Mathieu-François Pidansat de Mairobert





Mathieu-François Pidansat de Mairobert


Pidansat-de-mairobert.jpg

Portrait par Carmontelle, 1760.


















Biographie
Naissance

20 février 1727Voir et modifier les données sur Wikidata
ChaourceVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès

27 mars 1779Voir et modifier les données sur Wikidata (à 52 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités

Journaliste, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata



Mathieu-François Pidansat de Mairobert, né le 20 février 1727 à Chaource et mort le 27 mars 1779 à Paris, est un littérateur polygraphe français.




Sommaire






  • 1 Biographie


  • 2 Œuvres


  • 3 Notes et références


  • 4 Sources





Biographie |


Élevé chez Marie Anne Doublet de Persan, dont il prétendait être le fils, il se trouve mêlé, de bonne heure, aux conversations et aux querelles du monde des lettres. Proche du « parti patriote », surveillé par la police, il est lié à Restif de la Bretonne. Il occupe une place de censeur royal et le titre de secrétaire du roi et des commandements du duc de Chartres.


Il a édité les Mémoires secrets de 1771 à 1779, compilation de séries de nouvelles à la main tirées en partie de la « paroisse Doublet[1] ». Il eut également part, jusqu’à sa mort, aux volumes des Mémoires secrets attribués traditionnellement à Bachaumont, dont il fut le secrétaire.


Il est en 1779 compromis dans le procès du marquis de Brunoy, dont il se trouvait le créancier pour une somme considérable. Bien qu’en cette affaire, selon l’opinion générale, il ne soit que le prête-nom d’un plus haut personnage, le Parlement de Paris lui inflige un blâme public par arrêt du 27 mars 1779. Se croyant déshonoré, Mairobert va le soir même chez un baigneur où il s’ouvre dans le bain les veines avec un rasoir, puis achève de s’ôter la vie d’un coup de pistolet. Le curé de Saint-Eustache n’a consenti à l’inhumer qu’après ordre exprès du roi.


Restif de la Bretonne l’a pleuré amèrement, et allait tous les ans, à l’anniversaire de son suicide, revoir sa maison pour commémorer la date[2].



Œuvres |


Il a publié plusieurs écrits relatifs à des événements politiques ou littéraires, notamment :




  • Querelle de M.M. de Voltaire et de Maupertuis (1753)


  • Correspondance secrète, et familière du chancelier de Maupeou avec Sorhouet (1771, in-12), pamphlet radical qui fut réimprimé sous le titre de Maupeouana (1773, 2 vol. in-12)


  • Principes sur la Marine, (manuscrit in-8°, 1775).


  • Anecdotes sur la comtesse du Barry sur Google Livres (Londres, 1775, in-12[3]), une des meilleures ventes de la fin du XVIIIe siècle[4], attribuée à Théveneau de Morande.


  • L'Observateur anglais (Londres [Amsterdam], 1777-1778, 4 vol. in-12), plusieurs fois réimprimé sous le titre de l’Espion anglais (lire en ligne)


  • Lettres de Mme du Barry (Londres, 1779, in-12).



Notes et références |





  1. François Moureau, Répertoire des nouvelles à la main. Dictionnaire de la presse clandestine manuscrite, Oxford, 1999.


  2. Ainsi, Restif consigne dans Mes Inscriptions à la date du 29 mars 1787 : « Le soir, été écrire le huitième anniversaire de Mairobert, rue Saint-Pierre, à sa porte. »


  3. En ligne, l'édition de 1880.


  4. Robert Darnton, « La France, ton café fout le camp ! », Actes de la recherche en sciences sociales, 1993, n° 100, p. 20.




Sources |


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  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des littératures, Paris, Hachette, 1876, p. 1309

  • François Ravaisson Mollien, Archives de la Bastille, p. 312, 1866.

  • Robert Tate, Tawfik Mekki-Berrada « Pidansat de Mairobert », dans Dictionnaire des journalistes (1600-1789) (en ligne).





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