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Naissance	12 juillet 1839 Mortagne-au-Perche
Décès	13 juillet 1909 (à 70 ans) Paris
Nationalité	Français
Activités	Sculpteur, graveur, médailleur
Formation	École nationale supérieure des beaux-arts
Maîtres	François Jouffroy, Eugène-André Oudiné
Distinctions	Commandeur de la Légion d'honneur‎ Prix de Rome (1863) Chevalier de la Légion d'honneur‎ (1878)

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Jules-Clément Chaplain, dit Jules Chaplain, né à Mortagne-au-Perche le 12 juillet 1839 et mort à Paris le 13 juillet 1909, est un sculpteur, médailleur, dessinateur et lithographe français.

Biographie |

Denys Puech, Monument à Jules-Clément Chaplain (1914), Mortagne-au-Perche

Jules Clément Chaplain naît dans une famille d'artisan, son père est boulanger. Élève à l'École des beaux-arts, il reçoit l'enseignement de Jouffroy et d'Eugène-André Oudiné^[1].

Lauréat du prix de Rome en gravure de médaille et pierre fine en 1863, avec un premier grand prix grâce à une médaille Bacchus faisant boire une panthère et pierre fine gravée d'une Tête de Mercure antique, Chaplain est pensionnaire de la villa Médicis de 1864 à 1867. Il est reçu à l'Académie des beaux-arts en 1881 et nommé directeur de la Manufacture de Sèvres en 1895.

Graveur reconnu et admiré à la fin du XIX^e siècle pour ses séries de médailles, il passe à la postérité surtout pour la gravure des pièces de 10 et 20 francs-or du système monétaire français qui sont frappées de 1899 à 1914.
Il réalise des médailles pour l'Exposition universelle de 1867, l'exposition universelle de 1878 et pour l'exposition universelle de 1900

Le louis ou napoléon de la Troisième République représenté ci-contre présente au droit une tête de Marianne coiffée du bonnet phrygien et couronnée de feuilles de chêne. Au revers, le coq et la devise « Liberté - Égalité - Fraternité ». La guerre de 1914 aura raison du système du franc germinal.

Il a aussi conçu la composition reprise par Robert Louis pour les armoiries officieuses de la République française^[2].

Œuvres |

Sculptures |

Monument à Octave Gréard (1909), square Paul-Painlevé, Paris V^e

• 
  Paris, square Paul-Painlevé : Monument à Octave Gréard, 1909

Médailles |

• Médaille et jeton de présence à l'effigie de Molière
  


• Médaille de bronze avec des masques de comédie, 1887


• Médaille en bronze d'Edmond Got de la Comédie-Française, 1887


• Médaille de Sarah Bernhardt, gallica, 1889


• Médaille de l'École nationale supérieure des arts et industries textiles de Roubaix, 1890


• Médaille des premiers Jeux olympiques modernes, 1896


• Médaille du Centenaire de la Naissance de Victor Hugo, 1902


• Médaille du Maréchal MacMahon, 1873


• Médaille des Logements à loyers modérés, pour la Société française des Habitations à bon marché, 1891^[3]
  


• Plaque en bronze commémorative à Jeanne Julia Bartet, comédienne


• Plaque en bronze commémorative à Marcellin Berthelot, 1901.


• 
  Médaillon Louis Petit de Julleville^[4], 1866, château-musée de Nemours, Nemours
  


• 
  Nicolas II et Alexandra et La France et la Russie, 1896, médaillons en biscuit blanc, diam. 9 cm, Gray (Haute-Saône), musée Baron-Martin.

• Médailles par Jules Chaplain


• 
  

  

  
  

  
  

  Exposition universelle de 1900 décernée à Albert Tissandier (1839-1906), recto.
  

  
  

  
  


• 
  

  

  
  

  
  

  Exposition universelle de 1900 décernée à Albert Tissandier (1839-1906), verso.
  

  
  

  
  


• 
  

  

  
  

  
  

  Médaille André-Marie Ampère (1775-1836). Graveur Jules Chaplain (1839-1909). Avers.
  

  
  

  
  


• 
  

  

  
  

  
  

  Médaille André-Marie Ampère (1775-1836). Graveur Jules Chaplain (1839-1909). Revers.
  

  
  

  
  


• 
  

  

  
  

  
  

  Sarah Bernard (1889)
  

  
  

  
  


• 
  

  

  
  

  
  

  Médaille pour l'Exposition universelle de 1878 à Paris
  

  
  

  
  


• 
  

  

  
  

  
  

  Médaille pour l'Exposition universelle de 1900 à Paris
  

  
  

  
  

Monnaies |

20 francs or (1907)

• Pièces de 10 et 20 francs or (1899-1914).

Timbres |

• Dessin pour le projet de remplacement des timbres-poste Cérès (2^e prix au concours gagné par Sage, retenu pour timbres téléphone de 1885), 1875.

Réception critique |

« Chaplain fut l'un des premiers maîtres de l'école nouvelle, il en est resté avec Roty, le plus vénéré au point que ces deux noms seuls ont paru longtemps résumer toute la médaille française…
L'œuvre de Chaplain est imposant par le nombre comme par une qualité à peu près indéfectible : c'était un maître. Qui ne lui doit point ? Est-il besoin de citer ses portraits célèbres de Jules Ferry, de Gréard, de Casimir-Perier, de Garnier, du duc d'Aumale, et tant d'autres. Chaplain tout en restant lui-même, a un génie assez accompli pour s'adapter chaque fois à son modèle, pour composer l'attitude, le volume même de ses personnages selon le caractère qu'il veut rendre dominant. »

— Jean Babelon, La Médaille en France, Libraire Larousse, Collection Arts, styles et techniques, Paris, 1948, p.112.

Élèves |

• Blanche Moria


• Auguste Davin


• Frédéric de Vernon

Hommages |

Rue Jules-Chaplain dans le 6^e arrondissement de Paris.

• Une rue de Paris porte son nom dans le sixième arrondissement.


• À Mortagne-au-Perche, une rue porte son nom, et le Monument à Jules-Clément Chaplain, œuvre de Denys Puech, est inauguré le 12 juillet 1914 dans les jardins de l’hôtel de ville^[5].


• Une exposition consacrée à ses œuvres a été inaugurée le 1^er août 1988 à Mortagne-au-Perche.

Bibliographie |

• 
  Journal des débats, 18 mai 1910, article d'André Michel.


• 
  Les Muses - Encyclopédie des arts, vol.5, Grange Batelière, Paris, 1971.


• 
  Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, vol.3, Gründ, 1999.

Notes et références |

Liens externes |

• 
  Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque royale des Pays-Bas • Bibliothèque apostolique vaticane
  


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