Rions


























































































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Rions
La mairie (nov. 2012).

Blason de Rions
Blason

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Nouvelle-Aquitaine

Département

Gironde

Arrondissement

Langon[1]

Canton

L'Entre-deux-Mers

Intercommunalité

CC de Podensac, des Coteaux de Garonne et de Lestiac-sur-Garonne, Paillet, Rions

Maire
Mandat
Jean-Claude Bernard
2014-2020

Code postal
33410

Code commune
33355
Démographie

Gentilé
Rionais

Population
municipale
1 570 hab. (2015 en diminution de 0,7 % par rapport à 2010)
Densité 147 hab./km2
Géographie

Coordonnées

44° 39′ 52″ nord, 0° 21′ 03″ ouest

Altitude
Min. 2 m
Max. 117 m

Superficie
10,65 km2
Localisation


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Liens

Site web

www.rions.fr/


Rions est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Communes limitrophes


    • 1.2 Géologie et relief


    • 1.3 Hydrographie


    • 1.4 Communications et transports




  • 2 Toponymie


  • 3 Histoire


  • 4 Politique et administration


  • 5 Démographie


  • 6 Culture locale et patrimoine


    • 6.1 Lieux et monuments


    • 6.2 Personnalités liées à la commune


    • 6.3 Héraldique




  • 7 Voir aussi


    • 7.1 Bibliographie


    • 7.2 Articles connexes


    • 7.3 Liens externes




  • 8 Notes et références


    • 8.1 Notes


    • 8.2 Références







Géographie |


Située sur la rive droite de la Garonne entre Cadillac et Langoiran dans la zone AOC des premières côtes de Bordeaux, la commune, qui fait partie de l'aire urbaine de Bordeaux, se trouve à 30 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 17 km au nord-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 4,5 km au nord-ouest de Cadillac, chef-lieu de canton[Note 1].



Communes limitrophes |









Les communes limitrophes en sont Paillet au nord-ouest, Villenave-de-Rions au nord-nord-ouest sur environ 300 mètres, Cardan au nord, Soulignac au nord-nord-est sur environ 600 mètres, Escoussans au nord-est, Laroque à l'est et Beguey au sud-est ; sur la rive droite de la Garonne se trouvent Podensac au sud et Virelade à l'ouest.






















Communes limitrophes de Rions

                    Villenave-de-Rions
Paillet

Cardan

Soulignac                    
Escoussans


Virelade         Rive gauche

                                                           de la
Rions
Laroque


Garonne                              

Podensac

Béguey



Géologie et relief |


La superficie de la commune est de 1 065 hectares ; son altitude varie de 2 à 117 mètres[2].



Hydrographie |


La commune est arrosée par la Garonne et son affluent la Barboue. Une partie de Île de Raymond était située sur le territoire de la commune.



Communications et transports |


L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 2, dit de Podensac, qui se situe à 9,5 km vers le sud-ouest.

L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 31 km vers le sud-sud-est.


Les gares SNCF les plus proches sont celles de Podensac et de Cérons sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine, toutes deux distantes de 5,5 km et sur la rive gauche de la Garonne. Sur la même ligne mais offrant plus d'opportunités de liaisons, la gare de Langon se situe à 16 km par la route vers le sud-est.



Toponymie |




Plan de Rions en 1330
Dessin de Léo Drouyn (1865)


Le nom de la ville vient du mot latin Riuncium[3] qui signifie « bâti sur le roc » ; ce nom est d'ailleurs sculpté sur le frontispice de la mairie.


En gascon, la graphie du nom de la commune est identique.


Ses habitants sont appelés les Rionais[4].



Histoire |


En 1295, la ville est assiégée et prise par Charles de Valois[Note 2]comte de Valois qui rase les défenses existantes. Édouard III d'Angleterre reprend la cité en 1313[5] et autorise Guillaume Seguin, seigneur de Rions, à entourer la ville de remparts[6]. Rions devient ainsi un des fortins anglais de Guyenne.


De par son adhésion, en 1379, à l'alliance bordelaise de défense contre les troupes françaises, la ville fortifiée de Rions fut qualifiée de filleule de Bordeaux[7] ; cette alliance favorisa de nombreux échanges commerciaux avec la capitale girondine par le biais de la Garonne.


Sur la fin de la guerre de Cent Ans, en 1451, soit deux ans avant la bataille de Castillon, la cité tombe aux mains des troupes françaises et se soumet au roi Charles VII[8].


À la Révolution, la paroisse Saint-Seurin de Rions forme la commune de Rions[9].


Le 17 mai 2018, devant la volonté de Jean-Claude Bernard, maire de Rions, de mettre au vote deux délibérations visant à vendre le bâtiment du Cercle populaire de Rions, plus de 150 personnes viennent manifester lors du Conseil municipal leur attachement à ce haut-lieu patrimonial de la commune et leur volonté de le garder public. La foule ayant envahi la mairie, le maire cède et annule les deux délibérations. Le maire propose un débat dans la foulée du conseil municipal. En dépit d'échanges fermes et cordiaux, le maire, esseulé, campe sur ses décisions.




Politique et administration |










































Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1913
1941
Albert Dufourg[Note 3]
 
 
 
 

 
 

mars 2001
mars 2014
Jean Despujols
 
 

mars 2014
en cours
Jean-Claude Bernard

MoDem
Retraité Fonction publique

Les données manquantes sont à compléter.



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].



En 2015, la commune comptait 1 570 habitants[Note 4], en diminution de 0,7 % par rapport à 2010 (Gironde : +6,85 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 420 1 420 1 520 1 284 1 316 1 297 1 164 1 200 1 190



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 172 1 240 1 253 1 354 1 439 1 355 1 271 1 312 1 257



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 290 1 318 1 214 1 147 1 037 1 145 1 087 927 825



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
880 941 989 1 272 1 379 1 440 1 518 1 581 1 570

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)



Histogramme de l'évolution démographique





Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |



  • Une épitaphe romaine en marbre, datée du 26 mai 466, actuellement déposée au Musée d'Aquitaine de Bordeaux. Elle porte l'inscription :TITVLVM BENE QUI/ESCENTI IN PACEM IV/LIANO QVI RECES/SIT VII K(A)L(ENDAS) IVNIAS/TATIANO CONSVLE : Inscription en l'honneur de Julianus qui repose bien en paix et mourut le 7 des calendes de juin sous le consulat de Tatien.


  • Logo monument historique - rouge ombré, encadré.svg Église Saint-Seurin, construite au XIIe siècle en style roman, classée au titre des monuments historiques en 1908[14].


  • Logo monument historique - rouge ombré, encadré.svg Enceinte de Rions bâtie en 1330 par Guillaume Seguin, seigneur de Rions, classée au titre des monuments historiques en 1862[6], et dont restent aujourd'hui :

    • la tour du Lhyan, imposante entrée sud de la ville, restaurée en 1881,

    • la Citadelle, tour carrée datée du XIVe siècle, dressée face à la Garonne et vestige d'un ensemble défensif important,

    • les remparts du flanc ouest de la cité, attenants à la Citadelle et au pied desquels se trouve la grotte dite Charles VII et sa source où le roi serait venu se reposer et se désaltérer après la bataille de Castillon[15],

    • la tour du Guet dans une petite rue à l'arrière de l'église Saint-Seurin,

    • deux fossés parallèles séparés par une étroite langue de terre surmontée d'un chemin de ronde, à proximité de la tour du Lhyan.



  • Halle dite « aux petits pois[15] », du XVIIIe siècle, à l'angle de la rue Lavidan et de la rue des Remparts

  • Le monastère du Broussey constitue la première refondation de l'ordre des Carmes déchaux après la Révolution française, le 9 avril 1841 ; le monastère abrite une communauté de frères carmes et une communauté de sœurs du carmel apostolique Notre-Dame de Bethléem[16].

  • Cercle populaire de Rions, café associatif créé au XIXe siècle par des habitants de la commune. Tombé en déshérence au cours des années 1990, le bâtiment est racheté par la Communauté de communes du vallon de l'Artolie en 2013. Trois ans plus tard, des habitants de Rions obtiennent l'accord de la Communauté de communes pour réhabiliter le café associatif dans une partie des locaux. En 2018, le maire de Rions, Jean-Claude Bernard, décide unilatéralement de fermer le bâtiment pour raison de sécurité. Il refuse aux habitants et bénévoles du Cercle toute alternative à la fermeture. Il reconnait au cours de l'été 2018 sa responsabilité dans le délitement de l'animation sociale du bourg.




Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.




Personnalités liées à la commune |




  • Jules de Gères (1817-1878), écrivain mort dans la commune


  • Pierre-Jacques-Dominique Martin (Toulouse, 11 septembre 1771 – Rions, 11 mai 1855), ingénieur des Ponts et Chaussées, maire de Rions de 1832 à 1848.


  • Hermann Cohen (1820-1871), pianiste qui entra au noviciat des Carmes au monastère de Broussey ou il fit sa profession de foi.


  • Ferdinand Cardez (1822-1903), comte romain, maire de Rions de 1874 à 1900, négociant. Il possédait Château Jourdan.



Héraldique |







Armes


Les armes de Rions se blasonnent ainsi :


Taillé, au premier d'or aux deux vaches de gueules passant l'une sur l'autre, au second d'or aux trois pals de gueules.






Voir aussi |


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Bibliographie |


  • Aude Guiheneuc et Rémy Toulouse, Le Patrimoine des Communes de la Gironde, t. 1, Paris, Éditions Flohic, 2001, 816 p. (ISBN 2-84234-125-2)


Articles connexes |



  • Liste des communes de la Gironde

  • Île de Raymond



Liens externes |




  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque nationale de France (données) • Gemeinsame Normdatei

  • Ressources relatives à la géographie : GeoNames • Insee (communes)Voir et modifier les données sur Wikidata

  • Site de la commune


  • Résultats du recensement de la population de Rions sur le site de l'INSEE, consulté le 17 novembre 2011.


  • Rions sur le site Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui de l'EHESS, consulté le 17 novembre 2011.

  • Rions sur le site de l'Institut géographique national



Notes et références |



Notes |





  1. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 30,3 km pour Bordeaux, 11,1 km pour Langon et 2,6 km pour Cadillac. Données fournies par lion1906.com, consulté le 19 novembre 2012.


  2. Charles de Valois est le fils du roi de France Philippe le Hardi et d'Isabelle d'Aragon, le frère de Philippe le Bel et le père de Philippe IV qui succédera aux célèbres rois maudits.


  3. Nom d'une avenue à proximité de la mairie


  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.




Références |





  1. Arrêté préfectoral du 22 mars 2006 (page 48)


  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].


  3. Le Patrimoine des Communes de la Gironde, p. 476


  4. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 17 novembre 2011.


  5. Rions, période antérieure à 1789 sur le site du tourisme de la Vallée du Ciron, consulté le 17 novembre 2012.


  6. a et b« Classement de l'enceinte de Rions », notice no PA00083702, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2012.


  7. Barrère, Joseph, avocat 18..-19.., Une filleule de Bordeaux : Rions. souvenirs historiques, Bordeaux, imprimerie Ragot, 1910, 109 p. (lire en ligne) archives, consulté le 22 novembre 2012.


  8. Le Patrimoine des Communes de la Gironde, p. 477


  9. Historique des communes, p. 44, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 10 avril 2013.


  10. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.


  11. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee


  12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.


  14. « Classement de l'église Saint-Seurin », notice no PA00083701, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2012.


  15. a et bLe Patrimoine des Communes de la Gironde, p. 478


  16. Le monastère du Broussey sur le site de la commune, consulté le 5 septembre 2014.




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