André Dhôtel






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André Dhôtel






















Naissance
1er septembre 1900
à Attigny (France)
Décès
22 juillet 1991(à 90 ans)
à Paris
Activité principale

Romancier

Distinctions

prix Femina
Grand prix de littérature de l'Académie française
Grand prix national des Lettres














Auteur
Langue d’écriture
Français

Genres


roman, poésie


Œuvres principales





  • Le Village pathétique (1943)


  • Le Pays où l'on n'arrive jamais (1955)


  • Le Mont Damion (1964)


  • Pays natal (1966)


  • Le Soleil du désert (1973)





André Dhôtel, né le 1er septembre 1900 à Attigny (Ardennes) et mort le 22 juillet 1991 à Paris, est un écrivain français, à la fois romancier, conteur et poète, ainsi qu'un scénariste.


Connu du grand public par le roman Le Pays où l'on n'arrive jamais, prix Femina 1955, il est l'auteur d'une œuvre abondante et singulière, où s'exprime un merveilleux proche du quotidien, dans lequel le rapport à la nature joue un grand rôle. Il figure encore aujourd'hui parmi les auteurs français au programme de lettres françaises contemporaines du collège, sous forme de courts extraits.




Sommaire






  • 1 Biographie


  • 2 L'écrivain


  • 3 Citation d'André Dhôtel


  • 4 Publications


    • 4.1 Romans


    • 4.2 Nouvelles, récits et contes


    • 4.3 Poèmes


    • 4.4 Essais


    • 4.5 Entretiens


    • 4.6 Préfaces/ postfaces


    • 4.7 Bibliophilie


      • 4.7.1 . Le Chemin, pointe-sèche d'Edmond Rigal, arenella EDITION,




    • 4.8 Scénariste




  • 5 Prix


  • 6 Bibliographie


  • 7 Notes et références


  • 8 Liens externes





Biographie |




L'emplacement de la maison (détruite en 1914-18) à Attigny où habitait le jeune André Dhôtel.


C'est dans son village natal d'Attigny qu'André Dhôtel passe ses six premières années. Il écrit les souvenirs de cette époque au voisinage du gué de l'Aisne dans Un jour viendra, en 1972. Le père d'André Dhôtel est nommé en 1907 commissaire-priseur à Autun, et la famille le suit. Mais André reviendra pour les vacances dans ses Ardennes natales, à Saint-Lambert où vivaient ses grands-parents. Il pratique alors l'école buissonnière et parcourt la région d'Autun, découvrant la nature, mais regrettant sans cesse les premiers paysages ardennais. D'Autun, il poursuit sa scolarité au lycée Sainte-Barbe à Paris.


Nommé surveillant dès novembre 1918 à Sainte-Barbe, en compagnie du futur chansonnier Raymond Souplex, il prépare en même temps une licence de philosophie. André Dhôtel effectue son service militaire de 1920 à 1923, avec les écrivains Georges Limbour, Roger Vitrac et Marcel Arland. Il fonde avec ce dernier la revue Aventure en 1921, et publie également l'unique numéro de la revue Dès.


Bénéficiant des lacunes d'effectifs dues à la Grande Guerre, il est nommé professeur à l'Institut supérieur d’études françaises d’Athènes en 1924, il découvre ainsi la Grèce et ses îles pendant ses quatre années à l'Institut français d'Athènes. Il n'est pas rare de trouver des personnages grecs ou des expressions hellénophiles dans ses romans. Sur le monde hellénique, il a écrit notamment quatre romans : Ce lieu deshérité, paru à la NRF Gallimard en 1949, Ma chère âme, NRF Gallimard en 1961, L'île de la Croix d'Or, paru en 1979, Lorsque tu reviendras, Phébus, 1986.


Rentré en France, il est nommé au collège de Béthune en 1928 et publie ses premiers textes poétiques. Nommé ensuite à Provins, il publie en 1930 Campements, son premier roman, et s'y marie en 1932 avec la fille d'un négociant en vins, Suzanne Laurent. Leur fils François naît en 1933.


Toutefois, en marge d'une vie de famille sereine et heureuse, sa carrière littéraire stagne. De 1930 à 1940, l'écrivain est refusé par les principaux éditeurs.


De 1935 à 1938, il est en poste à Charolles. Déçu, puisqu'il souhaite ardemment être nommé à Paris ou dans sa banlieue voisine, il sombre dans une profonde dépression et doit être momentanément interné. Le professeur dépressif est, malgré ses demandes, nommé à Valognes en Normandie en 1938 où il rechute mentalement pendant plusieurs mois. Rétabli, il est mobilisé quelque temps en 1940.


C'est finalement grâce à son ami Jean Paulhan qu'il retrouve le chemin de la publication et de l'enseignement apaisé. Paulhan fait accepter son roman Le village pathétique à la NRF et use de ses relations avec les services académiques pour le faire nommer professeur à Coulommiers en 1943, là où il finira sa carrière professionnelle en 1961. Il y publie presque chaque année un roman et crée la revue 84, en compagnie de Marcel Bisiaux, Jacques Brenner, Alfred Kern, Armen Lubin et Henri Thomas. Son roman David, publié en 1947 aux Éditions de Minuit, reçoit le prix Sainte-Beuve.


En juillet-août 1947, Jean Dubuffet peint son portrait, qu'il intitule Dhôtel nuancé d'abricot. Il fait la connaissance en 1949 de Jean Follain, avec qui il restera ami jusqu'à la mort de ce dernier en 1971.


Il reçoit la consécration avec le prix Femina attribué en 1955 pour Le Pays où l'on n'arrive jamais, le Grand prix de littérature pour les Jeunes en 1960, le Grand prix de littérature de l'Académie française en 1974 et le Grand prix national des Lettres pour le roman Les Disparus en 1975.


Après sa retraite de l'enseignement, il va enfin habiter à Paris et se construit une maison de vacances à Mont-de-Jeux, à quelques kilomètres de sa ville natale Attigny.


Cette dernière l'honore, en 1984 de son vivant, du titre de « citoyen d'honneur ». Après sa mort, Mont-de-Jeux baptisant sa rue principale « rue André-Dhôtel ».


Il meurt en 1991, un an jour pour jour après son épouse, et est inhumé au cimetière de Provins.



L'écrivain |


André Dhôtel est un écrivain du merveilleux quotidien, comme le démontre son roman intimiste Bonne nuit, Barbara (1979). Il montre, au-delà des fantaisies propres à chaque personnage, un goût pour la vie des choses, la terre et sa végétation, notamment les milieux ouverts comme la prairie, les champs, les clairières forestières, les vallées observées d'un promontoire ou bien les fleurs, les graminées, les espèces prairiales et leurs hôtes. Du coup, il s'inscrit dans la grande tradition ou lignée européenne des romantiques allemands. Les thèmes d'aventures fantastiques ou de confrontations au monde mystérieux, par exemple propres à cette tradition, sont présents dans les romans suivants :




  • Les Voyages fantastiques de Julien Grainebis, 1958


  • Le Neveu de Parencloud, 1959/1960.


L'exploration des souvenirs est également calquée sur cette tradition littéraire :




  • Vaux étranges, 1986


  • Terres de mémoire, 1979


  • Lointaines Ardennes, 1979.


André Dhôtel est aussi un excellent connaisseur de la Grèce antique et un admirateur de ces horizons contemporains. Il a étudié avec une pénétration personnelle la philosophie antique durant ses jeunes années[1]. Jeune romancier sans succès, il semble s'opposer tacitement à l'approche philosophique d'Alain, dont les propos subtils sur le bonheur communicatif ou de la communication et l'optimisme pacifiste étaient hégémonique, si ce n'est à la mode au début de l'entre-deux-guerres. Après avoir subi les souffrances de plusieurs dépressions mentales, parfois graves au point d'être interné à l'asile, André décide de s'adonner à une vie simple, l'étonnement devenant alors une condition émotive de toute quête du corps et de l'esprit et un don pour cette vie simple, ce qui n'empêche pas une conquête ultérieure dans les champs de la création (mythopoïèse) et du désir de savoir ou de sciences (libido sciendi).






Citation d'André Dhôtel |



  • « La seule voie d'espoir et de salut, celle de la curiosité et de l'étonnement. Comment serait-on étonné sans trouble et sans mystère ? Et comment vivre si on ne s'étonne jamais ? ». Les mots espoir et salut prennent une nette connotation politique et religieuse, si la recherche personnelle ou individuelle s'agrège à un monde collectif ou à une société.


Publications |



Romans |




  • Campements, Paris, Gallimard, 1930 ; rééd. 1987.


  • Le Village pathétique, Paris, Gallimard, 1943 ; rééd. coll. « Folio », 1975.


  • Nulle part, Paris, Gallimard, 1943 ; rééd. Paris, Pierre Horay, 1956, 1977 ; Rombaldi, 1979.


  • Les Rues dans l’aurore, Paris, Gallimard, 1945.


  • Le Plateau de Mazagran, Paris, Éditions de Minuit, 1947 ; rééd. Paris, Guilde du livre, 1960 ; Paris, Marabout, 1977.


  • David, Paris, Éditions de Minuit, 1948 ; rééd. Paris, Marabout, 1979 [roman écrit dans las années 1930].


  • Ce lieu déshérité, Paris, Gallimard, 1949 ; rééd. 1997.


  • Les Chemins du long voyage, Paris, Gallimard, 1949 ; rééd. coll. « Folio », 1984.


  • L’Homme de la scierie, Paris, Gallimard, 1950.


  • Bernard le paresseux, Paris, Gallimard, 1952 ; rééd. coll. « L'Imaginaire », 1984.


  • Les Premiers Temps, Paris, Gallimard 1953 ; rééd. 1987.


  • Le Maître de pension, Paris, Grasset, 1954.


  • Mémoires de Sébastien, Paris, Grasset, coll. « Les Cahiers verts », 1955.


  • Le Pays où l’on n’arrive jamais, Paris, P. Horay, 1955 ; rééd. Paris, J’ai lu , 1960 ; Paris, Gallimard, 1975.


  • Le Ciel du Faubourg, Paris, Grasset 1956 ; rééd. Paris, Grasset, coll. Les Cahiers rouges, 1984.


  • Dans la vallée du chemin de fer, Paris, P. Horay, 1957.


  • Le Neveu de Parencloud, Paris, Grasset, 1960.


  • Ma chère âme, Paris, Gallimard, 1961 ; rééd. Paris, Phébus, coll. « Libretto », 2003.


  • Les Mystères de Charlieu-sur-Bar, Paris, Gallimard, 1962 ; rééd. Rombaldi, 1979.


  • La Tribu Bécaille, Paris, Gallimard, 1963 ; rééd. 1977.


  • Le Mont Damion, Paris, Gallimard, 1964.


  • Pays natal, Paris, Gallimard, 1966 ; rééd. Paris, Phébus, coll. « Libretto », 2003.


  • Lumineux rentre chez lui, Paris, Gallimard, 1967 ; rééd. Phébus, coll. « Libretto », 2003.


  • L'Azur, Paris, Gallimard, 1968 ; rééd. coll. « Folio », 2003.


  • L'Enfant qui disait n'importe quoi, Paris, Gallimard, 1968 ; rééd. coll. « Folio Junior », 1978.


  • Un jour viendra, Paris, Gallimard, 1970 ; rééd. Paris, Phébus, Libretto, 2003.


  • La Maison du bout du monde, Paris, P. Horay, 1970.


  • L’Honorable Monsieur Jacques, Paris, Gallimard, 1972.


  • Le Soleil du désert, Paris, Gallimard, 1973 ; rééd. 1997.


  • Le Couvent des pinsons, Paris, Gallimard, 1974


  • Le Train du matin, Paris, Gallimard, 1975.


  • Les Disparus, Paris, Gallimard, 1976.


  • Bonne nuit Barbara, Gallimard, 1978.


  • L’Île de la croix d’or, Paris, Gallimard, 1000 soleils, 1978.


  • La Route inconnue, Paris, Phébus, 1980.


  • Des trottoirs et des fleurs, Paris, Gallimard, 1981.


  • Je ne suis pas d’ici, Paris, Gallimard, 1982.


  • Histoire d’un fonctionnaire, Paris, Gallimard, 1984.


  • Vaux étranges, Paris, Gallimard, 1986.


  • Lorsque tu reviendras, Paris, Phébus, 1986.



Nouvelles, récits et contes |




  • Du Pirée à Rhodes, Le Rouge et le noir, 1928 ; rééd. Rezé, Séquences, 1996 (suivi de Printemps grec, préface de Jean Grosjean).


  • Ce jour-là, Paris, Gallimard, 1947.


  • La Chronique fabuleuse, Paris, Éditions de Minuit, 1955 ; rééd. Paris, Mercure de France (éd. augmentée), 1960 ; rééd. 2000.


  • L'Île aux oiseaux de fer, Paris, Fasquelle, coll. « Libelles », 1956 ; rééd. Paris, Grasset, coll. « Cahiers rouges », 2002.


  • Nulle part, Paris, P. Horay, 1957.


  • Les Voyages fantastiques de Julien Grainebis, Paris, P. Horay, 1957 ; 2003


  • Idylles, Paris, Gallimard, 1961 ; coll. « Folio », 2003.


  • La Plus belle main du monde, Paris, Casterman, coll. « Plaisir des contes », 1962.


  • Le Robinson de la rivière, Paris, Casterman, coll. « Plaisir des contes », 1962.


  • Les Lumières de la forêt, Paris, Fernand Nathan, 1964.


  • Un soir, Paris, Gallimard, 1977.


  • La Merveilleuse Bille de verre, Paris, Robert Laffont, 1980


  • Comment Fabien regarda l’aurore, Paris, Clancier-Guénaud, Les Premiers temps, 1982.


  • La Princesse et la lune rouge, Paris, Casterman, 1982.


  • Le Bois enchanté et autres contes, Paris, Hachette, 1983.


  • Rhétorique fabuleuse, Paris, Garnier, 1983 ; rééd. Cognac, Le Temps qu'il fait, 1990.


  • La Nouvelle Chronique fabuleuse, Paris, P. Horay, 1984.


  • Pierre Marceau (Mesures, no 2, 15 avril 1940), Paris, Mont Analogue, 1993


  • Un adieu, mille adieux, Paris, La bibliothèque Gallimard , 2003


  • Beauté, Paris, Phébus, coll. « Libretto », 2004


  • D’un monde inconnu, ill. de Daniel Nadaud, Saint-Clément-de-Rivière, Fata Morgana, 2012.



Poèmes |




  • Le Petit Livre clair, Arras, Le Rouge et le noir, 1928 ; Montolieu, Deyrolle & Théodore Balmoral, 1997.


  • La Chronique fabuleuse, Paris, Mercure de France, 1960 ; ce texte et ses avatars cités plus haut peuvent être lus comme des recueils de prose poétique.


  • La Vie passagère, Paris, Phébus, 1978.


  • Poèmes comme ça, Cognac, Le Temps qu’il fait, 2000 (préface de Jean-Claude Pirotte).



Essais |




  • L'œuvre logique de Rimbaud, Mézières, Éditions de la Société des écrivains ardennais, 1933.


  • Rimbaud et la révolte moderne, Paris, nrf Gallimard, 1951.


  • Saint Benoit-Joseph Labre, Paris, Éditions Plon, 1957.


  • Le Roman de Jean-Jacques, Paris, Éditions du Sud, 1962.


  • La vie de Rimbaud, Paris, Éditions du Sud, 1965.


  • Nord-Flandre Artiois-Picardie, texte par André Dhôtel, photographies par Jacques Fronval, Christian de Rudder, Alain Perceval, Jacques Verroust, série Tourisme en France nr 17, Paris, Éditions SUN, 1971.


  • Jean Follain, série Poètes d'aujourd'hui nr 49, Paris, Éditions Pierre Seghers, 1972.



Entretiens |



  • L'École buissonnière, entretiens avec Jérôme Garcin, Paris, P. Horay, 1984.


Préfaces/ postfaces |




  • Edmond Dauchot, Ardenne bien aimée, préface d'André Dhôtel, Paris-Gembloux, J. Duculot, 1976.


  • René Hénoumont, Edmond Dauchot : le photographe de l'Ardenne d'autrefois, introduction de Georges Vercheval, avec un témoignage de René Henoumont et une postface d'André Dhôtel, Tournai, La Renaissance du Livre, 2000, (ISBN 2-8046-0423-3).



Bibliophilie |



. Le Chemin, pointe-sèche d'Edmond Rigal, arenella EDITION, |



  • La Longue Histoire, aquatintes et eaux-fortes de J.J.J. Rigal, Les Bibliophiles de France, 1978.


Scénariste |




  • 1968 : Provinces (émission La clairière aux grives), réalisation de Robert Mazoyer


  • 1973 : Le Maître de pension, téléfilm de Marcel Moussy



Prix |



  • Grand prix de Littérature de l'Académie française (1974)

  • Grand prix de Littérature de la Société des Gens de Lettres (1988)



  • Grand prix national des Lettres (1975)[2]

  • Prix Femina (1955)[3]



Bibliographie |



  • Marie-Hélène Boblet, « Désintéressement et gratuité du récit dhôtelien », dans Françoise Revaz et michel Diègnes (dir.), Le récit minimal : Du minime au minimalisme. Littérature, arts, médias, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2012. (ISBN 9782878547542). [lire en ligne].

  • Jean-Claude Cagnon, La jeunesse d'André Dhôtel à Autun (1900-1991), revue « Images de Saône-et-Loire » n° 88 (hiver 1991-1992), p. 18.

  • Christine Dupouy, André Dhôtel. Histoire d'un fonctionnaire, éditions Aden, coll. Le cercle des poètes disparus, 2008

  • Yves Leclair, Premier inventaire de la valise, Prendre l'air, Mercure de France, 2001

  • Laurence Motoret, « Le Temps du Dhôtelland », in Sigila no 10, 2002

  • Patrick Reumaux, L'honorable Monsieur Dhôtel, 26150 Die, La Manufacture, 1984



Notes et références |





  1. Cette philosophie nullement moderne, mais culturelle ne dissocie pas arbitrairement la vie de l'Homme et ses engagements ou idéaux.


  2. « André Dhôtel - Site Gallimard », sur www.gallimard.fr (consulté le 17 octobre 2018)


  3. « Liste des lauréats du prix Femina depuis 1904 », sur Tumblr (consulté le 17 octobre 2018)




Liens externes |




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  • (fr)/(en) André Dhôtel sur l'Internet Movie Database

  • Association des amis d'André Dhôtel

  • Le fonds André Dhôtel de la bibliothèque universitaire d'Angers



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