Œuf (aliment)





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Photographie rapprochée d'un œuf de poule cru cassée et de sa coquille en arrière-plan.

Un œuf de poule cru cassé.


L’œuf est un produit agricole issu d'élevages divers et utilisé comme aliment humain simple ou servant d'ingrédient dans la composition de nombreux plats dans la plupart des cultures du monde.


Le plus utilisé est l’œuf de poule, mais les œufs d’autres oiseaux sont aussi consommés : caille, cane, oie, autruche, etc. Les œufs de poissons, comme le caviar, ou de certains reptiles, comme l'iguane vert, sont également consommés, toutefois leur utilisation est très différente de celle des œufs de volaille.



Photographie d'une assiette de viande d'iguane cuite avec des œufs d'iguane cuisinés en arrière-plan.

Œufs cuits d'iguane, accompagnés de viande d'iguane.




Brouillade de truffes noires dans le Luberon.


Les œufs du commerce utilisés en cuisine dans les pays industrialisés ne sont généralement pas fécondés du fait de leur provenance majoritaire d’élevages industriels où les coqs sont absents. Fécondés ou non, ils sont consommés ou cuisinés à l’état frais; cependant, dans les usages culinaires asiatiques, les œufs sont parfois consommés couvés, comme le balut ou mis à fermenter pendant plusieurs semaines, comme l’œuf de cent ans.




Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 Chiffres de production


    • 2.1 Chiffres de production en France




  • 3 Modes de production


    • 3.1 Sélection des œufs durant l'incubation




  • 4 Commercialisation et marketing


  • 5 Consommation


  • 6 Caractéristiques physiques


    • 6.1 Couleurs


    • 6.2 Structure


    • 6.3 Particularités




  • 7 Valeur nutritionnelle


  • 8 Hygiène


    • 8.1 Fraîcheur


    • 8.2 Contaminations éventuelles




  • 9 Réglementation européenne d'identification des œufs destiné au commerce alimentaire


  • 10 Effets sur la santé


  • 11 Conservation des œufs


    • 11.1 Manipulation en cuisine




  • 12 Mode de préparation en cuisine


    • 12.1 Dur ou cru


    • 12.2 Coagulation du jaune et du blanc


    • 12.3 Cuisson à l'eau


    • 12.4 Cuisson dans de la matière grasse


    • 12.5 Cuisson sur le gril


    • 12.6 Mets


    • 12.7 Desserts


    • 12.8 Boisson




  • 13 Notes et références


  • 14 Voir aussi


    • 14.1 Articles connexes


    • 14.2 Liens externes







Histoire |




Le ramassage des œufs, illustration du manuel médiéval Tacuinum sanitatis.


L'homme préhistorique a consommé des œufs de cane, d'oie, de pintade comme le révèlent les débris de coquille dans les sites archéologiques[1].




Le marchand d'œufs
Gravure de L'Illustration européenne 1881.


Durant l'Antiquité, la consommation d'œufs est courante chez les Grecs[2], les Chinois (amateurs d'œufs de pigeon) et les Égyptiens qui substituent souvent l'incubation artificielle à l'incubation naturelle pour produire également du poulet de chair[3]. Les Phéniciens sont plutôt amateurs d'œufs d'autruche, les Romains d'œufs de paon bleu[4]. Selon le code alimentaire prescrit aux Juifs pratiquants, les œufs font partie des mets neutres (pareve ou parve)[5].


Source de protéines, que l'économie de marché des pays industrialisés fixe à bas prix, d'approvisionnement régulier tout au long de l’année, mais aussi à la portée de toute famille possédant un jardin, l’œuf est un constituant courant de l’alimentation depuis le Moyen Âge[6]. L’œuf est parfois considéré comme un aliment gras, sa consommation étant interdite pendant les 160 jours maigres qu'impose l'Église catholique. Cette interdiction est variable selon les coutumes du pays et le rigorisme de l'évêque de chaque localité, elle n'est absolue que pendant le Carême, d'où la coutume de l'œuf de Pâques : au IVe siècle, l’Église, pour fêter la résurrection du Christ, encourage le peuple et la noblesse à s’offrir des œufs que l’on a produits et conservés pendant les jours du Carême qui précèdent les Pâques. Ces jours correspondent aussi à la période où les poules recommencent à pondre. Charlemagne impose dans un capitulaire que les fermes impériales aient au moins cent poules et trente oies[7].



À la Renaissance, ses modes de préparation sont variés, notamment dans les monastères où de nombreuses recettes sont inventées pour les jours de pénitence :



« Ces œufs que les gastrolâtres sacrifient à leur dieu ventripotent : œufs fritz, perduez, suffocqués, estuvés, trainés dans les cendres, jettés par la cheminée, barbouillés, gouildronnés… »



— François Rabelais, Extrait de Pantagruel, 1532.


Sous le règne de Louis XV, les Français consomment soixante œufs par an et par personne[4] (270 par personne et par an en 2008[6]) et Menon dit de l’œuf : « c’est un aliment excellent et nourrissant que le sain et le malade, le pauvre et le riche partageaient ensemble ».


Depuis le XIXe siècle et jusque dans les années 1950, on les conservait, en France, en les mettant dans des pots en grès contenant du silicate de soude et les œufs se gardaient ainsi frais plusieurs mois[8]. Au cours du XXe siècle, la masse de l’œuf de poule est passée à 60 voire 70 g alors qu'elle était de 50 g aux siècles précédents. L’élevage industriel et l’allongement artificiel de la durée du jour grâce à l’électricité permettent un approvisionnement régulier et bon marché tout au long de l’année.



Chiffres de production |
















































Production mondiale en millions de tonnes d’après la FAO[9]
Produit
1964
1969
1974
1979
1984
1989
1994
1999
2004
2009
2013
Œuf de poule
15,6
18,6
21,6
25,4
29,3
34,2
41,1
50,0
55,4
62.9
68.3
Œuf hors poule
0,754
0,886
0,964
1,146
1,520
2,098
3,651
3,910
4,429
5.217
5.592

Dans des conditions artificialisées, une poule pondeuse peut pondre 310 œufs par an, avec un indice de conversion de 1 kg d’œufs pour 2 kg d’aliments spécifiques[10].


Dans le monde : bien qu'au-dessus de 32 °C la mortalité des pondeuses augmente et le nombre d’œufs pondus et leur calibre diminuent, la majorité des œufs produits dans le monde l'est en zone tropicale. Les chiffres de la production mondiale sont en forte hausse : ils sont passés de 35 246 000 t/an en 1990, à 51 194 000 t/an en 2000 puis à 60 678 000 t/an en 2008[10].


Chiffres de production d'œuf de poule par pays en 2013







































































































































Pays
Production MT
% mondial
1

Chine
24,446
35,8 %
2

USA
5,648
8,3 %
3

Inde
3,835
5,6 %
4

Japon
2,522
3,7 %
5

Mexique
2,516
3,7 %
6

Russie
2,284
3,3 %
7

Brésil
2,172
3,2 %
8

Indonésie
1,224
1,8 %
9

Ukraine
1,121
1,6 %
10

Turquie
1,031
1,5 %
11

France
0,944
1,4 %
12

Allemagne
0,893
1,3 %
13

Italie
0,775
1,1 %
14

Espagne
0,743
1,1 %
15

Pays-Bas
0,703
%
16

Royaume Uni
0,672
%
17

Colombie
0,668
%
17

Thaïlande
0,668
%
19

Iran
0,665
%
19

Malaisie
0,664
%
TOTAL MONDE
68,262
100 %

En Europe en 2013, les agriculteurs des 27 États membres de l'Union ont produit 101 milliards d'œufs principalement avec leurs 340 millions de poules. La France occupe la première place en Europe devant l'Allemagne, avec 3 000 éleveurs qui produisent 14 milliards d'œufs par an avec 45 millions de poules[11],[12], la première marque française étant Matines (groupe Glon) avec 1 milliard d'œufs provenant de 370 élevages[13].



Chiffres de production en France |


Après un pic à 16 milliards d'œufs de poule de consommation en 1999[14], la production a baissé et était de 12,4 milliards en 2012. Les agriculteurs français ont ensuite produit plus de 14 milliards d'œufs en 2014, ce qui place la France en première place des pays producteurs européens devant l'Allemagne[15].

























































Production d'œufs de poule en France en milliards[16],[17].
Produit
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
Œuf de consommation
Production intensive
12,743
12,714
13,431
12,046
11,701
13,884
13,926
Production semi-intensive
0,457
0,434
0,412
0,392
0,372
0,353
0,336
Production traditionnelle
0,439
0,417
0,396
0,376
0,357
0,340
0,323
Œuf à couver
1,247
1,292
1,356
1,422
1,448
1,451
1,475


Modes de production |



Sélection des œufs durant l'incubation |


Une technique de spectrométrie permettant de connaître à 95 % le sexe du poussin dès le 3e jour de développement de l'œuf connaitra sa première « implémentation » industrielle en 2016[18] puis devrait être généralisée en 2017 en Allemagne[19] et 2020 aux États-Unis[20]. Cela permettra de ne garder que les œufs développant un poussin femelle, les poussins mâles étant actuellement tués par broyage après éclosion dans les élevages industriels[21],[22] (voir, Abattage des poussins et des canetons).



Commercialisation et marketing |


Le marché des œufs de poules se compose de plusieurs circuits de commercialisation :


Vente directe : Le premier est la vente directe dans lequel l'agriculteur commercialise au détail sa production d’œufs auprés des consommateurs. Le revendeur intermédiaire est absent de ce type de distribution. Cette vente directe s'effectue au sein des marchés, des fermes ou des Points de Vente Collectifs (PVC).


Circuit court : Le deuxième est le circuit court, une commercialisation avec maximum 1 revendeur intermédiaire entre l'agriculteur et le consommateur. Ce type de commercialisation s'effectue au sein des marchés, via la grande et petite distribution (épicerie, etc )


Circuit long : Le troisième correspond au circuit long, c’est-à-dire qu’il y a de 2 à plusieurs revendeurs intermédiaires entre l'agriculteur et le consommateur. Ce type de commercialisation s'effectue au sein des marchés traditionnels, via la grande distribution et la petite distribution (épicerie, etc )[23].



Consommation |


Plus de 1 000 milliards d'œufs sont consommés par an dans le monde, dont 14,8 milliards en France, ce qui correspond à une consommation moyenne, estimée par la FAO, d'environ 145 œufs par habitant et par an en 2005, 230 œufs par an en France en 2010[24].



Caractéristiques physiques |



Couleurs |


La plupart des races originelles de poules européennes pondent des œufs à coquille blanche. C’est le croisement avec des races du continent asiatique, importées par exemple en France à partir de 1850, qui a mené à des œufs de couleur brun claire[25]. La marans restant une exception avec ses œufs brun foncés, c’est un pigment qui s'ajoute au dernier moment avant que l’œuf ne sorte, à la différence de l’araucana, race d'origine chilienne introduite en Europe vers 1920[26], dont l’œuf est bleu à l’intérieur et à l’extérieur.


L’alimentation de l'oiseau marque la couleur du jaune dans l’œuf[27].



Structure |


Article détaillé : Œuf amniotique.








Coupe d’un œuf de poule domestique : le jaune, au centre, est entouré par le blanc

Coupe d’un œuf de poule domestique : le jaune, au centre, est entouré par le blanc.


1.  Coquille calcaire

2.  Membrane coquillière externe

3.  Membrane coquillière interne

4.  Chalaze

5.  Blanc d’œuf (ou albumen) externe (fluide)

6.  Blanc d’œuf (ou albumen) intermédiaire (visqueux)

7.  Peau du jaune d’œuf (ou vitellus)

8.  Jaune d’œuf (ou vitellus) formé



9.  Point blanc (cicatricule) puis embryon

10. Jaune d’œuf (ou vitellus) jaune

11. Jaune d’œuf (ou vitellus) blanc

12. Blanc d’œuf (ou albumen) interne (fluide)

13. Chalaze

14. Chambre à air

15. Cuticule




Particularités |


Il arrive que certains œufs soient sans jaune.


Il arrive aussi que certains œufs aient deux jaunes à l'intérieur. Il existe par exemple des œufs commercialisés sous la mention « gros-œufs »[28] ou « maxi-œufs ». Ils sont plus gros que la moyenne et ont parfois deux jaunes à l'intérieur.




Valeur nutritionnelle |










































Œuf de poule frais entier cru[29]
Valeur nutritionnelle
moyenne pour 100 g
(88 % consommables)

Eau
75,8 g

Valeur calorique
615 kJ (147 kcal)

Protides
12,6 g

Glucides
0,8 g

Lipides
9,9 g
(37 % saturés,
46 % mono-insaturés,
17 % polyinsaturés)

Vitamine A


Vitamine E
Vitamine K
Vitamine B1
Vitamine B2
Vitamine B3
Vitamine B5
Vitamine B6
Vitamine B9
Vitamine B12
140 μg
(139 μg rétinol,
350 μg carotènes)
mg
0,3 mg
0,07 mg
0,48 mg
0,1 mg
1,4 mg
0,14 mg
47 μg
1,3 μg

Choline
225 mg
Cendres
0,9 g

Fer
Calcium
Magnésium
Phosphore
Potassium
Sodium
Zinc
Cuivre
Sélénium
Iode
1,8 mg
53 mg
12 mg
191 mg
134 mg
140 mg
1,1 mg
0,1 mg
31,7 μg
53 μg

Aliments peu caloriques, les œufs sont hautement nutritifs : leur composition nutritionnelle montre qu'ils contiennent tous les nutriments nécessaires à un futur organisme. Ils sont notamment riches en protéines hautement digestibles[30] avec des concentrations élevées en acides aminés essentiels (notamment la lysine, méthionine, arginine, phénylalanine et cystine). Cette caractéristique des protéines totales de l’œuf fait qu'il compte parmi les rares aliments considérés comme une protéine complète (en) et que l'OMS a choisi ses protéines comme standard de l'efficacité protéique[31] chez l'enfant[32].


Ils sont une source de graisses digestes[33], de phospholipides riches en céphaline et choline (la moitié des apports journaliers recommandés AJR en choline pour 100 g d'œuf), d'acides gras insaturés et de cholestérol. Ils sont également riches en pratiquement toutes les vitamines (et une des rares sources naturelles en vitamine D dont ils apportent 10 % des apports journaliers recommandés pour 100 g) à l'exception de la vitamine C, riches en ubiquinone, en minéraux (potassium, phosphore, iode, 100 g d'œuf couvrant respectivement 20, 25 et 33 % des AJR ; fer, zinc) et en antioxydants comme le sélénium (42 % des AJR)[34].


Un œuf cuit est plus digeste car la cuisson dénature ses inhibiteurs de protéases digestives (ovomucoïde, ovoinhibiteur) et augmente la digestibilité des protéines du blanc d'œuf mais à l'inverse elle diminue la valeur nutritive des composants du jaune[35].


L'œuf est un des principaux allergènes alimentaires[36], il est notamment la principale cause d'allergie alimentaire chez l'enfant (35 à 50 % des cas d'allergie observés) contre 7 % chez l'adulte[37].


Plusieurs études mettent en évidence les bienfaits de l'œuf. La richesse du jaune d’œuf en caroténoïdes (notamment les xanthophylles de type lutéine et zéaxanthine) réduit chez l'homme les risques de dégénérescence maculaire liée à l’âge de près de 80 % et de cataracte de près de 50 %[38]. La consommation d’un œuf de poule au déjeuner aiderait à limiter la prise de calories durant la journée, et cela grâce aux propriétés de l’œuf à apaiser la faim (effet satiétogène)[39]. Les caroténoïdes, la choline, les vitamines A, C et E, nutriments essentiels de l'œuf, sont associés à une diminution du risque du cancer du sein[40],[41].


Jusque dans les années 1990, les recommandations nutritionnelles préconisaient de limiter la consommation d'œufs de poule à 3-4 par semaine[42] en raison de la richesse du jaune d’œuf en cholestérol qui était considéré comme l'élément clé du risque de maladie coronarienne. Contrairement à une idée répandue, le cholestérol alimentaire a en fait très peu d'impact sur le cholestérol sanguin (70 % du cholestérol sanguin est d'origine endogène, fabriqué par le foie à partir d'acides gras saturés de l'alimentation)[43]. Une méta-analyse sur plus de 30 ans d'enquêtes épidémiologiques prospectives ne trouve aucune corrélation entre la consommation d'œufs et le risque de maladies coronariennes[44]. Par contre, les personnes atteintes d’un diabète et qui consomment plus de 7 œufs de poule par semaine auraient un risque accru de maladies cardio-vasculaires mais il n'est pas actuellement possible d'établir s'il s'agit d'une véritable relation ou d'un biais du fait que les œufs sont souvent issus de l'agriculture intensive et donc plus riches en oméga-6. Ils seraient souvent consommés avec d'autres aliments qui sont riches en graisses saturées, sauf que le lien entre ces graisses et les maladies cardio-vasculaires n'est fondé sur aucune étude scientifique acceptable[45],[46]



Hygiène |


Au moment de la ponte, l'oiseau secrète un « vernis » qui donne la couleur et assure la protection de l'œuf, il est donc déconseillé de nettoyer les excréments et autres saletés durant son remisage et son transport. Il ne faut pas laver les œufs, ceci augmentant la perméabilité de leur coquille et laissant la voie ouverte à un microbiote potentiellement indésirable[47]. Si les œufs sont vraiment sales, il faut commencer par les essuyer avec un chiffon humide. Si l'œuf est lavé sous l'eau il est recommandé de le consommer immédiatement et non de le garder pour plus tard.



Fraîcheur |


Afin de vérifier la fraîcheur d’un œuf, il suffit de plonger celui-ci dans de l’eau (froide salée de préférence[47] à 10 %). Plus l’œuf coule, plus il est frais, plus il flotte, moins il est frais. Ceci est dû à l’augmentation de la bulle de gaz (chambre à air) lors du vieillissement de l’œuf[48].


La fraîcheur se juge aussi par mirage.


On peut également comparer la hauteur à la largeur de l'albumine d'un œuf cassé sur une surface plane. Plus l'œuf est vieux, plus son albumine s'étend[29].



Contaminations éventuelles |


Divers polluants ou contaminants bactériens ou fongiques (mycotoxines[49]), organiques et chimiques ou métalliques peuvent être présents dans ou sur la coquille, dans le blanc ou le jaune des œufs de volailles, que ce soit dans les œufs issus de l'agriculture industrielle ou des petites productions paysannes, familiales ou fermières.


Selon la littérature scientifique disponible, ces contaminants sont principalement :



  • des métaux lourds tels que mercure, plomb, cadmium, arsenic, etc.

  • des résidus de pesticides, dont l'insecticide DDT, par exemple toujours retrouvé dans les œufs du commerce en Belgique en 2006-2007 (avec un taux de DDT dépassant la norme pour 17 % d'œufs issus de poulaillers familiaux échantillonnés dans 58 sites différents). D'autres pesticides ont été trouvés dans ces mêmes œufs dont aldrine, dieldrine, chlordane (avec 3 à 5 % des échantillons au-dessus des normes bien que ces produits soient interdits pour certains depuis plus de 30 ans en Belgique). D'autres pesticides (Hexachlorohexane, l'endosulfan, l'endrine, le méthoxychlore et nitrofène) n'ont pas été détectés dans ces échantillons[50] ;

  • des PCB[51], organochlorés [52] ou d'autre produits chimiques toxiques ou indésirables (ex retardateurs bromés de flamme[53]) particulièrement solubles dans les tissus gras qu'on retrouvera donc plutôt dans le jaune d’œuf[54] y compris dans les œufs issus de l'agriculture biologique commercialement certifiée ou d'élevages de ménage. À titre d'exemple, des œufs issus de ce dernier type d'élevage collectés dans différentes zones de Belgique contenaient respectivement en automne 2006 et au printemps 2007 moins de 8.0 et moins de 8,0 µg d'arsenic par kg ; 0.5 et moins de 0,5 µg/kg pour le cadmium ; 116 et 74 µg/kg pour le plomb, 0.43 et 0,52 mg/kg pour le cuivre, 20.3 et 19,2 mg/kg pour le zinc, 3.15 et 4,44 µg/kg pour le mercure (attention l'échelle diffère, parfois donnée en µg, parfois en mg)[55]... De plus, dans ces cas, des taux de dioxines et organochlorés au-dessus des normes étaient fréquents[54];

  • et dans certaines circonstances les œufs peuvent aussi contenir des radionucléides (iode et césium notamment) ; après des accidents nucléaires et dans les zones de retombées du panache ou en contexte d'essais nucléaires atmosphériques (théoriquement proscrits depuis plusieurs décennies).



Réglementation européenne d'identification des œufs destiné au commerce alimentaire |


Article détaillé : Marquage des œufs.



Un œuf allemand issu de l'agriculture biologique.


Les œufs sont classés en fonction de leur destination[56],[57] :



  • catégorie A : œufs frais destinés aux consommateurs. Ils ne sont pas lavés (ce qui enlèverait la protection naturelle de l'œuf).

  • catégorie B : œufs destinés strictement à l'industrie alimentaire.


En Europe, pour les élevages de grandes taille, un code est obligatoirement marqué sur la coquille des œufs[58].



  • Le premier chiffre désigne le mode d’élevage :

    • 0 : œufs issus de l’agriculture biologique ;

    • 1 : œufs issus de poules élevées en plein air ;

    • 2 : œufs issus de poules élevées au sol ;

    • 3 : œufs issus de poules élevées en cage, ou élevage en batterie.



  • Les 2 lettres suivantes correspondent au code du pays : FR pour la France, BE pour la Belgique, CH pour la Suisse, etc.

  • Les derniers caractères identifient le numéro du producteur (et donc le lieu) et éventuellement le numéro du pondoir en plus.


Le code n’est pas obligatoire quand on achète les œufs directement sur le lieu de production[56].


En France

L'identification des œufs de poule commercialisés en France est contrôlée pas la DDT et la DGCCRF.
Le marquage des œufs commercialisés pour la consommation humaine est facultatif sous certaines conditions. Pour les paysans producteurs fermiers, ce droit au non-marquage est soumis :



  • à la taille de l'élevage (moins de 250 poules) ;

  • au mode de production (traditionnel) ;

  • à l'obligatoire diversité des productions présentent au sein de la ferme ;

  • au fait caractérisé de vente directe (remise directe du paysan à l'acheteur) ;

  • au lieu de cette remise directe, c'est à dire, à la ferme, au marché ou dans un Point de Vente Collectif (magasin propriété d'agriculteurs dont ils assurent une permanence à tour de rôle).


Pour des élevages dépassant le seuil de 250 poules et autres élevages spécialisés, la norme européenne s'applique sous forme d'une estampille faisant apparaître un des 4 codes européen existants, le numéro d'agrément de l'élevage et la date de durabilité minimale (DLC)[59], qui correspond à la date jusqu'à laquelle les œufs conservent leurs caractéristiques. Elle est fixée à 28 jours après la ponte. Il est cependant interdit de commercialiser des œufs de plus de 21 jours[56].


En 2013 en France, 69 % des poules pondeuses sont élevées en cage, 7 % dans des bâtiments fermés, 12 % avec un accès en plein air, 7 % en Agriculture Biologique certifiée et 5 % en Label Rouge[60].


En Suisse

La Migros, principal détaillant en Suisse, a introduit un code d'identification qui se trouve sur chaque œuf qu'elle met en vente. Ce code d'identification permet au consommateur, en introduisant ce numéro dans son site Internet, de connaître la ferme où l'œuf a été pondu, ainsi que des renseignements sur celle-ci[61].



Effets sur la santé |


Article détaillé : Effets des œufs sur la santé.



Conservation des œufs |


Les œufs ont été traditionnellement conservés :



  • dans de l'eau de chaux (avec l'inconvénient de donner un goût qui ne disparaît qu'à la cuisson complète) ;

  • dans de l'eau salée par immersion dans une saumure à 10 % ;

  • par enrobage au vernis (constitué d'une solution de gomme arabique ou de dextrine, ou d'un vernis alcoolique au benjoin ou encore d'un mélange d'huile de lin et de colophane) ;

  • par placement en caisse dans des matières sèches comme rognures de papier, balles de céréales, son, charbon de bois, etc.[62].


Il est parfois conseillé de ne pas conserver les œufs au réfrigérateur car le changement de température provoque une condensation sur la coquille qui permet aux bactéries de la traverser plus facilement. Cependant, il est préférable de les mettre au réfrigérateur qui inhibe le développement des salmonelles, la pointe de l'œuf vers le bas pour que la chambre à air soit vers le haut et que le jaune ne soit pas comprimé. Une fois les œufs sortis du réfrigérateur, ils doivent être consommés ou cuits dans les deux heures sinon ce phénomène de condensation favorise la pénétration des germes[63] .


Les œufs pondus au mois d'août sont ceux qui se conservent le plus longtemps. On les gardait autrefois en Suisse pour les consommer en hiver[64].



Manipulation en cuisine |


La fréquence de la contamination in utero des œufs par des salmonelles (contamination interne du jaune) est de l’ordre de 2 par million. En revanche, la contamination de la coquille par ces mêmes bactéries est fréquente (contamination externe) et justifie les mises en garde concernant les méthodes de cassage.



  1. Conserver les œufs à température ambiante à moins de 25 °C, ainsi les œufs gardent leur saveur.

  2. Ne pas laver la coquille, elle est couverte d’un produit naturel empêchant l’infection par les salmonelles.

  3. Ne pas consommer les œufs fêlés.

  4. Se laver les mains après le contact avec la coquille et ne pas toucher le blanc ou le jaune en cassant l’œuf.

  5. Manger rapidement les œufs après la préparation.

  6. Ne pas tenir des œufs au chaud pendant plus de deux heures.



Mode de préparation en cuisine |


En cuisine, l'œuf se prépare de différentes manières. Il se consomme cru, gobé par exemple, ou cuit, poché par exemple. Ses modes de cuisson sont variés. Il se mange froid ou chaud.



Dur ou cru |




Œufs durs-mayonnaise.


Afin de distinguer un œuf dur (cuit) d’un œuf cru, il suffit de le faire tourner comme une toupie. Il faut alors arrêter l’œuf un bref instant avec le doigt, si l’œuf se remet à tourner légèrement, il est cru. S’il ne redémarre pas, il est cuit. Cela est dû au fait que le blanc d'œuf cru, liquide, continue à tourner à l'intérieur de l'œuf et transmet son mouvement à l'ensemble de l'œuf par viscosité et inertie[65].


Le philosophe Théophraste a écrit Pourquoi on ne peut retourner les œufs crus, extrait du Traité sur le vertige[66] : « Si on ne peut faire tourner les œufs crus comme on peut faire tourner les œufs durs, c'est parce que les premiers sont freinés par leur consistance fluide hétérogène et d'inégale densité, tandis que les seconds ne connaissent aucune contrainte du fait que leur intérieur est un et continu. »[67]
On peut également agiter l’œuf près de son oreille pour tenter de percevoir le bruit causé par le déplacement du liquide (s’il n’y a pas de bruit, l’œuf est présumé cuit). Arthur Good a proposé la chronique « l'œuf valseur » dans L'Illustration, correspondant à plusieurs expériences sur l'œuf cru et cuit[68].



Coagulation du jaune et du blanc |


Des expériences minutieuses menées par Hervé This montrent que le blanc coagule à 62 °C, tandis que le jaune le fait à 68 °C ; il en a déduit de nouvelles recettes de cuisson non traditionnelles, et traduites en cuisine par Pierre Gagnaire, par exemple en faisant cuire l'œuf non écalé au four à 65 °C [69], ou en préparant des œufs brouillés à basse température[70].



Cuisson à l'eau |


Dans sa coquille :




  • Œuf à la coque : l'œuf est cuit avec sa coquille et présenté dans sa coquille ; le jaune est liquide.


  • Œuf mollet : l'œuf, cuit avec sa coquille, est écalé pour être dégusté ; le jaune est liquide. L'œuf mollet est utilisé pour réaliser l'« œuf en gelée ».


  • Œuf dur : l'œuf, cuit avec sa coquille, est écalé pour être dégusté ; le jaune est solide. Un gadget permet de façonner des « œufs carrés » en mettant en forme l'œuf dur écalé à chaud.


  • Hamine : les œufs hamine, spécialité de certaines communautés juives, cuisent six heures à feu doux dans de l'eau non bouillante ; ils perdent ainsi moins d'eau et constituent des œufs durs très tendres.


  • Onsen-tamago (温泉卵)



    Kuro-tamago cuits dans les sources chaudes d'Ōwakudani.

     : préparation traditionnelle japonaise consistant à cuire l'œuf pendant plus de 15 minutes dans une eau thermale riche en soufre, en dessous du point d'ébullition. Il en résulte une cuisson entre l'œuf dur et l'œuf mollet, qui se déguste sur le pouce accompagné de sel et de poivre. Si l'œuf est cuit dans certaines sources, sa coquille prend une teinte noire et on parle de kuro-tamago (œuf noir, 黒玉子).


Sans sa coquille :




  • Œuf poché : l'œuf est cuit sans coquille dans une eau frémissante ; le jaune est liquide.


  • Œuf brouillé : l'œuf est cuit sans coquille au bain-marie et monté en masse crémeuse avec du beurre.



Cuisson dans de la matière grasse |




Œufs sautés.




Œufs sautés et œufs tournés.


Blanc et jaune non mélangés :



  • Œufs au plat ou miroir : le jaune, apparent, reste liquide.

  • Œufs tournés : le jaune est liquide mais non apparent car l'œuf a été retourné à mi-cuisson.


  • Œufs cocotte : l'œuf est cuit au four dans un ramequin sur une couche de crème.

  • Œufs frits : l'œuf est poché dans de l'huile.


Blanc et jaune mélangés :




  • Œufs brouillés : l'œuf est monté en masse crémeuse avec du beurre au cours de la cuisson à la poêle.


  • Omelette : l'œuf est battu puis cuit à la poêle.



Cuisson sur le gril |


  • Œuf grillé : l'œuf, préalablement poché, est passé dans la chapelure avant d'être placé sur le gril.


Mets |



  • Œuf poché au champagne

  • Omelette vallée d'Auge

  • Œufs à la normande

  • Œufs brayons

  • Œufs en gelée

  • Œufs en meurette

  • Œuf mimosa

  • Œuf de cent ans

  • Œufs Bénédicte

  • Croque madame



Desserts |



  • En pâtisserie, l'œuf est employé dans la plupart des recettes de biscuits et de gâteaux.

  • Omelette norvégienne

  • Œufs à la neige

  • Meringue

  • Mousse au chocolat

  • Pain perdu



Boisson |



  • Lait de poule

  • Advocaat

  • Rompope



Notes et références |




  1. (en) C.A. Keepax, « Avian eggshell from archaeological sites », Journal of Archaeological Science, vol. 8, no 4,‎ 1981, p. 315- 335.


  2. (en) Harlan Walker, Food and the Memory : Proceedings of the Oxford Symposium on Food and Cookery, Oxford Symposium, 2001, p. 132.


  3. A.B. Clot-Bey, Aperçu général sur l'Égypte, Société de Librairie, 1840, p. 2.


  4. a et bDr Yves Lamontagne, Brunch entre amis - 20 personnalités cassent des œufs pour Les Impatients, Éditions Québec Amérique, 2012, p. 19.


  5. Albert Guigui, À la découverte du Judaïsme en 101 mots, Racine, 2010, p. 92.


  6. a et bMadeleine Ferrières, Nourritures canailles, Éditions La Martinière, 2007, 234 p..


  7. Philippe Le Bas. Allemagne. 1839. Page 193.


  8. (fr) Larousse Ménager, éditions vers 1920.


  9. « Livestock Primary », sur faostat.fao.org, FAO.


  10. a et bLohmann Tierzucht Management ; Guide en climat chaud Contrôle du stress chaleur, PDF, édité 18 08 2011, consulté 2 février 2016.


  11. Nicole Vulser, « Les petits producteurs d'œufs accusent la grande distribution de les asphyxier », Le Monde,‎ 13 août 2013(lire en ligne).


  12. Jean-Paul Louédoc, « Crise dans le secteur des œufs français », sur Ouest France, 21 mars 2013


  13. « Matines à l'abri », Les Échos, no 21498,‎ 12 août 2013, p. 17.


  14. Itavi, « Œufs de consommation », octobre 2014(consulté le 26 mai 2015).


  15. Eric de La Chesnais, « Les œufs «made in France» plébiscités par les consommateurs », Le Figaro.fr,‎ mai 2015(lire en ligne).


  16. « Statistiques sur l'aviculture en 2012 », Agreste, 19 mars 2013(consulté le 28 novembre 2014)


  17. « Statistiques sur l'aviculture en 2014 », Agreste (consulté le 10 août 2017)


  18. (en) Associated Press, « Germany working to end mass killing of male chicks by 2017 - Yahoo News », 30 mars 2015(consulté le 26 mai 2015).


  19. Sciences et Avenir, « Une nouvelle méthode pour éviter le broyage des poussins ? », 25 avril 2016(consulté le 7 aout 2016).


  20. (en) United Egg producers, « United Egg Producers Statement on Eliminating Male Chick Culling - UEP Certified », 10 juin 2016(consulté le 26 mai 2015).


  21. La France Agricole, « Aviculture : l'Allemagne va mettre fin à l'élimination des poussins mâles (L214) - Actualités - La France Agricole », 28 avril 2015(consulté le 26 mai 2015).


  22. Éric de La Chesnais, « L'Allemagne interdit le broyage des poussins mâles, et la France? », Blog Le Figaro.fr : La plume dans les champs,‎ 28 avril 2015(lire en ligne).


  23. http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/R7412A16.pdf


  24. La consommation d'œufs dans le monde


  25. Gérard Coquerelle, Les poules: diversité génétique visible, 2000, p. 93.


  26. La Catoire fantasque


  27. Bernard Sauveur, Reproduction des volailles et production d’œufs, 1988, p. 357


  28. Commercialisation de gros œufs aussi appelé maxi œufs


  29. a et b(en) David A. Bender, Benders’ dictionary of nutrition and food technology, Eighth edition, Woodhead Publishing Limited and CRC Press LLC, 2006(ISBN 978-1-84569-165-3)


  30. Le score chimique corrigé de la digestibilité du blanc d'œuf est de 1 et 94 % des protéines d'œuf sont toujours biodisponibles après une cuisson.


  31. Ce standard chez le nourrisson reste le lait cru maternel tandis que pour l'adulte, l'OMS associe les protéines d'œuf et de pomme de terre. La notion de source protéique de référence n'est plus utilisée car cette protéine de référence est une protéine « idéale » (virtuelle) possédant la composition théorique en acides aminés capable de couvrir l'essentiel des besoins de l'organisme humain. Source : F. Nau, Y. Nys, « Intérêt nutritionnel de l'œuf en alimentation humaine », INRA Productions Animales, vol. 23, no 2,‎ 2010, p. 227 (lire en ligne).


  32. Bernard Sauveur, Michel de Revier, Reproduction des volailles et production d'œufs, Editions Quae, 1988, p. 358


  33. Les lipides des œufs sont composés de 32 % d'acides gras saturés, de 14 % d'acides gras polyinsaturés et de 38 % d'acides gras monoinsaturés.


  34. (en) Yves Nys, « Composition and nutritional value of the hen's egg », Proceedings of the 9th European Congress on the
    Quality of Egg and Egg Products
    ,‎ 2001, p. 325-341



  35. (en) Evenepoel, P; Geypens B, Luypaerts A et col, « Digestibility of cooked and raw egg protein in humans as assessed by stable isotope techniques », The Journal of Nutrition, vol. 128, no 10,‎ octobre 1998, p. 1716–1722


  36. Ses principaux allergènes sont l'ovalbumine, l'ovomucoïde, l'ovotransferrine et le lysozyme.


  37. F. Nau, Y. Nys, op. cit., p. 32


  38. (en) J. Schlatterer, « Xanthophylls in commercial egg yolks : quantification and identification by HPLC and LC-(APCI)MS using a C30 phase », Journal of Agricultural and Food Chemistry, vol. 54, no 6,‎ 22 mars 2006, p. 2267-73


  39. (en) Vander Wal JS, Marth JM, Khosla P et col, « Short-term effect of eggs on satiety in overweight and obese subjects », Journal of the American College of Nutrition, no 24,‎ 2005, p. 510–15


  40. (en) Zhang S, Hunter DJ, Forman MR et col, « Dietary carotenoids and vitamins A, C, and E and risk of breast cancer », Journal of the National Cancer Institute, no 91,‎ 1999, p. 547-556


  41. (en) « Essential Nutrient Found in Eggs Reduces Breast Cancer Risk by 24% », Breast Cancer, Oncology Journal, 30 avril 2008


  42. Cette recommandation est toujours valable pour les personnes atteintes d''hypercholestérolémie.


  43. (en) Julien Gray, Bruce Griffin, « Eggs and dietary cholesterol – dispelling the myth », Nutrition Bulletin, vol. 34, no 1,‎ mars 2009, p. 66–70 (DOI 10.1111/j.1467-3010.2008.01735.x)


  44. (en) Rong Y, Chen L, Zhu T et col, « Egg consumption and risk of coronary heart disease and stroke : dose-response meta-analysis of prospective cohort studies. British Medical Journal 346: e8539 », British Medical Journal,‎ 7 janvier 2013(DOI 10.1136/bmj.e8539)


  45. (en) Djoussé L, Gaziano JM, Buring JB et col, « Egg consumption and risk of type 2 diabetes in men and women », Diabetes Care, no 32,‎ 2009, p. 295-300


  46. http://www.cerin.org/actualite-scientifique/impact-des-acides-gras-satures-sur-risque-cardiovasculaire-un-mythe.html


  47. a et bLe Guide Des Connaisseurs "Doit-on laver les œufs?".


  48. http://omnilogie.fr/O/Oeuf_frais_et_oeuf_pourri


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  50. I. Windal, V. Hanota, J. Marchi, G. Huysmans, I. Van Overmeire, N. Waegeneers, L. Goeyens (2009), Assessment of the chemical contamination in home-produced eggs in Belgium: general overview of the contegg study Cover image PCB and organochlorine pesticides in home-produced eggs in Belgium ; Science of The Total Environment Volume 407, Issue 15, 15 July 2009, Pages 4430–4437 (résumé)


  51. I. Windal, V. Hanot, J. Marchi, G. Huysmans, I. Van Overmeire, N. Waegeneers, L. Goeyens (2009), PCB and organochlorine pesticides in home-produced eggs in Belgium ; Pages 4430-4437


  52. I. Van Overmeire, N. Waegeneers, I. Sioen, M. Bilau, S. De Henauw, L. Goeyens, L. Pussemier, G. Eppe (2009), PCDD/Fs and dioxin-like PCBs in home-produced eggs from Belgium: Levels, contamination sources and health risks ; pages 4419-4429


  53. Adrian Covaci, Laurence Roosens, Alin C. Dirtu, Nadia Waegeneers, Ilse Van Overmeire, Hugo Neels, Leo Goeyens, « Brominated flame retardants in Belgian home-produced eggs: Levels and contamination sources », Science of The Total Environment, vol. 407, no 15,‎ 15 juillet 2009, p. 4387–96 (DOI 10.1016/j.scitotenv.2008.09.057, lire en ligne)


  54. a et bI. Van Overmeire, L. Pussemier, N. Waegeneers, V. Hanot, I. Windal, L. Boxus, A. Covaci, G. Eppe, M.L. Scippo, I. Sioen, M. Bilau, X. Gellynck, H. De Steur, E.K. Tangni, L. Goeyens, « Assessment of the chemical contamination in home-produced eggs in Belgium: General overview of the CONTEGG study », Science of The Total Environment, vol. 407, no 15,‎ 15 juillet 2009, p. 4403–4410 (résumé)


  55. Nadia Waegeneers, Michel Hoenig, Leo Goeyens, Ludwig De Temmerman, « Trace elements in home-produced eggs in Belgium: Levels and spatiotemporal distribution », Science of The Total Environment, vol. 407, no 15,‎ 15 juillet 2009, p. 4397-4402 (résumé)


  56. a b et cDGCCRF, « Étiquetage des œufs », sur www.economie.gouv.fr, 8 novembre 2016(consulté le 26 mai 2015)


  57. [PDF] NORME CEE-ONU EGG-1 concernant la certification et le contrôle de la qualité commerciale des œufs en coquille


  58. Programme national nutrition santé, « Pour bien choisir ses œufs, tout est dans le code… code, codec - Manger Bouger » (consulté le 26 mai 2015)


  59. Elisabeth Vierling, Aliments et boissons : filières et produits, Wolters Kluwer France, 2008(lire en ligne), p. 125


  60. Itavi, « Situation de la production et des marchés des œufs et des produits d'œufs », octobre 2014(consulté le 8 avril 2015)


  61. « Provenance des œufs Migros », sur Migros.ch


  62. H. De Heu (ingénieur), Recettes et procédés pour la conservation des aliments contenant les procédés de conservation reconnus les meilleurs et plus de 150 Recettes-types, Jacobs, Bruxelles, 1917, p. 47.


  63. (en) Why should eggs be refrigerated ?, Préparation des produits à base d'œufs, site du Département de l'Agriculture des États-Unis


  64. Jacques-Christophe Valmont de Bomare, Dictionnaire raisonné d’histoire naturelle, t. 6, Paris, Brunet, 1775, p. 133


  65. T. Mitsui, K. Aihara, C. Terayama, H. Kobayashi et Y. Shimomura, « Can a spinning egg really jump? », Proceedings of the Royal Society A: Mathematical, Physical and Engineering Sciences, vol. 462, no 2074,‎ 8 octobre 2006, p. 2897-2905 (DOI 10.1098/rspa.2006.1718)


  66. en grec ancien Περὶ ἰλίγγων


  67. In Du Vertige (Photios, Bibliothèque : notice 278)


  68. Nicolas Constans, « Expériences de physique à faire chez soi », sur Futura-Sciences, 19 mars 2012


  69. Yvanne Puech, Les secrets d'une cuisine élaborée, Grenoble, 2011.


  70. Hervé This, De la science aux fourneaux, Belin, 2007, p. 64.



Voir aussi |


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Articles connexes |



  • Œuf (biologie)

  • Blanc d'œuf

  • Jaune d'œuf

  • Advocaat

  • Poule comme animal de compagnie

  • Rogue (anatomie)



Liens externes |




  • Site "infos" de l'œuf (CNPO)

  • Site de l’interprofession de l’œuf (CNPO)

  • Site de référence sur les œufs

  • Valeur nutritionnelle des œufs et équilibre avec les ovoproduits

  • Signification en France de l'étiquetage des œufs


  • (en) Évaluation FAO des risques liés à Salmonella dans les œufs et les poulets de chair

  • Site de la fédération des producteurs d'œufs de consommation du Québec


  • (en) Analyse de la cuisson de l'œuf dans l'eau



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