Kōmeitō



































































公明党
Kōmeitō

Image illustrative de l’article Kōmeitō
Logotype officiel.
Présentation
Président

Natsuo Yamaguchi
Fondation

1964
Siège
17 Minamimoto-machi, Shinjuku-ku, Tokyo 160-0012
Secrétaire général

Yoshihisa Inōe
Président du Conseil des Affaires de la Diète

Yoshinori Ōguchi
Présidents du groupe à la Chambre des représentants

Yoshinori Ōguchi
Présidents du groupe à la Chambre des conseillers

Yūichirō Uozumi
Idéologie

centrisme, bouddhisme
Affiliation internationale
aucune

Couleurs

bleu, rose (informellement)
Site web http://www.komei.or.jp
Représentation

Représentants

29 / 465


Conseillers

25 / 242


Le Kōmeitō (公明党?) est un parti politique japonais fondé en 1964.




Sommaire






  • 1 Historique


    • 1.1 Premier Kōmeitō (1964-1994)


    • 1.2 Dissolution dans le Shinshintō (1994-1997)


    • 1.3 Nouveau Kōmeitō (1998-2014)


    • 1.4 Kōmeitō (2014)


    • 1.5 Participation du Kōmeitō puis du Nouveau Kōmeitō au gouvernement




  • 2 Implantation locale


  • 3 Ligne politique


  • 4 Direction


  • 5 Résultats électoraux


    • 5.1 Chambre des représentants




  • 6 Bibliographie


  • 7 Références


  • 8 Liens externes





Historique |



Premier Kōmeitō (1964-1994) |


Le Parti du gouvernement éclairé (公明党, Kōmeitō?), fondé le 17 novembre 1964, est, à l'origine et jusqu'en 1971, le bras politique de la Sōka Gakkai (創価学会?), branche laïque de l'école bouddhiste Nichiren Shōshū (日蓮正宗?) ; cependant, le parti soutient la distinction stricte entre les religions et l'État, tout en voulant appliquer les principes religieux du bouddhisme à la politique japonaise[1], se revendiquant notamment de concepts nouveaux tels que la « démocratie bouddhiste », se voulant ainsi le pendant asiatique et bouddhiste de la démocratie chrétienne occidentale[2].


À sa création, le Kōmeitō dispose déjà de 15 parlementaires à la Chambre des conseillers, la chambre haute de la Diète, élus précédemment directement sous l'étiquette de la Sōka Gakkai. Profitant de la popularité de la Sōka Gakkai et de la Nichiren Shōshū dans les années 1950 et 1960, le Kōmeitō connaît à ses débuts un réel succès :




  • élections à la Chambre des conseillers du 4 juillet 1965 : 6 des 15 sièges du Kōmeitō sont à renouveler, obtient 11 élus au vote unique non transférable (9 pour la circonscription nationale, 2 dans les préfectures) sur 127 (et 14 candidats), portant son nombre total de conseillers à 20 sur 251, 3e parti du Japon (derrière le Parti libéral démocrate PLD et le Parti socialiste japonais PSJ).


  • élections législatives du 29 janvier 1967 : 5,38 % des voix, 25 sièges sur 486 (et 32 candidats), 4e parti du Japon (derrière le PLD, le PSJ et le Parti démocrate socialiste PDS).


  • élections à la Chambre des conseillers du 7 juillet 1968 : 9 des 20 sièges du Kōmeitō sont à renouveler, obtient 13 élus (9 nationalement, 4 dans les préfectures) sur 126 (et 14 candidats), portant son nombre total de conseillers à 24 sur 250, 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).


  • élections législatives du 27 décembre 1969 : 10,91 % des voix, 47 sièges sur 486 (et 76 candidats), 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).


  • élections à la Chambre des conseillers du 27 juin 1971 : 11 des 24 sièges du Kōmeitō sont à renouveler, obtient 10 élus (8 nationalement, 2 dans les préfectures) sur 126 (et 10 candidats), portant son nombre total de conseillers à 23 sur 252, 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).


  • élections législatives du 10 décembre 1972 : 8,46 % des voix, 29 sièges sur 491 (et 59 candidats), 4e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ et le Parti communiste japonais PCJ).


  • élections à la Chambre des conseillers du 7 juillet 1974 : 13 des 23 sièges du Kōmeitō sont à renouveler, obtient 14 élus (9 nationalement, 5 dans les préfectures) sur 130 (et 45 candidats), portant son nombre total de conseillers à 24 sur 252, 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).


  • élections législatives du 5 décembre 1976 : 10,91 % des voix, 55 sièges sur 511 (et 84 candidats), 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).


  • élections à la Chambre des conseillers du 10 juillet 1977 : 13 des 24 sièges du Kōmeitō sont à renouveler, obtient 14 élus (9 nationalement, 5 dans les préfectures) sur 126 (et 15 candidats), portant son nombre total de conseillers à 25 sur 252, 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).


  • élections législatives du 7 octobre 1979 : 9,78 % des voix, 57 sièges sur 511 (et 64 candidats), 4e parti du Japon en nombre de voix obtenus (derrière le PLD et le PSJ et le PCJ), le 3e en nombre de sièges (derrière le PLD et le PSJ).


  • élections à la Chambre des conseillers du 22 juin 1980 : 11 des 25 sièges du Kōmeitō sont à renouveler, obtient 12 élus (9 nationalement, 3 dans les préfectures) sur 126 (et 14 candidats), portant son nombre total de conseillers à 26 sur 252, 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).


  • élections législatives du 22 juin 1980 : 9,03 % des voix, 33 sièges sur 511 (et 64 candidats), 4e parti du Japon en nombre de voix obtenus (derrière le PLD et le PSJ et le PCJ), le 3e en nombre de sièges (derrière le PLD et le PSJ).


  • élections à la Chambre des conseillers du 26 juin 1983 : 14 des 27 sièges du Kōmeitō (il a gagné un élu supplémentaire entre 1980 et 1983) sont à renouveler, obtient 14 élus (au nouveau système électoral mixte, 8 à la proportionnelle nationale, 6 au vote unique non transférable dans les préfectures) sur 126 (et 23 candidats), portant son nombre total de conseillers à 27 sur 252, 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).


  • élections législatives du 18 décembre 1983 : 10,12 % des voix, 58 sièges sur 511 (et 59 candidats), 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).


  • élections législatives du 7 juin 1986 : 9,43 % des voix, 56 sièges sur 512 (et 61 candidats), 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).


  • élections à la Chambre des conseillers du 6 juillet 1986 : 13 des 27 sièges du Kōmeitō sont à renouveler, obtient 10 élus (7 à la proportionnelle nationale, 3 au vote unique non transférable dans les préfectures) sur 126 (et 21 candidats), portant son nombre total de conseillers à 24 sur 252, 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).


  • élections à la Chambre des conseillers du 23 juillet 1989 : 14 des 25 sièges du Kōmeitō (il a gagné un élu supplémentaire entre 1986 et 1989) sont à renouveler, obtient 10 élus (6 à la proportionnelle nationale, 4 au vote unique non transférable dans les préfectures) sur 126 (et 22 candidats), portant son nombre total de conseillers à 21 sur 252, 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).


  • élections législatives du 18 février 1990 : 7,98 % des voix, 45 sièges sur 512 (et 58 candidats), 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).


  • élections à la Chambre des conseillers du 26 juillet 1992 : 11 des 21 sièges du Kōmeitō sont à renouveler, obtient 14 élus (8 à la proportionnelle nationale, 6 au vote unique non transférable dans les préfectures) sur 126 (et 23 candidats), portant son nombre total de conseillers à 24 sur 252, 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).


  • élections législatives du 18 juillet 1993 : 8,14 % des voix, 51 sièges sur 511 (et 54 candidats), 4e parti du Japon (derrière le PLD, le PSJ et le Shinseitō) et le 3e de la coalition anti-PLD (derrière le PSJ et le Shinseitō).



Dissolution dans le Shinshintō (1994-1997) |


Dans l'opposition jusqu'en 1993, il est l'un des sept partis politiques participant à la coalition anti-PLD qui gouverne pendant 10 mois entre août 1993 et juin 1994. Celle-ci étant alors renversée par une grande coalition formée entre le Parti libéral-démocrate (PLD, droite), le Parti socialiste du Japon (PSJ, gauche) et le NPP (centre droit), le Kōmeitō se dissout avec plusieurs autres formations du centre ou du centre-droit ayant participé au cabinet anti-PLD pour former le Shinshintō ou Parti de la Nouvelle frontière. Toutefois, 11 membres sur les 24 de la Chambre des conseillers refusent cette fusion et se maintiennent en un groupe politique distinct appelé Kōmei avant d'être suivis en ce sens par plusieurs élus préfectoraux ou municipaux du parti.


Aux élections à la Chambre des conseillers du 23 juillet 1995, les 13 sièges des anciens membres du Kōmeitō ayant rejoint le Shinshintō sont à renouveler : ils sont tous reconduits sous l'étiquette de leur nouveau parti. Aux élections législatives du 20 octobre 1996, 51 ex-Kōmeitō sont présentés par le Shinshintō et 42 sont élus (tandis que le Shinshintō obtient en tout 156 sièges sur 500).


Lorsque ce grand parti d'opposition finit par éclater le 27 décembre 1997, les 42 anciens parlementaires issus du premier Kōmeitō s'éparpillent le 4 janvier 1998 en deux petits mouvements : le Nouveau parti de la paix de Takenori Kanzaki qui regroupe 37 députés, et le Club de l'Aurore de Kazuyoshi Shirahama avec 5 députés et les 13 conseillers. Ce dernier se fond rapidement, dès le 18 janvier suivant, avec le Komei qui fait retrouver son unité à l'ancien groupe Kōmeitō à la chambre haute. Sur les 24 membres de ce dernier, 11 sont à renouveler aux élections à la Chambre des conseillers du 12 juillet 1998 : le Kōmei présente alors 20 candidats mais seuls 9 sont élus (7 à la proportionnelle nationale et 2 au vote unique non transférable dans les préfectures) sur 126, portant son groupe à 22 membres sur 252. Celui-ci participe à partir du 30 juillet 1998 à la coalition de l'opposition formée autour du PDJ de Naoto Kan et qui réussit pendant quelques mois (jusqu'en janvier 1999) à enlever le contrôle de la Chambre des conseillers au PLD.


Finalement, le 7 novembre 1998, le Nouveau parti de la paix et le Komei fusionnent pour redonner naissance à leur ancien parti sous le nom de « Nouveau Kōmeitō » (appellation utilisée uniquement dans le nom officiel du parti en anglais, la dénomination japonaise gardant uniquement les kanjis 公明党, soit Kōmeitō).



Nouveau Kōmeitō (1998-2014) |


Le 5 octobre 1999, ce nouveau Kōmeitō forme une coalition tripartite avec son ancien adversaire, le PLD de Keizō Obuchi, et le Parti libéral d'Ichirō Ozawa (lui aussi un ancien du Shinshintō, déjà allié du PLD depuis le mois de janvier de la même année), obtenant ainsi un poste au sein du Cabinet du Japon. Depuis lors, le Nouveau Kōmeitō a participé à tous les gouvernements formés par le PLD dont il est considéré désormais comme l'allié traditionnel. Il connaît ensuite une certaine stagnation électorale, ces résultats étant associés à ceux de l'ensemble de la majorité :



  • aux élections législatives du 25 juin 2000, il recueille 2,03 % des suffrages exprimés au scrutin uninominal majoritaire à un tour et 7 circonscriptions ainsi que 12,97 % des voix et 24 sièges à la proportionnelle. Le Nouveau Kōmeitō obtient donc un total de 31 députés, soi 11 de moins que ce qu'il possédait dans l'assemblée sortante. Troisième parti de la Chambre des représentants (loin derrière le PLD et le PDJ), il est talonné par le Parti libéral (retourné dans l'opposition, 22 sièges), le PCJ (20 sièges) et le PSD (19 députés). Obtenant une majorité relative plus faible encore qu'à la fin de la précédente législature (avec 233 élus sur 480), le PLD est obligé de reconduire son partenariat avec le Nouveau Kōmeitō.

  • aux élections à la Chambre des conseillers du 29 juillet 2001, 14 des 24 sièges du Nouveau Kōmeitō (le parti avait gagné 2 élus supplémentaires entre 1998 et 2001) sont à renouveler. Le parti présente 22 candidats, et obtient 13 élus (8 à la proportionnelle nationale où sa liste recueille 14,96 % des suffrages, et 5 au vote unique non transférable dans les préfectures où ses candidats réunissent 6,38 % des voix) sur 121. Son nombre total de conseillers est donc de 23 sur 247 et il reste le 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PDJ).

  • aux élections législatives du 9 novembre 2003, il connaît un certain regain : il gagne ainsi deux circonscriptions (mais pour un score moins bon au vote majoritaire qu'en 2000, avec 1,49 % des suffrages, essentiellement du fait des accords électoraux passés avec le PLD) et obtient un siège supplémentaire à la proportionnelle (les listes du Nouveau Kōmeitō totalisant 14,78 % des voix, soit près de deux points supplémentaires qu'en 2000). Avec 34 députés, le Nouveau Kōmeitō se confirme comme la troisième force politique du Japon et distance cette fois toutes les forces de l'opposition à l'exception du PDJ. La majorité PLD-Nouveau Kōmeitō 275 sièges sur 480, la formation centriste étant la seule de l'opposition à avoir gagné des élus par rapport à la chambre sortante.

  • aux élections à la Chambre des conseillers du 11 juillet 2004, 11 des 24 sièges du Nouveau Kōmeitō (le parti avait gagné 1 élu supplémentaire entre 1998 et 2001) sont à renouveler. Le parti présente 20 candidats, et obtient 11 élus (8 à la proportionnelle nationale où sa liste recueille 15,41 % des suffrages, et 3 au vote unique non transférable dans les préfectures où ses candidats réunissent 3,85 % des voix) sur 121. Son nombre total de conseillers se maintient donc, avec 24 élus sur 242 et il reste le 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PDJ). De plus, sa relativement bonne performance permet au PLD (devancé en nombre de voix pour la première fois de son histoire par un autre parti, en l'occurrence le PDJ) de conserver la majorité à la chambre haute de la Diète.

  • aux élections législatives du 11 septembre 2005, marquée par un véritable plébiscite en faveur du gouvernement de Jun'ichirō Koizumi auquel le Nouveau Kōmeitō est associé, ce dernier connaît une certaine contre performance. Certes, il améliore son score en voix au scrutin majoritaire (2,7 % des suffrages) mais doit laisser l'une de ses circonscriptions (à Okinawa) au PLD, tandis que ses listes font un score légèrement inférieur à celui de 2003 avec 13,25 % des suffrages exprimés et 23 élus. Le Nouveau Kōmeitō perd donc 3 sièges et, avec 31 députés, se retrouve à son niveau de 2000. Si le PLD a obtenu à lui seul une très large majorité absolue (296 sur 480), l'alliance avec le Nouveau Kōmeitō est maintenue (ne serait-ce que pour conserver une majorité stable à la Chambre des conseillers).

  • aux élections à la Chambre des conseillers du 29 juillet 2007, il partage la défaite du PLD, bien qu'elle soit moins importante pour lui que pour ce dernier. 13 des 24 sièges du Nouveau Kōmeitō sont à renouveler. Le parti présente 24 candidats, mais n'obtient que 9 élus (7 à la proportionnelle nationale où sa liste recueille 13,18 % des suffrages, soit 2 points de moins qu'en 2004, et 2 au vote unique non transférable dans les préfectures où ses candidats réunissent 5,96 % des voix) sur 121. Son nombre total de conseillers ne baisse donc que de 4 élus et s'établit à 20 membres sur 242. De plus, il reste le 3e parti du Japon (derrière le PDJ et le PLD).

  • aux élections législatives du 30 août 2009, le Nouveau Kōmeitō connaît, comme le reste de la majorité sortante, une importante défaite. Il perd ainsi la totalité de ses 8 circonscriptions et ses 8 candidats n'ont plus recueilli au total que 1,11 % des suffrages exprimés au scrutin majoritaire. À la proportionnelle, il connaît son plus mauvais score depuis sa renaissance en 1998, avec seulement 11,45 % des voix et 21 élus. S'il reste le troisième parti de cette assemblée, avec 21 députés sur 480, il perd 10 sièges par rapport à la précédente élection et plusieurs de ses dirigeants sont battus dont son propre président Akihiro Ōta qui annonce immédiatement sa démission. Il est remplacé par Natsuo Yamaguchi.

  • aux élections à la Chambre des conseillers du 11 juillet 2010, 11 des 21 sièges du Nouveau Kōmeitō sont à renouveler. Le parti présente 20 candidats, mais n'obtient (comme en 2007) que 9 élus (6 à la proportionnelle nationale où sa liste recueille 13,07 % des suffrages, soit seulement 0,11 point de moins qu'en 2007, et 3 au vote unique non transférable dans les préfectures où ses candidats réunissent 3,88 % des voix, soit 1,08 point mais un siège de plus qu'en 2007) sur 121. Son nombre total de conseillers ne baisse donc que de 2 élus et s'établit à 19 membres sur 242. De plus, il reste le 3e parti du Japon (derrière le PDJ et le PLD), mais a été dépassé en nombre de suffrages par le jeune Votre Parti.

  • aux élections législatives du 16 décembre 2012, la coalition entre le PLD et le Nouveau Kōmeitō revient au pouvoir grâce au vote sanction qui frappe alors les démocrates (qui retombent à seulement 57 sièges). Le parti retrouve alors 9 circonscriptions au vote majoritaire (la totalité de ses candidats à ce mode de scrutin sont élus, totalisant 1,49 % des suffrages exprimés), et gagne un élu de plus à la proportionnelle (22 élus parmi 45 candidats et 11,83 % des voix obtenus), disposant désormais de 31 députés.



Kōmeitō (2014) |


En septembre 2014, pour marquer son cinquantième anniversaire, le parti a décidé de ne plus s'appeler "Nouveau", mais simplement Kōmeitō[3].



Participation du Kōmeitō puis du Nouveau Kōmeitō au gouvernement |


Voici la liste des ministres issus du Kōmeitō puis du Nouveau Kōmeitō :




  • 9 août 1993 - 28 avril 1994 : 79e Cabinet du Japon dirigé par Morihiro Hosokawa : 5 ministres sur 20 :


    • Takenori Kanzaki (représentant), ministre des Postes et Télécommunications,


    • Chikara Sakaguchi (représentant), ministre du Travail,


    • Kōshirō Ishida (représentant), ministre d'État, directeur de l'Agence de Gestion et de Coordination,


    • Wakako Hironaka (conseillère), ministre d'État, directrice de l'Agence de l'Environnement.




  • 28 avril - 30 juin 1994 : 80e Cabinet du Japon dirigé par Tsutomu Hata : 6 ministres sur 20 :


    • Nobuaki Futami (représentant), ministre des Transports également chargé du nouvel aéroport international de Tokyo,


    • Katsuyuki Hikasa (représentant), ministre des Postes et Télécommunications,


    • Kōji Morimoto (représentant), ministre de la Construction,


    • Kōshirō Ishida (représentant), ministre d'État, directeur de l'Agence de Gestion et de Coordination,


    • Mikio Ōmi (représentant), ministre d'État, directeur de l'Agence des Sciences et des Technologies et directeur de la Commission de l'énergie atomique,


    • Toshiko Hamayotsu (conseillère), ministre d'État, directrice de l'Agence de l'Environnement.




  • 5 octobre 1999 - 5 avril 2000 : 84e Cabinet du Japon dirigé par Keizō Obuchi : 1 ministre sur 18 :

    • Kunihiro Tsuzuki (conseiller), ministre d'État, directeur de l'Agence de Gestion et de Coordination.



  • 5 avril - 4 juillet 2000 : 85e Cabinet du Japon : 1 ministre sur 19 :

    • Kunihiro Tsuzuki (conseiller), ministre d'État, directeur de l'Agence de Gestion et de Coordination également chargé de la Restructuration du gouvernement central.



  • 4 juillet - 5 décembre 2000 : 86e Cabinet du Japon : 1 ministre sur 19 :

    • Kunihiro Tsuzuki (conseiller), ministre d'État, directeur de l'Agence de Gestion et de Coordination également chargé de la Restructuration du gouvernement central.



  • 5 décembre 2000 - 26 avril 2001 : 86e Cabinet du Japon remanié : 1 ministre sur 18 :

    • Chikara Sakaguchi (représentant), ministre de la Santé et des Affaires sociales, ministre du Travail également chargé du problème des retraites (jusqu'au 6 janvier 2001), puis, après l'entrée en vigueur de la réforme du gouvernement central du 6 janvier 2001, ministre de la Santé, du Travail et des Affaires sociales.



  • 26 avril 2001 - 27 septembre 2004 : 87e puis 88e Cabinets du Japon dirigés par Jun'ichirō Koizumi : 1 ministre sur 17 :

    • Chikara Sakaguchi (représentant), ministre de la Santé, du Travail et des Affaires sociales.



  • 27 septembre 2004 - 26 septembre 2006 : 88e Cabinet du Japon remanié puis 89e Cabinet du Japon dirigés par Jun'ichirō Koizumi : 1 ministre sur 17 :

    • Kazuo Kitagawa (représentant), ministre du Territoire, des Infrastructures et des Transports, également chargé de la Délocalisation de la capitale et du Tourisme.



  • 26 septembre 2006 - 1er août 2008 : 90e Cabinet du Japon dirigé par Shinzō Abe puis 91e Cabinet du Japon dirigé par Yasuo Fukuda : 1 ministre sur 17 :

    • Tetsuzō Fuyushiba (représentant), ministre du Territoire, des Infrastructures et des Transports, également chargé du Tourisme et des Affaires maritimes.



  • 1er août 2008 - 16 septembre 2009 : 91e Cabinet du Japon remanié dirigé par Yasuo Fukuda puis 92e Cabinet du Japon dirigé par Tarō Asō : 1 ministre sur 17 :

    • Tetsuo Saitō (représentant), ministre de l'Environnement également chargé des Problèmes environnementaux mondiaux.



  • 26 décembre 2012 - 7 octobre 2015 : 96e puis 97e Cabinets du Japon dirigés par Shinzō Abe : 1 ministre sur 18 :

    • Akihiro Ōta (représentant), ministre du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme.


  • depuis le 7 octobre 2015 : 97e Cabinet du Japon dirigé par Shinzō Abe : 1 ministre sur 18 :

    • Keiichi Ishii (représentant), ministre du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme.




Implantation locale |


Le Nouveau Kōmeitō est bien implanté en zone urbaine, et plus particulièrement dans la région de Kinki et la préfecture d'Osaka. Ainsi, jusqu'en 2009 et depuis 2012, le parti détient 4 des 19 districts électoraux de cette préfecture, concentrés dans les deux grandes agglomérations d'Osaka (3 des 6 circonscriptions découpant la ville) et Sakai (le 16e district correspondant à la moitié nord de la ville). Depuis 1980, 2 des 6 puis 8 membres de la Chambre des conseillers représentant la préfecture d'Osaka sont issus du parti (1 élu à chaque renouvellement de moitié de la chambre haute tous les trois ans), à savoir Hirotaka Ishikawa depuis 2010 et Hisatake Sugi depuis 2013 (remplaçant Kazuyoshi Shirahama, élu de 1989 à 2013). Le Nouveau Kōmeitō dispose à l'Assemblée préfectorale d'Osaka de 15 élus sur 109 depuis les élections de 2015, ce qui en fait la troisième force politique de cette institution (derrière l'« Association de restauration d'Osaka » ou ARO, mouvement fédéraliste local fondé en 2010 par le gouverneur puis maire d'Osaka Tōru Hashimoto, et le PLD, mais devant le PDJ)[4], après y avoir constitué le deuxième groupe derrière l'ARO de 2011 à 2015. C'est également le cas à l'assemblée municipale d'Osaka, où il est représenté par 19 élus sur 86[5]. Au conseil municipal de Sakai il a longtemps formé le principal groupe avant de se faire dépasser là aussi par l'« Association de restauration d'Osaka », avec 12 élus de 2011 jusqu'en 2015 puis 11 ensuite (1 siège puis 2 de moins que le parti du gouverneur et du maire) sur 52[6].


Dans la préfecture voisine de Hyōgo, deux circonscriptions sont détenues jusqu'en 2009 et depuis 2012 (la 2e qui correspond à la partie centrale de Kobe, avec pour député Kazuyoshi Akaba, et la 8e soit la ville d'Amagasaki, représentée par Tetsuzō Fuyushiba jusqu'en 2009 et depuis 2012 par Hiromasa Nakano). Jusqu'en 1995, lorsque la préfecture de Hyōgo était encore représentée par six membres à la Chambre des conseillers (soit 3 élus à chaque renouvellement tous les 3 ans, ce nombre est passé à 2 à partir de 1995), le Kōmeitō avait aussi deux conseillers pour cette préfecture de 1977 à 1980 et de 1986 à 1995, sinon un seul de 1968 à 1977, de 1980 à 1986 et de 1995 à 1998. Elle n'y a plus de représentant à la chambre haute de 1998 à 2016 : à cette occasion, trois sièges sont pourvus, prévoyant le retour à 6 conseillers pour cette préfecture, et Takae Itō est ainsi élu sous les couleurs du parti à la chambre haute. À l'Assemblée préfectorale de Hyōgo, le Nouveau Kōmeitō a depuis 2011 13 élus sur 91 (puis sur 87 à partir de 2015) soit le 3e groupe de 2011 à 2015 puis le 2e derrière les 45 du PLD[7]. Au conseil municipal d'Amagasaki, avec 8 élus sur 42 depuis 2013, il est le deuxième groupe de la ville, après un parti local (le Shinseikai, 11 conseillers).


Le Nouveau Kōmeitō est également bien présent dans la métropole de Tokyo. Il y détient, de 2003 à 2009 et depuis 2012, le 12e district de Tokyo à savoir les arrondissements au nord de la ville (Kita et Adachi) détenu par Akihiro Ōta. Il a fait de plus élire un conseiller pour Tokyo à chaque renouvellement de la moitié de la chambre haute depuis 1965, ce qu'il fait qu'il détient deux conseillers sur huit de 1968 à 2007, sur neuf de 2007 à 2010, sur dix de 2010 à 2016 et sur onze depuis 2016 (Natsuo Yamaguchi depuis 2001 et Toshiko Takeya depuis 2010). S'y ajoute Yūichirō Uozumi, élu pour la circonscription de Tokyo de 1995 à 2001 puis pour la circonscription nationale depuis 2001. Il a de plus maintenu un groupe de 23 membres sur 127 à l'Assemblée métropolitaine depuis 2001 :



  • aux élections à l'Assemblée métropolitaine de Tokyo du 24 juin 2001, le Nouveau Kōmeitō obtient 15,09 % des suffrages exprimés et la totalité de ses 23 candidats sont élus sur les 127 sièges à pourvoir. En nombre de voix, il est le troisième parti de la préfecture (derrière le PLD et le PCJ, qu'il talonne à 25 000 voix près tandis que les communistes ont présenté pratiquement deux fois plus de candidats que le Kōmeitō) et le deuxième de l'assemblée en nombre de sièges après le PLD.

  • aux élections à l'Assemblée métropolitaine de Tokyo du 3 juillet 2005, il réunit 18 % des voix et encore une fois ses 23 candidats sont élus. Il est le troisième partie de la préfecture, tant en voix qu'en sièges, derrière le PLD et le PDJ.

  • aux élections à l'Assemblée métropolitaine de Tokyo du 12 juillet 2009, il maintient ses 23 élus mais son score (dans un contexte difficile pour la coalition menée par le PLD qui pour la première fois de son histoire perd la majorité à Tokyo et son statut de premier parti préfectoral au profit du PDJ) retombe à 13,19 % des suffrages exprimés.

  • aux élections à l'Assemblée métropolitaine de Tokyo du 23 juin 2013, il fait toujours élire ses 23 candidats, ce qui en fait désormais le deuxième groupe en nombre de sièges derrière le PLD, mais toujours le troisième en nombre de voix, avec 14,1 % des suffrages exprimés, talonnant le PDJ.

  • aux élections à l'Assemblée métropolitaine de Tokyo du 2 juillet 2017, le parti conserve ses 23 élus et le deuxième groupe en nombre de sièges derrière le « Comité des citoyens de Tokyo d'abord » de la gouverneure Yuriko Koike avec qui il forme la nouvelle majorité et à égalité avec le PLD, mais est désormais la quatrième force en nombre de voix, avec 13,13 % des voix, loin derrière le « Comité des citoyens de Tokyo d'abord » et le PLD mais aussi à quelques voix derrière le PCJ.



Ligne politique |


Le Kōmeitō encourage la réforme du gouvernement, en particulier soutient les propositions de réduction des effectifs de l'administration, et demande que l'utilisation des fonds spéciaux soit revue et possiblement supprimée. Il est aussi favorable à la décentralisation, et demande que les émoluments des membres du gouvernement ainsi que des parlementaires soient revus à la baisse. Économiquement, le Kōmeitō est favorable au soutien des PME-PMI, en particulier, de prêts aux conditions favorables pour les créateurs d'entreprises. Il demande aussi une politique permettant d'augmenter le tourisme, en particulier en améliorant la formation aux langues étrangères des professionnels de ces industries. En matière de sécurité sociale, le Kōmeitō propose d'étendre la couverture actuelle. Partisan d'un respect pour l'essentiel de la Constitution japonaise et de son aspect pacifique, il a toutefois évolué depuis 2001, du fait notamment de son alliance avec le PLD, vers un soutien tacite de la reconnaissance des Forces japonaises d'autodéfense comme d'une armée plus ou moins conventionnelle pouvant intervenir, sous certaines conditions, à l'étranger. Il défend activement l'octroi du droit de vote aux élections locales aux étrangers résidents réguliers au Japon.



Direction |


Depuis septembre 2014, la direction du Nouveau Kōmeitō est ainsi constituée :



  • Président : Natsuo Yamaguchi (conseiller pour Tokyo)

  • Président de la Conférence des délégués nationaux : Akihiro Ōta (représentant pour le 12e district de Tokyo, ministre du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme, ex-président du parti de 2006 à 2009)

  • Vice-présidents :


    • Kazuo Kitagawa (représentant pour le 16e district de la préfecture d'Osaka, ex-ministre du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme de 2004 à 2006)


    • Noriko Furuya (représentante pour le bloc de Minami-Kantō)



  • Secrétaire général : Yoshihisa Inōe (représentant pour le bloc de Tōhoku)

  • Président du Comité exécutif central : Yoshio Urushibara (représentant pour le bloc de Hoku-shin'etsu)

  • Président du Conseil de Recherche politique : Keiichi Ishii (représentant pour le bloc du Nord-Kantō)

  • Président du Comité des Affaires de la Diète : Yoshinori Ōguchi (représentant pour le bloc de Tōkai)

  • Président du groupe à la Chambre des conseillers : Yūichirō Uozumi (conseiller à la proportionnelle nationale, anciennement pour Tokyo)
    • Secrétaire général du groupe à la Chambre des conseillers : Makoto Nishida (conseiller pour la préfecture de Saitama)


  • Président du Quartier général des élections : Tetsuo Saitō (représentant pour le bloc de Chūgoku, ex-ministre de l'Environnement de 2008 à 2009)

  • Président de la commission de l'organe de presse : Hideo Arai

  • Président de la commission des affaires générales : Yasumasa Sakon

  • Conseiller permanent : Takenori Kanzaki (ex-représentant de l'ancien 1er district de la préfecture de Fukuoka puis pour le bloc de Kyūshū de 1983 à 2010, ex-ministre des Postes et Télécommunications de 1993 à 1994, ex-président du parti de 1998 à 2006)

  • Conseillers du parti :


    • Shōzō Kusakawa (ex-conseiller à la proportionnelle nationale de 2001 à 2007 et de 2008 à 2013, ex-représentant de l'ancien 2e district puis du 6e district de la préfecture d'Aichi de 1976 à 2000)


    • Kazuyoshi Shirahama (ex-conseiller pour la préfecture d'Osaka de 1989 à 2013)


    • Akira Matsu (ex-conseillère pour la préfecture de Kanagawa de 1995 à 2013)



  • Conseillers spéciaux :


    • Yūichi Ichikawa (ex-représentant de l'ancien 2e district de la préfecture de Kanagawa puis pour le bloc de Minami-Kantō de 1976 à 2003)


    • Chikara Sakaguchi (ex-représentant de l'ancien 1er district de la préfecture de Mie puis pour le bloc de Tōkai de 1972 à 1980, de 1983 à 1990 et de 1993 à 2012, ex-ministre du Travail de 1993 à 1994, de la Santé et du Travail de 2000 à 2001 puis de la Santé, du Travail et des Affaires sociales de 2001 à 2004)





Résultats électoraux |



Chambre des représentants |















































































Année
Sièges
Circonscriptions
Proportionnel
Gouvernement
Voix
%
Voix
%

2000

31 / 480

1 231 753
2,02
7 762 032
12,97

Mori II (2000-2001), Koizumi I (2001-2003)

2003

34 / 480

886 507
1,49
8 733 444
14,78

Koizumi II

2005

31 / 480

981 105
1,44
8 987 602
13,25

Koizumi III (2005-2006), Abe I (2006-2007), Fukuda (2007-2008), Asō (2008-2009)

2009

19 / 480

782 984
1,11
8 054 007
11,45
Opposition

2012

31 / 480

885 881
1,49
7 116 474
11,83

Abe II

2014

35 / 475

765 390
1,45
7 314 236
13,71

Abe III

2017

29 / 465

832 453
1,50
6 977 712
12,51

Abe IV


Bibliographie |


  • (en) George Ehrhardt, Axel Klein, Levi McLaughlin et Steven R. Reed, Komeito: Politics and Religion in Japan, Institute of East Asian Studies, 21 novembre 2014(ISBN 9781557291110)


Références |





  1. (en) « Views on Politics and Religion », site officiel en anglais du Nouveau Kōmeitō.


  2. D. MACHACEK, B. WILSON, Citoyens du monde: le mouvement bouddhiste Soka Gakkai au Japon, éd. L'Harmattan, Paris, 2004, p. 142.


  3. K. Ijekiri, 50-year-old New Komeito drops 'New' from its English name « Copie archivée » (version du 14 octobre 2014 sur l'Internet Archive), The Asahi Shimbun 26 septembre 2014


  4. (ja) Composition de l'Assemblée préfectorale d'Ōsaka sur son site officiel.


  5. (ja) Composition des groupes au conseil municipal d'Ōsaka sur son site officiel.


  6. (ja) Composition des groupes au conseil municipal de Sakai sur son site officiel.


  7. (ja) Composition de l'Assemblée préfectorale de Hyōgo sur son site officiel




Liens externes |



  • (ja) Site officiel


  • (en) La plate-forme politique du parti


  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale de la Diète




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