Fontainebleau





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Fontainebleau
Le château de Fontainebleau et l'étang aux carpes vus du jardin anglais.

Blason de Fontainebleau
Blason

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Île-de-France

Département

Seine-et-Marne
(sous-préfecture)

Arrondissement

Fontainebleau
(chef-lieu)

Canton

Fontainebleau
(bureau centralisateur)

Intercommunalité

Pays de Fontainebleau

Maire
Mandat
Frédéric Valletoux
2014-2020

Code postal
77300

Code commune
77186
Démographie

Gentilé
Bellifontains

Population
municipale
14 974 hab. (2015 en diminution de 0,88 % par rapport à 2010)
Densité 87 hab./km2
Géographie

Coordonnées

48° 24′ 35″ nord, 2° 42′ 09″ est

Altitude
Min. 42 m
Max. 150 m

Superficie
172,05 km2
Localisation


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Liens

Site web

fontainebleau.fr


Fontainebleau (prononcé [fɔ̃.tɛn.blo]) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France, à 57 kilomètres[Note 1] au sud-est de Paris.


Ses habitants sont appelés les Bellifontain(e)s.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Communes limitrophes


    • 1.2 Hydrographie


    • 1.3 Voies de communication et transports


      • 1.3.1 Transports ferroviaires


      • 1.3.2 Transports en commun






  • 2 Toponymie


  • 3 Histoire


  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Tendances politiques et résultats


    • 4.2 Liste des maires


    • 4.3 Instances judiciaires et administratives


    • 4.4 Jumelages




  • 5 Population et société


    • 5.1 Démographie


    • 5.2 Enseignement


      • 5.2.1 Écoles primaires


      • 5.2.2 Collèges


      • 5.2.3 Lycées


      • 5.2.4 Enseignement supérieur




    • 5.3 Manifestations culturelles et festivités


    • 5.4 Santé


    • 5.5 Sports


    • 5.6 Médias


    • 5.7 Cultes




  • 6 Économie


  • 7 Culture locale et patrimoine


    • 7.1 Lieux et monuments


    • 7.2 Cavalerie


    • 7.3 Gastronomie


    • 7.4 Fontainebleau et le cinéma


    • 7.5 Personnalités liées à la commune


      • 7.5.1 Souverains, souveraines, présidents français


      • 7.5.2 Artistes


      • 7.5.3 Autres personnalités liées à la commune




    • 7.6 Héraldique, logotype et devise




  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Bibliographie


    • 8.2 Articles connexes


    • 8.3 Liens externes




  • 9 Notes et références


    • 9.1 Notes


    • 9.2 Références







Géographie |


La commune de Fontainebleau est située au sud-est du département de Seine-et-Marne et s'étend sur 17 205 hectares. C'est la plus vaste commune de la région Île-de-France, et elle est presque entièrement recouverte d'une forêt qui s'étend également sur quelques communes limitrophes (25 000 hectares au total). Cette forêt est pour les Parisiens un lieu de promenade mais son relief très accidenté et ses nombreux rochers en font aussi un lieu réputé pour la pratique sportive de l'escalade. L'agglomération melunaise se situe à la limite nord de la forêt, et au nord-ouest se trouve Barbizon, village célèbre pour les nombreux peintres pré-impressionnistes qui y ont vécu. Divers endroits de la forêt sont recouverts de silice (quartz) à l'état brut. Les nombreuses plantations de résineux effectuées par l'Office national des forêts sont critiquées par certains qui estiment que cela a mis à mal la cohérence de son écosystème, à l'origine plutôt à base de feuillus.


La ville stricto sensu, c'est-à-dire hors forêt et hors domaine du château s'étend sur 232 hectares.



Communes limitrophes |























Rose des vents
Dammarie-les-Lys, La Rochette
Villiers-en-Bière
Chailly-en-Bière
Barbizon

Bois-le-Roi

Samois-sur-Seine
Rose des vents

Saint-Martin-en-Bière
Arbonne-la-Forêt

N

Avon
Thomery
Veneux-les-Sablons

O    Fontainebleau    E

S

Noisy-sur-École
Achères-la-Forêt

Ury, Recloses, Bourron-Marlotte

Moret-Loing-et-Orvanne
Montigny-sur-Loing



Hydrographie |


Le système hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau :



  • le ru de la Mare aux Evées, 11,3 km[1], affluent de la Seine ;

  • le canal 01 du Bois de l'Epine, 2,7 km[2], qui se jette dans le ru de la Mare aux Evées ;

  • le fossé 04 des Essarts, 1,7 km[3] ;

  • le fossé 01 du bois de faÿ, 1,7 km[4].


Par ailleurs, son territoire est également traversé par les aqueducs de la Vanne et du Loing[5] et l’aqueduc de la Voulzie.


La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 43 km[6].


La Seine[Note 2], fleuve long de 776,6 km[7].



Voies de communication et transports |




Fontainebleau eut un réseau de tramway de 1896 à 1953. On en voit un ici dans la Grande Rue au début du XXe siècle.


Les rues de Fontainebleau sont larges et bien percées. La principale artère, dénommée rue Grande s'étire sur 2 600 m de long. L'artère transversale, qui passe devant l'église et la mairie, s'étend sur 1 200 m.


Quelques places aèrent la ville : la place Solférino, la place Denecourt, où s'ouvre la grille du Jardin de Diane, la place d'Armes ou place François-Ier, la place de l'Hôtel-de-Ville, la place de l'Étape-aux-Vins et la place de la République.


Depuis septembre 2010, la vitesse a été limitée à 30 km/h dans toutes les rues de la ville, sauf sur certains grands axes, dans un souci de sécurité routière et de promotion des modes actifs de déplacement (marche, vélo)[8].


Le territoire de la commune est traversé par le sentier de grande randonnée GR 1, entre Bois-le-Roi au nord-est et vers Noisy-sur-École à l'ouest.



Transports ferroviaires |



  • La commune est desservie par la gare de Fontainebleau-Avon sur la ligne Paris-Lyon - Montereau / Montargis (Transilien R) ;

  • les arrêts de Fontainebleau-Forêt et Thomery, situées sur la même ligne, desservent la forêt de Fontainebleau.



Transports en commun |


Article détaillé : Tramway de Fontainebleau.

De 1896 à 1953, Fontainebleau et son agglomération ont été desservies par le tramway de Fontainebleau.


Au XXe siècle, la commune est desservie par trois gares (Fontainebleau-Avon située à Avon et les gares de Fontainebleau-Forêt et Thomery situées en pleine forêt) sur la ligne R du Transilien).


Par ailleurs, Fontainebleau et les communes d'Avon, d'Héricy, de Samois-sur-Seine, de Samoreau et de Vulaines-sur-Seine sont sillonnées par le réseau de bus Aérial[9]. La ville est également desservie par la ligne 34 du réseau de bus Seine-et-Marne Express (Château-Landon / Égreville - Melun).




Toponymie |


Fontainebleau est attesté sous les formes latinisées Fons Bleaudi, Fons Bliaudi, Fons Blaadi du XIIe et XIIIe siècles, Fontem blahaud en 1137, Fontaine belle eau au XVIe (étymologie populaire)[10], Fontainebleau ou autrement Fontaine belle eau en 1630[10], puis sous la latinisation fantaisiste Fons Bellaqueus au XVIIe siècle, à l'origine du gentilé Bellifontain.


Il s'agit d'un composé médiéval en Fontaine- « source, ruisseau », terme issu du gallo-roman FONTANA, suivi du nom de personne germanique Blitwald[11].


Au cours de la Révolution française, la commune porte les noms de Fontaine-la-Montagne et de Fontaine-le-Vallon[12].



Histoire |


En 2012, un village gaulois qui daterait d'entre trente et deux-cent-cinquante ans avant notre ère est mis au jour lors de l'entretien d'une des places du château de Fontainebleau[13], l'occupation du site se poursuivant au moins jusqu'après l'époque carolingienne, mais la première mention du château lui-même date de 1137 : il s'agit alors d'un château fort utilisé comme rendez-vous de chasse en forêt de « Bieria »[14], c'est ainsi qu'était nommée la Forêt de Fontainebleau, peut-être du IXe siècle jusqu'à une époque récente – Jean-Baptiste Colbert utilisa encore ce nom dans un document daté de 1664 [15] – parce qu'une bande de guerriers danois menée par un certain « Bier » séjourna à proximité, commettant des exactions dans la région, peut-être pendant ou après le quatrième siège de Paris par les vikings, en 885-887.


Une chapelle est intégrée au château-fort et consacrée en 1169 par Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry, alors en exil en France.


Saint Louis, qui apprécie beaucoup le lieu, l'appelle « ses déserts », fait construire à côté du château-fort un couvent- hôpital, tenu par des moines.


Philippe le Bel naît au château en 1268 et y meurt en 1314.


Philippe VI y scelle un traité avec Jean Ier de Bohême : ce dernier, honorant le contrat, combat les anglais à la bataille de Crécy, et y perd la vie.


Toutefois, le lieu ne fut guère qu'un hameau jusqu'en 1528, date à laquelle François Ier, de retour en France après avoir passé une année en captivité en Espagne (après sa défaite à Pavie en 1525), décide d'y construire un palais inspiré de ceux qu'il a vu en Italie, et fait appel à des artistes italiens de renom : le château-fort disparaît – il en reste le donjon, remanié, massive construction de forme carrée, qui borde la « Cour ovale ».


La ville – ainsi que le village d'Avon – tira bien vite parti des visites répétées de la Cour et des rois, accueillant rapidement restaurants et auberges dont les chambres sont louées à prix d'or.


Lorsque la Cour n'est pas à Fontainebleau, la ville continue de vivre grâce à des travaux constants d'embellissement, du château et de la cité : ouvriers et artistes y vivent toute l'année.


Après François Ier, un autre de ses grands bienfaiteurs fut Henri IV : à partir de 1594 il y séjourna chaque année, faisant embellir et agrandir le château, creuser le grand canal, tracer des routes et des sentiers dans la forêt pour faciliter les déplacements, surtout lors des journées de chasses...


Le futur François II naît à Fontainebleau en 1544, le futur Henri III en 1551, le futur Louis XIII en 1601, ainsi que plusieurs princesses et hauts personnages, dont Louis Victoire Lux de Montmorin-Saint-Hérem, qui finira assassiné à Paris lors des massacres de septembre en 1792.


La ville fit les délices d'Élisabeth-Charlotte de Bavière – la Princesse Palatine –, et comptait près de 7 000 habitants au XVIIe siècle. Elle abrite alors une trentaine d'hôtels particuliers bâtis pour de grands seigneurs, à l'exemple de celui du « Grand Ferrare » – dont il ne reste aujourd'hui que le portail d'entrée –, résidence d'Hippolyte d'Este.


En 1661, un cheval emballé renversa et traîna sur plusieurs dizaines de mètres et à vive allure son cavalier, un de ses pieds pris dans un étrier. Le sieur Dauberon invoqua Notre-Dame, son cheval s'arrêta net. En 1690 une première chapelle est bâtie sur le lieu du miracle – nommée « Notre-Dame de Bon Secours », un pèlerinage annuel y est instauré –, rasée en 1793 par des révolutionnaires, rebâtie en 1821 à l'initiative de Marie-Thérèse de France. Le pèlerinage existe toujours[16],[17].


Le 18 octobre 1685, Louis XIV signe l'édit de Fontainebleau, plus connu sous la désignation de « révocation de l'édit de Nantes », qui poussa à l'exil de nombreux protestants, mais mis fin à de constantes tensions dans le royaume entre catholiques et réformés.


Il fit aussi réaliser un ensemble exceptionnel de bassins et jets d'eau, dont il ne reste que de vagues traces, dans la « grande prairie » qui longe en partie le « grand canal »[18].


Le 05 septembre 1725, Louis XV et Marie Leszczynska se marient au château.


Les habitants ayant toujours bénéficié de la royauté, qui les fit s'enrichir, la Révolution n'a pas laissée ici de souvenirs notables, exceptée la destruction de la chapelle.


L'Empire va réveiller cette ville assoupie : Napoléon Ier s'installe au château et le fait rénover.
De vieux hôtels particuliers sont restaurés aussi, et certains sont transformés en hôtels de tourisme, comme « l'Aigle Noir ».
Des casernes sont bâties pour abriter les régiments de hussards de la Garde impériale, et est également créée une école militaire, qui sera ensuite délocalisée à Saint-Cyr-l'École puis à Coëtquidant (Guer).


Le 29 octobre 1807, Manuel Godoy, chancelier du roi d'Espagne Charles IV, et Napoléon signent le traité de Fontainebleau, qui autorise le passage des troupes françaises par le territoire espagnol afin d'envahir le Portugal.


Le 20 juin 1812, le pape Pie VII arrive au château : il excommunia l'empereur le 10 juin 1809, fut arrêté dans la nuit du 05 au 06 juillet 1809 et placé sous surveillance à Savone, avant d'être conduit à Fontainebleau.
Il est accompagné du médecin- chirurgien Balthazard Claraz, et resta volontairement enfermé les dix-neuf mois que dura sa captivité : du 20 juin 1812 au 23 janvier 1814 le pape n'est jamais sorti de son appartement.




Reconstitution lors du bicentenaire des Adieux de Napoléon à Fontainebleau, le 20 avril 2014. Napoléon descend l'escalier en fer-à-cheval du château de Fontainebleau.


Le 20 avril 1814, Napoléon, peu après sa première abdication, fait ses adieux à sa garde, — les célèbres grognards —, dans la cour du Cheval blanc – devenue depuis « Cour des Adieux » – : le moment fut, selon les témoins, très émouvant.
Deux enfants de la ville le suivront lors de ses deux exils : Les frères Archambault.


Après la chute du Premier Empire, le château fut encore habité en pointillés par Napoléon III, de 1856 à 1869 : les 15 et 16 décembre 1856 il y accueil le prince royal de Prusse, futur Guillaume Ier.


En 1845 est bâtie en ville une prison, qui fermera en janvier 1990.


Au total, 34 souverains, de Louis VI le Gros à Napoléon III, ont séjourné à Fontainebleau au cours de sept siècles. Du XVIe au XVIIIe siècle, tous les rois, de François Ier à Louis XV, y ont effectué des travaux importants (démolition – reconstruction – agrandissement – embellissement) d'où le caractère un peu « hétérogène », mais néanmoins harmonieux, de l'architecture du château.


Aujourd'hui, la ville et son château sont visités toute l'année par des touristes venus du monde entier…




La ville est desservie par le chemin de fer depuis 1849 (ligne Paris - Lyon), avec la mise en service de la gare de Fontainebleau - Avon.


Du 29 juin au 1er juillet 1895 fut organisé à Fontainebleau un grand concours national de manœuvres de pompes à incendie avec manœuvres d'ambulances et de secours aux blessés. Ce concours a attiré 140 compagnies. À cette occasion avait lieu l'assemblée générale de l'Union départementale des Sapeurs-Pompiers de Seine-et-Marne[19].


En juillet et août 1946, la ville accueille la conférence franco-vietnamienne de Fontainebleau pour trouver une solution au conflit indochinois : ce sera un échec.


Fontainebleau, fidèle à sa tradition militaire, resta longtemps une ville de garnison : elle fut le siège de l'état-major des forces alliées en Centre-Europe (Allied Force Centre, AFCENT), des forces terrestres (LANDCENT) et forces aériennes (AIRCENT) de l'OTAN de 1949 à 1967.


La ville accueille actuellement une grande école d’affaires qui lui donne une renommée internationale : l’INSEAD, ainsi qu'une annexe de l'École des mines de Paris.



Politique et administration |


La commune est une sous-préfecture depuis 1879 et un chef-lieu de canton de l'arrondissement de Melun.



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne.

La ville est très largement ancrée à droite, cette orientation se manifestant tant au niveau national et européen qu'au niveau local et régional. Par ailleurs, l'abstention y est régulièrement inférieure à la moyenne nationale.


À l’élection présidentielle de 2002, les Bellifontains ont placé Jacques Chirac en tête au premier tour avec 27,82 % des suffrages exprimés suivi de Jean-Marie Le Pen qui obtient un score de 15,39 %, Lionel Jospin arrivant en troisième position avec 12,07 % des voix. Au second tour, les électeurs se sont portés à 83,51 % pour Jacques Chirac contre 16,49 % pour Jean-Marie Le Pen[20]. Lors de l'élection présidentielle de 2012, les électeurs ont voté au second tour à 61,41 % pour Nicolas Sarkozy contre 38,59 % pour François Hollande, soit plus de dix points de plus pour le candidat de l'UMP que la moyenne nationale qui lui donnait 48,36 % des suffrages[21].


Les scrutins européens voient également la droite arriver en tête à Fontainebleau. Aux élections européennes de 2014, c'est la liste UMP conduite par Alain Lamassoure qui est arrivée à en tête avec 27,48 % des suffrages suivie par la liste Front national d'Aymeric Chauprade avec 18,26 % des voix. La liste UDI-MoDem de Marielle de Sarnez se place en troisième position à Fontainebleau tandis que la première liste de gauche arrive en quatrième position seulement avec moins de 10 % des suffrages (liste PS conduite par Pervenche Berès)[22].



Liste des maires |


Depuis 1945, cinq maires se sont succédé à la tête de la ville :


















































Liste des maires successifs[23]
Période
Identité
Étiquette
Qualité


mai 1945
mars 1959

Hubert Pajot

RI
Commissaire-priseur
Sénateur de Seine-et-Marne (1946 → 1958)
Conseiller général de Fontainebleau (1945 → 1958)
mars 1959
février 1992
(décès)

Paul Séramy[24]

RGR puis Centriste
puis CD puis UDF-CDS
Professeur d'allemand
Député de Seine-et-Marne (5e circ.) (1962 → 1967)
Sénateur de Seine-et-Marne (1977 → 1992)
Conseiller général de Fontainebleau (1958 → 1992)
Président du conseil général de Seine-et-Marne (1982 → 1992)
février 1992
mars 2001

Paul Dubrule

RPR
Administrateur de sociétés, cofondateur d'Accor
Sénateur de Seine-et-Marne (1999 → 2004)
mars 2001
octobre 2005
(démission)
Jacques Nizard

DVD
Diplomate retraité
octobre 2005[25]
en cours
(au 17 février 2016)
Frédéric Valletoux

UMP-LR
Cadre de presse
Conseiller régional d'Ile-de-France (2010 → )
Président de la CC du Pays de Fontainebleau (2010 → 2016)
1er vice-président de la CA du Pays de Fontainebleau (2017 → )
Vice-président du Parc naturel régional du Gâtinais français
Réélu pour le mandat 2014-2020[26]

Les données manquantes sont à compléter.



Instances judiciaires et administratives |


  • Fontainebleau est le siège du tribunal de grande instance ayant sa juridiction sur les cantons de Fontainebleau, Nemours et Montereau-Fault-Yonne. La commune est également le siège des Archives nationales contemporaines françaises[27]. Elle possédait aussi une prison aménagée depuis 1995 en musée national des prisons[28].

Le musée a définitivement fermé en 2010, le bâtiment vendu pour être réhabilité en appartements et ses collections sont parties à l’École nationale d'administration pénitentiaire à Agen[29].



Jumelages |




  • Drapeau de l'Allemagne Constance (Allemagne) depuis le 28 mai 1960 ;


  • Drapeau de l'Angleterre Richmond (Angleterre) depuis 1977 ;


  • Drapeau du Cambodge Siem Reap (Cambodge) depuis le 11 juin 2000, jumelage de coopération avec la ville où se trouve le site des temples d'Angkor ;


  • Drapeau de l'Italie Lodi (Italie) depuis 2011 ;


  • Drapeau du Portugal Sintra (Portugal) depuis le 8 mars 2016[30].



Population et société |



Démographie |


Population : de 15 000 à 16 000 habitants (2016), 34 000 pour l'agglomération qui comprend principalement Avon, ville « jumelle » où se trouve en particulier la gare. La population de Fontainebleau est stable depuis la fin de XIXe siècle même si celle de l'agglomération, et notamment d'Avon, a considérablement augmenté.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[31],[Note 3].



En 2015, la commune comptait 14 974 habitants[Note 4], en diminution de 0,88 % par rapport à 2010 (Seine-et-Marne : +4,93 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9 400 7 421 9 040 6 439 8 122 8 021 8 439 9 707 10 365



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
10 669 11 939 10 787 10 941 11 653 12 483 13 340 14 222 14 078



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
14 160 14 190 14 679 16 070 15 560 17 075 17 724 15 008 19 915



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2015
20 583 18 094 16 778 15 679 15 714 15 942 15 688 14 708 14 974

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[32].)



Histogramme de l'évolution démographique





Enseignement |



Écoles primaires |



  • école primaire internationale Léonard-de-Vinci ;

  • école primaire Paul-Jozon ;

  • école primaire Saint-Merry ;

  • école primaire Lagorsse ;

  • école du Bréau ;

  • école Sainte-Marie (école privée) ;

  • école Saint-Louis, anciennement Cours Branger (école privée) ;

  • centre actif bilingue (école privée).



Collèges |



  • collège International ;

  • collège Lucien-Cézard ;

  • collège Jeanne-d’Arc-Saint-Aspais (collège privé).



Lycées |



  • lycée François-Couperin ;

  • lycée International François-Ier ;

  • lycée Jeanne-d’Arc-Saint-Aspais (lycée privé) ;

  • lycée technique professionnel privé Blanche-de-Castille.



Enseignement supérieur |




  • École de gendarmerie de Fontainebleau ;


  • École nationale supérieure des mines de Paris (Centre de recherche et ISIGE) ;


  • Institut européen d'administration des affaires (INSEAD) ;


  • IUT Sénart Fontainebleau (Informatique/GEA/TC) ;


  • université Paris-Diderot (Laboratoire de biologie végétale) ;

  • classes préparatoires aux grandes écoles (MPSI, PCSI, MP, PSI, PC et BCPST) du lycée François-Ier ;

  • classes préparatoires aux grandes écoles (ECE 1re et 2e années) du lycée François-Couperin.



Manifestations culturelles et festivités |



  • Festival de l'histoire de l'art :

le ministère de la Culture et de la Communication, l’Institut national d’histoire de l’art et le château de Fontainebleau se sont associés avec le concours du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, pour organiser le Festival de l'histoire de l'art qui a lieu chaque année début juin à Fontainebleau depuis 2011.


Le festival permet de profiter librement de conférences, débats, concerts, expositions, projections, lectures et rencontres dans le château et dans plusieurs sites de la ville de Fontainebleau.


  • Les Naturiales dédiées a fêter le printemps et a découvrir la biodiversité.


Santé |


Fontainebleau est le siège d'un centre hospitalier et dispose également d'une clinique, la polyclinique de la Forêt. La ville possède en outre un centre d'imagerie médicale. Plusieurs maisons de retraites médicalisées se trouvent également à Fontainebleau comme de nombreux médecins et professions paramédicales.



Sports |


Articles connexes : Escalade en forêt de Fontainebleau et Groupe de Bleau.




  • Grand Parquet de Fontainebleau (sports équestres) ;


  • Racing Club de Fontainebleau (football).



Médias |




Cultes |


On note, outre la présence de l'église paroissiale catholique (l'église Saint-Louis dans le centre-ville), celle d'un temple réformé et celle d'une synagogue.



Économie |


Fontainebleau est une ville relativement touristique — en 2011, 450 000 personnes ont visité le château et environ 13 millions la forêt — mais ne parvient pas à retenir ses visiteurs pour des séjours de courte durée. La ville abrite aussi le musée national des Prisons (fermé depuis 2010) et un musée municipal principalement consacré aux uniformes et armes des soldats du Premier et Second Empire.


Elle attire également une population universitaire, largement étrangère, qui vient étudier, enseigner et travailler à l'INSEAD, la meilleure école de management de France et l'une des meilleures business school du monde[33]. L'ESIGETEL (École supérieure d'ingénieurs en informatique et génie des télécommunications) créée en 1986 y est également installée, près du Port de Valvins, jusqu'à l'été 2012, où elle se déplace pour Villejuif. C'est une école de la Chambre de commerce et d'industrie de Seine-et-Marne. L'UPEC est également présente à Fontainebleau, dans le cadre de l'IUT Sénart Fontainebleau, lequel compte trois départements d'enseignement supérieur (Gestion des Entreprises ; Informatique ; Techniques de commercialisation), comme l'université Paris VII – Denis-Diderot avec sa station de biologie végétale et d'écologie forestière (station expérimentale, fondée à la fin du XIXe siècle par le célèbre botaniste Gaston Bonnier).


Hormis les commerces de proximité et de loisirs et les professions libérales, l'activité économique de Fontainebleau est assez restreinte. Celle-ci pourrait connaître un nouveau développement en fonction de la réussite des reconversions des importantes casernes désaffectées que compte la ville et qui offrent une possibilité d'agrandissement de l'espace urbain inespérée pour une ville entourée de forêts.



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |




Forêt de Fontainebleau, Jean-Baptiste Camille Corot, 1830, National Gallery of Art, Washington D.C., États-Unis.


  • Château de Fontainebleau :

Fontainebleau abrite un célèbre château royal, autrefois simple rendez-vous de chasse, plusieurs fois modifié et agrandi depuis François Ier. C'est là que Louis XIV révoqua l'édit de Nantes par l'édit de Fontainebleau le 18 octobre 1685. C'est dans la cour (appelée depuis Cour des Adieux), devant le château, que l'empereur Napoléon Ier abdiqua devant sa Garde impériale en 1814 ;

Article détaillé : Château de Fontainebleau.

  • Forêt de Fontainebleau :

la forêt est réputée pour la diversité de ses espèces et de son relief ainsi que par sa taille (15 000 ha pour la forêt dite domaniale et 25 000 ha pour l'ensemble du massif) ;

Article détaillé : Forêt de Fontainebleau.



Débris de tombe dans le cimetière de Fontainebleau.


  • Cimetière :


le cimetière de Fontainebleau est également un lieu fréquenté par les touristes intéressés par son aspect historique et stylistique. Les plus vieilles tombes datent du début du XIXe siècle. Certaines personnalités ayant contribué au développement de la ville y sont enterrées, telles que les deux célèbres « sylvains » Charles Collinet et Claude François Denecourt. L'architecte renommé Henri Labrouste y gît dans le tombeau familial.

Un grand nombre de soldats morts durant les deux guerres mondiales, dont des membres des forces militaires du Commonwealth, reposent dans une division réservée en aval.

Le cimetière s'étale sur une côte à la lisière de la forêt. Aussi offre-t-il une vue panoramique sur la ville ;


  • l'église Saint-Louis est un édifice du XVIIe siècle qui fut totalement restauré et agrandi en 1868[34] et qui fut ravagée en janvier 2016 par un incendie criminel[35] ;

Article détaillé : Église Saint-Louis de Fontainebleau.


  • hôtel de Bellune situé au no 4 de la rue Saint-Honoré ;

  • hôtel de Polignac situé au no 23 de la rue Saint-Honoré ;

  • hôtel de Conti situé au no 27 de la rue Saint-Honoré ;

  • hôtel d'Alligre situé au no 29 de la rue Saint-Honoré ;

  • hôtel du Tambour situé au no 27 boulevard Magenta ;

  • hôtel de Pompadour est situé rue de l'Arbre-Sec. Ce pavillon fut construit par Gabriel pour la maîtresse du roi Louis XV. Elle avait fait aménager aussi un jardin botanique et une ménagerie pour distraire le roi de sa mélancolie ;

  • le musée napoléonien d'Art et d'Histoire militaire : il présente dans huit salles des collections d'armes et d'uniformes remontant au XVIe siècle. Certaines pièces furent données au musée par l'Impératrice Eugénie. C'est le troisième musée de France par l'importance et la qualité de ses collections ;

  • le musée des Arts Figuratifs rassemble des œuvres de peintres contemporains ;

  • l'obélisque situé au carrefour de l'Obélisque. Il fut élevé en 1786 par M. de Cheyssac, grand maître des Eaux et Forêts, en l'honneur de Marie-Antoinette et de ses enfants ;

  • jadis, place Denecourt, le monument de Rosa Bonheur, était « un taureau en bronze œuvre de la grande artiste même, sur un socle avec quatre bas-reliefs représentant son portrait et trois de ses tableaux »[36], ce monument, inauguré en 1901, n'existe plus, il a été fondu durant la Seconde Guerre mondiale ;


  • prieuré Notre-Dame de Franchard.



Cavalerie |


Article détaillé : Hippodrome de Fontainebleau.

Fontainebleau, capitale du cheval et ville équestre, est dotée d'installations équestres prestigieuses comme :



  • le Centre sportif d'équitation militaire (CSEM) : installé dans les anciennes écuries du château, ce centre forme les cavaliers et les chevaux militaires pour l'instruction et la compétition ;

  • le Grand Parquet et le terrain de la Salamandre (propriété militaire) : cet espace accueille notamment la Grande Semaine de l'élevage ou le Concours complet international de Fontainebleau ;

  • l'hippodrome de Fontainebleau de la Solle ;

  • d'autres centres équestres.


C'est à Bois-le-Roi, commune proche de Fontainebleau, qu'eut lieu en 1776, la première course de chevaux sur le mode anglais, au lieu-dit de Sermaise. Le premier essai remporta un grand succès mondain, inauguré par le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Le comte d'Artois y fit courir un magnifique pur sang.


Le choix de la vallée de la Solle fut déterminé en 1852 par les chasseurs de la Garde. En effet, ceux-ci en garnison à Fontainebleau avaient déboisé cet espace pour l'utiliser comme terrain de manœuvre.


Après leur départ, des jeunes y organisaient des courses dans une ambiance familiale. Le site étant idéal pour les courses de chevaux, il fut décidé d'y construire un hippodrome. Ce fut fait en 1862. Il fut inauguré par le couple impérial. Il est toujours l'un des plus beaux hippodromes de France.[réf. nécessaire]



Gastronomie |


Articles détaillés : Fontainebleau (dessert) et Chasselas de Thomery.

Fromage le fontainebleau[37].



Fontainebleau et le cinéma |


De nombreux films ont été tournés à Fontainebleau[38] : au château (voir château de Fontainebleau), dans la forêt (voir forêt de Fontainebleau), dans la prison-musée :




  • 2002 : Moi César, 10 ans ½, 1m39 de Richard Berry.


  • 2005 : Marie Besnard, l'empoisonneuse de Christian Faure.


et en ville :




  • 1914 : Ursule Mirouet de Daniel Riche (rue de France).


  • 1926 : Titi Ier, roi des gosses de René Leprince (hôtel du Cadran Bleu).


  • 1933 : L'Homme à l'Hispano de Jean Epstein.


  • 1938 : La Marseillaise de Jean Renoir (place d'Armes).


  • 1938 : Le jour se lève de Marcel Carné (hôtel de l'Aigle Noir).


  • 1941 : Madame Sans-Gêne de Roger Richebé (hôtel de l'Aigle Noir).


  • 1941 : Nous les gosses de Louis Daquin.


  • 1946 : Les Eaux troubles de Henri Calef (rue des Sablons).


  • 1948 : Le Colonel Durand de René Chanas.


  • 1950 : La Passante de Henri Calef (rue de France).


  • 1950 : Olivia de Jacqueline Audry (carrefour du Bas-Bréau).


  • 1952 : Tambour battant de Georges Combret.


  • 1952 : La Pocharde de Georges Combret.


  • 1968 : Trois filles vers le soleil de Claude Mulot (50 rue Béranger).


  • 1968 : Bye bye, Barbara de Michel Deville (hôtel de l'Aigle Noir).


  • 1972 : Les Zozos de Pascal Thomas (lycée François Ier).


  • 1974 : Paul Gauguin de Roger Pigaut (ancien hôtel de Launoy).


  • 1977 : Coup de tête de Jean-Jacques Annaud (rue Grande, hôtel Napoléon).


  • 1979 : Jean Jaurès : vie et mort d'un socialiste d'Ange Casta (ancien hôtel de Launoy).


  • 1979 : Celles qu'on n'a pas eues de Pascal Thomas.


  • 1981 : Tourgueniev d'Alain Jomy (ancien hôtel de Launoy).


  • 1983 : S.O.S. Charlots de Jean-Paul Jaud.


  • 1984 : Tristesse et Beauté de Joy Fleury (hôtel de l'Aigle Noir).


  • 1986 : Tandem de Patrice Leconte (hôtel Napoléon).


  • 1987 : La Légende du saint buveur d'Ermanno Olmi (gare, route des Cascades).


  • 1988 : Itinéraire d'un enfant gâté de Claude Lelouch (rue Royale).


  • 1988 : La Révolution française (The French Revolution) de Robert Enrico et Richard T. Heffron (route de Melun).


  • 1990 : Lacenaire de Francis Girod.


  • 1990 : Le Squale de Claude Boissol (gare, rue Royale, hôtel de Londres).


  • 1990 : La Pagaille de Pascal Thomas (hôtel de l'Aigle Noir).


  • 1991 : Ma vie est un enfer de Josiane Balasko (dernière scène).


  • 1997 : Qui mange qui ? de Dominique Tabuteau.


  • 2000 : Les Misérables de Josée Dayan (ancien hôtel de Launoy).


  • 2007 : La Clef de Guillaume Nicloux (rue Saint-Merry, hôtel de l'Aigle Noir).


  • 2007 : Les Femmes de l'ombre de Jean-Paul Salomé.


  • 2007 : Parlez-moi de la pluie d'Agnès Jaoui (hôtel de l'Aigle Noir).



Personnalités liées à la commune |



Souverains, souveraines, présidents français |




  • Philippe IV, dit Philippe le Bel (1268-1314), né et mort à Fontainebleau, roi de 1285 à 1314.


  • François II (1544-1560), né à Fontainebleau, roi de 1559 à 1560.


  • Henri III (1551-1589), né à Fontainebleau, frère du précédent, roi de 1574 à 1589.


  • Louis XIII, dit Louis le Juste (1601-1643), né à Fontainebleau, roi de 1610 à 1643.


  • Napoléon Ier (1769-1821), empereur des français de 1804 à 1814, séjourna souvent à Fontainebleau et y abdiqua.


  • Napoléon III (président de la République française sous le nom de Louis-Napoléon Bonaparte) y passait l'été avec la cour[39].



Artistes |




  • Pierre Gobert (1622-1744), peintre français ;


  • Simon Mathurin Lantara (1729-1778), peintre français, né à Fontainebleau le 24 mars 1729 ;


  • Alexandre-Gabriel Decamps (1803-1860), peintre romantique français, mort à Fontainebleau le 22 août 1860 ;


  • Pierre Levassor (1808-1870), acteur, né à Fontainebleau le 25 janvier 1808 ;


  • Pierre-Charles Comte (1823-1895), peintre français mort à Fontainebleau ;


  • Gustave Doyen (1836-1923), peintre français mort à Fontainebleau ;


  • Paul Tavernier (1852-1943), peintre français ;


  • Amédée Joyau (1872-1913), a vécu et est mort dans cette ville ;


  • Yves Alix (1890-1969), peintre et graveur, né à Fontainebleau ;


  • Mécislas Golberg, penseur anarchiste, mort à Fontainebleau le 28 décembre 1907 ;


  • Pascal Lecocq, né en 1958, artiste peintre, suit les cours de dessin de l'École Comairas (1973-1977) et y expose pour la 1re fois en 1977 ;


  • Lewis Trondheim, né en 1964, scénariste et dessinateur de bandes dessinées ;


  • Alfred Georges Regner (1902-1987), peintre graveur ;

  • Thierry Hellouin de Ménibus, pastelliste né à Fontainebleau ;


  • Antony Damien, post-impressionniste, disciple d'Alfred Sisley, né à Paris en 1858, mort à Fontainebleau en 1943 ;


  • Charlotte Rampling, actrice ayant vécu à Fontainebleau ;


  • Julien Chauvin, né en 1979, violoniste et chef d'orchestre ;


  • Joska Muszka, violoniste et chef d'orchestre de musique tzigane ;


  • Stéphane Wrembel, guitariste auteur, compositeur et interprète, il a notamment fait les musiques de Woody Allen Minuit à Paris et Vicky Cristina Barcelona ;


  • Lana Del Rey, chanteuse américaine dont le clip de la chanson Born to Die a été tourné au château de Fontainebleau ;


  • Mark Maggiori, chanteur du groupe de nu metal belifontain Pleymo ;

  • Frédéric Ceraudo, batteur du groupe Pleymo.



Autres personnalités liées à la commune |




  • Pierre Jacques du Bousquet d'Argence (1765-1823), général de brigade de la Révolution et de l'Empire ;


  • Claude Augé, grand lexicographe et pédagogue, à l'origine du Larousse Illustré ;


  • Raoul Anglès, homme politique ;


  • Pierre Bernard (1907-1943), Compagnon de la Libération[40], Mort pour la France le 11 mai 1943 à Takrouna


  • Pierre Bourgoin (1912-1966), Compagnon de la Libération[41]


  • Florian Carvalho, athlète de demi-fond français y est né ;


  • Jacques-Joseph Champollion, dit Champollion-Figeac, archéologue français mort à Fontainebleau, frère de Jean-François Champollion, dit le Jeune ;


  • Claude François Denecourt (1788-1875), ancien soldat de la Grande Armée et créateur des sentiers touristiques forestiers du même nom ;


  • Paul Dubrule, fondateur du groupe Accor et ancien maire de Fontainebleau ;


  • Nicolas Esquillan, ingénieur ;


  • Octave Garnier, militant et criminel anarchiste ;


  • Georges Gurdjieff, mystique, philosophe, compositeur, écrivain, scénariste et chorégraphe ;


  • Philippe Hervé, joueur et entraîneur de basket-ball ;


  • Mgr François Jacolin (1950-), évêque de Mende, y est né ;


  • Mgr Mellon Jolly (1795-1872), ancien archevêque de Sens, y est mort ;


  • Didier Julia, homme politique ;


  • Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz, poète et écrivain ;


  • Robert Maggiori, philosophe et journaliste à Libération ;


  • Philippe Mahut, footballeur professionnel ;


  • Georges Mandel (1885-1944), homme politique français, assassiné par la milice en forêt de Fontainebleau


  • Louis Auguste Marchand de Plauzonne (1774-1812), général de brigade de la Révolution et de l’Empire, né dans la commune, tombé au champ d'honneur lors de la bataille de Borodino ;


  • Pierre Justin Marchand de Villionne (1740-1813), général de brigade de la Révolution française né à Fontainebleau ;


  • Jacques Louis François Milet (1763-1821), général de brigade de la Révolution et de l’Empire mort à Fontainebleau ;


  • Éliane Montel (1898-1992), physicienne et chimiste française, enseignante au lycée de Fontainebleau ;


  • Philippe Joseph Patel (1741-1821), général de brigade de la Révolution française, mort à Fontainebleau[42] ;


  • Nicolas Joseph Schreiber (1752-1833), général de brigade de la Révolution et de l’Empire mort à Fontainebleau ;


  • Léo de Plan de Sieyes (1812-1883), député de la Drôme, né à Valence, mort à Fontainebleau ;


  • Paul Séramy (1920-1992), sénateur et maire de Fontainebleau jusqu'à sa mort en 1992 ;


  • Louis Stanislas Xavier Soyez (1769-1839), général de brigade de la Révolution et de l’Empire mort à Fontainebleau ;


  • Jean-Claude Vajou (1929-2003), journaliste né à Fontainebleau en 1929 ;


  • François Édouard Virlet (1810-1889), officier français mort à Fontainebleau ;


  • Antoine Richard, champion d'athlétisme, ex-recordman de France du 100 m et médaille de bronze aux JO de Moscou en 1980) ;


  • Nicolas Fouquet y fut jugé pour ses crimes de lèse-majesté (dans l'actuelle poste) ;


  • Michel Roche, cavalier médaillé d'or en saut d'obstacles par équipes aux Jeux olympiques d'été de 1976 à Montréal, décédé à Fontainebleau le 11 juin 2004.



Héraldique, logotype et devise |


Article connexe : Armorial des communes de Seine-et-Marne.











Blason de Fontainebleau Blason
Tiercé en fasce : au premier, d’or, à l'aigle d'Empire de sable ; au deuxième, d'azur à la fasce ondée d'argent ; au troisième, d'argent à la salamandre enflammée de gueules ; au canton des villes de seconde classe brochant[43]

Ornements extérieurs 

Ornement des villes de seconde classe, à savoir : Timbré d'une couronne murale à sept créneaux d'argent portant sur son bandeau un double F d'or, soutenue d'un caducée de même auquel sont suspendus deux festons servant de lambrequins, l'un à dextre de chêne, l'autre à senestre d'olivier aussi d'or, noués et rattachés par des bandelettes d'azur.


Détails
Octroyé par Napoléon III par décret du 25 juin 1864[43].


Voir aussi |



Bibliographie |




  • Jean-François Hébert et Thierry Sarmant, Fontainebleau : mille ans d'histoire de France, Paris, Tallandier, 2013, 448 p. + 16 p. d'illustrations hors texte p. (ISBN 979-1-021-00099-5).

  • Maurice Toesca, Les grandes heures de Fontainebleau, Paris (SFELT), 1950, 280 pages (ill.) ; réédité ultérieurement.


  • Guides Joanne, Fontainebleau et la forêt, Paris, Hachette, 1914, 72 p. (lire en ligne).


  • Robert Louis Stevenson, La forêt au trésor : Fontainebleau, Barbizon, Éd. Pôles d'images, 2003, 96 p. (ISBN 295161005X, lire en ligne), « Essays of travel - 4.Forest Notes — 1875-6 », texte original en ligne.



Articles connexes |



  • Communauté de communes du pays de Fontainebleau

  • Liste des communes de Seine-et-Marne

  • Château de Fontainebleau

  • Église Saint-Louis de Fontainebleau

  • Forêt de Fontainebleau



Liens externes |


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Sur les autres projets Wikimedia :






  • Site de la mairie.


  • (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de Fontainebleau sur le site du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général.



Notes et références |



Notes |





  1. Distance de Paris à Fontainebleau, à vol d'oiseau


  2. La « traversée » de la commune donnée par Sandre est contestable (et non reconnu par la SIGES), le fleuve longeant la limite communale sur sa pointe nord-est.


  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.




Références |





  1. Sandre, « Le Ru de la Mare aux Evées »


  2. Sandre, « Canal 01 du Bois de l'Epine »


  3. Sandre, « Fossé 04 des Essarts »


  4. Sandre, « fossé 01 du bois de faÿ »


  5. Sandre, « Aqueduc du Loing »


  6. Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 9 juillet 2018


  7. Sandre, « La Seine »


  8. Ville à 30.


  9. Réseau de bus Aérial sur le site de la Communauté de communes du Pays de Fontainebleau.


  10. a et bMarianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997, (ISBN 2862532207).


  11. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979(ISBN 2-85023-076-6), p. 295b.


  12. a et bDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  13. Journal Le Parisien en date du 24.09.2012, article écrit par Pascal Villebeuf


  14. Fontainebleau de E. Jamin et Clovis Michaux (juillet 1838), pages 249-250


  15. Site internet «  aaff.fr », page HISTOIRE Une forêt en partage


  16. Site internet « fondation-patrimoine.org », page Chapelle Notre-Dame de Bon Secours à Fontainebleau


  17. FSSP Fontainebleau


  18. Site internet du CDAS de Fontainebleau : « Histoire de l'eau à Fontaineblea »


  19. Thierry Colas, Matthias Blazek, Pompes à bras et pompiers à Fontainebleau : L'Historique des Sapeurs-Pompiers de Fontainebleau 1811–1999, Fontainebleau 1999, p. 65.


  20. Résultats des élections présidentielles de 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur.


  21. Résultats des élections présidentielles de 2012 à Fontainebleau.


  22. Résultats des élections européennes de 2014 à Fontainebleau.


  23. [PDF] Maires de Fontainebleau - Archives municipales


  24. « Hommage au sénateur-maire Paul Séramy », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ 23 février 2012(lire en ligne).


  25. « Frédéric Valletoux élu maire », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ 24 octobre 2005(lire en ligne)


  26. Thomas Martin, « Frédéric Valletoux règle ses comptes : C’est au terme d’une campagne épuisante que Frédéric Valletoux a été réélu. Pour la première fois, il fait le point sur la campagne : son rapport avec l’opposition, le dossier du cinéma, le nouveau maire d’Avon et la guerre des droites à l’UMP, il se livre sans filtre », La République de Seine-et-Marne,‎ 15 mai 2014(lire en ligne).


  27. « Archives nationales - Site de Fontainebleau » (consulté le 15 avril 2016).


  28. « Le musée national des prisons » (consulté le 15 avril 2016).


  29. « Quel avenir pour la prison de Fontainebleau », article sur le site criminocorpushypotheses.org.


  30. p. 17.


  31. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee


  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.


  33. (en) « Business school rankings » (consulté le 5 avril 2015).


  34. « Église Saint Louis de Fontainebleau », Nos paroisses, Pôle Missionnaire Catholique de Fontainebleau (consulté le 2 décembre 2018).


  35. Marine Roberton, « L’église Saint-Louis de Fontainebleau dévastée par les flammes », Connaissance des arts,‎ 12 janvier 2016(lire en ligne).


  36. Guide Baedeker, Nord-Est de la France, édition de 1903, p. 195.


  37. Le Monde du 30 avril 2016, p. 19.


  38. Si Fontainebleau m'était filmé… (1908-2008, 100 ans de cinéma), Jean-Jacques Jelot-Blanc, éditions du Puits-Fleury.


  39. « Le Second-Empire », sur http://www.musee-chateau-fontainebleau.fr, inconnue.


  40. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération[1]


  41. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération[2]


  42. Archives départementales de Seine et Marne, 1821, p. 221.


  43. a et bSite de la mairie.





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