Felipe VI
.mw-parser-output h1 #sous_titre_h1{display:block;font-size:0.7em;line-height:1.3em;margin:0.2em 0 0.1em 0.5em}Philippe VI
Pour les articles homonymes, voir Philippe VI et Philippe de Bourbon.
Felipe VI Philippe VI | ||
Felipe VI en 2018. | ||
Titre | ||
---|---|---|
Roi d'Espagne | ||
En fonction depuis le 19 juin 2014 (4 ans, 6 mois et 1 jour) | ||
Président du gouvernement | Mariano Rajoy Pedro Sánchez | |
Prédécesseur | Juan Carlos Ier | |
Prince héritier d'Espagne | ||
22 novembre 1975 – 18 juin 2014 (38 ans, 6 mois et 27 jours) | ||
Monarque | Juan Carlos Ier | |
Prédécesseur | Juan Carlos, prince d'Espagne | |
Successeur | Leonor, princesse des Asturies | |
Biographie | ||
Dynastie | Maison de Bourbon | |
Nom de naissance | Felipe Juan Pablo Alfonso de Todos los Santos de Borbón y Grecia | |
Date de naissance | 30 janvier 1968 | |
Lieu de naissance | Madrid (Espagne) | |
Père | Juan Carlos Ier | |
Mère | Sophie de Grèce | |
Conjoint | Letizia Ortiz Rocasolano (depuis 2004) | |
Enfants | Leonor de Borbón y Ortiz, princesse des Asturies Sofía de Borbón y Ortiz | |
Héritier | Leonor (depuis 2014) | |
Diplômé de | université autonome de Madrid université de Georgetown | |
Religion | Catholicisme | |
Résidence | Palais de la Zarzuela | |
Monarques d'Espagne | ||
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Felipe VI[N 1], en français Philippe VI, né le 30 janvier 1968 à Madrid, est le roi d'Espagne depuis le 19 juin 2014[1]. Il est le troisième enfant et seul fils de Juan Carlos Ier et de Sophie de Grèce.
Descendant direct en ligne agnatique du roi de France Louis XIV et de son petit-fils Philippe V.
Sommaire
1 Biographie
1.1 Formation militaire et universitaire
1.2 Mariage et descendance
1.3 Accession au trône
1.4 Roi d'Espagne
1.4.1 Rencontre avec le collectif LGBT
1.4.2 Audit externe, code éthique et diminution du salaire
1.4.3 Juifs séfarades
1.4.4 Crise catalane
2 Titres, honneurs et armoiries
2.1 Titulature
2.2 Honneurs
2.2.1 Espagne
2.2.1.1 Ordres dynastiques
2.2.1.2 Ordres sous la protection du roi d’Espagne
2.2.1.3 Autres décorations
2.2.2 Étranger
3 Ascendance détaillée
4 Notes et références
4.1 Notes
4.2 Références
5 Annexes
5.1 Bibliographie
5.2 Articles connexes
5.3 Liens externes
Biographie |
Formation militaire et universitaire |
Le roi a suivi une formation militaire dans les garnisons suivantes :
- Académie générale militaire de Saragosse ;
- École navale militaire ;
- Académie générale de l'Air.
Dès l’âge de 13 ans, il prononce des discours officiels et à l'âge de 15 ans, commence à faire des voyages officiels[2].
Après avoir terminé sa formation militaire, il a entamé des études universitaires de droit à l'université autonome de Madrid et un master en relations internationales à la Edmund Walsh School of Foreign Service de l'université de Georgetown.
Il participe, en 1980, à la création de la fondation Prince des Asturies (désormais fondation Princesse des Asturies), qui décerne les prix Prince des Asturies (désormais prix Princesse des Asturies)[3].
Lors des Jeux olympiques de 1992, il fut porte-drapeau de l'équipe olympique espagnole. Il participa à la compétition de voile, terminant en 6e position dans la catégorie Soling pour laquelle il a obtenu un diplôme olympique. Il est, en 2014 :
- lieutenant-colonel du corps général d'infanterie de l'armée de terre ;
- capitaine de frégate du corps général de la marine ;
- lieutenant-colonel du corps général de l'armée de l'air.
Il parle espagnol, catalan, anglais, portugais, français et un peu le grec, langue de sa mère.
Mariage et descendance |
Le 22 mai 2004 à Madrid, le prince des Asturies a épousé Letizia Ortiz Rocasolano (1972), journaliste à la TVE (télévision publique espagnole), lors d'une cérémonie médiatisée.
Le couple vit dans le complexe du palais de la Zarzuela, mais en dehors du bâtiment historique occupé encore par ses parents, dans une résidence de 3 150 m2 de construction récente.
Il a deux enfants portant le prédicat d'altesse royale :
Leonor de Borbón y Ortiz, princesse des Asturies (née le 31 octobre 2005 à Madrid) ;
Sofía de Borbón y Ortiz, infante d'Espagne (née le 29 avril 2007 à Madrid).
La princesse Leonor est actuellement en première position à la succession au trône d'Espagne. Elle porte le titre de princesse des Asturies avec prédicat d'altesse royale. Cette petite fille peut un jour prétendre à la Couronne espagnole, mais elle ne conservera ce rang que si elle n'a que des sœurs, car un garçon même né après elle prendrait sa place. Cette situation pourrait changer car José Luis Rodríguez Zapatero, président du gouvernement de 2004 à 2011, avait annoncé, lors de son investiture, son intention de modifier les règles constitutionnelles concernant la succession au trône d'Espagne. Il en est question dans un pays où l'égalité des sexes a une importance capitale. Or, toute révision des lois de la succession exige un processus constitutionnel extrêmement ardu.
L'infante Sofía, ainsi prénommée en hommage à sa grand-mère paternelle, la reine Sofía, prend la deuxième place dans l'ordre de succession au trône espagnol. Comme sa sœur, elle porte le prédicat d'altesse royale et le titre d'infante d'Espagne.
Accession au trône |
Le 2 juin 2014, le roi Juan Carlos Ier annonce qu'il abdique en faveur de son fils Felipe. La transmission de la couronne n'est possible qu’après l'adoption d'une loi organique par les Cortes Generales[4]. Le 11 juin, les députés espagnols se prononcent en faveur de l'abdication du roi par 299 voix, 19 contre et 23 abstentions, le projet est approuvé le 17 juin par les sénateurs par 233 voix, 5 contre et 20 abstentions. La loi est signée le 18 juin par Juan Carlos. Felipe devient alors roi, sous le nom de Felipe VI, le 19 juin, lors de la publication de ladite loi au Bulletin officiel, et prête serment le même jour[5] devant les Chambres réunies.
Roi d'Espagne |
Conscient que le mouvement indépendantiste catalan sera l'un des défis de son règne, le nouveau souverain prononce le 26 juin 2014 à Gérone un discours d'apaisement (dont la moitié en catalan) lors de sa première visite en tant que chef de l'État en Catalogne, où la population sera consultée le 9 novembre 2014 sur la souveraineté de la région. Le roi effectue sa première visite à l’étranger le 30 juin 2014 au Vatican où il est reçu par le pape François. Au cours de l'entretien est abordée l'importance de favoriser le dialogue et la collaboration entre l'Église et l'État pour le bien de toute la société espagnole.
Rencontre avec le collectif LGBT |
En juin 2014, au cours de sa première semaine de règne, Felipe VI s'est réuni avec différentes associations LGBT. Cette rencontre est saluée par plusieurs médias et par des associations liées au collectif LGBT[6].
Audit externe, code éthique et diminution du salaire |
En juillet 2014, Felipe VI adopte plusieurs mesures, dont la commande d'un audit externe de ses comptes réalisé par le contrôleur général de l'État, faisant de l'exercice 2015 le premier d'un roi d'Espagne à être audité. La porte-parole de la maison de Sa Majesté le roi d'Espagne remarqua que la loi de transparence entrée en vigueur en janvier 2015 n'exigeait pas l'audit des comptes de la maison du Roi, étant donné que celle-ci est placée sous le contrôle discrétionnaire du monarque[7].
De même, Felipe VI a interdit aux membres de sa famille de travailler pour des entreprises, d'avoir des affaires dans le secteur privé ou de se consacrer à un emploi ou fonction autres que la représentation institutionnelle. Il a également commandé un code de conduite pour le personnel du palais de la Zarzuela, et a demandé un accord entre la Couronne et le Corps supérieur des avocats de l'État pour disposer d'une assistance juridique permanente qui « assure que toute son activité (du palais) soit ajustée à la loi »[7].
Juifs séfarades |
Au cours d'une cérémonie au Palais royal le 30 novembre 2015, le roi a rendu hommage aux Juifs séfarades expulsés d'Espagne en 1492 par les rois catholiques (décret de l'Alhambra), après l'entrée en vigueur d'une loi favorisant la naturalisation de leurs descendants. Il a notamment déclaré devant de nombreux représentants des Juifs séfarades venus de différents pays : « Chers séfarades, merci pour votre fidélité », « Merci d’avoir conservé comme un précieux trésor votre langue et vos coutumes qui sont aussi les nôtres. Merci aussi d’avoir fait en sorte que l’amour l’emporte sur la rancœur et d’avoir transmis à vos enfants l’amour de cette patrie espagnole », « Comme vous nous avez manqué ! ». En juin 2015, les députés ont adopté à l'unanimité une loi permettant aux descendants des Juifs séfarades d'obtenir facilement la nationalité espagnole, pour réparer ce qui est maintenant considéré comme « une erreur historique ». En octobre 2015, le Conseil des ministres a octroyé la nationalité espagnole à 4 302 descendants de Juifs séfarades[8].
Crise catalane |
Le 4 octobre 2017, à la suite du référendum sur l'indépendance de la Catalogne, le roi prononce un discours réaffirmant l'unité de la nation espagnole[9]. Il enjoint
« les pouvoirs légitimes de l’Etat d’assurer l’ordre constitutionnel, le fonctionnement normal des institutions et la permanence de l’État de droit », reprochant notamment aux dirigeants catalans d'avoir détourné leurs obligations constitutionnelles au profit d'un projet politique. Pour la journaliste Sandrine Morel, correspondante du Monde à Madrid, cette allocution marque le véritable début de règne du roi Felipe VI[10].
Titres, honneurs et armoiries |
Titres et honneurs
Felipe VI
Prédicat | Sa Majesté |
---|---|
Style oral | Sire |
Style alternatif | Votre Majesté |
Titulature |
30 janvier 1968 - 22 janvier 1977 : Son Altesse royale Felipe de Borbón y Grecia, infant d'Espagne[N 2] ;
22 janvier 1977 - 18 juin 2014 : Son Altesse royale le prince des Asturies ;
Depuis le 19 juin 2014 : Sa Majesté le roi d'Espagne.
Le 22 janvier 1977, en accord avec le décret royal et « avec la tradition espagnole sur les titres et dénominations correspondant à l'héritier de la Couronne »[11], il est titré par son père :
prince des Asturies, en qualité d'héritier de la Couronne de Castille (origine : 1388),
prince de Gérone, duc de Montblanc, comte de Cerbère et seigneur de Balaguer, en qualité d'héritier de la Couronne d'Aragon (origines respectives : 1351, 1387, 1353 et 1418),
prince de Viane, en qualité d'héritier du royaume de Navarre (origine : 1424).
Le 22 janvier 1977, à 9 ans, recevant le titre de prince des Asturies, Felipe prononce son premier discours devant le Parlement[12]. À 13 ans, il prononce son premier discours officiel en public à Oviedo[13]. Le 30 janvier 1986, jour de ses 18 ans, il prête le serment constitutionnel, conformément à l'article 61, alinéa 2 de la Constitution[14].
Conformément à la Constitution espagnole, Felipe porte légalement le titre de roi d'Espagne et peut utiliser « les autres titres qui reviennent à la Couronne » (deuxième alinéa de l’article 56 du titre II « De la Couronne »), sans pour autant les spécifier [15]. En outre, le décret royal 1368/1987, promulgué le 6 novembre 1987 en Conseil des ministres, confère au titulaire de la Couronne (le roi ou la reine d’Espagne) le prédicat de majesté et lui donne la possibilité d’utiliser les « autres titres qui correspondent à la Couronne »[16]. L’ensemble de ces titres, qui forment la titulature traditionnelle des souverains espagnols, contient une liste d’une vingtaine de royaumes faisant aujourd’hui partie d’États souverains, ce qui fait qu’il n’est utilisé ni par les agences de l’État espagnol ni par la diplomatie du royaume. La titulature espagnole complète a été officiellement utilisée avant l’instauration de la Constitution de 1837, sous le règne d’Isabelle II d’Espagne. Si l'actuel roi voulait utiliser ces « autres titres qui correspondent à la Couronne », sa titulature serait la suivante[15],[17] :
« Sa Majesté catholique Felipe (ou Philippe), roi d'Espagne, de Castille, de León, d'Aragon, des Deux-Siciles, de Jérusalem, de Navarre, de Grenade, de Tolède, de Valence, de Galice, de Majorque, de Minorque, de Séville, de Sardaigne, de Cordoue, de Corse, de Murcie, de Jaén, des Algarves, d'Algésiras, de Gibraltar, des îles Canaries, des Indes orientales et occidentales, de l'Inde et du continent océanien, de la terre ferme et des îles des mers océanes ; archiduc d'Autriche, duc de Bourgogne, de Brabant, du Milan, d'Athènes et de Néopatras ; comte de Habsbourg, des Flandres, du Tyrol, du Roussillon et de Barcelone ; seigneur de Biscaye et de Molina ; marquis d’Oristan et de Gozianos, etc. ; capitaine-général et chef suprême des Forces armées royales ; souverain grand-maître de l'ordre de la Toison d'or et des ordres dépendants de l'État espagnol. »
Honneurs |
Espagne |
La Couronne d’Espagne admet différents ordres en tant que tels, d’autres sont placés sous sa protection[18] :
Ordres dynastiques |
Chevalier (3 mai 1981) puis souverain grand-maître de l’ordre illustre et royal de la Toison d’or (19 juin 2014). | |
Collier (24 janvier 1986) puis grand-maître de l’ordre royal et distingué de Charles III (19 juin 2014). | |
Grand-croix (30 avril 1999) puis grand-maître de l’ordre royal et militaire de Saint-Herménégilde (19 juin 2014). | |
Grand-maître de l’ordre royal des dames nobles de la Reine Marie-Louise (19 juin 2014). | |
Grand-maître de l’ordre royal et militaire de Saint-Ferdinand (19 juin 2014). | |
Grand-maître de l’ordre royal d’Isabelle la Catholique (19 juin 2014). |
Ordres sous la protection du roi d’Espagne |
Grand-commandeur de Castille (23 décembre 1986) puis grand-maître de l’ordre de Santiago (19 juin 2014). | |
Grand-maître de l’ordre de Montesa (19 juin 2014). | |
Grand-maître de l’ordre d’Alcantara (19 juin 2014). | |
Grand-maître de l’ordre de Calatrava (19 juin 2014). |
Autres décorations |
Grand-croix du Mérite militaire (7 juillet 1986). | |
Grand-croix du Mérite naval (13 juillet 1987). | |
Grand-croix du Mérite aéronautique (4 juillet 1988). | |
Croix d’or de l’ordre du Mérite de la Garde civile (11 octobre 1990). |
Étranger |
Grand-croix de l’ordre de Mai (Argentine, 9 février 2009). |
Grand-croix d’or de l’ordre du Mérite (Autriche, 2 juin 1997). |
Grand-cordon de l’ordre de Léopold (Belgique, 19 septembre 1994). |
Grand-croix (4 juin 2001) puis collier de l’ordre du Mérite (Chili, 29 octobre 2014). |
Collier de l’ordre de Boyacá (Colombie, 2 mars 2015). |
Grand-croix avec plaque d’or de l’ordre héraldique de Christophe Colomb (République dominicaine, 24 avril 1987). |
Grand-croix de l’ordre national de Saint-Laurent (Équateur, 9 juillet 2001). |
Membre de 1re classe de l’ordre de la Croix de Terra Mariana (Estonie, 9 juillet 2007). |
Grand-croix de l’ordre de la Légion d’honneur (France, 27 avril 2009). |
Grand-croix de l’ordre du Rédempteur (Grèce, 25 septembre 2001). |
Grand-croix de l’ordre du Mérite (Hongrie, 31 janvier 2005). |
Chevalier grand-croix de l’ordre du Mérite (Italie, 27 juin 1996). |
Collier de l’ordre du Chrysanthème (Japon, 6 avril 2017). |
Grand-cordon de l’ordre suprême de la Renaissance (Jordanie, 20 octobre 1999). |
Commandeur grand-croix de l’ordre des Trois Étoiles (Lettonie, 16 octobre 2004). |
Grand-cordon de l’ordre du Mérite (Liban, 19 octobre 2009). |
Grand-croix de l’ordre d’Adolphe de Nassau (Luxembourg, 7 mai 2001). |
Grand-collier de l'ordre de la Souveraineté, classe exceptionnelle (Maroc, 14 juillet 2014). |
Grand-croix de l’ordre de l’Aigle aztèque (Mexique, 25 janvier 1996). |
Grand-croix de l’ordre de Saint-Olaf (Norvège, 25 avril 1995). |
Grand-croix de l’ordre de Vasco Núñez de Balboa (Panama, 19 octobre 1998). |
Grand-croix de l’ordre d’Orange-Nassau (Pays-Bas, 8 octobre 1985). |
Grand-croix de l’ordre du Soleil (Pérou, 5 juillet 2004). |
Grand-commandeur de l’ordre de Sikatuna (Philippines, 2 avril 1995). |
Grand-croix de l’ordre de Lakandula (Philippines, 3 décembre 2007). |
Grand-croix de l’ordre du Mérite (Pologne, 26 septembre 2003). |
Grand-croix de l’ordre d’Aviz (Portugal, 22 avril 1991). |
Grand-croix de l’ordre du Christ (Portugal, 13 octobre 1988). |
Grand-officier (23 août 1996) puis grand-croix de l’ordre de la Tour et de l’Épée (Portugal, 25 septembre 2006). |
Grand-croix de l’ordre de l’Étoile (Roumanie, 26 novembre 2007). |
Grand-croix de l’ordre royal de Victoria (Royaume-Uni, 17 octobre 1988). |
Chevalier de l'ordre de la Jarretière (Royaume-Uni, 12 juillet 2017). |
Chevalier de l’ordre du Séraphin (Suède, 17 décembre 1991). |
Grand-croix de l’ordre national José Matías Delgado (Salvador, 10 mars 1997). |
Ascendance détaillée |
Felipe VI descend de la branche espagnole de la maison de Bourbon, ayant pour ascendant direct le roi Philippe V d’Espagne (1683-1748), né Philippe de France, fils de France, duc d’Anjou, petit-fils de Louis XIV. Il a aussi pour ancêtres :
Hugues Capet, roi des Francs ;
Aliénor d'Aquitaine, reine de France avant son divorce de Louis VII, roi de France, puis reine d'Angleterre par son second mariage avec Henri Plantagenêt, roi d'Angleterre et duc de Normandie, tous deux ses ancêtres également ;
Anne de Kiev, princesse de Russie, reine de France ;
Philippe Ier, roi de France ;
Blanche de Castille, reine de France ;
Louis IX de France (Saint Louis) ;
Jean II (Jean le Bon) roi de Fance
Catherine II, impératrice de Russie ;
Christian IX, roi de Danemark ;
Charles le Téméraire, duc de Bourgogne ;
Isabelle la Catholique ;
Ferdinand le Catholique ;
François Ier, empereur des Romains et Marie-Thérèse d'Autriche, reine de Bohême et de Hongrie "La grande";
Frédéric-Louis, grand-duc de Mecklembourg-Schwerin ;
Ferdinand II, roi des Deux-Siciles ;
Guillaume le Conquérant, ancêtre des rois et reines d'Angleterre dont Henri II d'Angleterre ;
René II de Lorraine qui vainquit Charles le Téméraire ;
Charles V de Lorraine qui délivra Vienne de la menace turque ;
Charles Quint, empereur des Romains, roi d'Espagne, de Naples et de Sicile, prince des Pays-Bas ;
Charles-Frédéric, grand-duc de Bade ;
Louis XIII, roi de France et de Navarre ;
Louis XIV, roi de France et de Navarre ;
Louis-Philippe Ier, roi des Français ;
Victoria, reine du Royaume-Uni, impératrice des Indes ;
Isabelle II, reine d'Espagne ;
Paul Ier, roi des Hellènes ;
Frédéric III et Guillaume II, empereurs allemands ;
Georges V, roi de Hanovre (lui-même petit-fils de George III du Royaume-Uni et de Hanovre).
Joséphine, Impératrice des Français, par sa mère la reine Sophie d'Espagne princesse de Grèce d'origine danoise.
16. Alphonse XII, roi d’Espagne | ||||||||||||||||
8. Alphonse XIII, roi d’Espagne | ||||||||||||||||
17. Archiduchesse Marie-Christine d’Autriche | ||||||||||||||||
4. Infant Juan, comte de Barcelone | ||||||||||||||||
18. Prince Henri de Battenberg | ||||||||||||||||
9. Princesse Victoire-Eugénie de Battenberg | ||||||||||||||||
19. Princesse Béatrice du Royaume-Uni | ||||||||||||||||
2. Juan Carlos Ier, roi d’Espagne | ||||||||||||||||
20. Prince Alphonse des Deux-Siciles, comte de Caserte | ||||||||||||||||
10. Prince Charles de Bourbon-Deux-Siciles | ||||||||||||||||
21. Princesse Marie-Antoinette des Deux-Siciles | ||||||||||||||||
5. Doña María de las Mercedes, princesse de la maison de Bourbon | ||||||||||||||||
22. Philippe, comte de Paris | ||||||||||||||||
11. Princesse Louise d’Orléans | ||||||||||||||||
23. Princesse Marie-Isabelle d’Orléans | ||||||||||||||||
1. Felipe VI, roi d'Espagne | ||||||||||||||||
24. Georges Ier, roi des Hellènes | ||||||||||||||||
12.Constantin Ier, roi des Hellènes | ||||||||||||||||
25. Grande-duchesse Olga Constantinovna de Russie | ||||||||||||||||
6. Paul Ier, roi des Hellènes | ||||||||||||||||
26. Frédéric III, roi de Prusse et empereur allemand | ||||||||||||||||
13. Princesse Sophie de Prusse | ||||||||||||||||
27. Victoria, princesse royale du Royaume-Uni | ||||||||||||||||
3. Princesse Sophie de Grèce et de Danemark | ||||||||||||||||
28. Ernest-Auguste, prince héritier de Hanovre | ||||||||||||||||
14. Ernest-Auguste, duc de Brunswick | ||||||||||||||||
29. Princesse Thyra de Danemark | ||||||||||||||||
7. Princesse Frederika de Hanovre | ||||||||||||||||
30. Guillaume II, roi de Prusse et empereur allemand | ||||||||||||||||
15. Princesse Victoria-Louise de Prusse | ||||||||||||||||
31. Princesse Augusta-Victoria de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg | ||||||||||||||||
Notes et références |
Notes |
Son nom est traduit officiellement dans les langues régionales d'Espagne : Felipe VI en aragonais et en asturien, Felip VI en catalan, Filipe VI en basque et en galicien.
Titre de courtoisie correspondant aux prétentions au trône d'Espagne de son grand-père paternel.
Références |
« Felipe VI est officiellement le nouveau roi d'Espagne », Le Monde, 19 juin 2014.
Laurence Debray, « Catalogne, les défenseurs de l'Espagne haussent le ton », Paris Match, semaine du 2 au 8 novembre 2017, pages 42-47.
(es)(en) Origine et buts de la fondation sur fpa.es. Consulté le 8 décembre 2014. [PDF].
« Felipe ne montera pas sur le trône d'Espagne avant le 18 juin », Le Nouvel Observateur, 3 juin 2014.
« Espagne : Les députés s'apprêtent à voter l'abdication du roi » L'Express, 11 juin 2014.
(es) Ediciones El País, « Los colectivos gais celebran que los Reyes los reciban por primera vez », sur EL PAÍS, 24 juin 2014(consulté le 18 février 2016).
(es) Ediciones El País, « El Rey encarga una auditoría externa y un código de conducta para La Zarzuela », sur EL PAÍS, 28 juillet 2014(consulté le 18 février 2016).
AFP, « Le roi d'Espagne rend hommage aux Juifs séfarades expulsés en 1492 », 30novembre 2015, lire en ligne
« Philippe VI a choisi de faire entendre les vérités de l’Espagne constitutionnelle », sur lemonde.fr, 4 octobre 2017(consulté le 6 octobre 2017).
« Espagne : la crise contraint Felipe VI à sortir de l’ombre de son père, Juan Carlos », sur lemonde.fr, 5 octobre 2017(consulté le 6 octobre 2017).
(en) Dictamen sobre el título Príncipe de Gerona, Juan Ferrando Badía.
« Depuis minuit, Felipe VI est le nouveau roi d'Espagne », Le Parisien, 19 juin 2014.
(es) Ediciones El País, « El heredero de la Corona pronunció el primer discurso de su vida en la entrega de los premios Príncipe de Asturias », EL PAÍS, 4 octobre 1981(lire en ligne).
(es) Ediciones El País, « El príncipe Felipe jura la Constitución al cumplir la mayoría de edad », EL PAÍS, 31 janvier 1986(lire en ligne).
Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 364
(es) « Real Decreto 1368/1987, de 6 de noviembre, sobre régimen de títulos, tratamientos y honores de la Familia Real y de los Regentes », sur Agencia Estatal Boletín Oficial del Estado, 6 novembre 1987
Gómez Sánchez 2008, p. 105
Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 365.
Annexes |
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Bibliographie |
Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, Paris, Éditions Le Petit Gotha, coll. « Petit Gotha », 2002 (1re éd. 1993), 989 p. (ISBN 2-9507974-3-1).
Articles connexes |
- Maison de Sa Majesté le roi d'Espagne
- Politique en Espagne
- Histoire de l’Espagne
- Liste des dirigeants actuels des États
- Descendance de la reine Victoria du Royaume-Uni
- Maison de Bourbon (Espagne)
Liens externes |
Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale d’Espagne • Bibliothèque nationale de Suède • Bibliothèque nationale tchèque • WorldCat
Site officiel de la maison du roi (es)
Biographie officielle de Felipe de Borbón (es)
Site officiel de la Fondation Príncipe-de-Asturias (es)
Arbre généalogique de Felipe de Borbón (es)
Article du journal ABC sur le titre et les armoiries du prince des Asturies (es)
Article du journal El País, El Príncipe que yo conozco (es)
- Institut de la maison de Bourbon de France
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