Garonne





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Illustration
La Garonne à Bordeaux.

Carte.
Localisation du cours de la Garonne.
Caractéristiques
Longueur 647 km
Bassin 55 000 km2

Bassin collecteur

Garonne
Débit moyen 650 m3/s (Bec d'Ambès, Gironde)

Régime

pluvio-nival
Cours

Source principale

Pla de Beret
· Localisation

Val d'Aran, Pyrénées, Espagne
· Altitude
1 860 m
· Coordonnées
42° 42′ 35″ N, 0° 56′ 43″ E

Source secondaire
Flanc Est du pic d'Aneto
· Localisation

Aragon, Pyrénées, Espagne
· Altitude
2 470 m
· Coordonnées
42° 39′ 15″ N, 0° 39′ 28″ E

Embouchure

Golfe de Gascogne, Océan Atlantique
· Localisation

Estuaire de la Gironde, France
· Altitude
m
· Coordonnées
45° 35′ 08″ N, 1° 02′ 50″ O

Confluence
Avec la Dordogne
· Localisation

Gironde, France
· Altitude
m
· Coordonnées
45° 02′ 30″ N, 0° 36′ 22″ O
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche

Baïse, Gers, Save
· Rive droite

Ariège, Lot, Tarn, Dordogne
Pays traversés

Drapeau de l'Espagne Espagne Drapeau de la France France
Principales localités

Toulouse, Agen, Bordeaux


Sources : SANDRE:« O---0000 », Géoportail, Banque Hydro

La Garonne (prononcé [ga.ˈʁɔ] en « français standard » ; Garona en occitan, en catalan et en espagnol) est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 647 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique ; son estuaire est la Gironde. Elle a donné son nom aux départements français de Haute-Garonne, de Lot-et-Garonne et de Tarn-et-Garonne.




Sommaire






  • 1 Hydronymie


  • 2 Géographie


    • 2.1 Le cours de la Garonne


    • 2.2 Les sources


    • 2.3 Montagne et piémont


    • 2.4 La vallée de la Garonne


    • 2.5 L'estuaire


    • 2.6 Départements et principales villes traversés


    • 2.7 Principaux affluents




  • 3 Hydrographie


  • 4 Crues de la Garonne


  • 5 Hydrologie - Les débits


    • 5.1 La Garonne au Mas-d'Agenais


    • 5.2 Étiage ou basses eaux


    • 5.3 Crues


    • 5.4 Lame d'eau et débit spécifique




  • 6 Hydrologie - l'étiage (juillet-octobre)


  • 7 La navigation


  • 8 Anciennes pratiques


    • 8.1 Ponts


    • 8.2 Flottage


    • 8.3 Ports et quais


    • 8.4 Péages




  • 9 Poissons migrateurs


  • 10 Liste des principaux franchissements


  • 11 Activités touristiques


  • 12 En littérature


  • 13 Bibliographie


  • 14 Notes et références


  • 15 Voir aussi


    • 15.1 Liens externes







Hydronymie |


La Garonne s'appelle en languedocien et en gascon la/era Garona /eɾa garunɵ/.


Jules César écrit Garumna[1].


Son nom semble provenir du pré-latin *gar- « montagne rocheuse », variante de *kar- et de *gal-, suivi par le pré-latin onna (onno « fleuve », est cité comme gaulois dans le Glossaire d'Endlicher [2]). il signifierait « la rivière du roc », ou mieux, « la rivière caillouteuse »[3].



Géographie |



Le cours de la Garonne |


La Garonne est partagée en plusieurs parties, d'amont en aval :



  • un parcours montagneux de direction Sud-Nord, depuis sa formation dans les Pyrénées centrales espagnoles ;

  • un parcours de piémont de direction Ouest-Est, longeant la chaine centrale pyrénéenne ;

  • un premier parcours de plaine de direction Sud-Ouest - Nord-Est, jusqu'à la confluence avec l'Ariège et la ville de Toulouse ;

  • un second parcours de plaine de direction Sud-Est - Nord-Ouest jusqu'à Bordeaux ;

  • l'embouchure à partir de la ville de Bordeaux et de la confluence avec la Dordogne jusqu'au golfe de Gascogne.


Le point triple entre les trois lignes de partage des eaux de la Garonne, de la Loire et du Rhône se trouve en Lozère à un « sommet » du mont Planas (44° 33′ 12″ N, 3° 43′ 23″ E, altitude : 1 271 m) sur la commune d'Allenc très proche de la limite avec celle de Belvezet, au nord-ouest du « Carrefour de la Pierre Plantée » avec un menhir à proximité.



Les sources |


Selon les auteurs, trois sources distinctes peuvent être reconnues pour la Garonne :



  • pour les Aranais du Val d'Aran, la véritable source, l'Uelh dera Garona (oeil de la Garonne), se situe dans les pâturages du Plã de Béret (42° 42′ 34″ N, 0° 56′ 43″ E, altitude : 1 860 m), à proximité de la station de ski Baqueira Beret ;

  • d'après Norbert Casteret[4], la source principale se trouve à l'est du massif de la Maladeta (42° 39′ 16″ N, 0° 39′ 28″ E, altitude : 2 470 m), en Aragon, depuis les névés nord et est du pic d'Aneto, dont l'eau s'engouffre au Forau d'Aigualluts ou Trou du Toro (42° 40′ 05″ N, 0° 39′ 56″ E, altitude : 2 074 m), pour changer de vallée par une résurgence aux Uelhs de Joeu[5] (Yeux du juif) (42° 40′ 54″ N, 0° 42′ 27″ E, altitude : 1 658 m). C'est l'Arriu Joeu ;

  • enfin, l'Arriu Garona de Ruda puis Arriu de Saboredo venant des lacs de Saboredo (42° 36′ 45″ N, 0° 57′ 42″ E, altitude : 2 360 m), passant à proximité du port de la Bonaigua. Cette branche serait la plus longue[6]et son débit plus important[réf. souhaitée]. C'est la Garonne orientale.





Image panoramique

Panorama de 150º du val d'Aran montrant la confluence des deux rivières : Ruda-Garona et Beret-Garona.
Voir le fichier




Montagne et piémont |




La Garonne dans sa traversée du village de Bossòst.


Le fleuve se dirige au nord, entre en France au Pont du Roy à Fos. La superficie du bassin versant, à son entrée en France, est alors de 521,9 km[7].


Il reçoit ensuite la Pique descendue des massifs de Luchon. Il quitte les Pyrénées après avoir arrosé le site antique de Saint-Bertrand-de-Comminges, puis il reçoit la Neste à Montréjeau, change de direction pour se diriger vers le nord-est en une large vallée (plaine de Rivière), il arrose Saint-Gaudens franchit les Petites Pyrénées entre Saint-Martory et Martres-Tolosane, reçoit le Salat descendu de Saint-Girons.



La vallée de la Garonne |




La Garonne à Boussens.




La Garonne à Salles-sur-Garonne.


La vallée très large s'étage en terrasses sur la rive gauche.
Le fleuve traverse Muret, reçoit l'Ariège à Portet-sur-Garonne pour atteindre Toulouse où il change de direction en se dirigeant au nord-ouest pour se jeter dans l'Atlantique à son embouchure en commun avec la Dordogne où les deux fleuves forment l'estuaire de la Gironde.


Entre Toulouse et Bordeaux, le fleuve traverse Agen et reçoit ses principaux affluents sur la rive droite, le Tarn et le Lot issus du système hydrologique du Massif central.


Le fleuve est navigable de l'océan à Langon. Un canal latéral a été construit au XIXe siècle pour joindre Langon (Castets-en-Dorthe) à Toulouse (liaison avec le canal du Midi de Toulouse à Sète). La marée se fait sentir jusqu'à Casseuil, soit 12 km en amont de Langon[8]. Des oscillations caractéristiques sont aussi observables à La Réole, 5 km plus amont (lorsque le débit est suffisamment faible)[9].


Des Pyrénées à Toulouse, le fleuve est aménagé pour l'industrie hydroélectrique.
Plus récemment, deux centrales nucléaires sont implantées sur les rives :



  • la centrale nucléaire du Blayais ;

  • la centrale nucléaire de Golfech.



L'estuaire |




Le pont de pierre de Bordeaux avec ses dix-sept arches.


À Bordeaux, le fleuve est très large et sous l'influence des marées. À marée montante se forme un mascaret qui remonte le fleuve[10],[11],[12]. L'eau salée de l'océan remonte à Bordeaux en période d'étiage[8], quand le mascaret peut être observé jusqu'en amont de Cadillac en périodes de grandes marées.



Départements et principales villes traversés |




  • Val d'Aran (Espagne) : Vielha e Mijaran


  • Haute-Garonne : Montréjeau, Saint-Gaudens, Muret, Toulouse, Blagnac


  • Tarn-et-Garonne : Verdun-sur-Garonne, Castelsarrasin


  • Lot-et-Garonne : Agen, Tonneins, Marmande


  • Gironde : La Réole, Langon, Bordeaux



Principaux affluents |


Article détaillé : Liste des affluents et sous-affluents de la Garonne.

En descendant le cours du fleuve, on rencontre les affluents suivants, de plus de 50 km de long :




  • la Neste

  • le Ger

  • le Salat

  • l'Arize

  • la Louge

  • l'Ariège

  • le Touch

  • la Save

  • la Gimone

  • l'Hers-Mort

  • le Tarn

  • l'Arrats

  • la Barguelonne

  • l'Auroue

  • la Séoune

  • le Gers

  • l'Auvignon

  • la Baïse

  • le Lot

  • l'Avance

  • le Dropt

  • le Ciron




Hydrographie |




La Garonne à la fin de l'été au sud de Toulouse.


Dans sa partie supérieure, à l'amont de Toulouse, son débit dépend de l'enneigement et de la fonte des neiges et, dans sa partie inférieure, elle a une alimentation pluviale due à ses principaux affluents.


La Garonne alimente aussi plusieurs canaux :



  • le canal de Saint-Martory avec la prise d'eau à Saint-Martory, prélève 10 m3/s au fleuve[13] ;

  • le canal latéral à la Garonne avec la prise d'eau à Toulouse par le canal de Brienne.


Le SANDRE attribue à la Garonne le numéro d'identité hydrographique 0---00000 et le code générique O---0000[14],[15].



Crues de la Garonne |




Vue sur un dégueuloir du Pont-Neuf de Toulouse. Grâce à son architecture, l'ouvrage tint bon lors de la crue de 1875.




Crue de la Garonne de 1930, rupture de la matte à Thivras (Marmande)


A Toulouse, la Garonne a subi de nombreuses crues, notamment depuis que sa rive gauche est habitée. Il y aurait ainsi eu des crues vers 1177, en 1220, en 1258, en 1430, en 1523, en 1536 et en 1589, en 1608, en 1658, en 1673, en 1675, en 1709, en 1712[16], en 1727, en 1750, en 1772, 1788, 1804 et 1810, et en 1827 et en 1835, en 1855, en 1856[17].


À Toulouse, en 1827, la Garonne à quatre mètres au-dessus du niveau ordinaire rempli les arches du pont de Pierre ou Pont neuf.
En 1835, la Garonne monte à cinq mètres 35 au-dessus de l'étiage et passe par les quatre lunes du pont.
En 1772, la Garonne atteint 8 mètres 50[17] .



  • Crue de la Garonne en 1835 : 7,50 m à Toulouse Pont-Neuf

  • Crue de la Garonne en 1855 : 7,25 m à Toulouse Pont-Neuf


  • Crue de la Garonne en 1875 : 9,70 m à Toulouse Pont-Neuf (ou 8m32 d'après vigicrue).

  • Crue de la Garonne en 1879 : 4,87 m à Toulouse Pont-Neuf

  • Crue de la Garonne en 1890 : 3,30 m à Toulouse Pont-Neuf

  • Crue de la Garonne en 1900 : 4,00 m à Toulouse Pont-Neuf

  • Crue de la Garonne en 1905 : 4,24 m à Toulouse Pont-Neuf


  • Crue de 1927 en Aquitaine, particulièrement imposante après le confluent de la Garonne avec le Lot (dont elle est restée crue de référence), insignifiante en amont[18].

  • Crue de la Garonne en 1952 : 4,57 m à Toulouse Pont-Neuf

  • Crue de la Garonne en 1977 : 4,31 m à Toulouse Pont-Neuf

  • Crue de la Garonne en 2000 : 4,38 m à Toulouse Pont-Neuf

  • Crue de la Garonne en 2004 : 3,52 m à Toulouse Pont-Neuf


En 1777, La Garonne subit une crue extraordinaire au point que le curé de Bourdelles prit la peine de retranscrire l'événement, à la fin des actes de l'année, dans le registre paroissial des baptêmes, mariages et décès :



« Soit pour mémoire que le dix sept May de cette présente année que la Rivière de Garonne étant débordée pendant trois diverses fois a noyé et perdu totalement la Récolte de la parroisse de Bourdelles qui obligea les habitants a faucher les Bleds foins, et qu'il ne ramasser que quatre boisseaux moins deux picotins froment, neuf de Bled d'Espagne, et du tout de vin[19]. »




Hydrologie - Les débits |



La Garonne au Mas-d'Agenais |


Le débit de la Garonne a été observé sur une période de 76 ans (1913-1988), au Mas-d'Agenais, localité du département de Lot-et-Garonne située à une douzaine de kilomètres en amont de la ville de Marmande[20]. La surface prise en compte est de 52 000 km2, ce qui correspond à près de 95 % du bassin versant total du fleuve qui fait plus ou moins 55 000 km2.


Le module du fleuve au Mas-d'Agenais est de 631 m3/s (plus que la Seine à son embouchure qui fait plus ou moins 540 m3/s).


La Garonne présente des fluctuations saisonnières de débit bien marquées[21], mais pas excessives. Les hautes eaux se situent en hiver et au printemps, et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 832 à 1 030 m3/s, de décembre à mai inclus (avec un léger sommet en février). Dès fin mai, le débit diminue progressivement ce qui mène aux basses eaux d'été. Celles-ci ont lieu de juillet à octobre inclus, et s'accompagnent d'une baisse du débit mensuel moyen jusqu'au niveau de 190 m3/s au mois d'août, ce qui reste considérable. Mais les fluctuations de débit sont plus importantes selon les années, ou observées sur de courtes périodes.




Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : Mas-d'Agenais




Source : Banque Hydro - MEDDE



Étiage ou basses eaux |


Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusqu'à 77 m3/s, en cas de période quinquennale sèche, ce qui est loin d'être sévère. Le débit de la Garonne se maintient ainsi bien mieux que ceux de la Seine ou de la Loire, en période de sècheresse.



Crues |




La Garonne à Bourret (département de Tarn-et-Garonne)




La Garonne à Toulouse lors d'une crue hivernale


D'autre part, les crues du fleuve peuvent être assez importantes, aggravées par la taille élevée de son bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 3 500 et 4 400 m3/s. Le QIX 10 se monte à 5 000 m3/s, et le QIX 20 en vaut 5 500 m3/s. Quant au QIX 50, il se monte à pas moins de 6 300 m3/s, soit presque le débit moyen ou module du Danube en fin de parcours. Ainsi la possibilité d'importants débordements menace constamment.


Le débit journalier maximal enregistré au Mas-d'Agenais a été de 5 700 m3/s le 5 mars 1930, lors de l'inondation historique de 1930. En comparant cette valeur à l'échelle des QIX exposée plus haut, il apparaît que cette crue était un peu plus importante que la crue vicennale calculée par le QIX 20 (une crue vicennale a, chaque année, une probabilité de 1/20 de se produire).


On peut aussi noter les estimations de la crue de la Garonne en 1875 où au moins 10 000 m3/s auraient transité en aval du confluent avec le Tarn[22].



Lame d'eau et débit spécifique |


Bien qu'une bonne partie des plaines de son bassin soient peu arrosées, au point de nécessiter des ouvrages d'irrigation, la Garonne est un fleuve abondant, puissamment alimenté par les fortes précipitations des hauts sommets des Pyrénées centrales, et d'une bonne partie du Massif central. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant se monte à 384 millimètres annuellement, ce qui est nettement supérieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus (320 millimètres par an). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint 12,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.



Hydrologie - l'étiage (juillet-octobre) |




Les prélèvements




Le soutien d'étiage


Les débits généralement faibles en été et en automne, période appelée étiage, coïncident avec des prélèvements importants. Afin de limiter les risques pour la Garonne et éviter les conflits entre usage, une réalimentation du fleuve est assurée à partir de réservoirs situés dans les Pyrénées.


Les usages préleveurs (données moyennes sur l'aire du Plan de Gestion d'Étiage du 1er juillet au 31 octobre) :



  • L'eau potable : réguliers sur l’année, les prélèvements d’eau potable représentent, à l’étiage, environ 60 millions de mètres cubes (hm3). Un tiers est consommé, les deux tiers sont restitués au milieu. Cependant, les effluents des stations d’épuration ont un impact d’autant plus important que le niveau d’eau est faible.

  • L'industrie : les prélèvements industriels (nucléaire, hydroélectricité, papeteries…) réguliers sur l’année, représentent à l’étiage 108 hm3. Cette eau est largement restituée, la consommation nette représente à peine 7 % du prélèvement, mais peut engendrer des variations instantanées de débits préjudiciables à l’écosystème et aux autres activités.

  • L'agriculture : l’irrigation représente 40 % des prélèvements à l’étiage, mais 80 % de la consommation, peu d'eau d'irrigation revenant au milieu. Toutefois, le cycle biologique des plantes allant de mai à septembre, les premiers besoins sont servis par l’hydrologie naturelle et les pluies. L’impact éventuel des pompages agricoles ne débute qu’à la mi-juillet et s’estompe début septembre. S’il reste faible par rapport aux débits naturels, en années humides, il peut être déterminant en années sèches (mini 93 hm3, maxi 188 hm3).
    À l'aval du bassin, le prélèvement net agricole (non compensé, donc pouvant peser sur la ressource naturelle) peut atteindre, au plus fort de la campagne d'irrigation (entre le 25 juillet et le 5 août), 20 à 25 m3/s ; l'objectif d'étiage étant quant à lui de 110 m3/s.

  • Les transferts d'eau : représentent jusqu'à 212 hm3. Trois canaux prélèvent de l’eau sur les quatre mois d’étiage : le canal de Garonne et de celui de Saint-Martory (dont les prélèvements en Garonne, non compensés, pèsent sur la ressource naturelle quand elle vient à manquer) et le canal de la Neste (dont le prélèvement en Neste d'Aure est compensé à 50 % par les lacs d'altitude du Néouvielle).


Le soutien d'étiage : Des conventions pluriannuelles de soutien d’étiage mobilisent déjà et ce depuis 1993, plus de 50 millions de mètres cubes (hm3) de ressources en amont de Toulouse (de 30 à 70 hm3 mobilisables selon les années). Sur ce stock, la moyenne du volume mobilisé est de 25 hm3 (mini 12 hm3 et maxi 46 hm3), car il y a des étés humides, des étés secs et des pluies automnales plus ou moins tardives[23].



La navigation |




Transport de sections de l'A380 passant à Bordeaux.


Autrefois important axe de navigation et de transport de marchandises, la Garonne n’est aujourd’hui navigable pour les plus gros bateaux (cargos, porte-conteneurs …) que dans son estuaire, jusqu’au Pont de Pierre à Bordeaux, et pour les grosses péniches jusqu’à Langon. Le trafic fluvial emprunte ensuite le Canal de Garonne qui est voué presque exclusivement au tourisme fluvial.


La navigabilité de la Garonne a déjà été étable dans des temps anciens sur une bonne longueur[24].


Le transport de gros gabarit a repris de l'activité jusqu'à Langon grâce à la construction aéronautique et surtout de l'A380 dans les ateliers de Toulouse.


Le Ville de Bordeaux est l'un des trois bateaux construit pour le transport des pièces de l'A380 jusqu'à Pauillac (Gironde) qui sont ensuite transbordées sur une des deux barges le Breuil et le Brion remontant la Garonne jusqu'à Langon.


Les principaux éléments constituant les appareils de la gamme d'Airbus sont produits dans des usines réparties dans toute l'Europe mais les chaînes de montage se trouvent sur le site de l'aéroport de Toulouse-Blagnac en France ou à l'aéroport de Hambourg-Finkenwerder en Allemagne. Ces déplacements entre les différents sites de production et de montage s'effectuaient par camions ou par les airs, grâce au Beluga, un Airbus A300-600ST dont le fuselage a été spécialement modifié pour pouvoir recevoir des pièces de grande taille. Mais avec les dimensions de l'A380, l'emploi de cet avion est devenu impossible et Airbus a donc mis en place un système combiné de transport aérien, maritime et terrestre par bateaux, barges et camions.



Anciennes pratiques |



Ponts |




La Garonne à Toulouse, Pont de pierre ou Pont neuf, ses arches et ses lunes permettent le passage de l'eau en cas de crue


Au fil de son histoire, la Garonne a été dotée de ponts qui permettent de la franchir, notamment à Bordeaux et à Toulouse.


Parmi les anciens ponts, on compte le pont de Montaudran et le pont de Velours[25].


En 1789, le pont en bas de Montréjeau était en bois[26].


En 1860, la compagnie des chemins de fer du midi pour relier Toulouse à Tarbes (avant d'arriver à Bayonne) a construit six ponts sur la Garonne:



  • Deux ponts à Empalot à Toulouse: rive droite: cinq et deux arches; rive gauche: neuf et deux arches

  • Deux ponts aux lieux dits Fourqs et Appas

  • Deux ponts à Valentine et à Montréjeau[27].




Flottage |


Le flottage a été utilisé pour construire les poutres maîtresses de la cathédrale de Montauban à partir du bois de la vallée d'Aure[28].


Le flottage a disparu avec la construction d'une ligne de chemin de fer (aujourd'hui remplacée par un service d'autocar) entre Luchon et Montréjeau[29].


La Garonne a également servi au flottage de bois de chauffage et de construction, qui venait du Val d'Aran, jusqu'à Cazère ou jusqu'à Toulouse. Ce flottage se faisait dans le cadre de libres échanges commerciaux, qui ont par la suite été encadrés par des privilèges, sujets de différends nationaux, jusqu'à leur disparition. Ainsi 500 à 600 hommes coupaient 8000 cannes de bois annuellement pour la région toulousaine. Les escales se réalisaient aux ports de Bossòst, Les, Saint-Béat et Fos[30]. Par ailleurs, Julien Sacaze suppose que Lugdunum Convenarum était un port antique.


Ainsi, en Haute-Garonne, en 1878, la Garonne était navigable sur 190 kilomètres environ[31].



Ports et quais |


En 1847, Toulouse comptait sur la Garonne des quais et trois ports[32].



Péages |


L'histoire des péages de la Garonne et de ses affluents au Moyen Âge a été étudiée par le professeur C. Higounet. Il en existait notamment une trentaine entre Bordeaux et toulouse[33].



Poissons migrateurs |




Les poissons migrateurs : habitats et contraintes.


La Garonne et son estuaire accueillent encore les huit espèces de migrateurs amphihalins : la grande alose, l'alose feinte, l'anguille, l'esturgeon européen, la lamproie fluviatile, la lamproie marine, le saumon atlantique et la truite de mer.


La Garonne constitue l'axe majeur de migration pour les poissons grands migrateurs, reliant l’Atlantique jusqu’aux Pyrénées. L'estuaire de la Gironde, véritable milieu de transition, joue un rôle clé dans l’adaptation physiologique des poissons grands migrateurs au passage d’un milieu marin à un milieu fluvial, et vice versa. La Garonne est un lieu de reproduction et les graviers de son lit abritent les œufs. C'est aussi un milieu nourricier.


Petit à petit, les incidences de certaines activités humaines ont commencé de porter tort à ces populations fragiles. Les prélèvements intensifs de granulats, la pollution de l’eau et surtout les barrages ont bouleversé les écosystèmes, rendant souvent inaccessibles les zones de frai quand ils ne les détruisaient pas simplement.


Il a fallu attendre les années 1970-1980 pour que les pouvoirs publics étendent le plan de sauvetage du saumon à l’ensemble des espèces migratrices, imposent des dispositifs de franchissement de barrages, prévoient des alevinages, limitent la pêche et redonnent un avenir à des espèces emblématiques en pays de Garonne[34].


L'esturgeon européen : Il est sur la liste rouge des espèces menacée de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Le système Gironde-Garonne-Dordogne abrite les dernières frayères.


L'anguille : Longtemps considérée comme nuisible, elle fait actuellement l’objet de toutes les attentions. Des mesures d’urgence aux niveaux national et local s’imposent pour la sauvegarde de l’espèce.


La grande alose : La Garonne et la Dordogne ont longtemps accueilli la population de grande alose la plus importante d’Europe. Aujourd'hui, cette espèce, de la famille de la sardine, connaît une baisse d'effectif préoccupante. Un plan de sauvegarde de l'espèce a été mis en place en 2008.


La lamproie marine : Elle est pêchée dans la partie aval de la Garonne, au filet ou dans des nasses. Cuisinée « à la bordelaise », en civet, est ensuite commercialisée en conserve. C'est l'espèce migratrice la plus abondante.


Le saumon atlantique : Disparu dans les années 1970, le saumon atlantique repeuple peu à peu le bassin de la Garonne, grâce au plan de restauration.



Liste des principaux franchissements |



























































































































































































































































































































































































































































Nom
Image
Rive gauche
Rive droite
Longueur totale
Type du pont
Route / Ligne ferroviaire
Année
Notes

Pont d'Aquitaine

sans cadre

Bordeaux

Lormont
1 767 m.

Pont suspendu

A630
1967


Pont Jacques Chaban-Delmas

sans cadre

Bordeaux

Bordeaux
575 m.

Pont levant

2013


Pont de Pierre

sans cadre

Bordeaux

Bordeaux
487 m.

Pont à voûtes en maçonnerie

1822


Pont Saint-Jean

sans cadre

Bordeaux

Bordeaux
474 m.

Pont à poutres

1965


Pont ferroviaire de Bordeaux

sans cadre

Bordeaux

Bordeaux
476 m.

Pont à poutres

Ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean
2008


Passerelle Eiffel

sans cadre

Bordeaux

Bordeaux
509,69 m.

Pont métallique

1860
Ancien pont ferroviaire.

Logo monument historique Classé MH (2010)



Pont Simone-Veil


Bègles

Floirac
545 m.

Pont à poutres

en construction


Pont François Mitterrand

sans cadre

Bègles

Bouliac
642 m.

Pont à poutres

A630
1993

Pont Eiffel

sans cadre

Portets

Langoiran
250 m.

Pont métallique

D115
1881
Ce pont, malgré son nom, n'a pas été conçu par Gustave Eiffel.
Pont de Béguey-Podensac


Béguey

Podensac
220 m.

Pont à poutres

D13
1984

Pont de Cadillac


Cérons

Cadillac
280 m.

Pont métallique

D11
1880


Pont ferroviaire de Langon

sans cadre

Langon

Saint-Macaire
210 m.

Pont à poutres

Ligne de Bordeaux Saint-Jean à Sète-Ville
1998
Remplace l'ancien pont construit en 1855.

Pont routier de Langon

sans cadre

Langon

Saint-Macaire
210 m.

Pont à poutres

D1113
1971

Pont Eiffel

sans cadre

Castets-en-Dorthe

Caudrot
200 m.

Pont métallique

D15
1905
Ce pont, malgré son nom, n'a absolument pas été conçu par le célèbre ingénieur Gustave Eiffel.
Pont du Rouergue

sans cadre

La Réole

La Réole
170 m.

Pont suspendu

D9e6
1935

Nouveau pont de La Réole


Fontet

La Réole
400 m.

Pont à poutres

D9


Pont de Couthures-sur-Garonne

sans cadre

Couthures-sur-Garonne

Sainte-Bazeille
252 m.

Pont à poutres

D3
1979

Pont ferroviaire de Thivras

sans cadre

Marmande

Marmande


Pont en maçonnerie

Ligne de Marmande à Mont-de-Marsan
1895

Nouveau pont de Marmande


Marmande

Marmande
250 m.

Pont à poutres

D933


Pont suspendu de Marmande

sans cadre

Marmande

Marmande
210 m.

Pont suspendu

D933E1
1932

Pont du Mas-d'Agenais

sans cadre

Le Mas-d'Agenais

Sénestis
237 m.

Pont suspendu

D6
1840
Pont enjambant aussi le canal latéral.

Pont de Tonneins

sans cadre

Tonneins

Tonneins
230 m.

Pont en arc

D120
1942

Pont de Pascau

sans cadre

Saint-Léger

Aiguillon
210 m.

Pont métallique

D8
1935

Pont SNCF de Port-Sainte-Marie


Feugarolles

Port-Sainte-Marie
288 m.

Pont en maçonnerie

Ligne de Port-Sainte-Marie à Riscle
1890

Pont routier de Port-Sainte-Marie


Saint-Laurent

Port-Sainte-Marie
180 m.

Pont à poutres

D930



Pont-canal d'Agen

sans cadre

Le Passage

Agen
539 m.

Pont-canal

Canal latéral à la Garonne
1847

Passerelle d'Agen

sans cadre

Le Passage

Agen
263 m.

Pont suspendu
Passerelle piétonne
1839


Pont de pierre

sans cadre

Le Passage

Agen
260 m.

Pont à poutres

D656
1970
L'ancien pont de pierre a été remplacé par l'actuel pont en béton précontraint dans les années 1970.
Pont de Beauregard


Le Passage

Boé
270 m.

Pont à poutres

N21


Pont de Layrac à Boé


Layrac

Boé
230 m.

Pont à poutres

D17


Pont ferroviaire de Leyrac

sans cadre

Layrac

Boé
460 m.

Pont en maçonnerie

Ligne de Bon-Encontre à Vic-en-Bigorre
1865

Pont de Sauveterre-Saint-Denis

sans cadre

Sauveterre-Saint-Denis

Lafox
230 m.

Pont suspendu

D308
1845

Pont de Saint-Nicolas

sans cadre

Saint-Nicolas-de-la-Balerme

Saint-Romain-le-Noble
180 m.

Pont à poutres

D114
2010

Pont de Lamagistère

sans cadre

Donzac

Lamagistère
180 m.

Pont suspendu à chaînes

D30
1930

Pont de Mondou

sans cadre

Saint-Loup

Saint-Loup
270 m.

Pont en maçonnerie

D953
1882

Pont d'Auvillar

sans cadre

Auvillar

Espalais
210 m.

Pont suspendu

D11
1930

Pont de Malause


Malause

Malause
400 m.

Pont à poutres

D26BIS


Pont Coudol

sans cadre

Saint-Nicolas-de-la-Grave

Boudou
280 m.

Pont suspendu

D15
1850
Pont enjambant à la fois la Garonne, le canal latéral et la ligne Bordeaux-Toulouse.
Pont autoroutier


Castelsarrasin

Castelsarrasin
200 m.

Pont à poutres

A62
1976



Activités touristiques |




  • Canoë-kayak

  • Rafting

  • Hydrospeed


  • Pêche sportive ou de détente

  • Baignade

  • Voile

  • Aviron (sport)


  • Motonautisme et ski nautique

  • Navigation fluviale





En littérature |




« C'est une Garonne ».


La Garonne est, « à la lettre, l'un des personnages les plus importants de l’œuvre de Pierre Gamarra. (…) La Loire a eu son poète et romancier avec Maurice Genevoix, la Durance le sien avec Giono, la Garonne, avec Pierre Gamarra, a son troubadour. »[35]



Bibliographie |




  • Les Caprices du Temps dans le Sud-Ouest, numéro spécial de la revue d'histoire Arkheia, Montauban, 2009. À lire notamment, Max Lagarrigue (en), L'inondation du siècle, mars 1930.

  • Hautreux, Joseph-Alfred, La Rivière à Bordeaux depuis deux cents ans, étude sur les passes, Bordeaux, impr. de G. Gounouilhou, 1889, 55 p. (lire en ligne)

  • Jean-Loup Marfaing, Charles Daney, Jean-Ramière, La Garonne, Nouvelles Éditions Loubatières, 2011, 224 p. (ISBN 978-2-86266-650-1)


  • Charles Higounet, « Géographie des péages de la Garonne et de ses affluents au Moyen Âge », Journal des savants, vol. 1, no 1,‎ janvier-juin 1978, p. 105-130 (ISSN 1775-383X, lire en ligne).



Notes et références |




  1. Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules [« Commentarii de Bello Gallico »], entre -57 et -51 [détail des éditions], livre I, 1.


  2. Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, Paris, Errance, 1995, 240 p., p. 203


  3. Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes en France, Paris, Klincksieck, 1982, 234 p.


  4. Georges Jorré, « Le problème du Trou du Toro, d'après M. Norbert Casteret (Le problème du Trou du Toro. Détermination des sources du rio Esera et de la Garonne occidentale », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, vol. 3,‎ 1932, p. 116-120 (lire en ligne).


  5. Roger Lambert, Géographie du cycle de l'eau, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 1996, 441 p. (ISBN 2858162735), p. 351


  6. Encyclopédie Larousse, La Garonne, http://www.larousse.fr/encyclopedie/riviere-lac/la_Garonne/111428


  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Garonne (O---0000) » (consulté le 18 juillet 2011)


  8. a et bConservatoire de l'estuaire de la Gironde, « [PDF] La chronique du fleuve, p.3 », 2004(consulté le 31 août 2010)


  9. http://www.vigicrues.gouv.fr/niveau3.php?idspc=13&idstation=370


  10. (en) Chanson, H., Lubin, P., Simon, B., and Reungoat, D., Turbulence and Sediment Processes in the Tidal Bore of the Garonne River: First Observations, Brisbane, Hydraulic Model Report No. CH79/10, School of Civil Engineering, The University of Queensland, Brisbane, Australia, 97 pages, 2010, poche (ISBN 978-1-74272-010-4, lire en ligne)


  11. (en) Simon, B., Lubin, P., Reungoat, D., Chanson, H., Turbulence Measurements in the Garonne River Tidal Bore: First Observations, Proc. 34th IAHR World Congress, Brisbane, Australia, 26 June-1 July, Engineers Australia Publication, Eric Valentine, Colin Apelt, James Ball, Hubert Chanson, Ron Cox, Rob Ettema, George Kuczera, Martin Lambert, Bruce Melville and Jane Sargison Editors, pp. 1141-1148, 2011(ISBN 978-0-85825-868-6, lire en ligne)


  12. (en) Chanson, H., Reungoat, D., Simon, B., Lubin, P., High-Frequency Turbulence and Suspended Sediment Concentration Measurements in the Garonne River Tidal Bore, Estuarine Coastal and Shelf Science (DOI: 10.1016/j.ecss.2011.09.012), 2012(ISSN 0272-7714)


  13. Site de la préfecture de la Haute-Garonne, page sur l'irrigation


  14. SANDRE, « Dictionnaire des données : référentiel hydrographique » (consulté le 14 juin 2016).


  15. SANDRE, « Fiche cours d'eau : La Garonne (O---0000) », sur sandre.eaufrance.fr, 1er janvier 2006(consulté le 14 juin 2016).


  16. cf l'Errata 1, en page 454


  17. a et bLes drames de l'inondation à Toulouse / Théophile Astrié Auteur : Astrié, Théophile Éditeur : Arnaud et Labat (Paris) Éditeur : Librairie centrale (Toulouse) Date d'édition : 1875
    gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5778575j



  18. Maurice Pardé, « La crue de la Garonne en mars 1927 », Revue de géographie alpine, t. 15, no 3,‎ 1927, p. 455-458 (DOI 10.3406/rga.1927.5045, lire en ligne)


  19. AD33, Paroisse Saint-Saturnin de Montagoudin, Collection communale, BMS 1773-1792, page 17. Nota : le mot bled est l'ancienne écriture du mot blé.


  20. Banque Hydro - MEDDE, « Synthèse de la Banque Hydro - La Garonne au Mas-d'Agenais (O9060010) » (consulté le 18 mai 2015)


  21. iTolosa, « Suivi et historisation des données hydrologiques à Toulouse (Garonne, Touch et autres principaux affluents) »


  22. Maurice Pardé, « La crue catastrophique de mars 1930 dans le Sud-Ouest de la France », Revue de géographie alpine, vol. 18, no 2,‎ 1930, p. 343–393 (DOI 10.3406/rga.1930.4534, lire en ligne)


  23. Voir les données statistique et les prévisions quotidiennes


  24. http://www.volvestre-patrimoine.info/index.php?option=com_content&task=view&id=51&Itemid=31


  25. http://www.gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5720333n/f180.item


  26. Fragmens d'un voyage sentimental et pittoresque dans les Pyrénées ou Lettre écrite de ces montagnes / par M. de St-Amans Auteur : Saint-Amans, Jean-Florimond Boudon de (1748-1831) Éditeur : Devilly (Metz) Date d'édition : 1789 gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k351540/f11.image


  27. Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann Titre : New annals of the construction Titre : Neue Annalen der Baukunst Éditeur : V. Dalmont (Paris) Éditeur : V. Dalmont (Paris) Éditeur : Dunod (Paris) Éditeur : J. Baudry (Paris) Éditeur : C. Béranger (Paris) Date d'édition : 1860-11 gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55770432/f5.item


  28. Bulletin de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, Société archéologique et historique de Tarn-et-Garonne, 1994, lire en ligne


  29. Rapports et délibérations, Conseil général de la Haute-Garonne, 1938, lire en ligne


  30. Revue de Comminges, Société des études du Comminges (Saint-Gaudens, Haute-Garonne), Société Julien Sacaze, 1958, lire en ligne


  31. Usages locaux ayant force de loi dans le département de la Haute-Garonne (2e édition revue, augmentée et corrigée...), Victor Fons (1801-1882), éditeur Brun-Rey (Toulouse), 1878 lire en ligne


  32. Plan géométrique de la ville de Toulouse, dressé d'après les plans du cadastre / par P. J. Bellot... Auteur : Bellot, Pierre-Joseph (Aîné). Dessinateur
    Auteur : Raynaud frères (Toulouse). Auteur du texte Éditeur : impr. de Raynaud frères (Toulouse) Date d'édition : 1847 gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53060495j/f1.item



  33. Charles Higounet, « Géographie des péages de la Garonne et de ses affluents au Moyen Âge », Journal des savants, no 1,‎ 1978, p. 105-130 (lire en ligne).


  34. Voir le dernier bilan des migrations sur la Garonne


  35. Claude Sicard, « Cet homme me parle en occitan » in Recueil de l'Académie de Montauban : sciences, belles-lettres, arts, encouragement au bien (Montauban), 1997 (série III, tome 81), (ISSN 1154-7995)



Voir aussi |




  • Garoumnes, tribu proto-basque de l'Aquitaine antique

  • Le Bassin de la Garonne

  • La liste de fleuves dans le monde classés par continents

  • La liste des fleuves de France

  • Les débits des cours d'eau du bassin de la Garonne

  • Liste des communes de France portant la mention rajoutée des grands fleuves français



Liens externes |


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