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Pro A

Généralités

Sport	Tennis de table
Création	1947
Organisateur(s)	FFTT
Éditions	77e en 2017
Périodicité	Annuel
Nations	France
Statut des participants	Professionnels

Palmarès

Tenant du titre	SS La Romagne(1) Poitiers TTACC 86 (1)
Plus titré(s)	Levallois SC TT (17) AC Boulogne-Bill. (16)

Pour la compétition en cours voir :
Championnat de France Pro A de tennis de table 2018-2019

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Le Championnat de France Pro A de Tennis de table, nommé plus simplement Pro A est le plus haut échelon du championnat de France par équipes de tennis de table. Il est organisé par la Fédération française de tennis de table (FFTT).

Le Championnat de France par équipes de "Nationale 1"^[1] prend le nom de « Superdivision » de 1991 à 2003, année où il prend le nom définitif de « Pro A ».

Chaque année depuis 2004, le vainqueur du championnat est l'équipe ayant terminé en tête d'un classement à 8 équipes, qui est passé à 10 clubs pour la saison 2004-2005. Les quatre premiers sont qualifiés pour la phase de poule de la Ligue des Champions tandis que les équipes classées entre la 5^e et la 8^e place disputent l'ETTU Cup. Enfin, les 2 dernières équipes au classement sont reléguées en Pro B.

Lors de la saison 2015-2016, L'AS Pontoise-Cergy TT dans le championnat masculin et le Metz TT dans le championnat féminin conservent leurs titres de Champions de France.

Saison en cours |

• Article détaillé : Championnat de France Pro A de tennis de table 2018-2019.


• Article détaillé : Ligue des champions de tennis de table 2018-2019.


• Article détaillé : ETTU Cup 2018-2019.

Histoire du Championnat de France par équipes |

L'après-Guerre |

• 1947-1960 : Sur le plan national, de réforme en réforme, le championnat par équipes trouve son rythme de croisière et consacre alternativement le Racing Club de France, la Cavigal de Nice et l’AC Boulogne-Billancourt. Mais à quand un championnat par équipes féminines ?


• 1961-1969 : Le championnat féminin voit enfin le jour et déjà l'ACBB écrase le championnat, enlevant 8 des 9 premiers titres mis en jeu, seulement battu par l'ACS Fontenay en 1966. Chez les hommes, le championnat vit une période d'alternance ou le Racing, l'ACS Fontenay, le CSU Bicêtre et l'Amiens SC remportent tous deux titres durant cette décennie. L'ACBB réalise en 1964 le seul doublé de l'histoire en sacrant cette année-là son équipe féminine et son équipe masculine, pour la dernière fois de son histoire pour ces messieurs.

1968-1977 : KB-Messine et ACBB-Nancy, les duels explosifs |

Comme dérangeait le “plan de dix ans” élaboré dès 1970 par Charles Roesch, voilà qui bousculait les habitudes, bonnes et mauvaises, de quatre décennies au nom du sacro-saint championnat par équipes mais sans qu’a priori celui-ci n’en souffrît. Il en est pour preuve les duels explosifs et indécis du type US Messine Paris - CSA Kremlin-Bicêtre en messieurs, AC Boulogne-Billancourt - SLUC Nancy en dames !
Sur le plan européen, le CSA Kremlin-Bicêtre sera finaliste de la Coupe des "Villes de Foire" en 1973 et sera deux fois demi-finaliste de la Coupe d'Europe des Clubs Champions tout comme l'ACBB.

1978-1987 : Le Kremlin, l'AS Messine et l'alternance féminine |

Dans l’Hexagone sportif, l’heure était à la passation de pouvoirs... Par équipes masculines, après un passionnant face-à-face entre le Kremlin-Bicêtre et l’AS Messine Paris, le club azuréen de la Trinité (renforcé par le Chinois Xie Saike), premier club français à inscrire son nom sur le socle d’une coupe d’Europe et par conséquent, à réaliser le doublé, avait repris le flambeau... provisoirement. Car du côté de Levallois, l’on s’apprêtait à régner sur la décennie à venir !

Le championnat féminin vit en revanche une période d'alternance depuis 1975, entre le CTT Enghien (titrée pour sa seule saison dans l'élite), l'AL Bruz (4 titres), l’AS Cabourg (2 titres), l’ASPTT Annecy (2 titres), le CAM Bordeaux, la revenante ACBB (douzième titre !) et par l’US Kremlin Bicêtre. Durant cette période, l'ASPTT Lyon échouera à de nombreuses reprises à la deuxième place, barré notamment par les bretonnes et par les bordelaises.

Sur le plan européen, l'AS Messine (1982) puis La Trinité Sports (1985) seront finalistes de la Coupe des Villes de Foires. Mais l'année suivante, le club azuréen va ajouter son nom définitivement au palmarès de cette coupe continentale et devenir le premier club français sacré champion d'Europe, imité 2 ans plus tard par Levallois. Côté féminines, l'AL Bruz va atteindre les quarts de finale de la Coupe d'Europe des clubs champions pour sa première aventure européenne en 1981. Les bretonnes réitéreront cette performance deux ans plus tard. L'AS Cabourg aura également atteint ce stade en 1980.

1988-2001 : Levallois, Montpellier et les autres |

Durant cette période, Levallois ne laissera aucune miette à ses adversaires en championnat (14 titres consécutif) tandis que chez les dames, l'AC Boulogne-Billancourt décroche ses 4 derniers titres de championnes de France avant de sombrer lentement dans la hiérarchie sportive. Hiérarchie que va dominer Montpellier sans partage de 1993 à 2003 à la suite des arrivées de nombreuses pongistes en provenance de l'ACBB. Durant ces périodes fastes, l'USKB va collectionner les places d'honneurs sur le podium sans regoûter au titre de Champion de France sur la période.

Sur la scène européenne, Levallois est à ce jour la seule équipe à avoir réalisé 3 doublés Championnat-Coupe d'Europe en décrochant la Coupe d'Europe Nancy-Evans en 1988, puis 2 coupes des clubs champions en 1990 et 1995. Les franciliens échoueront également en finale de cette dernière en 1991 (une grosse désillusion car Levallois se fait battre par le Borussia Düsseldorf 5-0 au retour après avoir pourtant remporté l'aller 5-1) et 1996 tandis qu'à la surprise générale, le Caen TTC remporte la première édition de la nouvelle Ligue des Champions face à l'ogre allemand du Borussia Düsseldorf. Chez les femmes, Montpellier arrive en finale de la Coupe d'Europe Nancy-Evans en 1993, performance historique dans l'histoire du tennis de table féminin français.

2001-2012 : Le Professionnalisme |

Le Championnat |

Chez les hommes, l'Élan Nevers met fin en 2001 au règne interminable des franciliens en raflant les trois championnats suivant. Le retrait de ces derniers, en difficultés financières, profite à la Garde du Vœu Hennebont TT qui remporte dès sa 2^e année dans l'élite le championnat à la surprise générale. Dans un championnat qui devient de plus en plus indécis au fil des saisons, les bretons remportent les deux championnats suivants. Puis Levallois conquiert un 15^e titre qui lui échappe depuis sept ans avant de le laisser à nouveau à Hennebont l'année suivante. Mais les franciliens le récupèrent en 2010 et le conservent cette année. À la suite de l'arrêt de la Pro A des doubles champions de France en titre à la fin de la saison 2011-2012, on assiste à une passation de pouvoir avec le sacre de l'ASTT Chartres, deuxième l'an passé derrière les franciliens et vainqueur de l'ETTU Cup devant le même Levallois.

Chez les dames, Montpellier va terminer son règne en 2004, avec l'arrivée au pouvoir de l'USO Mondeville (2004-2006). À la surprise générale, ce sont les normandes de l'ALCL Grand-Quevilly qui vont coiffer les grandes favorites montpelliéraines à la dernière journée en 2007. L'année suivante, Montpellier est sacré pour la 12^e (et dernière) fois de son histoire devant l'US Saint Berthevin/Saint Loup TT, qui va accumuler les titres de... vice-championnes de France (2008-2011), battus également à trois reprises par l'Évreux EC (2009 et 2010) et par le CP Lys-lez-Lannoy, championnes de France en titre pour la première fois de leurs histoires. Parallèlement, on assiste à un retour de l'US Kremlin-Bicêtre sur le devant de la scène (4^e en 2008, 5^e en 2009, 3^e en 2010). Les franciliens atteignent pour la énième fois de leur histoire la deuxième place du championnat, battu pour un tout petit point par le CP Lys, Champion pour la deuxième année consécutive.

La crise économique |

Parallèlement, le championnat féminin notamment est touché de plein fouet par la crise économique : l'ASPTT Lille Métropole doit mettre la clé sous la porte à la suite des retraits de ses sponsors et de FRANCE TELECOM en 2005, la forteresse montpelliéraine et les deux sections de Beauchamp doivent se retirer du championnat en 2009 suivi de Mondeville et d'Évreux, double champion en titre, en 2010. Soit 17 titres de champions de France à la trappe. Plusieurs équipes doivent même refuser leur qualification en Coupe d'Europe faute de gros budget. Ainsi, Grand-Quevilly, 9^e en 2009 et sportivement relégué, est engagé en Coupe d'Europe tandis que Joué-lés-Tours, relégable trois saisons consécutives est maintenu en Pro A ! À l'aube de la saison 2011-2012, la FFTT engage l'Entente Mirande-Cugnaux/Villeneuve, 5^e de la dernière Pro B, dans l'élite à la suite de la relégation sportive et administrative de Quimper par la CNAG et aux refus des quatre premières équipes de Pro B. Le TT Joué-lés-Tours est repêché pour la troisième année consécutive. Une semaine avant le coup d'envoi de cette même saison, Marmande doit se retirer à la suite du départ très tardif de l'une de ses joueuses. Le constat est flagrant : dépendant de plus en plus des joueuses étrangères, les clubs montrent tous les peines du monde à payer des salaires qui augmentent saison après saison...

Chez les hommes, durant la saison 2003-04, les dirigeants Montpelliérains décident de retirer leur équipe masculine, double vainqueur de l'Coupe d'Europe Nancy-Evans en trois ans à la suite d'une baisse significative des subventions versées par l'Agglomération de Montpellier. Idem pour l'Élan Nevers en 2004, pourtant triple champions en titre. La différence de niveau s'élève de plus en plus avec le temps et il devient de plus en plus difficile pour un promu de se maintenir dans l'élite. À ce jour, seul Angers (maintien en 2001), Hennebont (2004), Pontoise (2005), Istres (2006), La Romagne (2008) et Chartres (2010) ont réussi à se maintenir sportivement en Pro A. L'année 2012 change radicalement la donne, avec les retraitsdes "historiques" du SAG Cestas et du Levallois SC, présents dans l'élite durant respectivement 24 et 33 saisons consécutives.

Les Coupes d'Europe |

Sur la scène européenne, tandis que les équipes féminines échouent toutes en demi-finales (Mondeville (2 fois), Grand-Quevilly, Montpellier (2 fois), Saint-Berthevin et Lys-lez-Lannoy), la récolte porte ses fruits chez les hommes : Après la magnifique victoire de Caen en Ligue des Champions en 1999, l'Élan Nevers Nièvre atteint la finale de la Coupe d'Europe Nancy-Evans les trois années suivantes et notamment face à Montpellier en 2001 pour la première finale européenne 100 % française de l'histoire, sans jamais parvenir à remporter le trophée. En 2003, alors que Nevers échoue face aux ogres belges de Charleroi en demi-finale de la Ligue des Champions, Montpellier remporte son deuxième trophée européen en 3 ans avant que Levallois ne lui succède l'année suivante. Il faut attendre 2008 pour revoir un club français en finale et la victoire d'Angers en Coupe ETTU. En Ligue des Champions, seul Nevers (2003) et Hennebont (2009) parviennent en demi-finale.

En 2011, Pontoise-Cergy, Levallois-Perret et Chartres réussissent l'exploit de truster 3 des 4 places de demi-finaliste de l'ETTU Cup. À l'issue d'une finale renversante, Chartres remporte sa première Coupe d'Europe dés sa première participation européenne 12 ans après l'exploit similaire de Caen en Ligue des Champions. Victime des euréliens en finale, Levallois est privé d'un premier doublé Championnat-Europe depuis 1995.

La saison 2011-2012 est un moment historique dans la percée des clubs français dans la mesure ou plusieurs premières sont établies. Huit clubs se qualifient pour les quarts des Coupe d'Europe, dont trois en Ligue des Champions et 4 clubs masculins en ETTU Cup. Puis ils seront encore cinq en demi-finales. Seul Angers atteint la finale en ETTU Cup pour la deuxième fois de son histoire, battu comme La Romagne et Hennebont par Dusseldorf.

En 2017, le club de la Stella Sports la Romagne remporte la Coupe ETTU en battant sèchement son voisin d'Angers Vaillante TT en finale aller et retour ^[2].

Depuis 2012 : La vie sans les "historiques" |

Les retraits des "historiques" Montpellier (2009) et de l'USO Mondeville (2010) en Pro A féminine et du SAG Cestas et du Levallois SC (2012) chez les hommes changent complètement la donne aux championnats. Chez les hommes pourtant, les outsiders de longue date malgré leurs renforcements (Angers, Pontoise, Hennebont) ne parviennent à arrêter la nouvelle hégémonie de l'ASTT Chartres, sacré pour la première fois après huit années d'existence seulement. Les euréliens conservent leur titre jusqu'en 2014. Malgré la période d'alternance que vit le championnat féminin depuis le dernier titre de Mondeville en 2006, on assiste depuis 3 ans à un mano-à-mano entre le CP Lys-Lez-Lannoy et l'US Kremlin-Bicêtre. Ses dernières décrochent en 2013 leur premier titre de championnes de France depuis plus de 25 ans.

En Coupe d'Europe, le retrait des Belges de Charleroi et la réforme des Coupes européennes féminines favorisent l'émergence des clubs français. En Ligue des Champions, Chartres (finaliste malheureux pour 4 petits points en 2013) et Pontoise (vainqueur-surprise en 2014) atteignent régulièrement le dernier carré alors que Metz devient en 2013 le deuxième club féminin à intégrer la Ligue des Championnes.
En ETTU Cup, les équipes masculines ne parviennent plus à se hisser en finale. Ainsi, La Romagne (2014, 2015), Angers (2015) et Istres (2013) échouent dans le dernier carré. Les équipes féminines au contraire parviennent enfin en finale. Le CP Lys-lez-Lannoy est en 2014 le premier club depuis Montpellier en 1993 y parvenir suivi l'année suivante du Metz TT qui se renforce d'année en année. En 2015, cinq équipes masculines sont engagés en quarts de la Coupe ETTU. Malheureusement aucun ne parvient en finale.

Économiquement, c'est toujours aussi compliqué pour les clubs. À l'issue des saisons 2012-2013 et 2014-2015, pas moins de cinq clubs à chaque fois ont arrêté leurs équipes pros dont Saint-Berthévin/Saint-Loup en 2013 et l'US Kremlin-Bicêtre en 2015 notamment.

En 2018, le club de la Stella Sports la Romagne remporte le titre de champion de France de Pro A pour la première fois de son histoire ^[3]. C'est également la première fois que deux clubs du même département (Maine et Loire) sont sur les deux premières marches du podium de la Pro A.

Palmarès |

Messieurs |

• Le nombre entre parenthèses indique le nombre de titres

Dames |

Bilan des Clubs |

Titres par clubs |

• Bande verte : clubs ayant une section féminine ou masculine en Pro A 2015-2016

Championnat masculin |

Championnat féminin |

Titres par clubs |

Bilan des clubs en Pro A |

• Classements à l'issue de la saison 2014-2015


• Cl = Classement ; NS = Nombre de Saison, J = Matchs Joués ; Pts = Points ; V = Victoire ; N = Match Nul ; D = Défaites ; Champ. XXXX-XXXX = Championnat Actuellement concouru par le club.

Pro A Hommes |

• Ce classement inclut Montpellier qui a été déclassé en cours de saison

Pro A Dames |

• Classement à l'issue de la saison 2014-2015. Ce classement n'inclut pas les déclassements d'avant-saison d'Évreux et Marmande, en difficultés financières qui ont dû déclarer forfait respectivement en septembre 2010 et 2011.

Notes et références |

Voir aussi |

Articles connexes |

• 
  Championnat de France de tennis de table (le championnat individuel)


• 
  Championnat de France Pro B de tennis de table (le championnat par clubs de 2^e niveau)

Liens externes |

• Fédération Française de Tennis de Table


• Années Nationale 1 Cote d'azur


• Résultats des finales de Nationales 1 (H/F) de 1990

v · m Saisons du Championnat de France de tennis de table par équipes
Pro A (depuis 2004) Superdivision (1991-2003) Nationale 1 (1947 - 1990)	.mw-parser-output .sep-liste{font-weight:bold} 1977-1978 · 1978-1979 · 1979-1980 · 1980-1981 · 1981-1982 · 1982-1983 · 1983-1984 · 1984-1985 · 1985-1986 · 1986-1987 · 1987-1988 · 1988-1989 · 1989-1990 · 1990-1991 · 1991-1992 · 1992-1993 · 1993-1994 · 1994-1995 · 1995-1996 · 1996-1997 · 1997-1998 · 1998-1999 · 1999-2000 · 2000-2001 · 2001-2002 · 2002-2003 · 2003-2004 · 2004-2005 · 2005-2006 · 2006-2007 · 2007-2008 · 2008-2009 · 2009-2010 · 2010-2011 · 2011-2012 · 2012-2013 · 2013-2014 · 2014-2015 · 2015-2016 · 2016-2017 · 2017-2018 · 2018-2019
Pro B (depuis 2004) Nationale 1 (1991-2003) Nationale 2 (1947 - 1990)	1961-1962 · 1974-1975 · 1975-1976 · 1976-1977 · 1977-1978 · 1978-1979 · 1979-1980 · 1980-1981 · 1981-1982 · 1982-1983 · 1983-1984 · 1984-1985 · 1985-1986 · 1986-1987 · 1987-1988 · 1988-1989 · 1989-1990 · 1990-1991 · 1991-1992 · 1992-1993 · 1993-1994 · 1994-1995 · 1995-1996 · 1996-1997 · 1997-1998 · 1998-1999 · 1999-2000 · 2000-2001 · 2001-2002 · 2002-2003 · 2003-2004 · 2004-2005 · 2005-2006 · 2006-2007 · 2007-2008 · 2008-2009 · 2009-2010 · 2010-2011 · 2011-2012 · 2012-2013 · 2013-2014 · 2014-2015 · 2015-2016 · 2016-2017 · 2017-2018 · 2018-2019

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