Saxon-Sion
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Basilique Notre-Dame de Sion sur la colline de Sion-Vaudémont. | |||||
Héraldique | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Nancy | ||||
Canton | Meine au Saintois | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays du Saintois | ||||
Maire Mandat | Francine Parisot 2014-2020 | ||||
Code postal | 54330 | ||||
Code commune | 54497 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 85 hab. (2015 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 25′ 36″ nord, 6° 04′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 302 m Max. 528 m | ||||
Superficie | 6,25 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Lorraine
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Géolocalisation sur la carte : France
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Saxon-Sion est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Sommaire
1 Géographie
2 Toponymie
2.1 Saxon
2.2 Sion
3 Histoire
4 Politique et administration
5 Population et société
5.1 Démographie
5.2 Manifestations culturelles et festivités
6 Économie
7 Culture locale et patrimoine
7.1 Lieux et monuments
7.1.1 Édifices civils
7.1.2 Édifices religieux
7.2 Personnalités liées à la commune
7.3 Héraldique, logotype et devise
8 Voir aussi
8.1 Bibliographie
8.2 Articles connexes
8.3 Liens externes
9 Notes et références
9.1 Notes
9.2 Références
Géographie |
Toponymie |
Saxon |
En lorrain : Sachon[1].
Anciennes mentions : Saisons (1174), Saysons (1178), Soisons (1276), Saison (1397), Soixon (1496)[2], Saxon ou Sexon (1840)[3].
Ce nom pourrait provenir de celui des Saxons, dont un groupe a pu venir s'installer sur le site à la fin de la période gallo-romaine ou après la chute de l'Empire romain[4]. Une nécropole mérovingienne de la fin de l'Empire a d'ailleurs été retrouvée aux abords de Sion et selon Charles Cournault, archéologue du XIXe siècle, une autre nécropole mérovingienne se trouverait précisément sur le site de Saxon[5].
Sion |
Anciennes mentions : Sointense (VIe siècle), Suentisium en 870, Soentensi en 877[6]. Ce nom est à rapprocher de celui du Saintois, ancien pagus Sugentensis en 709, puis pago Sungentensi en 800[7].
Le Saintois est donc littéralement le « pays de Sion », mais il n'y a aucune certitude sur l'étymologie des noms Sointense et Sugentensis.
Xavier Delamarre (op. cit.) propose une construction sur le nom de personne gaulois Sugentos (Sion serait alors le domaine de Sugentos), tandis que Jacques Lacroix[8], s'appuyant sur des toponymes similaires concernant des sites perchés en position dominante, comme Suin, ancien Seudonense puis Seduno en Saône-et-Loire et Sion, ancien Sedunum (mais probablement issu du nom du peuple, les Seduni), propose un modèle Sego-dunum, la « Forteresse de la Victoire », qui était aussi l'ancien nom de Rodez. Cette hypothèse, qui reste à confirmer, serait très cohérente avec l'histoire du site, les Celtes y ayant très anciennement installé un oppidum puissant, notamment à l'époque des « princes celtes » au VIIe siècle av. J.-C.. L'évolution de la forme Segodunum au Sion actuel serait d'ailleurs exactement similaire à celle ayant mené de Lug(u)dunum à Lyon (dont le y, non étymologique, est pour distinguer la ville du nom de l'animal).
Histoire |
- Occupée dès le néolithique.
- Un habitat permanent est attesté au XIVe siècle avant notre ère, qui commerce avec le bassin méditerranéen.
- Les Celtes y vénèrent Rosmerta. Le site de Sion devient un oppidum de la cité des Leuques.
- Lors de la Pax Romana, un important vicus se développe. Le culte de Rosmerta y est associé à celui de Mercure.
- L'arrivée du christianisme fit doucement transposer le culte important d'une déesse en celui de la Vierge Marie.
- Les chrétiens y firent leur apparition au Ve siècle et, en 986, une communauté de chanoines y assurait le culte de la Vierge.
- À partir de 1070, Sion devint un important centre de pèlerinage.
- Fondation d'une confrérie de chevaliers de Notre-Dame en 1393, puis d'un couvent de franciscains tiercelins en 1627.
- En 1669, Notre-Dame de Sion fut proclamée souveraine de la Couronne de Lorraine.
- Les religieux, expulsés en 1792, furent remplacés en 1837 par la communauté organisée par les frères Baillard, bientôt considérés comme schismatiques.
- Les oblats de Marie assurent le culte depuis 1853.
Politique et administration |
Population et société |
Démographie |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2015, la commune comptait 85 habitants[Note 1], en augmentation de 21,43 % par rapport à 2010 (Meurthe-et-Moselle : +0,3 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Manifestations culturelles et festivités |
Le 4 juillet 2009, l'écrivain Marek Halter reçoit, lors du festival Festi-Livre de Saxon-Sion, le prix Femmes de paix 2009 pour le récompenser de son œuvre consacrée aux femmes, notamment sa trilogie sur les femmes de la Bible traduite en 22 langues et best-seller.
Économie |
La commune a été pendant 10 ans le siège du guide gastronomique Le Bottin Gourmand, avant son rachat en 2010[13].
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
Édifices civils |
- Saxon-Sion possède sur son territoire la colline de Sion qui a inspiré Maurice Barrès pour son roman La colline inspirée. Un culte marial très ancien est célébré sur la colline, sur laquelle a été édifiée la basilique Notre-Dame de Sion.
Monument Barrès.- Nombreux vestiges de substructions de l'âge du Fer et surtout de l'époque gallo-romaine ; nombreux éléments de mobilier aux musées de Nancy et d'Epinal.
- Site archéologique de la colline de Sion objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1995[14].
- Vestiges d'un château dans la rue Haute.
- Mémorial des Alsaciens et des Lorrains : ex-voto patriotique (1870/1918/1945).
Édifices religieux |
Basilique Notre-Dame de Sion anciennement Église paroissiale de la Nativité de la Vierge ; couvent des Tiercelins[15], actuellement de missionnaires oblats de Marie-Immaculée, mentionnée en 1065 : elle dépend alors de la Collégiale Saint-Gengoult de Toul ; chœur reconstruit dans le premier tiers du XIVe siècle ; réparée en 1500 et 1505 ; toitures de la nef et du chœur, façade occidentale restaurées en 1627 ; sacristie construite de 1628 à 1630 ; fenêtres du chœur repercées en 1687 ; nef agrandie en 1741, date portée, 2e sacristie construite en 1741 ; tour clocher et 1re travée de la nef construites de 1858 à 1869 ; chapelle absidale construite en 1870 ; exhaussement des murs gouttereaux en 1871 ; intérieur restauré en 1923 ; chœur restauré en 1965, 1966 ; restauration générale en 1988. Couvent fondé le 24 avril 1626 par le duc de Lorraine François II ; corps sud et est construits en 1626, 1627 ; détruits en 1627 par un ouragan, reconstruits en 1629 ; corps nord construit en 1663 pour Charles IV et sa cour ; charpente réparée en 1694 ; corps est reconstruit en 1837, 1838 pour les frères Baillard, nouveaux propriétaires ; racheté en 1868 par Mgr Foulon et donné aux missionnaires oblats de Marie-Immaculée.- Éperon Saint-Joseph.
- Chapelle ermitage des Clarisses.
- Chapelle en plein air Notre-Dame-des-Lumières.
- Chapelle Notre-Dame-de-Sion jouxtant la basilique.
- Croix élevée en 1622 par Marguerite de Gonzague.
- Sépulture des frères Baillard.
Éperon Saint-Joseph.
Chapelle Notre-Dame-de-Sion.
Chapelle ermitage des Clarisses.
Chapelle en plein air Notre-Dame-des-Lumières.
Personnalités liées à la commune |
Maurice Barrès (1862-1923)
Les frères Baillard (prêtres)
Robert Courrier, biologiste et médecin, né en 1895 à Saxon-Sion, mort en 1986
Eugène Vintras, occultiste du XIXe siècle.
Héraldique, logotype et devise |
Blasonnement : D'azur à la croix patriarcale d'or, accostée de deux lettres S capitales affrontées d'argent Commentaires : Du haut de la colline inspirée, Notre Dame protège la Lorraine. La croix de Lorraine est donc entourée des deux S, initiales de la commune. Ce blason se trouve au pied de la statue de Notre-Dame de Sion. |
Voir aussi |
Bibliographie |
Articles connexes |
- Liste des communes de Meurthe-et-Moselle
Liens externes |
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- Saxon-Sion sur le site de l'Institut géographique national
- Saxon-Sion sur le site de l'Insee
Notes et références |
Notes |
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références |
Henri Lepage, Dictionnaire géographique de la Meurthe, Nancy, 1860
Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, 1862
Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle : Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, 2004, 313 p. (ISBN 2-914554-43-5).
Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle : Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, 2004, 313 p. (ISBN 2-914554-43-5).
Gilles Hamm, Carte Archéologique de la Gaule : la Meurthe-et-Moselle, Académie des Inscriptions et Belles Lettres, 2004, 468 pages, (ISBN 2-87754-091-X), page 347.
Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle : Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, 2004, 313 p. (ISBN 2-914554-43-5).
Xavier Delamarre, Noms de lieux celtiques de l'Europe ancienne, éditions Errance, 2012, 383 p. (ISBN 978-2-87772-483-8).
Jacques Lacroix, Les noms d'origine gauloise: La Gaule des combats, éditions Errance, 2003, 240 p. (ISBN 2-87772-264-3), p. 196
L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
« « Le Bottin gourmand » s'est ancré en Lorraine », sur lesechos.fr, 5 août 2010(consulté le 27 décembre 2017)
Notice no PA00135415, base Mérimée, ministère français de la Culture
Cédric ANDRIOT, « Les Tiercelins de Sion. Un ordre au service d'un Etat. », Annales de l'Est, no 2, 2007, p. 49-67
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