Gallinule poule-d'eau
.mw-parser-output h1 #sous_titre_h1{display:block;font-size:0.7em;line-height:1.3em;margin:0.2em 0 0.1em 0.5em}Gallinula chloropus
« Poule d'eau » redirige ici. Pour les autres significations, voir Poule d'eau (homonymie).
Gallinula chloropus
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Aves |
Ordre | Gruiformes |
Famille | Rallidae |
Genre | Gallinula |
Nom binominal
Gallinula chloropus
(Linnaeus, 1758)
Répartition géographique
du paléarctique occidental
//// habitat permanent
//// habitat d'été
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
La Gallinule poule d'eau (Gallinula chloropus) ou plus simplement poule d'eau, est une espèce d'oiseau appartenant à l'ordre des Gruiformes et à la famille des rallidés.
Elle est très fréquente dans les étangs et les mares, ainsi que dans les cours d'eau où la végétation est suffisamment dense.
Sommaire
1 Caractéristiques
2 Alimentation
3 Reproduction
4 Répartition
5 Voix
6 Sous-espèces
7 L'animal et l'homme
7.1 Noms vernaculaires
7.2 Philatélie
8 Notes et références
9 Liens externes
Caractéristiques |
Cet oiseau mesure 32 à 35 cm de longueur pour une envergure de 50 à 55 cm et une masse de 260 à 400 g.
Elle se reconnaît facilement à son bec rouge à extrémité jaune (une anomalie pigmentaire consistant à un bec entièrement jaune). Son plumage va du bleu foncé au noir, avec des ailes brunes et une tache blanche de part et d'autre du croupion.
Ses pattes sont vert-jaune et ne sont pas palmées.
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Alimentation |
La Gallinule poule-d'eau a un régime alimentaire omnivore.
Elle plonge rarement pour se nourrir mais n'hésite pas à chercher sa nourriture sur la berge.
Reproduction |
Elle niche dans les feuillages au bord de l'eau et défend jalousement son territoire, surtout en période de reproduction. Le mâle et la femelle, une fois le couple formé, restent fidèles jusqu'à la mort de l'un ou de l'autre[1]. Les femelles peuvent pondre dans le nid d'une autre et les adultes peuvent adopter ou enlever les poussins d'autres femelles pour les élever. Les petits sont élevés par les deux parents.
Un couple de poules d'eau peut avoir jusqu'à quatre couvées chaque année, de mai à septembre. Les jeunes de la première couvée aident leurs parents à élever ceux de la seconde. Les poussins ont une zone de peau rouge sur la tête ; ils sont nourris par les parents jusqu'à ce qu'ils apprennent à trouver leur nourriture seuls, soit environ deux semaines.
Répartition |
L'aire de répartition de cette espèce est très vaste, couvrant les Amériques, les Antilles, l'Europe et l'Afrique ainsi que la région malgache, l'Asie du sud et certaines îles du Pacifique (voir les sous-espèces pour plus de précisions).
Voix |
Cris soudains, brefs, métalliques ou roulés ("krrou"), poussés à couvert[réf. souhaitée].
Sous-espèces |
Cet oiseau est représenté par cinq sous-espèces :
Gallinula chloropus chloropus (Linnaeus, 1758)
- Europe (voir carte), Russie, Afrique du nord, Proche-Orient.
Gallinula chloropus meridionalis (C.L. Brehm, 1831)
Afrique subsaharienne et île Sainte-Hélène
Gallinula chloropus pyrrhorrhoa A. Newton, 1861
- Région malgache : Madagascar, Maurice et La Réunion.
Gallinula chloropus orientalis Horsfield 1821
- Afrique sub-saharienne et région malaise et Philippines.
Gallinula chloropus guami Hartert, 1917
- Endémique de l'archipel des Mariannes.
L'animal et l'homme |
Noms vernaculaires |
La poule d'eau est un oiseau relativement peu farouche lorsqu'elle n'est pas pourchassée, et on peut donc l'observer assez facilement, même en ville où elle fréquente canaux et plans d'eau des jardins publics. Ceci lui a valu, contrairement à des espèces plus discrètes, de recevoir un nom vernaculaire dans la plupart des langues parlées dans son aire de répartition. Les Japonais l'appellent ban (バン ), les Malgaches aretaka et les Britanniques common moorhen ou swamp chicken. Elle se nomme mandar batu en indonésien, debar aux Palaos et ghjallinaccia en corse, tait en estonien, khokhonoka en sotho et gallozz iswed en maltais.
Philatélie |
Cet oiseau est représenté sur plus de vingt timbres, en particulier par les autorités postales de la région caraïbe et de plusieurs pays européens.
Notes et références |
Paul Géroudet, Grands échassiers, Gallinacés, râles d'Europe, Delachaux et Niestlé, 1978, p. 380
Liens externes |
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- (en) Référence Congrès ornithologique international : (consulté le 20 mai 2015)
(fr+en) Référence Avibase : Gallinula chloropus (Linnaeus, 1758) (+ répartition) (consulté le 26 avril 2016)
- (fr) Référence Oiseaux.net : Gallinula chloropus (+ répartition)
- (en) Référence Fauna Europaea : Gallinula chloropus
- (fr+en) Référence ITIS : Gallinula chloropus (Linnaeus, 1758) ( )
- (en) Référence Animal Diversity Web : Gallinula chloropus
- (en) Référence NCBI : Gallinula chloropus
- (en) Référence UICN : espèce Gallinula chloropus (Linnaeus, 1758) (consulté le 20 mai 2015)
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