Le Temps (quotidien suisse)







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Image illustrative de l’article Le Temps (quotidien suisse)

Pays

Drapeau de la Suisse Suisse
Langue

Français
Périodicité

Quotidienne
Format

Berlinois
Genre
Généraliste
Diffusion
39 716[1]ex. (2013)
Date de fondation
18 mars 1998
Ville d’édition

Lausanne (depuis 2015)

Propriétaire
Le Temps SA (société détenue par Ringier) 92,5 % , Stéphane Garelli 3 %, la Société des rédacteurs et du personnel du Temps SA 2,4 % et Le Monde 2,1 %[2].
Directeur de publication
Daniel Pillard

ISSN

1423-3967

Site web

www.letemps.ch

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Le Temps est un quotidien suisse édité à Lausanne. C'est le seul quotidien généraliste francophone de dimension nationale en Suisse. Fondé le 18 mars 1998, il résulte du regroupement du Journal de Genève, de la Gazette de Lausanne et du Nouveau Quotidien. Le quotidien est détenu à hauteur de 92,5 % par le groupe de presse Ringier. Journal aux idées libérales, il accorde des tribunes libres à des auteurs de tous bords politiques. Le Temps compte des rédactions à Lausanne, Genève, Berne et Zurich. Il édite un quotidien, des suppléments hebdomadaires, des hors-séries thématiques, un site Internet ainsi que des applications numériques.




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Création du journal


    • 1.2 Rachat par Ringier


    • 1.3 Déménagement à Lausanne




  • 2 Ligne éditoriale


  • 3 Supports


    • 3.1 Presse écrite


    • 3.2 Web




  • 4 Le Temps SA


    • 4.1 Direction[17]


    • 4.2 Capital




  • 5 Collaborations


  • 6 Lectorat et Diffusion


  • 7 Notes et références


  • 8 Liens externes





Histoire |



Création du journal |


La première édition parait le 18 mars 1998. Le quotidien est issu de la fusion du journal de Genève et Gazette de Lausanne d'une part, et du Nouveau Quotidien d'autre part.
Le Journal de Genève fondé en 1826 était un des organes marquants en Suisse romande pour la politique, les finances et l'économie. Il avait fusionné en 1991 avec la Gazette de Lausanne. Le Nouveau Quotidien, quoditien romand édité à Lausanne, fondé en 1991, était largement déficitaire.
Une association[3] des amis du Journal de Genève et de la Gazette de Lausanne tente de s’opposer au regroupement avec le Nouveau Quotidien qu’elle considère comme un sabordage[4],[5],[4],[6],[7].



Rachat par Ringier |


En octobre 2013, les deux principaux actionnaires du journal, Ringier et Tamédia, mettent en vente Le Temps en espérant qu'il soit racheté par un acquéreur extérieur. Mais aucune offre ne satisfait les deux actionnaires. Le Cercle des Amis du Temps, regroupant des personnalités romandes soucieuses de l'avenir du journal avait aussi formulé une offre d'achat qui a été ignorée. C'est pourquoi, le 11 avril 2014, Ringier rachète la participation de Tamédia et devient le propriétaire du quotidien roman avec 92,5 % du capital[8].



Déménagement à Lausanne |


En 2015, le quotidien roman choisit de déplacer sa salle de rédaction de Genève à Lausanne, tout en maintenant une rédaction régionale à Genève.
Selon Stéphane Benoit-Godet, rédacteur en chef du Temps, il fallait créer des synergies avec l’Hebdo et Edelweiss, deux autres titres de Ringier, les trois journaux disposant d’une «newsroom» commune[9],[10].




Un exemplaire du quotidien Le Temps[11]



Ligne éditoriale |


Le Temps est reconnu comme journal de référence pour la Suisse francophone[12]. Il se décrit par ailleurs comme tel dans sa charte rédactionnelle[13]. Cette image de quality paper se retrouve notamment dans les pages politiques, culturelles, et économiques.


Selon la charte rédactionnelle du journal, Le Temps défend les libertés de l'individu et d'information et recherche avant tout la véracité dans la rédaction de tous ses articles[13]. Politiquement, Le Temps se décrit comme « étant un média libre de toute affiliation tant à des partis politiques, qu'à des organisations religieuses et/ou confessionnelles ainsi qu'à des organismes économiques et il veille donc à expliquer de la manière la plus neutre possible les mécanismes politiques, sociaux et économiques suisses mais aussi internationaux». Toutefois, la ligne éditoriale du Temps se situe en politique au centre droit (libéral) d'après Alain Clavien, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Fribourg[14].


Le Temps se donne aussi pour mission de diffuser le français et cherche à utiliser un vocabulaire riche dans ses articles en évitant d'user d'anglicismes[13].



Supports |



Presse écrite |


Dans la version papier, l’actualité est présentée sur une vingtaine de pages réparties en plusieurs rubriques : « économie et finance », « sport », « société et culture », « Suisse » ainsi que « Monde ». On y trouve régulièrement les dessins de Chappatte, caricatures humoristiques sur la situation géopolitique actuelle.


Le journal est imprimé à Bussigny dans le canton de Vaud.


Plusieurs suppléments viennent enrichir le quotidien, dont :



  • Vendredi : « Carrières », emploi et management

  • Samedi : « Le Temps Week-End »


Au début de l'année 2017, Le Temps a lancé son magazine «lifestyle», T-Magazine[15] disponible sur papier mais aussi numériquement. Ce dernier est essentiellement consacré au bien-être, au voyage et à l’esthétique.



Web |


Sur Letemps.ch, site d’informations en continu, on peut retrouver une synergie entre les rubriques de la version papier et du site internet à l'exception des sciences, disponibles uniquement sur le site.


Ce quotidien possède deux applications mobiles sur iPhone et Android. La première, appelée « Le Temps », permet de consulter les articles publiés sur le site internet du Temps. La deuxième, « Le Temps ePaper » propose de consulter les versions électroniques des éditions du Temps publiées.


Depuis janvier 2011, l'accès gratuit aux articles sur le site internet du journal est limité pour les non-abonnés[16].


Le Temps a procédé à la numérisation complète des trois quotidiens dont il est l’héritier : le Journal de Genève, la Gazette de Lausanne et Le Nouveau Quotidien. L'intégralité des contenus parus (environ 4 millions d'articles, des illustrations, photographies et publicités), remontant jusqu'à 1798, peut être recherchée par mot-clé et/ou date sur le site internet consacré à ces archives[17]. Chaque article est restitué dans la mise en page originale du quotidien concerné.



Le Temps SA |



Direction[17] |



  • Président du Conseil d’administration :

    • Depuis juin 2001 : Stéphane Garelli

    • 2000-2001 : Gilbert Coutau

    • 1998-2000 : David de Pury



  • Direction :

    • Depuis janvier 2015: Daniel Pillard (Ringier Romandie)

    • Décembre 2009-décembre 2014 : Valérie Boagno

    • 2004-2009 : Jean-Jacques Roth

    • 1998-2004 : Eric Hoesli



  • Rédacteur en chef : (print et digital)

    • Depuis février 2015 : Gaël Hürlimann (rédacteur en chef pour le numérique)

    • Depuis janvier 2015 : Stéphane Benoit-Godet (rédacteur en chef pour la version imprimée)

    • Depuis 2018: Xavier Filliez (adjoint)

    • Depuis 2018: Eléonore Sulser (adjoint)

    • Depuis mars 2014 : Sylvain Besson (adjoint)

    • D'avril 2015 à juillet 2018: Jean Abbiateci (adjoint)

    • Mai 2010 à janvier 2015 : Pierre Veya

    • 2002-2010 : Jean-Jacques Roth

    • 1998-2002 : Eric Hoesli



  • Chefs d'édition :

    • Olivier Perrin

    • Philippe Simon

    • Jean-Michel Zufferey

    • Nicolas Dufour (numérique)




L'entreprise comporte environ 80 salariés, journalistes et secrétaires d'édition. Des correspondants sont employés à New York et à Paris. La rédaction centrale se trouve à Lausanne. Des bureaux existent à Genève, Zurich et Berne.



Capital |


En avril 2014 Ringier rachète la participation de Tamedia au capital du journal[18]. Le capital de 5 millions au bilan du journal Le Temps SA est détenu à 92,5 % par Ringier Axel Springer Medien Schweiz AG[19], le restant du capital est détenu par l'actionnaire Stéphane Garelli (3 %), la Société des rédacteurs et du personnel (2,4 %) du Temps SA et Le Monde (2,1 %)[20]. Le chiffre d'affaires provient pour 48 % des lecteurs et pour 52 % de revenus publicitaires.



Collaborations |


Sur le plan éditorial, Le Temps collabore avec Le Monde, La Tribune et Courrier international en France et Le Soir en Belgique.


Sur le plan commercial, une combinaison publicitaire existe avec la Neue Zürcher Zeitung ainsi qu’un couplage publicitaire en ligne avec lemonde.fr.



Lectorat et Diffusion |


Selon l'étude REMP MACH BASIC 2016-2, le bulletin des tirages recense en 2016 98 000 lecteurs, 32 266 tirages et 28 410 exemplaires vendus. Le Temps est lu chaque jour par 127 000 personnes[21].



  • 2012 : 41531[22].

  • 2013 : 39716[1].


Les lecteurs/trices du titre Le Temps portent un intérêt supérieur à la moyenne à la politique, aux articles de fond, à l'art, à la culture, aux voyages et aux sujets locaux et régionaux. En revanche, l'intérêt pour les «people», les ordinateurs et l'informatique, l'électronique de loisirs et de communication, l'automobile et la moto est plus faible.
Selon une étude de Publicitas.ch[23], la plus grande partie des lecteurs sont des personnes de plus de 50 ans. Pour ce qui est du sexe des lecteurs, il y a autant d'hommes que de femmes qui consultent le journal. Les salaires des lecteurs dépassent généralement les 8 000 CHF brut mensuels. Sa diffusion est assurée à 91 % par les abonnements et 9 % par la vente au numéro[24].



Notes et références |




  1. a et bRingier reprend Le Temps cbnews.fr


  2. Agence AWP, « Le groupe Ringier rachète Le Temps », sur bilan.ch, 11 avril 2014


  3. Ernst Bollinger, « Le journal de Genève » (consulté le 16 mai 2017).


  4. a et bRoger de Diesbach, Presse futile, presse inutile : Plaidoyer pour le journalisme, Genève, Slatkine, 2007, p. 351


  5. Christian Campiche, Info popcorn : Enquête au cœur des médias Suisses, Genève, Eclectica, 2010, p. 88


  6. Antoine Maurice, Une exécution sommaire : La fin du Journal de Genève et Gazette de Lausanne, Chêne-Bourg, Georg, 1998


  7. Dominique Flaux, Journal d'une fusion : et Gazette d'un sophisme, Toutch et Cartoutch, 1998.


  8. 24 Heures, « Rachat par Ringier » (consulté le 16 mai 2017)


  9. Tribune de Genève, « Le Temps déménage à Lausanne » (consulté le 16 mai 2017)


  10. Philippe Amez-Droz, Médias suisses à l'ère du numérique, Lausanne, PUR, coll. « Le savoir suisse », 2015, p. 81


  11. Édition du 9 décembre 2005.


  12. The Quality of the Media, main findings, Research Department on Public Opinion and Society (FÖG) of the University of Zurich, 2012.


  13. a b et c« Charte rédactionnelle du Temps », sur https://www.letemps.ch (consulté le 4 mai 2015).


  14. Isabelle Eichenberger, « La couleur politique de la presse francophone en débat », sur http://www.swissinfo.ch/ (consulté le 11 mai 2017).


  15. « T-Magazine », sur lenouvelliste.ch (consulté le 18 mai 2017)


  16. Catherine Frammery, « Sur le Web, le virage de l'info payante », Le Temps, 13 janvier 2011, p. 3.


  17. a et bImpressum de le Temps, 16 mars 2017


  18. « Le groupe de presse Ringier annonce le rachat du journal Le Temps », sur rts.ch, 12 avril 2014


  19. « Le contrat a été signé: Ringier et Axel Springer fondent une entreprise commune en Suisse », sur ringier.com, 17 septembre 2015


  20. Alexis Delcambre, « Le quotidien suisse Le Temps est à vendre », sur lemonde.fr, 9 octobre 2013


  21. REMP, « MACH BASIC », sur REMP, octobre 2016(consulté le 18 mai 2017)


  22. Institut Recherches et études des médias publicitaires (REMP), 2012.


  23. Publicitas, « Faire de la pub dans Le Temps », sur Publicitas.ch, 2017(consulté le 4 mai 2017)


  24. Source: REMP 2012



Liens externes |


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