Gustave Moreau
Pour les articles homonymes, voir Moreau.
Paris, musée Gustave-Moreau.
Naissance | 6 avril 1826 Paris |
---|---|
Décès | 18 avril 1898(à 72 ans) Paris |
Nationalité | française |
Activité | peintre |
Formation | École nationale supérieure des beaux-arts |
Maître | François-Édouard Picot |
Lieu de travail | Paris |
Mouvement | symbolisme |
Mécène | Charles Hayem |
Influencé par | Eugène Delacroix, Théodore Chassériau |
A influencé | Pierre Puvis de Chavannes, Jules-Élie Delaunay… |
Père | Louis Moreau |
Distinctions | médaille du Salon de 1864, 1865 et 1869 médaille d'or de la ville de Rouen 1869 |
Orphée |
Gustave Moreau, né le 6 avril 1826 à Paris et mort dans la même ville le 18 avril 1898, est un peintre, graveur, dessinateur et sculpteur français.
Il est l'un des principaux représentants en peinture du courant symboliste, imprégné de mysticisme.
La plupart de ses œuvres sont exposées au musée Gustave-Moreau à Paris.
Sommaire
1 Biographie
2 Le sculpteur
3 Postérité
3.1 Écrits
4 Galerie
5 Œuvres dans les collections publiques
6 Collections particulières référencées
7 Élèves notables
8 Notes et références
8.1 Notes
8.2 Références
9 Annexes
9.1 Bibliographie
9.2 Presse écrite
9.3 Filmographie
9.4 Iconographie
10 Liens externes
Biographie |
Gustave Moreau est né le 6 avril 1826 à Paris[1], au 7, rue des Saints-Pères. Il est le fils de Louis Moreau, architecte de la Ville de Paris (1790-1862) et de Pauline Desmoutiers (1802-1884), fille du maire de Douai en 1795-1797 et 1815. Par sa mère, il est apparenté à de puissantes familles terriennes implantées en Flandre, les Brasme, les Le François, les des Rotours[2]. La famille Moreau s'installe en 1827 à Vesoul, Louis Moreau étant alors architecte du département de la Haute-Saône. Les Moreau retournent en 1830 à Paris, au 48, rue Saint-Nicolas d'Antin, puis au 16, rue des Trois-Frères[3].
De santé fragile, le jeune Gustave dessine depuis l'âge de six ans, encouragé par son père qui lui inculque une culture classique. Il entre au collège Rollin en 1838 où il reste interne pendant deux ans et remporte un prix de dessin le 20 août 1839. Sa sœur Camille (née en 1827) meurt en 1840. Tous les espoirs des parents Moreau se reportent alors sur leur unique fils qui poursuit ses études à domicile. En 1841, il effectue un premier voyage en Italie avec sa mère, sa tante et son oncle, un carnet de dessins réalisé à cette occasion étant conservé au musée Gustave-Moreau[4], puis en 1844, il devient élève dans l'atelier privé du peintre néo-classique François-Édouard Picot. Grâce à ses enseignements, il intègre l'École nationale supérieure des beaux-arts en 1846. Il échoue par deux fois au prix de Rome, si bien qu'il quitte cette institution en 1849. Copiste au musée du Louvre en 1850, il se lie d'amitié avec Théodore Chassériau[3],[5].
Il commence sa carrière en exposant en 1852 au Salon, auquel il participera jusqu'en 1880. Après une formation académique dont il retient le goût du dessin, ses parents lui achètent une maison-atelier (devenue le musée Gustave-Moreau) au cœur de la Nouvelle Athènes où toute la famille Moreau s'installe[6]. Il peint des sujets religieux ou tirés de l'Antiquité et de la mythologie, qui comme Moïse, en vue de la Terre Promise ôte ses sandales (1854), annoncent déjà par leurs tons exacerbés et leurs paysages aux formes découpées, imitées notamment de Léonard de Vinci, un style personnel, qui s'affirme dans les années 1860 au retour de son voyage en Italie.
De 1857 à 1859, il effectue un deuxième voyage en Italie (Rome, Florence, Milan, Pise, Sienne, Naples, Venise), où il passe des mois à copier les œuvres du Titien, de Léonard de Vinci et les fresques de Michel-Ange de la chapelle Sixtine[4]. C'est à l'occasion de ce voyage qu'il se lie d'amitié avec Edgar Degas. De retour à Paris en septembre 1859, il rencontre Alexandrine Dureux. À la fin de sa vie, il fera brûler toute la correspondance échangée[réf. nécessaire] avec elle, seule femme qu'il ait jamais aimée. Alexandrine mourra en 1890. Ils n'ont toutefois jamais été mariés.
Il emprunte beaucoup aux maîtres de la Renaissance, introduit des ornements décoratifs jusqu'à saturer la toile (Les Filles de Thespius, 1853-1885 ; Les Prétendants, 1862-1898 ; Le Triomphe d'Alexandre le Grand, 1873-1890 ; Galatée, 1880) et intègre également des motifs exotiques et orientaux dans ses compositions picturales (Salomé tatouée, 1874 ; L'Apparition, 1876-1898 ; Jupiter et Sémélé, 1889-1895), qu'il retravaille et agrandi parfois ultérieurement.
En 1862, Gustave Moreau reçoit la commande d'un chemin de croix par l'intermédiaire d'un de ses amis, le peintre Eugène Fromentin ; il l'exécute de juin 1862 à février 1863 dans le plus parfait anonymat. Les toiles ont été très rapidement exécutées. On les a longtemps attribuées à l'un de ses élèves[Notes 1].
En 1864, il accède à la notoriété lorsqu'il expose au Salon sa toile Œdipe et le Sphinx, qui est achetée 8 000 F par le prince Jérôme Napoléon[7].
En 1870, son tableau Naissance de Vénus annonce ses ébauches, dont certaines réalisées à partir de 1875 sont proches, comme chez August Strindberg, de la peinture abstraite[8]. Il reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur le 4 août 1875[9], puis est promu officier du même ordre en 1883[10].
Six toiles et cinq aquarelles de l'artiste sont présentées à l'Exposition universelle de 1878. En 1879, il se lance dans l'illustration des Fables de La Fontaine : une partie de ces 64 aquarelles est exposée en 1881 à la galerie Durand-Ruel, et l'ensemble, en 1886, dans la galerie Goupil grâce à Théo Van Gogh. C'est la seule exposition personnelle de Gustave Moreau de son vivant[11].
Élu à l'Académie des beaux-arts en 1888[12], Gustave Moreau est nommé professeur en 1892 à l'École des beaux-arts de Paris où il succède à son ami Jules-Élie Delaunay. Enseignant très apprécié, on compte parmi ses élèves : Adolphe Beaufrère, Auguste Brouet, Henri Matisse, Edgar Maxence, Raoul du Gardier, Albert Marquet, Léon Lehmann, Georges Rouault, Léon Printemps, Louis Valtat, Henri Manguin et Charles Camoin[13].
Gustave Moreau est inhumé à Paris au cimetière de Montmartre, (22e division)[14].
Le sculpteur |
Une quinzaine de statuettes en cire a été découverte après sa mort à son domicile, constituant son seul apport à la sculpture[15]. Elles ont fait l'objet d'une exposition au musée Gustave-Moreau en 2010[16].
Postérité |
Toute sa vie, Gustave Moreau a collectionné des dessins, des photographies et des livres illustrés, des moulages en plâtre qui ont servi de fonds iconographique pour son inspiration picturale.
Dans son testament rédigé le 10 septembre 1897[17] Moreau lègue à l'État français son atelier, situé dans l'hôtel particulier du 14, rue de La Rochefoucauld (9e arrondissement de Paris), contenant près de 850 peintures ou cartons, 350 aquarelles, plus de 13 000 dessins et calques, et 15 sculptures en cire[18]. L'atelier, transformé en musée fut officiellement ouvert au public le 13 janvier 1903[19].
En 1912, André Breton visite ce musée et en ressort profondément bouleversé par les œuvres du peintre :
« La découverte du musée Gustave Moreau, quand j’avais seize ans, a conditionné pour toujours ma façon d’aimer. La beauté, l’amour, c’est là que j’en ai eu la révélation à travers quelques visages, quelques poses de femmes. Le “type” de ces femmes m’a probablement caché tous les autres : ç’a été l’envoûtement complet. Les mythes, ici réattisés comme nulle part ailleurs ont dû jouer. Cette femme qui, presque sans changer d’aspect, est tour à tour Salomé, Hélène, Dalila, la Chimère, Sémélé, s’impose comme leur incarnation indistincte. Elle tire d’eux son prestige et fixe ainsi ses traits dans l’éternel. […] Ce musée, rien pour moi ne procède plus à la fois du temple tel qu’il devrait être et du,“mauvais lieu” tel… qu’il pourrait être aussi. J’ai toujours rêvé d’y entrer la nuit par effraction, avec une lanterne. Surprendre ainsi la Fée au griffon dans l’ombre, capter les intersignes qui volettent des Prétendants à l’Apparition, à mi-distance de l’œil extérieur et de l’œil intérieur porté à l’incandescence[20]. »
Écrits |
Gustave Moreau n'a que très peu écrit de manière officielle (discours de réception ou notices pour son musée) mais il existe de très nombreuses notes ainsi que des commentaires en marges de dessins[21].
Galerie |
Pietà (1854), préfecture de Gifu, Museum of Fine Arts, Gifu (en).
La Pietà (vers 1867), Cambridge, Fogg Art Museum.
Œdipe et le Sphinx (1864), New York, Metropolitan Museum of Art.
Jason et Médée (1865), Paris, musée d'Orsay.
Orphée (1865), Paris, musée d'Orsay.
La Chimère (1856), graphite, étude, collection particulière.
La Chimère (1867), Cambridge, Fogg Art Museum.
Une péri, projet pour émail (1865), graphite, encre noire, lavis gris, rehauts d'or et de gouache blanche sur papier calque crème, Art Institute of Chicago.
La Chimère (1884), aquarelle et gouache, Paris, musée Gustave-Moreau.
Prométhée (1868), Paris, musée Gustave-Moreau.
Hercule et l'Hydre de Lerne (1869-1876), Institut d'art de Chicago.
Salomé, fusain et pierre noire, Paris, musée du Louvre.
Salomé tatouée (1874), Paris, musée Gustave-Moreau.
Salomé dansant devant la tête de Saint Jean Baptiste, New York, Metropolitan Museum of Art.
L'Apparition (1876), Paris, musée d'Orsay.
L'Apparition (1876-1877), Cambridge, Fogg Art Museum.
L'Apparition (1876-1898), Paris, musée Gustave-Moreau.
Pasiphaé, années 1880, Paris, musée Gustave-Moreau.
Galatée (vers 1880), Paris, musée d'Orsay.
La Toilette (vers 1885-1890), Tokyo, musée d'art Bridgestone.
La Vie de l'Humanité (1886), Paris, musée Gustave-Moreau.
Saint Georges et le dragon (1889-1890), Londres, National Gallery.
Jupiter et Sémélé (1889-1895), Paris, musée Gustave-Moreau.
Jupiter et Sémélé (1889-1895), Paris, musée Gustave-Moreau.
Hésiode et la Muse (1857), plume, encre brune, pierre noire, rehauts de blanc, Cambridge (Massachusetts), Fogg Art Museum.
Hésiode et la Muse (1870), Paris, musée Gustave-Moreau.
Les voix (vers 1880), Madrid, musée Thyssen-Bornemisza.
Hésiode et la Muse (1891), Paris, musée d'Orsay.
L'Inspiration (vers 1893), Art Institute of Chicago.
Cantique des Cantiques (1893), aquarelle sur papier, Kurashiki, musée d'art Ōhara.
Œuvres dans les collections publiques |
- États-Unis
Cambridge (Massachusetts), Fogg Art Museum :
Le Jeune homme et La Mort, 1856-1865, huile sur toile ;
La Chimère, 1867, huile sur toile ;
La Pietà, vers 1867, huile sur bois ;
Jacob et l'Ange, 1874-1878, huile sur toile ;
Moïse exposé sur le Nil, 1876-1878, huile sur toile ;
Saint-Sébastien et l'Ange, vers 1876, huile sur bois ;
L'Apparition, 1876-1877, huile sur toile ;
Les Sirènes, 1882, dessin.
Chicago, Institut d'art : Hercule et l'Hydre de Lerne, 1869-1876.
Los Angeles, Musée Hammer :
Salomé dansant devant Hérode, 1876, huile sur toile ;
Le Roi David, 1878, huile sur toile.
New York, Metropolitan Museum of Art :
Œdipe et le Sphinx, 1864, huile sur toile.
Diomède dévoré par ses chevaux, 1865.
- France
Bourg-en-Bresse, musée de Brou : Les Athéniens livrés au Minotaure dans le Labyrinthe, 1854.
Decazeville (Aveyron) : Le Chemin de Croix, 1862-1863.
Metz, musée de la Cour d'Or : Œdipe voyageur ou L'Égalité devant la mort, 1888, huile sur toile.
Paris :
musée Gustave-Moreau, environ 16 000 œuvres, dont :
Autoportrait, 1850 ;
Cantique des cantiques ou La Sulamite, 1852 ;
Darius après la bataille d'Arbelles entre 1852 et 1890, agrandi en 1882 ;
Les Filles de Thespius, 1853-1885 ;
Moïse, en vue de la Terre Promise ôte ses sandales, 1854 ;
Hercule et Omphale, 1856-1857 ;
Hésiode et les muses, 1860, agrandi en 1882 ;
Les Rois mages, 1860, dessin, encre ;
Les Prétendants, 1862-1898 ;
Orphée ou la fille portant la tête d'Orphée, 1865, huile sur bois ;
La Vie de l'Humanité, neuf panneaux, 1866 ;
Jupiter et Europe, 1868 ;
Prométhée, 1868 ;
Hercule et l'Hydre de Lerne, 1869-76, esquiss, huile sur toile
Décollation de saint Jean-Baptiste, 1873
Messaline, 1874, aquarelle
Salomé tatouée, 1874, huile sur toile
Le triomphe d'Alexandre le Grand, 1875-1890
L'Apparition, 1876-1898, huile sur toile ;
Salomé tatouée, 1878-85, aquarelle ;
Jupiter et Sémélé, 1889-1895, huile sur toile ;
Orphée sur la tombe d'Eurydice, 1890 ;
Poète mort porté par un centaure, 1890, aquarelle ;
Le Poète voyageur, 1890 ;
Jupiter et Sémélé, 1895, esquisse ;
Retour des Argonautes, 1897.
musée d'Orsay, vingt aquarelles (conservées au département des arts graphiques du musée du Louvre) et huit tableaux, dont :
L'Enfance de Sixte Quint, entre 1853 et 1854, huile sur toile ;
Jason et Médée, 1865, huile sur toile ;
Orphée, 1865, huile sur bois ;
Le Calvaire, 1867, huile sur bois ;
L'Enlèvement d'Europe, vers 1869, huile sur bois ;
L'Apparition, 1876, aquarelle ;
La Péri, vers 1878, aquarelle ;
Galatée, 1880, huile sur bois ;
Le Jeune Homme et la Mort, vers 1881, aquarelle ;
Cléopâtre, 1887, aquarelle ;
Hésiode et la muse, 1891, huile sur bois ;
Le Poète et la sirène, 1895, huile sur toile, carton de tapisserie ;
Œdipe et le Sphinx, aquarelle.
Rouen, musée des beaux-arts : Hercule et l'Hydre de Lerne, 1876.
- Égypte
Le Caire, Mohamed Mahmoud Khalil Museum (en) : Salomé au Jardin, 1878-85, aquarelle.
- Royaume-Uni
Londres :
National Gallery : Saint Georges et le Dragon, 1889.
Victoria and Albert Museum : Sapho, 1871-1872.
- Serbie
Belgrade, musée national : Le Centaure fatigué, vers 1880, aquarelle.
Collections particulières référencées |
Suzanne et les vieillards, 1895, Collection David et Ezra Nahmad[22]
Élèves notables |
- Georgette Agutte
- Adolphe Beaufrère
- Jules-Gustave Besson
- Léon Bonhomme
- Auguste Brouet
- Silas Broux
- Simon Bussy
- Henri Caruchet
- François Cachoud
- George Desvallières
- Nelson Dias
- Henri Evenepoel
- Jules Flandrin
- Raoul du Gardier
- François Joseph Girot
- Arthur Guéniot
- Charles-François-Prosper Guérin
- Albert Huyot
- Alexis Jeaneau
- Léon Lehmann
- Edmond Malassis
Albert Marquet, en 1894- Eugène Martel
- Henri Matisse
- Edgar Maxence
- Charles Milcendeau
- Henri Morisset
- Charles Pinet
- Léon Printemps
- Louis Ridel
- Pierre Gaston Rigaud
- Georges Rouault
- André Rouveyre
- Raymond Woog
Notes et références |
Notes |
Elles sont à présent aux Monuments historiques.
Références |
Acte de naissance, sur le site de la base Léonore.
Geneviève Lacambre, Gustave Moreau : Maître sorcier, Paris, Gallimard, 1997(ISBN 978-2070533886).
Jean Selz, Gustave Moreau, Flammarion, 1978, p. 94.
(it) Gustave Moreau e l'Italia, Skira, 1996, 227 p..
Jean-Baptiste Nouvion, Chassériau, Correspondance oubliée, Paris, Les Amis de Chassériau, 2015.
Dominique Camus, Le Guide des maisons d'artistes et d'écrivains en région parisienne, La Manufacture, 1995, p. 78.
Jean Selz, Gustave Moreau, Flammarion, 1978, p. 39.
Ébauches abstraites de Gustave Moreau au musée gustave Moreau, sur la base Joconde, site culture.gouv.fr.
Brevet de chevalier de la Légion d'honneur, sur le site de la base Léonore.
« Croix d'officier de la légion d'honneur de Gustave Moreau », sur le site de la RMN, consulté le 30 janvier 2015.
Jean-Jacques Lévêque, Jean de la Fontaine, ACR Édition, 1995, p. 90.
Fauteuil IX (cf. site de l'Académie des beaux-arts).
Marie-Cécile Forest, Gustave Moreau. L'homme aux figures de cire, Somogy, 2010, p. 149.
Tombeau de Gustave Moreau, sur le site appl-lachaise.net, consulté le 30 janvier 2015.
Wassili Joseph, « De la peinture à la sculpture », Dossier de l'art, no 225, janvier 2015, p. 26-27.
Collectif, Gustave Moreau. L'homme aux figures de cire, Somogy, 2010 (ISBN 2757203231).
Extrait du testament de Gustave Moreau, du 10 septembre 1897, sur le site gallica.fnf.fr, consulté le 30 janvier 2015.
Exposition des sculptures au musée Gustave-Moreau.
Geneviève Lacambre, « Gustave Moreau et son musée », sur le site mairie9.paris.fr, consulté le 31 janvier 2015.
André Breton, préface de Ragnar Von Holten, L'Art fantastique de Gustave Moreau, Paris, Pauvert, 1960.
« Gustave Moreau en ses écrits », Dossier de l'art, no 225, janvier 2015, p. 26-27.
81,3 × 66 cm. Reproduction dans Connaissance des arts, no 717, juillet-août 2013, p. 52.
Annexes |
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Bibliographie |
- (en) « Gustave Moreau », Extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit, sur Oxford Index, 2006(ISBN 9780199773787)
Encyclopédie Larousse.- Paul Flat, Le Musée Gustave Moreau. L’artiste, son œuvre, son influence, Paris, 1899.
- George Desvalliéres, L’Œuvre de Gustave Moreau, Paris, 1911.
Jean Revol, Gustave Moreau, La Nouvelle Revue française, no 106, octobre 1961.- Paul Bittler et Pierre-Louis Mathieu, Musée Gustave Moreau. Catalogue des dessins de Gustave Moreau, Paris, 1983.
- Geneviève Lacambre, Gustave Moreau : Maître Sorcier, 1997, Gallimard et Réunion des musées nationaux, coll. « Découvertes Gallimard / Arts » (no 312), (ISBN 2-07-053388-3).
- Peter Cooke, « La pensée esthétique de Gustave Moreau à travers ses écrits », in Dossiers de l’art, no 51, 1998, p. 16-26.
- Pierre-Louis Mathieu, Gustave Moreau : monographie et nouveau catalogue de l'œuvre achevé, ACR Édition, Paris, 1998.
- Pierre-Louis Mathieu, Gustave Moreau, L'assembleur de rêves, ACR Éditions, Paris, 1998.
Gustave Moreau, 1826-1898, catalogue de l'exposition aux galeries nationales du Grand Palais, Paris, 29 septembre 1998 - 4 janvier 1999, Chicago, The Art Institute, 13 février - 25 avril 1999 et New York, The Metropolitan Museum of Art, 24 mai - 22 août 1999, Réunion des musées nationaux, 1998.- « Centenaire de la mort de Gustave Moreau (1898) ; colloque du 23 octobre 1998 », Fondation Singer-Polignac & Soc. J.-K. Huysmans, Paris, 2001.
- Gustave Moreau, Écrits sur l'art, édition de Peter Cooke, Bibliothèque artistique et littéraire, Fontfroide, 2002.
- Marie-Cécile Forest et Daniel Marchesseau (dir.), Gustave Moreau - Mythes et chimères : aquarelles et dessins secrets du musée Gustave-Moreau, [catalogue d'exposition], musée de la vie romantique, Paris, 2003.
- Peter Cooke, Gustave Moreau et les arts jumeaux : peinture et littérature au dix-neuvième siècle, Berne, 2003.
Paysages de rêve de Gustave Moreau, catalogue d'exposition au monastère royal de Brou, Bourg-en-Bresse, puis musée des beaux-arts de Reims et Versailles, Art Lys, 2004.- Marie-Anne Sarda (éd.), Paysages de rêve de Gustave Moreau, Paris, 2004, (ISBN 2-85495-2189).
- Pierre-Louis Mathieu, Le Musée Gustave Moreau, Réunion des musées nationaux, Paris, 2005.
- Gilbert Bou, Gustave Moreau à Decazeville, Rodez, 2010, (ISBN 978-2-8126-0136-1).
- Marie-Cécile Forest (dir.), L'Homme aux figures de cire, Paris, 2010, (ISBN 9782757203231).
- Bijoy M. Trentin, « Gustave Moreau et les mythes : un regard Camp », in Fabrice Flahutez et Thierry Dufrêne (dir.), « Art et mythe », 20/21. siècles : cahiers du Centre Pierre Francastel, Université de Paris Ouest Nanterre la Défense, 2011, p. 37-46 (ISBN 9782840160915) (Bijoy M. Trentin, Art et mythe, Presses universitaires de Paris Nanterre, coll. « Arts », 18 décembre 2014(ISBN 9782821850811, lire en ligne), p. 37–46).
Henry Marcel, La peinture française au XIXe siècle, Paris, Alcide Picard & Kaan, 1905(lire en ligne), p. 250-254.
(en) Geraldine Norman, Nineteenth-century Painters and Painting : a dictionary, University of California Press, 1977, 240 p. (ISBN 9780520033283, lire en ligne), p. 152.
Marie-Cécile Forest, Gustave Moreau. L'homme aux figures de cire, Somogy, 2010(lire en ligne).Catalogue de l'exposition du musée Gustave-Moreau sur l'œuvre sculpté de l'artiste.
Presse écrite |
Univers des arts, no 183 (lire en ligne).
Filmographie |
Gustave Moreau, 1961, film documentaire de court-métrage, 22 minutes, réalisé par Nelly Kaplan, avec la voix d'André Breton.
Iconographie |
- Anonyme, Portrait en pieds, appuyé sur une canne, 1858, photographie, papier albuminé sur carton, 9 × 5,3 cm, Paris, musée Gustave Moreau.
Robert Jefferson Bingham, Portrait debout coupé à mi-jambes, derrière un fauteuil, après 1862, photographie sur papier albuminé, 8 × 5,7 cm, Paris, musée Gustave Moreau.
Liens externes |
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Site officiel du musée national Gustave-Moreau.
Catalogue sommaire des dessins de Gustave Moreau.
Visite du musée Gustave Moreau par Gilles Sicart.
Gustave Moreau à la Bibliothèque nationale de France.
Gustave Moreau dans la base Joconde.
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