Julien Dray





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Julien Dray

Illustration.
Julien Dray au salon du livre de Paris, en 2012.
Fonctions

Conseiller régional d’Île-de-France
En fonction depuis le 16 mars 1998
(20 ans, 9 mois et 16 jours)
Élection

15 mars 1998
Réélection

28 mars 2004
21 mars 2010
13 décembre 2015
Président

Jean-Paul Huchon (PS) (1998-2015)
Valérie Pécresse (LR) (depuis 2015)

Député de la 10e circonscription de l’Essonne
23 juin 1988 – 19 juin 2012
(23 ans, 11 mois et 27 jours)
Élection
12 juin 1988
Réélection

28 mars 1993
1er juin 1997
16 juin 2002
17 juin 2007
Prédécesseur

scrutin proportionnel
Successeur

Malek Boutih (PS)
Biographie
Date de naissance

5 mars 1955(63 ans)
Lieu de naissance

Oran (Algérie)
Nationalité

Française
Parti politique

LC (1970-1974)
LCR (1974-1981)
OCI
PS (depuis 1981)
Diplômé de

Université Paris 13

Julien Dray, né le 5 mars 1955 à Oran (Algérie), est un homme politique français. D'abord militant trotskiste, à la Ligue communiste révolutionnaire, il rejoint en 1981 le Parti socialiste. Il est l'un des fondateurs de SOS Racisme. Député de la dixième circonscription de l'Essonne de 1988 à 2012, il est conseiller régional d’Île-de-France depuis 1998.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Naissance, origines et vie familiale


    • 1.2 Scolarité, études et formation


    • 1.3 Carrière politique


      • 1.3.1 Militant trotskiste


      • 1.3.2 Cadre du Parti socialiste






  • 2 Synthèse des fonctions politiques


    • 2.1 Mandats nationaux


      • 2.1.1 Député de la dixième circonscription de l’Essonne




    • 2.2 Mandats locaux


      • 2.2.1 Conseiller régional d’Île-de-France




    • 2.3 Fonctions politiques




  • 3 Investigations sur le train de vie de Julien Dray


  • 4 « Baron Noir »


  • 5 Œuvres


    • 5.1 Préface




  • 6 Pour approfondir


    • 6.1 Articles connexes


    • 6.2 Liens externes


    • 6.3 Bibliographie




  • 7 Références





Biographie |



Naissance, origines et vie familiale |


Julien Dray naît le 5 mars 1955[1],[2] à Oran, en Algérie française, dans une famille juive séfarade. Ce fils d'instituteur quitte l'Algérie avec sa famille en 1965[3]. Il est marié et père de trois enfants[4]. Son frère Jean-Paul est un ancien dirigeant du Tagar, et a été un membre très actif des mouvements de jeunesse liés au Likoud israélien[5].



Scolarité, études et formation |


Julien Dray entame des études secondaires au lycée Olympe de Gouges de Noisy-le-Sec, puis au lycée Honoré-de-Balzac. Il est titulaire d’une licence d’histoire-géographie, obtenue à l’université Paris XIII et d’un diplôme d'études approfondies de sciences économiques[réf. nécessaire].



Carrière politique |



Militant trotskiste |


À son arrivée au lycée Olympe de Gouges à Noisy-le-Sec, l’influence de quelques enseignants le pousse à s’intéresser à la politique. Il commence par participer à l’animation du ciné-club, ce lieu de rencontre devenant vite un lieu de débats[6]. Petit à petit, il se rapproche de la Ligue communiste (LC-SFQI section française de la IVe internationale, trotskiste) à laquelle il adhère[7]. C'est en 1973, qu'il s'y fait remarquer lors du mouvement contre la loi Debré[8] (qui devait permettre la suppression des sursis longs). Après son baccalauréat il rentre en classe prépa au lycée Balzac où existait à cette époque un groupe actif de la Ligue communiste.


Lorsqu’il entre à l’université, Julien Dray rejoint le syndicat étudiant Mouvement d'action syndicale (MAS)[4]. S’impliquant de plus en plus dans la politique et le syndicalisme, il devient un des responsables du secteur Jeunesse de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). En 1977, la LCR devient majoritaire au MAS. Julien Dray en deviendra quelques mois plus tard le deuxième secrétaire général. En 1980, le MAS participe à la création de l’Unef-ID[9] au Congrès de Nanterre. À l’Unef-ID, bien que sa tendance "Luttes étudiantes action syndicale" (tendance "LEAS") soit largement minoritaire par rapport aux lambertistes qui obtiennent, derrière Jean-Christophe Cambadélis, la direction du syndicat, Julien Dray occupera ultérieurement le poste de vice-président.


Cependant, Julien Dray est exclu à l’automne 1981 de la LCR[4]. Après avoir vainement discuté avec Lambert, selon un témoignage ultérieur de Cambadélis, pour essayer d’obtenir le poste de président de l’Unef en échange de son ralliement à l’OCI, il rejoint le Parti socialiste, emmenant avec lui une partie des cadres étudiants de Leas et des trotskistes de la Seine-Saint-Denis[10].



Cadre du Parti socialiste |


À l’Unef-ID, il rejoint donc la Tendance pour l’unité syndicale, d’orientation socialiste. Il est bien accueilli par Jean-Marie Le Guen, dirigeant historique de cette tendance. Pour lui, l’arrivée de nouveaux militants expérimentés devait permettre de redynamiser la Tendance plus. En outre, il comptait sur les qualités d’organisateur et sur l’expérience de Julien Dray. Au congrès de 1982, la Tendance plus obtient un score encourageant, avec 30 % des mandats, mais rapidement la tendance atteint ses limites[11].


Après son entrée au Parti socialiste en 1981, Julien Dray fonde, avec quelques autres comme Laurence Rossignol, un groupe de réflexion nommé Question socialiste[4]. Ils se donnent alors pour objectif de construire un courant sur l’aile gauche du PS. Mais, ils commencent à se structurer réellement en 1987 quand Isabelle Thomas entre dans les instances dirigeantes du parti. Cette promotion leur permet de déposer un premier texte lors du congrès de Lille[11]. Mais ce congrès est surtout pour Question socialiste l’occasion de se faire connaître par l’aile gauche[11].


En 1984, Julien Dray termine ses études et se consacre alors à d’autres combats. Il participe avec plusieurs de ses proches, dont notamment Harlem Désir, à la fondation de SOS Racisme, au sein duquel il devient vice-président, de 1984 à 1988, distribuant dès décembre 1984, lors de la seconde Marche pour l'égalité et contre le racisme organisée par Convergence 84, des badges « Touche pas à mon pote »[10]. Le nouveau mouvement récupère le succès de ce que les médias appelleront "Marche des Beurs", éclipsant les Jeunes Arabes de Lyon et banlieue (Jalb), créé aux Minguettes à l’initiative du père Christian Delorme[10].


Pour récompenser son travail à SOS Racisme, François Mitterrand l'impose dans la dixième circonscription de l'Essonne. Parachuté alors qu’un candidat - Gérard Dupeyrat - avait déjà été désigné par le PS, Dray réussit à s’imposer lors des élections législatives de 1988, dans une circonscription dominée par le Parti communiste français. L’année suivante, sa liste d’union PS/PCF aux élections municipales de Sainte-Geneviève-des-Bois échoue face au communiste dissident et maire sortant, Jean Ooghe.


Il est réélu avec 50,36 % des voix lors des élections législatives de 1993[12], catastrophiques pour le PS. Actif dans les mouvements sociaux, il fait émerger toute une génération de jeunes militants, notamment Delphine Batho et Malek Boutih[13].


Il fonde avec Jean-Luc Mélenchon le courant Nouvelle école socialiste[3], qui devient en 1988 la Gauche socialiste, dont l’orientation était opposée à l’ouverture vers le centre du second gouvernement Rocard. Ils déposent une première motion complète lors du congrès de Rennes de 1990. Lionel Jospin lui gardera rancune d’avoir soutenu le mouvement des lycées contre ses réformes[14]. L’année suivante, Marie-Noëlle Lienemann les rejoint[15]. La Gauche socialiste porte de manière très isolée dans le PS l’opposition à la Guerre du Golfe[16],[9]. Il soutient la ratification du Traité sur l'Union européenne, avant d’en tirer assez rapidement un constat d’échec d’une Europe politique, ce qui l’amène à une dénonciation des politiques libérales de la Commission européenne[17],[18].


Réélu député avec un mandat unique lors des élections législatives de 1997 avec 58,55 % des voix[19], il devient en 1998 vice-président du Conseil régional d'Île-de-France.


Après dix ans de développement, l’entente s’effrite. Au début des années 2000, Julien Dray et Jean-Luc Mélenchon, ce dernier ancien militant de l’Organisation communiste internationaliste (OCI), s’opposent de plus en plus souvent. Le 19 octobre 2000, Dray est nommé au comité national de lutte contre la violence à l’école[20].


En 2002, l’onde de choc de l’échec de Lionel Jospin au premier tour des élections présidentielles se fait ressentir dans la Gauche socialiste. Julien Dray remporte néanmoins une nouvelle fois les élections législatives dans la dixième circonscription, avec 53,04 % des voix[21]. Plusieurs stratégies s’affrontent alors. Jean-Luc Mélenchon fait le choix de rejoindre Henri Emmanuelli et de fonder avec lui le Nouveau Monde, alors que Julien Dray et ceux qui étaient restés dans la Gauche socialiste décident de participer à création du Nouveau Parti socialiste avec Arnaud Montebourg, Vincent Peillon et Benoît Hamon[22]. Mais, dès avril 2003, une nouvelle crise éclate au sujet de la participation à la majorité conduite par François Hollande[14]. La Gauche socialiste, réduite aux soutiens proches de Julien Dray, se rallie à la majorité peu avant le Congrès de Dijon[23], mais il ne fut pas suivi par Gérard Filoche et d’autres cadres, qui restent au NPS. À la fin du Congrès, Dray est nommé porte-parole du PS par François Hollande[22].


Lors de la consultation sur le Traité constitutionnel européen Julien Dray se prononce pour le « oui »[24]. S’il continue à critiquer l’aspect libéral de la construction européenne[25], Dray considère que les mesures libérales comprises dans le TCE sont essentiellement des reprises des traités précédents (Maastricht, Amsterdam et Nice), déjà entérinés. En outre, il relève deux points positifs : d’abord, le renforcement du pouvoir du Parlement européen ; d’autre part, la Charte des droits fondamentaux. Enfin, Dray pensait que l’Europe ne pouvait se construire que par des compromis, et préférait attendre un rapport de force plus favorable à la gauche pour aller plus loin. D’ici là, il considérait que toute avancée était bonne à prendre[26].


Julien Dray s’est illustré de 1997 à 2003 en se spécialisant sur les thèmes de la sécurité au sein du PS[27], où ses prises de position « sécuritaires » ont souvent tranché avec celles de ses camarades de parti.


Ami de longue date de Ségolène Royal[28], il est l’un de ses tout premiers soutiens lorsque celle-ci annonce, à l’automne 2005, qu’elle envisage d’être candidate à l’investiture socialiste pour l’élection présidentielle de 2007[29]. Il a, depuis lors, affiché son soutien à la présidente de la région Poitou-Charentes.
Dray a fait partie de son équipe restreinte de campagne présidentielle, en qualité de « Conseiller chargé de la coordination des porte-paroles »[30].


Lors des élections législatives de 2007, il remporte à nouveau la dixième circonscription, avec 53,48 % des suffrages[31]. En 2008, il pose sa candidature au poste de 1er secrétaire du PS en vue du Congrès de Reims[32] et signe la contribution de François Hollande en juin. En 2009, mis en examen, avant que l'enquête ne cesse, à la suite de pressions politiques (d'après le Canard Enchaîné), il est un temps écarté de la liste socialiste en vue des élections régionales de 2010 par la fédération de l’Essonne[33].


Julien Dray est aussi un membre fondateur du courant proche de Ségolène Royal « L'Espoir à gauche »[34], fondé en janvier 2009 par Vincent Peillon, aux côtés de Manuel Valls, Jean-Louis Bianco, David Assouline, François Rebsamen, Gérard Collomb ou Jean-Noël Guérini.


Julien Dray a été l'un des administrateurs de l’association des amis de l’Institut François-Mitterrand[réf. nécessaire].


Le 30 mars 2012, il est victime d'un malaise cardiaque[35].


Après s'être positionné un temps à la gauche du Parti, il adhère à la formule de Jean-Christophe Cambadélis d'une nouvelle « alliance populaire »[36] expliquant « Il va falloir que l'on change tout. Cela veut dire que, peut-être même, à un moment ou à un autre, se posera la question de notre nom (...) C'est un travail qui va commencer maintenant et qui vise à refonder la gauche, avec une identité nouvelle. Je pense que le terme le plus exact aujourd'hui, c'est pour nous d'être les nouveaux progressistes et de se battre pour l'émancipation. C'est le mot clef » [37]. Après le Congrès de Poitiers, il intègre le secrétariat national chargé de cette « alliance populaire »[36]. Durant le quinquennat de François Hollande, il est un conseiller de l'ombre du président, qui a notamment eu pour mission de cornaquer Emmanuel Macron ou encore d'envisager la mise en place d'une campagne pour la réélection du chef de l'État pour 2017, avant que celui-ci ne renonce[38].


Le 22 juillet 2016, à propos de la controverse sur la sécurité lors de l'attentat de Nice, il explique sur BFM TV que « la faille est aussi par la pression populaire des gens qui n'ont pas envie d'attendre »[39],[40].


Il est membre du comité politique de la campagne de Vincent Peillon pour la primaire citoyenne de 2017[41].


À la rentrée 2017, il rejoint LCI afin de prendre part à un débat hebdomadaire[42].


En août 2018, il rend public son souhait d'être candidat pour le PS aux élections européennes qui se tiennent l'année suivante[43].



Synthèse des fonctions politiques |



Mandats nationaux |



Député de la dixième circonscription de l’Essonne |


Julien Dray a été élu député le 12 juin 1988 pour la IXe législature dans la nouvelle dixième circonscription de l'Essonne[44], il a été réélu le 28 mars 1993 pour la Xe législature[45], puis le 1er juin 1997 pour la XIe législature[46], réélu le 16 juin 2002 pour la XIIe législature[47] et le 17 juin 2007 pour la XIIIe législature[48]. Le 27 novembre 2001, Julien Dray est nommé en tant que chargé de mission temporaire auprès du premier ministre Lionel Jospin[49].


À l’Assemblée nationale, il occupe la place no 416 sur les bancs du groupe Socialiste, radical, citoyen et divers gauche. Il a été successivement membre des commissions des affaires culturelles, familiales et sociales de 1988 à 2000[46], des finances, de l’économie générale et du Plan de 1994 à 2002[46], des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République de 1993 à 2002[46], de contrôle de la gestion du fonds d’action sociale en 1990[46], de la commission d’enquête parlementaire sur la situation dans les prisons françaises en 2000[46], sur l’immigration clandestine et le séjour irrégulier d’étrangers en France de 1995 à 1997[46], puis membre de la commission des affaires culturelles, du groupe d’amitié France-Canada[50] et vice-président du groupe d’amitié France-Québec[51] en 2002[47].


En 2010, il est membre de la commission des lois, président du groupe d’amitié France-Koweït[52] et secrétaire du Groupe d'amitié France-Israël[48],[53].


Au cours de l’année 2010, Julien Dray est actif durant vingt-sept semaines à l’Assemblée nationale et participe à vingt-sept séances en commission[54]. Il fait partie des députés qui saisirent le Conseil constitutionnel le 19 décembre 1996 contre la Loi de finances de 1997[55], le 19 février 2003 contre la Loi pour la sécurité intérieure de 2003[56], le 22 juillet 2003 contre la Loi de sécurité financière[57], le 14 août 2003 contre la Loi portant réforme des retraites[58], le 18 mai 2004 contre la Loi pour la confiance dans l'économie numérique[59], le 23 décembre 2004 contre la Loi de programmation pour la cohésion sociale[60], le 14 mars 2006 contre la Loi pour l’égalité des chances[61], le 5 juillet 2006 contre la Loi relative à l’immigration et à l’intégration[62], le 30 novembre 2006 contre la Loi relative au secteur de l'énergie[63], le 26 février 2007 contre la Loi relative à la prévention de la délinquance[64], le 7 août 2008 contre la Loi instaurant le service minimum d’accueil dans les établissements scolaires[65], le 13 octobre 2010 contre la Loi relative à la reconduction à la frontière des jeunes roumains[66], le 18 octobre 2006 contre la Loi relative au contrôle de la validité des mariages[67], le 2 novembre 2010 contre la Loi portant réforme des retraites[68], le 22 novembre 2010 contre la Loi de réforme des collectivités territoriales[69], le 1er décembre 2010 contre la Loi de financement de la sécurité sociale pour 2011[70].


Il choisit de ne pas se représenter aux élections législatives de 2012 et laisse son siège le 20 juin 2012 au nouveau député élu le 17 juin 2012, Malek Boutih.



Mandats locaux |



Conseiller régional d’Île-de-France |


Le 15 mars 1998, Julien Dray est élu conseiller régional d’Île-de-France[71], sur le quota essonnien de la liste de Jean-Paul Huchon. Il devient alors vice-président du conseil régional d'Île-de-France, chargé de la Jeunesse depuis 2002.


Il est réélu le 28 mars 2004 et devient vice-président chargé de la Culture. Réélu le 21 mars 2010, il est toujours en 2010 cinquième vice-président chargé de la Culture[72].


Non reconduit par les siens en Essonne pour les élections régionales de 2015, il est finalement repêché par Claude Bartolone avec le soutien du proche de Manuel Valls Luc Carvounas pour devenir tête de liste dans le Val-de-Marne : « Une page a été tournée. Des générations ont voulu s’émanciper. A elles de faire la démonstration qu’elles en sont capables. Dans le Val-de-Marne, je commence une nouvelle aventure[73]. »



Fonctions politiques |


Julien Dray est membre du bureau national du Parti socialiste depuis 2003[74], il fut secrétaire national chargé de la communication et de la presse jusqu’en 1996, secrétaire national chargé de la sécurité de 1997 à 2003, porte-parole de 2003 à 2008, et secrétaire national chargé des programmes et des études[Quand ?]. Il fut aussi fondateur et animateur du courant Gauche socialiste. Julien Dray a par ailleurs été candidat au poste de premier secrétaire de son parti, sans succès.



Investigations sur le train de vie de Julien Dray |


Fin 1999, Julien Dray est mis en cause dans une enquête préliminaire pour l'achat d'une montre d'une valeur de 250 000 francs (38 000 euros), dont 150 000 francs payés en liquide[75]. L'affaire est finalement classée sans suite[76].


Déjà, à l’époque de SOS Racisme, au milieu des années 1980, les militants avaient noté ce penchant dispendieux. « À SOS, nous avons découvert, non sans surprise, sa passion pour les lunettes, les montres, les stylos, les cartables et les scooters. C’est un véritable maniaque », écrit Serge Malik, l’un des fondateurs du mouvement, dans son livre, Histoire secrète de SOS Racisme.


Julien Dray a fait l’objet d’une enquête préliminaire ouverte le 10 décembre 2008 par le parquet de Paris pour abus de confiance à la suite d’un signalement de TRACFIN, la cellule anti-blanchiment du ministère des Finances, portant sur des mouvements de fonds suspects à partir de comptes de l’association « Les Parrains de SOS Racisme » et de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl) depuis janvier 2006. Les enquêteurs soupçonnaient Julien Dray d’avoir bénéficié d’une partie de ces sommes, évaluées au total à 351 027 €[77]. Selon ce rapport, les enquêteurs de la cellule anti-blanchiment avaient relevé notamment des versements allant jusqu'à 18 500 € euros chez l'horloger Breguet.« Nombre de chèques tirés enregistrés posent la question de leur contrepartie. Les émetteurs ont en effet soit leur siège social dans le département dont M. Dray est l'élu, soit ils ont obtenu un chantier public dans sa circonscription, soit obtenu un marché public avec le Conseil régional d'Ile-de-France », écrit Tracfin dans son rapport[78].


Selon le magazine Paris Match du 21 janvier 2009[79], les achats des montres se feraient avec carte American Express Centurion, un modèle spécial VIP fabriqué en titane dont il n’existe qu’une centaine de porteurs en France. Le magazine révèle que Julien Dray a également un faible pour les cartables et les stylos de marque. Il peut dépenser 2 000 ou 3 000 euros notamment chez Mora, près du Sénat, la Mecque parisienne du stylo de collection.


Selon le journal Le Monde du 16 décembre 2009[80], Julien Dray a fait l’objet d’un rappel à la loi[81] (voie alternative aux poursuites) portant sur une somme de sept mille euros, sans références avec les sommes publiées par certains journaux sur sa collection de montres de luxe. Les sommes en cause ayant été remboursées et en l'absence de plainte, Julien Dray n'a pas été renvoyé devant le tribunal correctionnel. Le procureur de Paris a estimé que les investigations n’avaient pas mis « en évidence un train de vie personnel dispendieux de la part de Julien Dray » tout en reconnaissant cependant un abus de confiance après l'achat, pour 7 000 euros, de l'une de ses montres de valeur que Dray collectionne, avec un chèque de l'association «10e circonscription» de l'Essonne[82].


Cette affaire a nui à la carrière de Julien Dray, lui occasionnant une courte traversée du désert, notamment matérialisée par le refus du Parti socialiste de l'investir pour les élections régionales de 2010[83], et par les distances alors prises à son égard par SOS Racisme, association qu'il a cofondée[84]. Toutefois, sitôt le rappel à la loi prononcé, Julien Dray est finalement investi par le PS aux régionales, comme tête de liste en Essonne[85].



« Baron Noir » |


Les deux saisons (2016 puis 2018) de la série télévisée Baron noir tournent autour du personnage de Phlippe Rickwaert qui s'inspire largement de Julien Dray. Il l'a d'ailleurs confirmé en déclarant « Le Baron Noir, c'est moi »[86]. Philippe Rickwaert est dans cette série, tout d'abord député-maire socialiste de Dunkerque, mais il est surtout un très influent conseiller de l'ombre du président Francis Laugier, puis d'Amélie Dorandeu dont il oriente le parcours et l'ascension jusqu'à ce qu'elle succède à Laugier à l'Elysée. Il manœuvre pour réaliser l'union de la gauche avec le parti fondé par Michel Vidal (qui rappelle Jean-Luc Mélenchon[87]) et se débat aussi avec la justice à la suite de malversations avec l'office HLM de Dunkerque, ce qui l'envoie temporairement en prison.



Œuvres |


Julien Dray est l’auteur ou coauteur de divers ouvrages dont :



  • SOS Génération : Histoire de l’intérieur du mouvement des jeunes de novembre-décembre 1986, Ramsay, 1987(ISBN 9782859565855)

  • Lettres d’un député de base à ceux qui nous gouvernent, Flammarion, 1989(ISBN 9782080663764)

  • La Guerre qu’il ne fallait pas faire : La génération morale se rebiffe, Albin Michel, 1991(ISBN 9782226054081)

  • Avec Gérard Filoche Les Clairons de Maastricht : Pour l’Europe contre les fronts nationaux, Éditions Régine, 1992(ISBN 9782840520023)

  • Gauche toujours tu m’intéresses, Ramsay, 1993(ISBN 9782908652543)

  • De la gauche en général et de l’archaïsme en particulier, Belfond, 1994(ISBN 9782714431882)

  • Avec Andrée Buchmann, Philippe Herzog et François Hollande Changer d’Europe, Syros, 1994

  • Avec François Baroin et Pierre Doncieux Chronique d’une différence, Éditions N1, 1998

  • Avec Harlem Désir, Gérard Filoche, Marie-Noëlle Lienemann et Jean-Luc Mélenchon Sept jours dans la vie d’Attika, Ramsay, 2000(ISBN 9782841145089)

  • État de violence : Quelles solutions à l’insécurité ?, J’ai lu, 2001(ISBN 9782290315996)

  • Comment peut-on encore être socialiste ?, Grasset, 2003(ISBN 9782246650218)

  • Règlement de comptes, Hachette, 2007(ISBN 9782012373907)

  • Et maintenant ?, Cherche-midi, 2008(ISBN 9782749110288)

  • L’Épreuve, Cherche-midi, 2009(ISBN 9782749115603)


  • La faute politique de Jean-Luc Mélenchon, Cherche Midi, 2014, 166 pages.



Préface |



  • Francis Terquem, Le Coup d'État judiciaire, Ramsay, 1998.


Pour approfondir |


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Articles connexes |



  • Politique de l'Essonne

  • Liste des députés de l'Essonne

  • Liste des conseillers régionaux de l'Essonne



Liens externes |



Bibliographie |




Références |




  1. http://www.assemblee-nationale.fr/13/tribun/fiches_id/1165.asp


  2. Fiche de Julien Dray sur le Who’s Who in France. Consulté le 26/12/2010.


  3. a et bArticle Julien Dray, une figure du PS issue de la génération Mitterrand paru le 19 décembre 2008 sur le site du magazine Le Point. Consulté le 26/12/2010.


  4. a b c et dFiche de Julien Dray sur le site webeconomie.com Consulté le 26/12/2010.


  5. Les juifs de France en 1994, L'Express, 9 juin 1994.


  6. Philippe, Juhem, « Entreprendre en politique. Les carrières militantes des fondateurs de SOS-Racisme », Revue française de science politique, vol. 51, n° 1-2, février-avril 2001, p. 131-153 : « Julien Dray – Durant les années soixante-dix, j’étais lycéen à Noisy-le-Sec. [...] À la rentrée de 1970, en seconde, ma prof de français avait organisé des débats autour de l’origine du principe d’égalité. Grâce à quoi je m’étais découvert de gauche et volontariste, je refusais les principes établis mettant en cause l’égalité. [...] Je discutais avec les profs, après les cours. [...] Tout doucement nous avons formé un petit noyau dans le lycée, à trois copains que nous étions. Djamila, une beur – avant que le terme existe –, Paprocki – pas besoin d’affirmer ses origines grecques – et moi, le juif pied-noir. La politique, pour nous, durant des semaines, a consisté à animer le lycée. [...] Nous avons pris en main le ciné-club. »


  7. Biographie de Julien Dray sur le site evene.fr Consulté le 26/12/2010.


  8. Article Les filières de la colère paru le 21 février 2005 sur le site de l’hebdomadaire L’Express. Consulté le 26/12/2010.


  9. a et bArticle Julien Dray, un chef de bande désormais esseulé paru le 18 décembre 2009 sur le site du quotidien Le Monde. Consulté le 26/12/2010.


  10. a b et cChristophe Nick, Les Trotskistes, Fayard, 2002, p. 548 sq.


  11. a b et cArticle Julien Dray : homme politique français membre du Parti Socialiste paru le 3 novembre 2008 sur le site d’information web-libre.org Consulté le 26/12/2010.


  12. « Résultats de l’élection législative de 1993 dans la dixième circonscription de l’Essonne sur le site du quotidien Le Figaro. »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) Consulté le 26/12/2010.


  13. Article Julien Dray ou l’épuisement d’un système politique en Essonne paru le 20 février 2009 sur le site d’information Mediapart. Consulté le 26/12/2010.


  14. a et bUn rêve de calife, Jean-Michel Normand, le Monde, 2 mai 2008, page 16


  15. Article Les virages de la Gauche socialiste. paru le 22 novembre 2000 sur le site du quotidien Libération. Consulté le 26/12/2010.


  16. Article Apparatchic paru le 23 janvier 2009 sur le site du quotidien Libération. Consulté le 26/12/2010.


  17. Article Julien Dray ne sera pas un futur Bérégovoy paru le 28 juin 2009 sur le site d’information Come4News. Consulté le 26/12/2010.


  18. Article Comment consulter les Français? paru le 5 février 1998 sur le site du magazine L’Express. Consulté le 26/12/2010.


  19. Résultats de l’élection législative de 1997 dans la dixième circonscription de l’Essonne sur le site de l’Institut d’études politiques de Paris. Consulté le 26/12/2010.


  20. Arrêté du 19 octobre 2000 sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.


  21. Résultats de l’élection législative de 2002 dans la dixième circonscription sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 26/12/2010.


  22. a et bBiographie de Julien Dray sur le site politique.net Consulté le 26/12/2010.


  23. Article Dray redoute un «accident» au PS. paru le 3 mai 2003 sur le site du quotidien Libération. Consulté le 26/12/2010.


  24. Article La soirée électorale heure par heure paru le 29 mai 2005 sur le site du quotidien Le Monde. Consulté le 26/12/2010.


  25. voir notamment son article dans Le Monde « La reculade d’Amsterdam »


  26. no 46 du magazine La tête à gauche paru le 23 novembre 2004 sur son site officiel. Consulté le 26/12/2010.


  27. Article « La sécurité reste l’impensé du Parti socialiste » JULIEN DRAY député de... paru le 24 août 2010 sur le quotidien Aujourd’hui en France. Consulté le 26/12/2010.


  28. Article Julien Dray pessimiste sur son avenir politique paru le 22 décembre 2008 sur le site du quotidien Le Figaro. Consulté le 26/12/2010.


  29. Article Julien Dray juge qu’un pacte Aubry-DSK-Royal est "le plus mauvais service" rendu aux primaires paru le 7 juin 2010 sur le site du magazine Le Point. Consulté le 26/12/2010.


  30. Biographie de Julien Dray sur le site de l’émission C à dire ! de France 5. Consulté le 26/12/2010.


  31. Résultats de l’élection législative de 2007 dans la dixième circonscription de l’Essonne sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 26/12/2010.


  32. Article Julien Dray "prêt" à devenir premier secrétaire du PS paru le 18 février 2008 sur le site du magazine L’Express. Consulté le 26/12/2010.


  33. Article Julien Dray écarté des listes aux régionales paru le 24 novembre 2009 sur le site de FranceInfo. Consulté le 26/12/2010.


  34. Liste des membres du groupe L’Espoir à gauche sur son site officiel. Consulté le 26/12/2010.


  35. Julien Dray hospitalisé au Val-de-Grâce, Le Figaro, 31 mars 2012.


  36. a et bLilian Alemagna, « Cambadélis compose une direction au poil pour Hollande et Valls », liberation.fr, 20 juin 2015(consulté le 21 juin 2015)


  37. « Pour Julien Dray, il faut tendre vers un "Parti progressiste" », orange.fr, 14 juin 2015(consulté le 21 juin 2015)


  38. Marc de Boni, « 2017 : Dray appelle Hollande à "se mettre en colère" et "à renverser la table" », lefigaro.fr, 5 septembre 2016.


  39. L'Express (22 juillet 2016)


  40. Le Point (22 juillet 2016)


  41. « Primaire à gauche. Peillon détaille son organigramme de campagne », ouest-france.fr, 23 décembre 2016.


  42. Florian Guadalupe, « Julien Dray rejoint LCI », ozap.com, 7 août 2017.


  43. « PS : Dray "souhaite mener la bataille des Européennes" », lepoint.fr, 5 août 2018.


  44. Fiche de Julien Dray pour la neuvième législature sur le site officiel de l’Assemblée nationale. Consulté le 26/12/2010.


  45. Fiche de Julien Dray pour la dixième législature sur le site officiel de l’Assemblée nationale. Consulté le 26/12/2010.


  46. a b c d e f et gFiche de Julien Dray pour la onzième législature sur le site officiel de l’Assemblée nationale. Consulté le 26/12/2010.


  47. a et bFiche de Julien Dray pour la douzième législature sur le site officiel de l’Assemblée nationale. Consulté le 26/12/2010.


  48. a et bFiche de Julien Dray pour la treizième législature sur le site officiel de l’Assemblée nationale. Consulté le 26/12/2010.


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  50. Liste des membres du groupe d’amitiés France-Canada sur le site officiel de l’Assemblée nationale. Consulté le 26/12/2010.


  51. Liste des membres du groupe d’amitié France-Québec sur le site officiel de l’Assemblée nationale. Consulté le 26/12/2010.


  52. Liste des membres du groupe d’amitié France-Koweït sur le site officiel de l’Assemblée nationale. Consulté le 26/12/2010.


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  54. Activité du député Julien Dray sur le site d’études nosdeputes.fr Consulté le 26/12/2010.


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  56. Fac-similé de la décision no2003-467 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.


  57. Fac-similé de la décision no2003-479 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.


  58. Fac-similé de la décision no2003-483 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.


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  60. Fac-similé de la décision no2004-506 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.


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  62. Fac-similé de la décision no2006-539 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.


  63. Fac-similé de la décision no2006-543 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.


  64. Fac-similé de la décision no2007-553 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.


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  67. Fac-similé de la décision no2006-542 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.


  68. Fac-similé de la décision no2010-617 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.


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  77. Ces dépenses de Julien Dray qui intriguent Tracfin


  78. Le train de vie luxueux de Julien Dray


  79. Article Le parcours compulsif de Julien Dray chez les collectionneurs de montres paru le 21 décembre 2009.


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  86. Claude Askolovitch, « Le plus vertigineux dans «Baron noir», c'est que tout était vrai », sur Slate.fr, 1er mars 2018(consulté le 30 janvier 2018)


  87. Julien Rebucci, « “Baron noir” saison 2 : de Michel “Mélenchon” Vidal à Amélie “Macron” Dorendeu, quand la réalité épouse la fiction », sur Les Inrocks, 20 janvier 2018(consulté le 30 janvier 2018)



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