Saint-Sulpice-de-Cognac





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Saint-Sulpice-de-Cognac
La mairie de Saint-Sulpice-de-Cognac.
Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Nouvelle-Aquitaine

Département

Charente

Arrondissement

Cognac

Canton

Cognac-1

Intercommunalité

Communauté d'agglomération du Grand Cognac

Maire
Mandat
Dominique Souchaud
2014-2020

Code postal
16370

Code commune
16355
Démographie

Gentilé
Saint-Sulpiciens

Population
municipale
1 237 hab. (2015 en diminution de 2,6 % par rapport à 2010)
Densité 52 hab./km2
Géographie

Coordonnées

45° 45′ 38″ nord, 0° 22′ 51″ ouest

Altitude
Min. 10 m
Max. 104 m

Superficie
23,82 km2
Localisation


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Saint-Sulpice-de-Cognac







Saint-Sulpice-de-Cognac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).


Ses habitants sont appelés les Saint-Sulpiciens et Saint-Sulpiciennes[1].




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation et accès


    • 1.2 Hameaux et lieux-dits


    • 1.3 Communes limitrophes


    • 1.4 Géologie et relief


    • 1.5 Hydrographie


    • 1.6 Climat




  • 2 Toponymie


  • 3 Histoire


  • 4 Administration


    • 4.1 Fiscalité




  • 5 Démographie


    • 5.1 Évolution démographique


    • 5.2 Pyramide des âges


    • 5.3 Remarques




  • 6 Économie


  • 7 Équipements, services et vie locale


    • 7.1 Enseignement


    • 7.2 Équipements sportifs


    • 7.3 Autres services


    • 7.4 Vie culturelle




  • 8 Lieux et monuments


    • 8.1 Patrimoine religieux


    • 8.2 Patrimoine civil


    • 8.3 Patrimoine environnemental




  • 9 Personnalités liées à la commune


  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références




  • 11 Voir aussi


    • 11.1 Articles connexes


    • 11.2 Liens externes







Géographie |



Localisation et accès |


Saint-Sulpice-de-Cognac est une commune de l'aire urbaine de Cognac située à l'ouest du département de la Charente, auquel elle est la plus occidentale, et limitrophe de la Charente-Maritime, à 8 km au nord-ouest de Cognac et 44 km à l'ouest d'Angoulême.


Le bourg de Saint-Sulpice est aussi à 3 km au nord-ouest de Cherves-Richemont, 4 km au sud-est de Burie, 13 km au sud de Matha, 19 km à l'est de Saintes et 23 km au sud-est de Saint-Jean-d'Angély[2].


La commune est traversée par la D 731 entre Cognac et Saint-Jean-d'Angély, qui passe à 600 m au sud-ouest du bourg et aussi par la D 55, qui va en direction de Mesnac à l'est et Saint-Bris-des-Bois à l'ouest[3].


La gare la plus proche est celle de Cognac, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Saintes et Royan avec correspondance à Angoulême pour Paris, Bordeaux, Poitiers et Limoges, et à Saintes pour La Rochelle et Niort.



Hameaux et lieux-dits |


L'habitat est très dispersé entre le bourg de Saint-Sulpice, les Chaudroles, Canton Buhet, Coulonges, chez Pommier, la Poterie, chez Bujeard, chez Landais, les Béguillères et chez Joannais à l'ouest, Peuyon, le Vignaud, Sept Fonts, le Chausset près de la voie romaine, etc[3].



Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de Saint-Sulpice-de-Cognac

Burie
(Charente-Maritime)

Migron
(Charente-Maritime)

Le Seure
(Charente-Maritime)

Saint-Bris-des-Bois
(Charente-Maritime)
Saint-Sulpice-de-Cognac
Mesnac

Chérac, Saint-Césaire
(Charente-Maritime)

Louzac-Saint-André

Cherves-Richemont



Géologie et relief |


La commune est située sur les terrains calcaires du Bassin aquitain, à la limite du Jurassique qui occupe le tiers nord-est, et le Crétacé qui occupe la partie ouest.


Le Jurassique date du Tithonien (anciennement appelé Portlandien). Il s'agit du Purbeckien, marne riche en argile et en gypse de la fin du Jurassique supérieur mordant sur la période du Crétacé inférieur (Berriasien), et composant la dépression du Pays Bas, ancienne lagune.


Le Crétacé supérieur occupe le plateau de la moitié ouest du territoire communal. Il s'étage du Cénomanien au Santonien, en passant par le Turonien (ou Angoumien) et le Coniacien. Ce plateau forme une côte marquée au-dessus du Pays Bas, et s'étend ou nord-est de Saintes.


Toute la bordure orientale de la commune est occupée par des alluvions du Quaternaire (vallée de l'Antenne)[4],[5],[6].


Article connexe : Géologie de la Charente.

Hormis le tiers nord-est de la commune, le relief est assez vallonné et relativement haut. Le point culminant est à une altitude de 104 m, situé à 2 km à l'ouest du bourg, près de chez Tachet. Le point le plus bas est à 10 m, situé en limite sud-est le long de l'Antenne. Le bourg, situé au bord de l'Antenne, est à 16 m d'altitude[3].



Hydrographie |


L'Antenne, affluent rive droite de la Charente, traversant le Pays Bas dans une large vallée, s'engage dans le plateau calcaire au sud de la commune. Elle est de régime pluvial océanique.


Cette rivière de première catégorie piscicole a un débit minimal moyen de 0,49 m3/s.


Article détaillé : Antenne (rivière).

Au nord du bourg, le ruisseau de chez Landais provenant de Burie et alimenté par d'autres sources, en particulier celle de Sept-Fonts, se jette dans l'Antenne. Le ruisseau de chez Goron, autre affluent de l'Antenne, est un ruisseau temporaire[3].



Climat |


Saint-Sulpice-de-Cognac a comme les trois quarts sud et ouest du département de la Charente un climat océanique aquitain.






































































































Données climatiques
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6

Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[7].

Article connexe : Climat de la Charente.


Toponymie |


Le nom est attesté sous la forme ancienne, en latin, Sanctus Sulpitius prope Compiniacum (Saint-Sulpice près de Cognac)[8].


Saint Sulpice était évêque de Bourges au VIIe siècle[9],[10].


Pendant la Révolution, Saint-Sulpice s'est appelé Sulpice Antenne[11].



Histoire |


Des tombes rupestres qui dateraient de l'époque gauloise ont été retrouvées aux Chaudrolles[12].


La commune était un lieu de passage car traversée par la voie romaine d'Agrippa de Saintes à Lyon, dite chemin des Romains[13] ou Chemin chaussé[14],[Note 1], avec une borne milliaire à la limite de la Charente-Maritime, au lieu-dit Chez Rateau[12].


L'église a été donnée en 1072 à l'abbaye Saint-Léger d'Ébreuil dans l'Allier, par Guillaume Paluel, un de ses fondateurs et seigneur du lieu. Elle a été ainsi réunie au prieuré de l'église Saint-Léger de Cognac qui dépendait aussi de cette abbaye[15].


Les carrières de pierre de taille provenant de la bordure de la vallée de l'Antenne, au lieu-dit les Chaudrolles, au grain jaune, ont été exploitées depuis l'antiquité.


Le fief de Coulonges est attesté dès le XVIe siècle[16]. Ce fief a appartenu à cette époque aux Montalembert, puis par mariage en 1653 aux de Curzay, seigneurs de Boisbertaud (dans la paroisse de Rouillac), jusqu'en 1737 où il est passé aux mains de Charles Tizon, chevalier.


L'autre fief important de la paroisse était Vaujompe. Il a appartenu à la famille de Régnier, noble depuis 1545, puis est passé à la famille de Badiffe.


Le pont de Saint-Sulpice a joué un rôle important dans l'histoire de l'Angoumois et Saintonge. Lors des guerres de Religion, c'est en effet à ce pont que l'amiral de Coligny a rallié les débris de l'armée protestante après la bataille de Jarnac, en 1569. C'est aussi à ce pont que l'avant-garde du comte d'Harcourt, commandée par le sieur de Folleville, maréchal de camp, culbuta, en 1651, les avant-postes du prince de Condé[17].


Le 7 mars 1787, les représentants de Saint-Sulpice et de l'enclave de Migron à l'assemblée préliminaire des États généraux qui se tient à la salle capitulaire des Récollets de Cognac sont le notaire H. Phelippot, P. de la Robertière, P. Morillaud et J. Rayé[18].


Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer départementaux de Cognac à Saint-Jean-d'Angély. Au début de ce même siècle, l'industrie dans la commune était représentée par les carrières des Chaudrolles, quelques moulins et une laiterie[17].



Administration |


La commune de Saint-Sulpice a été créée en 1793 dans le canton et le district devenu arrondissement de Cognac. En 1933 elle devient Saint-Sulpice-de-Cognac et en 1993 lors de la division du canton de Cognac en Cognac-Nord et Cognac-Sud, elle se retrouve dans le canton de Cognac-Nord.


Précédemment située dans les locaux de l'ancienne gare, la mairie s'installe en 2009 dans ses nouveaux murs dans l'ancien presbytère.



































Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité

Les données manquantes sont à compléter.
1995
2008
Bernard Fichet
 
 
2008
2014
Jacques Naudin

SE
Directeur de société en retraite
2014
en cours
Dominique Souchaud
ex-LREM[19]
 



Fiscalité |


La fiscalité est d'un taux de 16,35 % sur le bâti, 48,16 % sur le non bâti, et 8,35 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007).


La Communauté de communes de Cognac prélève 12,14 % de taxe professionnelle.



Démographie |



Évolution démographique |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].



En 2015, la commune comptait 1 237 habitants[Note 2], en diminution de 2,6 % par rapport à 2010 (Charente : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 500 1 411 1 370 1 554 1 724 1 638 1 688 1 752 1 837



























1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 966 1 937 1 810 1 732 1 582 1 475 1 539 1 570 1 577



























1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 437 1 362 1 193 1 119 1 077 1 012 1 041 1 057 1 071



























1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2015 -
1 004 1 009 1 119 1 206 1 193 1 232 1 264 1 237 -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)



Histogramme de l'évolution démographique




D’après le recensement Insee de 2007, Saint-Sulpice-de-Cognac compte 1 252 habitants (soit une augmentation de 4 % par rapport à 1999).
La commune occupe le 7 645e rang au niveau national, alors qu'elle était au 7 330e en 1999, et le 50e au niveau départemental sur 404 communes.


Le maximum de la population a été atteint en 1861 avec 1 966 habitants.



Pyramide des âges |


La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,5 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (26,6 %).
Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,1 % contre 48,4 % au niveau national et 48,5 % au niveau départemental).


La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :



  • 50,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,4 %, 15 à 29 ans = 15,1 %, 30 à 44 ans = 20,3 %, 45 à 59 ans = 23,7 %, plus de 60 ans = 21,5 %) ;

  • 49,9 % de femmes (0 à 14 ans = 17,4 %, 15 à 29 ans = 14,8 %, 30 à 44 ans = 21,1 %, 45 à 59 ans = 23,3 %, plus de 60 ans = 23,4 %).














































Pyramide des âges à Saint-Sulpice-de-Cognac en 2007 en pourcentage[24]
Hommes Classe d’âge Femmes


1,1 

90  ans ou +

1,1 



7,9 

75 à 89 ans

9,3 



12,5 

60 à 74 ans

13,0 



23,7 

45 à 59 ans

23,3 



20,3 

30 à 44 ans

21,1 



15,1 

15 à 29 ans

14,8 



19,4 

0 à 14 ans

17,4 














































Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[25]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,5 

90  ans ou +

1,6 



8,2 

75 à 89 ans

11,8 



15,2 

60 à 74 ans

15,8 



22,3 

45 à 59 ans

21,5 



20,0 

30 à 44 ans

19,2 



16,7 

15 à 29 ans

14,7 



17,1 

0 à 14 ans

15,4 




Remarques |


En 1791 elle est notée avoir 1 478 habitants[18].


Bien qu'elle voit sa population croître à nouveau depuis 25 ans, la commune a toujours 35 % d'habitants en moins qu'en 1861, et n'a pas retrouvé son niveau de population d'il y a deux siècles.


La population se répartit en 569 actifs dont 54 chômeurs et 663 inactifs. Les retraités représentent 22,7 % de la population[26].


Il existe en 2006 un total de 585 logements (+ 58 en 6 ans) dont 492 résidences principales, 16 résidences secondaires et 77 logements vacants (+ 36 en 6 ans).



Économie |


C'est principalement une commune agricole et viticole, située dans la zone de Borderies de l'appellation d'origine contrôlée du cognac[27].


Une tonnellerie artisanale s'est spécialisée dans le reconditionnement de fûts.


Une zone d'activité accueille des commerces, boulangerie, coiffure et un marché hebdomadaire.


Il y a un gîte et des chambres d'hôtes au moulin de chez Gauthier et deux gîtes au domaine de chez Brandon.



Équipements, services et vie locale |



Enseignement |


Saint-Sulpice possède une école primaire publique regroupant cinq classes (une classe de maternelle et quatre d'élémentaire), située à canton Buhet.


Le secteur du collège est Cognac (Claude-Boucher)[28]. Cognac accueille aussi les lycées.



Équipements sportifs |


Il y a un stade où s'entraîne le club de football.



Autres services |


Ils sont à Cherves, bourg de la commune limitrophe (pharmacie, infirmières, cabinet médical, médiathèque), ou un peu plus loin à Cognac (collège, lycée, hôpital, médecins spécialistes) ou à Burie en Charente-Maritime toute proche.



Vie culturelle |


En 2014, l'association Vivre en Borderies organise un important marché le troisième dimanche de novembre.



Lieux et monuments |



Patrimoine religieux |




église de Saint-Sulpice


L'église date du XIe siècle[17] et a été reconstruite vers la fin du XIIe siècle. Elle est à un vaisseau avec un plan en croix latine avec une voûte en berceau plein-cintre. Elle est couverte de tuiles creuses, de tuiles plates et d'ardoises. L'abbé Lamande, son curé est à l'initiative d'une restauration radicale au milieu du XXe siècle[29]. Elle semble être inscrite monument historique depuis 1950[30].


Le patrimoine religieux comporte aussi une croix de chemins[31].



Patrimoine civil |




Travail


Plusieurs logis sont anciens, comme le logis du Plessis dont il reste le passage couvert du XVIe siècle et qui a été reconstruit au XIXe siècle.


Bel Endroit est situé le long de la voie romaine, le Chemin chaussé. Les seigneurs de Bel-Endroit sont attestés dès 1570 et l'édifice comporte une tour d'escalier polygonale en pierre de taille daté du XVIIe siècle[32].


De la ferme de la Motte il reste une porte remarquable après des remaniements au XIXe siècle. La ferme de la Plante a conservé un portail du XVIIIe siècle. Le château de Coulonges a lui aussi été totalement remanié au XIXe siècle[16]. De très nombreuses fermes et maisons ont été construites aux XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle.


Le moulin de Coulonges existait déjà au XVIIIe siècle ainsi que les deux moulins à vent.


La pyramide sur le pont de Saint-Sulpice sur l'Antenne commémore le rassemblement des troupes protestantes après la bataille de Jarnac. Ce pont était le lieu de franchissement de la voie romaine Saintes-Lyon. Il a été reconstruit au XVIe siècle puis au XIXe siècle.


Les deux puits de chez Jouannet et de chez Millet sont répertoriés sur la base Mérimée, ainsi qu'un four à pain et de nombreuses maisons du XVIIIe siècle[33]. Le travail situé devant l'église, permettait de ferrer les bœufs et de soigner les gros animaux.


Le pont de fer a connu la voie de chemin de fer local. Il permet aux randonneurs d'aller de Saint-Sulpice à Cherves.



Patrimoine environnemental |


Article détaillé : vallée de l'Antenne.



Pont de fer


Le site Natura 2000 de la vallée de l'Antenne présente sur la commune de Saint-Sulpice, deux habitats d'intérêt communautaire très spécifiques aux Chaudrolles : les cavités souterraines des carrières de pierre abandonnées forment un gite à chauves-souris et au-dessus les pelouses calcicoles site à orchidées remarquables et plantes rares telle l'astragale de Montpellier.


Ces pelouses sèches ont fait l'objet de la signature d'un contrat Natura 2000 et la commune pratique depuis 2006, en partenariat avec des bénévoles de Charente Nature et de la société française d'orchidophilie un entretien bisannuel adapté qui vise à maintenir le site ouvert et propice aux espèces rares que sont Orchis odorant, Astragale de Montpellier et Biscutelle de Guillon.


Le GR 4 qui va de Royan à Grasse traverse la commune.




Personnalités liées à la commune |




Notes et références |



Notes |





  1. À rapprocher toponymiquement du lieu-dit le Chausset situé en limite de cette voie au sud de la commune.


  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.




Références |




  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », 2013(consulté le 23 mai 2015)


  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper


  3. a b c et dCarte IGN sous Géoportail


  4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM


  5. Carte du BRGM sous Géoportail


  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Saintes », sur Infoterre, 1969(consulté le 9 décembre 2011)



  7. « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le 1er janvier 2013)



  8. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, 1900, 582 p., p. 385


  9. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928


  10. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1989 (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 629.


  11. Jacques Baudet et Jacques Chauveaud, Bulletins et mémoires, Société archéologique et historique de la Charente, 1986, « Toponymie révolutionnaire en Charente », p. 272-278 [lire sur le site d'André J.Balout (page consultée le 19 juillet 2012)] [PDF]


  12. a et bChristian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », 1993, 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 123


  13. Carte IGN


  14. Stéphane Gendron, La toponymie des voies romaines et médiévales, Errance, 2006, 196 p. (ISBN 2-877723321)


  15. Christian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimé à Rioux-Martin, Le vent se lève, 2014, 387 p. (ISBN 978-2-7466-7404-2), p. 339


  16. a et b« Château de Coulonges », notice no IA00059386, base Mérimée, ministère français de la Culture


  17. a b et cJules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 369


  18. a et bHistoire de Cognac, Jarnac, Segonzac,..., abbé Cousin, 1882, réédition 2007, (ISBN 2-84618-496-8)


  19. http://www.charentelibre.fr/2018/05/11/dominique-souchaud-exclu-de-lrem,3251627.php


  20. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.


  21. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee


  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.



  24. « Évolution et structure de la population à Saint-Sulpice-de-Cognac en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 20 novembre 2010)




  25. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 » [archive du 7 décembre 2011], sur le site de l'Insee (consulté le 20 novembre 2010)



  26. « [PDF] Recensement de 2006 », sur INSEE (consulté le 19 février 2010)


  27. [PDF] Union générale des viticulteurs pour l'AOC Cognac, « Liste des communes par circonscriptions », 2014(consulté le 5 décembre 2015)


  28. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le 20 juillet 2012)


  29. « Église de Saint-Sulpice (notice) », notice no IA00059361, base Mérimée, ministère français de la Culture


  30. « Église de Saint-Sulpice », notice no PA00104482, base Mérimée, ministère français de la Culture (confusion probable avec Saint-Sulpice-de-Ruffec)


  31. « Croix », notice no IA00059388, base Mérimée, ministère français de la Culture


  32. Site Catillus Carol


  33. « Saint-Sulpice-de-Cognac », base Mérimée, ministère français de la Culture



Voir aussi |


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Articles connexes |


  • Liste des communes de la Charente


Liens externes |



  • « Saint-Sulpice-de-Cognac », base Palissy, ministère français de la Culture

  • Catillus Carol, « Saint-Sulpice-de-Cognac », 1999(consulté le 23 mai 2015)




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