Kimi Räikkönen







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Kimi Räikkönen



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Kimi Räikkönen en 2017.





























Biographie
Nom de naissance
Kimi-Matias Räikkönen
Surnom
Iceman
Date de naissance
17 octobre 1979(39 ans)
Lieu de naissance
Drapeau de la Finlande Espoo
Nationalité
Drapeau de la Finlande Finlandais
Site web
www.kimiraikkonen.com

















Carrière
Années d'activité
2001-2009
Depuis 2012
Qualité
Pilote automobile
Équipe
Drapeau : Suisse Sauber (2001)
Drapeau : Royaume-Uni McLaren (2002-2006)
Drapeau : Italie Ferrari (2007-2009)
Drapeau : Royaume-Uni Lotus (2012-2013)
Drapeau : Italie Ferrari (2014-2018)
Drapeau : Suisse Sauber (2019-)

































Statistiques
Numéro permanent
7
Nombre de courses
289
Pole positions
18
Meilleurs tours en course
46
Podiums
101
Victoires
21
Champion du monde
2007





Kimi-Matias Räikkönen (prononcé en finnois : [ˈkimi ˈmɑtiɑs ˈræikːønen]), né le 17 octobre 1979 à Espoo en Finlande, est un pilote automobile finlandais, champion du monde de Formule 1 en 2007. Les médias l'ont surnommé Iceman en raison de sa capacité à conserver son sang-froid en toutes circonstances ainsi que son tempérament assez réservé.


Il fait ses débuts en Formule 1 en 2001 avec l'écurie suisse Sauber. L'année suivante, il s'engage avec l'écurie McLaren-Mercedes avec laquelle il termine deux fois vice-champion du monde, en 2003 et 2005. Après cinq saisons sans parvenir à remporter le titre, il rejoint la Scuderia Ferrari et devient, dès sa première saison, champion du monde en devançant sur le fil Lewis Hamilton et Fernando Alonso à l'issue de l'ultime Grand Prix de la saison. Malgré une saison 2008 en demi-teinte, il contribue au titre constructeur de son équipe.


Fin 2009, Ferrari met un terme à son contrat, ce qui incite le Finlandais à quitter la Formule 1 pour se reconvertir dans le championnat du monde des rallyes au sein du Citroën Junior Team et du Ice One Racing ; il termine dixième du championnat en 2010 et 2011, en effectuant au passage une petite pige de deux courses en NASCAR avec l'écurie Kyle Busch Motorsports.


En 2012, Räikkönen fait son retour en Formule 1 avec Lotus F1 Team et se classe troisième du championnat après avoir renoué avec la victoire lors du Grand Prix d'Abou Dabi. Après deux saisons au sein de l'équipe britannique, il retourne chez Ferrari, où il fait d'abord équipe avec Fernando Alonso puis avec Sebastian Vettel. En remportant le Grand Prix des États-Unis 2018 après avoir disputé 114 courses sans s'imposer, il devient, avec vingt-et-un succès, le Finlandais le plus victorieux en Formule 1, devant Mika Häkkinen.


Le 11 septembre 2018, la Scuderia Ferrari annonce qu'elle met un terme à leur collaboration. Il disputera le championnat du monde 2019 avec Alfa Romeo Sauber F1 Team, Charles Leclerc faisant le chemin inverse pour le remplacer au sein de l'écurie de Maranello.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Débuts en sport mécanique


    • 1.2 Carrière en Formule 1


      • 1.2.1 2001 : débuts prometteurs chez Sauber


      • 1.2.2 2002-2006 : cinq saisons sans titre chez McLaren


      • 1.2.3 2007 : champion du monde avec Ferrari


      • 1.2.4 2008 : perte de son titre


      • 1.2.5 2009 : saison en demi-teinte chez Ferrari


      • 1.2.6 2012 : retour convaincant en Formule 1 avec Lotus F1 Team


      • 1.2.7 2013 : dernière saison avec Lotus F1 Team


      • 1.2.8 2014 : retour difficile chez Ferrari


      • 1.2.9 2015-2016 : nouvel équipier


      • 1.2.10 2017 : septième saison en rouge


      • 1.2.11 2018 : dernière saison avec Ferrari




    • 1.3 Carrière en championnat du monde des rallyes


      • 1.3.1 2010 : débuts en WRC avec Citroën


      • 1.3.2 2011 : débuts de l'équipe ICE 1 Racing




    • 1.4 Carrière en NASCAR


    • 1.5 Vie privée et personnalité




  • 2 Résultats


    • 2.1 Formule 1


      • 2.1.1 Résultats en championnat du monde de Formule 1


      • 2.1.2 Victoires en championnat du monde de Formule 1




    • 2.2 Championnat du monde des rallyes


      • 2.2.1 Résultats WRC complets


      • 2.2.2 Résultats WRC par saison






  • 3 Notes et références


  • 4 Bibliographie


  • 5 Annexes


    • 5.1 Articles connexes


    • 5.2 Liens externes






Biographie


Kimi Räikkönen est né de parents aux origines modestes : son père, Matti, était conducteur d'engins de construction de routes et sa mère, Paula, était employée administrative. Son frère aîné, Rami, est un ancien pilote de rallye en Finlande. Kimi s'est toujours passionné pour tous les sports, notamment les sports mécaniques et le hockey sur glace, qu'il pratique. Il admire tout particulièrement des personnalités comme Tommi Mäkinen, quadruple champion du monde des rallyes, et Marcus Grönholm, double champion du monde des rallyes.



Débuts en sport mécanique


Kimi Räikkönen va s'intéresser au sport automobile par l'intermédiaire du karting. Vers l'âge de sept ans, alors qu'il pratique du hockey sur glace, son père le conduit avec son frère chez un ami dont le fils pratique le kart : les deux frères sont conquis. Dès ses dix ans, il connaît une longue série de succès. Sa première course en dehors de son pays d'origine a lieu pour ses quinze ans à Monaco.[réf. nécessaire]


En 1999, il participe pour la première fois à des courses de monoplaces et se fait remarquer en remportant les quatre courses auxquelles il participe en Formule Renault. En 2000, il remporte le championnat britannique en s'imposant à sept reprises sur les dix courses figurant au calendrier.




  • 1987-1990 : karting, victoires en classes A, B et C dès 1988.


  • 1991 : karting national en classe Mini.


  • 1992 : karting national en classe Raket Junior.


  • 1993-1994 : karting national en Classe Raket et Coupe de Finlande (9e en 1993, 2e en 1994).


  • 1995 : karting en Formule A (première course et première victoire, le 23 avril).


  • 1996 : karting GP Séries Européennes. Courses des Championnats Mondial et Nordique. 4e en Formule A.


  • 1997 : Champion de Finlande en Classe A intercontinentale, 4e en Championnat Nordique Classe A intercontinentale, Karting Grand Prix et championnat mondiaux.


  • 1998 : Champion de Finlande et Champion Nordique de Formule A, vainqueur du « Karting Grand Prix » européen, 2e en Formule Intercontinentale Super A, 3e de la coupe de Monaco Super A, Championnats Mondiaux, en Formule Super A.


  • 1999 : 2e des Championnats Finlandais de Formule A, 10e des Championnats Mondiaux de Super A, Première course en Formule Renault avec Haywood Racing (3e place), Champion de Formule Renault Winter Series, avec Manor Motorsport (4 victoires en 4 courses).


  • 2000 : Champion de Formule Renault britannique avec Manor Motorsport (7 victoires, 6 pole positions, 7 meilleurs tours, sur le podium pour les dix courses auxquelles il participe). Trois courses de Formule Renault européenne (2 victoires, 2 pole positions, 2 meilleurs tours). Essais en Formule 1 pour Sauber sur le circuit du Mugello.



Carrière en Formule 1



2001 : débuts prometteurs chez Sauber




La Sauber C20 pilotée par Kimi Räikkönen en 2001


Une telle performance attire l'attention des responsables des écuries de Formule 1 et, après des essais au cours desquels il étonne les ingénieurs de l'écurie suisse Sauber, Peter Sauber l'engage pour la saison 2001. La FIA hésite à accorder une super licence, sésame indispensable pour pouvoir piloter en Formule 1, à un si jeune pilote qui parait totalement inexpérimenté, ayant seulement disputé dix-sept courses en monoplace (13 victoires, 3 podiums et 1 abandon) et âgé de 21 ans au moment de sa signature.


Après avoir finalement obtenu sa super licence, d'abord à titre provisoire, le Finlandais dispute la saison 2001 chez Sauber-Petronas, aux côtés de l'Allemand Nick Heidfeld, protégé de McLaren Racing, saison au cours de laquelle il termine notamment deux fois à la quatrième place en Autriche et au Canada, cinquième en Grande-Bretagne et sixième pour son premier Grand Prix en Australie, le classant au final dixième avec neuf points. Cette performance paraît suffisante à McLaren pour l'engager au détriment de son coéquipier à qui la place semblait promise après avoir obtenu le seul podium de l'écurie en 2001 et de se classer devant lui au championnat pour remplacer Mika Häkkinen parti à la retraite.


2002-2006 : cinq saisons sans titre chez McLaren




Kimi Räikkönen lors du Grand Prix des États-Unis 2002.


En 2002, la McLaren MP4-17 n'est pas la voiture la plus fiable du plateau (Räikkönen abandonne d'ailleurs les onze fois où il n'inscrit aucun point) mais cela ne l'empêche pas de prendre rapidement la mesure de son équipier David Coulthard qui dispute sa septième saison chez McLaren et de se classer sixième du championnat, avec quatre podiums dont le premier de sa carrière obtenu en Australie en terminant troisième, et un meilleur tour en course. Il passe proche de sa première victoire à l'occasion du Grand Prix de France où, piégé par une traînée d'huile, il cède le commandement de l'épreuve à Michael Schumacher à quelques boucles de l'arrivée. Räikkönen termine sa deuxième saison à la sixième place avec 24 points quand son coéquipier termine cinquième avec 41 points.




Kimi Räikkönen lors du Grand Prix de France 2003.


En 2003, au volant d'une monoplace qui n'est qu'une évolution de celle de la saison précédente, il lutte pour le titre contre Michael Schumacher (Ferrari) et Juan Pablo Montoya (Williams-BMW). Après une troisième place en Australie, il remporte sa première victoire lors du Grand Prix de Malaisie et se hisse pour la première fois en tête du championnat. Il croit gagner l'épreuve suivante, au Brésil avant que, quelques jours plus tard, la FIA ne reconnaisse une erreur et accorde finalement la victoire à Giancarlo Fisichella. Il se classe deuxième derrière Michael Schumacher à Saint-Marin et reste en tête du championnat avec treize points d'avance sur son coéquipier Coulthard. Il abandonne dès le premier tour du Grand Prix d'Espagne. Il cède sa place de leader à l'Allemand après le Grand Prix du Canada après ses abandons en Europe (casse moteur alors qu'il partait pour la première fois en pole position) et en Allemagne (accrochage avec Rubens Barrichello au premier tour).


Au Grand Prix du Japon, dernière manche du championnat, il est le seul pilote en mesure de ravir le titre à Schumacher qui compte neuf points d'avance. Sa deuxième place est toutefois insuffisante et il termine vice-champion du monde à deux points de son rival. Il a dominé Coulthard toute la saison, ce dernier terminant septième du championnat avec 51 points quand Räikkönen en a inscrit 91.




Räikkönen au Grand Prix des États-Unis 2004.


Ses espoirs de bien figurer au championnat 2004 sont rapidement douchés par le manque de compétitivité de la MP4-19 qui s'avère en outre peu fiable. Les trois premiers Grands Prix de la saison se soldent tous par un abandon. Kimi Räikkönen inscrit le point de la huitième place à Imola ; onzième en Espagne, il connaît deux nouveaux problèmes moteur à Monaco et en Europe ; ainsi, après les sept premières courses du championnat, le Finlandais a vu seulement deux fois l'arrivée et n'a inscrit qu'un point, ce qui le place en seizième position au championnat. La situation s'améliore avec sa cinquième place au Grand Prix du Canada et sa sixième aux États-Unis.


Au Grand Prix de France, McLaren sort sa McLaren MP4-19B, une profonde évolution de sa monoplace qui permet enfin à Räikkönen de viser les avants-postes bien qu'il ne termine que septième. À Silverstone, il réalise la pole position et se classe deuxième derrière la Ferrari F2004 de Michael Schumacher, obtenant le premier podium de la saison d'une McLaren et remontant à la septième place du championnat. Les Grands Prix d'Allemagne et de Hongrie sont plus difficiles, car il abandonne par deux fois et subit un gros accident à Hockenheim. Au Grand Prix de Belgique, malgré une qualification ratée où il se classe seulement dixième, il se hisse en première place et, après une course à rebondissements au cours de laquelle la voiture de sécurité intervient à trois reprises, il obtient la deuxième victoire de sa carrière en contenant les assauts de Michael Schumacher, sacré champion du monde pour la septième fois. En Italie, il abandonne pour la dernière fois de la saison (sur casse moteur), puis réalise deux nouveaux podiums (troisième en Chine puis deuxième au Brésil) sur les trois derniers Grand Prix. Il se classe septième du championnat avec 45 points, toujours devant Coulthard qui termine dixième avec 24 points et quitte McLaren pour Red Bull Racing. L'Écossais est alors remplacé par le Colombien Juan Pablo Montoya.




Kimi Räikkönen lors des essais du Grand Prix des États-Unis 2005.


En 2005, Kimi Räikkönen connaît encore un début de saison difficile. Relativement performantes en course comme le prouvent son meilleur tour en Malaisie et celui de son coéquipier d'un jour Pedro de la Rosa à Bahreïn, les McLaren sont handicapées par des qualifications ratées où elles peinent à faire monter leurs pneus en température. Une modification du train avant et de la répartition des masses permettent de rectifier le tir à partir du Grand Prix de Saint-Marin où il réalise la pole position avant d'être contraint à l'abandon sur un souci de transmission alors qu'il menait l'épreuve. Le Finlandais est ainsi onzième avec sept points quant Fernando Alonso sur sa Renault en a 36. Fiabilité et performances se combinent enfin lors des Grand Prix d'Espagne et de Monaco qu'il domine mais au terme desquels il reste à distance de Fernando Alonso qui possède 22 points d'avance après la sixième manche. Un troisième succès consécutif semble promis à Räikkönen lors du Grand Prix d'Europe, organisé sur le Nürburgring, mais les vibrations causées par un plat sur son pneu provoquent une spectaculaire casse de sa suspension à l'entame du dernier tour et offrent la victoire à Alonso.


Kimi Räikkönen renoue avec la victoire au Grand Prix du Canada où il reprend dix points à Alonso qui a abandonné mais est ensuite victime d'ennuis techniques à répétition du moteur Mercedes : en France et en Grande-Bretagne, pénalisé de dix places sur la grille en raison de casses moteurs lors des essais, il est contraint à de spectaculaires remontées dans le peloton qu'il achève à chaque fois derrière l'Espagnol. En Allemagne, la casse moteur intervient en course alors qu'il dominait et permet à Alonso de porter son avance à 36 points. La supériorité du duo Räikkönen/McLaren se concrétise à nouveau en Hongrie et en Turquie. Au Grand Prix d'Italie, à nouveau pénalisé à l'issue des qualifications alors qu'il avait réalisé la pole position, il termine quatrième. À la fin de la ligne droite des stands, il établit le nouveau record officiel de la vitesse maximale enregistrée lors d'un Grand prix de Formule 1, à 370,1 km/h[1],[2],[3]


Il s'impose en Belgique et conserve un espoir de titre mondial, pointant à 25 points alors que trois Grands Prix restent à courir. Ses chances d'être titré s'envolent définitivement au Grand Prix du Brésil, antépénultième manche de la saison, qu'il termine deuxième devant Fernando Alonso qui remporte son premier titre de champion du monde. Räikkönen s'impose lors de la manche suivante au Japon où, parti de l'avant-dernière ligne,à la dix-septième place, il se lance à l'assaut de la première place de Giancarlo Fisichella qu'il dépasse à l'entame de l'ultime boucle. Il finit deuxième de la dernière manche en Chine, remportée par Fernando Alonso. Il termine deuxième du championnat avec 112 points (21 de moins qu'Alonso) et égalise le record d'Alain Prost avec 7 victoires dans une saison pour un vice-champion du monde (record battu en 2016 par Lewis Hamilton).




Räikkönen lors du Grand Prix du Turquie 2006.


La saison suivante est une nouvelle année blanche pour Kimi Räikkönen dont les performances sont handicapées par un matériel qui ne peut lutter à armes égales avec celui des pilotes Renault et Ferrari. Le climat dans l'écurie McLaren s'est détérioré après l'annonce, dès le mois de décembre, du recrutement du champion du monde Fernando Alonso pour la saison 2007. Dans l'impossibilité de se battre pour la victoire, Juan Pablo Montoya, annonce son départ pour la NASCAR en 2007. Il est remplacé, à partir du Grand Prix de France par le pilote d'essais Pedro de la Rosa. Le Finlandais doit se contenter de six podiums (dont un obtenu à Bahreïn après être parti dernier) et de quelques coups d'éclat gâchés par six abandons et un faible niveau de performance de la McLaren MP4-21. Il termine cinquième du championnat avec 65 points et réalise sa première saison sans victoire depuis 2002.


Sollicité par les trois écuries de pointe pour la saison 2007, Räikkönen fait attendre sa décision. Échaudé par cette saison moyenne, il décide de quitter au bout de cinq saisons McLaren-Mercedes où il n'est pas parvenu à obtenir le titre de champion du monde qu'il espérait. N'ayant pas confiance dans l'avenir de Renault F1 Team malgré les deux titres qu'elle vient de remporter, il donne sa préférence à la Scuderia Ferrari qui annonce, le 10 septembre 2006, son recrutement pour remplacer Michael Schumacher qui annonce son retrait de la compétition à la fin de la saison.



2007 : champion du monde avec Ferrari




Kimi Räikkönen en Malaisie en 2007.


Kimi Räikkönen commence la saison 2007 en fanfare. Lors du premier Grand Prix, en Australie, il devient le premier pilote Ferrari depuis Juan Manuel Fangio en 1956 à réussir un hat-trick (pole position, meilleur tour en course, victoire) dès sa première course en rouge. Ce hat-trick est d'ailleurs le premier de sa carrière. Lors des deux courses suivantes, il est dominé par le champion du monde en titre Fernando Alonso (McLaren-Mercedes) au Grand Prix de Malaisie puis par son nouveau coéquipier Felipe Massa au Grand Prix de Bahreïn et termine à chaque fois sur la troisième marche du podium, devancé également par le débutant Lewis Hamilton.


Contraint à l'abandon dès le début de la course en raison de problèmes électriques lors du Grand Prix d'Espagne remporté à nouveau par son coéquipier qui le domine également en qualification, Räikkönen, qualifié en seizième position à Monaco parvient péniblement à entrer dans les points en terminant huitième, à un tour du vainqueur Fernando Alonso. Au terme de la campagne nord-américaine qui voit les deux premières victoires de Lewis Hamilton, Räikkönen termine cinquième au Canada et quatrième à Indianapolis pour le Grand Prix des États-Unis. Il est quatrième du championnat, distancé de 26 points après sept Grands Prix.




Kimi Räikkönen en Grande-Bretagne en 2007.


Il réagit en remportant le Grand Prix de France et celui de Grande-Bretagne grâce à des arrêts aux stands décalés et en effectuant, en fin de deuxième relais, une série de tours très rapides avant le second ravitaillement. Cette tactique lui permet de ressortir des stands en tête et de remonter à la troisième place du championnat avec 18 points de retard sur Lewis Hamilton. Il est malchanceux au Nürburgring lorsque, après avoir réalisé la pole position, il abandonne sur panne mécanique. En Hongrie, si les Ferrari sont dominées en qualifications par les McLaren, il réduit l'écart en course et finit dans les échappements d'Hamilton. En Turquie, troisième sur la grille malgré une voiture moins chargée en essence que l'auteur de la pole position, Massa, il se contente de la deuxième place non sans avoir réalisé le meilleur tour en course dans l'ultime boucle. À Monza, durant les essais, il percute violemment les rails puis la barrière de pneus avant la troisième chicane. Ferrari attribue ce problème à une bosse ; Räikkönen s'en tire avec une blessure à la nuque qui le handicape tout le weekend. À l'issue de la manche italienne, il pointe à 18 points de Hamilton à quatre Grands Prix de la fin.




Räikkönen en Belgique en 2007.


À Spa-Francorchamps, le Finlandais s'impose, comme en 2004 et 2005, le circuit de Spa n'ayant pas été présent au calendrier 2006. Il ne manque pas de saluer le quinzième titre des constructeurs de l'équipe Ferrari, à la suite de l'exclusion de Mclaren, par un « donut ». Au Grand Prix du Japon disputé sur le circuit du Mont-Fuji qui fait son retour en championnat du monde sous une pluie battante, il termine troisième après être remonté de la dernière place à la suite d'un arrêt au stand forcé : la FIA avait ordonné à l'ensemble des équipes de partir en pneus « maxi-pluie » mais Ferrari n'en a eu connaissance qu'après le départ de la course et a dû faire s'arrêter ses deux voitures sous peine de disqualification. À deux Grands Prix de la fin de la saison, les chances du Finlandais s'amenuisent au championnat avec 17 points de retard sur Lewis Hamilton qui remporte la course tandis que Räikkönen se classe derrière son compatriote Heikki Kovalainen.




Kimi Räikkönen lors du Grand Prix du Brésil 2007, fêtant sa victoire et son titre.


Sur le circuit de Shanghai, il se replace dans la course au titre en s'imposant après un dépassement sur Hamilton en difficulté avec ses pneumatiques, pour prendre la tête de la course. Le Britannique abandonne après une erreur en rentrant aux stands, ce qui permet à Kimi Räikkönen de revenir à sept points, l'autre pilote McLaren, Fernando Alonso, étant intercalé en deuxième positon du championnat, à quatre points de son coéquipier.


Au Brésil, sur le circuit d'Interlagos, Räikkönen profite d'un concours de circonstances pour devancer ses deux adversaires Fernando Alonso et Lewis Hamilton et devenir Champion du monde de Formule 1 pour la première fois de sa carrière, avec 110 points, devant Hamilton et Alonso qui en ont marqué 109. Malgré une réclamation portant sur la température du carburant embarqué dans les BMW Sauber F1 Team et Williams F1 Team-Toyota et qui pouvait aboutir au déclassement de leurs pilotes et permettre à Lewis Hamilton de récupérer les points qui lui ont manqué pour remporter le championnat, la FIA officialise le résultat du Grand Prix.


McLaren fait appel de cette décision mais le 16 novembre, le tribunal d'appel de la FIA confirme la décision des commissaires, entérinant le titre de Räikkönen qui devient le premier Finlandais à s'imposer depuis Häkkinen en 1999 et le premier pilote Ferrari champion du monde depuis Michael Schumacher en 2004[4].


2008 : perte de son titre




Kimi Räikkönen lors du GP de Belgique 2008.




Räikkönen obtient son premier succès de la saison lors du Grand Prix de Malaisie 2008.


Après ses essais hivernaux prometteurs, Kimi Räikkönen commence sa saison timidement en Australie, enchaînant problèmes mécaniques et erreurs de pilotage et ne glane qu'un point. Lors du deuxième Grand Prix, en Malaisie, il dépasse son coéquipier Felipe Massa après son premier arrêt au stand (le Finlandais s'était qualifié deuxième derrière son coéquipier), remporte son seizième Grand Prix et se rapproche à trois points de l'Anglais Lewis Hamilton, qui a remporté le premier Grand Prix de la saison. Au Grand Prix de Bahreïn, Räikkönen prend la deuxième place de la course derrière Massa après avoir dépassé avec autorité Robert Kubica au deuxième tour et profité de l'accrochage entre Lewis Hamilton et Fernando Alonso pour prendre la tête du championnat avec 19 points.


Lors du Grand Prix d'Espagne qui marque le début de la saison européenne, il réalise la pole position devant Fernando Alonso et remporte sa dix-septième victoire. Il termine troisième du Grand Prix de Turquie, derrière son coéquipier Massa, vainqueur, et Hamilton. Lors du Grand Prix suivant à Monaco, il franchit la ligne d'arrivée neuvième après avoir effectué une course difficile : il casse son aileron avant au virage de Sainte-Dévote ce qui l'oblige à repasser par les stands et, en fin de course, il perd le contrôle de sa Ferrari à la sortie du tunnel et percute la Force India d'Adrian Sutil, provoquant l'abandon de l'Allemand. Il perd la tête du championnat pour trois points face à Hamilton.


Deux semaines plus tard, au Canada, alors que la voiture de sécurité est en piste, il rentre aux stands pour ravitailler. Le feu des stands étant rouge clignotant, il s'arrête lorsque Lewis Hamilton arrive trop vite et le percute . En France, il obtient la pole position devant son coéquipier Massa. Cependant, un échappement casse vers la mi-course et entraîne une perte de puissance de son moteur ; il finit néanmoins deuxième, derrière Massa qui prend la tête du championnat, cinq points devant Räikkönen. Depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne, Ferrari connaît quelques difficultés par rapport à McLaren et Lewis Hamilton qui le repoussent au troisième rang derrière Felipe Massa et le pilote britannique. Il réalise son sixième meilleur tour en course consécutif. Lors du Grand Prix suivant, en Allemagne, il est sixième en qualifications comme en course. Sixième sur la grille en Hongrie, il termine troisième notamment à cause de l'abandon de Massa, alors en tête de la course. Il obtient son septième meilleur tour de la saison en onze courses et reprend la deuxième place du championnat avec 57 points, cinq derrière Hamilton et trois devant Massa.




Kimi Räikkönen lors du Grand Prix d'Allemagne 2008, à Hockenheim.


Kimi Räikkönen connaît ensuite une série noire de quatre courses à partir du Grand Prix d'Europe. Sur le nouveau tracé de Valencia, alors qu'il est dominé par Massa, il abandonne sur casse moteur tandis que son équipier remporte la victoire. Au Grand Prix de Belgique, il s'empare du commandement mais se fait piéger par une piste humide à quelques tours de l'arrivée et percute un mur après s'être fait dépasser quelques secondes plus tôt par Hamilton au cours de leur duel. Au Grand Prix d'Italie, piégé par la pluie lors des qualifications, il s'élance quatorzième et termine neuvième malgré un nouveau meilleur tour en course dans les derniers tours. À Singapour, il abandonne après avoir percuté un mur alors qu'il essayait de doubler Timo Glock pour le gain de la quatrième place. À trois Grands Prix de la fin de la saison, il pointe à 27 points de Lewis Hamilton.


Désormais écarté de la lutte pour le titre, Räikkönen se qualifie deuxième devant Massa au Grand Prix du Japon mais voit sa course ruinée par Hamilton dès le premier virage et doit se contenter d'une troisième place finale ; il perd mathématiquement toute chance de défendre son titre. Au Grand Prix de Chine, Räikkönen domine à nouveau Massa mais ne peut rien faire contre Hamilton et cède sa deuxième place à son équipier qui a encore une chance d'être titré ; il termine à nouveau troisième. Au Brésil, il obtient une nouvelle troisième place après un duel avec Alonso lors des derniers tours et se classe troisième du championnat avec 75 points tandis que son coéquipier échoue, pour un point, dans sa lutte pour le titre avec Hamilton.


Malgré une saison en demi-teinte, Kimi Räikkönen prolonge son contrat chez Ferrari à l'occasion du Grand Prix d'Italie.


2009 : saison en demi-teinte chez Ferrari




Räikkönen lors du Grand Prix de Turquie 2009.


En 2009, le règlement change, ce dont vont profiter des écuries comme Red Bull Racing et Brawn GP pour viser les victoires et le titre mondial tandis que la Scuderia Ferrari (et d'autres équipes comme McLaren Racing et BMW Sauber) demeure en grosse difficulté sur les premières courses.


Lors de la première course de la saison au Grand Prix d'Australie, Kimi Räikkönen se qualifie en neuvième position. Peu après son second arrêt au stand, il part en toupie, manque de taper le muret et doit repasser par les stands avant d'abandonner. La Ferrari se révèle rapidement moins compétitive que celle de l'année précédente : lors des trois premières courses de la saison, aucun des pilotes Ferrari ne marque le moindre point. Il faut attendre Bahreïn pour que Räikkönen inscrive les premiers points de la Scuderia en terminant sixième, ce qui le classe provisoirement douzième du championnat. Il ne voit à nouveau pas l'arrivée en Espagne, victime d'un problème hydraulique, et est repoussé au treizième rang du classement général. Au Grand Prix de Monaco, il tient momentanément la pole position avant d'être battu pour 25 millièmes par la Brawn de Jenson Button. Il s'élance en première ligne aux côtés du Britannique et décroche finalement le podium, le premier de Ferrari en 2009, derrière les deux pilotes Brawn (Button et Rubens Barrichello). La Turquie, la Grande-Bretagne et l'Allemagne sont trois courses décevantes pour le Finlandais qui n'inscrit qu'un point. Après la manche allemande, la neuvième de la saison, où il a abandonné, Kimi ne pointe qu'au dixième rang du championnat avec seulement dix unités, alors que Massa est cinquième avec 22 points.




Räikkönen lors du Grand Prix de Belgique 2009, où il remporte la 18e victoire de sa carrière.


Au cours de l'été, les Ferrari progressent et Räikkönen va en profiter. Au Grand Prix de Hongrie, les pilotes Ferrari effectuent de bons temps en essais libres mais, pendant la séance Q2 des qualifications, son coéquipier Felipe Massa est victime d'un terrible accident : un ressort de suspension détaché de la monoplace de Rubens Barrichello le frappe au visage alors qu'il roulait à environ 240 km/h. Le Finlandais se classe finalement septième sur la grille de départ. Le lendemain, il termine l'épreuve à la deuxième place derrière Lewis Hamilton, lui permettant de gagner une place au championnat. Lors du Grand Prix d'Europe, Kimi Räikkönen, sixième sur la grille, profite de l'avantage de son SREC pour prendre la quatrième place au premier virage. Grâce à une bonne stratégie et un bon rythme de course, il termine sur la troisième marche du podium. La semaine suivante en Belgique, il se qualifie à nouveau en sixième position et gagne quatre places au départ. Après l'intervention de la voiture de sécurité, il ravit la première place à la Force India de Giancarlo Fisichella pour signer sa seule victoire de la saison, sa quatrième à Spa, qui lui permet de revenir à la cinquième place du championnat.


En Italie, Räikkönen monte sur la troisième marche du podium après l'accident de Lewis Hamilton, alors troisième, dans le dernier tour, et conserve ainsi solidement sa cinquième place au championnat mais perd là toute chance mathématique de le remporter, alors que quatre Grands Prix restent à courir. Au Grand Prix de Singapour, il se classe dixième mais, dès la course suivante au Japon, alors qu'entre temps le 30 septembre 2009, Ferrari officialise l'arrivée de Fernando Alonso pour le remplacer à partir de 2010[5], il réintègre les points en se classant quatrième. Au Grand Prix du Brésil, il se qualifie à la cinquième place sous un déluge de pluie. Le lendemain, il réalise un très bon départ grâce à son SREC et pointe à la troisième place après le deuxième virage, mais en tentant un dépassement le long de la ligne droite sur Mark Webber il touche sa roue arrière et perd la moitié de son aileron avant, ce qui l'oblige à passer par les stands. Durant cet arrêt, la McLaren d'Heikki Kovalainen repart par erreur avec le tuyau de ravitaillement en essence et met furtivement le feu à la Ferrari de Räikkönen. Il ressort quatorzième de cette péripétie et finalement termine la course en sixième position au gré des abandons, perdant sa cinquième place au général en faveur de Lewis Hamilton.


Lors de la dernière manche, le Grand Prix inaugural d'Abou Dabi, il n'est pas en mesure de marquer des points et finit douzième. Néanmoins, avec 48 points, il conserve sa sixième place au championnat des pilotes, son plus mauvais classement depuis 2006, et signe sa première saison sans pole position depuis 2003 et sa première saison sans meilleur tour depuis 2002. Peu avant la fin de la saison, Ferrari annonce que Räikkönen ne fera plus partie de l'équipe ; alors que son contrat courait jusqu'à fin 2010. Son manager Steve Robertson annonce le 18 novembre 2009 que Räikkönen ne participera pas à la saison 2010 de Formule 1 et que son client envisage de disputer quelques manches en rallyes WRC et que des contacts sont pris avec Citroën Racing.


Il décide finalement de se tourner vers le rallye au sein du Citroën Junior Team engagé en championnat du monde des rallyes aux côtés de Kaj Lindström[6].


2012 : retour convaincant en Formule 1 avec Lotus F1 Team




Kimi Räikkönen durant les tests à Jerez en février 2012.


Le 29 novembre 2011, Lotus F1 Team annonce que Kimi Räikkönen a signé un contrat d'un an avec l'écurie pour la saison 2012 plus une option pour 2013[7]. Il est aligné aux côtés du Français Romain Grosjean. Le 23 et 24 janvier 2012, à l'occasion de deux séances d'essais à Valence pour retrouver ses marques, il pilote une monoplace de Formule 1 pour la première fois depuis le Grand Prix d'Abou Dabi 2009.


Après des essais prometteurs durant l'hiver, Kimi Räikkönen aborde la saison avec enthousiasme. Au Grand Prix inaugural en Australie, il prend le départ en dix-septième position à cause d'une erreur en qualification mais se classe septième en course en gagnant trois places dans le dernier tour. En Malaisie, il obtient le cinquième temps des qualifications mais démarre la course en dixième position à cause d'une pénalité pour avoir changé sa boîte de vitesses. Au terme d'une course mouvementée et animée par la pluie, il termine cinquième et signe le meilleur tour en course. Lors du Grand Prix de Chine, Räikkönen prend le départ en quatrième position sur la grille. Il se bat longtemps pour défendre sa deuxième place acquise au quarante-et-unième tour, mais à neuf tours du terme, ses pneus complètement dégradés lui font lâcher prise et termine quatorzième, à plus de cinquante secondes du vainqueur Nico Rosberg. Ce score vierge le relègue à la huitième position du championnat, à 29 points du leader Lewis Hamilton. Une semaine plus tard à Bahreïn, il réalise son premier podium depuis son retour en Formule 1 en terminant deuxième derrière Vettel. En Espagne, il s'élance quatrième juste derrière son coéquipier, et se classe troisième de la course, à moins de quatre secondes du vainqueur Pastor Maldonado, remontant ainsi à la quatrième place du championnat et revenant à douze de points de Sebastian Vettel et Fernando Alonso. Lors du Grand Prix de Monaco, malgré des difficultés avec ses pneumatiques pendant tout le week-end, Kimi Räikkönen parvient à entrer dans les points en terminant neuvième de la course.




Kimi Räikkönen au Grand Prix du Canada 2012.


Au Grand Prix du Canada, après une qualification en douzième position, il adopte une stratégie à un seul arrêt en course qui lui permet de finir huitième. Avec le cinquième temps des qualifications en Europe, Räikkönen prend un bon départ mais perd des places dans les premiers virages. Au cours de l'épreuve, il augmente son rythme pour remonter et double Lewis Hamilton dans les derniers tours, achevant le Grand Prix à la deuxième place. Lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, il se qualifie en sixième position et termine cinquième devant son équipier Romain Grosjean. À l'occasion du Grand Prix d'Allemagne à Hockenheim, il est classé troisième à la suite de la pénalité de vingt secondes de Sebastian Vettel alors qu'il a franchi la ligne d'arrivée en quatrième position. En Hongrie, Räikkönen se qualifie cinquième et après un début de course derrière Fernando Alonso, passe quelques tours en tête puis ressort deuxième après son dernier arrêt au stand et garde cette position jusqu'à l'arrivée.




Kimi Räikkönen, vainqueur à Abou Dabi.


Au Grand Prix de Belgique après la pause estivale, il obtient son sixième podium de la saison grâce à une troisième place et se trouve à la quatrième place à 33 points du leader Alonso alors que huit courses restent à courir ; pour son retour en Formule 1, il fait ainsi partie des prétendants au titre, mais la Lotus E20 va alors perdre en performance. En Italie, il termine cinquième de la course et, profitant des abandons de Sebastian Vettel et Mark Webber, prend la troisième place du championnat du monde derrière Fernando Alonso et Lewis Hamilton mais se retrouve à 38 points de l'Espagnol. Lors du Grand Prix de Singapour, il conserve sa troisième place au championnat malgré un week-end difficile ou il finit sixième comme au Japon. Une semaine plus tard en Corée du Sud, Kimi Räikkönen se qualifie en cinquième position et conserve cette place jusqu'au drapeau à damier. Pour son premier Grand Prix d'Inde, il se classe septième et prolonge son contrat d'un an avec Lotus. À Abou Dabi, il se qualifie à la cinquième place mais s'élance de la quatrième après le déclassement de Sebastian Vettel. Auteur d'un excellent départ, il pointe en deuxième position derrière le poleman Lewis Hamilton dès le premier virage. Il profite de l'abandon de l'Anglais pour récupérer la première place de l'épreuve et remporte sa première victoire depuis son retour dans la discipline. Cette victoire est la première d'une Lotus depuis 1987.


Au Grand Prix des États-Unis, il termine sixième devant son équipier Romain Grosjean. Lors du dernier Grand Prix de l'année au Brésil, il finit dixième d'une course qui l'aura vu faire une étrange excursion hors-piste, mais grâce à l'abandon d'Hamilton, conserve sa troisième place au championnat du monde avec 207 points. Il est le seul pilote à n'avoir jamais abandonné durant la saison, une performance plus vue depuis Nick Heidfeld en 2008, et devient le pilote de Formule 1 ayant parcouru le plus grand nombre de tours et de kilomètres en une seule saison (record battu en 2016 par Daniel Ricciardo).



2013 : dernière saison avec Lotus F1 Team




Räikkönen au Grand Prix de Malaisie 2013.


Au Grand Prix inaugural en Australie, Kimi Räikkönen s'élance en septième position pour se retrouver très rapidement quatrième. Grâce à une stratégie à deux arrêts et un rythme de course élevé (il réalise le meilleur tour en course), il remporte la vingtième victoire de sa carrière et égale ainsi son compatriote Mika Häkkinen. Il mène ainsi le championnat du monde pour la première fois depuis le Grand Prix de Turquie 2008. En Malaisie, septième des qualifications, il écope d'une pénalité de trois places pour avoir gêné Nico Rosberg pendant la séance qualificative et démarre dixième ; en course il finit septième derrière son coéquipier Romain Grosjean et perd la tête du championnat au profit du vainqueur Sebastian Vettel. Lors du Grand Prix de Chine, Räikkonen se qualifie en première ligne, ce qui est une première depuis le Grand Prix de Monaco 2009 ; le lendemain en début de course, il s'accroche avec Sergio Pérez et poursuit l'épreuve avec le museau de sa monoplace endommagé. Deuxième de la course derrière Fernando Alonso, il revient à trois points de Sebastian Vettel au championnat. Une semaine plus tard à Bahreïn, il termine une nouvelle fois deuxième après s'être élancé huitième.


En Espagne pour le retour de la compétition en Europe, il obtient, en terminant deuxième entre les deux pilotes Ferrari, son quatrième podium de la saison. Lors du Grand Prix de Monaco, Räikkönen alors cinquième, s'accroche avec Sergio Pérez en fin d'épreuve et termine dixième. Au Canada, il connaît un week-end difficile et doit se contenter de la neuvième place et est relégué à la troisième place avec 44 points de retard sur Vettel. En terminant cinquième du Grand Prix de Grande-Bretagne, il devient le nouveau recordman du nombre d'arrivées consécutives dans les points en Formule 1 (avec 25 arrivées), depuis le Grand Prix de Bahreïn 2012. En Allemagne, alors qu'il est troisième derrière son coéquipier Romain Grosjean, il bénéficie d'une consigne d'équipe et revient à une seconde du leader Sebastian Vettel lors des derniers kilomètres de course ; il ne parvient pas à le doubler et se classe deuxième, comme en Hongrie, où il termine derrière la Mercedes de Lewis Hamilton mais devant Vettel et possède ainsi 38 points de retard sur le champion du monde allemand.


Sur le circuit de Spa Francorchamps, il s'élance huitième et roule dans le Top 10 lorsqu'il doit abandonner à cause d'un problème de freins qui le handicapait depuis le départ. Son premier abandon avec Lotus depuis son retour à la compétition en 2012, met fin à sa série d'arrivées consécutives dans les points dont il porte le record à 27 courses (record battu en 2018 par Lewis Hamilton). Sa série de 30 arrivées consécutives prend également fin, alors qu'il n'était plus qu'à trois unités du record de Nick Heidfeld entre 2007 et 2009. À Monza pour le Grand Prix d'Italie, il teste une nouvelle version de la Lotus E21 à empattement long mais revient à l'ancienne configuration pour les qualifications et la course. Il rate sa qualification, prend le départ depuis la onzième place de la grille et, dès les premiers mètres de l'épreuve, percute Sergio Pérez, casse son aileron avant et après son passage au stand pour réparation se retrouve dernier du classement. Il termine finalement onzième et concède un nouveau résultat vierge en deux courses, le reléguant à la quatrième place du championnat à 88 points de Vettel, lui ôtant toute chance réaliste d'être champion du monde à sept courses de la fin de saison. Cette contre-performance ne l'empêche pourtant pas de signer, trois jours plus tard, un contrat de pilote-titulaire chez Ferrari pour les saisons 2014 et 2015[8].




Räikkönen au Grand Prix d'Italie 2013.


Au Grand Prix de Singapour, Räikkönen voit se réveiller un mal de dos lors des essais libres lorsqu'il rebondit durement sur un vibreur. Il explique en avoir souffert lors des qualifications où il ne dépasse pas la deuxième phase et se place en treizième position sur la grille de départ. Le dimanche, le Finlandais maîtrise parfaitement sa course, profitant notamment de la sortie de la voiture de sécurité et effectuant plusieurs dépassements, dont un par l'extérieur sur Jenson Button, pour se classer troisième et partager le podium avec deux autres champions du monde, Fernando Alonso et Sebastian Vettel. Deux semaines plus tard au Grand Prix de Corée du Sud, neuvième sur la grille de départ, le Finlandais bénéficie d'une stratégie d'arrêts aux stand décalée et de deux sorties de la voiture de sécurité pour remonter ses concurrents et finir second derrière Sebastian Vettel et devant son coéquipier Romain Grosjean. Avec 167 points, il reprend à Lewis Hamilton la troisième place du classement des pilotes. Il concède cette position avec l'abandon d'Hamilton et sa cinquième place au Japon mais perd également toute chance mathématique d'être champion du monde à quatre Grands Prix de la fin de la saison.


Au Grand Prix d'Inde, sixième sur la grille de départ, il est en difficulté en course à cause d'une mauvaise stratégie de pneus. En fin de course, alors que son rythme est largement en deçà de ses rivaux, il rechigne à laisser passer son coéquipier en lutte pour le podium. S'ensuit une conversation « musclée » avec Alan Permane à la radio durant la course (qu'il termine à la septième place) puis après l'épreuve. La semaine suivante, Kimi Räikkönen manque la journée dédiée à la presse à Abou Dabi, officiellement pour pouvoir profiter de plus de repos. La situation devient de plus en plus tendue entre le pilote et son équipe ; Räikkönen envisage même un temps de ne pas disputer la course, n'ayant toujours pas été payé et étant contrarié par l'attitude du directeur des opérations piste, Alan Permane. Plusieurs discussions se sont tenues entre le management de Lotus et le pilote qui accepte finalement de courir pour ne pas se mettre en position de casser son contrat et ainsi réclamer le salaire qui lui est dû[9]. Lors du week-end de course, Räikkönen, après avoir réalisé le cinquième temps des qualifications, est relégué à la dernière place de la grille pour non-conformité du fond plat de sa Lotus E21 ; il abandonne après quelques hectomètres à la suite d'un accrochage avec la Caterham de Giedo Van der Garde.


Le 10 novembre 2013, Steve Robertson, manager de Räikkönen annonce que le Finlandais met fin à sa saison afin de se faire opérer du dos (le problème remonte à un accident avec Sauber en 2001) à Strasbourg le jeudi précédent le Grand Prix automobile des États-Unis 2013 et est remplacé par son compatriote Heikki Kovalainen. Depuis le Grand Prix d'Abou Dabi, Räikkönen ne pouvait dormir sans de puissants analgésiques. Robertson déclare : « Il est décevant de conclure notre relation avec Lotus de cette manière après deux saisons fructueuses mais Kimi ne peut pas se permettre de repousser cette opération plus longtemps. C'est essentiel de résoudre ce problème de dos définitivement pour commencer la saison prochaine dans les meilleures conditions. » Un certificat médical permet à Räikkönen de préserver son contrat avec Lotus : le Finlandais pourra ainsi être payé normalement lorsque le management de Lotus sera en mesure de réunir la somme correspondant au salaire impayé du Finlandais[10],[11]. Il est opéré avec succès à l'hôpital universitaire de Strasbourg par le docteur Afshin Gangi[12]. En fin de saison, il termine cinquième du championnat avec 183 points ; devancé par Mark Webber et Lewis Hamilton.


2014 : retour difficile chez Ferrari




Kimi Räikkönen à Bahreïn en 2014.


Lors du Grand Prix inaugural, à Melbourne, Kimi Räikkönen se qualifie en onzième position ; le lendemain, bien qu'en délicatesse avec son système de freinage, il se classe septième du Grand Prix. En Malaisie, il se qualifie à la sixième place quand son coéquipier est quatrième sur la grille de départ. En tout début de course, victime d'une touchette avec Kevin Magnussen qui crève son pneu arrière droit, il est relégué en fond de classement ; il remonte peu à peu au fil des tours et termine l'épreuve à la douzième place, à un tour du vainqueur. Une semaine plus tard, lors du Grand Prix de Bahreïn, il bat pour la première fois de la saison son équipier Fernando Alonso en qualification ; il finit dixième de la course juste derrière Alonso. Après trois courses, il n'a inscrit que sept points et est douzième du championnat.


Pour le retour en Europe, lors du Grand Prix d'Espagne, Räikkönen s'élance de la troisième ligne, aux côtés de Romain Grosjean et termine septième de l'épreuve, à un tour du vainqueur Lewis Hamilton. À Monaco, grâce à un bon départ, il se retrouve rapidement troisième mais est victime d'une crevaison après un contact avec Max Chilton qui le dédoublait sous régime de la voiture de sécurité ; hors des points, il réalise toutefois le meilleur tour en course en fin d'épreuve, mais est toujours douzième du championnat avec 17 points quand Alonso est troisième avec 61 points. Ni l'escapade au Canada ni le retour du Grand Prix d'Autriche ne permettront à Räikkönen de progresser, car il ne peut faire mieux que dixième. Au Grand Prix de Grande-Bretagne, il abandonne (pour l'unique fois de la saison) après une violente sortie de piste dans le premier tour de course ; l'impact a été mesuré à 47 g. Après s'être difficilement extrait de sa monoplace, il est évacué vers le centre médical du circuit où les médecins ne l'autorisent pas à participer aux essais de Silverstone qui se tiennent deux jours plus tard à cause de ses contusions aux genoux et aux chevilles[13].


Après les dix premiers Grands Prix, le bilan est terrible pour Kimi Räikkönen : il n'a pas fait mieux que septième en course quand Fernando Alonso accroche un podium et est un habitué du Top 6, il n'est entré que six fois dans les points (contre dix à Alonso) et ne cumule que 19 unités qui le classent douzième quand l'Espagnol est quatrième avec 97 points. Lors du Grand Prix de Hongrie, avant la pause estivale, si Alonso accroche un nouveau podium et passe près de la victoire, Räikkönen progresse et termine sixième. En Belgique, après la pause estivale, le Finlandais obtient son meilleur résultat de la saison en terminant quatrième et devance son équipier pour la première fois de la saison ; il devient le septième pilote à passer la barre des 1 000 points inscrits en Formule 1 et remonte à la dixième place du championnat. Ces deux bonnes performances ne seront, hélas pour lui, pas suivies, puisqu'il ne termine que neuvième en Italie (étant la seule Ferrari à l'arrivée), huitième à Singapour et douzième au Japon.


Au premier Grand Prix de Formule 1 de Russie, il franchit la ligne d'arrivée neuvième. Le weekend suivant au Grand Prix des États-Unis, il se classe à une anonyme treizième place. Au Brésil, parti dixième, il adopte une stratégie à deux arrêts (contre trois pour le reste du plateau) et lutte notamment contre Jenson Button et Fernando Alonso. Longtemps en mesure de se battre pour la quatrième place, un arrêt au stand manqué lui fait perdre six secondes et il termine septième de l'épreuve. Lors du dernier Grand Prix, à Abou Dabi, il finit dixième juste derrière son coéquipier. Kimi Räikkönen se classe douzième du championnat avec 55 points, son pire classement depuis ses débuts avec Sauber en 2001. 2014 est également sa première saison sans victoire depuis 2006 ainsi que sa première saison sans podium depuis 2001[14].



2015-2016 : nouvel équipier




Kimi Räikkönen au Grand Prix du Canada 2015.


Pour la saison 2015, Fernando Alonso, parti chez McLaren, est remplacé par le quadruple champion du monde Sebastian Vettel en tant qu'équipier de Kimi Räikkönen chez Ferrari.


Après de bon essais hivernaux, Kimi Räikkönen se qualifie en cinquième position sur la grille de départ du Grand Prix d'Australie. Le lendemain, après quelques déconvenues en début d'épreuve, et alors qu'il occupe la cinquième place, il abandonne après son arrêt au stand au quarantième tour à cause d'un écrou de roue arrière mal serré. Dès le début du Grand Prix de Malaisie, duquel il s'élance onzième, Felipe Nasr le touche et crève son pneu arrière gauche, relégué en fond de classement, il remonte au fil des tours et termine quatrième quand son nouvel équipier Sebastian Vettel remporte l'épreuve. Räikkönen se classe ainsi provisoirement cinquième avec 12 points quand Vettel est déjà deuxième avec 40 points. En Chine, il finit une nouvelle fois quatrième juste derrière son coéquipier. Une semaine plus tard à Bahreïn, grâce à une stratégie décalée, il monte sur le podium en terminant deuxième derrière Lewis Hamilton. C'est son premier podium depuis son retour chez Ferrari.


Pour le retour en Europe, lors du Grand Prix d'Espagne, Kimi Räikkönen teste une nouvelle version de la Ferrari SF15-T puis revient à l'ancienne configuration pour les qualifications et la course. Septième des qualifications, il termine cinquième de l'épreuve derrière son compatriote Valtteri Bottas. À Monaco, qualifié en sixième position, il termine le Grand Prix à la même place. Au Grand Prix du Canada, pour la première fois de la saison, il bat son équipier en qualification. Le lendemain, parti en tête-à-queue à la mi-course, il finit quatrième, juste devant Vettel et réalise le quarante-deuxième meilleur tour en course de sa carrière ; il est désormais le deuxième dans cet exercice, devant Alain Prost. Les trois courses suivantes vont toutefois s'avérer plus compliquées : en Autriche, qualifié en seconde partie de grille, il perd le contrôle de sa monoplace dès les premiers hectomètres, accroche Fernando Alonso et provoque leur double abandon. En Grande-Bretagne, il finit à une faible huitième place quand Vettel est encore sur le podium. Lors du Grand Prix de Hongrie, il réalise un excellent départ depuis la troisième ligne et occupe la deuxième place dès le premier tour de course, derrière son coéquipier Vettel, également très bien parti ; il abandonne à cause d'un problème d'ERS à quinze tours de l'arrivée et est relégué à la cinquième place du championnat avec 76 points quand Sebastian Vettel est troisième avec 160 points. En Belgique, Räikkönen prolonge son contrat d'un an avec Ferrari et finit septième de la course.


Il obtient ensuite son deuxième podium de la saison en terminant troisième du Grand Prix de Singapour, course remportée par son coéquipier. Au Japon, il termine derrière Vettel à la quatrième place. En Russie, cinquième des qualifications, il prend un bon départ et passe troisième derrière les Mercedes. En fin d'épreuve, il lutte pour le podium contre Valtteri Bottas et Sergio Pérez et, en effectuant une manœuvre de dépassement, il percute Bottas qui abandonne et franchit la ligne d'arrivée cinquième ; il est pénalisé de trente secondes et déclassé à la huitième place. Aux États-Unis, il s'élance dix-huitième après une pénalité pour avoir changé des éléments de son groupe propulseur et abandonne en course sur un problème de freins. Lors du Grand Prix du Mexique, il abandonne également après un nouveau contact avec son compatriote finlandais, lequel termine sur le podium et lui ravit la quatrième place du championnat. Au Brésil, il termine quatrième derrière Vettel et leurs positions s'échangent lors du dernier Grand Prix de la saison, où le Finlandais signe son troisième podium de la saison. Räikkönen se classe finalement quatrième du championnat avec 150 points.




Kimi Räikkönen au Grand Prix d'Espagne 2016.


Pour la manche inaugurale de la saison 2016, Kimi Räikkönen réalise un excellent départ depuis la deuxième ligne et occupe la deuxième place dès le premier tour de course, derrière son coéquipier Sebastian Vettel ; il abandonne à cause d'un problème moteur à la mi-course. À Bahreïn, il finit deuxième entre les deux pilotes Mercedes ; ce résultat lui permet de dépasser Ayrton Senna au classement des pilotes de Formule 1 par nombre de podiums. Il se classe provisoirement quatrième du championnat. En Chine, le Finlandais, touché par son équipier lors du premier virage après une tentative de dépassement de la Red Bull de Daniil Kvyat, passe par les stands pour changer son aileron avant ; relégué en fond de classement, il remonte au fil des tours pour terminer cinquième. Au Grand Prix de Russie, il franchit la ligne d'arrivée troisième derrière les Mercedes et obtient son deuxième podium de la saison, le 700e de son écurie.


Lors du Grand Prix d'Espagne, qui marque le début de la saison européenne, Räikkönen se qualifie en cinquième position. Le lendemain, grâce à une stratégie à deux arrêts et un bon rythme de course, il revient à une seconde du leader Max Verstappen mais ne parvient pas à le doubler et se classe deuxième. Il est à ce moment-là deuxième du championnat avec 61 points, à 39 points de Nico Rosberg. Mais à Monaco, il tape le rail à l'épingle du Loews et abandonne quelques mètres plus loin et échange sa place de deuxième avec Lewis Hamilton. Au Canada, qualifié en sixième position, il termine le Grand Prix à la même place. Après une quatrième place pour le retour du Grand Prix d'Europe vient le Grand Prix d'Autriche, où, qualifié en sixième position, il bénéficie des pénalités de Rosberg et Vettel pour s'élancer quatrième ; le lendemain, il se classe troisième de l'épreuve après être revenu sur Max Verstappen en fin de course et signe son quatrième podium de la saison. Le 8 juillet 2016, la Scuderia Ferrari annonce que le contrat de Kimi Räikkönen avec l'écurie de Maranello est prolongé d'une année supplémentaire[15]. Deux jours plus tard, à Silverstone, il termine cinquième, nettement devant Vettel, neuvième, et en profite pour le repasser au championnat. Lors du Grand Prix de Hongrie, malgré un weekend difficile, il finit sixième, comme en Allemagne, et conserve sa quatrième place au championnat avant la pause estivale.


En Belgique, lors du départ, il percute son coéquipier après une manœuvre kamikaze de Max Verstappen à l'épingle de La Source. Il passe par les stands, repart dernier et remonte jusqu'à la neuvième place. En Italie, à Singapour et en Malaisie, le Finlandais termine à chaque fois quatrième. Une semaine après la manche malaisienne, lors du Grand Prix du Japon, il est troisième des qualifications mais s'élance depuis la huitième position à cause d'une pénalité pour avoir changé sa boîte de vitesses et finit cinquième, derrière Sebastian Vettel. Lors du Grand Prix des États-Unis, il abandonne après son arrêt au stand au 38e tour à cause d'un écrou de roue arrière mal serré, mettant fin à une série de onze Grands Prix consécutifs dans les points. Après une sixième place au Mexique, il abandonne sous la pluie brésilienne après être parti à la faute, puis termine encore sixième lors du dernier Grand Prix de la saison.


Au terme de la saison, Kimi Räikkönen termine sixième du championnat avec 186 points, à 26 points de son coéquipier, nettement moins qu'en 2015. S'il ne l'a pas devancé après deux saisons de cohabitation, beaucoup d'observateurs estiment que Räikkönen a retrouvé un niveau proche de son apex, à l'inverse des deux saisons précédentes[16].



2017 : septième saison en rouge




Räikkönen durant les tests à Barcelone en février 2017.


Lors de la première course de la saison, au Grand Prix d'Australie, Kimi Räikkönen termine quatrième quand son équipier remporte l'épreuve. Qualifié à la quatrième place en Chine, il réalise un départ moyen qui lui vaut d'être dépassé instantanément par Ricciardo. Il se classe cinquième du Grand Prix. Une semaine plus tard, au Grand Prix de Bahreïn remporté par son coéquipier, il se classe quatrième après être revenu sur Bottas. En Russie, il se qualifie en première ligne ; le lendemain, il monte sur le podium en terminant troisième et réalise le meilleur tour en course en fin d'épreuve.


En Espagne, pour le retour de la compétition en Europe, Räikkönen abandonne dès le premier virage après un contact avec Valtteri Bottas et Max Verstappen. Dans les tribunes, un garçon de six ans habillé aux couleurs Ferrari fond en larmes devant les caméras de télévision. Le personnel de la Scuderia conduit alors le petit Thomas dans l'hospitalité Ferrari où il rencontre son champion, visite le paddock et les stands avant de répondre à de nombreuses interviews au pied du podium[17]. Au Grand Prix de Monaco, il réalise la pole position, ce qui, avec un écart de 8 ans 11 mois et 6 jours entre deux pole positions, constitue un nouveau « record »[18]. Le lendemain, grâce à une seconde place derrière Vettel, il permet à Ferrari de réaliser son premier doublé depuis 2010. Au Canada, Kimi Räikkönen finit septième après un début difficile et des soucis de freins dans les derniers tours. Pour la première fois de la saison, en Grande-Bretagne, il bat son équipier sur l'intégralité du weekend et se classe troisième. En Hongrie, en terminant second derrière son coéquipier, il monte sur son huitième podium sur le Hungaroring et bat ainsi les records de Michael Schumacher et Ayrton Senna. Le 22 août 2017, durant la pause estivale, la Scuderia Ferrari annonce qu'elle le reconduit pour la saison 2018[19].


Au Grand Prix de Belgique, il termine quatrième après avoir reçu une pénalité pour avoir ignoré un drapeau jaune en début de course. À Singapour, il abandonne dès les premiers mètres après une collision avec Max Verstappen et Sebastian Vettel. Lors du Grand Prix de Malaisie, il abandonne sur casse moteur durant le tour de formation. Une semaine plus tard, au Japon, sixième des qualifications, il s'élance depuis la onzième position à cause d'une pénalité pour avoir changé sa boîte de vitesses et finit cinquième, derrière Valtteri Bottas. Il retrouve le podium en terminant troisième du Grand Prix des États-Unis après une sanction à l'encontre de Verstappen pour un dépassement hors piste. Cinquième des qualifications au Mexique, Räikkönen perd des places dans les premiers virages ; il augmente son rythme pour remonter et obtient le quatre-vingt-dixième podium de sa carrière avec la troisième place. Au Brésil, qualifié troisième, il termine la course à la même place en résistant à Lewis Hamilton. Lors du dernier Grand Prix de la saison, à Abou Dabi, il finit au pied du podium et se classe quatrième du championnat avec 205 points ; il atteint pour la deuxième fois de sa carrière la barre des 200 points après 2012 avec Lotus F1 Team.



2018 : dernière saison avec Ferrari




Räikkönen lors des qualifications du Grand Prix de Chine 2018.


Qualifié en deuxième position derrière Lewis Hamilton lors du Grand Prix inaugural en Australie, Kimi Räikkönen termine troisième quand son équipier remporte l'épreuve. À Bahreïn, alors qu'il occupe la troisième position, libéré hâtivement par son stand lors d'un changement de pneumatiques, il renverse un de ses mécaniciens et abandonne dans la foulée à cause d'un écrou de roue arrière mal serré. Une semaine plus tard, au Grand Prix de Chine, il s'élance en première ligne mais se retrouve quatrième dès la fin du premier tour ; une stratégie à un seul arrêt combinée à l'intervention opportune de la voiture de sécurité lui permet d'obtenir la troisième place. En Azerbaïdjan, il entre en collision avec Esteban Ocon dès les premiers hectomètres et passe par les stands pour changer son aileron avant ; sixième durant la majeure partie de la course, il profite de l'intervention de la voiture de sécurité pour effectuer un dernier changement de pneus et passe quatrième ; il profite d'une erreur de son coéquipier puis de la crevaison de Valtteri Bottas pour finir deuxième.


Son abandon à la mi-course du Grand Prix d'Espagne provoque sa chute au quatrième rang du championnat. À Monaco, qualifié quatrième, Räikkönen termine le Grand Prix à la même place. Deux semaines plus tard, au Grand Prix du Canada, cinquième des qualifications après une erreur dans son ultime tentative, il perd une place au départ au profit de Daniel Ricciardo et se classe sixième. Au cœur de l'été, il obtient cinq podiums consécutifs et prend la troisième place du championnat. Au Grand Prix de Belgique, après la pause estivale, il s'élance sixième ; en course, victime indirecte du carambolage du départ, il abandonne après quelques tours. En Italie, Kimi Räikkönen, en obtenant la pole position en 1 min 19 s 119 à 263,588 km/h, réalise le tour le plus rapide de l'histoire de la Formule 1 et bat le record de Juan Pablo Montoya établi sur le même circuit en 2004 en 1 min 19 s 525 à 260,395 km/h[20],[21],[22]. Le lendemain, en franchissant la ligne d'arrivée deuxième, il devient le cinquième pilote à obtenir au moins cent podiums en Formule 1[23].


Le 11 septembre, Ferrari annonce qu'elle ne renouvelle pas le contrat de Räikkönen pour 2019[24]. « Durant toutes ces années, la contribution de Kimi à l'équipe, aussi bien en tant que pilote que pour ses qualités humaines, a été fondamentale. Il a joué un rôle décisif dans la progression de l'équipe et a été dans le même temps, un grand joueur collectif. En tant que champion du monde pour la Scuderia, il fera toujours partie de son histoire et de sa famille. Nous remercions Kimi pour tout cela et lui souhaitons ainsi qu'a sa famille un futur prospère[25]. » Il est remplacé par Charles Leclerc et, dans un échange d'une parfaite symétrie, rejoint, en 2019 Sauber, l'écurie avec laquelle il a débuté en 2001[26],[27]. En Russie et au Japon, il obtient les points de la quatrième et cinquième place. Lors du Grand Prix des États-Unis, il remporte son premier succès depuis son retour chez Ferrari et devient avec vingt-et-un succès, le Finlandais le plus victorieux en Formule 1 devant Mika Häkkinen[28],[29]. Il établit également le nouveau record du plus grand nombre de Grands Prix entre deux victoires : 114 courses du Grand Prix d'Australie 2013 avec Lotus, à son succès au volant de la Ferrari SF71H sur le circuit des Amériques[28].



Carrière en championnat du monde des rallyes





Kimi Räikkönen
(WRC)



Description de cette image, également commentée ci-après

Kimi Räikkönen durant le rallye d'Allemagne 2010.














Biographie
Surnom
Iceman
Nationalité
Drapeau de la Finlande Finlandais

















Carrière
Années d'activité
2009-2011
Qualité
Pilote de rallyes
Équipe
Citroën Junior Team
Ice 1 Racing (en)




















Statistiques
Nombre de courses
22
Podiums
0
Victoires
0






2010 : débuts en WRC avec Citroën




Räikkönen sur sa Citroën C4 WRC au rallye de Bulgarie 2010.




Kimi Räikkönen au rallye de Finlande 2010.


Le 4 décembre 2009[30], Kimi Räikkönen annonce son engagement au sein du Citroën Junior Team en Championnat du monde des rallyes au côté de son copilote Kaj Lindström pour un an. Räikkönen, parrainé par Red Bull, pilote une Citroën C4 WRC et participe à douze des treize rallyes inscrits au calendrier 2010, en faisant l'impasse sur le rallye de Nouvelle-Zélande.


Après avoir participé au Rallye Arctique fin janvier 2010 où un accident lui coûte près de trente minutes et le relègue à la cinquante-huitième place, Räikkönen entame sa campagne mondiale lors du rallye de Suède 2010 où il se classe vingt-neuvième, là encore après être parti à la faute. Le rallye du Mexique est encore plus compliqué : s'il fait preuve d'un rythme encourageant en étant régulièrement dans les huit premiers, il perd trente minutes à la suite d'un problème électrique avant d'abandonner à la fin de la première journée après être parti en tonneaux. Le rallye de Jordanie lui permet de marquer ses premiers points en championnat grâce à sa huitième place, pour ce qu'il considère alors comme l'épreuve la plus difficile à laquelle il ait participé[31].


En Turquie, il termine cinquième après avoir profité de l'abandon de Dani Sordo et des accidents de Jari-Matti Latvala et Henning Solberg mais en devançant Federico Villagra et Matthew Wilson. Il est sorti six fois de la route sur les sept premières courses de la saison 2010[32].


Il finit septième du rallye d'Allemagne, première manche de la saison disputée sur asphalte. Ces débuts sur cette surface se révèlent prometteurs et, en quête d'un bon résultat au rallye de France, il s'engage au Rallye Vosgien organisé par l'ASAC Vosgien afin de s'entraîner, rallye qu'il remporte ce qui constitue sa première victoire dans la discipline[33]. Räikkönen ne concrétise pas puisqu'il sort de la route au rallye de France. L'épreuve suivante, en Catalogne, s'annonce comme le plus proche de son expérience de pilotage mais il doit renoncer avant le départ, encore une fois à cause d'un accident[34]. Il marque finalement de nouveaux points sur la dernière manche de la saison en Grande-Bretagne, et termine dixième du championnat.




2011 : débuts de l'équipe ICE 1 Racing


Après l'abandon du programme Junior Team par Citroën, il monte sa propre équipe, ICE 1 Racing, soutenue techniquement par Citroën[35], et s'inscrit pour la saison 2011 au volant d'une Citroën DS3 WRC[36]. En cours de saison, Räikkönen termine régulièrement dans les points mais, le 8 septembre, Ice 1 Racing est exclue du championnat constructeurs pour non-respect du règlement sportif : l'équipe doit participer aux rallyes qu'elle a désignés en début de saison. Sept épreuves, dont deux hors Europe (Jordanie et Australie) ont été choisies or, en ne prenant pas le départ en Australie, Räikkönen a contrevenu au règlement et l'équipe ne marquera plus de points cette saison et est privée de tous les points qu'elle avait inscrit jusque-là. Le Finlandais abandonne lors des trois dernières épreuves et termine comme la saison précédente, dixième du championnat des pilotes.


Après deux saisons complètes, Kimi Räikkönen décide de faire son retour en championnat du monde de Formule 1 en signant un contrat de deux ans avec l'équipe Lotus F1 Team[37]. En vingt-deux rallyes de championnat WRC, il a marqué 59 points et obtenu la dixième place des deux saisons disputées avec un réel programme. Auteur d'un temps scratch, son meilleur résultat reste une cinquième place décrochée au rallye de Turquie 2010.



Carrière en NASCAR


Le 2 avril 2011, Kimi Räikkönen rejoint l'écurie de NASCAR Kyle Busch Motorsports et débute en course le 20 mai à l'occasion de l'épreuve de Charlotte, en Truck Series où il se classe quinzième. Il dispute également, toujours à Charlotte, une course en catégorie Nationwide la semaine suivante et s'y classe vingt-septième.



Vie privée et personnalité


Kimi Räikkönen est connu pour sa détestation des médias (« Sans les médias, la Formule 1 serait un paradis. » a-t-il un jour déclaré[38]) et sa façon de donner des réponses sibyllines, monosyllabiques[38], voire d'observer un parfait mutisme. Cette façon d'être fait sa popularité sur les sites internet de partage vidéo[39]. Parmi les moments fameux liés à son attitude, il y a celui-ci : lors du Grand Prix automobile du Brésil 2006, lorsque Martin Brundle, ancien pilote et présentateur sur la chaîne ITV, lui a demandé de s'expliquer sur son absence remarquée à une cérémonie où Pelé remettait un trophée à Michael Schumacher pour l'ensemble de sa carrière, il s'est fendu d'un : « J'étais en train de chier. »[40],[38],.


Admirateur du pilote James Hunt, champion du monde 1976 sur McLaren, il lui rend hommage en portant un casque à ses couleurs lors du Grand Prix automobile de Monaco 2012.


Après avoir vécu à Wollerau, port près de Zurich où vivent également Felipe Massa et Roger Federer, Kimi Räikkönen vit désormais à Baar, commune du canton de Zoug. Il retourne aussi parfois près d'Espoo en Finlande, sa ville natale. Le 31 juillet 2004, il se marie avec Jenni Dahlman, Miss Scandinavie 2001, rencontrée en 2001 lors de son élection. Le 7 février 2013, les médias finlandais annoncent leur séparation. Depuis l'été 2013, Kimi est en couple avec la Finlandaise Minttu Virtanen ; leur premier enfant, un garçon prénommé Robin, est né le 27 janvier 2015. Le couple se marie à San Galgano, à Chiusdino dans la province de Sienne, le 7 août 2016[41],[42]. Leur second enfant, une fille prénommé Rianna, est né le 16 mai 2017.


Son père Matti est décédé le 22 décembre 2010 à l'âge de 56 ans[43].


Kimi a un frère prénommé Rami, ancien pilote automobile, qui a évolué en rallye et en Formule 3.


Totalement absent des réseaux sociaux, Kimi Räikkönen crée la surprise en créant son compte Instagram le 29 décembre 2017. Il publie une courte vidéo où il dit simplement « Cette fois, je ne sais pas ce que je fais ». L'information est reprise par de nombreux médias, tant la décision du pilote finlandais, compte tenu de sa personnalité, est surprenante[44],[45].


En mai 2018, Räikkönen dépose une plainte à la police de Montréal contre une Montréalaise pour harcèlement et tentative d'extorsion en lien avec une présumée agression sexuelle survenue en 2016[46].



Résultats


Formule 1



Résultats en championnat du monde de Formule 1


À l'issue du Grand Prix des États-Unis 2018 :



  • 16 saisons en championnat du monde de Formule 1

  • 1 titre de champion du monde (2007)

  • 289 Grand Prix

  • 44 départs en 1re ligne

  • 18 pole positions

  • 21 victoires

  • 101 podiums

  • 46 meilleurs tours

  • 2 hat tricks

  • 1786 points marqués

  • 37 deuxièmes places en Grand Prix

  • 43 troisièmes places en Grand Prix

  • 202 arrivées dans les points

  • 66 abandons

  • 1 305 tours en tête

  • 6 614 kilomètres en tête

  • 15 179 tours parcourus

  • 75 433 kilomètres parcourus

  • Débuts : Grand Prix d'Australie 2001, sur le circuit de Melbourne, le 4 mars 2001 – 6e

  • Première victoire : Grand Prix de Malaisie 2003, sur le circuit de Sepang, le 23 mars 2003

  • Première pole position : Grand Prix d'Europe 2003, sur le Nürburgring, le 29 juin 2003

  • Premier hat trick : Grand Prix d'Australie 2007, sur le circuit de Melbourne, le 18 mars 2007



































































































































































































































































































Saison
Écurie
Châssis
Moteur
Pneus
GP disputés
Pole positions
Victoires
Podiums
Meilleurs tours
Dans les points
Abandons
Points inscrits
Classement
2001 Red Bull Sauber Petronas Sauber C20
Petronas 01A 3.0 V10
Bridgestone 17 0 0 0 0 4 7 9
10e
2002 West McLaren Mercedes McLaren MP4-17
Mercedes FO 110M 3.0 V10
Michelin 17 0 0 4 1 6 11 24
6e
2003 West McLaren Mercedes McLaren MP4-17D
Mercedes FO 110M/P 3.0 V10
Michelin 16 2 1 10 3 13 3 91
2e
2004 West McLaren Mercedes
McLaren MP4-19
McLaren MP4-19B

Mercedes FO 110Q 3.0 V10
Michelin 18 1 1 4 2 9 8 45
7e
2005 Team McLaren Mercedes McLaren MP4-20
Mercedes FO 110R 3.0 V10
Michelin 18 5 7 12 10 14 3 112
2e
2006 Team McLaren Mercedes McLaren MP4-21
Mercedes FO 108S 2.4 V8
Michelin 18 3 0 6 3 12 6 65
5e
2007 Scuderia Ferrari Marlboro Ferrari F2007
Ferrari 056 2.4 V8
Bridgestone 17 3 6 12 6 15 2 110
Champion
2008 Scuderia Ferrari Marlboro Ferrari F2008
Ferrari 056 2.4 V8
Bridgestone 18 2 2 9 10 12 5 75
3e
2009 Scuderia Ferrari Marlboro Ferrari F60
Ferrari 056 2.4 V8
Bridgestone 17 0 1 5 0 9 3 48
6e
2012 Lotus F1 Team Lotus E20
Renault RS27-2012 2.4 V8
Pirelli 20 0 1 7 2 19 0 207
3e
2013 Lotus F1 Team Lotus E21
Renault RS27-2013 2.4 V8
Pirelli 17 0 1 8 2 14 2 183
5e
2014 Scuderia Ferrari Ferrari F14 T
Ferrari Type 059/3 1.6 V6 turbo
Pirelli 19 0 0 0 1 13 1 55
12e
2015 Scuderia Ferrari Ferrari SF15-T
Ferrari Type 060 1.6 V6 turbo
Pirelli 19 0 0 3 2 14 5 150
4e
2016 Scuderia Ferrari Ferrari SF16-H
Ferrari Type 061 1.6 V6 turbo
Pirelli 21 0 0 4 1 17 4 186
6e
2017 Scuderia Ferrari Ferrari SF70H
Ferrari Type 062 1.6 V6 turbo
Pirelli 19 1 0 7 2 16 3 205
4e
2018 Scuderia Ferrari Ferrari SF71H
Ferrari Type 063 1.6 V6 turbo
Pirelli 19 1 1 11 1 16 3 236
3e


Total




290

18

21

102

46

203

66

1801




































































































































































































































































































































































































































































































































Résultats détaillés des saisons de Kimi Räikkönen en Formule 1
Saison
Écurie
Châssis
Moteur
Pneus
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
Points
inscrits
Classement

2001

Red Bull Sauber Petronas

Sauber C20

Petronas V10 01A

B

AUS
6

MAL
Abd.

BRE
Abd.

SMR
Abd.

ESP
8

AUT
4

MON
10

CAN
4

EUR
10

FRA
7

GBR
5

ALL
Abd.

HON
7

BEL
Abd.

ITA
7

USA
Abd.

JPN
Abd.




9

10e

2002

West McLaren Mercedes

McLaren MP4-17

Mercedes V10 FO110M

M

AUS
3

MAL
Abd.

BRE
12*

SMR
Abd.

ESP
Abd.

AUT
Abd.

MON
Abd.

CAN
4

EUR
3

FRA
Abd.

GBR
2

ALL
Abd.

HON
4

BEL
Abd.

ITA
Abd.

USA
Abd.

JPN
3




24

6e

2003

West McLaren Mercedes

McLaren MP4-17D

Mercedes V10 FO110M
Mercedes V10 FO110P

M

AUS
3

MAL
1

BRE
2

SMR
2

ESP
Abd.

AUT
2

MON
2

CAN
6

EUR
Abd.

FRA
4

GBR
3

ALL
Abd.

HON
2

ITA
4

USA
2

JPN
2





91

2e

2004

West McLaren Mercedes

McLaren MP4-19
McLaren MP4-19B

Mercedes V10 FO 110Q

M

AUS
Abd.

MAL
Abd.

BAH
Abd.

SMR
8

ESP
11

MON
Abd.

EUR
Abd.

CAN
5

USA
6

FRA
7

GBR
2

ALL
Abd.

HON
Abd.

BEL
1

ITA
Abd.

CHI
3

JPN
6

BRE
2



45

7e

2005

Team McLaren Mercedes

McLaren MP4-20

Mercedes V10 F0 110R

M

AUS
8

MAL
9

BAH
3

SMR
Abd.

ESP
1

MON
1

EUR
11*

CAN
1

USA
Np.

FRA
2

GBR
3

ALL
Abd.

HON
1

TUR
1

ITA
4

BEL
1

BRE
2

JPN
1

CHI
2


112

2e

2006

Team McLaren Mercedes

McLaren MP4-21

Mercedes V8 FO 108S

M

BAH
3

MAL
Abd.

AUS
2

SMR
5

EUR
4

ESP
5

MON
Abd.

GBR
3

CAN
3

USA
Abd.

FRA
5

ALL
3

HON
Abd.

TUR
Abd.

ITA
2

CHI
Abd.

JPN
5

BRE
5



65

5e

2007

Scuderia Ferrari Marlboro

Ferrari F2007

Ferrari V8 056 2007

B

AUS
1

MAL
3

BAH
3

ESP
Abd.

MON
8

CAN
5

USA
4

FRA
1

GBR
1

EUR
Abd.

HON
2

TUR
2

ITA
3

BEL
1

JPN
3

CHI
1

BRE
1




110

Champion

2008

Scuderia Ferrari Marlboro

Ferrari F2008

Ferrari V8 056 2008

B

AUS
8*

MAL
1

BAH
2

ESP
1

TUR
3

MON
9

CAN
Abd.

FRA
2

GBR
4

ALL
6

HON
3

EUR
Abd.

BEL
Abd.

ITA
9

SIN
15*

JPN
3

CHI
3

BRE
3



75

3e

2009

Scuderia Ferrari Marlboro

Ferrari F60

Ferrari V8 056 2009

B

AUS
15*

MAL
14

CHI
10

BAH
6

ESP
Abd.

MON
3

TUR
9

GBR
8

ALL
Abd.

HON
2

EUR
3

BEL
1

ITA
3

SIN
10

JPN
4

BRE
6

ABU
12




48

6e

2012

Lotus F1 Team

Lotus E20

Renault V8 RS27-2012

P

AUS
7

MAL
5

CHI
14

BAH
2

ESP
3

MON
9

CAN
8

EUR
2

GBR
5

ALL
3

HON
2

BEL
3

ITA
5

SIN
6

JPN
6

CDS
5

IND
7

ABU
1

USA
6

BRE
10

207

3e

2013

Lotus F1 Team

Lotus E21

Renault V8 RS27-2013

P

AUS
1

MAL
7

CHI
2

BAH
2

ESP
2

MON
10

CAN
9

GBR
5

ALL
2

HON
2

BEL
Abd.

ITA
11

SIN
3

CDS
2

JPN
5

IND
7

ABU
Abd.

USA

BRE


183

5e

2014

Scuderia Ferrari

Ferrari F14 T

Ferrari V6 turbo Type 059/3

P

AUS
7

MAL
12

BHR
10

CHI
8

ESP
7

MON
12

CAN
10

AUT
10

GBR
Abd.

ALL
11

HON
6

BEL
4

ITA
9

SIN
8

JPN
12

RUS
9

USA
13

BRE
7

ABU
10


55

12e

2015

Scuderia Ferrari

Ferrari SF15-T

Ferrari V6 turbo Type 059/4

P

AUS
Abd.

MAL
4

CHI
4

BHR
2

ESP
5

MON
6

CAN
4

AUT
Abd.

GBR
8

HON
Abd.

BEL
7

ITA
5

SIN
3

JPN
4

RUS
8

USA
Abd.

MEX
Abd.

BRE
4

ABU
3


150

4e

2016

Scuderia Ferrari

Ferrari SF16-H

Ferrari V6 turbo Type 061

P

AUS
Abd.

BHR
2

CHN
5

RUS
3

ESP
2

MON
Abd.

CAN
6

EUR
4

AUT
3

GBR
5

HON
6

ALL
6

BEL
9

ITA
4

SIN
4

MAL
4

JPN
5

USA
Abd.

MEX
6

BRE
Abd.

ABU
6
186

6e

2017

Scuderia Ferrari

Ferrari SF70H

Ferrari V6 turbo Type 062

P

AUS
4

CHN
5

BHR
4

RUS
3

ESP
Abd.

MON
2

CAN
7

AZE
14*

AUT
5

GBR
3

HON
2

BEL
4

ITA
5

SIN
Abd.

MAL
Np.

JPN
5

USA
3

MEX
3

BRE
3

ABU
4

205

4e

2018

Scuderia Ferrari

Ferrari SF71H

Ferrari V6 turbo Type 062 EVO

P

AUS
3

BAH
Abd.

CHI
3

AZE
2

ESP
Abd.

MON
4

CAN
6

FRA
3

AUT
2

GBR
3

ALL
3

HON
3

BEL
Abd.

ITA
2

SIN
5

RUS
4

JAP
5

USA
1

MEX
3

BRÉ

ABU
236

3e

Légende : ici





Victoires en championnat du monde de Formule 1































































































































































































































#
Année
Manche
Grand Prix
Circuit
Position départ
Ecurie
Voiture
1

2003
02/16

Malaisie

Sepang

7e

McLaren-Mercedes

MP4-17D
2

2004
14/18

Belgique

Spa-Francorchamps

10e

McLaren-Mercedes

MP4-19B
3

2005
05/19

Espagne

Catalogne

Pole position

McLaren-Mercedes

MP4-20
4

2005
06/19

Monaco

Monaco

Pole position

McLaren-Mercedes

MP4-20
5

2005
08/19

Canada

Gilles Villeneuve

7e

McLaren-Mercedes

MP4-20
6

2005
13/19

Hongrie

Hungaroring

4e

McLaren-Mercedes

MP4-20
7

2005
14/19

Turquie

Istanbul

Pole position

McLaren-Mercedes

MP4-20
8

2005
16/19

Belgique

Spa-Francorchamps

2e

McLaren-Mercedes

MP4-20
9

2005
18/19

Japon

Suzuka

17e

McLaren-Mercedes

MP4-20
10

2007
01/17

Australie

Albert Park

Pole position

Ferrari

F2007
11

2007
08/17

France

Magny-Cours

3e

Ferrari

F2007
12

2007
09/17

Grande-Bretagne

Silverstone

2e

Ferrari

F2007
13

2007
14/17

Belgique

Spa-Francorchamps

Pole position

Ferrari

F2007
14

2007
16/17

Chine

Shanghai

2e

Ferrari

F2007
15

2007
17/17

Brésil

Interlagos

3e

Ferrari

F2007
16

2008
02/18

Malaisie

Sepang

2e

Ferrari

F2008
17

2008
04/18

Espagne

Catalogne

Pole position

Ferrari

F2008
18

2009
12/17

Belgique

Spa-Francorchamps

6e

Ferrari

F60
19

2012
18/20

Abou Dabi

Yas Marina

4e

Lotus-Renault

E20
20

2013
01/19

Australie

Albert Park

7e

Lotus- Renault

E21
21

2018
18/21

États-Unis

Austin

2e

Ferrari

SF71H

Championnat du monde des rallyes



Résultats WRC complets











































































































Saison
Rallye
Points
Classement final

2009

IRL
Drapeau : Irlande

NOR
Drapeau : Norvège

CYP
Drapeau : Chypre

POR
Drapeau : Portugal

ARG
Drapeau : Argentine

ITA
Drapeau : Italie

GRE
Drapeau : Grèce

POL
Drapeau : Pologne

FIN
Drapeau : Finlande

AUS
Drapeau : Australie

ESP
Drapeau : Espagne

GBR
Drapeau : Royaume-Uni

0
nc
-
-
-
-
-
-
-
-
Abd.
-
-
-

2010

SWE
Drapeau : Suède

MEX
Drapeau : Mexique

JOR
Drapeau : Jordanie

TUR
Drapeau : Turquie

NZL
Drapeau : Nouvelle-Zélande

POR
Drapeau : Portugal

BUL
Drapeau : Bulgarie

FIN
Drapeau : Finlande

GER
Drapeau : Allemagne

JPN
Drapeau : Japon

FRA
Drapeau : France

ESP
Drapeau : Espagne

GBR
Drapeau : Royaume-Uni
25

10e

29e
Abd.

8e

5e
-

10e

11e

25e

7e
Abd.
Abd.
Abd.

8e

2011

SWE
Drapeau : Suède

MEX
Drapeau : Mexique

POR
Drapeau : Portugal

JOR
Drapeau : Jordanie

ITA
Drapeau : Italie

ARG
Drapeau : Argentine

GRE
Drapeau : Grèce

FIN
Drapeau : Finlande

GER
Drapeau : Allemagne

AUS
Drapeau : Australie

FRA
Drapeau : France

ESP
Drapeau : Espagne

GBR
Drapeau : Royaume-Uni
34

10e

8e
-

7e

6e
-
-

7e

9e

6e
-
Abd.
Abd.
Abd.


Résultats WRC par saison





















































Saison
Équipe
Départs
Victoires
Podiums
Abandons
Points
Classement final

2009
Privé
1
0
0
1
0
Non classé

2010

Citroën Junior Team
12
0
0
4
25

10e

2011
Ice 1 Racing
9
0
0
3
34

10e
Total

22
0
0
8
59



Notes et références




  1. (it) A Monza le F1 toccheranno i 370 km/h? - AutoSprint, 2 septembre 2014.


  2. https://www.eurosport.fr/formule-1/grand-prix-d-europe/2016/valtteri-bottas-williams-a-tape-3780-km-h-a-bakou-du-jamais-vu_sto5656119/story.shtml.


  3. http://www.nextgen-auto.com/Monza-Peut-etre-plus-de-370-km-h-cette-annee,80943.html.


  4. GP Brésil: McLaren fait appel - Sports.fr.


  5. Alonso signe chez Ferrari, sur ferrari.com, consulté le 30 septembre 2009.


  6. Räikkönen s'engage en rallye, sur formula1.com, consulté le 13 décembre 2009].


  7. Räikkönen signe chez Lotus - L'Équipe, 29 novembre 2011.


  8. http://formula1.ferrari.com/news/back-kimi.


  9. http://motorsport.nextgen-auto.com/Raikkonen-menacait-de-ne-pas-courir-ce-week-end,68677.html.


  10. Olivier Ferret, « F1 - Raikkonen arrête sa saison et va se faire opérer », sur motorsport.nextgen-auto.com, 10 novembre 2013(consulté le 10 novembre 2013).


  11. Olivier Ferret, « F1 - Robertson : Raikkonen ne pouvait pas finir la saison », sur motorsport.nextgen-auto.com, 10 novembre 2013(consulté le 10 novembre 2013).


  12. (en) "Successful back surgery for Raikkonen", Formula 1.com, consulté le 15/11/2013.


  13. http://motorsport.nextgen-auto.com/Raikkonen-forfait-pour-les-essais-de-Silverstone-video,78953.html.


  14. http://www.statsf1.com/fr/kimi-raikkonen/saison.aspx.


  15. (en)« Ferrari confirm Raikkonen for 2017 », sur formula1.com, 8 juillet 2016(consulté le 8 juillet 2016).


  16. Emmanuel Touzot, « Bilan de la saison 2016 : Kimi Räikkönen », Nextgen-Auto.com, 24 décembre 2016(consulté le 18 février 2017).


  17. Marie-Charlotte Perrier, « L'incroyable histoire de Thomas, 6 ans, réconforté par le pilote de course Kimi Räikkönen », sur France 3, 18 mai 2017(consulté le 18 mai 2017).


  18. « Pole positions Intervalle entre deux », sur statsf1.com, 27 mai 2017(consulté le 27 mai 2017).


  19. « Räikkönen reconduit par Ferrari pour 2018 », sur f1i.fr, 22 août 2018(consulté le 22 août 2018).


  20. Basile Davoine, « Räikkönen efface des tablettes le tour historique de Montoya », sur fr.motorsport.com, 1er septembre 2018(consulté le 1er septembre 2018).


  21. Emmanuel Touzot, « Räikkönen en pole, le record de Monza tombe enfin ! Première du Finlandais cette saison devant Vettel et Hamilton. », sur motorsport.nextgen-auto.com, 1er septembre 2018(consulté le 1er septembre 2018).


  22. « Qualifications les plus rapides. », sur statsf1.com, 1er septembre 2018(consulté le 1er septembre 2018).


  23. « Kimi Räikkönen podiums », sur statsf1.com, 2 septembre 2018(consulté le 2 septembre 2018)


  24. Scuderia Ferrari, « 2019 F1 - Kimi Raikkonen to step down at the end of 2018 », sur formula1.ferrari.com, 11 septembre 2018(consulté le 11 septembre 2018)


  25. (en) Formula one Management, « 2019 F1 - Kimi Raikkonen to step down at the end of 2018 », sur formula1.com, 11 septembre 2018(consulté le 11 septembre 2018)


  26. Fabien Gaillard, « Officiel - Räikkönen rejoint Sauber ! », sur motorsport.com, 11 septembre 2018(consulté le 11 septembre 2018)


  27. (en) Formula on Management, « Leclerc to replace Raikkonen at Ferrari for 2019 », sur formula1.com, 11 septembre 2018(consulté le 11 septembre 2018)


  28. a et b« Statistiques Pilote Victoires intervalle entre deux », sur statsf1.com, 21 octobre 2018(consulté le 21 octobre 2018)


  29. « Statistiques Pilote Victoires », sur statsf1.com, 21 octobre 2018(consulté le 21 octobre 2018)


  30. Officiel : Räikkönen en WRC avec Citroën et Red Bull.


  31. WRC Pirelli driver blog - Kimi Raikkonen.


  32. « Kimi Raïkkönen, une saison dans le décor (inclut des vidéos des sorties de route). », Sportweek.fr, 31 juillet 2010(consulté le 31 juillet 2010).


  33. Victoire de Räikkönen au rallye du Vosgien.


  34. Kimi Räikkönen accidenté au Shakedown : il est forfait.


  35. World Rally Championship - Drivers & Teams - Teams - ICE 1 Racing.


  36. Kimi Räikkönen a inscrit sa propre équipe auprès de la FIA.


  37. Kimi Räikkönen quitte le WRC et fait son retour en F1, sur automoto365.com, mis en lligne le 29 novembre 2011.


  38. a b et c"The words and wisdom of Kimi F1Zone.net, consulté le 03/12/13.


  39. recherche avec "Kimi Räikkönen funny moments" Youtube, visionné le 3/12/13.


  40. "I was having a shit" Youtube, visionné le 03/12/12.


  41. http://www.nextgen-auto.com/Kimi-Raikkonen-s-est-marie-en-Toscane,107430.html.


  42. http://www.f1i.fr/infos/kimi-minttu-se-dit-oui/


  43. Kimi Raikkonen perd son père, sur fr.motorstv.com.


  44. Basile Davoine, « Kimi Räikkönen arrive sur les réseaux sociaux ! », sur motorsport.com, 30 décembre 2017(consulté le 30 décembre 2017).


  45. Pierre Van Vliet, « Räikkönen n'a aucune idée de ce qu'il fait là ! », sur f1i.fr, 29 décembre 2017(consulté le 30 décembre 2017).


  46. « Raikkonen dépose une plainte contre une Montréalaise », Le Soleil,‎ 29 mai 2018(lire en ligne).


Bibliographie


  • Petri Nevalainen, Jäämies - Kimi Räikkösen henkilökuva. Ajatus Kirjat, Helsinki 2008 (ISBN 978-9-5120-7805-9)

Annexes


Articles connexes



  • Classement du championnat du monde des pilotes de Formule 1 par année

  • Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays

  • Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de pole positions

  • Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de podiums

  • Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de victoires en Grand Prix

  • Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de meilleurs tours en course

  • Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de points

  • Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de hat tricks

  • Liste des records en Formule 1

  • Liste alphabétique des pilotes de rallye


Liens externes


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  • Ressources relatives au sport : As • Driver Database • eWRC-results.com • Racing-reference.infoVoir et modifier les données sur Wikidata


  • (en) Profil de Kimi Raikkonen sur le site officiel formula1.com


  • (fr) Biographie et statistiques sur statsf1.com


  • (fr) Page dédiée à Kimi Raikkonen sur www.motorstv.com


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