Championnat de France de rugby à XIII
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Sport | Rugby à XIII |
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Création | 1934 |
Organisateur(s) | FFR XIII |
Éditions | 81 |
Catégorie | 1re Division |
Périodicité | annuelle |
Lieu(x) | France |
Participants | dix clubs |
Statut des participants | Pro. et Semi-pro. |
Site web officiel | ffr13.fr |
Tenant du titre | Avignon (1) |
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Plus titré(s) | XIII catalan (11) Carcassonne (11) |
Pour la compétition en cours voir :
Championnat de France de rugby à XIII 2018-2019
Le championnat de France de rugby à XIII, aujourd'hui appelé championnat de France Élite 1, est une compétition annuelle mettant aux prises les meilleurs clubs professionnels de rugby à XIII en France. Créé en 1934 et organisé par la Fédération française de rugby à XIII, sa formule a beaucoup évolué au cours de son histoire.
Il rassemble aujourd'hui dix équipes. Après s'être disputée durant de nombreuses années au Stadium de Toulouse, et une expérience de deux ans au Stade Charlety, la finale du championnat n'a plus aujourd'hui de lieu fixe. En 2018, elle se tient au Stadium municipal d'Albi et voit la victoire d'Avignon contre Limoux, il s'agit du premier titre de Championnat de France de son histoire. Son organisation est désormais hivernale, une saison débute en automne pour se terminer au mois de juin. Le champion reçoit le trophée appelé « Bouclier Max-Rousié ».
Deux clubs français ne prennent pas part à ce championnat, il s'agit des Dragons Catalans qui dispute la Super League depuis 2006 et du Toulouse olympique XIII qui dispute le Championship (anti-chambre de la Super League) depuis 2016. Ces deux équipes sont néanmoins représentées dans le championnat de France par l'intermédiaire d'équipes réserves, Saint-Estève XIII catalan et le Toulouse Elite.
Sommaire
1 Histoire
1.1 Les années 1930 : La création du Championnat de France
1.1.1 Mise en place du Championnat de France
1.1.2 Un Championnat de France qui concurrence le rugby à XV
1.2 Les années 1940 : L'interdiction par le régime de Vichy
1.2.1 Le régime de Vichy interdit le rugby à XIII
1.2.2 Redémarrage du Championnat de France
1.3 Les années 1950-1960: L'après-guerre et un Championnat populaire
1.3.1 La référence carcassonnaise dans un rugby de grandes villes
1.3.2 La domination des clubs du Sud-Ouest
1.4 Les années 1970-1980 : Un championnat qui cherche un second souffle
1.4.1 L'ultradomination du XIII Catalan
1.4.2 L'image terrible de la finale 1981
1.4.3 La parenthèse du Pontet
1.5 Les années 1990 : Attractivité de la Super League et regain du XIII
1.5.1 Constitution de la Super League et la pari du Paris SG
1.5.2 Saint-Estève et Villeneuve en duel
1.5.3 Création de l'Union Treiziste Catalane
1.6 Les années 2000 : Des clubs et un Championnat en souffrance
1.6.1 Domination par Pia puis Lézignan
1.6.2 Toulouse rejoint les Dragons Catalans
1.6.3 Une nouvelle ère post-toulousaine
2 Palmarès et statistiques
2.1 Palmarès
2.2 Statistiques
2.2.1 Clubs
2.2.2 Doublés Coupe/Championnat
2.2.3 Statistiques de la finale
3 Organisation
3.1 Format de la compétition
4 Les lieux de la finale
5 Symboles
5.1 Le bouclier Max Rousié
6 Notes
7 Liens externes
Histoire |
Les années 1930 : La création du Championnat de France |
Mise en place du Championnat de France |
Palmarès (1935-1940) |
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1934-1935 : Villeneuve-sur-Lot 1935-1936 : XIII Catalan 1936-1937 : Bordeaux 1937-1938 : Albi 1938-1939 : Roanne 1939-1940 : XIII Catalan |
Au retour de leur tournée en Angleterre, Les Pionniers sont localement à l'œuvre. Villeneuve-sur-Lot, d'où partit la rivalité Jean Galia et le Villeneuve XV avec la Fédération française de rugby, sera le premier club à franchir le Rubicon.
La Ligue Française de rugby à XIII met en place la première édition du Championnat de France de première division lors de la saison 1934-1935 avec la participation de dix clubs. Sur ces dix équipes, appelées « Les Pionniers », neuf sont considérés comme membres fondateurs de la Ligue Française de rugby à XIII[Note 1] à savoir Albi, Bordeaux, Côte basque, Lyon-Villeurbanne, Paris, Pau, Roanne, XIII Catalan (Perpignan) et Villeneuve-sur-Lot[2]. Tous les clubs se situent dans la moitié Sud de la France à l'exception de Paris avec une grande proportion pour le Sud-Ouest puisque sept des dix clubs s'y situent. Les Basses-Pyrénées sont le seul département représenté par deux clubs : Côte basque et Pau. Villeneuve-sur-Lot remporte la première édition en comptant dans ses rangs Jean Galia et Max Rousié. Ce dernier par ailleurs donnera son nom au trophée après son décès en 1959.
L'année suivante, ce sont douze clubs qui y participent avec l'arrivée de clubs tels que Dax, Celtic de Paris et Périgueux et la mise en place d'une finale qui désigne le Champion de France. Cette finale se déroule à Bordeaux voit la victoire du XIII Catalan battant 25-14 Bordeaux devant 14 150 spectateurs.
Un Championnat de France qui concurrence le rugby à XV |
Les années 1940 : L'interdiction par le régime de Vichy |
Le régime de Vichy interdit le rugby à XIII |
Titre | Décret du 19 décembre 1941 portant dissolution de l'association dite Ligue française de rugby à XIII |
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Pays | France |
Type | Décret |
Gouvernement | Gouvernement Darlan |
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Signature | 19 décembre 1941 |
À la veille de la Seconde Guerre mondiale, le rugby à XIII est en plein essor en France, risquant de déstabiliser le rugby à XV. En effet, la Ligue française de rugby à XIII compte plus de 200 clubs et son championnat professionnel regroupe 14 équipes[3].
En 1941, l'interdiction du rugby à XIII en France est effective dix-sept mois après l'établissement du régime de Vichy par un Décret portant dissolution de sa fédération soit l'association loi 1901 dénommée Ligue française de rugby à XIII -LFR.13- signé par le maréchal Philippe Pétain le 19 décembre 1941[4], publié au Journal officiel du 27 décembre 1941 ; outre la dissolution, le patrimoine de l'association -loi 1901- LFR.13 est transféré au Comité national des sports (CNS) pour liquidation, et la pratique du rugby à XIII interdite.
Dès fin octobre 1940, les clubs de rugby à XIII avaient eu l'obligation de changer de sport ou de disparaître du paysage sportif français, de plus la Loi du 20 décembre 1940 dite Charte des Sports (publiée au J.O. du 8 avril 1941) et le Décret du 19 novembre 1941 soit le règlement d'administration publique pris pour l'application de la Charte des Sports (J.O. du 27 août 1942) firent que la LFR.13 ne pouvait pas avoir de clubs adhérents. Le régime de Vichy avait pris progressivement durant treize mois (octobre 1940 à novembre 1941) toutes les dispositions pour que la fédération du rugby à XIII français devienne totalement une coquille vide (donc bien plus facile de prouver son inutilité, de la dissoudre et de saisir son patrimoine (biens mobiliers et peut-être un peu immobilier)). Par ailleurs, le Rugby à XIII fut aussi interdit, en novembre 1940, aux clubs scolaires, collégiens, lycéens ou universitaires.
De fin octobre 1940 à juin 1944, les clubs de rugby à XIII étaient tout simplement devenus contraint, pour rester dans le rugby, d'être club de rugby à XV dont les dirigeants n'étaient pas tous d'anciens dirigeants de l'ancien club de rugby à XIII ; ces nouveaux clubs de rugby à XV pratiquaient le rugby à XV dans les anciens stades de rugby à XIII.
Bien plus tard, cette interdiction du rugby à XIII est qualifiée par l'hebdomadaire L'Équipe magazine d'« un des plus grands scandales du sport français » en 2013[5]. Cette interdiction a pour origine la volonté de Vichy de bannir le professionnalisme du sport français à travers la révolution nationale avec l'appui et l'influence des dirigeants du rugby à XV qui s'installent alors dans les arcanes du nouveau régime (Jean Borotra, Jean Ybarnégaray, Joseph Pascot, Paul Voivenel, Albert Ginesty et André Haon).
Redémarrage du Championnat de France |
Les années 1950-1960: L'après-guerre et un Championnat populaire |
La référence carcassonnaise dans un rugby de grandes villes |
Palmarès (1945-1955) |
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1944-1945 : Carcassonne 1945-1946 : Carcassonne 1946-1947 : Roanne 1947-1948 : Roanne 1948-1949 : Marseille 1949-1950 : Carcassonne 1950-1951 : Lyon 1951-1952 : Carcassonne 1952-1953 : Carcassonne 1953-1954 : Bordeaux 1954-1955 : Lyon |
Carcassonne compte dans ses rangs au sortir de la guerre Puig-Aubert, Félix Bergèse, Louis Mazon, François Labazuy, Édouard Ponsinet, Louis Carrère, Jep Maso, Claude Teisseire ou encore Roger Guilhem. Le club règne sur le Championnat de France et s'impose à cinq reprises en neuf éditions. D'autres clubs s'illustrent également tels que Toulouse de Vincent Cantoni, Roanne(champion à deux reprises) avec Joseph Crespo, Roger Dauger, Élie Brousse, de François Rinaldi ; Marseille de Jean Dop, Rinaldi, de Brousse ; XIII Catalan de Maurice Voron, Crespo ; Lyon de Joseph Krawzyck ou Jean Audoubert ou de Bordeaux de Raymond Contrastin et d'Armand Save.
La domination des clubs du Sud-Ouest |
Palmarès (1956-1968) |
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1955-1956 : Albi 1956-1957 : XIII Catalan 1957-1958 : Albi 1958-1959 : Villeneuve-sur-Lot 1959-1960 : Roanne 1960-1961 : Lézignan 1961-1962 : Albi 1962-1963 : Lézignan 1963-1964 : Villeneuve-sur-Lot |
Populaire dans les années 1950, 1960 et 1970 où le nombre de spectateurs étaient plus nombreux que pour le championnat quinziste.
Les années 1970-1980 : Un championnat qui cherche un second souffle |
Palmarès (1965-1968) |
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1964-1965 : Toulouse 1965-1966 : Carcassonne 1966-1967 : Carcassonne 1967-1968 : Limoux 1968-1969 : XIII Catalan 1969-1970 : Saint-Gaudens 1970-1971 : Saint-Estève 1971-1972 : Carcassonne 1972-1973 : Toulouse 1973-1974 : Saint-Gaudens 1974-1975 : Toulouse 1975-1976 : Carcassonne 1976-1977 : Albi 1977-1978 : Lézignan |
Après Lézignan en 1961, de nouveaux clubs inscrivent leurs noms au palmarès dans les années 1960 et 1970 tels que Toulouse en 1965, Limoux en 1968, Saint-Gaudens en 1970 et Saint-Estève en 1971.
L'ultradomination du XIII Catalan |
Palmarès (1979-1985) |
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1978-1979 : XIII Catalan 1979-1980 : Villeneuve-sur-Lot 1980-1981 : Pas de titre 1981-1982 : XIII Catalan 1982-1983 : XIII Catalan 1983-1984 : XIII Catalan 1984-1985 : XIII Catalan |
A partir de 1978, le XIII Catalan, club de Perpignan, devient le club référence du Championnat puisqu'en sept éditions, seuls Villeneuve-sur-Lot en 1980 ainsi que la finale non jouée en 1981 l'empêche de remporter le titre.
Le XIII Catalan compte alors dans ses rangs Bernard Guasch, Ivan Grésèque, Jean -Jacques Cologni, Jean-Marc Bourret, Guy Laforgue, Francis Laforgue, Serge Pallares et Pierre Montgaillard. Villeneuve-sur-Lot de Joël Roosebrouck et de Max Chantal remporte le titre en 1980.
L'image terrible de la finale 1981 |
La finale du Championnat de 1981 met aux prises l'équipe du XIII Catalan contre Villeneuve-sur-Lot soit les deux derniers champions de France au Stadium de Toulouse. Après quatre minutes de jeu, l'arbitre interrompt la rencontre en raison d'une bagarre générale entre les deux équipes. La rencontre est finalement arrêtée et aucun vainqueur n'est désigné. La finale de la Coupe de France programmé quelques jours après est également annulée. Malgré la non-retransmission en direct de cette finale du Championnat, les images tournées sont apparues dans le traitement des nombreux journaux télévisés[6].
La fédération française de rugby à XV se saisit de l'occasion, par l'intermédiaire de son président Albert Ferrasse, pour fusionner les deux fédérations de rugby et ainsi supprimer le rugby à XIII. Cette proposition est écartée par le président de la fédération de jeu à XIII, Jacques Soppelsa, qui la refuse et décide d'entamer une action juridique contre la fédération française de rugby à XV pour permettre à son sport d'avoir le droit de s'appeler « rugby à XIII » et non plus « jeu à XIII », terme imposé par l'Etat au sortir de la Seconde Guerre mondiale.
La parenthèse du Pontet |
Palmarès (1986-1988) |
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1985-1986 : Le Pontet 1986-1987 : XIII Catalan 1987-1988 : Le Pontet |
Finaliste en 1985 contre le XIII Catalan, le Pontet réussit à construire une équipe en 1986 qui remporte pour la première fois le Championnat de France. Le club parvient en finale cinq années de suite entre 1985 et 1989 pour deux titres en 1986 et 1988. Le club compte dans ses rangs Marc Palanques, Patrick Rocci, Serge Titeux, David Fraisse et Didier Couston.
La finale perdue contre Saint-Estève de 1989 marque la fin de l'aventure du Pontet en rugby à XIII considérant l'arbitrage défavorable à leur égard après un essai refusé à ce dernier et un essai accordé à Saint-Estève que les Pontois considèrent entaché d'une passe en avant. Il s'ensuit des gestes déplacés sur le terrain dans le match amenant notamment l'expulsion du Pontois Marc Palanques, auteur d'un geste à l'égard de l'arbitre. Le Pontet, par l'intermédiaire de son président Alain Cortade, décide alors de rejoindre le rugby à XV.
La seconde mi-temps de cette finale fut télévisée. Il s'agit de la dernière finale retransmise sur une chaîne nationale, en clair, avant vingt-cinq ans de disette télévisuelle[6].
Les années 1990 : Attractivité de la Super League et regain du XIII |
Palmarès (1996-2003) |
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1988-1989 : Saint-Estève 1989-1990 : Saint-Estève 1990-1991 : Saint-Gaudens 1991-1992 : Carcassonne 1992-1993 : Saint-Estève 1993-1994 : XIII Catalan 1994-1995 : Pia |
Constitution de la Super League et la pari du Paris SG |
Saint-Estève et Villeneuve en duel |
Palmarès (1996-2003) |
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1995-1996 : Villeneuve-sur-Lot 1996-1997 : Saint-Estève 1997-1998 : Saint-Estève 1998-1999 : Villeneuve-sur-Lot 1999-2000 : Toulouse 2000-2001 : Villeneuve-sur-Lot 2001-2002 : Villeneuve-sur-Lot 2002-2003 : Villeneuve-sur-Lot |
Création de l'Union Treiziste Catalane |
Palmarès (2004-2005) |
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2003-2004 : Saint-Gaudens 2004-2005 : Union Treiziste Catalane |
Respectivement finalistes du championnat et de la coupe de France 2000 , Saint-Estève et le XIII catalan connaissent des difficultés financières pouvant mettre en péril les deux clubs, parmi les plus titrés du rugby à XIII français. Ainsi, à l'été 2000, sous l'impulsion de Bernard Guasch, les clubs ennemis des Pyrénées-Orientales décident de fusionner afin de créer l'Union Treiziste Catalane (dit UTC). Cette fusion est une révolution après des décennies de derbys enflammés. Elle est également active au niveau des équipes juniors. De cette fusion née également une équipe réserve, l'« Union treiziste catalane 2 », engagée dans le championnat de France de deuxième division.
L'édition 2000-2001 du championnat s'ouvre alors avec comme principaux favoris, Villeneuve sur Lot, Toulouse et l'Union treiziste catalane. Ce sont les léopards d'Aquitaine (surnom des joueurs du club de Villeneuve-sur-Lot) qui empochent le bouclier Max Rousié en triomphant de Toulouse en finale (32 à 20) annonçant le début de la domination Villeneuvoise sur le championnat.
L'année suivante, 2001-2002, les joueurs du Lot-et-Garonne double la mise en dominant l'UTC en finale à Béziers sur le score de 18 à 0. Cette saison vit l'éclosion de l'un des joueurs majeurs de la décennie, Jamal Fakir.
Cette dream team verte, composée de joueurs français de talent (Rinaldi, Laurent Frayssinous, Banquet, Van Snick, Carrasco, Gagliazzo, Despin, Fakir) ainsi que d'étrangers expérimentés (Durdevic, Shead) continue sa moisson de trophées l'année suivante en terrassant Saint-Gaudens, en finale à Narbonne. Il s'agit du dernier titre en date pour le club villeneuvois.
En 2003-2004, Villeneuve fait face à une vague de départ impressionnante notamment en direction de l'UTC. Cet attrait du club catalan s'explique par son entrée future dans le championnat professionnel britannique, la Super League. Cette entrée s'est faite sur dossier. Trois clubs français étaient en lice, à savoir Villeneuve-sur-Lot, Toulouse et l'Union Treiziste Catalane. C'est ce dernier qui fut choisi, notamment pour sa capacité à rassembler un plus large public.
C'est donc en favori que l'UTC se présente sur la ligne de départ de l'édition 2003-2004. Mais contre toute-attente, c'est le club de Saint-Gaudens qui s'adjuge le quatrième titre de champion de son histoire en triomphant de joueurs catalans passés à côté de leur finale, qui plus est à Perpignan. Ce titre récompense une formation commingeoise composée de joueurs talentueux, tels que Claude Sirvent, Arnaud Dulac ou Jean Christophe Borlin.
Cet échec digéré, l'UTC repart à l'assaut du titre en 2004-2005 pour ce qui va être sa dernière saison en Championnat de France avant son intégration en Super League. Encore plus outillé que l'année précédente, le club catalan survole la phase régulière (zéro défaite, un match nul) et remporte son premier titre de champion depuis la création du club, aux dépens de Toulouse. Cette saison marque le bon comportement des clubs français ayant participé à la coupe d’Angleterre, l'UTC tombant avec les honneurs à Wigan, le Toulouse Olympique allant même jusqu'en demi-finale, battu par Leeds.
Les années 2000 : Des clubs et un Championnat en souffrance |
Domination par Pia puis Lézignan |
Palmarès (2006-2013) |
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2005-2006 : Pia 2006-2007 : Pia 2007-2008 : Lézignan 2008-2009 : Lézignan 2009-2010 : Lézignan 2010-2011 : Lézignan 2011-2012 : Carcassonne 2012-2013 : Pia |
La saison 2005-2006 marque un nouveau départ pour le championnat de France. Le champion en titre, l'Union treiziste catalane ayant quitté l'hexagone pour rejoindre la Super League sous le nom des Dragons Catalans.
C'est néanmoins une nouvelle fois un club catalan, Pia XIII qui décrocha le bouclier, bien emmené par Maxime Grésèque et par des australiens de talent, tels que Dean Bosnich.
La saison 2006-2007 vit Pia XIII être à nouveau couronné grâce à son succès en finale sur Lézignan. Cette saison là marque le retour au premier plan du club lézignanais après des années difficiles et un quasi dépôt de bilan lors de la saison 2004-2005. Cette finale est le prémisse de la domination du club audois lors des saisons suivantes.
En effet, après 30 ans d'attente le Feuceuleu décroche le titre de champion de France en 2008 en battant Pia en finale, au stade de la méditerranée de Béziers. Le vieux club des Corbières déplace avec lui un cortège impressionnant de supporters colorés.
C'est à nouveau le cas l'année suivante, lors de la finale au stade Albert Domec de Carcassonne, face au rival audois Limoux. Au terme d'un match spectaculaire, ponctué de nombreux essais, Lézignan empoche son second titre de champion de France consécutif. Cette finale, devant près de 12 000 spectateurs rappelle les grandes heures du rugby à XIII.
Le triplé fut réalisé l'année suivante, à Montpellier face à l’éternel rival des temps modernes, Pia. Cette domination outrageante est marqué par le premier doublé de l'histoire du club, Limoux ayant été terrassé en finale de la coupe de France.
Depuis le début de la décennie, les clubs semblent vouloir se structurer et mettent en avant la formation. Alors qu'il était composé de neuf clubs, pour la saison 2009-2010, le championnat est élargi à dix clubs en 2010-2011 après l'arrivée de Montpellier Agglomération Rugby XIII.
A l'orée de cette saison, Lézignan s'attaque au record du XIII catalan, à savoir, remporter un 4ème titre de champion de France consécutif. C'est chose faite à Narbonne, face à Limoux. C'est également le second doublé consécutif pour les sangliers des Corbières.
Ce quatrième titre est le point d'orgue pour une génération de joueurs ayant été de tous les succès, Aurélien Cologni, James Wynne ou Nicolas Piquemal.
La saison 2011-2012 marque le retour dans le championnat de France du Toulouse Olympique, après 3 années mitigées en seconde division anglaise. Le club de la ville rose fait partie des favoris, au même titre que Lézignan et Pia. L'équipe catalane ayant marqué les esprits avec un recrutement clinquant. Ces deux clubs s'affrontèrent en demi finale et c'est Pia qui sortit gagnant. Cette demi finale marque la fin de la domination de Lézignan sur le rugby à XIII hexagonal.
C'est néanmoins un autre club audois, Carcassonne qui décrocha le bouclier Max Rousié en battant à la surprise générale Pia, en finale à Narbonne. C'est le premier titre pour le club historique de la Préfecture audoise depuis 1992.
Malgré cette défaite en finale lors de la saison précédente, Pia aborde la saison 2012-2013 avec le statut de favori. Le club des Pyrénées-Orientales est engagé lors de cette saison sur un seul tableau après que la FFR XIII l'ait exclu de la coupe de France, suite aux incidents ayant émaillé la précédente finale du championnat.
Ce statut de favori fut parfaitement assumé par le club. Celui-ci survola l'exercice et s'adjugea le titre de champion de France après sa victoire face au rival de Saint Estève XIII catalan en finale, au stade Gilbert Brutus de Perpignan.
Les années se suivent et il devient compliqué pour la fédération de maintenir un championnat élite. Lors de la saison 2013-2014, c'est le champion de France en titre Pia XIII qui disparaît de l'élite par suite de la diminution d'une subvention municipale.
Le Championnat est alors complètement redessiné. Trois groupes sont mis en place appelés « Poule Elite 1 » (composée des huit meilleurs clubs), « Poule Elite 2 Ouest » (composée de six clubs) et « Poule Elite 2 Est » (composée de six clubs), où le championnat se déroule en plusieurs phases et se ponctue par des phases finales. Pour la cinquième fois de son histoire, le Toulouse Olympique XIII remporte le titre contre le FC Lézignan réalisant le premier doublé Coupe-Championnat de son histoire. La formule est renouvelé en 2014-2015.
Celle-ci voit Toulouse assoir sa domination sur l'hexagone en remportant un second titre consécutif aux dépens de Carcassonne.
Toulouse rejoint les Dragons Catalans |
Palmarès (2014-2015) |
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2013-2014 : Toulouse 2014-2015 : Toulouse |
Après avoir évolué durant 3 saisons (de 2009 à 2011) en Championship (deuxième division anglaise), le Toulouse Olympique part à nouveau tenter sa chance outre manche, en intégrant la 3ème division britannique. L'objectif étant d'atteindre la Super League.
Néanmoins le club toulousain engage une équipe réserve dans le championnat national, Toulouse Olympique Élite 1, club évoluant jusqu'alors en seconde division.
Une nouvelle ère post-toulousaine |
Palmarès (2016-) |
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2015-2016 : Limoux 2016-2017 : Limoux 2017-2018 : Avignon |
Pour la saison 2015-2016, neuf équipes évoluent dans un championnat organisé en trois phases. Une première partie avec un championnat de matchs aller-retour entre les neuf équipes, une seconde phase avec trois mini-championnats de trois équipes, ces derniers déterminant le tableau de la phase finale. Cette saison voit le retour d'Albi au plus haut niveau après sa faillite de 2008. Cette montée fait suite à son titre de champion de France de deuxième division.
Ce sont les deux leaders de la phase régulière (à égalité de points), Carcassonne et Limoux qui se retrouvent en finale au stadium d'Albi le 21 mai 2016. Au terme d'un match serré, ce sont les limouxins qui empochent le titre de champion de France. Ils mettent fin à 48 ans de disette et empochent le second titre de l'histoire du club.
Pour la saison 2016-2017, un nouveau club fait son retour en élite avec Saint-Gaudens ce qui porte à dix le nombre de clubs en première division.
Les favoris se nomment Lézignan, Limoux, Carcassonne et Saint Estève - XIII catalan. La saison régulière se traduit par un survol de l'équipe lézignanaise, celle-ci ne concédant qu'un seul revers lors de la phase régulière.
La seconde défaite intervint au plus mauvais moment, en finale, le 3 juin 2017 à Narbonne face à Limoux. Le club de la Haute-Vallée de l'Aude remporte ainsi son second titre de champion consécutif.
Le début de la saison prochaine est prévue pour décembre 2017, la fédération ayant la volonté de passer à un rugby d'été.
Palmarès et statistiques |
Palmarès |
Année | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu (Stade) | Affluence | |
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1. | 1935 | Villeneuve-sur-Lot | (Pas de finale, le vainqueur est le 1er du championnat) | |||
2. | 1936 | XIII catalan | 25 - 14 | Bordeaux | Talence (Suzon) | 14 150 |
3. | 1937 | Bordeaux | 23 - 10 | XIII catalan | Talence (Suzon) | 14 300 |
4. | 1938 | Albi | 8 - 5 | Villeneuve-sur-Lot | Talence (Suzon) | 13 200 |
5. | 1939 | Roanne | 9 - 0 | Villeneuve-sur-Lot | Bordeaux (Lescure) | 19 100 |
6. | 1940 | XIII catalan | 20 - 16 | Pau | Toulouse (Minimes) | 10 000 |
1941 à 1944 - Le Rugby à XIII est interdit fin octobre 1940 par le Gouvernement de Vichy et sa Révolution nationale. | ||||||
7. | 1945 | Carcassonne | 13 - 12 | Toulouse | Perpignan (Laffon) | - |
8. | 1946 | Carcassonne | 12 - 0 | Toulouse | Lyon | - |
9. | 1947 | Roanne | 19 - 0 | Carcassonne | Lyon | 15 000 |
10. | 1948 | Roanne | 3 - 2 | Carcassonne | Marseille | 20 000 |
11. | 1949 | Marseille | 12 - 5 | Carcassonne | Carcassonne | 23 500 |
12. | 1950 | Carcassonne | 21 - 7 | Marseille | Perpignan | 18 000 |
13. | 1951 | Lyon | 15 - 10 | XIII catalan | Toulouse (Chapou) | 21 933 |
14. | 1952 | Carcassonne | 18 - 6 | Marseille | Toulouse (Chapou) | 16 645 |
15. | 1953 | Carcassonne | 19 - 12 | Lyon | Toulouse (Stadium) | 22 000 |
16. | 1954 | Bordeaux | 7 - 4 | Marseille | Toulouse | 8 000 |
17. | 1955 | Lyon | 7 - 6 | Carcassonne | Toulouse | 12 000 |
18. | 1956 | Albi | 13 - 5 | Carcassonne | Toulouse | 15 850 |
19. | 1957 | XIII catalan | 14 - 9 | Avignon | Toulouse | 9 000 |
20. | 1958 | Albi | 8 - 6 | Carcassonne | Toulouse | 16 163 |
21. | 1959 | Villeneuve-sur-Lot | 24 - 16 | Lézignan | Toulouse | 13 000 |
22. | 1960 | Roanne | 31 - 24 | Albi | Toulouse | 13 800 |
23. | 1961 | Lézignan | 7 - 4 | Roanne | Toulouse | 6 998 |
24. | 1962 | Albi | 14 - 7 | Villeneuve-sur-Lot | Toulouse | 12 068 |
25. | 1963 | Lézignan | 20 - 13 | Saint-Gaudens | Toulouse | 12 200 |
26. | 1964 | Villeneuve-sur-Lot | 4 - 3 | Toulouse | Toulouse | 5 166 |
27. | 1965 | Toulouse | 47 - 15 | Villeneuve-sur-Lot | Toulouse | 8 837 |
28. | 1966 | Carcassonne | 45 - 20 | Saint-Gaudens | Toulouse | 11 244 |
29. | 1967 | Carcassonne | 39 - 15 | Saint-Gaudens | Toulouse | 10 779 |
30. | 1968 | Limoux | 13 - 12 | Carcassonne | Toulouse | 14 432 |
31. | 1969 | XIII catalan | 12 - 11 | Saint-Gaudens | Toulouse | 8 326 |
32. | 1970 | Saint-Gaudens | 32 - 10 | XIII catalan | Toulouse | 21 300 |
33. | 1971 | Saint-Estève | 13 - 4 | Saint-Gaudens | Toulouse | 8 179 |
34. | 1972 | Carcassonne | 21 - 9 | Saint-Gaudens | Toulouse | 11 566 |
35. | 1973 | Toulouse | 18 - 0 | Marseille | Toulouse | 13 827 |
36. | 1974 | Saint-Gaudens | 21 - 8 | Villeneuve-sur-Lot | Toulouse | 5 696 |
37. | 1975 | Toulouse | 10 - 9 | Saint-Estève | Toulouse | 5 015 |
38. | 1976 | Carcassonne | 14 - 6 | Lézignan | Toulouse | 14 000 |
39. | 1977 | Albi | 19 - 10 | Carcassonne | Albi | 18 325 |
40. | 1978 | Lézignan | 3 - 0 | XIII catalan | Toulouse | 10 358 |
41. | 1979 | XIII catalan | 17 - 2 | Carcassonne | Toulouse | 13 202 |
42. | 1980 | Villeneuve-sur-Lot | 12 - 7 | Saint-Estève | Toulouse | 10 029 |
43. | 1981 | Finale Villeneuve-sur-Lot - XIII catalan interrompue pour cause de bagarre, titre non attribué. | ||||
44. | 1982 | XIII catalan | 21 - 8 | Saint-Estève | Toulouse | 8 504 |
45. | 1983 | XIII catalan | 10 - 8 | Villeneuve-sur-Lot | Toulouse | 10 628 |
46. | 1984 | XIII catalan | 30 - 6 | Villeneuve-sur-Lot | Toulouse | 8 182 |
47. | 1985 | XIII catalan | 26 - 6 | Le Pontet | Toulouse | 8 797 |
48. | 1986 | Le Pontet | 19 - 6 | XIII catalan | Toulouse | 8 000 |
49. | 1987 | XIII catalan | 11 - 3 | Le Pontet | Toulouse | 4 350 |
50. | 1988 | Le Pontet | 14 - 2 | XIII catalan | Toulouse | 9 950 |
51. | 1989 | Saint-Estève | 23 - 4 | Le Pontet | Narbonne (Parc des sports et de l'amitié) | 9 936 |
52. | 1990 | Saint-Estève | 24 - 23 | Carcassonne | Narbonne (Parc des sports et de l'amitié) | 8 000 |
53. | 1991 | Saint-Gaudens | 10 - 8 | Villeneuve-sur-Lot | Toulouse | 6 031 |
54. | 1992 | Carcassonne | 11 - 10 | Saint-Estève | Toulouse Stadium) | 6 000 |
55. | 1993 | Saint-Estève | 9 - 8 | XIII catalan | Toulouse (Stadium) | 6 000 |
56. | 1994 | XIII catalan | 6 - 4 | Pia | Narbonne (Parc des sports et de l'amitié) | 12 000 |
57. | 1995 | Pia | 12 - 10 | Saint-Estève | Narbonne (Parc des sports et de l'amitié) | 13 200 |
58. | 1996 | Villeneuve-sur-Lot | 27 - 26 | Saint-Estève | Narbonne (Parc des sports et de l'amitié) | 10 000 |
59. | 1997 | Saint-Estève | 28 - 24 | Villeneuve-sur-Lot | Narbonne (Parc des sports et de l'amitié) | 12 000 |
60. | 1998 | Saint-Estève | 15 - 8 | Villeneuve-sur-Lot | Narbonne (Parc des sports et de l'amitié) | 12 000 |
61. | 1999 | Villeneuve-sur-Lot | 33 - 20 | Saint-Gaudens | Paris (Stade Charléty) | 7 592 |
62. | 2000 | Toulouse | 20 - 18 | Saint-Estève | Paris (Stade Charléty) | 6 500 |
63. | 2001 | Villeneuve-sur-Lot | 32 - 20 | Toulouse | Toulouse (Stade Ernest-Wallon) | 9 000 |
64. | 2002 | Villeneuve-sur-Lot | 17 - 0 | Union Treiziste Catalane | Béziers (Stade de la Méditerranée) | 8 000 |
65. | 2003 | Villeneuve-sur-Lot | 31 - 18 | Saint-Gaudens | Narbonne (Parc des sports et de l'amitié) | 8 000 |
66. | 2004 | Saint-Gaudens | 14 - 10 | Union Treiziste Catalane | Perpignan (Stade Aimé-Giral) | 7 500 |
67. | 2005 | Union Treiziste Catalane | 66 - 16 | Toulouse | Narbonne (Parc des sports et de l'amitié) | 5 000 |
68. | 2006 | Pia | 21 - 18 | Toulouse | Toulouse (Stade Ernest-Wallon) | 5 462 |
69. | 2007 | Pia | 20 - 16 | Lézignan | Colomiers (Stade Michel-Bendichou) | 7 882 |
70. | 2008 | Lézignan | 26 - 16 | Pia | Béziers (Stade de la Méditerranée) | 9 550 |
71. | 2009 | Lézignan | 40 - 32 | Limoux | Carcassonne (Stade Albert-Domec) | 11 263 |
72. | 2010 | Lézignan | 33 - 22 | Pia | Montpellier (Stade Yves-du-Manoir) | 6 612 |
73. | 2011 | Lézignan | 17 - 12 | Limoux | Narbonne (Parc des sports et de l'amitié) | 11 874 |
74. | 2012 | Carcassonne | 26 - 20 | Pia | Narbonne (Parc des sports et de l'amitié) | 8 980 |
75. | 2013 | Pia | 33 - 26 | Saint-Estève XIII catalan | Perpignan (Stade Gilbert-Brutus) | 6 732 |
76. | 2014 | Toulouse | 38 - 12 | Lézignan | Perpignan (Stade Gilbert-Brutus) | 7 235 |
77. | 2015 | Toulouse | 20 - 12 | Carcassonne | Colomiers (Stade Michel-Bendichou) | 5 800 |
78. | 2016 | Limoux | 26 - 24 | Carcassonne | Albi (Stadium municipal) | 5 420 |
79. | 2017 | Limoux | 24 - 22 | Lézignan | Narbonne (Parc des sports et de l'amitié) | 8 280 |
80. | 2018 | Avignon | 34 - 28 | Limoux | Albi (Stadium municipal) | 3 600 |
81. | 2019 | - |
Statistiques |
Clubs |
Dix clubs ont gagné au moins quatre fois le championnat, Carcassonne et le XIII catalan sont en tête du bilan avec 11 titres. Villeneuve-sur-Lot est deuxième du bilan avec 9 titres dont 4 acquis avant 1980 et 5 depuis 1996.
Rang | Clubs | 2016-2017 | Titre(s) | Année(s) |
---|---|---|---|---|
1 | XIII catalan | Club fusionné[7] | 11 | 1936, 1940, 1957, 1969, 1979, 1982, 1983, 1984, 1985, 1987 et 1994. |
Carcassonne | Élite 1 | 11 | 1945, 1946, 1950, 1952, 1953, 1966, 1967, 1972, 1976, 1992 et 2012. | |
3 | Villeneuve-sur-Lot | Élite 1 | 9 | 1935, 1959, 1964, 1980, 1996, 1999, 2001, 2002 et 2003. |
4 | Lézignan | Élite 1 | 7 | 1961, 1963, 1978, 2008, 2009, 2010 et 2011. |
5 | Saint-Estève | Club fusionné[7] | 6 | 1971, 1989, 1990, 1993, 1997 et 1998. |
Toulouse | Championship | 6 | 1965, 1973, 1975, 2000, 2014 et 2015. | |
7 | Albi | Élite 1[8] | 5 | 1938, 1956, 1958, 1962 et 1977. |
8 | Roanne | Club en sommeil | 4 | 1940, 1947, 1948 et 1960. |
Saint-Gaudens | Élite 1 | 4 | 1970, 1974, 1991 et 2004. | |
Pia | Élite 2 | 4 | 1995, 2006, 2007 et 2013. | |
11 | Limoux | Élite 1 | 3 | 1968, 2016 et 2017. |
12 | Bordeaux | Club disparu | 2 | 1937 et 1954. |
Lyon-Villeurbanne | Élite 2 | 2 | 1951 et 1955. | |
Le Pontet | Rugby à XV | 2 | 1986 et 1988. | |
15 | Marseille | Fédérale | 1 | 1949. |
Saint-Estève XIII catalan | Élite 1 | 1 | 2005 | |
Avignon | Élite 1 | 1 | 2018 |
Doublés Coupe/Championnat |
Clubs | Années du doublé |
Villeneuve | 1964, 1999, 2002 et 2003 |
Carcassonne | 1946, 1952, 1967 et 2012 |
XIII catalan | 1969 et 1985 |
Le Pontet | 1986 et 1988 |
Saint-Estève | 1993 et 1998 |
Pia | 2006 et 2007 |
Lézignan | 2010 et 2011 |
Marseille | 1949 |
Saint-Gaudens | 1991 |
Union Treiziste Catalane | 2005 |
Toulouse | 2014 |
Un doublé indique la victoire du championnat de première division nationale et du principal tournoi de coupe nationale lors de la même saison.
Parvenir à réaliser le doublé Championnat/Coupe est donc une performance rare. En France, onze clubs ont réussi toutefois cette performance dont quatre fois par Villeneuve et Carcassonne.
Le dernier club à l'avoir réalisé est Toulouse en 2014.
Statistiques de la finale |
- Plus grand nombre de victoires en finale pour un club : 11 XIII Catalan et Carcassonne. Sans compter la fusion entre le XIII Catalan et Saint-Estève, 18 Union Treiziste Catalane en comptant la fusion
- Plus grand nombre de victoires consécutives pour un club : 4 XIII Catalan de 1982 à 1985 et Lézignan de 2008 à 2011.
- Plus grand nombre de participation à une finale pour un club : 22 Carcassonne sans compter la fusion entre le XIII Catalan et Saint-Estève, 34 Union Treiziste Catalane en comptant la fusion.
- Plus grand nombre de finales consécutives pour un club : 7 XIII Catalan de 1982 à 1988
- Plus grand nombre de défaites en finale pour un club : 11 Carcassonne sans compter la fusion entre le XIII Catalan et Saint-Estève, 16 Union Treiziste Catalane en comptant la fusion
- Plus grand nombre de défaites consécutives pour un club : 3 AS Carcassonne XIII de 1947 à 1949.
- Plus grand écart de points en finale : 50 Union Treiziste Catalane 66-16 Toulouse Olympique XIII en 2005
- Plus petit écart de points en finale : 1 Carcassonne 13-12 Toulouse en 1945, Roanne 3-2 Carcassonne en 1948, Lyon 7-6 Carcassonne en 1955, Villeneuve XIII Rugby League 4-3 Toulouse en 1964, Limoux 13-12 Carcassonne en 1968, XIII Catalan 12-11 Saint-Gaudens en 1969, Toulouse 10-9 Saint-Estève en 1975, Saint-Estève 24-23 Carcassonne en 1990, Carcassonne 11-10 Saint-Estève en 1992, Saint-Estève 9-8 XIII Catalan en 1993 et Villeneuve-sur-Lot 27-26 Saint-Estève en 1996
- Plus grand nombre de points marqués en finale : 82 Union Treiziste Catalane 66-16 Toulouse en 2005
- Plus grand nombre de points marqués en finale par le vainqueur : 66 Union Treiziste Catalane en 2005
- Plus petit nombre de points marqués en finale : 3 Lézignan 3-0 XIII Catalan en 1978
- Plus petit nombre de points marqués en finale par le vainqueur : 3 Roanne en 1948 et Lézignan en 1978
- Moyenne de points marqués en finale[9] : 28,78
- Moyenne de points marqués par le vainqueur[9] : 19.07
- Moyenne de points marqués par le finaliste[9] : 10.03
Organisation |
Format de la compétition |
Albi Avignon Carcassonne Palau-del-Vidre Lézignan-Corbières Limoux Saint-Estève XIII catalan Saint-Gaudens Toulouse Elite Villeneuve-sur-Lot |
Le calendrier actuel est composé de deux phases :
- Première phase : saison régulière
Le championnat débute le week-end des 2 décembre 2017 et 3 décembre 2017. Le Championnat subit cette saison-là une profonde restructuration dans ses divisions inférieures, toutefois la première division maintient sa formule, à savoir la présence de dix clubs avec matchs aller-retour et la mise en place d'une journée supplémentaires appelée « Magic Week end » lors de la dix-huitième journée. Toutefois, le calendrier est lui redéfini puisque le Championnat débute en janvier 2018 pour se clore fin juin-début juillet 2018. Ce changement a, selon la Fédération, pour objectif de tendre vers le professionnalisme des clubs engagés.
- Deuxième phase : éliminatoires
À l'issue de la saison régulière, les six premiers de la saison régulière se qualifient pour la phase à élimination directe. Troisième et sixième d'une part et quatrième et cinquième d'autre part s'affrontent en barrage. Les gagnants de ces rencontres, disputées sur un match sec, rejoignent le vainqueur de la phase régulière et son dauphin en demi-finale. La vainqueur de la finale qui suit est sacré champion de France de rugby à XIII et reçoit à cet égard le bouclier Max-Rousié.
- Clubs engagés
Dix équipes participent cette saison au championnat de France de première division. Huit équipes sont localisées en région Occitanie, les deux autres étant situées à moins de 20 kilomètres de ses frontières. En cas d'égalité à la fin d'un match, une prolongation au point en or est disputée.
Les lieux de la finale |
Lieu | Nbre d'éditions |
Toulouse | 42 éditions |
Narbonne | 12 éditions |
Perpignan | 5 éditions |
Bordeaux | 4 éditions |
Albi | 3 éditions |
Béziers | 2 éditions |
Carcassonne | 2 éditions |
Colomiers | 2 éditions |
Lyon | 2 éditions |
Paris | 2 éditions |
Marseille | 1 édition |
Montpellier | 1 édition |
Lors des premières finales du Championnat de France avant la Seconde Guerre mondiale, la finale se déroule à Bordeaux, à l'exception de la finale de 1940 à Toulouse.
Au sortir de la guerre entre 1945 et 1950, la finale se déroule dans différentes villes, Perpignan (1945), Lyon (1946 et 1947), Marseille (1948), Carcassonne (1949) et Perpignan (1950). De 1951 à 1988, Toulouse est l'unique hôte des finales à l'exception de l'année 1977 à Albi en raison du terrain inondé à Toulouse. De 1989 à 1998, c'est Narbonne qui accueille chaque année la finale à l'exception des années 1991, 1992 et 1993.
Depuis 1999, il n'y a plus de lieu fixe pour la finale. Dans un premier temps, Paris accueille pour la première fois la finale en 1999 et 2000, Toulouse en 2001 et 2006, Béziers en 2002 et 2008, Narbonne en 2003, 2005, 2011, 2012 et 2017, Colomiers en 2007 et 2015, Carcassonne en 2009, Montpellier en 2010, Perpignan en 2013 et 2014 et enfin Albi en 2016.
La finale de l'édition 2018 se déroule à Albi.
La finale ayant reçu le plus forte affluence est en 1949 à Carcassonne qui voit la victoire de Marseille 12-5 sur Carcassonne devant 23 500 spectateurs. Les affluences de ces dernières années oscillent entre 5 000 et 12 000 spectateurs.
Symboles |
Le bouclier Max Rousié |
A l'issue de la finale du Championnat de France depuis 1960, un trophée est remis à l'équipe victorieuse. Il s'agit d'un bouclier symbolique sur une planche en bois sur lequel est apposé la mention "Fédération française de rugby à XIII" et un large médaillon gravé à l'effigie de Max Rousié, célèbre joueur et ambassadeur du mouvement de rugby à XIII, ainsi que la liste de ses vainqueurs depuis sa création. Il est appelé familièrement, le « planchot » (mot qui vient de l'occitan planchòt et du catalan planxot)
Alors qu'auparavant, une coupe était remise au club Champion de France, la fédération française de rugby à XIII a décidé au lendemain du décès de Max Rousié de créer ce trophée en sa mémoire. C'est ainsi que le 7 mai 1960 est présenté à Toulouse au cours d'un comité directeur que le secrétaire général de la fédération le nouveau trophée. La coupe quant à elle est déposée sur la tombe de Rousié en guise de vasque de fleurs. Ce trophée est depuis alors remis chaque année au Champion de France[10].
Notes |
Béziers n'est pas considéré comme membre fondateur bien qu'il ait participé à la première édition du Championnat de France.
XIII Magazine : Comprendre le rôle de la LER XIII ffr13.fr
Bonnery 1996, p. 49.
Mike Rylance, « Pourquoi Vichy a-t-il interdit le rugby à XIII ? », Arkheia, nos 14-15-16, 2005(lire en ligne)
Jean-François Fournel, « Avant la Coupe du monde, l’histoire brisée du rugby à XIII », sur la-croix.com, 25 octobre 2013(consulté le 19 juin 2016).
L'Équipe magazine, Jean-Christophe Collin, Boulogne-Billancourt, 28 fév. 1946-, quotidien (ISSN 0245-3312) [lire en ligne]
La finale du Championnat de France de jeu à XIII à la télé 25 ans après., L'Equipe, le 5 mai 2013.
le XIII catalan et Saint-Estève ont fusionné pour donner naissance aux Dragons Catalans et Saint-Estève XIII Catalan.
Après sa dissolution en 2008, le club est recréé sous lé dénomination Albi Rugby League XIII
le total est divisé par 67 et pas par 69, car il n'y a pas eu de finale en 1935 et en 1981
(fr) Louis Bonnery, Le rugby à XIII, le plus français du monde, Cano et Franck, 1996
Liens externes |
- Site officiel de la Fédération française de rugby à XIII
- Championnat Élite 1 sur goldrugby.com
- Championnat Élite 1 sur que13.eu
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