Issoire
Cet article concerne la ville française. Pour les cours d'eau, voir Issoire (rivière).
Issoire.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Blason | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Administration | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Département | Puy-de-Dôme (sous-préfecture) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Arrondissement | Issoire (chef-lieu) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Canton | Issoire (bureau centralisateur) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Intercommunalité | Agglo Pays d'Issoire | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Maire Mandat | Bertrand Barraud 2014-2020 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Code postal | 63500 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Code commune | 63178 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Démographie | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Gentilé | Issoiriens | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Population municipale | 14 564 hab. (2015 ) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Densité | 740 hab./km2 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Population aire urbaine | 27 718 hab. (2015[1]) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Géographie | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Coordonnées | 45° 32′ 42″ nord, 3° 14′ 59″ est | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Altitude | 386 m Min. 360 m Max. 560 m | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Superficie | 19,69 km2 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Localisation | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Liens | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Site web | issoire.fr | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
modifier |
Issoire est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Elle est l'une des quatre sous-préfectures du département avec Ambert, Riom et Thiers. Ses habitants sont appelés les Issoiriens. Issoire et Clermont-Ferrand partagent le même espace urbain.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Localisation
1.2 Géologie et hydrographie
1.3 Voies de communication et transports
1.3.1 Voies routières
1.3.2 Transports ferroviaires
1.4 Climat
2 Urbanisme
2.1 Risques naturels et technologiques
3 Toponymie
4 Histoire
4.1 Guerres de religion
4.2 Depuis le XIXe siècle
4.2.1 Unités militaires ayant tenu garnison à Issoire
5 Politique et administration
5.1 Tendances politiques et résultats
5.2 Administration municipale
5.3 Liste des maires
5.4 Intercommunalité
5.5 Jumelages
6 Population et société
6.1 Démographie
6.2 Enseignement
7 Économie
8 Culture locale et patrimoine
8.1 Lieux et monuments
8.2 Dans la littérature et au cinéma
8.3 Personnalités liées à la commune
8.3.1 Nées à Issoire
8.3.2 Autres personnalités
8.3.3 Anecdote
8.4 Héraldique
9 Voir aussi
9.1 Bibliographie
9.2 Article connexe
9.3 Liens externes
10 Notes et références
10.1 Notes
10.2 Références
Géographie |
Localisation |
Située au sud de Clermont-Ferrand, près de l'autoroute A75, en bordure de l'Allier, elle est traversée par la Couze Pavin, affluent de l'Allier.
Huit communes sont limitrophes[2] :
Géologie et hydrographie |
En venant de Clermont-Ferrand, on doit d'abord traverser une profonde gorge rocheuse au niveau de l'horst de Saint-Yvoine, où court la tumultueuse Allier. Au sortir de cette gorge, on découvre Issoire s'ouvrant sur la Limagne du même nom. C'est une vallée fertile se développant sur un axe nord-sud le long de l'Allier en direction de Brioude. Elle s'agrémente de nombreuses buttes d'origine volcanique aux formes douces, dont les plus remarquables sont le puy d'Isson, Usson et Nonette. La Limagne d'Issoire est aussi bordée de beaux plateaux formés de coulées de basalte comme à Perrier. La région d'Issoire est marquée par une architecture au caractère nettement méditerranéen. La douceur du paysage, la qualité de la lumière ont valu à cette région le surnom de Toscane auvergnate[3]. Une accumulation de saphirs est découverte dans les années 2010 dans une rivière proche[4].
Voies de communication et transports |
Voies routières |
La ville d'Issoire est desservie par l'autoroute A75 reliant Clermont-Ferrand à Béziers ; quatre échangeurs la desservent : no 11, au nord ; no 12, desservant le quartier des Prés et Orbeil par la D 9 ; no 13, desservant les quartiers sud de la commune par la D 996 ; no 14, desservant l'aérodrome.
La traversée du bourg s'effectue par la route départementale 716, ancienne route nationale 9 (avec deux antennes D 716a et D 716c)[2].
La D 996 (ancienne route nationale) relie les Monts Dore et Champeix à l'ouest, à Sauxillanges et Ambert (une antenne, la D 996c, passe par un ancien pont)[2].
Le territoire communal est également desservi par les routes départementales 9, vers le nord-est (Orbeil), 32, vers le sud-ouest (Solignat) et 713 (vers Saint-Yvoine)[2].
Transports ferroviaires |
Issoire possède une gare sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac. Elle est desservie par les trains express régionaux d'Auvergne en provenance ou à destination de Clermont-Ferrand (plus rarement au-delà). L'arrêt à cette gare est systématique pour les trains reliant Clermont-Ferrand à Brioude, Le Puy-en-Velay, Nîmes (avec un Intercités : Le Cévenol), Aurillac ou Béziers (avec un Intercités : Aubrac).
Climat |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −1,1 | −0,7 | 1,8 | 4,3 | 7,7 | 11,1 | 12,8 | 12,6 | 10,5 | 6,2 | 2,8 | 0,1 | 5,7 |
Température moyenne (°C) | 2,7 | 3,7 | 7,3 | 10 | 13,3 | 17,1 | 19,1 | 18,9 | 16,2 | 11,3 | 6,8 | 3,6 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,5 | 8,2 | 12,8 | 15,7 | 19,3 | 23,1 | 25,5 | 25,3 | 22 | 16,5 | 10,8 | 7,1 | 16,1 |
Précipitations (mm) | 34 | 30 | 33 | 44 | 84 | 72 | 51 | 73 | 65 | 54 | 45 | 38 | 623 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
6,5 −1,1 34 | 8,2 −0,7 30 | 12,8 1,8 33 | 15,7 4,3 44 | 19,3 7,7 84 | 23,1 11,1 72 | 25,5 12,8 51 | 25,3 12,6 73 | 22 10,5 65 | 16,5 6,2 54 | 10,8 2,8 45 | 7,1 0,1 38 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Urbanisme |
Risques naturels et technologiques |
La commune est soumise à plusieurs risques[5] :
- inondation : un plan des surfaces submersibles concernant la rivière Allier a été prescrit le 17 octobre 1969[6] tandis qu'un plan de prévention du risque naturel d'inondation, prescrit le 15 novembre 2010, a été approuvé le 19 décembre 2013[5]. La Couze Pavin, affluent rive gauche de l'Allier coulant au sud du centre-ville, peut entrer en crue à tout moment[7] ;
- feu de forêt ;
- séisme : avant révision du plan de zonage sismique, la commune appartenait à la zone de sismicité IA (« très faible mais non négligeable[7] »). Depuis cette révision, la majorité des communes du département (Issoire comprise) fait partie de la zone de sismicité modérée, ou de niveau 3[6] ;
- risque industriel : la commune compte vingt installations « assez dangereuses », onze classées « dangereuses » et soumises à autorisation[7]. L'usine Constellium, spécialisée dans la fonderie et la transformation d'aluminium, est classée Seveso seuil bas[6] ;
- rupture de barrage ;
- transport de matières dangereuses : ces transports peuvent emprunter l'autoroute A75 et la voie ferrée.
Une canalisation de gaz naturel passe dans la commune[6].
Deux séismes d'intensité maximale ressentie VI le 9 octobre 1833 et VII le 26 août 1892 ont touché le secteur d'Issoire[6].
Trois événements graves se sont produits dans la commune :
- le 24 mars 1986, une explosion se produit dans la fonderie d'aluminium Cégédur[8] (ancien nom de Constellium) faisant quatre morts et vingt-cinq blessés[6] ;
- le 20 janvier 2000, un fort dégagement de vapeurs nitreuses se dégage d'une cuve d'acide fluo-nitrique, dans l'usine Aubert et Duval, spécialisée dans « le matriçage et l'usinage de pièces en alliage d'aluminium et de titane[6] » ;
- le 29 juillet 2002, une explosion d'un réacteur d'une usine de recyclage de bouteilles en PET engendre « un violent incendie », causant la fermeture de la ligne ferroviaire et de l'autoroute ainsi que l'évacuation, à la suite du risque d'explosion d'un autre réacteur, de la population dans un rayon de 500 mètres[6].
Toponymie |
Attestée sous la forme Iciodorensium au VIe siècle : du nom d'homme gaulois Icius et durum (« forteresse »).
Le nom de la ville s'est écrit pendant longtemps Yssoire. Le Y qui apparaît dans les armoiries en témoigne. C'est à partir de la Révolution que l'orthographe moderne Issoire s'est imposée. En auvergnat, la ville s'appelle Suire[9] (ce qui se prononce [ˈsujre], [ˈsujrə] ou localement [ˈsɥirə]).
Histoire |
Dénommée jadis Isiodorensis, « Issoire la Belle » garde à travers son vocable le souvenir d'une origine gallo-romaine. Plusieurs objets datant de cette époque furent découverts dès 1780 : urnes antiques, monnaies gauloises et romaines, vases funéraires gallo-romains.
Du Ve au VIIIe siècle, la mémoire de saint Austremoine tomba dans l'oubli. Ses reliques furent transférées à Volvic, puis à l'abbaye de Mozac. En 816, des moines bénédictins venus de Charroux dans le Poitou et fuyant les invasions normandes, se réfugient dans la région, à Saint-Yvoine. L'un d'entre eux, nommé Gislebert, se rend à Issoire et décide de reconstruire l'ancien monastère de Saint-Austremoine. Le nouveau monastère sera consacré en 937 par Bernard, évêque de Clermont, sous le double vocable de Saint-Pierre et Saint-Austremoine.
Guerres de religion |
Un protestant est brûlé vif en 1548. Le 15 octobre 1575 (cinquième guerre de religion), la ville est prise et pillée par les troupes du capitaine Merle. Lors de la guerre suivante, en juin 1577, la ville est reprise et pillée par l'armée royale du duc d'Anjou[10]. La ville d'Issoire est prise par les ligueurs le 10 février 1590. Le 11 février, Jacques de Villelume-Barmontet assiège les ligueurs réfugiés dans la citadelle, c'est alors que le chef de la Ligue Jean-Louis de La Rochefoucauld, comte de Randan, fait le siège de la ville tenue par les royalistes, commandés par Jacques de Villelume-Barmontet, maréchal de camp qui repoussent les ligueurs. Le 14 mars 1590, Jacques de Villelume-Barmontet, à la tête de cinquante cuirassiers, aide les troupes royales, les contingents de Clermont et les volontaires menés par François de Chabannes, marquis de Curton à poursuivre le comte de Randan et à le défaire à la bataille de Cros-Rolland, près d'Issoire. Il se marie en 1578 avec Magdelaine, Dame de Vassel. Le 15 mars 1590, Jacques de Villelume-Barmontet est nommé gouverneur d'Issoire, et dans sa charge de maréchal de camp, continue à prendre part aux opérations contre la Ligue jusqu'en 1595. Un contemporain, Julien Blauf, notable de la ville, rédigea une chronique des évènements de 1540 à 1622[11].
Depuis le XIXe siècle |
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (avril 2018). Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source. |
Issoire est restée longtemps agricole. Mais la crise du phylloxéra en 1895 fut un coup très dur. L'une des seules activités économiques est alors la batellerie : on transporte sur l'Allier, principalement, du bois de sapin. Il faut attendre 1831 pour que le premier pont sur l'Allier, à Parentignat, ne rende plus nécessaire le passage par un bac. L'arrivée du chemin de fer en 1855 entraîne la faillite des bateliers. L'installation d'un régiment d’artillerie donne un peu de souffle à l'économie. Il est remplacé ensuite par le Centre d'entraînement des moniteurs de la Jeunesse algérienne (CemJA) en 1957 lui-même remplacé par l'École des apprentis techniciens de l'armée de terre (EATAT) en 1963, qui prend ensuite le nom d'École d'enseignement technique de l'armée de terre (EETAT) en 1964 puis en 1977 de ENTSOA (École nationale technique des sous-officiers d'active), fermée et remplacée en 1999 par le 28e régiment de transmissions. L'essor économique de la ville date du milieu du XXe siècle, avec l'installation d'une importante usine métallurgique.
Unités militaires ayant tenu garnison à Issoire |
16e régiment d'artillerie de campagne à partir du 23 décembre 1913
35e régiment d'artillerie divisionnaire, avant 1939 – 1940
36e régiment d'artillerie légère, avant 1939 – 1940- Centre d'entrainement des moniteurs de la Jeunesse en Algérie (CEMJA) juillet 1957 – juin 1962
- École des Apprentis techniciens de l'Armée de Terre, 1er octobre 1963 – 1964
- École d'Enseignement technique de l'Armée de Terre, 1964 – 1977
- École nationale technique des sous-officiers d'active, 1977 – 1998
28e régiment de transmissions, 1998
Politique et administration |
Tendances politiques et résultats |
Pour la première fois de son histoire, la ville d'Issoire, ancrée à droite, a voté en majorité pour un candidat de gauche (Ségolène Royal) dans une élection présidentielle, le 6 mai 2007, avec 52,94 % des suffrages exprimés[12].
En 2014, six candidats s'étaient représentés aux élections municipales : Jocelyne Carbonnier, Jacques Magne, Christine-Claire Fourgeaud, Bertrand Barraud, Dominique Morel et Laurent Pradier. Aucun de ces six n'obtenant la majorité absolue en nombre de voix, un deuxième tour est organisé : Bertrand Barraud (liste UMP) remporte l'élection avec 46,36 % des suffrages exprimés, battant Jacques Magne (liste socialiste, 28,35 % des voix, 3 037 votants sur 6 550 exprimés), Laurent Pradier (liste divers, 15,28 %) et Dominique Morel (liste FN, exactement 10 %). Le taux de participation s'élève à 67,31 % (6 793 votants sur 10 092 inscrits)[13].
Administration municipale |
En 2011, Issoire comptait 14 170 habitants[14]. Ce nombre étant compris entre 10 000 et 19 999, trente-trois membres sont élus au conseil municipal.
La composition du conseil municipal est la suivante[13],[15] :
Nuance | Liste | présidée par | Sièges | Statut |
---|---|---|---|---|
Socialiste | « Ensemble à gauche pour Issoire » | Jacques Magne | 5 (2) | opposition |
UMP | « Notre parti c'est Issoire » | Bertrand Barraud | 25 (11) | majorité |
Front national | « Issoire Bleu Marine » | Dominique Morel | 1 (0) | opposition |
Divers | « Bien vivre à Issoire » | Laurent Pradier | 2 (1) | opposition |
Le nombre d'élus entre parenthèses correspond aux élus du conseil communautaire à Issoire Communauté. |
Liste des maires |
Intercommunalité |
Issoire a été, jusqu'en 2016, le siège de la communauté de communes Issoire Communauté. Celle-ci a fusionné le 1er janvier 2017 avec sept autres communautés de communes. La nouvelle structure intercommunale, comptant 90 communes et une population de près de 54 000 habitants[18], est une communauté d'agglomération[19] (Agglo Pays d'Issoire).
Jumelages |
Neumarkt (Allemagne) depuis 1971.
Veroli (Italie) depuis 2012.
Population et société |
Démographie |
Avec 14 416 habitants en 2009, Issoire est la cinquième commune la plus peuplée du département du Puy-de-Dôme. Pour la première fois, au recensement de 2006, elle franchit le seuil des 14 000 habitants, profitant de son statut attractif de sous-préfecture, au sud de l'aire urbaine de Clermont-Ferrand.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[20],[Note 1].
En 2015, la commune comptait 14 564 habitants[Note 2], en augmentation de 3,94 % par rapport à 2010 (Puy-de-Dôme : +2,4 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Enseignement |
Issoire dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.
Dans l'enseignement public, la commune gère cinq écoles maternelles et élémentaires ; en dehors de l'école maternelle Murat et de l'école élémentaire Bizaleix, les établissements forment un groupe scolaire (Barrière, Centre, faubourg et Pré Rond)[23].
En fonction de la rue de résidence, ces élèves poursuivent leur scolarité aux collèges de Verrière ou Les Prés, situé dans la commune[23],[24] et gérés par le conseil départemental du Puy-de-Dôme ; puis au lycée Murat (géré par la région), toujours dans la commune[23], pour les filières générales et STMG. Les élèves suivant la filière STI2D sont scolarisés aux lycées Lafayette ou Roger-Claustres à Clermont-Ferrand[25].
Il existe aussi le lycée professionnel Henri-Sainte-Claire-Deville[23].
Dans l'enseignement privé, les élèves effectuent leur scolarité dans l'institution Sévigné-Saint-Louis (école élémentaire, collège et lycée)[23].
Économie |
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (avril 2018). Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source. |
Longtemps agricole, Issoire a commencé à se développer en 1855 avec l'arrivée du chemin de fer. Puis l'implantation d'un régiment a donné un nouveau souffle au commerce. C'est surtout au XXe siècle que l'industrie a pris son essor
Issoire abrite le siège social de 10 grandes entreprises[26] (réalisant, chacune, un chiffre d'affaire de plus de 10 M€).
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
L'église Saint-Austremoine d'Issoire est l'une des cinq églises romanes majeures d'Auvergne, parmi :
- la basilique Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand,
- la basilique Notre-Dame d'Orcival,
- l'église de Saint-Nectaire,
- l'église Notre-Dame de Saint-Saturnin.
Elle est classée monument historique depuis 1840[27].
Ancienne église abbatiale bénédictine, elle fut bâtie au XIIe siècle grâce à différentes arkoses et calcaires.
Saccagée par le capitaine huguenot Merle lors des guerres de religion, elle fut restaurée plusieurs fois aux XIXe et XXe siècles. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1835.
Le chevet est la partie la plus valorisée de l'édifice et accuse, par son parti à chapelle axiale rectangulaire déjà rencontré à Souvigny et Saint-Menoux, le milieu du XIIe siècle. À l'intérieur, ce qui frappe c'est la couleur, qui date de 1859. Les chapiteaux du rond-point sont historiés et centrés sur la Passion du Christ. Ils racontent : la Cène, la visite des femmes au tombeau, les apparitions du Christ à Marie-Madeleine, etc.
Les chapiteaux du chœur illustrent différents moments vécus par le Christ entre le jeudi Saint et le dimanche de Pâques. Ils sont probablement le fruit de sculpteurs expérimentés venus du Languedoc.
Sous le chœur se trouve une crypte. On y trouve une belle châsse du XIIIe siècle en émail de Limoges. Elle fut achetée par l'abbé Daguillon en 1853 pour y placer les reliques de saint Austremoine. Ses faces décrivent la visite des saintes Femmes au Tombeau et l'apparition du Christ à Marie-Madeleine. Volée en 1963, la châsse a été retrouvée à Hawaii en 1990 après un périple dans le monde. Elle est de nouveau dans la crypte depuis 1992.
Dans la littérature et au cinéma |
- Les personnages du conte philosophique Jeannot et Colin de Voltaire sont originaires d'Issoire.
- La ville est un des lieux principaux de l'intrigue du livre Les Copains de Jules Romains
Personnalités liées à la commune |
Nées à Issoire |
Antoine Duprat (1463-1535), chancelier de François Ier.
Joseph-Henri Girot de Langlade (16 novembre 1782-11 avril 1856 à Paris), magistrat, haut fonctionnaire et homme politique français du XIXe siècle.
Agénor Altaroche (1811-1884), homme de lettres et homme politique.
François Albert-Buisson (1881-1961), né à Issoire, magistrat, économiste, homme politique (maire d'Issoire et sénateur du Puy-de-Dôme), historien et académicien français.
Émile Fayolle, pilote de chasse, Compagnon de la Libération[28], disparu le 19 août 1942 au cours de l'Opération Jubilee[29].
Autres personnalités |
Jean-Claude Brialy (1933-2007) : en 2000, il écrit dans son autobiographie que c’est à Issoire qu'il vit les plus beaux moments de son enfance chez ses grands-parents maternels.- Le père Kim En Joong (né en 1940), peintre sud-coréen, fit don d'une partie de ses œuvres à la ville.
Gérard Lenorman (né en 1945), auteur-compositeur-interprète, y a passé une partie de son enfance.
Anecdote |
Issoire est, avec Ambert, l'une des deux sous-préfectures victimes des canulars arbitraires et anarchisants des sept héros des Copains, roman de Jules Romains paru en 1913[Note 3]. Le choix s'était porté sur ces deux villes car, sur une carte de France, elles lorgnaient d'un mauvais œil les sept amis. Yves Robert en tira en 1964 un film portant le même nom, Les Copains.
Héraldique |
blasonnement : « d'azur à la lettre y d'or, la queue inversée à senestre et enroulée par la pointe, surmontée d'une couronne de marquis du même ».
|
Voir aussi |
.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}
Bibliographie |
Yves Morvan, Les peintures de la salle capitulaire d'Issoire, Revue d'Auvergne, Volume 106, Numéro 3. Société des amis de l'Université de Clermont. Ed. G. Mont-Louis, 1992. (ISSN 0035-1008)
Article connexe |
- Liste des communes du Puy-de-Dôme
Liens externes |
- Site de la mairie
- Office de tourisme du Pays d'Issoire
- Issoire sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références |
Notes |
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Jules Romains n'a pas hésité à intituler un chapitre de son roman « Destruction d'Issoire », même si le terme est légèrement excessif.
Références |
« Séries historiques sur la population et le logement en 2014 - Aire urbaine d'Issoire (214) », sur insee.fr, 29 juin 2017(consulté le 10 avril 2018).
Carte d'Issoire sur Géoportail.
« La Toscane d'Auvergne » (consulté le 13 novembre 2016).
« Une rivière de saphirs découverte dans le Puy-de-Dôme », sur lamontagne.fr, 9 novembre 2016(consulté le 13 novembre 2016).
Risques dans la commune sur macommune.prim.net (consulté le 31 mars 2016).
« Dossier départemental sur les risques majeurs dans le Puy-de-Dôme », Préfecture du Puy-de-Dôme, 2012(consulté le 31 mars 2016).
« Document d'Information Communal sur les Risques Majeurs » [PDF], Ville d'Issoire, 2009(consulté le 31 mars 2016).
« Trente ans après l'explosion de l'usine Cégédur, des souvenirs encore vivaces », sur La Montagne, 31 mars 2016(consulté le 31 mars 2016).
Karl-Heinz Reichel, Grand dictionnaire général auvergnat-français, Nonette, Créer, 2005, 878 p. (ISBN 2-8481-9021-3), p. 778.
Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Club France Loisirs, 1980(ISBN 2-7242-0785-8). p. 325.
Julien Blauf (texte revu et commenté par André Serre), Issoire pendant les guerres de religion, La Française d'Édition et d'Imprimerie, Clermont-Ferrand, 1977, 297 p.
« Résultats de l'élection présidentielle 2007 », Ministère de l'Intérieur, 6 mai 2007(consulté le 7 décembre 2015).
« Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », Ministère de l'Intérieur (consulté le 4 mars 2016).
« Populations légales 2011 de la commune d'Issoire », Insee (consulté le 4 mars 2016).
« Résultats des élections municipales et communautaires 2014 - Candidatures du 2d tour », Ministère de l'Intérieur (consulté le 4 mars 2016).
Élu à la proportionnelle lors des élections législatives de 1986.
« Bertrand Barraud (LR) », sur lamontagne.fr, 15 juin 2017(consulté le 10 avril 2018).
« Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) – Département du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, 30 mars 2016(consulté le 15 novembre 2016).
« Intercommunalité : avis favorable pour la création de la communauté d'agglomération Pays d'Issoire », Préfecture du Puy-de-Dôme, 14 novembre 2016(consulté le 15 novembre 2016).
L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
« Annuaire : Résultats de recherche », Ministère de l'Éducation nationale (consulté le 4 mars 2016).
« SECTORISATION - DEPARTEMENT du PUY-DE-DÔME » [PDF], Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, 3 mai 2016(consulté le 21 août 2016).
« Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, 2016(consulté le 21 août 2016).
« Créer des listes personnalisées d'entreprises avec Verif.com », sur www.verif.com (consulté le 22 octobre 2018)
Notice no PA00092139, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
Son corps, inhumé au Cimetière militaire canadien de Dieppe dans une tombe anonyme, a été identifié en 1998
- Portail de l’Auvergne
- Portail du Puy-de-Dôme
- Portail des communes de France