammairiens. On lui reproche de « mal écrire », et de mal écrire « exprès ». La polémique est engagée. Partisans et détracteurs de l'écrivain s'expriment notamment dans un ouvrage collectif dirigé par Henry Poulaille et portant le titre explicite de : Pour ou contre C. F. Ramuz (1926). L'écrivain réagit à son tour en publiant en 1929 son fameux plaidoyer intitulé Lettre à Bernard Grasset. Courtisé par Jean Paulhan qui souhaite le voir intégrer la maison Gallimard, Ramuz reste fidèle à Grasset, mais donne toutefois quelques textes à La Nouvelle Revue française. La Deuxième Guerre mondiale coupe un peu plus Ramuz de Paris, et à la fin de la guerre, l'écrivain, souffrant, ne parvient pas à revenir sur le devant de la scène, notamment occupé par une nouvelle génération d'écrivains issus de la Résistance.
Villa La Muette |
En 1930, il s’installe avec sa famille dans une maison de deux étages en bordure du vieux bourg de Pully, entourée d’un jardin et qui surplombe le vignoble et le lac Léman[2]. Il y demeure jusqu'à la fin de sa vie en 1947. Son bureau et de nombreux effets personnels y sont toujours conservés dans un état intact. Son épouse est décédée en 1956.
Sa fille unique y habite jusqu’à son décès en 2012. Depuis lors, l’utilisation des lieux fait l’objet d’une polémique[3] qui aboutit à une intervention parlementaire[4] adressée en novembre 2016 au Conseil d’État vaudois.
Repères chronologiques |
- 1878 : naissance à Lausanne, le 24 septembre
- 1895 : examen de maturité. Séjour de six mois à Karlsruhe
- 1901 : obtient sa licence de lettres à l'Université de Lausanne
- 1904 : publication de son premier recueil de poèmes : Le Petit Village
- 1903-1904 : précepteur à Weimar, chez le comte russe Maurice Prozor
- 1904-1914 : partage son temps entre la Suisse romande et Paris
- 1905 : publication de son premier roman : Aline
- 1912: gagne le Prix Rambert pour Aimé Pache, peintre vaudois
- 1913 : mariage avec Cécile Cellier, peintre
- 1913 : naissance de sa fille unique, Marianne
- 1914 : retour définitif en Suisse
- 1914 : publication de Raison d'être, numéro inaugural des Cahiers vaudois
- 1915 : se lie d'amitié avec Igor Stravinsky par l'entremise d'Ernest Ansermet
- 1918 : première représentation de l'Histoire du soldat, dont la musique est composée par Igor Stravinsky
- 1923: gagne le Prix Rambert pour Passage du poète
- 1924 : entrée aux éditions Grasset, avec la réédition du roman La Guérison des maladies
- 1925-1926 : publication du roman La Grande Peur dans la montagne
- 1926 : le Grand voyage de Ramuz, le plus important qu'il ait fait dans sa vie. Ce périple, qui s'effectue en Talbot avec deux de ses compatriotes, le journaliste Paul Budry et le peintre Henry Bischoff, a lieu en France : Clermont-Ferrand, Le Puy-en-Velay, Joyeuse, Nîmes, Orange, Saint-Félicien-en-Vivarais, Annecy... Au fil de ses étapes, il y rencontre amis et admirateurs, tel l'écrivain Henri Pourrat, le médecin artiste Jos Jullien, l'éditeur et poète Charles Forot, et le journaliste écrivain Jean-Marie Dunoyer[5].
- 1929 : pour répondre aux critiques puristes que soulève sa manière d'écrire, il rédige un important plaidoyer pro domo qui, sous le titre de « Lettre à Bernard Grasset », parait dans la réédition du recueil Salutation paysanne et autres morceaux (1re éd. 1921)
- 1929 : fonde à Lausanne, avec l'aide de Gustave Roud et d'Henry-Louis Mermod l'hebdomadaire Aujourd'hui
- 1934 : publication du roman Derborence
- 1937 : en Suisse, vaste polémique autour de la « Lettre » à la revue Esprit dans laquelle l'écrivain nie l'existence d'une « entité spirituelle suisse »
- 1940-1941 : à l'initiative d'Henry-Louis Mermod, son éditeur lausannois, Ramuz reprend une à une toutes ses œuvres, les relit, les modifie, en vue de la publication de ses Œuvres complètes en 20 volumes. Trois volumes s'y ajouteront après sa mort
- 1947 : mort de C.-F. Ramuz, le 23 mai, à Pully
Œuvres |
Accointé au début de sa carrière avec le mouvement régionaliste, qui fleurit alors aussi bien en France qu'en Suisse romande, Ramuz prend ses distances en 1914, avec la publication de Raison d'être. S'il continue à prendre ses sujets dans un monde paysan à bien des égards archaïque, et fidèle à son principe selon lequel on peut atteindre à l'universel par le biais de l'extrêmement particulier, il développe alors une langue expressive et novatrice, saluée notamment par Paul Claudel et Louis-Ferdinand Céline. Par ailleurs, 1914 marque aussi la fin des romans organisés autour d'un personnage, Ramuz leur préférant dorénavant des communautés. Son œuvre, travaillée par le souci constant d'atteindre au général par la description du particulier, essentiellement tragique, questionne les genres. Ramuz remet notamment en question le cadre traditionnel du roman en le rapprochant de la poésie, participe à la réémergence de l'essai dans l'entre-deux-guerres, et écrit aussi bien des nouvelles que des « morceaux » lyriques ou métapoétiques.
Son œuvre comprend vingt-deux romans, parmi lesquels La Grande Peur dans la montagne (1925/1926), La Beauté sur la terre (1927) et Derborence (1934), plusieurs recueils de proses brèves (notamment Adieu à beaucoup de personnages et autres morceaux (1914), Salutation paysanne et autres morceaux (1921) et Nouvelles (1946)), des essais (on retiendra notamment, outre les manifestes esthétiques que sont Raison d'être (1914) et la « Lettre à Bernard Grasset » (1929), ses trois essais politiques : Taille de l'homme (1932), Questions (1935) et Besoin de grandeur (1937), de la poésie, des textes autobiographiques (Paris, notes d'un vaudois (1937) et Découverte du monde (1939)), un important journal, ainsi que l'inclassable Histoire du soldat (1920).
De nombreuses rééditions, partielles ou complètes, des œuvres de Ramuz ont été publiées. Parmi elles, notons la réédition de 24 titres par les Éditions Plaisir de Lire à Lausanne et la publication, en 2005, des romans de Ramuz en deux volumes par La Pléiade. Cette même année, les éditions Slatkine, à Genève, entreprennent une publication critique des Œuvres complètes de l'écrivain. L'ensemble devrait comprendre une trentaine de volumes.
Rapport à la langue française |
Dans sa Lettre à Bernard Grasset de 1929, Ramuz précise son rapport avec la Suisse romande : « Mon pays a toujours parlé français, et, si on veut, ce n’est que « son » français, mais il le parle de plein droit [...] parce c’est sa langue maternelle, qu’il n’a pas besoin de l’apprendre, qu’il le tire d’une chair vivante dans chacun de ceux qui y naissent à chaque heure, chaque jour. [...] Mais en même temps, étant séparé de la France politique par une frontière, il s’est trouvé demeurer étranger à un certain français commun qui s’y était constitué au cours du temps. Et mon pays a eu deux langues: une qu’il lui fallait apprendre, l’autre dont il se servait par droit de naissance; il a continué à parler sa langue en même temps qu’il s’efforçait d’écrire ce qu’on appelle chez nous, à l’école, le « bon français », et ce qui est en effet le bon français pour elle, comme une marchandise dont elle a le monopole. ». Ramuz écarte l’idée que son pays soit une province de France et dit le sens de son œuvre en français : « Je me rappelle l’inquiétude qui s’était emparée de moi en voyant combien ce fameux « bon français », qui était notre langue écrite, était incapable de nous exprimer et de m’exprimer. Je voyais partout autour de moi que, parce qu’il était pour nous une langue apprise (et en définitive une langue morte), il y avait en lui comme un principe d’interruption, qui faisait que l’impression, au lieu de se transmettre telle quelle fidèlement jusqu’à sa forme extérieure, allait se déperdant en route, comme par manque de courant, finissant par se nier elle-même [...] Je me souviens que je m’étais dit timidement : peut-être qu’on pourrait essayer de ne plus traduire. L’homme qui s’exprime vraiment ne traduit pas. Il laisse le mouvement se faire en lui jusqu’à son terme, laissant ce même mouvement grouper les mots à sa façon. L’homme qui parle n’a pas le temps de traduire [...] Nous avions deux langues: une qui passait pour « la bonne », mais dont nous nous servions mal parce qu’elle n’était pas à nous, l’autre qui était soi-disant pleine de fautes, mais dont nous nous servions bien parce qu’elle était à nous. Or, l’émotion que je ressens, je la dois aux choses d’ici... « Si j’écrivais ce langage parlé, si j’écrivais notre langage... » C’est ce que j’ai essayé de faire... » (Lettre à Bernard Grasset (citée dans sa version préoriginale parue en 1928 sous le titre Lettre à un éditeur ) in Six Cahiers, no 2, Lausanne, novembre 1928).
Œuvre |
- 1903 Le Petit Village (poèmes), Genève, Ch. Eggimann & Cie.
- 1904 « Cinq poèmes en prose » et « Le Lac », dans le recueil collectif Les Pénates d'argile, Genève, Ch. Eggimann & Cie.
- 1905 Aline, Paris : Librairie Académique Didier, Perrin & Cie; Lausanne : Payot & Cie. Réédition aux Éditions Plaisir de Lire.
- 1906 La Grande Guerre du Sondrebond, Genève : A. Jullien.
- 1907 Les Circonstances de la vie, Paris : Librairie académique Perrin & Cie; Lausanne : Payot & Cie. Réédition aux Éditions Plaisir de Lire.
- 1908 Le Village dans la montagne, Lausanne : Payot & Cie. Réédition aux Éditions Plaisir de Lire.
- 1908 Jean-Luc persécuté, Paris : Librairie académique Perrin & Cie; Lausanne : Payot & Cie. Réédition aux Éditions Plaisir de Lire.
- 1910 Nouvelles et Morceaux, Lausanne : Payot & Cie.
- 1911 Aimé Pache, peintre vaudois, Paris : Arthème Fayard; Lausanne : Payot & Cie; Réédition aux Éditions Plaisir de Lire.
- 1913 Vie de Samuel Belet, Paris : Librairie Ollendorff ; Lausanne : Payot & Cie; Réédition aux Éditions Plaisir de Lire; rééd. L'Imaginaire Gallimard (2010).
- 1914 :
Raison d’être, Lausanne : C. Tarin (Cahiers vaudois).
Adieu à beaucoup de personnages et autres morceaux, Lausanne : Éditions des Cahiers vaudois.- « L’Exemple de Cézanne », dans le Cahier vaudois intitulé Par le pays
Chansons, Lausanne : C. Tarin (Cahiers vaudois).
- 1915 La Guerre dans le Haut-Pays, Lausanne : C. Tarin (Cahiers vaudois). Réédition aux Éditions Plaisir de Lire.
- 1917 :
Le Règne de l'esprit malin, Lausanne : Les Cahiers vaudois. Réédition aux Éditions Plaisir de Lire.
Le Grand Printemps, Lausanne : Les Cahiers vaudois.
La Guérison des maladies Lausanne : Éditions des Cahiers vaudois. Réédition aux Éditions Plaisir de Lire.
- 1919 Les Signes parmi nous, Lausanne : Éditions des Cahiers vaudois.
- 1920 :
L'Histoire du soldat, (théâtre musical, musique d'Igor Stravinsky), Lausanne : Éditions des Cahiers vaudois [rééd. Mermod août 1944, 2000 ex. num.]
Chant de notre Rhône, Genève : Georg & Cie.
- 1921 :
Salutation paysanne et autres morceaux, Genève : Georg & Cie.
Terre du ciel, édité par les soins de l'auteur; Genève : Georg & Cie; Paris : G. Crès & Cie. Réédité à Paris en 1925 (Éditions Grasset) sous le nouveau titre : Joie dans le ciel.
- 1922 :
Présence de la mort, Genève : Georg & Cie.
La Séparation des races, Paris : Éditions du Monde nouveau. Réédition aux Éditions Plaisir de Lire.
- 1923 Passage du poète, édité par les soins de l'auteur; Genève : Georg & Cie; Paris : Éditions du Siècle. Remanié et renommé en Fête des Vignerons, édité en 1929, Horizons de France. Réédition aux Éditions Plaisir de Lire.
- 1925 :
L'Amour du monde, Paris : Plon. Réédition aux Éditions Plaisir de Lire.
Le Cirque, Paris : Georg & Cie. Une version différente est publiée à la NRF (numéro 219, 1.12.1931).
- 1925/1926
La Grande Peur dans la montagne, en revue en 1925, en volume en janvier 1926 (Paris, Bernard Grasset)[6]
- Réédition chez Infolio éditions, coll. Maison neuve, avec des encres originales de Guy Toubon et une postface de Stéphane Pétermann, 2018. (ISBN 9782884749718)
- 1927 :
La Beauté sur la terre, Lausanne : Mermod. Réédition aux Éditions Plaisir de Lire.
Vendanges, Lausanne : Éditions du Verseau.
- 1928 :
Forains, Lausanne : Mermod.
Six cahiers (contenant notamment : Remarques, Souvenirs sur Igor Strawinsky, Lettre à un éditeur, Seconde lettre), Lausanne : Mermod, octobre 1928 - mars 1929.
- 1932 :
Farinet ou la Fausse Monnaie, Lausanne : Mermod (Aujourd'hui). Réédition aux Éditions Plaisir de Lire.
Hommage au Major Davel, dans Thomas de Quincey, Jeanne d'Arc, Lausanne : Mermod (Aujourd'hui)
Portes du lac, Genève : Éditions du Portique.
Adam et Ève, Lausanne : Mermod (Aujourd'hui).
- 1933 :
Une main, Paris : Bernard Grasset.
Taille de l’homme, Lausanne : Éditions d'Aujourd'hui.
- 1934 Derborence, Lausanne : Éditions d'Aujourd'hui. Réédition aux Éditions Plaisir de Lire.
- 1935 Questions, Lausanne : Éditions d'Aujourd'hui.
- 1936 :
La Suisse romande, Grenoble : B. Arthaud.
Le Garçon savoyard, Lausanne : Mermod. Réédition aux Éditions Plaisir de Lire.
Besoin de grandeur, Lausanne : Mermod.
- 1937 :
Si le soleil ne revenait pas, Lausanne : Mermod. Réédition aux Éditions Plaisir de Lire.
- 1938 :
Paris, notes d'un Vaudois, Lausanne : Mermod. Réédition aux Éditions Plaisir de Lire.
Une province qui n'en est pas une, Paris : Bernard Grasset.
- 1939 Découverte du monde, Lausanne : Mermod. Réédition aux Éditions Plaisir de Lire.
- 1940 L'Année vigneronne, Genève : H. Sack.
- 1941 Adieu à beaucoup de personnages. [Avec 9] dessins de René Auberjonois. [Fac-similé du manuscrit]. Lausanne : Mermod
- 1940-1941 Œuvres complètes en 20 volumes, Lausanne, Mermod.
- 1942 La Guerre aux papiers, Lausanne : Mermod. Réédition aux Éditions Plaisir de Lire.
- 1943 :
- avec Igor Strawinski : Noces et autres histoires russes, Neuchâtel : Ides et Calendes. Rééd. : PUF, coll Sources, 2007, (ISBN 213056478X)[7]
Pays de Vaud, Lausanne : Jean Marguerat.
Vues sur le Valais (illustré de photographies), Bâle et Olten : Éditions Urs Graf.
René Auberjonois, Lausanne : Mermod.
- avec Igor Strawinski : Noces et autres histoires russes, Neuchâtel : Ides et Calendes. Rééd. : PUF, coll Sources, 2007, (ISBN 213056478X)[7]
- 1944 Nouvelles, Lausanne : Mermod.
- 1945 Vers, Lausanne : Mermod (poèmes en prose) [dessins d'Alexandre Blanchet, tirage en 3 000 exemplaires numérotés, décembre 1945]
- 1945 Journal 1896-1942, Paris : Grasset [orné d'un portrait lithographié de Ramuz par Robert Joël] [2e édition, Grasset, janvier 1949]
- 1946 Les Servants et autres Nouvelles, Lausanne : Mermod. Réédition aux Éditions Plaisir de Lire.
Posthumes |
- 1947 : Carnet de C.-F. Ramuz. Phrases notées au hasard des lectures, Lausanne, Mermod.
- 1948 : Les grands moments du XIXe siècle français, Lausanne, Mermod.
- 1949 : Fin de vie, Lausanne, Paris, Bruxelles, Milan, New York, La Guilde du livre.
- 1949 : Journal. Dernières pages 1942-1947, Lausanne, Mermod.
- 1951 : L'Exemple de Cézanne, suivi de Pages sur Cézanne, Lausanne, Mermod.
- 1951 : Chant de Pâques, Lausanne, La Guilde du livre.
- 1951 : Le Village brûlé, Éditions Plaisir de Lire, Lausanne, La Guilde du livre.
- 1956 : Lettres 1900-1918, Lausanne, La Guilde du livre, éditions Clairefontaine.
- 1959 : Lettres 1919-1947, Étoy, Vaud; Paris; Lausanne, Les Chantres, Grasset, La Guilde du livre.
- 1967 : C.-F. Ramuz, ses amis et son temps, Lausanne, Paris, Bibliothèque des Arts, 1967-1970.
- 1975 : La Vie meilleure / Les Âmes dans le glacier, Lausanne, Ed. Couleurs Eugène Cordey.
- 1982 : Nouvelles, croquis, morceaux, Genève, Slatkine, 1982-1983. 3 vol.
- 1984 : Aujourd'hui : revue littéraire dirigée par C.-F. Ramuz et Gustave Roud, Genève, Slatkine.
- 1984 : Critiques d'art, Genève, Slatkine.
- 1986 : À propos de tout, Genève, Slatkine.
- 1987 : Critiques littéraires, Genève, Slatkine.
- 1989 : Correspondance Ansermet / Ramuz (1906-1941), Genève, Georg ; Paris, Eshel.
- 1990 : Montée au Grand Saint-Bernard, Rezé, éd. Séquences.
- 1992 : Le Gros Poisson du lac, (texte de 1914), Rezé, éd. Séquences.
- 1999 : Notes du Louvre 1902-1903, Cossonay-Ville, Éditions Plaisir de Lire.
Films tirés de ses œuvres |
- 1933 : Rapt de Dimitri Kirsanoff tourné à Lens, Suisse
- 1938 : Le Règne de l'esprit malin de Max Haufler
1939 : L'Or dans la montagne (Farinet) de Max Haufler- 1965 : Jean-Luc persécuté de Claude Goretta
- 1966 : La Grande Peur dans la Montagne de Pierre Cardinal
- 1966 : Aline de François Weyergans
- 1968 : La Fille Sauvage de Maya Simon (film 16 mm, perdu)
- 1968 : La Beauté sur la Terre de Pierre Cardinal
- 1969 : Le garçon savoyard d'Andrée Béart-Arosa
- 1982 : La Grande Guerre du Sondrebond d’Alain Bloch
- 1983 : Adam et Ève de Michel Soutter
- 1984 : Rapt ou la Séparation des races de Pierre Koralnik
- 1984 : Derborence de Francis Reusser
- 1987 : Si le soleil ne revenait pas de Claude Goretta
- 1996 : Farinet, héros et hors-la-loi d’Yvan Butler
- 1997 : C.F. Ramuz, l’apparition de la beauté de Pierre-André Thiébaud
- 1998 : Guerre dans le Haut-Pays (ou l'amour en guerre) de Francis Reusser
- 2006 : La Grande Peur dans la montagne de Claudio Tonetti
Interprétations |
- La Grande guerre du Sonderbund, Le Cirque (Léon Francioli, Daniel Bourquin)
L'Histoire du Soldat (Jean Villard dit Gilles, le clown Dimitri)
Toi Partout, de Denis Maillefer (inspiré par les nouvelles Salutations Paysannes et L'Amour de la Fille et du Garçon)
Le Garçon savoyard, Gérard Demierre, Cully, du 27 août au 12 septembre 2009.
Honneurs |
- 1912 : prix Rambert pour Aimé Pache, peintre vaudois, Paris ; Lausanne: Arthème Fayard ; Payot & Cie.
- 1923 : prix Rambert pour Passage du poète, Cour p/Lausanne ; Genève: L'Acacia ; éditions du Siècle / Georg & Cie.
- Depuis fin 1997, l est représenté sur le billet de 200 francs de la Banque nationale suisse.
- Plusieurs lieux de la région portent son nom : une avenue à Pully, un collège à Lausanne, ainsi que la médiathèque d'Évian-les-Bains.
Famille |
- son père (10 février 1847 - 15 février 1910), marchand de marchandises coloniales puis marchand de vin
- sa mère (23 mars 1852 - 21 juin 1925)
- sa femme Cécile Cellier (1872-1956), artiste peintre originaire de Neuchâtel
- sa fille Marianne (1913-2012)
- sa sœur Berthe Buchet, née Ramuz
- ses deux frères morts en bas âge, de qui vient son double prénom : Charles Isaac Emmanuel (13 juillet 1874 - 14 mai 1876) et Ferdinand Louis (27 octobre 1875 - 18 juin 1878)
Iconographie |
1942-1948 - Charles Ferdinand Ramuz , buste en bronze, par Otto Bänninger, signé OB 1942-48, dim; h: 42 cm
Notes et références |
Notice biographique sur le site de la Banque nationale suisse
Fondation CF Ramuz Chronologie : année 1930
Le Temps édition du 31 octobre 2016
Les Verts vaudois Interventions parlementaires : 1er novembre 2016
Stéphane Rochette, Le grand voyage de Ramuz, Éditions Archives départementales de l'Ardèche / Les Amis de Ramuz, Privas, 2013
Le 27 juin 1925, début de la publication, dans La Revue hebdomadaire ; elle se poursuivra jusqu’au 1er août. Mi-janvier 1926 : parution en volume chez Grasset. [1]
Il s'agit de textes de chansons et de contes traduits antérieurement par Ramuz pour Stravinsky, à partir de 1913, et déjà édités à l'époque, en particulier par Henn à Genève et Chester à Londres.
Voir aussi |
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Articles connexes |
- Grand prix C.F. Ramuz
- Maurice Zermatten
- Association vaudoise des écrivains
Liens externes |
- Biographie de C.-F. Ramuz sur le site de la Banque nationale suisse
- Roger Francillon, article Charles Ferdinand Ramuz dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du 26 avril 2012.
Publications de et sur Charles Ferdinand Ramuz dans le catalogue Helveticat de la Bibliothèque nationale suisse
« Charles Ferdinand Ramuz », sur base de données du centenaire du palais de Rumine de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.- Site de la Fondation C.-F. Ramuz
Vidéo : Charles Ferdinand Ramuz un dossier des archives de la Télévision suisse romande.- Dossier d'analyse
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Association |
"Les Amis de Ramuz" est une association dont le siège est à l'université de Tours en France et qui, d'une part publie chaque année sur papier un bulletin de plusieurs dizaines de pages (ISSN 0293-0773), et d'autre part édite ou réédite des textes de l'auteur ou des études qui lui sont consacrées (en particulier Ramuz chez Rey-Millet, par Stéphane Rochette (ISBN 2-9511682-5-X).
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