Îles Salomon
« Îles Salomon » redirige ici. Pour les autres significations, voir Îles Salomon (homonymie) et Salomon.
Îles Salomon
Solomon Islands (en)
Drapeau des Salomon. | Armoiries des Salomon. |
Devise nationale | To Lead is to Serve |
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Hymne national | God Save Our Solomon Islands |
Forme de l'État | Monarchie constitutionnelle |
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Reine | Élisabeth II |
Gouverneur général | Frank Kabui |
Premier ministre | Rick Houenipwela |
Capitale | Honiara 9° 25,789′ S, 159° 57,385′ E |
Plus grande ville | Honiara |
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Superficie totale | 28 450 km2 (classé 139e) |
Superficie en eau | 3,2 % |
Fuseau horaire | UTC + 11 |
Indépendance | Du Royaume-Uni |
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Date | 7 juillet 1978 |
Gentilé | Salomonien ou Salomonais |
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Population totale (2017[1]) | 647 581 hab. (classé 167e) |
Densité | 21 hab./km2 |
PIB nominal (2014) | 1,155 milliards de $ + 8,96% (172e) |
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PIB (PPA) (2014) | 1,090 milliards de $ + 3,02% (178e) |
PIB nominal par hab. (2014) | 2 009,314 $ + 6,56% (137e) |
PIB (PPA) par hab. (2014) | 1 895,093 $ + 0,66% (166e) |
Dette publique brute (2014) | Nominale : 1,144 milliards de SI$ - 5,69% Relative : 13,395% du PIB - 14,53% |
IDH (2012) | 0,530 (bas ; 143e) |
Monnaie | Dollar des Salomon ( ) |
Code ISO 3166-1 |
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Domaine Internet | .sb |
Indicatif téléphonique | +677 |
Les Îles Salomon (en anglais Solomon Islands) parfois simplement appelées les Salomon, sont un État situé à l'est-sud-est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les archipels qui composent ce pays se trouvent essentiellement en mer des Salomon et en mer de Corail. Les Salomon sont une monarchie membre du Commonwealth. Ils sont constitués d’une douzaine d’îles principales et de près d'un millier d'îles plus petites situées à cheval sur deux archipels : les îles Salomon pour la majorité du pays et les îles Santa Cruz pour la province de Temotu[2].
Sommaire
1 Histoire
2 Politique
3 Subdivisions
4 Géographie
5 Économie
6 Démographie
6.1 Langues
6.2 Religions
7 Santé
8 Culture
8.1 Musique
8.2 Artistes salomoniens
9 Codes
10 Notes et références
11 Articles connexes
11.1 Liens externes
Histoire |
Archipel de l’Océanie proche (c’est-à-dire des îles qui, pour la plupart, sont intervisibles, ce qui facilite la navigation entre elles), il est peuplé dès la première phase d’expansion de la culture océanienne Lapita, par des populations qualifiées sans doute à tort de mélanésiennes par Jules Dumont d'Urville dès 1831 parce qu’elles sont d'étroites parentes de toutes les populations austronésiennes voisines, et dont rien, du point de vue linguistique et culturel, ne les distingue. Plus proches du foyer initial (situé dans les îles de l'Amirauté), elles sont sans doute parmi les plus fragmentées, surtout du point de vue linguistique. En revanche, aucune parenté étroite n’existe avec les Papous.
Le Royaume-Uni établit un protectorat sur les îles Salomon dans les années 1890, dans le cadre de la Commission du Pacifique occidental, et face à l'expansion coloniale allemande dans cette région notamment en Nouvelle-Guinée et aux Samoa.
De très durs combats ont lieu dans ces îles entre les États-Unis et le Japon durant la Seconde Guerre mondiale. L’autonomie est accordée le 2 janvier 1976 et l’indépendance est proclamée le 7 juillet 1978. Peter Kenilorea devient le premier dirigeant du pays. Les problèmes actuels qui remettent en cause la viabilité de cet archipel sont, entre autres : le déficit budgétaire, le déboisement et le paludisme.
Le mécontentement continu de la population mène à un arrêt presque complet de l'activité normale ; les fonctionnaires restent impayés pendant des mois et les réunions du cabinet doivent être tenues dans le secret pour empêcher des seigneurs de guerre locaux de s’y mêler.
En 1986, l’archipel fait appel à l’aide internationale après avoir été dévasté par un cyclone.
En juillet 2003, le gouverneur général des Salomon demande officiellement l'aide internationale.
Un important contingent international de sécurité, baptisé RAMSI, commandés par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, composé de soldats et de policiers, et avec des représentants d’une vingtaine d’autres nations du Pacifique dont les Tonga, les îles Fidji et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée), commence à se déployer en août 2003, sous le nom d'opération « Helpem Fren ». Terme signifiant « aider un ami » en pidgin local). Cette force régionale d’assistance est aujourd’hui contestée. Michael Maina, le ministre salomonais de la Police, estime début 2005 que cette force doit être passée en revue en raison de « graves carences ». En revanche, Peter Noble, un Néo-Zélandais, adjoint au « coordinateur spécial » de la RAMSI, quitte ses fonctions en étant chaleureusement félicité par sir Allan Kemakeza. Le coordinateur actuel est un Australien, James Batley, un diplomate de carrière. La mort d’un jeune policier australien, abattu par balles début décembre 2004, a provoqué l’envoi d’une compagnie d’une centaine d’hommes.
Le 2 avril 2007, l’archipel est frappé par deux violents séismes suivis d’un tsunami. Un nouveau séisme, de magnitude Mw 8, frappe le pays le 6 février 2013.
Politique |
Les Salomon sont une démocratie parlementaire fondée sur le système de Westminster — c'est-à-dire largement inspirée du modèle politique britannique. Les Salomon étant l'un des seize royaumes du Commonwealth, le chef d'État est un monarque, le roi ou la reine des Salomon. Cette monarchie est liée à la monarchie britannique, le monarque britannique — actuellement Élisabeth II — portant ainsi la Couronne salomonaise. Les fonctions du monarque, en son absence, sont délégués à un Gouverneur général, nommé par la reine sur recommandation du Parlement. Les fonctions du monarque et du Gouverneur général sont cérémonielles et symboliques.
Le chef de gouvernement est un premier ministre, élu par le Parlement, et qui gouverne tant qu'il dispose du soutien d'une majorité des députés.
Le Parlement des Salomon, monocaméral, est composé de cinquante députés élus dans autant de circonscriptions au suffrage universel, tous les quatre ans ou à la suite d'une dissolution, et d'un président d'assemblée (Speaker) choisi en dehors du Parlement par les députés.
En raison de la multitude de partis politiques, auxquels les députés s'attachent parfois de manière temporaire et qui ne sont pas fondés sur des différences de programme nettes et pérennes, les gouvernements sont composés de coalitions regroupant plusieurs partis ainsi que des députés sans étiquette. Ces coalitions sont souvent instables; il est fréquent que des membres du gouvernement rejoignent l'opposition, ou vice-versa, provoquant une chute du gouvernement en cours de mandat.
Le pays est par ailleurs divisé en neuf provinces, dirigées chacune par une assemblée provinciale élue. La capitale, Honiara, est gouvernée par un conseil municipal, indépendamment de toute province.
Subdivisions |
Les Salomon sont découpées en neuf provinces Centrale, Choiseul, Guadalcanal, Isabel, Makira-Ulawa, Malaita, Rennell et Bellona, Temotu et Occidentale auxquelles s'ajoute le territoire abritant la capitale, Honiara.
La province de Temotu, située dans les îles Santa Cruz, est la seule à ne pas dépendre géographiquement de l'archipel des îles Salomon[2].
Géographie |
Les Salomon se situent à cheval sur deux archipels : celui des îles Salomon, partagé avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée, situé au nord-ouest et celui des îles Santa Cruz situé au sud-est. Ce dernier archipel est occupé par une grande partie de la province de Temotu. Le reste du pays est situé dans l'archipel des Salomon. L'île Bougainville de la Papouasie-Nouvelle-Guinée appartient géographiquement a l'archipel des Salomon. Le pays est situé en Océanie, dans l'ensemble géographique appelé Mélanésie où il occupe plusieurs espaces maritimes. Les plus grandes îles, au nord-ouest, se trouvent en mer des Salomon ; à l'est-sud-est les îles Santa Cruz et Duff baignent la mer de Corail, à l'exception de Tikopia, Anuta et Fatutaka qui, plus éloignées vers l'est, sont situées dans l'océan Pacifique. Par ailleurs, ce dernier borde de tous côtés l'atoll de Sikaiana, qui se retrouve isolé à 196 km à l'est-nord-est de l'île de Malaita.
Les îles principales sont Choiseul, les îles de la Nouvelle-Géorgie, Santa Isabel, les îles Russell, les îles Florida, Malaita, Guadalcanal, Sikaiana, Maramasike, Ulawa, Uki Ni Masi (en), San Cristóbal, Santa Ana, Rennell, Bellona et les îles Santa Cruz.
La distance entre les îles les plus occidentales et les plus orientales est d’environ 1 500 kilomètres. Au sud-est, les îles Santa Cruz se situant au nord du Vanuatu, sont particulièrement isolées, à plus de 200 kilomètres des autres îles. Des volcans avec des degrés variables d’activité sont situés sur certaines des plus grandes îles, alors que plusieurs des îles les plus petites sont simplement des atolls minuscules recouverts de sable et de cocotiers.
Au nord-ouest de l’archipel, l’île Bougainville et d'autres petites îles liées sont incluses géographiquement dans les Salomon (d'où leur nom anglais de North Solomons), bien que politiquement elles soient rattachées à la Papouasie-Nouvelle-Guinée avec un statut d'autonomie depuis 2004.
Économie |
La majeure partie de la population dépend de l’agriculture, de la pêche et de la sylviculture pour au moins une partie de leur vie.
La plupart des produits manufacturés et des produits pétroliers doivent être importés.
Les îles sont riches en ressources minérales peu exploitées telles que le plomb, le zinc, le nickel et l’or.
Les problèmes économiques en Asie du Sud-Est ont mené à une diminution brusque de l’industrie du bois de construction et le rendement économique a diminué d’environ 10 % en 1998.
Le gouvernement a institué des réductions de salaire dans le service public et d’autres secteurs.
L’économie a partiellement repris en 1999 grâce à la montée des prix de l’or sur le marché mondial et la première année complète d’exploitation de la mine Gold Ridge. Cependant, dans le milieu de l’année, la fermeture de la principale plantation de palmier à huile du pays jette une ombre sur de futures perspectives. La situation politique désastreuse n’est pas de nature à faciliter la croissance économique.
Démographie |
Langues |
La langue courante des Salomon, parmi les nombreuses langues méso-mélanésiennes (une soixantaine, environ 90 % de la population), quatre langues papoues et quelques langues polynésiennes et le gilbertin, est le pijin, proche du bichelamar parlé au Vanuatu.
Religions |
Selon le Pew Research Center, en 2010, 97,4 % des habitants des îles Salomon sont chrétiens, principalement protestants (76,6 %) et dans une bien moindre mesure catholiques (19 %). De plus, 1,3 % de la population pratiquent une religion populaire[3].
Selon les chiffres du recensement de 2015 présentés par le Ministère français des Affaires étrangères, la proportion des chrétiens au sein de la population est de 92 % dont 45% d'anglicans, 18% de catholiques, 12 % de méthodistes, 9 % baptistes. En outre, l'archipel compte une importante communauté Baha’i et quelques centaines de musulmans[4].
Santé |
Présence active d'un paludisme à plasmodium falciparum.
Culture |
Musique |
Très présente dans la culture traditionnelle, elle repose sur de grand ensemble de flûte de pan.
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
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7 juillet | jour de l'indépendance | indépendance accordée par le Royaume-Uni le 7 juillet 1978 |
Artistes salomoniens |
Rexford Orotaloa (né en 1956), écrivain
Codes |
Les Salomon ont pour codes :
BP, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2 ;
SB, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2 ;
.sb, selon la liste des Internet TLD (Top level domain) ;
SLB, selon la norme ISO 3166-1, code alpha-3 (liste des codes pays) ;
SLB, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, alpha-3 ;
SOL, selon la liste des codes pays du CIO ;
SOL, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques.
Notes et références |
(en) « The World Factbook — Central Intelligence Agency », sur www.cia.gov (consulté le 16 avril 2018).
Atlas du 21e siècle, Nathan, 2002, p. 143.
(en) « Religions in Solomon Islands », sur www.globalreligiousfutures.org.
« Présentation des Iles Salomon », sur France Diplomatie : : Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le 16 avril 2018).
Articles connexes |
- État insulaire
- Mélanésie
- Îles Salomon (archipel d'Océanie)
- Liste des dirigeants des provinces des Salomon
George Augustus Selwyn, évêque
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Liens externes |
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